Elément de mobilier tel qu'un plan de travail

La présente invention concerne le domaine de l'ameublement et, en particulier, l'ameublement de bureau et de salle de réunion.

Dans le cadre des ameublements d'espaces tels que les bureaux et les salles de réunion, il est généralement avantageux de pouvoir assembler plusieurs plans de travail ensemble de manière à définir des plans de travail communs ou individuels au gré de la demande, du nombre de personnes travaillant dans l'espace ou du type de réunion proposée.

Ainsi, en fonction du nombre de participants à une réunion, on peut être amené à assembler plusieurs tables pour former une unique grande table autour de laquelle s'assoient les participants pour travailler ensemble.

De même, on peut envisager de former des plans de travail en U ou en carré, lorsqu'une personne tel qu'un conférencier ou un enseignant doit intervenir parmi les personnes installées autour des plans de travail.

On a pu constater que la plupart du temps les plans de travail sont simplement constitués de tables présentant un plateau reposant sur quatre pieds. Ainsi lors de l'assemblage de ces tables, on met simplement bout à bout les plateaux. D'un point de vue visuel, un ensemble formé de ces juxtapositions de tables est loin d'être esthétique, chaque liaison entre tables présentant quatre pieds. L'ensemble formé est ainsi souvent pauvre du point de vue esthétique. Hors la salle de réunion dans laquelle se pratiquent des présentations commerciales par exemple devant une clientèle, est également la vitrine de l'entreprise.

De même, dans le cadre de l'aménagement de bureaux, on cherche à pouvoir associer plusieurs bureaux ensemble de manière à définir des postes de travail à géométrie variable et modulable qui permettent de cloisonner efficacement des espaces ouverts relativement spacieux. Un tel type de mobilier peut ainsi être constitué de plusieurs plateaux montés sur un pied commun autour duquel s'agence la géométrie du plan de travail ainsi formé. Le pied commun permet de conférer à l'ensemble un aspect

esthétique amélioré. Toutefois, ce type de mobilier n'est pas facilement modulable puisqu'il nécessite des outils pour désolidariser les plateaux d'un pied commun lorsqu'on souhaite modifier la configuration de l'espace de travail.

La présente invention a donc pour but de proposer un élément de mobilier tel qu'un plan de travail permettant de réaliser des agencements variables et modulables d'au moins deux plans de travail de manière simple et d'une haute qualité esthétique.

A cet effet, l'invention a pour objet un élément de mobilier tel qu'un plan de travail, constitué d'un plateau pourvu d'au moins trois pieds, assemblés respectivement au plateau par une équerre de fixation en forme de L, chaque pied étant constitué d'un cylindre de section transversale sensiblement rectangulaire et d'une partie d'extrémité supérieure formant couvercle, la partie supérieure de chaque pied étant logée dans une encoche ménagée au bord du plateau, chaque pied étant en outre en saillie de la périphérie dudit plateau, ladite encoche étant dimensionnée de manière à permettre le logement d'un second pied parallèlement au premier pied, ledit second pied appartenant à un plan de travail adjacent, l' équerre de fixation en forme de L présentant une partie de fixation sur le plateau et une partie d'extrémité agencée pour s'emboîter sur le cylindre constituant le pied s'interposant entre ledit cylindre et la partie d'extrémité supérieure dudit pied, caractérisé en ce qu'une platine de fixation est logée dans la partie supérieure du cylindre constituant le pied, cette platine de fixation comportant des alésages ménagés en correspondance d'alésages prévus sur la partie d'extrémité de Péquerre emboîtable sur le cylindre constituant le pied, des organes de fixation étant engageables au travers des alésages de la partie d'extrémité de l' équerre pour venir se fixer dans ladite platine de fixation et assurer une liaison efficace entre le plateau et le pied par l'intermédiaire de l'équerre.

Ainsi de manière avantageuse, la fixation entre le pied et le plan de travail est assurée de manière très efficace par la platine de fixation agencée pour coopérer avec l'équerre de fixation emboîtable sur ledit pied et ce, de manière efficace et totalement invisible ce qui renforce encore l'aspect esthétique d'un tel plan de travail.

En outre, l'encoche du plan de travail dans laquelle est logé chaque pied de sorte que son extrémité supérieure se trouve dans le même plan que le plan de travail, permet de loger la partie en saillie du pied d'un plan de travail identique adjacent, par effet de symétrie miroir.

De manière très avantageuse, on peut ainsi assembler des plans de travail adjacents s'emboîtant les uns dans les autres, en garantissant un effet esthétique amélioré puisque les pieds se positionnant en parallèle l'un de l'autre dans les encoches, ils ne forment plus qu'un seul pied visible alors que les plateaux assemblés forment un nouveau plan de travail unique quasi sans interruption.

Ainsi, de manière très avantageuse, un élément de mobilier selon l'invention permet des réaménagements simples des plans de travail ne nécessitant pas d'outils tout en conférant des qualités visuelles hautement esthétiques aux aménagements formés.

Selon une forme de réalisation préférée de l'invention, la partie d'extrémité de l'équerre de fixation, engageable dans le pied est réalisée de préférence légèrement conique de manière à faciliter l'assemblage sur le cylindre constituant le pied.

Les organes de fixation permettant de fixer l'équerre à la platine de fixation logée dans le pied peuvent être constitués de tiges qui sont collées dans les alésages ménagés dans la platine de fixation du pied.

En variante, ces organes de fixation peuvent être constitués de tiges filetées vissables dans les alésages de la platine de fixation taraudés en correspondance.

On décrira maintenant l'invention plus en détail en référence au dessin dans lequel :

La figure 1 représente une vue en élévation d'un plan de travail selon l'invention ;

La figure 2 représente une vue en coupe d'un pied du plan de travail de la figure 1 sans le plateau ;

La figure 3 représente une vue en perspective agrandie de la liaison entre le pied et l'équerre de fixation ;

La figure 4 représente une vue de dessus d'une équerre de fixation d'un plan de travail selon l'invention ; et

La figure 5 représente une vue en perspective latérale de l'équerre de la figure 4.

Un élément de mobilier tel qu'un plan de travail selon l'invention est constitué d'un plateau 1 pourvu d'au moins quatre pieds 2. A la figure 1, seule une partie d'angle d'un tel plan de travail selon l'invention est représentée.

Comme on peut le voir sur cette figure 1, un pied 2 est constitué d'un cylindre de section transversale sensiblement rectangulaire et l'extrémité supérieure 2a constituée d'une partie de couvercle du cylindre de chaque pied 2 est engagée dans une encoche la ménagée au bord du plateau 1 de manière à s'étendre dans le plan du plateau 1. De plus, l'encoche la est dimensionnée de sorte que ledit pied 2 soit en saillie de la périphérie dudit plateau 1 d'une part et d'autre part de sorte à pouvoir accueillir un second pied 2 s'étendant parallèlement au premier pied 2, ce second pied 2 appartenant à un autre plan de travail selon l'invention.

Une équerre de fixation 3 en forme de L peut être fixée sous le plateau 1 au voisinage de l'encoche la ménagée au bord dudit plateau 1. La base du L ou partie de fixation 3a de l'équerre 3 permet la fixation de celle-ci au plateau 1, à l'aide de moyens de fixation tels que des vis 4 par exemple.

L'extrémité 3b de l'équerre 3 permet d'assembler le pied 2 au plateau 1, cette extrémité 3b étant agencée pour s'emboîter à l'extrémité supérieure ouverte du cylindre constituant le pied 2. De manière préférée, la partie de fixation 3a de l'équerre 3 et une partie 3b 1 de l'extrémité 3b sont formées d'une seule pièce sous forme d'un profilé en L, la partie 3b 1 de l'extrémité 3b étant agencée pour loger une seconde pièce d'extrémité 3b2 propre à venir s'emboîter sur l'extrémité supérieure ouverte du cylindre constituant un pied 2. De préférence, cette seconde pièce 3b2 constituant la partie

d'extrémité 3b, peut être réalisée légèrement conique (en pointillés sur la figure 5) pour faciliter l'engagement sur le cylindre du pied 2.

Le cylindre du pied 2 comporte en outre une platine de fixation 5 intérieure qui est montée dans la partie supérieure dudit pied 2. Cette platine de fixation 5 comporte des alésages 7 ménagés en correspondance d'alésages 6 prévus sur la pièce 3b2 de l'extrémité 3b de l'équerre 3 emboîtable sur le pied 2.

Des organes de fixation tels que des tiges 8 sont ainsi engageables au travers des alésages 6 de l'extrémité 3b de l'équerre 3 pour venir se fixer dans ladite platine de fixation 5 et assurer une liaison efficace entre le plateau 1 et le pied 2.

La platine de fixation 5 peut être réalisée d'une seule pièce dans laquelle des alésages 7 ont été ménagés. On peut également envisager que la platine de fixation 5 est constituée de deux demi-pièces dans lesquelles des rainures ménagées en regard forment les alésages 7 lors de l'assemblage de la platine de fixation 5.

Une fois, l'équerre de fixation 3 engagée sur un pied 2, on met en place un élément de couvercle qui constitue la partie supérieure 2a du pied 2 engageable dans l'encoche la du plateau, et s 'étendant dans le plan du plateau 1, l'équerre 3 étant alors fixée par sa partie 3 a au plateau 1.

Comme on l'a déjà décrit, chaque pied 2 est logé dans une encoche la du plateau 1 de sorte que cette encoche puisse recevoir un second pied 2, chaque pied 2 étant en saillie à la périphérie d'un plateau 1 de sorte que lors de l'assemblage de deux plans de travail identiques, ceux-ci en symétrie miroir s'assemblent par le biais des encoches la et des pieds 2.

De préférence, on prévoit en outre à l'extrémité inférieure de chaque pied 2 des moyens de réglage en hauteur 9.

L'invention n'est pas limitée à l'exemple décrit mais comprend également les variantes définies par les revendications.