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Title:
6,6'-BIS-(1-PHOSPHANORBORNADIENE) DIPHOSPHINES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1998/039345
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns novel 6,6'-bis-(1-phosphanorbornadiene) diphosphines, the method for preparing them and their use in asymmetric catalysis. The novel diphosphines correspond to general formula (I) in which R�1?, R�2?, R�3?, R�4?, R�5? are such as defined in claim 1.

Inventors:
MATHEY FRANCOIS (FR)
MERCIER FRANCOIS (FR)
SPAGNOL MICHEL (FR)
ROBIN FREDERIC (FR)
MOURIES VIRGINIE (FR)
Application Number:
PCT/FR1998/000424
Publication Date:
September 11, 1998
Filing Date:
March 04, 1998
Export Citation:
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Assignee:
RHODIA CHIMIE SA (FR)
MATHEY FRANCOIS (FR)
MERCIER FRANCOIS (FR)
SPAGNOL MICHEL (FR)
ROBIN FREDERIC (FR)
MOURIES VIRGINIE (FR)
International Classes:
C07B53/00; C07C29/17; C07C51/36; C07C67/343; C07C69/618; C07C227/32; B01J31/24; C07C231/18; C07C233/47; C07F9/6568; C07F15/00; C07C229/36; (IPC1-7): C07F9/6568; C07C51/36; C07B53/00; C07F15/00
Domestic Patent References:
WO1996020202A11996-07-04
Attorney, Agent or Firm:
Dutruc-rosset, Marie-claude (Direction de la Propri�t� Industrielle 2, quai Paul Doumer Courbevoie Cedex, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Diphosphine de 6, suivante : dans ladite formule (I) : . R1, R2, R3, R4, R5, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical hydrocarboné, éventuellement substitué, ayant de 1 à 40 atomes de carbone qui peut être un radical aliphatique acyclique saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié ; un radical carbocyclique ou hétérocyclique saturé, insaturé ou aromatique, monocyclique ou polycyclique ; un radical aliphatique saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, porteur d'un substituant cyclique, . R2 et R3 peuvent former ensemble avec les atomes de carbone qui les portent, un cycle saturé ou insaturé, . R5 peut représenter un radical de type dans lequel R1', R2'et R3'ont la même signification que celle donnée pour R1, R2 et R3, . R4 et R5 ne peuvent pas représenter simultanément un groupe phényle.
2. Diphosphine selon la revendication 1 optiquement active de 6, phosphanorbornadiène) répondant à la formule suivante : . dans la formule (la), R1 à R5, ont les significations données dans la revendication 1.
3. Diphosphine selon la revendication 1 optiquement active de 6, phosphanorbornadiène) répondant à la formule suivante : . dans la formule (lb), R1 à R5, ont les significations données dans la revendication 1.
4. Diphosphine selon la revendication 1 de 6, sous forme méso répondant à la formule suivante : . dans la formule (Im), R1 à R5, ont les significations données dans la revendication 1.
5. Diphosphine selon la revendication 1 de 6, sous forme racémique répondant aux formules suivantes : . dans les formules (Ir), R1 à R5 ont les significations données dans la revendication 1.
6. Diphosphine selon l'une des revendications 1 à 5 caractérisée par le fait qu'elle répond aux formules (I), (la), (lb), (Im), (Ir) dans lesquelles Ri. R2, R3, R4, R5, identiques ou différents, représentent : . un radical aliphatique acyclique, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, ayant de préférence de 1 à 12 atomes de carbone : la chaîne hydrocarbonée pouvant être éventuellement interrompue par un hétéroatome et/ou porteuse de substituants, . un radical aliphatique acyclique, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié porteur d'un substituant cyclique éventuellement substitué, . un radical carbocyclique saturé ou comprenant 1 ou 2 insaturations dans le cycle, ayant généralement de 3 à 8 atomes de carbone, de préférence, 6 atomes de carbone dans le cycle ; ledit cycle pouvant être substitué, . un radical carbocyclique polycyclique, saturé ou insaturé, de préférence, bicyclique le nombre d'atomes de carbone de chaque cycle variant de préférence, entre 3 et 6 : ledit cycle pouvant être substitué, . un radical hydrocarboné aromatique polycyclique ; les cycles pouvant former entre eux des systèmes ortho. condensés, ortho. et péri. condensés ; lesdits cycles pouvant être substitués, . un radical hétérocyclique, saturé, insaturé ou aromatique, comportant notamment 5 ou 6 atomes dans le cycle dont 1 ou 2 hétéroatomes tels que les atomes d'azote, de soufre et d'oxygène ; les atomes de carbone de I'hétérocycle pouvant éventuellement être substitués, . un radical hétérocyclique polycyclique défini comme étant soit un radical constitué par au moins 2 hétérocycles aromatiques ou non contenant au moins un hétéroatome dans chaque cycle et formant entre eux des systèmes ortho. ou ortho. et péri. condensés ou soit un radical constitué par au moins un cycle hydrocarboné aromatique ou non et au moins un hétérocycle aromatique ou non formant entre eux des systèmes ortho. ou ortho. et péri. condensés ; les atomes de carbone desdits cycles pouvant éventuellement être substitués.
7. Diphosphine selon l'une des revendications 1 à 6 caractérisée par le fait qu'elle répond aux formules (I), (la), (lb), (Im), (Ir) dans lesquelles R1, R2, R3, R4, R5, identiques ou différents, représentent un radical hydrocarboné aromatique, et notamment benzénique répondant à ta formule Générale (tt) : dans ladite formule (H) : . n est un nombre entier de 0 à 5, de préférence de 0 à 3, . Q représente Rot l'un des groupes ou fonctions : . un radical alkyle, linéaire ou ramifié, ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence de 1 à 4 atomes de carbone, tel que méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, sec. butyle, tert. butyle, . un radical alcényle linéaire ou ramifié ayant de 2 à 6 atomes de carbone, de préférence, de 2 à 4 atomes de carbone, tel que vinyle, allyle, . un radical alkoxy linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence de 1 à 4 atomes de carbone tel que les radicaux méthoxy, éthoxy, propoxy, isopropoxy, butoxy, . un groupe acyle ayant de 2 à 6 atomes de carbone, . un radical de formule : <BR> <BR> <BR> . Rg. OH<BR> <BR> <BR> . Rg. COOR7 . Rg. CHO . R6. NO2 . R6. CN . R6. N (R7) 2 . R6. CO. N (R7) 2 . R6. SH <BR> <BR> . R6. X<BR> <BR> <BR> . R6. CF3<BR> <BR> <BR> . O. CF3 dans lesdites formules, R6 représente un lien valentiel ou un radical hydrocarboné divalent, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, ayant de 1 à 6 atomes de carbone tel que, par exemple, méthylène, éthylène, propylène, isopropylène, isopropylidène ; les radicaux R7, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone ; X symbolise un atome d'halogène, de préférence un atome de chlore, de brome ou de fluor. . Q représente Ros I'un des radicaux plus complexes suivants : (Rdm 8 \/ dans lequel : . m est un nombre entier de 0 à 5, de préférence de 0 à 3, . Ro ayant la signification donnée précédemment, . Rg représente un lien valentiel ; un groupe hydrocarboné divalent, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé ayant de 1 à 6 atomes de carbone tel que par exemple, méthylène, éthylène, propylène, isopropyloène, isopropylidène ou l'un des groupes suivants dénommés Z : . O. ; . CO. ; . COO. ; . NR7. ; . CO. NR7. ; . S. ; . SO2. ; . NR7. CO. ; dans lesdites formules R7 représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence, un radical méthyle ou éthyle.
8. lorsque n est supérieur à 1, les radicaux Q, identiques ou différents et 2 atomes de carbone successifs du cycle benzénique peuvent être reliés entre eux par un pont cétalique tels que les radicaux méthylène dioxy ou éthylène dioxy extranucléaires.
9. Diphosphine selon l'une des revendications 1 à 7 caractérisée par le fait qu'elle répond aux formules (I), (la), (lb), (Im), (Ir) dans lesquelles les radicaux R2 et R3, peuvent former ensemble avec les atomes de carbone qui les portent, un cycle saturé ou insaturé, ayant de préférence de 5 à 7 atomes de carbone et plus préférentiellement 6 atomes de carbone.
10. Diphosphine selon l'une des revendications 1 à 8 caractérisée par le fait qu'elle répond aux formules (I), (la), (lb), (Im), (Ir) dans lesquelles les différents radicaux représentent : . pour les radicaux R1 et R2, . un atome d'hydrogène, . un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 4 atomes de carbone, . pour le radical R3, . un radical autre qu'un atome d'hydrogène, de préférence, un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 4 atomes de carbone, un radical phényle, . et pour les radicaux R4 et R5, . un atome d'hydrogène, . un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 4 atomes de carbone, . un radical phényle ou un radical phényle porteur de un à plusieurs substituants, de préférence, de 1 à 3 radicaux alkyle ou alkoxy, linéaires ou ramifiés, ayant de 1 à 4 atomes de carbone, un radical naphtyle.
11. Diphosphine selon la revendication 1 de 6, répondant à la formule suivante : dans ladite formule (I') : . RI, R2, R3, R4, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical hydrocarboné, éventuellement substitué, ayant de 1 à 40 atomes de carbone qui peut être un radical aliphatique acyclique saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié ; un radical carbocyclique ou hétérocyclique saturé, insaturé ou aromatique, monocyclique ou polycyclique ; un radical aliphatique saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, porteur d'un substituant cyclique, . R2 et R3 peuvent former ensemble avec les atomes de carbone qui les portent, un cycle saturé ou insaturé, . R5 représente un groupe stériquement encombré, . R4 et R5 ne peuvent pas représenter simultanément un groupe phényle.
12. Diphosphine selon la revendication 10 caractérisé par le fait qu'elle répond à la formule (I') dans laquelle le radical R5 représente : . un radical aliphatique ramifié, saturé ou insaturé dont la caractéristique est d'avoir un radical tertiaire situé en position (3 par rapport à l'atome de phosphore, de préférence, un radical tert. butyle, . un radical phényle porteur d'au moins un substituant, de préférence, un ou plusieurs radicaux alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 4 atomes de carbone ou un radical naphtyle.
13. Diphosphine selon l'une des revendications 10 et 11 caractérisée par le fait qu'elle répond à la formule (I') dans laquelle les radicaux R1, R2, R3, R4, ont la signification donnée dans les revendications 6 à 9.
14. Diphosphine selon l'une des revendications 1 à 12 caractérisée par le fait qu'elle répond à l'une des formules :.
15. Dioxyde ou disulfure de diphosphine selon l'une des revendications 1 à 13 de 6. 6'. bis. (1. phosphanorbornadiène)répondant aux formules suivantes : . dans les formules (IX) et (IX'), R1 à R5 ont les significations données dans les revendications 1 à 13.
16. Dioxyde de diphosphine selon la revendication 14 de 6, phosphanorbornadiène) sous forme optiquement active répondant aux formules etsousforme méso : et sous forme racémique : . dans les formules (IXa), (IXb), (IXm) et (IXr), R1 à R5 ont les significations données dans les revendications 1 à 13.
17. Disulfure de diphosphine selon la revendication 14 de 6, phosphanorbornadiène) sous forme optiquement active répondant aux formules suivantes : et sous forme méso : et sous forme racémique : . dans les formules (IXa'), (IX'b), (IX'm) et (IX'r), R1 à R5 ont les significations données dans les revendications 1 à 13.
18. Procédé de préparation d'une diphosphine de formule (I) ou (I') décrite dans l'une des revendications 1,6 à 13 caractérisé par le fait qu'il consiste à faire réagir : . un diphosphole de formule (III) provenant du réarrangement du diphosphole de formule (IV): . dans lesdites formules (III) et (IV), R1, R2 et R3 ont la signification donnée précédemment, . et un composé acétylénique de formule (V) : . dans ladite formule (V), R4 et R5 ont la signification donnée précédemment.
19. Procédé selon la revendication 17 caractérisé par le fait que le diphosphole de formule (III) est obtenu à partir d'un diphosphole de formule (IV), par traitement thermique effectué à une température comprise entre 100°C et 200°C, de préférence, entre 130°C et 150°C.
20. Procédé selon l'une des revendications 17 et 18 caractérisé par le fait que le diphosphole de formule (IV) est : . 1,1'. bis. (3,4. diméthylphosphole), . 1,1'. bis. (3. méthylphosphole), . 1,1'. bis. (phosphole).
21. Procédé selon l'une des revendications 17 à 19 caractérisé par le fait que le composé acétylénique de formule (V) est : . I'acétylène,<BR> . le méthylacétylène,<BR> . le tert. butylacétylène, . le phénylacétylène, . le phénylméthylacétylène. l'o. tolylacétylène, . le bis. (o. tolylacétylène), . le phényl. tert. butylacétylène, . le phénylmésitylacétylène, . le bis (mésityl) acétylène.
22. Procédé selon l'une des revendications 17 à 20 caractérisé par le fait que le diphosphole de formule (IV) est obtenu par réaction : . d'un composé de formule (VI) : . dans la formule (Vl), R1, R2, R3, ont les significations données précédemment, et Y représente un groupe quelconque, de préférence, un radical carbocylique aromatique, et plus préférentiellement, un radical phényle ou un radical hétérocyclique aromatique, . avec un métal alcalin, conduisant à un composé de formule (Vil) : . dans la formule (VII), R1, R2, R3, ont les significations données précédemment, et M représente un métal alcalin, de préférence, le lithium ou le sodium. à dimériser le composé de formule (VII) en composé de formule (IV).
23. Procédé selon la revendication 21 caractérisé par le fait que [on met en oeuvre en fin de réaction du composé de formule NI) et du métal alcalin, un acide de Lewis, de préférence AlCl3 et éventuellement un halogénure tertiaire d'alkyle, de préférence, le chlorure de tert. butyle.
24. Procédé selon la revendication 21 caractérisé par le fait que la dimérisation du composé de formule (VII) est effectuée à I'aide de diiode.
25. Procédé selon la revendication 21 caractérisé par le fait que le phosphole de formule (VI) est obtenu par réaction d'un diène de formule (VIII) avec une dihalogénoarylphosphine : . dans la formule (Vill), R1, R2, R3, ont les significations données précédemment.
26. Procédé selon la revendication 24 caractérisé par le fait que le dihalogénoarylphosphine mis en oeuvre est le dichlorophénylphosphine, le dibromophénylphosphine ou leurs mélanges comprenant, de préférence, des quantités équimoléculaires de chacune des dihalogénophosphines.
27. Procédé selon la revendication 25 caractérisé par le fait que l'on ajoute une base, de préférence, une amine tertiaire en fin de réaction du composé (VIII) et du dihalogénoarylphosphine.
28. Procédé selon la revendication 26 caractérisé par le fait que l'on effectue une étape de neutralisation.
29. Procédé selon l'une des revendications 24 à 27 caractérisé par le fait que l'on sépare le phosphole de formule (VI) par extraction.
30. Procédé de préparation d'un dioxyde de diphosphine de formule (IX) décrite dans la revendication 14 caractérisé par le fait qu'il consiste à oxyder une diphosphine de formule (I), à I'aide d'un agent oxydant.
31. Procédé de préparation d'un dioxyde de diphosphine sous forme méso ou sous forme racémique décrite dans la revendication 15 caractérisé par le fait qu'il consiste à oxyder une diphosphine sous forme méso (Im) et sous forme racémique (Ir), puis à séparer les dioxydes de diphosphines des deux diastéréoisomères.
32. Procédé selon la revendication 30 caractérisé par le fait que la diphosphine sous forme méso (Im) et sous forme racémique (Ir) est obtenue selon l'une des revendications 17 à 20.
33. Procédé selon l'une des revendications 30 et 31 caractérisé par le fait que l'agent oxydant est une solution de peroxyde d'hydrogène.
34. Procédé selon l'une des revendications 30 à 32 caractérisé par le fait que l'on sépare les deux diastéréoisomères (IXm) et (IXr) par chromatographie liquide sur colonne, de préférence support en silice permettant d'obtenir d'une part le dioxyde de diphosphine sous forme méso (IXm) et le dioxyde de diphosphine sous forme racémique (IXr).
35. Procédé de préparation d'une diphosphine optiquement active de formule (la) ou (lb) décrite dans l'une des revendications 2,3,6 à 13 caractérisé par le fait qu'il consiste : . à effectuer le dédoublement du dioxyde de diphosphine sous forme racémique (IXr), . puis à effectuer séparément la réduction des énantiomères (IXa) ou (IXb) de dioxyde de diphosphine.
36. Procédé selon la revendication 34 caractérisé par le fait que le dédoublement de (IXr) est effectué par chromatographie liquide chiale.
37. Procédé de préparation d'une diphosphine optiquement active de formule (la) ou (lb) décrite dans l'une des revendications 2,3,6 à 13 caractérisé par le fait qu'il consiste : . à effectuer la réduction du dioxyde de diphosphine sous forme racémique (IXr), conduisant à la diphosphine sous forme racémique (Ir), . à effectuer le dédoublement de la diphosphine sous forme racémique (Ir).
38. Procédé selon l'une des revendications 34 et 36 caractérisé par le fait que la réduction est effectuée par le trichlorosilane, I'hexachlorodisilazane, le phényltrisilane, un hydrure notamment LiAIH4 ou NaBH4.
39. Procédé selon la revendication 37 caractérisé par le fait que l'on ajoute une base, de préférence une amine tertiaire et, plus préférentiellement, une picoline, la pyridine, la 2. éthylpyridine, la 4. éthylpyridine, la 2. méthylpyridine, la 4. méthylpyridine, la 2, TMEDA (trétraméthylènediamine), la N. méthylpyrrolidine, la 4. méthylmorpholine, la triéthylamine, la DBU (1, [5.4 ; 0.] undécène. 7).
40. Procédé de dédoublement d'une diphosphine de 6, 6'. bis. (1. phosphanorbornadiène) sous forme racémique répondant à la formule (Ir) décrite dans la revendication 5 caractérisé par le fait qu'il consiste à le faire réagir avec un complexe de palladium et/ou de platine comme auxiliaire chiral, dans un solvant organique formant ainsi des complexes diastéréoisomères, à dédoubler lesdits complexes optiquement purs.
41. Procédé selon la revendication 39 caractérisé par le fait que I'auxiliaire chiral répond à la formule générale (X) : dans ladite formule : . M représente le palladium et/ou le platine, . R1, R2, R3 et R4 représentent un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ayant de 1 à 10 atomes de carbone ou un radical cycloalkyle ayant de 3 à 10 atomes de carbone, . R3 et R4 sont différents et au moins l'un des deux représente un atome d'hydrogène, . R a la signification donnée pour R1, R2, R3 et R4, . X représente un atome d'halogène, . n est un nombre de 0 à 4, . lorsque n est supérieur à 1, deux radicaux R et les 2 atomes successifs du cycle benzénique peuvent former entre eux, un cycle ayant de 5 à 7 atomes de carbone.
42. Procédé selon l'une des revendications 39 et 40 caractérisé par le fait que l'auxiliaire chiral répond à la formule générale (X) dans laquelle Rl, R2, R3 et R4 représentent un atome d'hydrogène ou un radical méthyle, X représente un atome de chlore et n est égal à 0.
43. Procédé selon l'une des revendications 39 à 41 caractérisé par le fait que l'auxiliaire chiral répond à la formule générale (X) dans laquelle Rl, R2, R3 et R4 représentent un atome d'hydrogène ou un radical méthyle, X représente un atome de chlore et lorsque n est égal à 2, deux radicaux R forment un cycle benzénique.
44. Procédé selon l'une des revendications 39 à 42 caractérisé par le fait que l'auxiliaire chiral répond à la formule générale (XI) : 44.
45. Procédé selon l'une des revendications 39 à 43 caractérisé par le fait que l'on effectue la séparation des deux énantiomères par chromatographie liquide sur colonne, avec, de préférence un support en silice.
46. Procédé selon la revendication 39 caractérisé par le fait que l'on récupère les deux. énantiomères des diphosphines purs en effectuant la solubilisation des complexes dans un solvant organique tel que, par exemple, le dichlorométhane, puis ! a décomptexation à t'aide d'un sel de I'acide cyanhydrique, de préférence, un sel alcalin et encore plus préférentiellement le sodium.
47. Procédé de préparation d'un disulfure de diphosphine de formule (IX') décrite dans la revendication 14 caractérisé par le fait qu'il consiste à faire réagir avec le soufre, une diphosphine de formule (I).
48. Procédé de préparation d'un disulfure de diphosphine sous forme méso ou sous forme racémique décrit dans la revendication 15 caractérisé par le fait qu'il consiste à faire réagir avec le soufre, le mélange de diastéréoisomères (Im) et (Ir), les transformant ainsi en disulfures de diphosphines (IX'm) et (IX'r), puis à séparer les disuffures de diphosphines des deux diastéréoisomères.
49. Procédé selon la revendication 47 caractérisé par le fait que la diphosphine sous forme méso (Im) et sous forme racémique (Ir) est obtenue selon l'une des revendications 17 à 20.
50. Procédé de préparation d'une diphosphine optiquement active de formule (la) ou (lb) décrite dans l'une des revendications 2, 3,6 à 13 caractérisé par le fait qu'il consiste à effectuer le dédoublement du mélange racémique de disuffures de diphosphine (IX'r) de préférence, sur colonne chirale puis à réduire les énantiomères de disulfures de diphosphines (IX'a) et (IX'b) en énantiomères de diphosphines (la) et (Ib).
51. Procédé de préparation d'une diphosphine optiquement active de formule (la) ou (lb) décrite dans l'une des revendications 2,3,6 à 13 caractérisé par le fait qu'il consiste à réduire le mélange racémique de disulfures de diphosphines (IX'r) en mélange racémique de diphosphines (Ir) puis à effectuer le dédoublement du mélange racémique de diphosphines en énantiomères (la) et (Ib).
52. Procédé selon l'une des revendications 49 et 50 caractérisé par le fait que la réduction des disulfures de diphosphines se fait par réaction avec un réactif phosphore de type PBu3 ou P (CH2CH2CN) 3.
53. Procédé de préparation d'une diphosphine optiquement active de formule (la) ou (lb) décrite dans l'une des revendications 2,3,6 à 13 caractérisé par le fait qu'il consiste à transformer le mélange racémique de disulfures de diphosphines (IX'r) en mélange racémique de dioxydes de diphosphines (IXr) puis à obtenir les diphosphines optiquement actives (la) et (lb) selon l'une des revendications 34 à 45.
54. Procédé selon la revendication 52 caractérisé par le fait que la transformation des disulfures de diphosphines, en dioxydes de diphosphines est effectuée par réaction des disulfures de diphosphines avec t'oxyde de cyclohexène, dans I'acide trifluoroacétique et en milieu solvant organique.
55. Complexe comprenant une diphosphine optiquement active décrite dans l'une des revendications 2,3,6 à 13 et un auxiliaire chiral caractérisé par le fait que qu'il répond à l'une des formules suivantes : dans lesdites formules, M représente le palladium ou le platine, X un atome d'halogène, de préférence, le chlore et A symbolise le reste d'un complexe métallique chiral répondant à l'une des formules (X) et préférentiellement (XI).
56. Complexe comprenant une diphosphine optiquement active décrite dans l'une des revendications 2,3,6 à 13 et un métal de transition caractérisé par le fait que le ligand répond à l'une des formules suivantes : . dans les formule (la) et (lb), R1 à R5, ont les significations données dans les revendications 1 à 13.
57. Complexe selon la revendication 55 caractérisé par le fait que le métal de transition est choisi parmi : le rhodium, le ruthénium, le rhénium, l'iridium, le cobalt, le nickel, le platine, le palladium.
58. Complexe comprenant une diphosphine optiquement active et du rhodium et/ou iridium selon l'une des revendications 55 et 56 caractérisé par le fait qu'il est représenté par les formules suivantes : [M L2 (P*P)] Y (X) Va) [M L2 (P*P)] Y (XlVb) dans lesdites formules : . (P*P) représente dans la formule (X ! Va) ia diphosphine de formule (la) et dans la formule (XlVb) la diphosphine de formule (Ib), . M représente le rhodium ou l'iridium, . Y représente un ligand anionique coordinant, . L représente un ligand neutre.
59. Complexe selon la revendication 57 caractérisé par le fait qu'il répond à la formule (X ! Va) ou (XlVb) dans laquelle : . L représente une oléfine ayant de 2 à 12 atomes de carbone et deux ligands L peuvent être liés entre eux pour former une chaîne hydrocarbonée polyinsaturée, linéaire ou cyclique ; L représentant de préférence, le 1,5. cyclooctadiène, le norbornadiène, I'éthylène, . Y représente un anion PF6. , PCl6. , BF4. , BCl4. , SbF6. , SbCl6. , BPh4. , ClO4. , CN. , CF3SO3. , halogène de préférence, Cl. ou Br. , un anion 1,3. dicétonate, alkylcarboxylate, haloalkylcarboxylate avec un radical alkyle inférieure, un anion phénylcarboxylate ou phénolate dont le cycle benzénique peut être substitué par des radicaux alkyle inférieurs et/ou des atomes d'halogène.
60. Complexe comprenant une diphosphine optiquement active et de l'iridium selon l'une des revendications 55 et 56 caractérisé par le fait qu'il est représenté par les formules suivantes : [Ir L (P*P)] Y (XVa) [Ir L (P*P)] Y (XVb) dans lesdites formules, (P*P), L et Y ont les significations données pour les formules (XIVa) et (XIVb.
61. Complexe comprenant une diphosphine optiquement active et du ruthénium selon l'une des revendications 55 et 56 caractérisé par le fait qu'il est représenté par les formules suivantes : [RuY1Y2(P*P)] (XVIa) [RuY1Y2(P*P)] (XVlb) dans lesdites formules : . (P*P) représente dans la formule (XVIa) la diphosphine de formule (la) et dans la formule (XVIb) la diphosphine de formule (Ib), . Y1 et Y2, identiques ou différents, représentent de préférence, un anion PF6. , PCl6. , BF4. , BCl4. , SbF6. , SbCl6. , BPh4. , ClO4. , CF3SO3. , un atome d'halogène, plus particulièrement, chlore ou brome ou un anion carboxylate, préférentiellement, acétate, trifluoracétate.
62. Complexe comprenant une diphosphine optiquement active et du ruthénium selon l'une des revendications 55 et 56 caractérisé par le fait qu'il est représenté par les formules suivantes : [RuY, Ar (P*P) Y2] (XV ! c) [RuY1Ar (P*P) Y2] (XVId) dans lesdites formules : . (P*P) représente dans la formule (XVIc) la diphosphine de formule (la) et dans la formule (XVtd) la diphosphine de formule (Ib), . Ar représente le benzène, le p. méthylisopropylbenzène, I'hexamthylbenzne, . Y1 représente un atome d'halogène, de préférence, chlore ou brome, . Y2 représente un anion de préférence, PF6. , PCl6. , BF4. , BCl4. , SbF6. , SbCl6. , BPh4. , ClO4. ,CF3SO3. .
63. Procédé de préparation d'un complexe selon l'une des revendications 55 à 61 caractérisé par le fait qu'il consiste à faire réagir une diphosphine de formule (la) ou (lb) avec le composé de métal de transition, dans un solvant organique approprié.
64. Complexe comprenant une diphosphine de formule (la) ou (lb) décrite dans l'une des revendications 2,3,6 à 13 et un précurseur du palladium de préférence, [Pd (allyI) CI] 2.
65. Utilisation d'une diphosphine optiquement active décrite dans l'une des revendications 2,3,6 à 13 pour la préparation de coordinats de complexes métalliques catalytiques pour réaliser sélectivement des synthèses asymétriques en chimie organique.
66. Utilisation d'une diphosphine optiquement active décrite dans l'une des revendications 2,3,6 à 13, pour la préparation de coordinats de complexes métalliques catalytiques pour réaliser sélectivement une hydrogénation asymétrique.
67. Utilisation des complexes métalliques décrits dans l'une des revendications 55 à 61 pour effectuer l'hydrogénation asymétrique d'un acide carboxylique a, f3. insaturé et/ou de ses dérivés.
68. Utilisation selon l'une des revendications 65 et 66 caractérisée par le fait que I'acide carboxylique a, insaturé eVou dérivé répond à la formule générale suivante : dans ladite formule (XVII) : . R1, R2, R3 et R4, représentent un atome d'hydrogène ou n'importe quel groupe hydrocarboné, dans la mesure où : . si Ri est différent de R2 et différent d'un atome d'hydrogène alors R3 peut être n'importe quel groupe hydrocarboné ou fonctionnel désigné par # . si Ri ou R2 représente un atome d'hydrogène et si R1 est différent de R2, alors R3 est différent d'un atome d'hydrogène et différent de. COOR4, . si R1 est identique à R2 et représente n'importe quel groupe hydrocarboné ou fonctionnel désigné par t alors R3 est différent de. CH. (R) 2 et différent de. COOR4, . I'un des groupes R1, R2 et R3 pouvant représenter un groupe fonctionnel.
69. Procédé selon la revendication 67 caractérisé par le fait que t'acide carboxylique a, ß. insaturé eVou dérivé répond à la formule (XVII) dans laquelle les radicaux R1 à R4 identiques ou différents représentent un radical hydrocarboné éventuellement substitué ayant de 1 à 20 atomes de carbone qui peut être un radical aliphatique acyclique saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié ; un radical carbocyclique ou hétérocyclique saturé, insaturé ou aromatique, monocyclique ou polycyclique ; un radical aliphatique saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, porteur d'un substituant cyclique.
70. Procédé selon la revendication 68 caractérisé par le fait que I'acide carboxylique mis en oeuvre est un acide acrylique substitué précurseur d'un aminoacide, I'acide itaconique et/ou dérivé, un acide arylpropionique et/ou dérivé.
71. Utilisation d'une diphosphine optiquement active décrite dans l'une des revendications 2,3,6 à 13, pour la préparation de coordinats de complexes métalliques catalytiques pour réaliser une réaction de substitution allylique.
72. Utilisation des complexes métalliques décrits dans la revendication 64 pour réaliser une réaction de substitution allylique.
73. Utilisation selon l'une des revendications 70 et 71 caractérisée par le fait que l'on effectue la réaction des esters, de préférence, le 1, acétoxypropéne avec les esters d'alkyle de I'acide malonique, de préférence, le malonate de diméthyle ou de diéthyle.
74. Utilisation selon la revendication 72 caractérisée par le fait que l'ester de I'acide malonique qui est mis à réagir peut être sous la forme d'un anion.
Description:
DIPHOSPHINES DE 6, (1-PHOSPHANORBORNADIENE)

La présente invention a pour objet de nouvelles diphosphines de 6, (1- phosphanorbornadiène) et leur procédé de préparation.

Un autre objet de l'invention sont lesdites diphosphines optiquement actives.

Enfin, d'autres objets sont les applications de ces diphosphines, en particulier en synthèse asymétrique en chimie organique.

Dans de nombreux domaines, notamment pharmaceutiques, agrochimiques ou de la parfumerie, on note une demande croissante de produits optiquement actifs qui peuvent présenter une propriété intéressante.

Lors de la synthèse de tels produits, on assiste généralement à la production simultanée d'un énantiomère inactif qui de par sa présence, risque de rendre un procédé non compétitif d'un point de vue industriel.

Par ailleurs, on recherche dans certains domaines (par exemple, pharmacie et agrochimie), de plus en plus, des produits optiquement purs, afin d'éviter des problèmes de toxicité, fiés à la présence de I'énantiomère inactif.

II importe donc de minimiser la formation de I'énantiomère, sans intérêt.

L'un des moyens d'y parvenir est de conduire la réaction, en présence de catalyseurs de synthèse asymétrique qui peuvent être des complexes de métaux de transition avec des ligands chiraux.

Le problème qui se pose est qu'il n'existe pas de ligands chiraux universels qui conviennent pour conduire toute réaction chimique et il importe, compte tenu de la difficulté d'obtenir le bon énantiomère avec un excès énantiomérique important, de disposer de toutes sortes de ligands chiraux afin d'en apprécier leurs performances.

Ainsi, dans la demande PCT/FR95/01716, on a décrit de nouvelles diphosphines optiquement actives de 6,5- diméthylnorbornadiène) répondant aux formules suivantes :

Si ce ligand permet d'obtenir des catalyseurs d'hydrogénation intéressants pour hydrogéner certains acides a, 5-insaturés tels que I'acide cc- acétamidocinnamique, l'excès énantiomérique obtenu n'est pas satisfaisant dans toutes les réactions de catalyse asymétrique.

II est donc souhaitable de disposer d'autres ligands chiraux pouvant convenir dans le cas où les ligands connus ne sont pas suffisamment énantiosélectifs.

La difficulté est que les ligands chiraux de type diphosphine ne sont pas aisément accessibles, en raison de leur synthèse complexe, ainsi que de la difficulté à séparer tes diastéréoisomères et/ou énantiomères.

Un premier objectif de l'invention est de fournir de nouvelles diphosphines et un procédé pour leur préparation.

Un autre objectif est de fournir des diphosphines optiquement actives, chiales sur le phosphore et non racémisables.

Un autre objectif est de mettre à disposition des diphosphines modifiées, permettant d'obtenir de meilleurs résultats dans des réactions de catalyse asymétrique.

II a maintenant été trouvé et c'est ce qui constitue un premier objet de l'invention des nouveaux produits, à savoir des diphosphines de 6, phosphanorbornadiène) répondant à la formule suivante : dans ladite formule (I) : -R1, R2, R3, R4, R5, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical hydrocarboné, éventuellement substitué, ayant de 1 à 40 atomes de carbone qui peut être un radical aliphatique acyclique saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié ; un radical carbocyclique ou hétérocyclique saturé, insaturé ou aromatique, monocyclique ou polycyclique ; un radical aliphatique saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, porteur d'un substituant cyclique, -R2 et R3 peuvent former ensemble avec les atomes de carbone qui les portent, un cycle saturé ou insaturé, -R5 peut représenter un radical de type dans lequel Ri', R2'et

R3'ont la même signification que celle donnée pour Ri, R2 et R3, -R4 et R5 ne peuvent pas représenter simultanément un groupe phényle.

Dans la formule générale (I), R,, R2, R3, R4, R5, identiques ou différents peuvent prendre diverses significations. Différents exemples sont donnés ci- après mais ils ne sont en aucun cas limitatif.

Ainsi, R à R5, peuvent représenter un radical aliphatique acyclique, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié.

Plus précisément, Ri à R5, représentent un radical aliphatique acyclique linéaire ou ramifié ayant de préférence de 1 à 12 atomes de carbone, saturé ou comprenant une à plusieurs, généralement, 1 à 3, doubles liaisons.

La chaîne hydrocarbonée peut être éventuellement interrompue par un groupe, de préférence, un hétéroatome, et plus particulièrement, un atome d'oxygène ou d'azote ou bien porteuse de substituants, par exemple, un atome d'halogène, notamment, de chlore ou un groupe-CF3.

II est également possible que dans la diphosphine de formule (I), R1 à R5, représentent un radical aliphatique acyclique, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié pouvant être éventuellement porteur d'un substituant cyclique. Par cycle, on entend un cycle carbocyclique ou hétérocyclique, saturé, insaturé ou aromatique.

Comme exemples de substituants cycliques, on peut envisager des substituants cycloaliphatiques, aromatiques ou hétérocycliques, notamment cycloaliphatiques comprenant 6 atomes de carbone dans le cycle ou benzéniques, ces substituants cycliques étant eux-mêmes éventuellement porteurs d'un ou plusieurs substituants.

Comme exemples de tels radicaux, on peut mentionner, entre autres, le radical benzyle.

Dans la formule générale (I) des diphosphines, les radicaux R1 à R5, peuvent représenter également un radical carbocyclique saturé ou comprenant 1 ou 2 insaturations dans le cycle, ayant généralement de 3 à 8 atomes de carbone, de préférence, 6 atomes de carbone dans le cycle ; ledit cycle pouvant être substitué.

Comme exemples préférés de radicaux R1 à R5, on peut citer les radicaux cyclohexyle éventuellement substitué par des radicaux alkyle linéaires ou ramifiés, ayant de 1 à 4 atomes de carbone.

R1 à R5, peuvent être des radicaux carbocycliques polycycliques, saturés ou insaturés, de préférence bicycliques ce qui signifie qu'au moins deux cycles ont deux atomes de carbone en commun. Dans le cas des composés polycycliques, le nombre d'atomes de carbone dans chaque cycle varie de préférence, entre 3 et 6 : le nombre total d'atomes de carbone étant égal de préférence à 7.

Ainsi, les radicaux R1 à R5, représentent préférentiellement un radical hydrocarboné aromatique, et notamment benzénique répondant à la formule générale (11) : dans ladite formule (11) : -n est un nombre entier de 0 à 5, de préférence de 0 à 3, -Q représente Ro, I'un des groupes ou fonctions : . un radical alkyle, linéaire ou ramifié, ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence de 1 à 4 atomes de carbone, tel que méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, sec-butyle, tert-butyle, . un radical alcényle linéaire ou ramifié ayant de 2 A 6 atomes de carbone, de préférence, de 2 à 4 atomes de carbone, tel que vinyle, allyle, . un radical alkoxy linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence de 1 à 4 atomes de carbone tel que les radicaux méthoxy, éthoxy, propoxy, isopropoxy, butoxy, . un groupe acyle ayant de 2 à 6 atomes de carbone, . un radical de formule : -R6-OH -R6-COOR7 -R6-CHO <BR> <BR> -R6-NO2<BR> <BR> <BR> -Rg-CN -R6-N (R7) 2 -R6-CO-N (R7) 2 -R6-SH -R6-X

-R6-CF3 -O-CF3 dans lesdites formules, R6 représente un lien valentiel ou un radical hydrocarboné divalent, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, ayant de 1 à 6 atomes de carbone tel que, par exemple, méthylène, éthylène, propylène, isopropylène, isopropylidène ; les radicaux R7, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone ; X symbolise un atome d'halogène, de préférence un atome de chlore, de brome ou de fluor.

-Q représente RnX I'un des_adicaux plus complexes suivants : danslequel : -m est un nombre entier de 0 à 5, de préférence de 0 à 3, . Ro ayant la signification donnée précédemment, . Rg représente un lien valentiel ; un groupe hydrocarboné divalent, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé ayant de 1 à 6 atomes de carbone tel que par exemple, méthylène, éthylène, propylène, isopropylène, isopropylidène ou l'un des groupes suivants dénommés Z : -O-; -CO-; -COO-; -NR7-; -CO-NR7-; -S-; -SO2- ; -NR7-CO-; dans lesdites formules R7 représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence, un radical méthyle ou éthyle.

Lorsque n est supérieur à 1, les radicaux Q peuvent être identiques ou différents et 2 atomes de carbone successifs du cycle benzénique peuvent être reliés entre eux par un pont cétalique tels que les radicaux méthylène dioxy ou éthylène dioxy extranucléaires.

Parmi tous les radicaux R1 à R5, précités, les diphosphines préférées répondent à la formule générale (I) dans laquelle R1 à R5 représentent un radical aromatique répondant à la formule générale (II) dans laquelle : -n est 6gal A 0, 1, -Q représente l'un des groupes ou fonctions : . un atome d'hydrogène, . un radical alkyle linéaire ou ramifié, ayant de 1 à 4 atomes de carbone, . un radical alkoxy linéaire ou ramifié ayant de 1 à 4 atomes de carbone, . un groupe benzoyle, . un groupe-OH, . un groupe-CHO, . un groupe NH2,

. un groupe N02, . un radical phényle, . un atome d'halogène, . un groupe CF3.

Encore plus préférentiellement, on choisit les composés de formule (I) dans laquelle les radicaux Q identiques ou différents sont un atome d'hydrogène, un radical alkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone.

Comme exemples de radicaux R1 à R5, répondant à la formule (I), on peut mentionner plus précisément les radicaux phényle, tolyle ou xylyle, 1- méthoxyphényle, 2-nitrophényle et les radicaux biphényle, 1, méthylènebiphényle, 1,1,1,1'- oxybiphényle, 1, : lesdits radicaux pouvant être substitués par un ou plusieurs substituants.

R1 à R5 peuvent également représenter un radical hydrocarboné aromatique polycyclique ; les cycles pouvant former entre eux des systèmes ortho-condensés, ortho-et péri-condensés. On peut citer plus particulièrement, un radical naphtyle ; lesdits cycles pouvant être substitués.

Dans la formule générale (I) des diphosphines, Ri à R5 peuvent égaiement représenter un radical hétérocyclique saturé, insaturé ou aromatique, comportant notamment 5 ou 6 atomes dans le cycle dont 1 ou 2 hétéroatomes tels que les atomes d'azote, de soufre et d'oxygène ; les atomes de carbone de l'hétérocycle pouvant éventuellement être substitués.

R1 à R5, peuvent aussi représenter un radical hétérocyclique polycyclique défini comme étant soit un radical constitué par au moins 2 hétérocycles aromatiques ou non contenant au moins un hétéroatome dans chaque cycle et formant entre eux des systèmes ortho-ou ortho-et péri-condensés ou soit un radical constitué par au moins un cycle hydrocarboné aromatique ou non et au moins un hétérocycle aromatique ou non formant entre eux des systèmes ortho- ou ortho-et péri-condensés ; les atomes de carbone desdits cycles pouvant éventuellement être substitués,.

A titre d'exemples de groupes R1 à R5 de type hétérocyclique, on peut citer entre autres, les radicaux furyle, pyrrolyle, thiényle, isoxazolyle, furazannyle, isothiazolyle, imidazolyle, pyrazolyle, pyridyle, pyridazinyle, pyrimidinyle, pyrannyle et les radicaux quinolyle, naphtyridinyle, benzopyrannyle, benzofurannyle, indolyle.

Dans le cas où R5 représente un radical de type Ri représente de préférence, un atome d'hydrogène et R2'et R3'représentent de préférence, un radical méthyle. _.

II est à noter que si l'un des radicaux R1 à R5, comprend un cycle quelconque, il est possible que ce cycle porte un substituant.

Le nombre de substituants présents sur le cycle dépend de la condensation en carbone du cycle et de la présence ou non d'insaturations sur le cycle. Le nombre maximum de substituants susceptibles d'être portés par un cycle, est aisément déterminé par I'Homme du Métier.

La nature du substituant est quelconque dans la mesure où il n'interfère pas au niveau du produit désiré. Ro illustre le type de substituants couramment rencontrés. Les substituants portés le plus souvent par le cycle sont un ou plusieurs radicaux alkyle ou alkoxy ayant de préférence de 1 à 4 atomes de carbone et/ou un atome d'halogène.

Dans le cas où les radicaux R1 à R5, comprennent une insaturation telle qu'une double liaison, il est préférable que l'un des atomes de carbone de la double liaison soit un carbone disubstitué, c'est-à-dire porteur de deux substituants et l'on peut citer, notamment des radicaux alkyle ayant de préférence, de 1 à 4 atomes de carbone.

En ce qui concerne les radicaux R2 et R3, ils peuvent former ensemble avec les atomes de carbone qui les portent, un cycle saturé ou insaturé, ayant de préférence de 5 à 7 atomes de carbone et plus préférentiellement 6 atomes de carbone. On peut mentionner, entre autres, que les radicaux R2 et R3 peuvent former un cyclohexane.

Parmi les diphosphines répondant à la formule (I), les différents radicaux représentent plus particulièrement : -pour les radicaux Rl et R2, . un atome d'hydrogène, . un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 4 atomes de carbone, -pour le radical R3, . un radical autre qu'un atome d'hydrogène, de préférence, un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 4 atomes de carbone, un radical phényle, -et pour les radicaux R4 et R5, . un atome d'hydrogène, . un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 4 atomes de carbone,

. un radical phényle ou un radical phényle porteur de un à plusieurs substituants, de préférence, de 1 à 3 radicaux alkyle ou alkoxy, linéaires ou ramifiés, ayant de 1 à 4 atomes de carbone, un radical naphtyle, -R4 et R5 ne peuvent pas représenter simultanément un groupe phényle.

L'invention, dans sa forme préférée, réside dans de nouvelles diphosphines répondant à la formule (I') dans laquelle le radical R5 peut représenter un groupe stériquement encombré tel qu'un radical phényle substitué ou un radical tertiaire c'est-à-dire I'atome de carbone situé en position par rapport à l'atome de phosphore est porteur de trois substituants (par exemple un radical tert-butyle).

On entend par groupe stériquement encombré, un groupe qui présente un encombrement stérique supérieur à celui d'un radical phényle et qui peut être apprécié par le volume moléculaire.

Pour la détermination du volume moléculaire, on se reportera aux données de la littérature et en particulier aux articles A. Gavezotti, J. Am. Chem. Soc, 105.

5220 (1983) et M. L. Connolly, J. Am. Chem. Soc, J_QZ, 1118 (1985).

Ainsi, les diphosphines répondant plus particulièrement à la formule suivante (I') présentent des caractéristiques qui leur sont propres : dans ladite formule (I') : -R1, R2, R3, R4, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical hydrocarboné, éventuellement substitué, ayant de 1 à 40 atomes de carbone qui peut être un radical aliphatique acyclique saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié ; un radical carbocyclique ou hétérocyclique saturé, insaturé ou aromatique, monocyclique ou polycyclique ; un radical aliphatique saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, porteur d'un substituant cyclique, -R2 et R3 peuvent former ensemble avec les atomes de carbone qui les portent, un cycle saturé ou insaturé, -R5 représente un radical aliphatique ramifié, saturé ou insaturé dont la caractéristique est d'avoir un radical tertiaire situé en position ß par rapport à l'atome de phosphore et l'on peut citer notamment un radical tert-butyle ; un radical phényle porteur d'au moins un substituant, de préférence, un ou plusieurs radicaux alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 4 atomes de carbone ou un radical naphtyle, -R4 et R5 ne peuvent pas représenter simultanément un groupe phényle.

Diphosphines de formule (l) Un autre objet de l'invention réside dans le procédé de préparation des diphosphines de formule (I) caractérisé par le fait qu'il consiste à faire réagir : -un diphosphole de formule (III) provenant du réarrangement du diphosphole de formule (IV) : . dans lesdites formules (III) et (IV), R1, R2 et R3 ont la signification donnée précédemment, -et un composé acétylénique de formule (V) : . dans ladite formule (V), R4 et R5 ont la signification donnée précédemment.

Les diphosphines de formule (I) sont donc obtenues par réaction entre un diphosphole de formule (III) et un composé acétylénique de formule (V).

Les diphospholes de formule (III) sont préparés à partir de diphospholes de formule (IV) selon un réarrangement obtenu par traitement thermique effectué à une température comprise entre 100°C et 200°C, de préférence, entre 130°C et 150°C.

Comme diphospholes de formule (IV) mis en oeuvre préférentiellement, on peut citer : .1,1'-bis-(3,4-diméthylphosphole), .1,1'-bis-(3-méthylphosphole), .1,1'-bis-(phosphole).

En ce qui concerne le composé acétylénique de formule (V), on fait appel préférentiellement : <BR> <BR> -I'acétylène,<BR> <BR> <BR> -le méthylacétylène, -le tert-butylacétylène, -le phénylacétylène, - le phénylméthylacétylène, - l'o-tolylacétylène, - le bis-(o-tolylacétylène), - le phényl-tert-butylacétylène, - le phénylmésitylacétylène, . dans lesdites formules (III) et (IV), RI, R2 et R3 ont la signification donnée précédemment, -et un composé acétylénique de formule : R4#R5 (V) .dans ladite formule (V), R4 et R5 ont la signification donnée précédemment.

Les diphosphines de formule (I) sont donc obtenues par réaction entre un diphosphole de formule (III) et un composé acétylénique de formule (V).

Les diphospholes de formule (III) sont préparés à partir de diphospholes de formule (IV) selon un réarrangement obtenu par traitement thermique effectué à une température comprise entre 100°C et 200°C, de préférence, entre 130°C et 150°C.

Comme diphospholes de formule (IV) mis en oeuvre préférentiellement, on peut citer :

-le bis-(mésityl) acétylène.

Les composés acétyléniques de formule (V) sont des produits qui peuvent être obtenus selon les procédés décrits dans la littérature [notamment Journal of the American Chemical Society 25, p. 3080-3081 (1973) et J. Org. Chem 36, p.

3520 et suiv. (1971)].

La quantité de composé acétylénique de formule (V) exprimée en moles de composé acétylénique par mole de diphosphole de formule (IV) peut, elle aussi, varier dans de larges limites. Le rapport molaire composé acétylénique de formule (V)/diphosphole de formule (IV) peut varier entre 1 et 4, de préférence, entre 1 et 1,5.

La réaction est conduite avantageusement sans solvant. Toutefois, il est souhaitable de mettre en oeuvre un solvant organique, de préférence, polaire, aprotique lorsque l'on désire solubiliser le composé acétylénique.

Comme exemples de solvants convenant à la présente invention, on peut citer en particulier les hydrocarbures aliphatiques, cycloaliphatiques ou aromatiques.

A titre d'exemples d'hydrocarbures aliphatiques ou cycloaliphatiques, on peut citer plus particulièrement les paraffines tels que notamment, I'hexane, I'heptane, I'octane, le nonane, le décane, le undécane, le dodécane, le tétradécane ou le cyclohexane, et les hydrocarbures aromatiques comme notamment le benzène, le toluène, les xylènes, le cumène, les coupes pétrolières constituées d'un mélange d'alkylbenzènes notamment les coupes de type Solvesso%).

Les solvants préférés sont le toluène et les xylènes.

On peut également utiliser un mélange de solvants organiques.

La concentration du diphosphole dans le milieu est choisie la plus élevée possible. Elle peut être comprise le plus souvent entre 1 et 25 mol par litre de milieu et, de préférence, entre 5 et 10 mol par litre.

La température de la réaction est telle que précitée, entre 100°C et 200°C, de préférence, entre 130°C et 150°C.

Généralement, la réaction est conduite à pression atmosphérique mais des pressions plus élevées peuvent également convenir allant de 1 à 50 bar, de préférence, de 1 à 25 bar. On travaille sous pression autogène lorsque la température de réaction est supérieure à la température d'ébullition des réactifs et/ou des produits.

On préfère conduire la réaction sous atmosphère contrôlée de gaz inertes tels que I'azote ou les gaz rares, par exemple I'argon.

La durée de la réaction peut être très variable. Elle se situe, le plus souvent, entre 15 minutes et 10 heures, de préférence entre 30 minutes et 5 heures.

D'un point de vue pratique, le procédé peut être mis en oeuvre en discontinu ou en continu.

Un mode de réalisation pratique consiste à charger le diphosphole de formule (IV), le composé acétylénique de formule (V) de préférence, dilué dans-le solvant organique. On établit l'atmosphère de gaz inertes puis l'on chauffe en atmosphère close.

En fin de réaction, on obtient un mélange de deux diastéréoisomères, une diphosphine sous forme méso (I m) et une diphosphine sous forme racémique (Ir) : . dans les formules (Im) et (Ir), les différents symboles ont la signification donnée précédemment.

Diphospholes de formule (IV) Un mode d'accès aux composés de formule (IV) utilisés comme réactifs de départ pour la préparation des diphosphines, réside dans un procédé qui consiste à faire réagir : -un composé de formule NI) : . dans la formule (Vl), R1, R2, R3, ont les significations données précédemment, et Y représente un groupe quelconque, de préférence, un radical carbocylique aromatique, et plus préférentiellement, un radical phényle ou un radical hétérocyclique aromatique, -avec un métal alcalin, conduisant à un composé de formule (VII) :

. dans la formule (VII), R1, R2, R3, ont les significations données précédemment, et M représente un métal alcalin, de préférence, le lithium ou le sodium.

-à dimériser le composé de formule (Vil) en composé de formule (IV).

Le phosphole de formule (VI) est mis à réagir avec un métal alcalin qui peut être le sodium ou tout autre métal alcalin, mais plus préférentiellement le lithium.

Le métal est généralement en excès. Ainsi, le rapport entre le nombre d'atome-gramme de métal alcalin et le nombre de moles de composé de formule (VI) varie avantageusement entre 2 et 3.

On fait réagir le composé de formule (VI) et le métal alcalin à une température comprise entre 10°C et 40 °C, de préférence, entre 10°C et 20°C.

La réaction dure le plus souvent entre 30 min et 2 h.

La réaction est conduite avantageusement dans un solvant organique, de préférence, un solvant polaire aprotique. On peut citer, notamment les éther- oxydes aliphatiques, cycloaliphatiques ou aromatiques et, plus particulièrement, I'oxyde de diéthyle, I'oxyde de dipropyle, l'oxyde de diisopropyle, I'oxyde de dibutyle, le méthyltertiobutyléther, I'oxyde de dipentyle, I'oxyde de diisopentyle, le diméthyléther de I'éthylèneglycol (ou 1, le diméthyléther du diéthylèneglycol (ou 1, 5-diméthoxy 3-oxapentane) ; I'oxyde de benzyle ; le dioxane, le tétrahydrofurane (THF).

Parmi lesdits solvants, on met en oeuvre préférentiellement le tétrahydrofurane.

La quantité de solvant organique utilisée peut varier très largement. Ainsi, le rapport entre le nombre de moles de solvant et le nombre de moles de substrat peut aller de 10 à 40 et il est compris de préférence, entre 20 et 25.

Une variante préférée consiste à piéger le composé YM qui s'est formé. A cet effet, on met en oeuvre un acide de Lewis, de préférence, AlCl3 et éventuellement un halogénure tertiaire d'alkyle, de préférence, le chlorure de tert-butyle.

Lesdits réactifs sont mis en oeuvre en une quantité égale ou voisine de la quantité stoechiométrique.

D'un point de vue pratique, il n'y a pas d'impératifs à respecter. On peut charger le phosphole de formule (VI), le métal alcalin en excès.

On laisse réagir pendant 30 min à 2 h.

On élimine le métal en excès (séparation solide/liquide), puis l'on ajoute I'acide de Lewis et/ou l'halogénure tertiaire d'alkyle, entre 0°C et 20°C.

Dans l'étape suivante, on effectue la dimérisation du composé de formule (Vil).

On utilise préférentiellement, le diiode comme agent de couplage, mis en oeuvre de préférence, en quantité stoechiométrique.

La réaction est conduite généralement dans le même type de solvant organique que dans t'étape précédente.

La réaction est conduite à température ambiante (le plus souvent entre 15°C et 25°C).

On obtient le diphosphole de formule (IV).

Phospholes de formule (Vll Le composé de formule (VI) peut être obtenu par réaction d'un diène de formule (VIII) avec une dihalogénoarylphosphine : . dans la formule (VIII), R1, R2, R3, ont les significations données précédemment.

Comme exemples de dihalogénoarylphosphines mis en oeuvre, on fait appel généralement au dichlorophénylphosphine, au dibromophénylphosphine ou à leurs mélanges comprenant de préférence, des quantités équimolaires de chacune des dihalogénophosphines.

On mélange le composé de formule (VIIII) et le dihalogénoarylphosphine mis en oeuvre en quantités stoechiométriques ou voisines.

Selon un mode de réalisation pratique, on met à réagir le composé diénique de formule (VIII) avec le dihalogénoarylphosphine généralement solubilisé dans un solvant approprié, de préférence, un hydrocarbure halogéné aliphatique ou aromatique.

On peut mentionner plus particulièrement, le dichlorométhane, le 1,2- dichloroéthane ; le monochlorobenzène, le 1, le 1,3- dichlorobenzène, le 1, le 1,2, ou des mélanges de différents chlorobenzènes ; le monobromobenzène ou des mélanges de monobromobenzène avec un ou plusieurs dibromobenzènes ; le 1- bromonaphtalène.

On choisit plus préférentiellement, le dichlorométhane.

La concentration du dihalogénoarylphosphine dans le milieu peut varier dans de larges limites. Ainsi elle peut être comprise entre 5 et 20 mol par litre de milieu et, de préférence, est d'environ 10 mol par litre.

La réaction est conduite avantageusement entre 0°C et 20°C, de préférence, à I'abri de l'air. Elle dure de 1 à plusieurs jours, par exemple, 15 jours.

En fin de réaction, on obtient un sel de phospholènium (P+X-).

Le phosphole de formule (VI) résulte de l'élimination de 2 moles de HX par mole de dihalogénoarylphosphine qui est effectuée par la présence d'une amine, de préférence, une amine tertiaire.

Comme exemples plus particuliers, on peut citer les picolines, la pyridine, la 2-éthylpyridine, la 4-éthylpyridine, la 2-méthylpyridine, la 4-méthylpyridine, la 2,6- diméthytpyridine, I'imidazole, la 1-méthylimidazole, la TMEDA (trétraméthylènediamine), la N-méthylpyrrolidine, la 4-méthylmorpholine, la triéthylamine, la DBU (1, [5.4 ; 0.] undécène-7).

La quantité d'amine est généralement égale à deux fois la quantité stoechiométrique du dihalogénoarylphosphine, voire en excès de 2 à 3 fois la stoechiométrie.

La réaction est conduite avantageusement dans un mélange de deux solvants organiques, I'un solubilisant le phosphole obtenu, I'autre, les sels d'amine formés ce qui facilite la séparation ultérieure.

Comme exemples de solvants convenant pour extraire le phosphole obtenu, on peut citer en particulier les hydrocarbures aliphatiques, cycloaliphatiques ou aromatiques. Pour des exemples, on peut se référer à la liste donnée précédemment.

Pour ce qui est de la solubilisation des sels d'amine obtenus, on peut faire appel entre autres, aux hydrocarbures halogènes aliphatiques ou aromatiques, tels que précités.

Le couple de solvants préférés est I'hexane et le dichlorométhane mis en oeuvre de préférence, en quantités volumiques voisines ou égales.

La concentration du diphosphole dans le milieu peut varier dans de larges limites. Ainsi, elle peut être comprise entre 1 et 5 mol par litre de milieu et, de préférence, entre 2 et 3 mol par titre.

Ensuite, on introduit un mélange de solvants organiques tels que précisés ci-dessus et une base, de préférence, une amine.

En fin de réaction, si nécessaire, on neutralise l'excès d'amine par une solution acide, de préférence, une solution d'acide minéral, tel que par exemple, I'acide chlorhydrique.

On sépare ensuite, les phases organiques.

II est possible de soumettre la phase organique contenant les sels d'amine à un traitement classique afin de récupérer du phosphole qui peut s'y trouver.

Le traitement consiste en une extraction avec un solvant du phosphole, lavage de la phase organique, généralement à l'eau et suivi le plus souvent par un séchage classique sur desséchant, par exemple sulfate de sodium ou de magnésium.

Les phases organiques contenant le phosphole sont réunies, puis, après évaporation du solvant, on récupère un phosphole de formule nui).

DioxYdes de diphosphines sous forme méso ou racémique.

Un autre objet de l'invention réside dans les dioxydes de diphosphines sous forme méso et racémique ainsi que leur procédé d'obtention.

En effet, d'après ce qui est décrit dans t'état de la technique, il n'est pas possible dans le cadre de la préparation de toutes les diphosphines de formule (I), de séparer les deux diastéréoisomères par formation d'un chélate de palladium(II).

Ainsi, il a été trouvé que les diastéréoisomères pouvaient être séparés selon un procédé qui consiste à soumettre le mélange de diastéréoisomères à une réaction d'oxydation les transformant ainsi en dioxydes de diphosphines, puis à séparer les dioxydes de diphosphines des deux diastéréoisomères.

Selon une première opération, on transforme les diastéréoisomères sous forme d'oxyde.

Ils peuvent être symbolisés par la formule : . dans la formule (IX), les différents symboles ont la signification donnée précédemment.

Les oxydes de diphosphines de formule (IX) sont obtenus par oxydation des deux diastéréoisomères de formule (Im) et (Ir) à I'aide d'un agent oxydant.

Bien que l'on puisse utiliser n'importe quel type d'agents oxydants, un oxydant chimique, par exemple le permanganate de potassuim ou bien l'oxygène moléculaire ou un gaz en contenant, on préfère faire appel au peroxyde d'hydrogène, de préférence, sous forme de solution aqueuse.

La concentration de la solution de peroxyde d'hydrogène est avantageusement comprise entre 10 % et 35 % en poids.

La quantité d'agent oxydant mise en oeuvre peut varier largement de la quantité stoechiométrique jusqu'à un excès représentant par exemple 20 fois la stoechiométrie.

On fait appel à un solvant organique qui solubilise tous les réactifs, te solvant peut être choisi parmi les hydrocarbures aliphatiques, cycloaliphatiques ou aromatiques, de préférence, aromatiques. Des exemples sont donnés ci- dessus.

Parmi tous ces solvants, le toluène et les xylènes sont préférés.

La concentration de la diphosphine dans le solvant réactionnel est de préférence, entre 0,05 et 1 mole/litre et encore plus particulièrement entre 0,05 et 0,2 mole/litre.

On met donc en contact les diastéréoisomères dissous généralement dans un solvant adéquate, en contact avec l'agent oxydant.

La réaction est conduite avantageusement entre 50°C et 100°C.

La durée de la réaction se situe généralement entre 30 min et 4 h.

On récupère les oxydes de diphosphine dans la phase organique.

On sépare les phases aqueuse et organique.

On effectue un traitement classique des phases.

Ainsi, la phase aqueuse est lavée plusieurs fois (de 1 à 3) par un solvant organique d'extraction des oxydes de diphosphine, par exemple l'éther éthylique.

On regroupe toutes les phases organiques et on les lave avec une saumure (solution saturée de chlorure de sodium) puis l'on effectue préférentiellement une opération de séchage habituel, sur desséchant par exemple sulfate de sodium ou de magnésium.

Dans une étape suivante, on sépare les oxydes des deux diastéréoisomères.

On concentre par évaporation le solvant puis l'on effectue la séparation d'une manière connue [A. Bertheillier-Dunod Paris (1972)] par chromatographie liquide sur colonne, avec, de préférence un support en silice.

On élue la colonne avec un mélange de solvants appropriés.

On détermine les solvants convenant pour la séparation, par de simples opérations d'exécution pour l'Homme du Métier qui consiste à effectuer une chromatographie sur plaque de silice.

Les solvants sont généralement choisis parmi t'acétate d'éthyle, le méthanol, t'éther éthylique ou leurs mélanges.

Ainsi, selon les cas, on récupère dans un ordre variable, le dioxyde de diphosphine sous forme méso (IXm) et le dioxyde de diphosphine sous forme racémique (IXr), dans les solvants d'élution.

. dans les formules (IXm) et (IXr), les différents symboles ont la signification donnée précédemment.

Disulfures de diphosphines sous forme racémique ou méso.

Un autre objet de l'invention réside dans les disulfures de diphosphines sous forme méso et racémique ainsi que leur procédé d'obtention.

II a également été trouvé que les diastéréoisomères pouvaient être séparés selon un procédé qui consiste à faire réagir avec le soufre, le mélange de diastéréoisomères (Im) et (Ir), les transformant ainsi en disulfures de diphosphines (IX'm) et (IX'r), puis à séparer les disulfures de diphosphines des deux diastéréoisomères.

Selon une première opération, on transforme les diastéréoisomères sous forme de sulfure.

Ils peuvent être symbolisés par la formule : . dans la formule (IX'), les différents symboles ont la signification donnée précédemment.

Ainsi, on fait réagir le soufre (Sg) avec le mélange de deux diastéréoisomères sous forme méso (Im) et sous forme racémique (Ir) conduisant à un mélange de disulfures de diphosphines, sous forme méso ou racémique.

Généralement, la quantité de soufre mise en oeuvre définie par rapport à chaque atome de phosphore varie de la quantité stoechiométrique jusqu'à un léger excès de 10 %.

La réaction a lieu à une température allant de la température ambiante jusqu'à environ 100°C, de préférence, aux environs de 80°C, dans un solvant de préférence, de type hydrocarbure aromatique, et notamment le toluène.

Dans une étape suivante, on sépare le mélange de diastéréoisomères sur colonne de silice comme précédemment décrit.

Ainsi, on récupère le disulfure de diphosphine sous forme méso (IX'm) et le disulfure de diphosphine sous forme racémique (IX'r) : Diphosphines sous forme énantiomère.

Un autre objet de la présente invention, sont les diphosphines optiquement actives de 6, aux formules suivantes : . dans les formules (la) et (lb), les différents symboles ont la signification donnée précédemment.

L'invention fournit donc des diphosphines, chiales sur le phosphore et non racémisables.

Une première variante pour obtenir une diphosphine optiquement active de formule (la) ou (lb) consiste à effectuer le dédoublement du dioxyde de diphosphine sous forme racémique (IXr) puis à effectuer séparément la réduction des énantiomères de dioxyde de diphosphine obtenus (IXa) ou (IXb).

Une autre variante de l'invention consiste à effectuer d'abord la réduction du dioxyde de diphosphine sous forme racémique (IXr) en diphosphine sous forme racémique (Ir), puis à effectuer le dédoublement de la diphosphine sous forme racémique (Ir) en énantiomères (la) et (lb).

Une autre variante de l'invention consiste à effectuer le dédoublement du mélange racémique de disulfures de diphosphine (IX'r) de préférence, sur colonne chirale puis à réduire les énantiomères de disulfures de diphosphines (IX'a) et (IX'b) en énantiomères de disphosphines (la) et (lb).

Une autre variante consiste à réduire le ! ange racémique de disulfures de diphosphines (IX'r) en mélange racémique de diphosphines (Ir) puis à effectuer le dédoublement du mélange racémique de diphosphines en énantiomères (la) et (lb).

Une autre variante de l'invention est de transformer le mélange racémique de disulfures de diphosphines (IX'r) en mélange racémique de dioxydes de diphosphines (IXr) et ensuite d'obtenir les diphosphines optiquement actives (la) et (lb) selon les modes précédemment décrits.

Selon un premier mode de réalisation de l'invention, on effectue le dédoublement du mélange racémique des dioxydes des diphosphines (IXr). La résolution peut être effectuée par séparation des deux énantiomères, par chromatographie liquide chirale. On utilise une colonne chirale par exemple Chirosebond C1§> (greffon de polymère chiral de type polyholoside sur silice sphérique 5 µm - 100 A) et les solvants d'élution peuvent être notamment un mélange eau/acétonitrile.

Ainsi, on obtient deux énantiomères :

. dans les formules (IXa) et (IXb), les différents symboles ont la signification donnée précédemment.

Dans une étape suivante, on réduit les dioxydes de diphosphines optiquement actifs de formule (IXa) ou (IXb). On peut se référer à la description de l'opération de réduction donnée ci-après.

Une autre variante consiste d'abord à effectuer la réduction du dioxyde--de diphosphine sous forme racémique puis à effectuer le dédoublement de la diphosphine sous forme racémique, obtenue.

La réduction peut être conduite avec un réducteur tel que par exemple, le trichlorosilane, I'hexachlorodisilazane, le phényltrisilane, un hydrure notamment LiAIH4 ou NaBH4.

La quantité d'agent réducteur mise en oeuvre peut varier largement de la quantité stoechiométrique jusqu'à un excès représentant par exemple 20 fois la stoechiométrie.

Lorsque l'on fait appel à un agent réducteur qui conduit à la libération d'un acide halogéné, par exemple le trichlorosilane ou I'hexachlorodisilazane, on ajoute une base, de préférence une amine afin qu'elle piège I'acide halogéné (chlorhydrique) libéré.

Comme exemples plus particuliers, on peut citer les picolines, la pyridine, la 2-éthylpyridine, la 4-éthylpyridine, la 2-méthylpyridine, la 4-méthylpyridine, la 2,6- diméthytpyridine, I'imidazole, la 1-méthylimidazole, la TMEDA (trétraméthylènediamine), la N-méthylpyrrolidine, la 4-méthylmorpholine, la triéthylamine, la DBU (1, [5.4 ; 0.] undécène-7).

La quantité d'amine est au moins égale à la quantité nécessaire pour piéger I'acide halogéné libéré et est plus souvent en excès pouvant aller jusqu'à 3 fois la quantité stoechiométrique.

On conduit la réaction dans un solvant organique qui solubilise tous les réactifs. Le solvant peut être choisi parmi les hydrocarbures aliphatiques, aromatiques, halogènes ou non.

Parmi tous ces solvants, le toluène et le dichlorométhane sont préférés.

La concentration de la diphosphine dans le solvant réactionnel est de préférence, entre 0,05 et 1 mole/litre et encore plus particulièrement entre 0,05 et 0,2 mole/litre.

D'un point de vue pratique, le plus souvent, dans un mélange de solvants, et en présence d'une amine, on ajoute le composé racémique, sous forme d'oxydes, puis l'agent de réduction.

La réaction est conduite avantageusement entre 50°C et 1 00°C.

La durée de la réaction se situe généralement entre 30 min et 4 h.

Le mélange racémique est en phase organique.

II est parfois nécessaire de faire un traitement basique dans le cas où t'agent réducteur est en excès afin de le détruire.

Après refroidissement, on ajoute ensuite une base, de préférence, la soude, la potasse ou le carbonate de sodium, jusqu'à obtention d'un pH basique (pH d'au moins 8). On fait appel de préférence, à une solution aqueuse basique, de préférence, une solution de soude ayant une concentration de 10 % à %.

On sépare les phases aqueuse et organique.

On récupère les énantiomères de diphosphines dans la phase organique que l'on soumet au traitement classique décrit précédemment, extraction au solvant, lavage à la saumure et éventuellement séchage.

On obtient un mélange racémique de deux énantiomères que l'on peut ensuite séparer.

Ainsi, selon le procédé de l'invention, on parvient à la séparation d'un composé méso (Im) et d'un composé racémique (Ir) qui sont également des produits nouveaux.

Selon un autre objet de l'invention, on effectue le dédoublement du mélange racémique de 6, selon un procédé qui consiste à le faire réagir avec un complexe de palladium et/ou de platine comme auxiliaire chiral, dans un solvant organique formant ainsi des complexes diastéréoisomères, puis à dédoubler lesdits complexes optiquement purs.

Conformément au procédé de l'invention, on fait appel à un complexe de palladium. Ce type d'auxiliaire chiral est largement décrit dans la littérature, notamment par Sei Otsuka et al, dans Journal of the American Chemical Society 93, pp. 4301 (1971).

On peut également faire appel à un complexe de platine et l'on peut se référer plus particulièrement aux travaux de A. C. Cope [Journal of the American Chemical Society 90, pp. 909 (1968)].

Le complexe chiral mis en oeuvre répond plus particulièrement à la formule générale (X) : dans ladite formule : -M représente le palladium et/ou le platine,

-R1, R2, R3 et R4 représentent un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ayant de 1 à 10 atomes de carbone ou un radical cycloalkyle ayant de 3 à 10 atomes de carbone, -R3 et R4 sont différents et au moins l'un des deux représente un atome d'hydrogène, -R a la signification donnée pour R1, R2, R3 et R4, -X représente un atome d'halogène, -n est un nombre de 0 à 4, -lorsque n est supérieur à 1, deux radicaux R et les 2 atomes successifs du cycle benzénique peuvent former entre eux, un cycle ayant de 5 à 7 atomes de carbone.

Plus préférentiellement, le complexe mis en oeuvre répond à la formule précitée dans laquelle Rl, R2, R3 et R4 représentent un atome d'hydrogène ou un radical méthyle, X représente un atome de chlore et n est égal à 0.

Lorsque n est égal à 2, deux radicaux R forment un cycle benzénique.

Comme exemples plus spécifiques de complexes de palladium convenant à la présente invention obtenus indifféremment à partir de (R)- (+) ou (S)- (-)-N, N- diméthylphényléthylamine, on peut mentionner : La quantité de complexe des métaux précités exprimée en métal est généralement de 0,5 à 1 atome de métal par atome de phosphore.

On fait appel à un solvant organique qui solubilise tous les réactifs. Le solvant doit être inerte vis-à-vis de la diphosphine.

A titre d'exemples non limitatifs de solvants convenant dans le procédé de l'invention, on peut citer les hydrocarbures aliphatiques ou aromatiques, halogènes ou non tels que précités.

Parmi tous ces solvants, le benzène et le toluène sont préférés.

La concentration de la diphosphine dans le solvant réactionnel est de préférence, entre 0,05 et 1 mole/litre et encore plus particulièrement entre 0,05 et 0, 2 mole/litre.

La séparation est avantageusement conduite à température ambiante généralement comprise entre 15°C et 25°C.

Elle a lieu de préférence sous atmosphère contrôlée de gaz inertes. On peut établir une atmosphère de gaz rares, de préférence l'argon mais il est plus économique de faire appel à l'azote.

On obtient un mélange de complexes de palladium ou platine et de diphosphine correspondant à chaque énantiomère.

Un autre objet de l'invention est sont les produits intermédiaires à savoir les complexes métalliques avec les diphosphines. Selon la nature des substituants, en particulier du radical R5, on obtient des complexes de deux formes soit répondant aux formules (Xlla) et (Xllb), soit aux formules (villa) et (Xlllb) : dans lesdites formules, M représente le palladium ou le platine, X un atome d'halogène, de préférence, le chlore et A symbolise le reste d'un complexe métallique chiral répondant à l'une des formules (X) et préférentiellement (XI).

Dans une étape suivante, on récupère les deux énantiomères.

On concentre par évaporation le solvant puis l'on effectue la séparation d'une manière connue [A. Bertheillier-Dunod Paris (1972)] par chromatographie liquide sur colonne, avec, de préférence un support en silice.

On élue la colonne avec un mélange de solvants appropriés.

Le solvant ou un mélange de solvants sont choisis d'une manière classique par I'Homme du Métier. Comme solvants, généralement on fait appel à t'acétate d'éthyle, au méthanol, à I'hexane, au cylclohexane, au dichlorométhane. Les exemples illustrent la mise en oeuvre de mélange de solvants.

On récupère les deux énantiomères isolés, sous forme de deux complexes diastéréoisomères.

On récupère les deux énantiomères des diphosphines en effectuant la décomplexation.

A cet effet, on utilise notamment un sel de I'acide cyanhydrique, de préférence, un sel alcalin et encore plus préférentiellement le sodium : ledit sel étant mis en solution dans le minimum d'eau nécessaire.

On solubilise les complexes dans un solvant organique tel que, par exemple, le dichlorométhane, puis l'on introduit sous agitation, le sel de I'acide cyanhydrique mis en oeuvre généralement en excès représentant de 2 à 5 mol par atome de métal.

L'opération est également conduite sous atmosphère contrôlée et à température ambiante.

On récupère I'énantiomère dans la phase organique qui est séparée, lavée à 1'eau et séchée, par exemple sur sulfate de sodium.

On obtient les deux énantiomères de 6, isolés répondant aux formules (la) et (lb) précitées.

Lorsque les diphosphines optiquement actives sont préparées selon une voie sulfure, on effectue le dédoublement du mélange racémique de disuffures de diphosphine (IX'r) sur colonne chirale permettant d'obtenir les disulfures de diphosphines optiquement actifs (IX'a) et (IX'b), puis on les réduit en disphosphines conduisant ainsi aux diphosphines optiquement actives (la) et (lb).

La réduction des disulfures de diphosphines se fait par réaction avec un réactif phosphore de type PBu3 ou P (CH2CH2CN) 3 : la réaction étant conduite en milieu solvant organique, par exemple un hydrocarbure aromatique, de préférence, le toluène.

La réaction est effectuée généralement à la température de reflux du solvant réactionnel.

Ainsi, on obtient deux énantiomères :

. dans les formules (IX'a) et (IX'b), les différents symboles ont la signification donnée précédemment.

Une autre variante consiste à réduire le mélange racémique de disulfures de diphosphines (IX'r) en mélange racémique de diphosphines (Ir) puis à effectuer le dédoublement du mélange racémique de diphosphines en phosphines optiquement actives (la) et (lb).

La réduction du mélange racémique de disulfures de diphosphines est conduite de la manière telle que précisée pour les disutfures de diphosphines optiquement actifs.

Enfin, une autre variante de l'invention consiste à transformer le mélange racémique de disulfures de diphosphines (IX'r) en mélange racémique de dioxydes de diphosphines (IXr) puis à obtenir les diphosphines optiquement actives (la) et (lb) selon les voies mentionnées ci-dessus.

11 est possible de transformer les disulfures de diphosphines, en dioxydes de diphosphines, par tout moyen approprié, en particulier par réaction des disulfures de diphosphines avec l'oxyde de cyclohexène, dans l'acide trifluoroacétique et en milieu solvant organique, en particulier dans un hydrocarbure aliphatique halogéné, de préférence, le chlorure de méthylène.

On obtient le mélange racémique (IXr) qui est traité comme précédemment mentionné.

Les diphosphines optiquement actives selon la présente invention présentent un intérêt tout particulier en chimie organique, dans des procédés de synthèse asymétrique.

Les diphosphines optiquement actives selon l'invention peuvent être utilisées pour la préparation de complexes métalliques, permettant l'hydrogénation asymétrique de dérivés insaturés ou la substitution allylique (réaction de type Tsuji-Trost).

Plus particulièrement, elles peuvent être utilisées pour réaliser des réactions d'hydrogénation asymétrique.

Les diphosphines optiquement actives selon l'invention peuvent être utilisées pour la préparation de complexes métalliques, permettant l'hydrogénation asymétrique d'acides carboxyliques a, (3-insaturés et/ou dérivés.

Les diphosphines optiquement actives de formule (la) ou (lb) servent de ligands dans la formation de coordinats complexes avec des métaux de transition.

Un objet de l'invention est donc de nouveaux complexes comprenant une diphosphine optiquement active et un métal de transition qui sont caractérisés par le fait que le ligand répond à l'une des formules suivantes (la) ou (Ib).

Comme exemples de métaux de transition capables de former des complexes, on peut citer notamment les métaux tels le rhodium, le ruthénium, le rhénium, I'iridium, le cobalt, le nickel, le platine, le palladium.

Parmi les métaux précités, le rhodium, le ruthénium et l'iridium sont préférés.

Des exemples spécifiques desdits complexes de la présente invention sont donnés ci-après, sans caractère limitatif.

Dans lesdites formules, (P*P) représente la diphosphine de formule (la) ou (lb).

Les complexes de rhodium et d'iridium peuvent être représentés par les formules suivantes : [M L2 (P*P)] Y (X) Va) [M L2 (P*P)] Y (XlVb) dans lesdites formules : - (P*P) représente dans la formule (XlVa) la diphosphine de formule (la) et dans la formule (XlVb) la diphosphine de formule (Ib), -M représente le rhodium ou l'iridium, -Y représente un ligand anionique coordinant, -L représente un ligand neutre.

Les complexes préférés de rhodium ou d'iridium répondent à la formule (XIVa) ou (XlVb) dans laquelle : -L représente une oléfine ayant de 2 à 12 atomes de carbone et deux ligands L peuvent être fiés entre eux pour former une chaîne hydrocarbonée polyinsaturée, linéaire ou cyclique ; L représentant de préférence, le 1,5- cyclooctadiène, le norbornadiène, I'éthylène, - Y représente un anion PF6-, PCl6-, BF4-, BCl4-, SbF6-, SbCl6-, BPh4-, ClO4-, CN-, CF3SO3-, halogène de préférence, Cl-ou Br-, un anion 1, alkylcarboxylate, haloalkylcarboxylate avec un radical alkyle inférieure, un anion phénylcarboxylate ou phénolate dont le cycle benzénique peut être substitué par des radicaux alkyle inférieurs etlou des atomes d'halogène.

Par radicaux alkyle inférieurs, on entend généralement un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 4 atomes de carbone.

D'autres complexes d'iridium peuvent être représentés par les : [Ir L (P*P)] Y (XVa) [lr L (P*P)] Y (XVb) dans lesdites formules, (P*P), L et Y ont les significations données pour les formules (XIVa) et (XIVb).

Pour ce qui est des complexes de ruthénium, ils répondent préférentiellement aux formules suivantes : [RuYlY2 (P*P) ] (XVIa) [RuY1Y2(P*P)] (XVIb) dans lesdites formules : - (P*P) représente dans la formufe (XVIa) la diphosphine de formule (la) et dans la formule (XVIb) la diphosphine de formule (Ib), -Y1 et Y2, identiques ou différents, représentent de préférence, un anion PF6-, PCl6-, BF4-, BCl4-, SbF6-, SbCl6-, BPh4-, ClO4-, CF3SO3-, un atome d'halogène, plus particulièrement, chlore ou brome ou un anion carboxylate, préférentiellement, acétate, trifluoroacétate.

D'autres complexes du ruthénium susceptibles d'être mis en oeuvre dans la procédé de l'invention répondent aux formules ci-après : [RuY, Ar (P*P) Y2] (XV ! c) [RuY1Ar(P*P)Y2] (XVId) dans lesdites formules : - (P*P) représente dans la formule (XVIc) la diphosphine de formule (la) et dans la formule (XVld) la diphosphine de formule (Ib), -Ar représente le benzène, le p-méthylisopropylbenzène, I'hexaméthylbenzène, -Y1 représente un atome d'halogène, de préférence, chlore ou brome, -Y2 représente un anion de préférence, un anion PFg', PCI6-, BF4-, BCl40-, SbF6-, SbCl6-, BPh4-, ClO4-, CF3SO3-.

II est également possible de mettre en oeuvre dans le procédé de l'invention des complexes à base de palladium et de platine.

Comme exemples plus spécifiques desdits complexes, on peut mentionner entre autres PdCt2 (P*P) et PtCI2 (P*P) dans lesquels (P*P) représente la diphosphine de formule (la) ou (Ib).

Les complexes comprenant la diphosphine précitée et le métal de transition peuvent être préparés selon les procédés connus décrits dans la littérature.

Pour la préparation des complexes de ruthénium, on peut se référer notamment à la publication de J.-P. Genêt [Acros Organics Acta, 1, Nr. 1, pp. 1-8 (1994)] et pour les autres complexes, à l'article de Schrock R. et Osborn J. A.

[Journal of the American Chemical Society, 22, pp. 2397 (1971)].

Ils peuvent être préparés en particulier par réaction de la diphosphine de formule (la) ou (lb) avec le composé de métal de transition, dans un solvant organique approprié.

La réaction est conduite à une température comprise entre la température ambiante (de 15 à 25°C) et la température de reflux du solvant réactionnel.

Comme exemples de solvants organiques, on peut mentionner entre autres, les hydrocarbures aliphatiques, halogènes ou non et plus particulièrement, I'hexane, I'heptane, I'isooctane, le décane, le benzène, le toluène, le chlorure de méthylène, le chloroforme ; des solvants de type éther ou cétone et notamment le diéthyléther, le tétrahydrofurane, t'acétone, la méthyléthylcétone ; les solvants de type alcool, de préférence, le méthanol ou I'éthanol.

Les complexes métalliques selon l'invention, récupérés selon les techniques classiques (filtration ou cristallisation) sont utilisés dans des réactions d'hydrogénation asymétrique de substrats précisés ci-après.

Un autre objet de la présente invention est de fournir un procédé de préparation d'un acide carboxylique et/ou dérivé, optiquement actif, procédé qui est caractérisé par le fait que l'on effectue l'hydrogénation asymétrique d'un acide carboxylique a,-insaturé eVou de ses dérivés en présence d'une quantité efficace d'un complexe métallique comprenant à titre de ligand, la diphosphine optiquement active de formule (la) ou (lb) et un métal de transition.

L'acide carboxylique a, (3-insaturé et/ou ses dérivés répond plus particulièrement à la formule (XVII) : dans ladite formule (XVII) : -RI, R2, R3 et R4, représentent un atome d'hydrogène ou n'importe quel groupe hydrocarboné, dans la mesure où : . si R1 est différent de R2 et différent d'un atome d'hydrogène alors R3 peut être n'importe quel groupe hydrocarboné ou fonctionnel désigné par

a si R1 ou R2 représente un atome d'hydrogène et si R1 est différent de R2, alors R3 est différent d'un atome d'hydrogène et différent de-COOR4, . si R1 est identique à R2 et représente n'importe quel groupe hydrocarboné ou fonctionnel désigné par R alors R3 est différent de-CH-(t) 2 et différent de-COOR4, -I'un des groupes R1, R2 et R3 pouvant représenter un groupe fonctionnel.

Les radicaux Rl à R4 identiques ou différents représentent un radical hydrocarboné éventuellement substitué ayant de 1 à 20 atomes de carbone qui peut être un radical aliphatique acyclique saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié ; un radical carbocyclique ou hétérocyclique saturé, insaturé ou aromatique, monocyclique ou polycyclique ; un radica ! aiiphatique saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, porteur d'un substituant cyclique.

Dans la formule générale (XVII), Rl à R4, identiques ou différents peuvent prendre diverses significations. Différents exemples sont donnés ci-après mais ils ne sont en aucun cas limitatif.

Ainsi, les radicaux R1 à R4 représentent préférentiellement un radical hydrocarboné aromatique, et notamment benzénique répondant à la formule générale (XVIII) : dans ladite formule (XVIII) : -n est un nombre entier de 0 à 5, de préférence de 0 à 3, -Q représente Rot l'un des groupes ou fonctions : . un radical alkyle, linéaire ou ramifié, ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence de 1 à 4 atomes de carbone, tel que méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, sec-butyle, tert-butyle, . un radical alcényle linéaire ou ramifié ayant de 2 à 6 atomes de carbone, de préférence, de 2 à 4 atomes de carbone, tel que vinyle, allyle, . un radical alkoxy linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence de 1 à 4 atomes de carbone tel que les radicaux méthoxy, éthoxy, propoxy, isopropoxy, butoxy, . un groupe acyle ayant de 2 à 6 atomes de carbone, . un radical de formule : -R5-OH -R5-COOR7

-R5-CHO -R5-N02 -R5-CN -R5-N (R7) 2 -R5-CO-N (R7) 2 -R5-SH <BR> <BR> -R5-X<BR> <BR> <BR> -R5-CF3 dans lesdites formules, R5 représente un lien valentiel ou un radical hydrocarboné divalent, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, ayant de 1 à 6 atomes de carbone tel que, par exemple, méthylène, éthylène, propylène, isopropylène, isopropylidène ; R7 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone ; X symbolise un atome d'halogène, de préférence un atome de chlore, de brome ou de fluor. -Q représente R,.')'un des radicaux plus complexes suivants : R6 (R m -rus dans lequel : -m est un nombre entier de 0 à 5, de préférence de 0 à 3, Ro a la signification donnée précédemment, . Rg représente un lien valentiel ; un groupe hydrocarboné divalent, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé ayant de 1 à 6 atomes de carbone tel que par exemple, méthylène, éthylène, propylène, isopropylène, isopropylidène ou l'un des groupes suivants dénommés Z : <BR> <BR> <BR> -0- ;-CO- ;-COO- ;-NR7- ;-CO-NRT ;-S- ;-S02- ;-NR7-<BR> <BR> <BR> CO- ; dans lesdites formules R7 représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence, un radical méthyle ou éthyle.

Lorsque n est supérieur à 1, les radicaux Q peuvent être identiques ou différents et 2 atomes de carbone successifs du cycle benzénique peuvent être reliés entre eux par un pont cétalique tels que les radicaux méthylène dioxy ou éthylène dioxy extranucléaires.

De préférence, n est égal à 0,1,2 ou 3.

Parmi tous les radicaux RI à R4 précités, on met en oeuvre tout préférentiellement dans le procédé de l'invention, les acides carboxyliques ou dérivés répondant à la formule générale (XVII) dans laquelle RI à R4

représentent un radical aromatique répondant à la formule générale (XVIII) dans laquelle : -n est 6gal A 0, 1, -Q représente l'un des groupes ou fonctions : . un atome d'hydrogène, . un radical alkyle linéaire ou ramifié, ayant de 1 à 4 atomes de carbone, . un radical alkoxy linéaire ou ramifié ayant de 1 à 4 atomes de carbone, . un groupe benzoyle, . un groupe-OH, . un groupe-CHO, . un groupe NH2, . un groupe NO2, . un radical phényle, . un atome d'halogène, . un groupe CF3.

Encore plus préférentiellement, on choisit les composés de formule (XVII) dans laquelle les radicaux Q identiques ou différents sont un atome d'hydrogène, un radical alkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone, un radical méthoxy, un groupe benzoyle, un groupe N02.

Comme exemples de radicaux Rl à R4 répondant à la formule (XVII), on peut mentionner plus précisément les radicaux phényle, tolyle ou xylyle, 1- méthoxyphényle, 2-nitrophényle et les radicaux biphényle, 1, méthylènebiphényle, 1,1,1,1'- oxybiphényle, 1, : lesdits radicaux pouvant être substitués par un ou plusieurs radicaux Q tels que prédéfini.

Ra à R4 peuvent également représenter un radical hydrocarboné aromatique polycyclique ; les cycles pouvant former entre eux des systèmes ortho-condensés, ortho-et péri-condensés. On peut citer plus particulièrement, un radical naphtalénique ; lesdits cycles pouvant être substitués par 1 à 4 radicaux Ro, de préférence 1 à 3, Ro ayant les significations énoncées précédemment pour les substituants du radical hydrocarboné aromatique de formule générale (XVIII).

Dans la formule générale (XVII) des acides carboxyliques, R1 à R4 peuvent représenter également un radical carbocyclique saturé ou comprenant 1 ou 2 insaturations dans le cycle, ayant généralement de 3 à 7 atomes de carbone, de préférence, 6 atomes de carbone dans le cycle ; ledit cycle pouvant être substitué par 1 à 5 radicaux Rol de préférence 1 à 3, Ro ayant les significations

énoncées précédemment pour les substituants du radical hydrocarboné aromatique de formule généra (XVIII).

Comme exemples préférés de radicaux R1 à R4, on peut citer les radicaux cyclohexyle ou cyclohexène-yle, éventuellement substitué par des radicaux alkyle linéaires ou ramifiés, ayant de 1 à 4 atomes de carbone.

Comme mentionné précédemment, R1 à R4 peuvent représenter un radical aliphatique acyclique, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié.

Plus précisément, R1 à R4 représentent un radical aliphatique acyclique linéaire ou ramifié ayant de préférence de 1 à 12 atomes de carbone, saturé ou comprenant une à plusieurs insaturations sur la chaîne, généralement, 1 à 3 insaturations qui peuvent être des doubles liaisons simples ou conjuguées ou des triples liaisons.

La chaîne hydrocarbonée peut être éventuellement : -interrompue par l'un des groupes suivants Z : -0- ;-CO- ;-COO- ;-NR7- ;-CO-NR7- ;-S- ;-S02- ;-NR7-CO- ; dans lesdites formules R7 représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence, un radical méthyle ou éthyle, -et/ou porteuse de l'un des substituants : -OH,-COOR7,-CHO,-NO2,-CN,-NH2,-SH,-X,-CF3, dans ces formules, R7 ayant la signification donnée précédemment.

II est également possible de faire appel à un acide carboxylique ou dérivé de formule (XVII) dans laquelle Rl à R4 représentent un radical aliphatique acyclique, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié pouvant être éventuellement porteur d'un substituant cyclique. Par cycle, on entend un cycle carbocyclique ou hétérocyclique, saturé, insaturé ou aromatique.

Le radical aliphatique acyclique peut être relié au cycle par un lien valentiel ou par l'un des groupes Z précités.

Comme exemples de substituants cycliques, on peut envisager des substi- tuants cycloaliphatiques, aromatiques ou hétérocycliques, notamment cyclo- aliphatiques comprenant 6 atomes de carbone dans le cycle ou benzéniques, ces substituants cycliques étant eux-mêmes éventuellement porteurs de 1,2,3,4 ou 5 radicaux Rog identiques ou différents, Ro ayant les significations énoncées précédemment pour les substituants du radical hydrocarboné aromatique de formule générale (XVIII).

Comme exemples de tels radicaux, on peut mentionner, entre autres, le radical benzyle.

Dans la formule générale (XVII) des acides carboxyliques, Rl à R4 peuvent également représenter un radical hétérocyclique, sature ou non, comportant notamment 5 ou 6 atomes dans le cycle dont 1 ou 2 hétéroatomes tels que les atomes d'azote, de soufre et d'oxygène ; les atomes de carbone de I'hétérocycle pouvant éventuellement être substitués, dans leur totalité ou pour une partie d'entre eux seulement par des radicaux Ro, Ro ayant les significations énoncées précédemment pour les substituants du radical hydrocarboné aromatique de formule générale (XVIII).

R1 à R4 peuvent aussi représenter un radical hétérocyclique polycyclique défini comme étant soit un radical constitué par au moins 2 hétérocycles aromatiques ou non contenant au moins un hétéroatome dans chaque cycle et formant entre eux des systèmes ortho-ou ortho-et péri-condensés ou soit un radical constitué par au moins un cycle hydrocarboné aromatique ou non et au moins un hétérocycle aromatique ou non formant entre eux des systèmes ortho- ou ortho-et péri-condensés ; les atomes de carbone desdits cycles pouvant éventuellement être substitués, dans leur totalité ou pour une partie d'entre eux seulement par des radicaux Ros Ro ayant les significations énoncées précédemment pour les substituants du radical hydrocarboné aromatique de formule générale (XVIII).

A titre d'exemples de groupements Rl à R4 de type hétérocyclique, on peut citer entre autres, les radicaux furyle, pyrrolyle, thiényle, isoxazolyle, furazannyle, isothiazolyle, imidazolyle, pyrazolyle, pyridyle, pyridazinyle, pyrimidinyle, pyrannyle et les radicaux quinolyle, naphtyridinyle, benzopyrannyle, benzofurannyle, indolyle.

II est également possible que parmi les radicaux R1 à R3, I'un d'entre eux représente un groupement fonctionnel et l'on peut citer notamment, les groupes fonctionnels de type NRgR'g dans lesquels Rg, R'g, identiques ou différents représentent un atome d'hydrogène, un groupe alkyle, linéaire ou ramifié ayant de 1 à 12 atomes de carbone, un groupe phényle, un groupe benzyle ou un groupe acyle ayant de 2 à 12 atomes de carbone de préférence, un groupe acétyle ou benzoyle.

Comme exemple plus spécifique, on peut mentionner entre autres, I'acide 2- méthyl-2-buténoique.

Une première classe de substrats auxquels s'appliquent plus préférentiellement le procédé de l'invention sont les acides acryliques substitués précurseurs d'aminoacides et/ou dérivés.

Sous le terme acides acryliques substitués, on entend l'ensemble des composés dont la formule dérive de celle de I'acide acrylique et en substituant au plus deux des atomes d'hydrogène portés par les atomes de carbone éthylénique par un groupe hydrocarboné ou par un groupe fonctionnel.

Ils peuvent être symbolisés par la formule chimique suivante :

dans ladite formule (XVIIa) : -Rg, R'g, identiques ou différents représentent un atome d'hydrogène, un groupe alkyle, linéaire ou ramifié ayant de 1 à 12 atomes de carbone, un groupe phényle ou un groupe acyle ayant de 2 à 12 atomes de carbone de préférence, un groupe acétyle ou benzoyle, -Rg représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle ayant de 1 à 12 atomes de carbone, un radical cycloalkyle ayant de 3 à 8 atomes de carbone, un radical arylalkyle ayant de 6 à 12 atomes de carbone, un radical aryle ayant de 6 à 12 atomes de carbone, un radical hétérocyclique ayant de 4 à 7 atomes de carbone, -R10 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle linéaire ou ramifié, ayant de 1 à 4 atomes de carbone.

Comme exemples plus spécifiques de groupes Rg, on peut mentionner un groupe alkyle tel que méthyle, éthyle, isopropyle, isobutyle ; un groupe cycloalkyle tel que cyclopentyle, cyclohexyle ; un groupe aromatique tel que phényle, naphtyle ou un groupe hétérocyclique tel que furyle, pyrannyle, benzopyrannyle, pyrrolyle, pyridyle, indolyle.

Le groupe R10 est préférentiellement un atome d'hydrogène.

Parmi les acides acryliques substitués précurseurs d'acides aminés, on peut citer I'acide N-acétyl a-amino ß-phénylacrylique, I'acide N-benzol a-amino fr phénylacrylique, dans lesquels le noyau phényle est éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes alkyle, alcoyloxy ou hydroxy, I'acide N-acétyl a- amino ß-indolylacrylique, I'acide N-benzol a-amino (3-indolylacrylique, I'acide N- acétyl a-amino p-isobutyl acrylique.

On peut citer plus particulièrement : -I'a-acétamidocinnamate de méthyle, -I'acétamidoacrylate de méthyle, -I'acide benzamidocinnamique, -I'acide a-acétamidocinnamique.

L'invention s'applique également, tout à fait bien pour effectuer t'hydrogénation de l'acide itaconique et/ou dérivé, et plus spécifiquement aux composés répondant à la formule (XVIIb0 :

dans ladite formule (XV ! tb) : -R11,R12, identiques ou différents représentent un atome d'hydrogène, un groupe alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 12 atomes de carbone, un radical cycloalkyle ayant de 3 à 8 atomes de carbone, un radical arylalkyle ayant de 6 à 12 atomes de carbone, un radical aryle ayant de 6 à 12 atomes de carbone, un radical hétérocyclique ayant de 4 à 7 atomes de carbone, -R10, R'10, identiques ou différents représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle linéaire ou ramifié, ayant de 1 à 4 atomes de carbone.

Les substrats préférés répondent à la formule (XVIIb) dans laquelle Ru, R12, identiques ou différents représentent un atome d'hydrogène, un groupe alkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone et Rlo, R'10, identiques ou différents représentent un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle.

Comme exemples plus particuliers, on peut mentionner notamment I'acide itaconique et l'itaconate de diméthyle.

Le procédé de l'invention s'applique tout particulièrement à la préparation des acides arylpropioniques par hydrogénation d'un substrat répondant à la formule (XVllc) : dans ladite formule (XVlic) : - R10 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle linéaire ou ramifié, ayant de 1 à 4 atomes de carbone, -R13 représente un groupe phényle ou naphtyle, eventuellement porteur d'un substituant ou plusieurs substituants R : -R peut représenter Ro, l'un des groupes suivants :

-un groupe alkyle ou alcényle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 12 atomes de carbone, de préférence, un groupe alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 4 atomes de carbone, -un groupe alkoxy linéaire ou ramifié ayant de 1 à 12 atomes de carbone, de préférence, un groupe alkoxy linéaire ou ramifié ayant de 1 à 4 atomes de carbone, -un groupe acyloxy linéaire ou ramifié ayant de 2 à 8 atomes de carbone, de préférence, un groupe acétoxy, -un groupe acylamido linéaire ou ramifié ayant de 1 à 8 atomes de carbone, de préférence, un groupe acétamido, - un groupe NO2, -R peut représenter Pro', I'un des groupes plus complexes : . un groupe de formule danslequel : -Rg représente un lien valentiel ; un groupe hydrocarboné divalent, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé ayant de 1 à 6 atomes de carbone tel que par exemple, méthylène, éthylène, propylène, isopropylène, isopropylidène ou l'un des groupes suivants dénommés Z : -0- ;-CO- ;-COO- ;-NR7- ;-CO-NR7- ;-S- ;-S02- ;-NR7-CO- ; dans lesdites formules R7 représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, -Ro a la signification donnée précédemment, -m est un nombre entier de 0 à 4.

Comme exemples spécifiques, on peut citer I'acide 2- (3-benzoylphényl) pro- pionique (Kétoprofbne)), I'acide 2-(4-isobutyiphényl) propionique (Ibuprofènet'), I'acide 2-(5-méthoxynaphtyl) propionique (Naproxène)).

L'hydrogénation asymétrique sélective desdits substrats est effectuée en utilisant comme catalyseurs les complexes métalliques de l'invention ligands par les diphosphines optiquement actives de formule générale (la) ou (lb).

Quand les complexes de l'invention diphosphine-métal de transition sont utilisés comme catalyseur d'hydrogénation asymétrique des acides carboxyliques insaturés, le produit désiré peut être obtenu avec un rendement optique élevé.

En choisissant l'un des isomères optiques de la diphosphine ayant un pouvoir rotatoire (+) ou (-), et en utilisant un complexe diphosphine-méta ! de transition comprenant l'isomère choisi, I'acide carboxylique insaturé est

hydrogéné en un composé ayant la configuration absolue désirée, avec un rendement optique élevé.

L'hydrogénation s'effectue généralement à une température comprise entre 20 et 100°C.

La pression d'hydrogène peut être comprise entre 0,1 et 200 bar, et plus préférentiellement entre 1 et 150 bar.

Le complexe diphosphine/métal de transition est utilisé de telle manière que le rapport entre le nombre d'atomes de métal présent dans le complexe et le nombre de moles du composé à hydrogéner soit compris entre 0,1 et 0,0001.

Le procédé d'hydrogénation est mis en oeuvre, de préférence, dans un solvant organique. On fait appel à n'importe quel solvant dans la mesure où il est stable dans les conditions réactionnelles.

On a recours de préférence, à un solvant organique polaire et plus particulièrement aux solvants suivants : -les éther-oxydes aliphatiques, cycloaliphatiques ou aromatiques et, plus particulièrement, le diéthyléther, le dipropyléther, le diisopropyléther, le dibutyléther, le méthyltertiobutyléther, le ditertiobutyléther, le diméthyléther de I'éthylèneglycol, le diméthyléther du diéthylèneglycol ; le diphényléther, le dibenzyléther, I'anisole, le phénétole, le 1, le vératrole ; le 1,4-dioxane, le tétrahydrofurane (THF), -les alcools mono-ou polyhydroxylés et plus particulièrement, les monoalcools aliphatiques tels que le méthanol, I'éthanol, le propanol, le butanol, le sec-butanol, le tert-butanol, le pentanol, I'hexanol ; les dialcools aliphatiques tels que l'éthylène glycol, le diéthylène glycol, le propylène glycol ; les alcools cycloaliphatiques tels que le cyclopentanol, le cyclohexanol, -les cétones aliphatiques telles que l'acétone, la méthyéthylcétone, la diéthylcétone, -les esters aliphatiques tels que notamment t'acétate de méthyle, t'acétate d'éthyle, I'acétate de propyle.

La concentration du substrat dans le solvant organique varie avantageusement entre 0,01 et 1 mol/l.

On peut éventuellement ajouter, après la formation du complexe d'hydrogénation, un composé basique.

Ce composé basique peut être une base alcaline telle que l'hydroxyde de sodium ou de potassium ou bien une amine primaire, secondaire ou tertiaire, et plus particulièrement, la pyridine, la pipéridine, la triéthylamine et de préférence, latriéthylamine.

La quantité de base ajoutée est telle que le rapport entre le nombre de moles de base et le nombre d'atomes métalliques présents dans le complexe diphosphine/métal de transition, soit compris entre 0 et 25, de préférence, entre 0 et 12.

On donne ci-après un mode de réalisation préférentiel du procédé de l'invention.

On met en oeuvre ledit procédé dans un autoclave que l'on purge à I'aide d'un gaz inerte, de préférence, I'azote. On charge de préférence, le substrat en solution dans le solvant organique, puis le catalyseur également en solution dans le solvant organique.

On remplace I'azote par l'hydrogène.

L'hydrogénation est terminée lorsque la pression d'hydrogène devient stable.

Le procédé d'hydrogénation selon l'invention permet d'accéder aux différents énantiomères de nombreux dérivés.

Comme mentionné précédemment, la mise en oeuvre des nouvelles diphosphines de l'invention permet d'obtenir l'amélioration de l'excès énantiomérique dans certaines réactions de catalyse asymétrique, notamment dans les réactions de substitution allylique [M. YAMAGUSI et al, Tetrahedron Letters SI, p. 5049 (1990) et [M. MAYASHI et al, Tetrahedron Letters 27, p. 191 (1986)].

Comme exemples plus spécifiques illustrant ce type de réaction, on peut citer plus particulièrement la réaction des esters, de préférence, le 1, 3-acétoxypropène avec les esters d'alkyle de I'acide malonique, de préférence, le malonate de diméthyle ou de diéthyle.

La réaction est conduite en présence d'un complexe comprenant une diphosphine optiquement active et le palladium : le ligand répondant à l'une des formules suivantes (la) ou (lb).

Le précurseur du palladium choisi préférentiellement répond à la formule [Pd(allyI) CI] 2.

On conduit la réaction de préférence, dans un solvant aprotique polaire, en particulier un hydrocarbure halogéné aliphatique ou aromatique ou un solvant de type nitrile, de préférence, I'acétonitrile, un éther-oxyde aliphatique, cycloaliphatique ou aromatique et, plus particulièrement, I'oxyde de diéthyle, I'oxyde de dipropyle, I'oxyde de diisopropyle, I'oxyde de dibutyle, le méthyltertiobutyléther, I'oxyde de dipentyle, I'oxyde de diisopentyle, le diméthyléther de I'éthylèneglycol (ou 1, le diméthyléther du

diéthylèneglycoi (ou 1,3-oxapentane) ; I'oxyde de benzyle ; le dioxane, le tétrahydrofurane (THF).

Parmi lesdits solvants, on met en oeuvre préférentiellement le tétrahydrofurane.

La quantité de solvant organique utilisée peut varier très largement. Ainsi, le rapport entre le nombre de moles de solvant et le nombre de moles de substrat peut aller de 10 à 40 et il est compris de préférence, entre 20 et 25.

Le rapport molaire de l'ester de l'acide malonique/substrat insaturé varie généralement entre 1 et 5, de préférence, entre 1 et 3.

L'ester de I'acide malonique qui est mis à réagir peut être sous la forme d'un anion. A cet effet, avant la réaction avec le substrat, on le fait réagir avec une nucléophile, de préférence I'hydrure de sodium.

L'hydrure est mis en oeuvre en une quantité allant de la quantité stoechiométrique jusqu'à un excès, par exemple de 20 %.

On conduit avantageusement la réaction à basse température, de préférence entre-10°C et 10°C, de préférence, aux environs de 0°C.

D'un point de vue pratique, on forme d'abord l'anion de l'ester malonique par réaction de ce dernier avec I'hydrure de sodium, puis l'on ajoute le substrat et le catalyseur obtenu au préalable par réaction du sel de palladium et du ligand, dans un solvant organique, de préférence, le tétrahydrofurane.

La réaction est avantageusement conduite à la température ambiante c'est- à-dire à une température allant généralement de 15°C à 25°C.

On obtient le produit de couplage en position allylique.

Les exemples qui suivent, illustrent l'invention sans pour autant la limiter.

Dans les exemples 1 à 4, on réalise la préparation de nouvelles diphosphines.

Les exemples 5,7 et 8 concernent la préparation de catalyseurs qui sont mis en oeuvre dans les exemples 6,9 et 10 d'application.

Exemple 1 : Dans cet exemple, on prépare une diphosphine répondant à la formule suivante :

hospholyllithium, Dans un ballon de 250 ml, on introduit 11,3 g (0,06 mol) de 1-phényl-3, 4- diméthylphosphole, 0,8 g de lithium métal et 100 mi de tétrahydrofurane distillé.

Le mélange est agité sous argon pendant 2 heures, dans un bain d'eau froide.

La solution devient brune.

L'apparition du phospholyllithium est contrôlée par RMN31P.

RMN31 P : ô (THF) = 55, 8 ppm.

Afin de piéger le phényllithium, on ajoute 2,7 g de chlorure d'aluminium à 0°C.

On laisse réagir 30 min à 0°C.

1.

Au mélange précédent, on ajoute à température ambiante goutte à goutte, 6 g (0,025 mol) de diiode en solution dans 25 ml de tétrahydrofurane.

Lorsque 90 % de cette solution sont introduits, on vérifie par RMN31P, la disparition de (III).

RMN31 p : # (THF) =-22, 4 ppm.

On extrait sous azote le 1, 1'-bis-(3,4-diméthylphosphole) du milieu, à I'aide d'hexane.

6.4. 5-triméthylnorbornadiene) sous forme meso (Im) et sous forme racémique (Ir).

La solution précédente est évaporée à sec, à I'abri de l'air et portée à 140°C.

On introduit alors 5,2 g de méthylphénylacétylène et lton laisse réagir pendant 15 à 20 min.

La disparition du 1, 1'-bis-(3,4-diméthylphosphole) est une nouvelle fois suivie par RMN31 P.

Le spectre est composé de 2 singulets correspondants aux deux diastéréoisomères.

RMN31 P : 8 (CH2CI2) =-13, 2 ppm (Im) RMN31P : b (CH2CI2) =-13, 5 ppm (Ir) Le produit est extrait à l'éther et lavé à l'eau.

Les phases organiques sont rassemblées puis évaporées à sec.

Le résidu est alors purifié par chromatographie sur colonne de silice (élution à I'hexane pour éliminer le méthylphénylacétylène en excès puis avec un mélange hexane/dichlorométhane : 80/20 en volume).

Le rendement global est de 30 %.

6,6'-bis-(1-phospha-3-phényl-2,4,5-triméthylnorbornadià ¨ne) dioxyde sous forme méso (IXm) et sous forme racémique (IXr).

Le mélange (Im) + (Ir) précédemment obtenu est dissout dans 50 ml de toluène et oxydé par 10 ml d'une solution de peroxyde d'hydrogène à 30 %@en poids de peroxyde d'hydrogène, introduite en excès. Le mélange est ensuite chauffé à 70°C sous agitation mécanique pendant 2 h.

La disparition de (Im) et (Ir) est une nouvelle fois suivie par RMN31P.

Après refroidissement, la phase aqueuse est décantée. La solution organique est lavée une fois au thiosulfate de sodium (10 mi de solution saturée) et une fois à l'eau (10 ml).

Après séchage sur sulfate de sodium et évaporation du solvant, on récupère une huile dont le spectre RMN31P est constitué du mélange des 2 diastéréoisomères de (IXm) et (IXr).

RMN31 P : 6 (CH2CI2) = 50,2 ppm (IXm) RMN31 p : b (CH2CI2) = 53,1 ppm (IXr) Les deux diastéréoisomères sont séparés par chromatographie sur colonne de silice par solution à t'acétate d'éthyle puis par un mélange acétate d'éthyle/méthanol (90/10 en volume).

Le rendement global (IXm) + (IXr) est de 90 %.

Réduction de (IXr) en diphosphine (Ir).

Dans un ballon de 100 ml, on introduit 1,55 g (0,003 mol) de (IXr) racémique et 10 mi de toluène.

On ajoute à la température ambiante 1,42 g de pyridine distillée, puis l'on ajoute goutte à goutte 0,81 g de trichlorosilane et l'on chauffe le mélange pendant 10 min à 80°C. La réaction est suivie en RMN31P.

L'excès de trichlorosilane est neutralise par une solution aqueuse de soude à 30 % en poids, puis la phase aqueuse est extraite trois fois à l'éther, les phases organiques sont réunies puis lavées par une solution saturée en chlorure de sodium.

La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium, et évaporée sous pression réduite.

La phosphine (Ir) ainsi obtenue est purifiée sur une colonne de gel de silice désactivée (élution dichlorométhane).

Le rendement global de la réduction est de 95 %.

La caractérisation du mélange racémique (Ir) est la :

RMN31 p : #(toluène)=-13, 5 ppm RMN1H = 8 (CDCl3)=1, 02 (s, 6H, CH3) ; 1, 4-2,1 (m, 16H, CH2 pont, CH3) ; 6,8-7,4 (m, 20 H, phényle).

Complexe binucléaire de palladium 11 (Xlla) et (Xlllb).

Dans 12 mi de toluène, on introduit sous azote 243 mg (0,5 mmol) de (Ir) racémique et 300 mg (0,05 mmol) de (-)-di-µ-chloro-bis[(S)-N,N,-diméthyl-α- phényléthylamine-2C, N)] dipalladium 11.

La complexation est rapide et suivie par RMN31 p.

La solution brune est évaporée à sec et le résidu chromatographié pour séparer les deux diastéréoisomères (élution toluène/acétate d'éthyle : 90/10 en volume).

On récupère ainsi les deux énantiomères isolés purs sous forme de deux complexes diastéréoisomères de formule (Xlla) et (Xlllb).

RMN31P:#(toluène) = 54,3 ppm (Xlla) RMN31P:#(toluène) = 47,8 ppm et 43,2 ppm (Xlllb) Décomptexation de (Xlla) ou (XIIIb), Dans un ballon de 100 ml, on introduit 270 mg de (Xlla) (0,25 mmol) et 10 ml de dichlorométhane.

On ajoute alors 0,5 g de cyanure de sodium et quelques millilitres d'eau (3 ml).

On agite vigoureusement sous argon pendant 10 à 15 min.

La diphosphine (la) est alors extraite avec du dichlorométhane.

La phase organique est lavée à l'eau puis séchée sur sulfate de sodium.

On récupère ainsi (la) pur de formule : Le rendement global de la séparation des diastéréoisomères est de 90 %.

RMN31P:#(CDCl3)=-13, 5 ppm [a] D = + 57° (c =1,CH2Cl2) (la) RMN31 ? : 8 (CDCl3) =-13, 5 ppm Mo =-55° (c = 1, CH2CI2) (lb) Exemple 2 : Dans cet exemple, on prépare une diphosphine répondant à la formule suivante :

Phospholylfithium.

II est préparé selon le mode opératoire de l'exemple 1.

11'-bis-(3. 4-diméthylphosphole) (IV).

II est synthétisé comme dans t'exempte 1.

6. 6'-bis-(1-phospha-3-phényl-4,5-diméthylnorbornadiène) sous forme méso (Im) et sous forme racémique (Ir).

La solution précédente est évaporée à sec, à I'abri de l'air et portée à 140°C.

On introduit alors 4,6 g de phénylacétylène et l'on laisse réagir pendant 15 à 20 min.

La disparition du 1, 1'-bis-(3,4-diméthylphosphole) est une nouvelle fois suivie par RMN31p.

Le spectre est composé de 2 singulets correspondants aux deux diastéréoisomères.

RMN31P : # (toluène) =-30, 0 ppm (Ir) RMN31P:#(toluène)=-29, 5 ppm (Im) Le produit est extrait à t'éther et lavé à l'eau.

Les phases organiques sont rassemblées puis évaporées à sec.

Le résidu est alors purifié par chromatographie sur colonne de silice (élution à I'hexane pour éliminer le phénylacétylène en excès puis avec un mélange hexane/dichlorométhane : 80/20 en volume).

Le rendement global est de 25 %.

6. 6'-bis-(1-phospha-3-phényl-4,5-diméthylnorbornadiène) dioxyde sous forme méso (IXm) et sous forme racémique (IXr).

Le mélange Im + Ir précédemment obtenu est dissout dans 50 ml de toluène et oxydé par 10 ml d'une solution de peroxyde d'hydrogène à 30 % en poids de peroxyde d'hydrogène, introduite en excès. Le mélange est ensuite chauffé à 70°C sous agitation mécanique pendant 30 min.

La disparition de (Im) et (Ir) est une nouvelle fois suivie par RMN31P.

Après refroidissement, la phase aqueuse est décantée. La solution organique est lavée une fois au thiosulfate de sodium de solution saturée (10 ml) et une fois à l'eau (10 ml).

Après séchage sur sulfate de sodium et évaporation du solvant, on récupère une huile dont le spectre RMN31P est constitué du mélange des 2 diastéréoisomères de (IXm) et (IXr).

RMN31 p : ô (toluène) = 47,3 ppm (IXr) RMN31P:#(toluène) = 45,8 ppm (IXm) Les deux diastéréoisomères sont séparés par chromatographie sur colonne de silice par élution à t'acétate d'éthyle puis par un mélange acétate d'éthyle/méthanol (90/10 en volume).

Le rendement global (IXm) + (IXr) est de %.

Reduction de (IXr) en diphosphine (Ir).

Dans un ballon de 100 ml, on introduit 1, 46 g (0,003 mol) de (IXr) racémique et 10 ml de toluène.

On ajoute à la température ambiante 2,4 g de pyridine distillée, puis l'on ajoute goutte à goutte 1,1 g de trichlorosilane et l'on chauffe le mélange pendant 10 min à 80°C. La réaction est suivie en RMN31 p.

L'excès de trichlorosilane est neutralisé par une solution aqueuse de soude à 30 % en poids, puis la phase aqueuse est extraite trois fois à l'éther, les phases organiques sont réunies puis lavées par une solution saturée en chlorure de sodium.

La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium, et évaporée sous pression réduite.

La phosphine (Ir) ainsi obtenue est purifiée sur une colonne de gel de silice désactivée (élution dichlorométhane).

Le rendement global de la réduction est de 95 %.

La caractérisation du mélange racémique (Ir) est la : RMN31P : 8 (toluène) =-30, 0 ppm RMN1 H = 6 (CDC13) = 1,42 (s, 6H, CH3) ; 1,82 (s, 6H, ; 2,04-2,11 (m, 4H, CH3) ; 6,85 (d, 2H, 2J (H-P) = 44Hz) ; 7,1-7,4 (m, 10 H, Ph).).

Complexe binucléaire de palladium 11 (Xlla) et (Xlllb).

Dans 12 ml de toluène, on introduit sous azote 215 mg (0,5 mmol) de (Ir) racémique et 300 mg (0,05 mmol) de (+)-di-µ-chloro-bis[(S)-N,N,-diméthyl-α- phényléthylamine-2C, N)] dipalladium 11.

La complexation est rapide et suivie par RMN31 P.

La solution brune est évaporée à sec et le résidu chromatographié pour séparer les deux diastéréoisomères (élution toluène/acétate d'éthyle : 90/10 en volume).

On récupère ainsi les deux énantiomères isolés purs sous forme de deux complexes diastéréoisomères de formule (Xlla) et (Xlllb).

RMN31P:#(toluène)=37,4 ppm [α]D=-77° (c=1,CH2Cl2)(XIIa) RMN31P:#(toluène)=33, 1 ppm et 25,2 ppm la] D=+89°(c = 1, CH2Cl2) (XH) b) Decomplexation de (Xlla) ou (Xlllb).

Dans un ballon de 100 ml, on introduit 250 mg de (Xlla) (0,25 mmol) et 10 ml de dichlorométhane.

On ajoute alors 0,5 g de cyanure de sodium et quelques millilitres d'eau (3 ml).

On agite vigoureusement sous argon pendant 10 à 15 min.

La diphosphine (la) est alors extraite avec du dichlorométhane.

La phase organique est lavée à l'eau puis séchée sur sulfate de sodium.

On récupère ainsi (la) pur de formule :.

Le rendement global de la décomplexation est de 90 %.

RMN31 ? : 8 (CDC13) =-30, 0 ppm [a] D= +205, (c = 1, CH2Cl2) (la) RMN31P:#(CDCl3)=-30,0 ppm [α]D=-200,2°(c=1,CH2Cl2)(Ib)<BR> <BR> Exemple 3 : Dans cet exemple, on prépare une diphosphine répondant à la formule suivante : Phospholyllithium, il est préparé selon le mode opératoire de l'exemple 1.

1,1'-bis-(3,4-diméthylphosphole (IV), II est synthétisé comme dans l'exemple 1.

6,6'-bis-(1-phospha-2-tert-butyl-3-phényl-4,5-diméthyln orbornadiène) sous forme méso (Im) et sous forme racémique (Ir).

On fait réagir 10 g de tert-butylacétylène avec 7 g de 1,4- diméthylphosphole) et l'on laisse réagir à 140°C, pendant 15 min.

6,6'-bis-(1-phospha-2-tert-butyl-3-phényl-4,5-diméthyln orbornadiène) dioxyde sous forme meso (IXm) et sous forme racémique (IXr).

Le mélange (Im) + (Ir) précédemment obtenu est dissout dans 50 ml de toluène et oxydé par 4,5 g d'une solution de peroxyde d'hydrogène à 30 % en poids de peroxyde d'hydrogène, introduite en excès. Le mélange est ensuite chauffé à 70°C sous agitation mécanique pendant 3 h.

La disparition de (Im) et (Ir) est une nouvelle fois suivie par RMN31P.

Après refroidissement, la phase aqueuse est décantée. La solution organique est lavée une fois au thiosulfate de sodium (10 ml de solution saturée) et une fois à l'eau (10 ml).

Après séchage sur sulfate de sodium et évaporation du solvant, on récupère une huile (rendement global = 26 %) dont le spectre RMN31P est constitué du mélange des 2 diastéréoisomères de (IXm) et (IXr).

RMN31 P : 8 (CH2CI2) = 49,7 ppm (IXr) RMN31 p : ô (CH2CI2) = 49,9 ppm (IXm) Les deux diastéréoisomères sont séparés par chromatographie sur colonne de silice par solution à l'acétate d'éthyle puis par un mélange acétate d'éthyle/méthanol (95/05 en volume).

Le rendement global (IXm) + (IXr) est de %.

Réduction de (IXr) en diphosphine (Ir).

On effectue la réduction de 1,2 g de dioxyde de diphosphine (IXr.

La phosphine (Ir) ainsi obtenue est purifiée sur une colonne de gel de silice désactivée (élution dichlorométhane).

Le rendement global de la réduction est de %.

Complexe binucléaire de palladium 11 (Xlla) et (Xlllb) Dans 12 mi de toluène, on introduit sous azote 1,24 g (1,87 mmol) de (Ir) racémique et 1 g (1,87 mmol) de (-)-di-p-chloro-bis [(S)-N,N,-diméthyl-α- phényléthylamine-2C,N)]dipalladium II.

On récupère 1,87 g des complexes de palladium.

On sépare les diastéréoisomères par chromatographie sur gel de silice avec le mélange toluène/acétate d'éthyle (90/10).

On récupère 0,85 g de complexe (Xlla) (rendement = 45 %) et 0,8 g de complexe (Xlllb) (rendement = 44 %) ayant les caractéristiques RMN suivantes : RMN31 p : 8 (CH2CI2) = 36,7 ppm [a] p =-61, 7° (c = 9,3, CH2CI2) (Xlla) RMN31P:#(CH2Cl2)=36,72 ppm [α]D=-317,1° (c = 10,6, CH2Cl2) (XIIIb) Decomplexation de (Xlla) ou (Xllb) On effectue une décomplexation au cyanure de sodium, dans le dichlorométhane, comme précédemment décrit.

La diphosphine est alors extraite avec du dichlorométhane.

La phase organique est lavée à l'eau puis séchée sur sulfate de sodium.

On récupère ainsi le composé de formule :.

Le rendement global de la décomplexation est de 85 %.

RMN31 ? : 8 (toluène) =-17, 3 ppm [α] D = + 6° (c = 1,CH2Cl2)) RMN31P:#(toluène)=-17,3 ppm [α]D=-6°(c = 1,CH2Cl2) Exemple 4 : Dans cet exemple, on prépare une diphosphine répondant à la formule suivante : Phospholyllithium, II est préparé selon le mode opératoire de l'exemple 1.

1,1'-bis-(3,4-diméthylphosphole (IV), II est synthétisé comme dans l'exemple 1.

6,6'-bis-(1-phospha-2-phényl-3-mésityl-4,5-diméthylnorbor nad@ène) sous forme méso tam) et sous forme racémique (lr).

On fait réagir 14 g de mésitylphénylacétylène (63,3 mmol) avec 7 g de 1,1'- bis-(3, 4-diméthylphosphole) (31,65 mol) et l'on laisse réagir à 140°C, pendant 15 min.

6,6'-bis-(1-phospha-2-phényl-3-mésityl-4,5-diméthylnor bornadiène) dioxyde sous forme méso (IXm) et sous forme racémique (IXr).

Le mélange (Im) + (Ir) précédemment obtenu est dissout dans 50 ml de toluène et oxydé par 4,6 g d'une solution de peroxyde d'hydrogène à 30 % en poids de peroxyde d'hydrogène, introduite en excès. Le mélange est ensuite chauffé cl 70°C sous agitation mécanique pendant 3 h.

La disparition de (Im) et (Ir) est une nouvelle fois suivie par RMN31 p.

Après refroidissement, la phase aqueuse est décantée. La solution organique est lavée une fois au thiosulfate de sodium (10 ml de solution saturée) et une fois à l'eau (10 ml).

Après séchage sur sulfate de sodium et évaporation du solvant, on récupère 4,6 g d'une huile (rendement global = 21 %) dont le spectre RMN31P est constitué du mélange des 2 diastéréoisomères de (IXm) et (IXr).

RMN31 p : ô (toluène) = 47,4 ppm (IXr) RMN31P:#(toluène) = 48,4 ppm (IXm) Les deux diastéréoisomères sont séparés par chromatographie sur colonne de silice par solution à l'acétate d'éthyle puis par un mélange acétate d'éthyle/méthanol (95/05 en volume).

Le rendement global (IXm) + (IXr) est de %.

Réduction de (IXr) en diphosphine (Ir), On effectue la réduction de 1,2 g de dioxyde de diphosphine (IXr).

La phosphine (Ir) ainsi obtenue est purifiée sur une colonne de gel de silice désactivée (élution dichlorométhane).

Le rendement global de la réduction est de %.

Complexe binucléaire de palladium 11 (Xlla) et (Xllb) Dans 12 mi de toluène, on introduit sous azote 1,2 g (1, 7 mmol) de (Ir) racémique et 0,8 g (1,7 mmol) de (-)-di-p-chloro-bis [(S)-N,N,-diméthyl-α- phényléthylamine-2C, N)] dipalladium 11.

On récupère 1,74 g des complexes de palladium.

On sépare les diastéréoisomères par chromatographie sur gel de silice avec le mélange toluène/acétate d'éthyle (90/10).

On récupère :

-0,8 g (rendement = 45 %) d'un complexe optiquement actif (Xlla) ayant les caractéristiques : RMN31P : ô (CH2CI2) = 59,2 ppm [a] D=+300°(c = 11, 1, CH2CI2) -et 0,75 g (rendement = 44 %) d'un complexe optiquement actif (Xlllb) ayant les caractéristiques : RMN31 p : 8 (CH2CI2) = 58,1 ppm [a] D=-280° (c =10, CH2Cl2).

Decomplexation de (Xlla) ou (Xlllb) On effectue une décomplexation au cyanure de sodium, dans le dichlorométhane, comme précédemment décrit.

La diphosphine est alors extraite avec du dichlorométhane.

La phase organique est lavée A 1'eau puis séchée sur sulfate de sodium.

On récupère ainsi le composé de formule : Le rendement global de la décomplexation est de 85 %. <BR> <BR> <P> RMN31P:#(toluène)=-9,5 ppm [α]D=+114° (c = 9,5 ,CH2Cl2))<BR> <BR> <BR> <BR> <BR> RMN31P:#(toluène)=-9,5 ppm [α]D=+114° (c = 9,5 ,CH2Cl2)<BR> <BR> <BR> <BR> <BR> <BR> <BR> <BR> <BR> <BR> Exemple 5 : Dans cet exemple, on décrit la préparation d'un complexe de formule [Rh+ (COD) (P*P)] PF6- dans laquelle COD représente le 1, 5-cyclooctadiène et (P*P) représente la diphosphine de formule (la) de l'exemple 1.

Dans un schlenk de 10 ml, on dissout, sous argon, dans 3 ml d'acétone, 11,6 mg de Rh(COD)2PF6.

On ajoute alors goutte à goutte, toujours sous gaz inerte, une solution de 11,3 mg de ladite diphosphine dans l'acétone.

Après quelques minutes d'agitation, on obtient le complexe attendu.

RMN 31 P : ô = 61,6 ppm, J (Rh-P) = 155 Hz.

Exemple 6 : Dans cet exemple, on effectue l'hydrogénation asymétrique, à I'aide du catalyseur de l'exemple 5, du composé suivant : Dans un ballon, on dissout 400 mg dudit composé dans 20 ml de méthanol.

On prépare ensuite le complexe métallique comme proposé dans 1'exemple 5.

On évapore l'acétone et l'on dissout le résidu dans 5 ml de méthanol.

On introduit alors les 2 solutions dans un autoclave préalablement purgé et maintenu sous atmosphère d'azote.

Puis, on introduit t'hydrogène jusqu'à une pression de 3 atmosphères.

On agite à 20°C pendant 1 h.

On vide t'hydrogène en excès et l'on récupère la solution de la réaction.

Le solvant est évaporé et le résidu analyse en RMN1 H pour vérifier l'avancement de la réaction.

La réaction est quantitative.

L'excès énantiomérique est déterminé par chromatographie liquide haute performance chirale (colonne chirale protéine HSA 150 x 6,4 mm Shandon) et la configuration absolue du produit par mesure de I'aD, par polarimétrie.

Avec la diphosphine de l'exemple 1, ee = 35 %, [a] D (éthanol, c = 1) < 0.

Exemple 7 : Dans cet exemple, on décrit la préparation d'un catalyseur obtenu par réaction d'un complexe de palladium [PdCl (allyl)] 2 et de la diphosphine de t'exempte 3 ayant un [a] D = + 6° (c = 1, CH2CI2).

1,83 mg (0,005 mmol) de complexe de palladium [PdCl (allyl)] 2 sont mis en solution dans 0,2 ml de tétrahydrofurane, 0,01 mmol de ladite diphosphine dans 0,3 ml de tétrahydrofurane est ajouté et le mélange est laissé 15 min, sous agitation, à température ambiante.

Exemple 8 : Dans cet exemple, on décrit la préparation d'un catalyseur obtenu par réaction d'un complexe de palladium [PdCl (allyl)] 2 et de la diphosphine de

t'exempte 4 : la diphoshine mise en oeuvre ayant un [α] D = + 114° (c = 9,5, CH2C12).

1,83 mg (0,005 mmol) de complexe de palladium [PdCl (allyl)] 2 sont mis en solution dans 0,2 ml de tétrahydrofurane, 0,01 mmol de ladite diphosphine dans 0, 3 ml de tétrahydrofurane est ajouté et le mélange est laissé 15 min, sous agitation, à température ambiante.

Exemples 9 et 10 : Dans ces exemples, on effectue une réaction de substitution allylique.

Dans un tube de schlenk, sous argon, on place 72 mg d'hydrure de sodium (1,8 mmol) dans 2 mi d'hexane, et l'on agite le mélange pendant 1 min puis l'on prélève t'hexane.

Sur I'hydrure de sodium, on ajoute 4 ml de tétrahydrofurane suivi de 0,23 mi de malonate d'éthyle (2 mmol), à 0°C.

On forme un anion et l'on ramène le milieu à la température ambiante puis l'on ajoute, 250 mg d'acétate de 1, (1 mmol) préparé selon Bosnich et coll [J. Am. Chem. Soc. 107, 2033 (1985)] en solution dans 1 mi de tétrahydrofurane et ensuite le système catalytique.

On chauffe le milieu à la température de reflux du solvant.

Après réaction totale, le milieu réactionnel est hydrolysé par 4 mi d'acide acétique puis extrait à t'éther.

La phase organique est lavée à t'eau, séchée sur sulfate de magnésium anhydre puis évaporée sous pression réduite de 25 mm de mercure.

Le résidu est chromatographié sur gel de silice, avec les éluants : hexane/acétate d'éthyle 80/20 pour I'allyle de départ Rf = 0,4 et Rf = 0,3 pour le produitformé.

Les deux catalyseurs des exemples 7 et 8 permettent d'obtenir le diméthylmalonate de 1, après 1 heure de chauffage avec un rendement et un excès énantionérique (ee) précisé dans le tableau I suivant : Tableau I N° Nature du Rendement Excès énantiomérique ex. catalyseur (%) (%) 9 exemple 7 90 55 10 exemple 8 94 45

Exempte 11 : On prépare la diphosphine de 1'exemple 1 selon le même mode opératoire à la différence près que les diastéréoisomères méso et dll sont séparés selon une voie sulfure puis oxyde.

6. 6'-bis-(1-phospha-3-phényl-2, 4. disulfure sous forme racémioue (tX'r).

On commence par préparer le 6, 6'-bis-(1-phospha-3-phényl-2, 4,5- triméthyinorbornadiène) sous forme méso (Im) et sous forme racémique (Ir) selon le même mode opératoire que l'exemple 1.

On met en solution 4,9 g de ce mélange dans 20 ml de toluène puis l'on ajoute 1,65 g de soufre.

On chauffe le mélange pendant 20 min à 80°C.

On obtient 5,3 g de diastéréoisomères qui sont alors séparés sur gel de silice avec t'acétate d'éthyle comme éluant.

Le premier diastéréoisomère (1,75 g) correspond au mélange racémique (Rf = 0,29 et rendement = 30 %) et présente les caractéristiques RMN : RMN31 P : 8 (toluène) = 51 ppm Le deuxième diastéréoisomère (3,5 g) correspond au méso (Rf = 0,17 et rendement = 70 %) et présente les caractéristiques RMN suivantes : RMN31 p : 8 (acétate d'éthyle) 8a = 51,05 ppm et 8b = 53,75 ppm (AB, <BR> <BR> 3JPP = 6, 5 Hz).<BR> <BR> <BR> <BR> <BR> <BR> <P>6. 6'-bis- (1-phospha-3-phényl-2. 4. 5-triméthylnorbornadiène) dioxyde sous forme racémique (IXr), Sous flux d'argon, on met en solution 1,25 g (2,4 mmol) du premier diastéréoisomère obtenu précédemment dans 10 ml de CH2C12, puis on ajoute 1, de CF3COOH (9,65 mmol) et 0,95 d'oxyde de cyclohexène (9,65 mmol).

On chauffe le mélange au reflux du solvant pendant 30 min.

On neutralise l'excès d'acide par une solution de carbonate de sodium puis on extrait la phase aqueuse à l'éther.

On rassemble les phases organiques et l'on sèche sur sulfate de magnésium anhydre.

On évapore) le solvant.

On purifie le résidu par chromatographie sur gel de silice avec un mélange acétate d'éthyle/méthanol (90/10) On obtient 1,12 g de dioxyde de diphosphine racémique soit un rendement de 95 %.

Les caractéristiques RMN du mélange racémique sont les suivantes : RMN31 p : 6 (CH2CI2) = 53,1 ppm (IXr) On sépare ensuite les deux énantiomères après réduction du dioxyde de diphosphine racémique selon le même mode opératoire de l'exemple 1.