La présente invention concerne une piscine hors-sol compacte et polyvalente, destinée à la pratique de la nage stationnaire, à des fins de loisirs

(détente, jeux d'eau ), ou d'entraînement à la compétition, ou d'entretien et de remise en forme, ou de rééducation, ou de thérapie, etc.

Plus précisément, l'invention se rapporte à une micro-piscine hors-sol compacte, apte à être transportée et déplacée à l'aide d'engins ou matériels courants et légers, et qui peut-être utilisée aussi bien en extérieur qu'en intérieur, par exemple dans une maison ou dans un appartement, avec un faible volume d'eau (par exemple de l'ordre de 5 m3 pour un bassin de petites dimensions).

Selon un autre mode d'exécution, cette micro-piscine peut être montée sur roues de sorte à pouvoir être déplacée d'un lieu à un autre, au moyen d'un véhicule tracteur, à la manière d'une remorque ou d'une caravane.

Les piscines de dimensions très réduites plus particulièrement destinées à la nage individuelle stationnaire restent encore dans le domaine de la spéculation et les diverses constructions proposées à ce jour n'ont pas abouti à une exploitation prometteuse, en raison, notamment, de la non résolution de problèmes que pose ce type d'article, tels que, par exemple :

l'inconfort d'une utilisation lorsque la température ambiante est basse ;

l'impossibilité d'éviter les projections d'eau en tous sens dans l'environnement du bassin ;

l'absence de sensations comparables à celles qui sont procurées par la nage dans des bassins de grandes dimensions ;

la difficulté de maintenir le nageur dans la partie centrale et dans l'axe du bassin. On a déjà proposé (par exemple WO-01/12123 et WO- 2004/012827) de recouvrir un petit bassin agencé pour la pratique de la nage stationnaire d'un toit ou dôme de protection ouvrant pour permettre l'entrée du nageur dans le bassin.

Dans ce cas, si la prévision d'une piscine fermée par un dôme ou couverture ouvrante peut constituer un moyen permettant d'éviter les projections d'eau autour du bassin, elle ne supprime pas l'inconfort qui résulterait inévitablement d'une utilisation lorsque la température ambiante est basse. En outre, du fait de la fermeture complète du bassin par une couverture, le nageur se trouve confiné dans un espace clos très restreint et peut donc se trouver angoissé par cette claustration.

Différents dispositifs ont été projetés pour assurer le maintien du nageur dans la partie centrale et dans l'axe du bassin. Par exemple, dans le document WO-01/12123 précédemment cité, il est proposé d'attacher le nageur sur un support ventral fixé au fond et au centre du bassin, tandis que selon les documents GB-2 382 525 et WO-2004/ 012827, il est envisagé de relier le nageur au moyen de deux sangles souples, aux parois longitudinales opposées du bassin. Ces dispositifs ont pour inconvénient d'immobiliser le nageur au centre de la piscine sans lui procurer la sensation d'évoluer dans un bassin de grande longueur. Pour pallier cet inconvénient, il est prévu, dans le document WO-2004/ 012827, de réaliser, au moyen de canaux ménagés dans les parois longitudinales de la piscine, un retour, vers l'avant de celle-ci, du flux d'eau créé par les mouvements du nageur. Toutefois, un tel procédé nécessite une construction très particulière du bassin dont le coût se trouve ainsi augmenté de manière dissuasive.

Des agencements du bord supérieur des piscines destinées à la pratique de la nage stationnaire, pour éviter l'éclaboussement sont, par exemple, décrits dans les documents GB-2 382 525 et US-5 787 519. Selon le document GB- 7382525, le bord supérieur de la piscine présente une forme concave déflectrice destinée à briser les vagues et un sommet lisse, tandis que suivant le document US-5 787 519, le bord supérieur de la piscine à débordement est constitué par un rebord ou lèvre de section sensiblement triangulaire entourée d'une gouttière périphérique qui recueille l'eau du débordement. Les résultats obtenus par ces deux agencements sont très insuffisants.

Un objet de l'invention est de remédier aux inconvénients et insuffisances des micro-piscines ou piscines de petites dimensions, permettant la pratique de la nage stationnaire, comprises dans l'état de la technique, de sorte à mettre à disposition des collectivités, ou des professionnels, ou des particuliers, une piscine de dimensions modestes permettant un grand confort d'usage et un coût de fonctionnement minimal.

Selon une première disposition caractéristique, la piscine hors-sol suivant l'invention est constituée de trois parties constituant un ensemble compact, ou agencées de manière à pouvoir être assemblées en formant un ensemble compact, ces trois parties comprenant : - un bassin apte à contenir un volume d'eau et comportant un fond, deux parois longitudinales et deux parois d'extrémité ; - une cabine de deshabillage-rhabillage et /ou de douche accolée à l'un des côtés du bassin ; - et un sas communiquant avec cette cabine et comprenant un volume supérieur surmontant la partie du bassin adjacente à ladite cabine et délimité par deux parois latérales, une paroi frontale, et une paroi de couverture, ladite paroi frontale comportant une ouverture communiquant avec l'espace libre au-dessus du bassin et cette ouverture est munie d'une porte.

On conçoit que grâce à un tel agencement, le bassin se trouve couvert par un sas en surplomb, par exemple sur environ le quart arrière de sa longueur, et que le nageur peut ainsi s'isoler dans la cabine chauffée pour se déshabiller et pénétrer ensuite dans le bassin; ou ressortir ultérieurement de l'eau pour se rhabiller, en traversant d'abord le sas, également chauffé, sans être en contact avec de l'air froid environnant, ceci pour un usage par tous temps en extérieur, ou simplement pour un confort maximal d'utilisation, en intérieur.

Selon un mode d'exécution avantageux, le bassin présente, vu de dessus, une forme octogonale irrégulière comprenant deux grands côtés parallèles ou approximativement parallèles, correspondant aux parois longitudinales dudit bassin dont les parois avant et arrière sont constituées de trois faces, raccordées les unes aux autres et auxdites parois longitudinales en formant des angles de 120° ou voisins de 120°; d'autre part, les trois faces formant la paroi avant ou paroi frontale du bassin s'inclinent en direction du fond de ce dernier.

Grâce à cette conformation, les mouvements de nage du nageur entraînent la création et l'entretien de flux naturels d'eau le long des parois longitudinales du bassin, en direction de la paroi frontale de ce dernier d'où ils se trouvent déviés et rassemblés pour former un courant de sens opposé face au nageur. Cette circulation naturelle de l'eau donne la sensation de la nage dans un bassin beaucoup plus grand.

Selon une autre disposition caractéristique, la piscine est du type à débordement et son bord supérieur périphérique présente un profit arrondi, par exemple demi-circulaire ou sensiblement demi-circulaire, sur toute sa longueur.

Cette disposition a pour effet, d'une part, de permettre "l'enroulement" des vagues produites par les mouvements du nageur, sur les bords arrondis du bassin et évitant ainsi leur projection hors de ce dernier, et, d'autre part, d'éliminer le phénomène de clapot désordonné et celui de résonance qui amplifie la vague qui pourrait se créer rapidement et perturber la nage.

Selon une autre disposition caractéristique, le bord supérieur du bassin est ceinturé par une gouttière périphérique extérieure permettant de recueillir les débordements d'eau et de ramener rapidement l'eau dans le système de recyclage habituel, cette gouttière était dimensionnée pour constituer en réservoir tampon. D'autre part, grâce à cette caractéristique, les bulles d'air générées par les mouvements du nageur sont libérées et éliminées sur le chemin du retour de l'eau avant sa réintroduction dans le bassin, ce qui permet d'éviter l'introduction d'une eau trouble d'aspect écumeux, dans celui-ci.

Selon une autre disposition caractéristique, la piscine compacte selon l'invention comprend un dispositif de retenue dynamique qui, en combinaison avec la forme étudiée du bassin, permet une nage stationnaire selon laquelle l'utilisateur peut nager de manière continue, à son propre rythme, sans changements incessants imposés de direction, comme en eau libre, ce dispositif de retenue étant constitué d'un lien souple élastique dont l'une des extrémités est reliée à un harnais destiné à être fixé sur le nageur et dont l'autre extrémité est agencée pour pouvoir être fixée, de préférence de façon amovible, à la paroi arrière de la piscine ou à un point fixe disposé à proximité de ladite paroi.

Selon une autre disposition caractéristique, au moins la partie centrale de la paroi antérieure de la piscine est constituée, sur au moins une partie de sa hauteur, par au moins un panneau vitré ou autre surface transparente.

Grâce à cette disposition, il est possible d'observer, de l'extérieur, le nageur sous l'eau, tandis que celui ci peut avoir une vision de l'extérieur.

Les évolutions du nageur dans l'eau peuvent être visionnées, par exemple, à l'aide d'une caméra qui, couplée : à un moniteur TFT avec circuit vidéo intégré, peut permettre un auto-contrôle et une auto-correction, en temps réel, des mouvements de nage du baigneur ; ou

- à un système de télétransmission permettant de surveiller le bain des enfants.

Ladite partie centrale transparente, dans un registre plus ludique, peut aussi permettre, au nageur, de visionner un film, ou une émission de télévision, ou de consulter son ordinateur (piloté depuis la cabine ou Internet, (en mode fixe), en même temps qu'il s'entraîne.

Outre les équipements habituels d'une piscine tels que, par exemple : système de recyclage, de traitement et de chauffage de l'eau, la piscine selon l'invention peut encore intégrer différents agencements ou équipements procurant des avantages ou résultats intéressants, ou étendant ses domaines d'applications. Par exemple : un système de mesure de l'effort fourni, des temps de nage, des mouvements,... couplé au système de retenue dynamique du nageur et permettant une télémétrie des performances consultable en direct ; une chaîne Hi-Fi pour écouter de la musique en surface ; - un écran d'ordinateur et de télévision installé devant la paroi frontale vitrée, pour permettre de visionner des cassettes vidéo, des DVD, des programmes de télévision, ...

- un casque UHF étanche relié au nageur pour écoute individuelle, par exemple pour accès aux multimédias, en nageant ; - un système de liaison satellite entre l'écran vidéo et le démodulateur satellite, VHF ₁ TNT, ...de l'habitation ; une caméra installée à coté de l'écran de télévision et reliée à ce dernier, permettant au nageur de se visionner et de corriger ainsi ses mouvements en direct, cette même caméra permettent également une télésurveillance depuis le téléviseur familial,

- installation, dans la cabine, d'un écran d'ordinateur, d'un téléviseur, d'un réfrigérateur, d'un sauna, d'un tapis de marche, etc.

Les buts, caractéristiques et avantages ci-dessus, et d'autres encore, ressortiront mieux de la description détaillée qui suit et des dessins annexés dans lesquels :

La figure 1 est une vue en perspective, avec arrachement partiel, d'un exemple de réalisation de la piscine hors-sol compacte et polyvalente selon l'invention. La figure 2 est une vue en plan de cette piscine.

La figure 3 est une vue en coupe longitudinale de cette dernière. La figure 4 est une vue en coupe transversale du bassin. La figure 5 est une vue de détail et en coupe longitudinale de l'extrémité avant du bassin. La figure 6 est une vue en plan du bassin, illustrant le courant d'eau naturel créé et entretenu par les mouvements de natation du nageur.

On se réfère auxdits dessins pour décrire un exemple de réalisation avantageux, quoique nullement limitatif, de la piscine hors sol compacte et polyvalente selon l'invention. Cette piscine compacte est plus particulièrement remarquable en ce qu'elle est constituée par un ensemble monobloc, autonome et déplacable sans démontage, comprenant : - un bassin 1 apte à contenir un volume d'eau et comportant un fond 1A, deux parois longitudinales 1 B et deux parois d'extrémité 1C et 1 D ; - une cabine de déshabillage - rhabillage 2 accolée à l'un des côtés du bassin ; - et un sas 3 établissant la communication entre la cabine 2 et le bassin 1 , ce sas comprenant un volume supérieur 4 surmontant la partie l' du bassin adjacente à ladite cabine et étant délimité par deux parois latérales 3A, une paroi de couverture 3B, et une paroi frontale 5, cette dernière comportant une ouverture communiquant avec l'espace libre ménagé au-dessus du bassin, cette ouverture étant munie d'une porte 6. De préférence, le bassin présente une forme allongée et la cabine de deshabillage-rhabillage est accolée à l'un des petits côtés ou extrémité du bassin que l'on nommera conventionnellement "extrémité postérieure" dans la suite du présent exposé, et le volume supérieur du sas surmonte la partie extrême 1 ' du bassin adjacente à ladite cabine, laquelle se trouve ainsi isolée du bassin.

Selon un autre mode d'exécution, la micro-piscine selon l'invention peut être constituée de trois parties (bassin 1 , cabine 2, sas 3) agencées de manière à pouvoir être assemblées aisément et rapidement, de façon à former un ensemble compact, après assemblage.

De manière avantageuse, la cabine 2 est munie d'un moyen de chauffage qui peut être constitué par tout appareil approprié conformé à la réglementation et elle inclut les équipements habituels d'une cabine de bain. Elle peut aussi disposer de différents autres équipements répondant à divers besoins, comme indiqué précédemment, tels que douche, W.C. chimique, réfrigérateur, table à langer, etc.

La cabine 2 est munie d'une porte d'accès 2a équipée d'un système d'ouverture 2b fonctionnent par introduction d'une carte personnalisée ou non (carte bancaire, carte de membre d'une association ou autre), ou d'un jeton. Alternativement, elle peut être munie d'un moyen d'ouverture classique

(poignée ou autre).

Le sas 3 est également chauffé, par exemple par le même appareil qui assure le chauffage de la cabine 2, ou par un appareil distinct. Le sas 3 est placé en surplomb d'une portion arrière l' du bassin, par exemple sur environ le quart arrière de la longueur totale de celui-ci, ce qui peut représenter une avancée de l'ordre de 80 cm au-dessus de la surface de l'eau.

La porte avant du sas peut être constituée par deux vantaux 6A, 6B assujettis, chacun, à un système de rappel automatique en position de fermeture, connu en soi. La partie inférieure des vantaux 6A, 6B est munie d'une bavette souple 6C qui plonge dans la partie supérieure du bassin, par exemple sur quelques centimètres, ces bavettes assurant l'étanchéité du sas en présence d'air froid. Un rideau souple 16 peut être avantageusement installé au dessus de la paroi postérieure 1 D de sorte à établir une séparation entre la portion extrême l' du bassin et la cabine 2 et ainsi éviter les projections d'eau dans ladite cabine.

Le bassin 1 est de dimensions réduites. Il est par exemple dimensionné pour qu'un nageur de grande taille puisse effectuer des mouvements de nage (par exemple de brasse, de nage papillon ou de dos crawlé) parfaitement à l'aise. Par exemple, il peut présenter une longueur de l'ordre de 3 m à 3,6 m, une largeur de l'ordre de 1,10 m à 2 m et une profondeur de l'ordre de 0,90 m à 1 ,20 m, l'ensemble de la piscine compacte pouvant présenter un volume hors-tout de l'ordre de 2 m x 2 m x 5,2 m. Ces dimensions peuvent varier, mais doivent rester dans le domaine des tailles "domestiques" de sorte à pouvoir loger lesdits ensembles dans un espace réduit tel que : petit jardin, garage, cabinet de

Kinésithérapeute, etc.

Le bassin est réalisé dans un matériau doté de bonnes qualités d'isolation thermique et ses parois latérales présentent une épaisseur relativement importante (de l'ordre de 10 cm).

L'invention est, de manière plus particulièrement intéressante, applicable aux piscines à débordement constant. Dans ce cas, le bord supérieur périphérique 7 du bassin 1 présente un profil arrondi, de préférence demi-circulaire ou sensiblement demi-circulaire et ledit bord supérieur est ceinturé par une gouttière périphérique extérieure 8 permettant de collecter les débordements d'eau et de ramener rapidement l'eau recueillie dans un système de recyclage connu en soi.

Le bord supérieur du bassin 1 peut être muni d'ailerons escamotables 9 que l'on peut déployer, par exemple en prévision d'une occupation ludique de la piscine par des enfants ou des adolescents. Ces ailerons 9 peuvent occuper une position rabattue le long des parois du bassin, ou une position relevée (figure 4), suivant laquelle ils se trouvent inclinés en direction de la gouttière 8, de sorte à se déverser dans celle-ci.

La gouttière peut comporter un système d'isolation thermique flottant afin de limiter les pertes de calories à l'air libre. Ce système d'isolation peut être constitué par des plaques flottantes de polystyrène 14 permettant le libre retour de l'eau se déversant dans la gouttière 8 sous haute couverture thermique.

Un réservoir auxiliaire 10 dans laquelle se déverse la gouttière est intégré à la structure de la piscine, ce réservoir étant disposé contre la paroi postérieure 1 D du bassin. Ce réservoir qui peut avoir une contenance de l'ordre de 300 litres, constitue un tampon volumétrique, permettant de garder un niveau d'eau constant dans le bassin, lorsque plusieurs personnes pénètrent dans ledit bassin. Il est raccordé au système de recyclage habituel de la piscine.

Les retours d'eau dans le bassin s'effectuent à travers la paroi postérieure 1 D du bassin, par deux buses centro-latérales 15, raccordées à la gouttière périphérique extérieure 8 ou au réservoir auxiliaire 10 et orientées obliques vers l'extérieur par rapport à l'axe longitudinal du bassin, de façon telle qu'elles participent à la création et au renforcement des courants d'eau décrits dans la suite du présent exposé. Selon un mode d'exécution avantageux, le bassin 1 présente, vu de dessus, une forme octogonale irrégulière comprenant deux grands côtés parallèles ou approximativement parallèles, correspondant aux parois longitudinales 1 B dudit bassin dont les parois avant 1C et arrière 1 D sont constituées de trois faces raccordées les unes aux autres et auxdites parois longitudinales 1B en formant des angles de 120° ou voisins de 120°.

En outre, les trois faces formant la paroi avant ou paroi frontale 1C du bassin sont inclinées en direction du fond 1 A de ce dernier, lesdites faces forment, par exemple, un angle de l'ordre de 120° avec ledit fond 1A.

Avec cette conformation, lorsque le nageur N (figure 6) pratique la nage dite "nage stationnaire" en utilisant un système de retenue dynamique et se trouve en action dans la partie centrale du bassin, un volume d'eau est mis en mouvement en direction de la paroi postérieure 1 D du bassin, ce volume d'eau se trouve divisé par la conformation de cette paroi dont les faces inclinées 1 D' forcent les deux courants d'eau ainsi créés à se diriger vers l'avant, le long des parois longitudinales 1 B du bassin, ces courants d'eau se trouvant déviés par les faces inclinées 1C et rassemblés dans la partie antérieure dudit bassin et déviés vers l'arrière, dans l'axe dudit bassin, face au nageur. Ce mouvement naturel d'eau permet au nageur de rester "en ligne" et lui donne la sensation d'espace infini, malgré la taille réduite dudit bassin.

Les angles internes du bassin supérieur à 90°, idéalement de l'ordre de 120°, permettent de créer un contre-courant face au nageur, sans tourbillons et avec peu de bulles, auto-alimenté par ce dernier et contribuant à son maintien "en ligne". Selon une autre disposition caractéristique, la piscine compacte selon l'invention comprend un dispositif de retenue dynamique qui, en combinaison avec la forme étudiée du bassin, permet une nage stationnaire selon laquelle l'utilisateur peut nager de manière continue, à son propre rythme, sans changements incessants imposés de direction, comme en eau libre, ce dispositif de retenue étant constitué d'un lien souple élastique 11 dont l'une des extrémités est reliée à une ceinture ou à un harnais 12 destiné à être fixé sur le nageur et dont l'autre extrémité est agencée pour pouvoir être fixée, de préférence de façon amovible, à la paroi arrière 1 D de la piscine ou à un point fixe disposé à proximité de ladite paroi. Un tel dispositif de retenue est, par exemple, décrit et revendiqué dans un précédent brevet N° FR-2.896.997 du déposant, tandis qu'un lien souple élastique est, par exemple, décrit dans un autre précédent brevet du déposant N° FR-2.917.143.

Suivant un mode d'exécution intéressant, au moins la partie centrale 1C" de la paroi antérieur 1C du bassin 1 est constituée, sur au moins une partie de sa hauteur, par au moins un panneau vitré 13. Ce panneau vitré occupe, par exemple, les trois-quarts de la hauteur de ladite partie centrale, en surplomb à l'avant du bassin 1 permettant, d'une part, le visionnage direct du nageur sous l'eau, et, d'autre part, le visionnage, par le nageur, le cas échéant, d'un écran installé derrière le panneau vitré.

Ledit panneau peut être constitué en deux parties disposées l'une au dessus de l'autre. La machinerie de la piscine (dispositifs de circulation, chauffage et filtration de l'eau, ...) est réalisée de la façon habituelle et elle est intégrée à la structure de ladite piscine et accessible par l'extérieur.

On comprend que la piscine hors-sol compacte et polyvalente selon l'invention s'adresse aussi bien : aux bébés et enfants qui peuvent ainsi jouer dans l'eau même en hiver ; aux personnes âgées ou non qui ont envie de s'offrir en toute sécurité un moment de détente et/ou de sport ; aux nageurs sportifs qui veulent s'entraîner chez eux ; - aux personnes actives qui disposent de peu de temps pour se détendre après le travail ;

- aux kinésithérapeutes ;

- et à toute personne ayant plaisir à se trouver dans l'eau.

Pour l'installer, il suffit d'une aire libre, couverte ou non, d'environ 6 m sur 3 m. Une arrivée d'eau classique du type tuyau d'arrosage, un point d'évacuation accessible (50 m) des eaux usées (douche et trop-plein du débordement) et un point d'accessibilité (50 m) au courant électrique (4 kW minimum) sont également nécessaire.

L'impact environnemental est donc réduit au minimum proportionnellement à l'étendue de ses domaines d'utilité.

Son bilan de fonctionnement est sans équivalent en termes de consommation d'eau, de produits chimiques de traitement et d'énergie.