Domaine technique de l'invention

La présente invention concerne le domaine technique de l’élevage des animaux, notamment les bovins, équins ou porcins.

Elle concerne en particulier les accessoires pour les élevages d’animaux, destinés à être fixés sur une structure à recouvrir et à protéger.

Etat de la technique

Les élevages nécessitent un environnement conçu de façon à permettre aux animaux de demeurer et d’évoluer sans se blesser.

En particulier, certaines structures de ces élevages doivent être protégées pour éviter que les animaux ne se blessent lors de leurs déplacements ou de leurs frottements.

Il est en effet fréquent que les animaux se cognent et/ou se grattent sur des structures qui ne sont pas prévues / adaptées à cet effet, avec les risques de lésions cutanées qui en découlent.

Présentation de l'invention

Afin de remédier à l’inconvénient précité de l’état de la technique, la présente invention propose un accessoire pour un élevage d’animaux, en particulier de bovins, équins ou porcins, destiné à être fixé sur une structure à recouvrir et à protéger.

Plus particulièrement, l’invention concerne un accessoire consistant en une plaque réalisée dans un matériau élastique, avantageusement un matériau élastique élastomère, de préférence obtenue par moulage,

lequel accessoire comporte :

- au moins une bande centrale comportant une face avant et une face arrière, laquelle face avant est munie de plusieurs organes saillants adaptés au brossage des animaux, et

- au moins deux bandes latérales et/ou transversales, adaptées à recevoir des moyens de solidarisation avec ladite structure.

Un tel accessoire possède alors les avantages suivants :

- il peut être fixé sur toute structure de l’enceinte d’élevage, par exemple un poteau d’angle, une mangeoire ou une clôture,

- il prévient les blessures par chocs dans les coins de poteaux de structure du bâtiment (IPN, mur béton, etc.),

- il assure une protection de la structure recouverte,

- il permet à l’animal de se gratter efficacement, sans risque de se blesser. D’autres caractéristiques non limitatives et avantageuses du produit conforme à l’invention, prises individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles, sont les suivantes :

- la face arrière de ladite au moins une bande centrale comporte au moins une rainure longitudinale, avantageusement de forme générale cylindrique ou diédrique,

- l’épaisseur de ladite au moins une bande centrale est supérieure à l’épaisseur desdites au moins deux bandes latérales, avec avantageusement ladite au moins une bande centrale ayant une épaisseur de 10 à 30 mm et lesdites au moins deux bandes latérales ayant une épaisseur de 5 à 15 mm ;

- les organes saillants consistent en des plots, avantageusement de forme pyramidale ou conique ;

- les organes saillants présentent les dimensions suivantes : une hauteur de 5 à 30 mm, de préférence de 10 à 20 mm et une largeur d’embase de 10 à 20 mm ;

- l’entraxe entre les organes saillants va de 15 à 50 mm ;

- les organes saillants sont réalisés monoblocs ou rapportés, par rapport à la face avant de ladite au moins une bande centrale ;

- lesdites au moins deux bandes latérales comportent chacune une face avant et une face arrière ; au repos, les faces arrière des bandes latérales sont coplanaires ; et la face avant desdites au moins deux bandes latérales comportent une nervure longitudinale pour participer au blocage des moyens de solidarisation ;

- la face avant de ladite au moins une bande centrale présente une section transversale courbe convexe sur laquelle sont réparties les organes saillants ;

- ladite plaque présente un contour rectangulaire ou carré ; dans ce cas, ladite plaque présente avantageusement les dimensions suivantes : une longueur de 1 m à 2 m, et une largeur de 15 cm à 50 cm ;

- ladite au moins une bande centrale présente une largeur allant de 10 cm à 40 cm, et lesdites au moins deux bandes latérales présentent chacune une largeur allant de 3 à 10 cm ;

- l’accessoire comporte au moins une sous-couche de renfort qui s’étend au moins dans l’épaisseur desdites bandes latérales ;

- les organes saillants sont répartis sur toute la longueur (ou au moins approximativement toute la longueur) de la face avant, ou sur une partie de la longueur de la face avant ;

- au moins deux organes saillants sont reliés par une nervure qui est réalisée monobloc par rapport à la face avant de ladite au moins une bande centrale et par rapport aux organes saillants associés ; de préférence, les nervures s’étendent parallèlement les unes par rapport aux autres, de préférence parallèlement à deux bordures latérales ou à deux bordures transversales ; de préférence encore, les organes saillants sont répartis sur la face avant avec un motif régulier, selon des lignes parallèles, et les organes saillants d’une ligne sont reliés par une nervure qui est réalisée monobloc par rapport à la face avant de ladite au moins une bande centrale et par rapport aux organes saillants associés.

La présente invention concerne encore une enceinte d’élevage dont une structure est recouverte d’un accessoire selon l’invention.

De préférence, ledit accessoire est solidarisé avec la structure par la mise en place de moyens de solidarisation au niveau desdites au moins deux bandes latérales.

Bien entendu, les différentes caractéristiques, variantes et formes de réalisation de l'invention peuvent être associées les unes avec les autres selon diverses combinaisons dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes des autres.

Description détaillée de l'invention

De plus, diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description annexée effectuée en référence aux dessins qui illustrent des formes, non limitatives, de réalisation de l'invention et où :

[Fig. 1] est une vue en coupe transversale d’un accessoire selon l’invention ;

[Fig. 2] est une vue de dessus d’un mode de réalisation de l’accessoire selon la figure 1 , dans lequel les organes saillants sont répartis sur une partie de la longueur d’une bande centrale ;

[Fig. 3] est une vue en coupe transversale de l’accessoire selon l’invention, rapporté sur une structure de l’enceinte à recouvrir et à protéger ;

[Fig. 4] est une vue générale et en perspective d’un second mode de réalisation de l’accessoire selon l’invention ;

[Fig. 5] est une vue partielle et agrandie de l’accessoire selon le second mode de réalisation illustré sur la figue 4.

Il est à noter que, sur ces figures, les éléments structurels et/ou fonctionnels communs aux différentes variantes peuvent présenter les mêmes références.

Accessoire pour l’élevage d’animaux

Le présent accessoire 1 , tel que illustré sur les figures 1 à 5, consiste en un produit conçu pour l’élevage d’animaux, en particulier de bovins, équins ou porcins.

Tel que développé par la suite en relation avec la figure 3, cet accessoire 1 est destiné à être fixé sur une structure S d’un élevage, généralement une structure saillante, à recouvrir et à protéger pour éviter les blessures des animaux.

Pour cela, l’accessoire 1 consiste en une plaque réalisée dans un matériau élastique, avantageusement un matériau élastique élastomère.

Par « matériau élastique », on entend en particulier un matériau apte à subir une déformation élastique, avantageusement choisi parmi : - les matériaux élastomères, à savoir par exemple le caoutchouc naturel, le caoutchouc « naturel synthétique » (ou poly-isoprène synthétique), le polybutadiène ou le styrène-butadiène, ou

- les matériaux plastiques ou élastomères thermoplastiques (TPE), à savoir par exemple le PVB (polyvinyle de butyral), ABS (acrylonitrile butadiène styrène) / SBR (styrène-butadiène), PP (polypropylène) / EPDM (éthylène-propylène-diène monomère), TPU (TPE de polyuréthane).

Cet accessoire 1 est avantageusement réalisé monobloc, soit mono-matériau (dans un seul matériau), soit multi-matériaux (avec au moins deux sous-couches superposées qui sont réalisées dans des matériaux différents).

Cet accessoire 1 peut encore contenir au moins une sous-couche de renfort 2, choisie parmi les fibres textiles, les fibres de métal ou tout autre produit apportant la stabilité et/ou la résistance à l’élongation.

Cette sous-couche de renfort 2 consiste par exemple en une armature textile servant de renfort, réalisée avantageusement en un matériau choisi parmi le nylon, le coton, le polyester, le polyamide ou tout autre textile de renfort.

Un tel accessoire 1 est de préférence obtenu par une technique de moulage.

De préférence, la plaque formant l’accessoire 1 présente un contour rectangulaire ou carré, délimitée ici par deux bordures latérales 11 (grands côtés) et par deux bordures transversales 12 (petits côtés) (figure 2).

Cette plaque comporte encore un axe longitudinal T, orienté parallèlement aux bordures latérales 11.

Cet accessoire 1 présente avantageusement les dimensions suivantes :

- une longueur de 1 m à 2 m (selon une cote mesurée entre les bordures transversales 12), et

- une largeur de 15 cm à 50 cm (selon une cote mesurée entre les bordures latérales 11 ).

En outre, selon l’invention, cet accessoire 1 comporte plusieurs bandes 5, 6 qui sont juxtaposées latéralement et qui sont orientées avantageusement parallèlement aux bordures latérales 1 1.

Ainsi, l’axe longitudinal d’une bande 5, 6 s’étend avantageusement parallèlement aux bordures latérales 1 1.

En l’espèce, cet accessoire 1 comporte les bandes suivantes :

- au moins une bande centrale 5 munie de plusieurs organes saillants 55 qui sont adaptés au brossage / grattage des animaux par frottement, et

- au moins deux bandes latérales 6 adaptées chacune à recevoir des moyens de solidarisation 8 entre elles et/ou avec la structure S précitée (figure 3). En d’autres termes, ladite au moins une bande centrale 5 est ménagée entre les deux bandes latérales 6. Avantageusement, chaque bande latérale 6 forme quant à elle l’une des bordures latérales 11.

L’accessoire 1 peut comporter des bandes transversales 7, similaires aux bandes latérales 6, adaptées chacune à recevoir des moyens de solidarisation 8 entre elles et/ou avec la structure S précitée (figures 4 et 5).

Le cas échéant, chaque bande transversale 7 forme quant à elle avantageusement l’une des bordures transversales 12.

De préférence, ladite au moins une bande centrale 5 présente une largeur L allant de 10 cm à 40 cm ; lesdites au moins deux bandes latérales 6 (et le cas échéant lesdites au moins deux bandes transversales 7) présentent chacune une largeur L2 allant de 3 à 10 cm.

Ladite au moins une bande centrale 5 comporte deux faces opposées 51 , 52 définissant son épaisseur El, à savoir :

- une face avant 51 , destinée à venir à l’opposée de la structure S et munie des organes saillants 55 adaptés au brossage des animaux, et

- une face arrière 52, destinée à venir s’appuyer sur une face extérieure de la structure S.

La face avant 51 de ladite au moins une bande centrale 5 peut présenter une section transversale courbe convexe sur laquelle sont réparties les organes saillants 55 (figures 1 à 3).

Cette face avant 51 de ladite au moins une bande centrale 5 peut également présenter une section transversale plane sur laquelle sont réparties les organes saillants 55 (figures 4 et 5).

Les organes saillants 55 consistent avantageusement en des plots (dits encore « tétons » ou « ergots »), également réalisés dans le matériau élastique précité (matériaux élastomères, ou matériaux plastiques ou élastomères thermoplastiques (TPE)).

Ces organes saillants 55 ont une forme qui est adaptée au grattage des animaux tout en prévenant les blessures par frottement, à savoir par exemple une forme pyramidale ou une forme conique.

Ces organes saillants 55 peuvent être :

- monoblocs par rapport à la face avant 51 de ladite au moins une bande centrale 5, ou

- rapportés par rapport à la face avant 51 de ladite au moins une bande centrale 5.

Les organes saillants 55 « monoblocs » sont réalisés aussi par moulage, lors de la fabrication de l’accessoire 1.

Les organes saillants 55 « rapportés » sont solidarisés avec la face avant 51 par le biais de moyens de fixation adaptés (non représentés), à savoir par exemple un boulon et un écrou à visser, moulé dans la masse.

Les organes saillants 55 présentent par exemple les dimensions suivantes :

- une hauteur H de 5 à 30 mm, de préférence de 10 à 20 mm, et - une largeur d’embase L3 de 10 à 20 mm.

La hauteur H correspond à la distance axiale entre la face avant 51 et l’extrémité libre 551 de l’organe saillant 55. La largeur d’embase L3 correspond à une cote (diamètre, côté par exemple) de l’embase 552 de l’organe saillant 55 solidarisé avec la face avant 51.

Les organes saillants 55 sont répartis sur la face avant 51 , avec avantageusement un motif régulier, par exemple en quinconce ou selon des lignes parallèles (figures 2, 4 et 5).

Les organes saillants 55 (de préférence sur une ligne droite) peuvent être reliés par au moins une nervure 56 qui est réalisée monobloc par rapport à la face avant 51 de ladite au moins une bande centrale 5 et par rapport aux organes saillants 55 associés (ces nervures 56 sont représentés très schématiquement sur la figure 2).

Ces nervures 56 sont destinées à renforcer les organes saillants 55 à l’encontre des contraintes mécaniques appliquées par les animaux. De telles nervures 56 sont également intéressantes pour éviter une dégradation par morsures, notamment chez les porcins.

Les organes saillants 55 sont ici répartis sur la longueur de chaque nervure 56 (avantageusement rectiligne). Chaque nervure 56 se compose alors de tronçons de nervure 561 qui relient chacun deux organes saillants 55 juxtaposés.

Chaque tronçon de nervure 561 forme alors un renfort entre deux organes saillants 55 juxtaposés.

Chaque tronçon de nervure 561 présente ici, sans être limitatif, une bordure libre de forme courbe concave (voir sur la figure 5 en particulier).

Les nervures 56 s’étendent avantageusement parallèlement les unes par rapport aux autres.

Ces nervures 56 s’étendent en outre avantageusement parallèlement :

- aux deux bordures latérales 11 (grands côtés), de préférence pour une pose de l’accessoire 1 avec son axe longitudinal 1’ orienté verticalement, ou

- aux deux bordures transversales 12 (petits côtés), de préférence pour une pose de l’accessoire 1 avec l’axe longitudinal 1’ orienté horizontalement.

En pratique, les nervures 56 sont avantageusement orientées verticalement pour favoriser la chute de matières (poils, terre, etc.) par gravité (et donc éviter une éventuelle accumulation de matière sur ces nervures 56).

Chaque nervure 56 présente avantageusement une hauteur et une largeur qui sont inférieures par rapport aux dimensions des organes saillants 55 associés.

En outre, la répartition des organes saillants 55 peut présenter par exemple deux alternatives sur la longueur de la face avant 51 :

- les organes saillants 55 sont répartis sur toute la longueur (ou au moins approximativement toute la longueur) de la face avant 51 , entre les deux bordures transversales 12 (notamment figure 4), ou - les organes saillants 55 sont répartis sur une partie de la longueur de la face avant 51.

Dans la seconde alternative, comme illustré sur la figure 2, la face avant 51 présente alors deux zones :

- une zone supérieure 511 comportant les organes saillants 55, adaptée au frottement des animaux, et

- une zone inférieure 512 dépourvue des organes saillants 55, avantageusement d’une longueur comprise entre 0,5 et 1 ,5 m, pour éviter que les animaux ne se blessent les pattes lors du frottement sur la zone supérieure 511.

Chaque organe saillant 55 comporte encore un axe longitudinal 55’. La distance linéaire entre deux axes longitudinaux 55’ (selon une ligne prise sur la face avant 51 ) définie un entraxe X.

Et l’entraxe X entre les organes saillants 55 juxtaposés est avantageusement de 15 à 50 mm.

Par ailleurs, la face arrière 52 de ladite au moins une bande centrale 5 comporte au moins une rainure longitudinale 521 , avantageusement de forme générale cylindrique (voire de manière alternative avec une forme diédrique, dit encore avec une section en Vé).

L’axe longitudinal de ladite au moins une rainure longitudinale 521 s’étend parallèlement aux bordures latérales 11.

Cette rainure longitudinale 521 participe à réduire la résistance à la déformation de l’accessoire 1 , avantageusement lors d’un pliage consistant à rapprocher les bandes latérales 6.

Chaque bande latérale 6 comporte également deux faces opposées 61 , 62 définissant son épaisseur E2, à savoir :

- une face avant 61 , destinée à venir à l’opposée de la structure S, et

- une face arrière 62, destinée à venir s’appuyer sur une face extérieure de la structure S.

Au moins une sous-couche de renfort 2 s’étend au moins dans l’épaisseur des bandes latérales 6 et le cas échéant des bandes transversales 7 (voire aussi dans l’épaisseur de ladite au moins une bande centrale 5).

Au repos (avant montage sur la structure S), les faces arrière 62 des bandes latérales 6 (ou autrement dit les plans généraux des deux bandes latérales 6) sont avantageusement coplanaires (notamment pour faciliter le transport et le stockage). L’accessoire 1 consiste alors en une plaque plane, particulièrement adaptée au transport et au stockage à plat (figures 4 et 5 par exemple).

De manière alternative, au repos (avant montage sur la structure S), les faces arrière 62 des bandes latérales 6 (ou autrement dit les plans généraux des deux bandes latérales 6) peuvent définir ensemble un angle inférieur à 180°, par exemple de l’ordre de 90° comme illustré sur la figure 3. L’accessoire 1 consiste alors en une plaque en forme de cornière (dit encore diédrique, voire en L), dont l’arête s’étend le long de la bande centrale 5. La face avant 61 des bandes latérales 6 (et le cas échéant des bandes transversales 7) comporte ici une nervure longitudinale 61 1 , bordant avantageusement sa bordure latérale 1 1 (et le cas échéant sa bordure transversale 12), pour participer au blocage des moyens de solidarisation 8 et pour optimiser la résistance aux efforts mécaniques.

Par ailleurs, l’épaisseur El (maximale) de ladite au moins une bande centrale 5 est avantageusement supérieure à l’épaisseur E2 desdites au moins deux bandes latérales 6 (et le cas échéant supérieure à l’épaisseur desdites au moins des bandes transversales 7).

Par exemple, ladite au moins une bande centrale 5 a une épaisseur El de 10 à 30 mm, et lesdites au moins deux bandes latérales 6 (voire les bandes transversales 7) ont une épaisseur E2 de 5 à 15 mm.

Enceinte d’élevage

La figure 3 représente une structure S, présente avantageusement au sein d’une enceinte d’élevage (non représentée), qui est recouverte d’un accessoire 1 tel que décrit ci-dessus en relation avec les figures 1 et 2.

La structure S, généralement une structure saillante, peut consister en toute structure de l’enceinte d’élevage, par exemple un poteau d’angle, une mangeoire ou une clôture.

L’accessoire 1 est solidarisé avec la structure S par la mise en place de moyens de solidarisation 8 au niveau des bandes latérales 6 (voire aussi au niveau des bandes transversales 7), avantageusement le long des nervures longitudinales 61 1.

Par exemple, ces moyens de solidarisation 8 comprennent :

- au moins un profilé rapporté sur la face avant 61 de la bande latérale 6 (voire des bandes transversales 7), et

- des pièces de fixation introduites au travers de la bande latérale 6 (voire des bandes transversales 7), traversant le cas échéant la sous-couche de renfort 2 et s’enfonçant dans la structure S.

L’accessoire 1 est apte à être déformé pour épouser au mieux la structure S, notamment grâce à sa matière et à sa rainure longitudinale 521.

En outre, l’accessoire 1 peut être posé par exemple avec son axe longitudinal 1’ orienté horizontalement ou verticalement.

De préférence, l’accessoire 1 selon les figures 1 à 3 est posé avec son axe longitudinal 1’ orienté verticalement ; l’accessoire 1 selon les figures 4 et 5 est posé avec son axe longitudinal 1’ orienté horizontalement.

Dans le cas d’une face avant 51 comportant deux zones 511 , 512, l’accessoire 1 est avantageusement orienté verticalement, avec la zone supérieure 511 vers le haut et la zone inférieure 512 vers le bas. En pratique, la structure S est alors recouverte et protégée par l’accessoire 1 , de manière à éviter les blessures cutanées des animaux.

Les animaux peuvent en outre venir se frotter contre l’accessoire 1 , et ainsi se gratter sur les organes saillants 55 portés par ladite au moins une bande centrale 5.

Bien entendu, diverses autres modifications peuvent être apportées à l’invention dans le cadre des revendications annexées.