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Title:
ACOUSTIC WAVES TREATMENT DEVICE AND METHOD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/101694
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device (1) comprising at least: – an open elongate tank (2), the cross section of which has a progressive narrowing towards an opening (3) situated in the upper part of the said tank, and – a piezoelectric element (6), characterized in that the said tank is filled with a liquid (4); and in that the piezoelectric element (6) is able to emit waves into the said liquid (4), the said waves being focused in the vicinity of the opening (3) of the tank and exiting into a duct (7).

Inventors:
CHING GIL (FR)
CHARLES FLORENCE (FR)
SALLANON HUGUETTE (FR)
Application Number:
PCT/EP2018/081808
Publication Date:
May 31, 2019
Filing Date:
November 19, 2018
Export Citation:
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Assignee:
CHING GIL (FR)
UNIV D'AVIGNON ET DES PAYS DE VAUCLUSE (FR)
International Classes:
B01J19/10; C02F1/36
Domestic Patent References:
WO2015089186A12015-06-18
WO2014014941A12014-01-23
Foreign References:
US20030234274A12003-12-25
EP0691162A11996-01-10
EP3009405A12016-04-20
Attorney, Agent or Firm:
AXE PI (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Système (1 1 ) comprenant au moins deux dispositifs (1 ), pour le traitement par des ondes acoustiques, lesdifs dispositifs comprenant au moins :

- une cuve allongée ouverte (2) dont la section transversale présente un rétrécissement progressif en direction d’une ouverture (3) située sur la partie supérieure de ladite cuve et

- un élément piézo-élecfrique (6), ladite cuve étant remplie d’un liquide (4), l’élément piézo-élecfrique (6) étant apte à émettre des ondes dans ledit liquide (4), lesdifes ondes étant focalisées au voisinage de l’ouverture (3) de la cuve et sortant dans un conduit (7),

caractérisé en ce que les sorties (8) des différents conduits (7) des dispositifs (1 ) convergent en un collecteur d’écoulement (9) .

2. Système selon la revendication 1 , caractérisé en ce que le liquide (4) es† :

un liquide à traiter, et/ou

un liquide de traitement permettant le traitement d’un produit solide situé dans la cuve (2), dans et/ou à la sortie du conduit (7) .

3. Système selon l’une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que les ondes produites dans le dispositif (1 ) par l’élément piézo-électrique (6) dans la cuve (2) et/ou dans le conduit (7) ont une fréquence supérieure à 1 00 kHz, préférentiellement supérieure à 200 kHz.

4. Système selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les parois de la cuve (2) e† du conduit (7) dans le dispositif (1 ) sont en matériau dur, apte à réfléchir les ondes, e† sont préférentiellement conformées de manière à faire focaliser les ondes en un point situé au voisinage de la partie centrale de l’ouverture (3) de la cuve et/ou dans la partie centrale du conduit (7) .

5. Système selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la cuve (2) du dispositif (1 ) présente une forme de paraboloïde de révolution dont le point focal se situe au voisinage de la partie centrale de l’ouverture (3) de la cuve.

6. Utilisation d’un système (1 1 ) selon l’une des revendications 1 à 5, pour le nettoyage, et/ou la décontamination de produits liquides et/ou solides.

7. Utilisation d’un système (1 1 ) selon la revendication 6, pour le traitement de produits liquides et/ou solides, préférentiellement pour :

la minéralisation de produits solubilisés dans le liquide 4 appelé également fluide porteur ;

- la destruction de principes actifs tels que des pesticides ou médicaments avant rejet dans les eaux usées ; ou le traitement de l’eau afin de la « pofabiliser ».

8. Utilisation d’un système (1 1 ) selon l’une des revendications 1 à 5 ou, pour :

l’extraction de principes actifs ;

la solubilisation ou l’homogénéisation de produits liquides ef/ou solides dans le liquide 4 ;

la fabrication d’émulsion ;

- la préparation de colloïdes ; ef/ou de composés chimiques.

9. Utilisation d’un système selon l’une des revendications 1 à 5, pour la stimulation de la croissance d’un organisme végétal, d’un organe végétal ou d’un tissu végétal ef/ou pour augmenter les défenses d’un organisme végétal, d’un organe végétal ou d’un tissu végétal, face à l’infection par un agent pathogène.

10. Utilisation selon la revendication 9, pour la stimulation de la croissance d’un organisme végétal, d’un organe végétal ou d’un tissu végétal.

1 1 . Utilisation selon la revendication 9, pour augmenter les défenses d’un organisme végétal, d’un organe végétal ou d’un tissu végétal, face à l’infection par un agent pathogène.

12. Utilisation d’un système selon l’une des revendications 1 à 5, pour le saumurage d’aliments insérés dans une enceinte, préférentiellement d’aliments d’origine animale.

13. Procédé de traitement d’un produit solide situé dans la cuve (2), dans et/ou à la sortie du conduit (7) d’un dispositif (1 ) d’un système (1 1 ) selon l’une des revendications 1 à 5, par des ondes acoustiques de haute fréquence, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes suivantes selon lesquelles :

- un liquide (4) est introduit dans la cuve (2) d’un dispositif (1 ) d’un système (1 1 ) selon l’une des revendications 1 à 5 par un circuit d'écoulement (5) :

- des ondes acoustiques de haute fréquence, supérieure à 100 kHz, préférentiellement supérieure à 200kHz son† générées dans ladite cuve (2) par l’élément piézo-électrique (6) ;

- les ondes acoustiques se propagent dans la cuve (2) et focalisent en un point situé au voisinage de la partie centrale de l’ouverture (3) de la cuve et sortent dans le conduit (7) ; lesdites ondes permettant le traitement du produit solide ; et

- le produit solide ainsi traité est récupéré.

14. Procédé de traitement d’un liquide (4) par des ondes acoustiques de haute fréquence dans un dispositif (1 ) d’un système (1 1 ) selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes suivantes selon lesquelles :

- un liquide à traiter (4) est introduit dans la cuve (2) dudit dispositif par un circuit d’écoulement (5) ;

- des ondes acoustiques de haute fréquence, supérieure à 100 kHz, préférentiellement supérieure à 200kHz son† générées dans ladite cuve (2) par l’élément piézo-électrique (6) ;

- les ondes acoustiques se propagent dans la cuve (2) et focalisent en un point situé au voisinage de la partie centrale de l’ouverture (3) de la cuve et sortent dans le conduit (7) ; lesdites ondes permettant le traitement du liquide (4) ; et

- le liquide ainsi traité est récupéré en sortie de conduit (7) ou en sortie de collecteur d’écoulement (9).

Description:
DISPOSITIF ET PROCEDE DE TRAITEMENT PAR DES ONDES ACOUSTIQUES

L'invention concerne un dispositif ou un système associé et un procédé de traitement de produits par des ondes acoustiques. Plus particulièrement, l’invention concerne l’utilisation d’un dispositif ou du système pour le traitement et/ou la déconfamination de produits solides et/ou liquides, tels que par exemple l’eau polluée.

En France, l’estimation du coût complet annuel de la dépollution des excédents de l’agriculture et de l’élevage présents dans les eaux de surface et côtières s’élève à plus de 50 milliards d’euros. A cela s’ajoute la nécessité de dépolluer les eaux domestiques, les eaux issues des industries agroalimenfaires et pharmaceutiques. La sonochimie a pour objet de minéraliser la matière organique qui se trouve dans les eaux, que celle-ci soit d’origine naturelle (déchets de matière vivante) ou d’origine synthétique (pesticides ou médicaments par exemple) .

Le traitement des eaux usées a pour objet de maintenir l’intégrité de l’environnement et de préserver les sources d’eau destinées à la consommation humaine et donc de limiter le plus possible les rejets de matière organique dans l’environnement. La Directive 98/83/CE concerne la qualité des eaux destinées à la consommation humaine. Elle fixe les normes applicables à l’eau potable et a pour objectif de protéger la santé des personnes des effets néfastes de la contamination des eaux destinées à la consommation humaine en garantissant la salubrité et la propreté de celles- ci.

Pour faire face à la pollution aquatique, la solution la plus efficace reste la mise en place de mesures préventives plutôt que curatives. En effet, le coût du curatif peut représenter jusqu’à 87 fois celui du préventif.

En ce qui concerne les pollutions aquatiques issues des procédés agricoles, le plan Ecophyfo initié en 2008 avait pour objectif de réduire l’usage des produits phytosanitaires. Le nouveau plan Ecophyfo, réaffirme l’objectif de réduction de 50% du recours aux produits phytosanitaires en France en dix ans, en suivant une trajectoire en deux temps. D’abord, à l’horizon 2020, une réduction de 25% est visée, par la généralisation et l’optimisation des techniques actuellement disponibles. Ensuite, une réduction de 25% supplémentaires à l’horizon 2025 qui sera atteinte grâce à des mutations plus profondes. L’agriculture biologique, en interdisant les produits chimiques de synthèse, permet ainsi de prévenir et préserver la qualité de l’eau. Elle repose avant tout sur un ensemble de techniques agronomiques, sanitaires et sur une approche globale du système de production. Toutes ces pratiques agronomiques participent aussi à diminuer fortement les risques de lessivage. Une étude de l’INRA en 2003 a ainsi classé l’Agriculture Biologique comme étant la plus favorable à une eau de qualité.

Toutefois, même si l’Agriculture Biologique est en plein essor, elle ne représente aujourd’hui qu’une faible partie du territoire agricole. Ainsi, la surface agricole utile en Agriculture Biologique ne représente que 0,1 % en Afrique, 0,8% en Amérique du Nord, 1 ,1 % en Amérique latine, 0,3% en Asie ,2,4% en Europe et 4,1 % en Océanie.

Compte tenu de ce qui précède, il existe aujourd’hui un besoin de continuer à lutter efficacement contre la pollution aquatique et donc d’améliorer ou de développer de nouveaux dispositifs de dépollution.

Le plan national résidus de médicaments (PNRM) a pour objectif d’évaluer le risque éventuel lié à la présence de molécules liés aux médicaments dans l’eau, les conséquences possibles pour l’écosystème et l’homme et d’engager des actions de réduction de la dispersion médicamenteuse dans l’eau. En effet, les médicaments son† des molécules fabriquées pour être biologiquement très actives. Elles appartiennent de plus à des familles de structures chimiques très diverses. Lors de la prise d’un médicament par une personne ou lors de son administration à un animal, une partie n’est pas totalement utilisée ou bien dégradée dans l’organisme. Ce son† ces « résidus de médicaments » qui seront excrétés dans les selles et les urines, rejoignant ainsi les réseaux des eaux usées ou l’environnement.

Il y a également les médicaments directement jetés « à l’évier » plutôt que d’être ramenés en pharmacie pour le recyclage. Actuellement, on estime que le gisement de médicaments non utilisés représente entre 24 000 et 29 000 tonnes par an. Une partie se retrouve ainsi jetée à l’égout.

En conséquence, les eaux usées domestiques contiennent également de la matière organique ou des matières en suspension (MES) mais aussi des résidus de pesticides et/ou de médicaments. Actuellement elles son† épurées essentiellement par des stations d’épuration à boues activées qui permettent l’élimination d’une partie de la matière organique mais qui génèrent des déchets, les boues, considérées comme déchets ultimes et qui doivent donc être incinérées, ce qui génèrent un coût énergétique important. L’élimination des pesticides et des médicaments n’est donc que très partielle. De même, les eaux issues des procédés agroalimentaires ne sont que très partiellement traitées et des eaux relativement chargées en matière organique et pesticides rejoignent le réseau des eaux domestiques. Par exemple, l’importance de la charge en matière organique des eaux de lavage des fruits et légumes est un frein au recyclage de l’eau. L’utilisation de filtres est possible mais conduit rapidement à des colmatages, ce qui favorise l’utilisation de circuit ouvert et donc de grandes quantités d’eau.

En raison de la solubilité des pesticides et d’une grande partie des médicaments, les procédés classiques de traitement de l’eau (clarification, filtration sur sable, désinfection) son† généralement inefficaces pour leur élimination. Des traitements spécifiques comme l’adsorption sur charbon actif ou la filtration membranaire doivent alors être envisagés.

Même s’il existe aujourd’hui des filtres à charbon actif don† l’efficacité est prouvée, les limites du charbon actif imposent un changement très régulier des recharges, rendant leur utilisation fastidieuse, coûteuse voire polluante lorsque le recyclage des filtres n’est pas assuré.

Le document EP3009405 décrit un dispositif de traitement de l’eau par adsorption sur charbon actif en grains (CAG). Le procédé décrit une étape de traitement au cours de laquelle l’eau à traiter est mise en contact avec un matériau pulvérulent adsorban† en vue d’en abattre la teneur en matières organiques et en polluants tels que pesticides, perturbateurs endocriniens, résidus industriels et résidus de médicaments.

Mêmes si les propositions d’alternatives aux procédés de décontamination traditionnels son† nombreuses, elles restent à ce jour peu ou pas utilisées. Une des principales raisons à cela est que ces alternatives engendrent des coûts importants qui représentent un important frein à l’investissement.

Les conséquences des polluants aquatiques sur la santé son† aujourd’hui nombreuses. Certaines molécules chimiques des pesticides son† reprotoxiques, mutagènes voire cancérigènes.

Enfin, les pollutions aquatiques impacten† directement d’autres filières comme la pêche et l’ostréiculture, les fragilisant parfois de manière irréversible alors qu’elles représentent un poids économique et social important.

Considérant ce qui précède, afin de résoudre les problèmes listés ci- dessus et notamment développer une alternative permettant notamment la dépollution des eaux, le Demandeur a élaboré un nouvel équipement et une nouvelle technologie, respectueux de l’environnement pour un traitement optimisé de produits solides et liquides, préférentiellement des eaux polluées, fou† en limitant les effets indésirables observés dans l'art antérieur.

Une telle technologie mise en oeuvre es† avantageusement dite « verte », c’est-à-dire sans ajout de contaminant chimique, sans rejet pour l’environnement e† sans production de sous-produits nocifs pour la santé.

L’invention a donc pour premier objet un dispositif comprenant au moins :

- une cuve allongée ouverte dont la section transversale présente un rétrécissement progressif en direction d’une ouverture située sur la partie supérieure de ladite cuve e†- un élément piézo-électrique,

caractérisé en ce que ladite cuve es† remplie d’un liquide ; e† en ce que l’élément piézo-électrique es† apte à émettre des ondes dans ledit liquide, lesdites ondes étant focalisées au voisinage de l’ouverture de la cuve e† sortant dans un conduit.

Elle a pour deuxième objet un système comprenant au moins deux dispositifs selon l’invention, caractérisé en ce que les sorties des différents conduits convergent en un collecteur d’écoulement.

Elle a pour troisième objet l’utilisation d’un dispositif ou d’un système selon l’invention, pour le nettoyage, et/ou la décontamination de produits liquides et/ou solides.

Elle a pour quatrième objet l’utilisation d’un dispositif ou d’un système selon l’invention, pour :

l’extraction de principes actifs ;

la solubilisation ou l’homogénéisation de produits liquides et/ou solides dans le liquide ;

la fabrication d’émulsion ;

- la préparation de colloïdes ; et/ou de composés chimiques.

Elle a pour cinquième objet un procédé de traitement d’un produit solide situé dans la cuve, dans et/ou à la sortie du conduit, par des ondes acoustiques de haute fréquence, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes suivantes selon lesquelles :

- un liquide es† introduit dans la cuve d’un dispositif selon l’invention par un circuit d’écoulement ;

- des ondes acoustiques de haute fréquence, supérieure à 100 kHz, préférentiellement supérieure à 200kHz sont générées dans ladite cuve par l’élément piézo-électrique ; - les ondes acoustiques se propagent dans la cuve et focalisent en un point situé au voisinage de la partie centrale de l’ouverture de la cuve e† sortent dans le conduit ; lesdites ondes permettant le traitement du produit solide ; e†

- le produit solide ainsi traité es† récupéré.

Enfin, elle a pour sixième objet un procédé de traitement d’un liquide par des ondes acoustiques de haute fréquence, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes suivantes selon lesquelles :

- le liquide à traiter es† introduit dans la cuve d’un dispositif selon l’invention par un circuit d’écoulement ;

- des ondes acoustiques de haute fréquence, supérieure à 100 kHz, préférentiellement supérieure à 200kHz sont générées dans ladite cuve par l’élément piézo-électrique ;

- les ondes acoustiques se propagent dans la cuve e† focalisent en un point situé au voisinage de la partie centrale de l’ouverture de la cuve e† sortent dans le conduit ; lesdites ondes permettant le traitement du liquide ; e†

- le liquide ainsi traité es† récupéré en sortie de conduit ou en sortie de collecteur d’écoulement.

L’invention e† les avantages qui en découlent seront mieux compris à la lecture de la description e† des modes de réalisation non limitatifs qui suivent, rédigée au regard des figures annexées dans lesquelles :

les figures 1 e† 2 représentent des sections schématiques de modes de réalisation préférés de dispositifs selon l’invention ;

la figure 3 représente un schéma de principe d’un système intégrant plusieurs dispositifs selon l’invention ; e†

la figure 4 illustre la focalisation des ondes acoustiques dans la cuve ou parabole e† dans le conduit ou tube de sortie du dispositif selon l’invention.

L’invention concerne un dispositif de traitement de produits par des ondes acoustiques.

Comme cela es† illustré aux figures 1 , 2 e† 3, le dispositif comprend :

- une cuve 2 préférentiellement sous forme de paraboloïde de révolution dont le point focal se situe préférentiellement au voisinage de la partie centrale de l’ouverture 3 de la cuve 2 e†

- un conduit 7, ou tube de sortie,

dans lesquelles des ondes acoustiques se propagent. Le Demandeur a pu mettre en évidence, comme cela est illustré à la figure 4, que la focalisation acoustique dans la parabole et dans le tube de sortie 7 permettent notamment une dépollufion optimisée des eaux.

En effet, La figure 4 me† en évidence que les maximas de pressions acoustiques sont localisés dans le conduit 7.

Comme cela es† illustré aux figures 1 , 2 et 3, la présente invention a pour objet un dispositif 1 comportant une cuve allongée 2 fermée à l’une de ses extrémités sur laquelle es† montée un élément piézo-électrique 6 apte à émettre des ondes dans un liquide 4.

La cuve allongée 2 selon l’invention es† préférentiellement sous forme de parabole. Cette cuve allongée ouverte 2 es† ainsi un réacteur à focalisation acoustique.

Selon l’invention, la paroi 10 de la cuve 2 e† éventuellement du conduit 7 sont en matériaux durs, aptes à réfléchir les ondes, e† sont préférentiellement conformés de manière à faire focaliser les ondes en un point situé au voisinage de la partie centrale de l’ouverture 3 de la cuve ou dans la partie centrale du conduit 7.

Par matériau dur, on entend selon la présente invention, un matériau suffisamment dur pour réfléchir les ondes en absorbant une énergie minimale. De préférence, le matériau dur es† choisi parmi l’acier inoxydable, le verre borosilicate, le quartz, ou un métal présentant une rupture d’impédance par rapport au fluide traité e† compatible avec le fluide à traiter.

Selon l’invention le conduit 7 es† réalisé en dimensions e† matériau adapté, le conduit 7 es† le siège de propagation acoustique. Ce conduit peu† être un tube circulaire rigide de section circulaire constante ou bien de section variable. Le diamètre du tube es† préférentiellement compris entre 1 mm e† 200 mm, plus préférentiellement entre 4 mm e† 50 mm.

Selon l’invention, le conduit 7 peu† être en matériau dit souple ou élastique c'est-à-dire que le diamètre du tube varie avec la pression dans le tube ou bien rigide, dans ce cas, le diamètre du tube es† indépendant de la pression interne. Par exemple lorsque le tuyau es† très souple, la vitesse de propagation es† plus faible e† ainsi la longueur d’onde dans le conduit 7 es† réduite.

Grâce à l’élément piézo-électrique 6, des ondes acoustiques sont générées dans la cuve 2 qui es† nécessairement remplie d’un liquide 4. L’élément piézo-électrique 6 es† préférentiellement une céramique piézoélectrique ou un ensemble de céramiques piézo-électriques. La famille des céramiques piézoélectriques comporte de nombreux éléments, tels que notamment les titanates de baryum (BaTi03) ou encore les Zircono Titanates de Plomb (PZT ou LZT pour Lead Zirconate Titanate), qui sont les plus répandus et qui comptent à eux seuls cinq à six compositions différentes. De préférence, les céramiques utilisées sont des céramiques PZT (Titano-Zirconate de Plomb) telles que les céramiques PZT-4, PZT-5 ou PZT-8.

Plus préférentiellement, les céramiques utilisées sont des céramiques destinées à l’émission acoustique présentant un facteur de qualité supérieur à 500 telles que les PZT-5.

L’élément piézo-électrique 6, qui est préférentiellement une ou un ensemble de céramiques piézoélectriques, peut être disposé sur les parois extérieures et/ou intérieures de la cuve 2.

Les céramiques piézoélectriques peuvent être présentes sur tout type de parois, aussi bien des parois horizontales que des parois verticales.

De façon alternative, l’élément piézo-électrique peut être matérialisé par tout système capable de générer des ondes acoustiques de fréquences prédéfinies, par exemple des mono cristaux ou des céramiques composites.

Le dispositif objet de l’invention comprend un liquide 4 qui est préférentiellement de l’eau et qui permet la propagation ou diffusion des ondes dans la cuve 2 et dans le conduit 7.

Comme cela est illustré aux figures 1 et 2, le liquide 4 est emmené dans la cuve 2 par un ou plusieurs circuits d’écoulement 5.

De préférence, le liquide 4 peut être :

un liquide à traiter, ou

un liquide de traitement permettant le traitement d’un produit situé dans la cuve 2, dans et/ou à la sortie du conduit 7.

Le liquide 4 à traiter contenu dans la cuve 2 peut par exemple être :

de l’eau à potabiliser ;

de l’eau comprenant des principes actifs à éliminer tels que des pesticides ; et/ou

de l’eau contenant des microorganismes (virus, bactéries, etc.) à neutraliser.

Le liquide 4 de traitement contenu dans la cuve 2 peut par exemple être :

- de l’eau,

de l’oxyde de calcium ou chaux vive, qui est généralement utilisée mélangée à de l'eau dans la proportion de 10 % ; des hypochlorites e† notamment l’hypochlorite de sodium ou eau de Javel, qui est généralement utilisée mélangée à l’eau ;

- du dioxyde de chlore ;

du chlorite de sodium ;

du chlorate de sodium ;

du chlorate de potassium ;

de l’alcool qui est généralement soit de l'éthanol ou de l'isopropanol ;

- du peroxyde d'hydrogène ou eau oxygénée ;

- de l’iode ;

- de l’ozone ;

- du phénol et les composés phénoliques ;

du permanganate de potassium ;

des sels d'ammonium quaternaire ;

- du toluène ; et/ou

- du vinaigre ou acide acétique ;

lesdits composants ci-dessus étant utilisés seuls ou en mélange en vue de la préparation du liquide de traitement.

De préférence, le liquide de traitement 4 es† de l’eau, douce ou saline. Plus préférentiellement, le liquide 4 es† de l’eau douce. A titre d’exemple non limitatif d’eau douce utilisable, on peu† citer l’eau potable telle que l’eau minérale, l’eau de source ou l’eau osmosée.

De préférence, l’eau utilisée dans le dispositif 1 selon l’invention es† une eau potable.

De façon alternative, pour augmenter davantage le pouvoir traitant du dispositif selon l’invention, l’eau du liquide de traitement peu† contenir un ou plusieurs au†re(s) agent(s) de traitement choisis parmi les détergents et/ou les désinfectants.

Les détergents sont des agents dont le mode d’action es† physique ou physico-chimique.

A titre non limitatif de détergent utilisable, on peu† citer :

les alcalins tels que notamment soude, potasse, carbonate e† phosphate trisodique ;

les acides tels que notamment les acides phosphoriques, nitriques e† acétiques ; e†

les agents chélatants tels que le pyrophosphate de sodium e† l’EDTA (acide éthylène diamine tétraacétique). A titre d’exemple non limitatif de désinfectants utilisables, on peut citer : les halogènes en particulier le chlore et ses dérivés particulièrement faciles d’emploi et peu coûteux, notamment l’eau de Javel (hypochlorife de sodium) et le chlorocyanurates de sodium, ou encore les dérivés iodés ;

- les oxydes et peroxydes tels que l’eau oxygénée, l’ozone et l’acide péracétique ;

les aldéhydes tels que formol et glutaraldéhyde ;

les agents fensio-actifs et en particulier les ammoniums quaternaires ;

les acides souvent utilisés pour les détartrages ;

les bases plus souvent associées au chlore sous forme d’alcalins chlorés ;

- les alcools ; et

les agents physiques tels que rayonnements ionisants et rayons UV.

Comme cela est illustré à la figure 4, selon l’invention, les ondes générées dans le liquide 4 par l’élément piézo-électriques son† focalisées au voisinage de l’ouverture 3 de la cuve 2. Cette focalisation acoustique qui démarre dans la parabole est prolongée dans le conduit 7 ou tube de sortie.

Ces ondes acoustiques générées von† permettre un traitement optimal des produits liquides et/ou solides à traiter ou modifier.

Les ondes acoustiques correspondent à une propagation de perturbations mécaniques dans un milieu élastique. Selon l’invention, le milieu élastique est matérialisé par le liquide 4.

Les ondes acoustiques se propagent dans le liquide 4 à la vitesse c (qui est dans l’eau d’environ 1500m/s). Les ondes acoustiques son† périodiques temporellemen† (fréquence f) et génèrent des perturbations locales en vitesse, pression et température.

La périodicité spatiale est caractérisée par la longueur d’onde

l=o/†.

Dans certains cas, on utilise les effets mécaniques (variation de pression et de vitesse) des ondes US (ultrasonores) afin de solliciter les interfaces solide/liquide, c’est le cas du nettoyage.

Aux interfaces liquide/solide, la pression est maximale et la vitesse est nulle, la zone de liquide très proche de la surface solide est appelée couche limite acoustique. Dès que op franchi† ceffe couche limite, l’influence de la paroi disparai†, si bien que dans la couche limite il y a un très for† gradient de vitesse et de pression. Toutes les particules adhérentes aux parois solides sont fortement sollicitées et peuvent être décrochées. On notera que l’épaisseur de cette couche limite est inversement proportionnelle à la fréquence de l’onde. Ce principe est notamment utilisé pour le nettoyage des parois.

Lorsque l’amplitude de l’onde acoustique augmente, la dépression est telle qu’une bulle de vapeur se forme, cette bulle est excitée à la fréquence de l’onde et évolue jusqu’à la cavitation et implosion. Ce phénomène est très énergétique et destructif (à éviter pour le nettoyage). L’implosion de ces bulles se traduit localement par une émission d’UV, par une onde pression de quelques centaines d’atmosphère, par des températures « solaires » et/ou par la création de radicaux libres OH-. La littérature décrit abondamment les effets de la cavitation, destruction des micro-organismes, destruction de médicaments jusqu’à leur minéralisation.

Chaque céramique 6 est alimentée par un générateur indépendant calé sur la fréquence de résonnance de la céramique.

De préférence, lorsque plusieurs céramiques sont utilisées, comme cela est notamment illustré à la figure 3, chaque céramique 6 de chaque dispositif 1 du système 1 1 possède sa propre fréquence de résonnance. Deux céramiques d'un même lot de fabrication n'ont pas la même fréquence de résonnance.

De préférence, le module de réglage de l’élément piézo-électrique 6, qui est préférentiellement une céramique piézoélectrique, est une carte électronique de puissance. Ainsi, chaque céramique piézoélectrique est préférentiellement alimentée par une carte électronique de puissance lui fournissant une tension alternative correspondant à son propre mode de vibration.

Selon l’invention, l’élément piézoélectrique 6 du dispositif 1 produit dans la cuve 2, des ondes d’une fréquence supérieure à 100kHz, préférentiellement supérieure à 200 kHz. De préférence encore, la fréquence des ondes est supérieure à 500 kHz. De manière particulièrement avantageuse, la fréquence des ondes produites dans l’enceinte est comprise entre 1 MHz et 5 MHz. De tels ultrasons à haute fréquence supérieure à 1 MHz sont également appelés mégasons.

La fréquence des ultrasons ou ondes ultrasonores générées par l’élément piézo-électrique 6 est fondamentale. En effet, le principe du traitement (par exemple la stimulation, la transformation et/ou la déconfamination) par utilisation du dispositif 1 selon l’invention est basé sur les effets mécaniques de l'onde acoustique. Le premier effet de la présence d'ondes acoustiques est de favoriser la dissolution des produits solubles. En effet, la vitesse particulaire de l'onde acoustique renouvelle le liquide en contact avec la partie souillée.

Comme indiqué ci-dessus et illustré à la figure 4, les ondes son† focalisées en sortie de cuve 2 dans une ouverture 3 puis son† canalisées dans un conduit 7 appelé également tube de sortie. Ceci est notamment dû au fait que la paroi 10 du dispositif peut être considéré comme un miroir acoustique qui permet une amplification par focalisation d’ondes acoustiques. La paroi ou miroir acoustiquel O permet en outre une canalisation fluidique. Ceci permet d’avoir un miroir de focalisation à double effet, à savoir la focalisation acoustique et la canalisation fluidique.

Le Demandeur a pu mettre en évidence qu’il était possible d’adapter la fréquence de l’onde acoustique en fonction du conduit 7 c’est-à-dire en fonction de la tuyauterie d’évacuation du réacteur ou dispositif 1 . Ainsi, le fluide passe intégralement dans les zones de focalisation acoustique.

Par ailleurs, le conduit 7 du dispositif objet de l’invention peut être conçu et adapté de sorte que l’onde acoustique générée se propage selon des modes caractéristiques du conduit 7.

Le conduit 7 dans lequel le fluide s’écoule après la focalisation acoustique est un guide d’onde.

La notion de guide d’onde est liée au fait que les parois du tube présentent une rupture d’impédance par rapport au fluide.

L’impédance est notée

Z = p*c

avec « p » qui correspond à la masse volumique du fluide et « c » qui correspond à la célérité du son dans le fluide.

A titre d’exemple un bon réflecteur comme l’acier a une impédance de 45x10 6 . L’air avec une impédance de 400 est aussi un excellent réflecteur. Ces impédances son† à comparer à l’impédance de l’eau qui vaut 1 .5x10 6 .

Le coefficient de réflexion R entre le matériau 1 et le matériau 2 est défini par la formule :

R =a bs [ (Z 1 -Z2) /Z 1 +Z2) ]

On cherche idéalement un coefficient R > 0.6 En se limitant à mode zéro (mode axisymétrique) pour simplifier l’approche on écrit la pression acoustique dans ce tuyau :

P(r,z)=P 0 Jo(k r *r) Exp[ i*(k z * z + w *†)] avec :

k z 2 + kr 2 = (w / c) 2 dans laquelle r est la position radiale dans le conduit (tube)

z est la position axiale

Po est e module de la pression

w=2*p* f est la pulsation

Jo est la fonction de Bessel de première espèce

c est la célérité du son dans le liquide

k z est le nombre d’onde axial

k r est le nombre d’onde radial

Le couplage entre le fluide interne au conduit (tube appelé également guide d’onde) et la paroi du tube est une condition d’imperméabilité, ce qui impose que la vitesse radiale du fluide est égale à la vitesse normale de la paroi (déplacement radial).

Ce couplage permet de coupler la déformation du conduit au nombre d’onde radial « kr ».

Ainsi en écrivant la condition limite pour le rayon inférieur du tube, on a plusieurs familles d’ondes répondant à cette condition limite.

Cette condition permet, pour une fréquence f donnée, de fixer une série de nombres d’onde possibles. Selon que le nombre d’onde radial est un nombre réel ou imaginaire, les ondes dans le tube seront propagatives ou évanescentes.

Selon l’invention, pour des fréquences supérieures à l OOkHz, le conduit (tube appelé également guide d’onde) a un diamètre compris ente 4mm et 50mm. Le conduit peut être un tube multicouche de matériaux variés, notamment en métal, plastique ou verre.

La couche interne est compatible avec le fluide. En revanche, la constitution des autres couches est quelconque.

A fifre d’exemple, le conduit ou tube peut être un tube d’acier simple, ou bien un tube plastique fin seulement capable de résister à la pression du fluide. Dans le cas d’un tube acier, la rupture d’impédance est assurée par le tube acier seul, dans le cas du tube fin en plastique la rupture d’impédance est assurée par la présence de l’air extérieur au tube. Selon la puissance acoustique fournie par les éléments piézo électriques 6, le dispositif selon l’invention peu† être appliqué à différents domaines industriels.

Le Demandeur a pu mettre en évidence que le dispositif objet de l’invention présentai† notamment les avantages suivants :

la décomposition des fonctions : source acoustique e† focalisation (la céramique plane génère une onde plane e† la focalisation es† assurée par un réflecteur externe, contrairement à une céramique en forme de cuvette) ;

- la possibilité de mélanger plusieurs sources acoustiques de fréquences différentes dans le même miroir de focalisation ; le bu† es† par exemple d’augmenter la probabilité de création de bulles de cavitation (plusieurs céramiques peuvent générer des ondes acoustiques qui seront focalisées par le même réflecteur) ; le fai† que la zone de traitement es† un passage obligé du fluide, c’est-à-dire que la totalité du fluide passe par le conduit 7 (le dispositif es† tel que l’orifice de sortie es† placé après la focalisation e† éventuellement après le tube guide d’onde) ; le temps d’exposition au traitement peu† être contrôlé en contrôlant le débit de l’écoulement (le débit de l’écoulement fixe le temps de passage dans le conduit, l’énergie acoustique reçue par le fluide traité es† contrôlé) ;

la géométrie simple favorise le traitement des fluides en ligne ; la possibilité d’isoler complètement la céramique piézoélectrique du fluide traité ; ainsi la céramique peu† être collée sur un substrat compatible du liquide à traiter donc l’épaisseur sera optimisée pour la fréquence de fonctionnement choisie ;

les matériaux utilisés sont courants e† de faibles coûts ;

- la possibilité de propager une onde acoustique de forte puissance dans le tube de sortie après focalisation, notamment en adaptant le matériau du conduit 7 (par exemple diamètre e† épaisseur) ;

la possibilité de mettre l’ensemble du dispositif en dépression afin d’atteindre plus facilement le seuil de cavitation, par exemple en utilisant le dispositif en aspiration plutôt qu’en compression ; le fai† que le dispositif es† particulièrement adapté à l’excitation en mode transitoire, ce qui permet d’améliorer le rendement (exploitation des effets de non linéarité de l’acoustique : fonctionnement intermittent ou excitation de plusieurs céramiques de fréquence de résonance différente focalisées dans le même réflecteur) ;

la possibilité d’une régulation en amplitude acoustique ; dans les cas où l’effet recherché est de ne pas déclencher de cavitation, par exemple lors d’homogénéisation ou du nettoyage des parois ;

la régulation en modulation de largeur d’impulsion (PWM pour « Pulse-width modulation ») intermittence de l’émission possible ; la modulation en fréquence acoustique sur une bande de fréquence ; par exemple pour éviter les modes résonnants dans le conduit 7 ;

la régulation du débit de fluide traité possible ; et - la possibilité d’auto pompage (effet de pompage du fluide grâce aux effets non linéaires de l’acoustique de forte puissance).

Le Demandeur a pu mettre en évidence que, pour la cavitation dite "cavitation forte", la bulle contient la phase gazeuse du liquide support de l'onde acoustique. La bulle soumise aux variations de pression acoustique oscille puis implose. Au moment de l'implosion, des pressions très intenses sont générées, de même que de fortes élévations de température. On peut alors constater des émissions lumineuses.

Cette "cavitation forte" est à comparer à la "cavitation faible" pour laquelle la bulle est constituée de gaz dissous présents dans le liquide 4. Dans ce cas il n'y a pas de rayonnement lumineux.

L'utilisation d’ultrasons de très haute fréquence, de préférence des mégasons, permet d'avoir une plage très large de puissance acoustique sans atteindre la cavitation forte. Le dispositif objet de l’invention permet de contrôler la présence de cavitation forte, grâce à la signature acoustique caractéristique de la cavitation forte.

De façon avantageuse, le Demandeur a ainsi pu démontrer que le traitement par ondes mégasoniques est particulièrement adapté aux substrats ou produits fragiles. Le dispositif 1 envisagé met en œuvre des ultrasons de très haute fréquence, de préférence des mégasons, sans jamais atteindre la cavitation forte.

Comme il ressort de la figure 3, la présente invention a également pour objet un système 1 1 comprenant au moins deux dispositifs 1 selon l’invention.

Ce système 1 1 comprend en outre un collecteur d’écoulement 9 qui correspond aux différentes sorties 8 des différents conduits 7 des dispositifs selon l’invention.

Le dispositif selon l’invention es† utilisé pour le traitement par des ondes acoustiques.

Selon l’invention, on entend par traitement la modification du liquide ou du produit solide à traiter, par exemple le nettoyage, la stimulation, la décontamination, la stérilisation, la solubilisation ou la minéralisation.

Ainsi, l’invention a également pour objet l’utilisation d’un dispositif ou d’un système selon l’invention, pour le traitement de produits liquides et/ou solides.

Plus particulièrement, le demandeur a pu mettre en évidence que le dispositif objet de l’invention permettait notamment :

la minéralisation de produits solubilisés dans le liquide 4 appelé également fluide porteur ;

- la destruction de principes actifs tels que des pesticides ou médicaments, par exemple avant rejet dans les eaux usées ; le traitement de l’eau afin de la « potabiliser » (environnement, traitement des piscines, ...)

la destruction de microbes, virus, microorganismes de tous types.

- le nettoyage de tube de type endoscope, ledit tube étant placé dans le conduit 7 ou à sa sortie 9, après le miroir 10 de focalisation, ce qui permet notamment le décrochage e† la destruction de biofilms adhérant aux parois ;

une stérilisation locale de produits par utilisation notamment d’un système 1 1 tel qu’illustré à la figure 3 dans lequel le collecteur d’écoulement 9 agi† comme un nettoyeur à eau à haute pression.

L’invention a également pour objet l’utilisation d’un dispositif ou d’un système selon l’invention, pour :

l’extraction de principes actifs ;

la solubilisation ou l’homogénéisation de produits liquides et/ou solides dans le liquide 4 ; la fabrication d’émulsion ;

- la préparation de colloïdes ; et/ou

- la préparation de composés chimiques ;

Plus particulièrement, le demandeur a pu mettre en évidence que le dispositif ou le système objets de l’invention permettaient notamment :

l’extraction rapide de principes actifs provenant par exemple de végétaux,

la lyse cellulaire ;

l’augmentation de la vitesse de solubilisation de solide dans un liquide ;

la fabrication d’émulsions stables composées de plusieurs produits non miscibles tels que des peintures ou des cosmétiques ;

- la préparation de colloïdes ;

- la préparation de composés chimiques par catalyse acoustique ;

la dispersion, la désagrégation, ou l’homogénéisation de produits comportant des agrégations, notamment pour la préparation de peinture ou de crèmes ;

Par ailleurs, le Demandeur a pu mettre en évidence que le dispositif selon l’invention permettait également une réalisation adaptée à la chimie. Ainsi, au lieu d’utiliser des métaux sensibles à la chimie, il est possible d’utiliser des matériaux compatibles tels que le pyrex, le quartz ou bien des métaux recouverts de revêtement compatibles.

Selon un mode de réalisation alternatif de l’invention, le dispositif ou le système associé peut être utilisé pour le traitement d’aliments d’origine animale. Ainsi, le dispositif est notamment particulièrement adapté au saumurage des aliments, préférentiellement le saumurage des aliments d’origine animale, plus préférentiellement encore du jambon.

De façon surprenante, le Demandeur a pu mettre en évidence que l’utilisation de saumure dans une cuve ou dans une enceinte, suivie d’un traitement des aliments par le système selon l’invention, permet notamment de réduire le temps de saumurage.

Ainsi, l’invention a également pour objet l’utilisation d’un système selon l’invention, pour le saumurage d’aliments insérés dans une enceinte, préférentiellement d’aliments d’origine animale. Le Demandeur a également pu mettre en évidence que le système objet de l’invention permet la modification du métabolisme d’un organisme, d’un organe ou d’un tissu, préférentiellement la modification ex vivo lorsque l’organisme, l’organe ou le tissu est inséré dans une enceinte.

Un organisme selon l’invention est un système complexe, organisé, qui est le produit de variations successives au cours de l'évolution. Il est constitué d'une ou plusieurs cellules (d'organisme unicellulaire ou multicellulaire).

Selon l’invention, un organe est un ensemble de tissus spécifiques d’un organisme capable de remplir une ou plusieurs fonctions déterminées.

Selon l’invention, un tissu vivant est le niveau d'organisation intermédiaire entre la cellule et l'organe. Un tissu forme un ensemble fonctionnel, c'est-à-dire que ses cellules concourent à une même fonction.

De préférence, l’organisme, l’organe ou le tissu son† d’origine animale ou végétale.

Plus particulièrement, le Demandeur a notamment pu montrer que le système permettait de créer sur les végétaux des forces d’arrachement dans la couche limite de certaines plantes.

Le système selon l’invention peut donc être utilisé pour modifier les échanges entre les organismes, les organes ou les tissus et un liquide de traitement.

Il apparaît que la création d’une stimulation mécanique à la surface des cellules est perçue par un organisme vivant, de préférence la plante, comme un stress qui modifie la perméabilité (action directe sur les canaux membranaires, sur les lipides, sur le potentiel électrique transmembranaire, sur la conformation des protéines, ...). Cette stimulation mécanique déclenche une cascade de réactions cellulaires, jusqu’à une néosynthèse de métabolites primaires et secondaires.

De façon avantageuse, le système objet de l’invention, permet ainsi la modification du métabolisme d’un organisme, d’un organe ou d’un tissu, préférentiellement la modification ex vivo lorsque l’organisme, l’organe ou le tissu est inséré dans une enceinte, ladite modification permettant par exemple la néosynthèse de métabolites primaires et/ou secondaires.

Le système selon l’invention peut ainsi avantageusement être utilisé pour modifier le métabolisme d’organismes, d’organes ou de tissus soit en stimulant soit en réprimant la synthèse des composés cellulaires.

Avantageusement, le système objet de l’invention peut être utilisé pour modifier le métabolisme d’un organisme, d’un organe ou d’un tissu par stimulation de sa croissance. Préférentiellement, l’organisme es† un organisme végétal, l’organe es† un organe végétal e† le tissu es† un tissu végétal.

Le dispositif objet de l’invention peu† également être utilisé pour augmenter les défenses d’un organisme végétal, d’un organe végétal ou d’un tissu végétal, face à l’infection par un agent pathogène qui es† préférentiellement un champignon.

Le Demandeur a pu mettre en évidence que le traitement des racines par le dispositif selon l’invention stimule la croissance des plantes e† augmente les défenses des feuilles face à l’infection par un champignon pathogène. Ces deux exemples montrent que les effets du traitement ne se limitent pas à l’organe traité, mais induisent une réponse systémique globale de la plante e† une modification du métabolisme.

L’invention a également pour objet un procédé de traitement d’un produit solide situé dans la cuve 2, dans et/ou à la sortie du conduit 7, par des ondes acoustiques de haute fréquence, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes suivantes selon lesquelles :

- un liquide 4 es† introduit dans la cuve 2 d’un dispositif 1 selon l’invention par un circuit d’écoulement 5 ;

- des ondes acoustiques de haute fréquence, supérieure à 100 kHz, préférentiellement supérieure à 200kHz sont générées dans ladite cuve 2 par l’élément piézo-électrique (6) ;

- les ondes acoustiques se propagent dans la cuve 2 e† focalisent en un point situé au voisinage de la partie centrale de l’ouverture 3 de la cuve e† sortent dans le conduit 7 ; lesdites ondes permettant le traitement du produit solide ; e†

- le produit solide ainsi traité es† récupéré.

Selon un premier mode de réalisation, le liquide 4 es† un liquide de traitement permettant le traitement du produit solide.

Selon un deuxième mode de réalisation, le liquide 4 es† un liquide à traiter permettant à la fois de traiter le produit solide, mais également le produit à traiter introduit dans le circuit d’écoulement 5.

Enfin, l’invention a pour dernier objet un procédé de traitement d’un liquide 4 par des ondes acoustiques de haute fréquence, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes suivantes selon lesquelles :

- le liquide à traiter 4 es† introduit dans la cuve 2 d’un dispositif 1 selon l’invention par un circuit d’écoulement 5 ; - des ondes acoustiques de haute fréquence, supérieure à 100 kHz, préférentiellement supérieure à 200kHz sont générées dans ladite cuve 2 par l’élément piézo-élecfrique 6 ;

- les ondes acoustiques se propagent dans la cuve 2 et focalisent en un point situé au voisinage de la partie centrale de l’ouverture 3 de la cuve et sortent dans le conduit 7 ; lesdifes ondes permettant le traitement du liquide 4 ; et

- le liquide ainsi traité es† récupéré en sortie de conduit 7 ou en sortie de collecteur d’écoulement 9.

La présente invention va maintenant être illustrée au moyen des exemples suivants :

Exemple 1 : Nettoyage d’un endoscope contaminé par des bactéries, des virus et des champignons :

Le nettoyage se fai† par circulation de produit bactéricide, sporicide e† virucide.

Le temps de traitement pour un cycle es† de 30 mn e† il y a trois cycles.

Le Demandeur superpose à cette circulation une onde acoustique propagative. Ainsi les parois internes de l’endoscope vont être soumises à des fortes variation de pressions, à un fort gradient de vitesse dû à la couche limite acoustique.

Ceci permet le décrochement du biofilm e† des micro-organismes, qui sont entraînés par l’écoulement.

La fréquence e† la puissance acoustique sont adaptés aux propriétés acoustiques du guide d’onde constitué par le tube de l’endoscope, car les modes capables de se propager dans le tube dépendent du diamètre e† de la souplesse de sa paroi.

Exemple 2 : Préparation de produits à mélanger :

Le dispositif selon l’invention peu† aussi être utilisé avantageusement pour la préparation de mélanges.

Les produits à mélanger ou à faire réagir sont introduits dans la cuve 2 avant la zone de focalisation. Puis l’acoustique concentrée dans le conduit 7 intervient comme catalyseur. En sortie de tube, le produit final es† obtenu.

Le dispositif convient aussi pour réaliser des solutions colloïdales stables.