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Title:
ACQUISITION SYSTEM FOR EXAMINING WOVEN FABRIC
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2000/028120
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention concerns a device for examining woven fabric comprising at least one camera (416A to 416X) sensing an image of part of an unwinding woven fabric, and emitting a signal representing the sensed image. It further comprises processing means (604, 605, 606) which process: one first time each image-representing signal and assesses the presence of faults in the part represented by said signals; for each fault whereof the presence has been assessed as probable, at least a second signal representing the woven fabric to confirm the presence of said fault.

Inventors:
CORNUEJOLS GEORGES (FR)
ROUX JEAN-PHILIPPE (FR)
PENNEL PATRICE (FR)
GUERMONPREZ PHILIPPE (FR)
Application Number:
PCT/FR1999/002699
Publication Date:
May 18, 2000
Filing Date:
November 04, 1999
Export Citation:
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Assignee:
VISIOREG S A (FR)
CORNUEJOLS GEORGES (FR)
ROUX JEAN PHILIPPE (FR)
PENNEL PATRICE (FR)
GUERMONPREZ PHILIPPE (FR)
International Classes:
D03D51/44; D03J1/00; D06H3/08; G01N21/898; (IPC1-7): D03J1/00
Domestic Patent References:
WO1992008967A11992-05-29
Foreign References:
FR2726299A11996-05-03
DE3639636A11988-05-26
DE19624905A11998-01-08
FR2701766A11994-08-26
Attorney, Agent or Firm:
SOCIETE VISIOREG (30 rue Félix Faure Boîte postale 80 Saint André Cedex, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Dispositif d'inspection de tissu, caractérisé en ce qu il comporte : au moins une caméra (416A à 416X) adaptée à capter une image d'une partie du tissu (801) en cours de défilement, et à émettre un signal représentatif de l'image captée, et un moyen de traitement (604,605,606) adapté à traiter une première fois (705) chaque signal représentatif d'image, et à évaluer la présence de défauts dans la partie du tissu représentée par ledit signal et, pour chaque défaut dont la présence est ainsi évaluée comme probable, à traiter au moins un deuxième signal représentatif du tissu pour confirmer la présence dudit défaut (717).
2. Dispositif d'inspection de tissu selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen de traitement (604,605,606) est adapté à ce que les parties du tissu représentées par le premier signal représentatif d'image (803) et par chaque deuxième signal représentatif d'image (806) possèdent une intersection non vide dans laquelle se trouve le défaut (805) considéré comme probable.
3. Dispositif d'inspection de tissu selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le moyen de traitement (604,605,606) est adapté à ce que chaque deuxième traitement (717) soit effectué avec les mmes critères que le premier traitement (705), de telle manière qu'un signal représentatif d'image qui, au cours du premier traitement présente une présence probable de défaut, présente aussi, au cours de chaque deuxième traitement, une confirmation dudit défaut.
4. Dispositif d'inspection de tissu selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le moyen de traitement (604,605,606) est adapté à ce que : le premier traitement (705) attribue un type, parmi une pluralité de types défauts, à chaque défaut dont la présence est évaluée comme probable, et chaque deuxième traitement (717) est effectué avec des critères de confirmation de présence de défaut qui dépendent du type de défaut attribué au défaut au cours du premier traitement.
5. Machine à tisser, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif d'inspection selon l'une quelconque des revendications 1 à 4.
6. Procédé d'inspection de tissu, caractérisé en ce qu'il comporte : une première opération de traitement (705) de chaque signal représentatif d'image fourni par une caméra (416A à 416X) adaptée à capter une image d'une partie d'un tissu (801) en cours de défilement, pour évaluer la présence de défauts dans la partie du tissu représentée par ledit signal et, pour chaque défaut dont la présence est ainsi évaluée comme probable, une deuxième opération de traitement (717) d'au moins un deuxième signal représentatif du tissu pour confirmer la présence dudit défaut.
7. Procédé d'inspection de tissu selon la revendication 6, caractérisé en ce que au cours de la première opération de traitement (705) et au cours de chaque deuxième opération de traitement (717), les parties du tissu représentées par le premier signal représentatif d'image (803) et par chaque deuxième signal représentatif d'image (806) possèdent une intersection non vide dans laquelle se trouve le défaut (805) considéré comme probable.
8. Procédé d'inspection de tissu selon l'une quelconque des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce que chaque opération de traitement (705,717) est effectuée en prenant en compte des critères d'évaluation ou de confirmation de présence de défaut et en ce que au cours de chaque deuxième opération de traitement (717), on met en oeuvre les mmes critères de confirmation que au cours de la première opération de traitement (705), de telle manière qu'un signal représentatif d'image qui, au cours de la première opération de traitement présente une présence probable de défaut, présente aussi, au cours de chaque deuxième traitement, une confirmation dudit défaut.
9. Procédé d'inspection de tissu selon l'une quelconque des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce que : chaque opération de traitement (705,717) est effectuée en prenant en compte des critères d'évaluation ou de confirmation de présence de défaut ; au cours de la première opération de traitement (705), on attribue un type, parmi une pluralité de types défauts, à chaque défaut dont la présence est évaluée comme probable, et au cours de chaque deuxième opération de traitement (717), on met en oeuvre des critères de confirmation de présence de défaut qui dépendent du type de défaut attribué au défaut au cours de la première opération de traitement.
Description:
SYSTEME D'ACQUISITION POUR L'INSPECTION DE TISSU I. Première perspective La présente invention concerne un dispositif de repérage et un dispositif de visite incorporant un tel dispositif de repérage.

Les dispositifs de repérage de point sur un tissu actuellement connus utilisent un repérage basé sur une position en longueur mesurée avec une roue codeuse. Lorsque la tension du tissu varie, ce repérage s'avère trop imprécis pour permettre de retrouver un petit objet, comme un défaut du tissu. En effet, la variation dc tension peut modifier la longueur du tissu dans un facteur pouvant dépasser dix pourcents.

D'autres dispositifs utilisent des marques, par exemple réfléchissantes, positionnées régulièrement, par exemple tous les mètres, et le repérage d'un point du tissu se fait en comptant le nombre de marques passées et en y ajoutant une mesure de la longueur faite à une tension donnée.

Ces dispositifs présentent les trois inconvénients suivants : -d'une part, le coût des marques est assez élevé, -d'autre part, ces marques peuvent gner le processus d'exploitation du tissu, par exemple en se détachant dans un bain de teinture, -le défaut d'imprécision ci-dessus n'est pas totalement éliminé, et -il est difficile de détecter automatiquement les marques car il faut suivre les bords du tissu.

La présente invention entend remédier à ces inconvénients.

A cct effet, la présente invention vise, selon un premier aspect, un dispositif de repérage de point sur un tissu, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de détection de duites du tissu et un moyen de détermination de la duite correspondant au point à repérer.

Ainsi, quelle que soit la tension dudit tissu, le point est repéré à une duite prés.

Selon des caractéristiques particulières, le dispositif de repérage tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un moyen de détermination de ladite duite par rapport à une marque solidaire du tissu.

Ainsi, mme si une extrémité du tissu présente des imperfections ou un pli qui risqueraient de perturber la détection des premières duites, à partir de la marque considérée, la duite du point à repérer est correctement déterminée et invariable.

Selon des caractéristiques particulières, le dispositif de repérage tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un moyen de détermination de ladite duite par rapport à des marques solidaires du tissu régulièrement espacées sur ledit tissu.

Ainsi, si, entre deux marques, un pli risque de perturber la détection d'au moins une duite, la marque suivante permet de recaler le décompte des duites.

Selon des caractéristiques particulières, le moyen de détermination de duite comporte un moyen de pose de marque.

Selon un deuxième aspect, la présente invention vise un dispositif de détection de défaut, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de reperage tel que succinctement exposé ci-dessus.

Selon des caractéristiques particulières, ledit dispositif de détection de défaut comporte :

-un premier ensemble comportant un dérouleur de tissu. un moven de détection de defauts. un moyen de repérage tel que succinctement exposé ci-dessus et un enrouleur de tissu, et -un deuxième ensemble comportant un dérouleur de tissu, un moyen de présentation de défauts. un moyen de repérage tel que succinctement exposé ci-dessus et un enrouleur de tissu.

Selon un troisième aspect. la présente invention vise un procédé de repérage de point sur un tissu, caractérisé en ce qu'il comporte une opération de détection de duites du tissu et une opération de détermination de la duite correspondant au point du tissu à repérer.

Selon un quatrième aspect la présente invention vise un procédé d'inspection de tissu, caractérisé en ce qu'il comporte une opération de détection de défaut de tissu, une opération de détermination d'une duite du tissu correspondant audit événement et une opération de mémorisation d'une information représentative de ladite duite.

Les avantages des deuxième, troisième et quatrième aspects de l'invention étant identiques à ceux du premier aspect de l'invention, ils ne sont pas rappelés ici.

L'invention vise aussi un support d'informations conservant des instructions d'un programme adapté à tre mis en oeuvre par un processeur pour réaliser le procédé tel que succinctement exposé ci-dessus.

Ce dispositif de détection de défaut et ce support d'information présentant les mmes avantages que le dispositif de repérage, ces avantages ne sont pas rappelés ici.

II. Deuxième perspective La présente invention concerne un procédé et un dispositif d'inspection de tissu, une machine à tisser et une machine de découpe les mettant en oeuvre.

Les dispositifs d'inspection de tissu connus à ce jour utilisent une caméra linéaire qui capte, en continu une image du tissu, et un moyen de traitement d'image qui traite les images provenant de la caméra linéaire pour détecter des défauts de tissage. Ces dispositifs sont très onéreux et ne peuvent tre rentabilisés.

La présente invention entend remédier à ces inconvénients.

A cet effet, la présente invention vise, selon un cinquième aspect, un dispositif d'inspection de tissu en cours de tissage sur une machine à tisser, caractérisé en ce qu il comporte : -au moins une caméra adaptée à capter une image du dernier fil inséré dans le tissu, et à fournir un signal représentatif de ladite image, et -un moven de traitement d'image adapté à traiter des signaux représentatifs d'images captées par chaque caméra, et à détecter dans ladite image, l'image d'au moins un défaut de tissage.

Grâce à ces dispositions, dès que le fil a été inséré dans le tissu, son image est captée par la caméra et traitée par le moven de traitement. Un défaut est donc immédiatement détecté, ce qui permet : -d'arrter la machine à tisser dès qu'un défaut a été détecté, -de réduire la quantité de tissu qui est tissée après l'apparition du défaut et, -si la machine à tisser le permet, de détisser le tissu et de réparer le défaut.

Selon des caractéristiques particulières. le dispositif d'inspection tel que succinctement exposé ci-dessus comporte au moins deux caméras possédant, chacune, un capteur matriciel. et ledit moyen de traitement est adapté à traiter. alternativement, les signaux représentatifs d'image provenant des différentes cameras.

Grâce à ces dispositions. des caméras de faible coût sont mises en oeuvre et celle-ci est particulièrement aisée.

Selon d'autres caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci- dessus comporte un moyen de multiplexage et de numérisation adapté à fournir successivement un signal numérique représentatif de l'image captée par le capteur de chaque caméra.

Grâce à ces dispositions, de nombreuses cameras peuvent tre utilisées et la dimension de la plus petite zone du tissu qui peut tre traitée est très petite, ce qui permet la détection de défauts de très petite dimension.

Selon d'autres caractéristiques particulières, lesdits moyens de traitement comportent un microprocesseur.

Grâce à ces dispositions, le traitement d'image est, au moins partiellement, effectuée par ledit processeur, ce qui autorise des traitements d'image complexes.

Selon d'autres caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci- dessus comporte un moven de commande d'arrt de machine adapté à provoquer un arrt du tissage, et le moyen de traitement est adapté à commander le fonctionnement du moyen de commande d'arrt machine.

Grâce à ces dispositions, les défauts qui réduisent définitivement la valeur du tissu, peuvent tre stoppés avant de concerner une importante longueur de tissu.

Selon d'autres caractéristiques particulières, le moyen de traitement est adapté à déterminer, pour chaque défaut détecté, s'il est susceptible d'tre réparer et, dans l'affirmative, à commander le fonctionnement du moyen de commande d'arrt machine.

Grâce à ces dispositions, lorsqu'un défaut est susceptible d'tre réparer, par exemple un défaut de casse de fil ou de tâche d'huile, l'arrt de la machine est provoqué et un opérateur, ou la machine à tisser elle-mme, peut agir et réduire l'importance du défaut, voire le réparer.

Selon d'autres caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci- dessus comporte un moyen de détissage et le moyen de traitement est adapté à déterminer, pour chaque défaut susceptible d'tre réparé, si un tissage est nécessaire et, dans l'affIrmative, à tisser, au moins partiellement, le tissu.

Grâce à ces dispositions, automatiquement ou avec l'action d'un opérateur, le défaut est réparer Selon d'autres caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci- dessus comporte une entrée de signaux de synchronisation sur laquelle un signal représentatif d'au moins une phase du cycle de fonctionnement de la machine à tisser, est présent.

Grâce à ces dispositions, les images traitées peuvent tre synchronisées avec le cycle de fonctionnement de la machine, pour éviter que le tissu soit en mouvement, ou que des vibrations cycliques des caméras ne perturbent la qualité des images traitées.

Selon d'autres caractéristiques particulières, le moyen de traitement est adapté à détecter une absence du dernier fil qui aurait du tre inséré dans le tissu et au moins un autre défaut du dernier fil inséré dans le tissu.

Grâce à ces dispositions, aussitôt que le fil inséré dans le tissu présente un anomalie défectueuse ou un défaut d'insertion. ce défaut est détecté. la machine peut. le cas échéant tre arrtée et, éventuellement. le défaut peut tre réparé.

Selon un sixième aspect, la présente invention vise un procédé d inspection de tissu en cours de tissage sur une machine à tisser, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre au moins une caméra adaptée à capter une image du dernier fil inséré dans le tissu, et à fournir un signal représentatif de ladite image, et en ce qu'il comporte : -une opération de traitement d'image au cours de laquelle on traite des signaux représentatifs d'images captées par chaque caméra, et on détecte si dans ladite image, se trouve l'image d'au moins un défaut de tissage.

La présente invention vise aussi une machine à tisser, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif d'inspection tel que succinctement exposé ci-dessus.

La présente invention vise aussi une mémoire qui conserve des instructions d'un programme adapté à tre exécuté par un processeur, et permettant la mise en oeuvre du procédé de la présente invention.

Les avantages de ce procédé, de cette mémoire et de cette machine à tisser étant les mmes que ceux du cinquième aspect de l'invention, ils ne sont pas rappelés ici.

M. Troisième perspective La présente invention concerne un procédé et un dispositif d'inspection de tissu en cours de tissage.

Les dispositifs d'inspection de tissu connus à ce jour utilisent une caméra linéaire qui capte, en continu une image du tissu, et un moyen de traitement d'image qui traite les images provenant de la caméra linéaire pour détecter des défauts de tissage. Ces dispositifs sont très onéreux et ne peuvent tre rentabilisés.

La présente invention entend remédier à ces inconvénients.

A cet effet, la présente invention vise, selon un septième aspect, un dispositif d'inspection de tissu en cours de tissage, sur une machine à tisser, caractérisé en ce qu'il comporte : -au moins une caméra adaptée à capter une image du tissu, pendant une période de prise de vue, et à émettre un signal représentatif de l'image captée, -un moyen de synchronisation adapté à émettre un signal représentatif de la position du peigne de la machine à tisser, et -un moyen de traitement adapté, pour chaque caméra, à traiter un signal représentatif d'image sortant de ladite caméra et correspondant à une période de prise de vue pendant laquelle le peigne ne frappe pas le tissu.

Grâce a ces dispositions, pendant la période de prise de vue, le tissu est pratiquement immobile et l'image traitée ne comporte que peu ou pas de flou de mouvement. Le moyen de traitement permet alors de détecter plus de défauts que dans le cas où la période de prise de vue n'exclut pas la période de frappe du peigne sur le tissu.

Selon des caractéristiques particulières, chaque caméra comporte une horloge et est adaptée à ne capter des images que de manière cyclique. avec une période constante.

Grâce à ces dispositions. la mise en oeuvre de la présente invention est aisée et de faible coût.

Selon d'autres caracteristiques particulières. le dispositif d'inspection tel que succinctement expose ci-dessus -comporte une mémoire d'image et un moyen de numérisation d'images adapté à fournir. sous la commande du moyen de traitement, pour chaque image captée par une caméra, un signal numérique représentatif de ladite image, à ladite mémoire ; et -lorsque le moyen de traitement a achevé un traitement d'image, il est adapté à attendre un signal représentatif de la frappe du peigne, avant de commencer un nouveau traitement d'images.

Grâce à ces dispositions, la mise en oeuvre de la présente invention est particulièrement simple puisque, une fois le traitement d'image effectué, le moyen de traitement commande la mise en mémoire de nouvelles images, pour les traiter, a leur tour. Il n'y a alors aucun problème de synchronisation des moyens de prise de vue et des moyens de traitement, puisqu'ils ont à agir successivement.

Selon d'autres caractéristiques particulières, lesdites caméras sont adaptées à tre commandées par un signal de synchronisation externe pour déclencher une prise de vue et l'émission, par chaque caméra, du signal représentatif de l'image captée au cours de ladite prise de vue.

Grâce à ces dispositions, il n'est pas nécessaire d'attendre que le cycle de fonctionnement des caméras soit achevé pour effectuer une mise en mémoire de nouvelles images. La vitesse de fonctionnement du dispositif est donc améliorée.

Selon d'autres caractéristiques particulières, le dispositif d'inspection tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un moyen de commande de caméra adapté à recevoir le signal représentatif de la position du peigne de la machine à tisser, et à commander la prise de vue des caméras, en leur transmettant ledit signal de synchronisation, l'instant de transmission dudit signal de synchronisation dépendant du signal représentatif de la position du peigne.

Grâce à ces dispositions, la synchronisation entre la position du peigne et l'instant des prises de vue est améliorée.

Selon d'autres caractéristiques particulières : -le moyen de traitement est adapté à foumr au moyen de commande une information représentative de l'approche ou de la survenance de la fin du traitement, -ledit moyen de commande est adapté à ce que l'instant de transmission dudit signal de synchronisation dépend de l'instant de la fin du traitement effectué par le moyen de traitement.

Grâce à ces dispositions, la prise de vues peut tre effectuer au cours de la fin du traitement des images précédemment mémorisées et/ou traitées ou juste à la fin de ce traitement. La vitesse de fonctionnement du dispositif visé par la présente invention est donc améliorée.

Selon d'autres caractéristiques particulières, le dispositif d'inspection tel que succinctement exposé ci-dessus comporte au moins une caméra adaptée à capter une image du dernier fil inséré dans le tissu, et à fournir un signal représentatif de ladite image.

Grâce à ces dispositions, dès qu'un défaut apparaît sur le tissu, qu'il soit, ou non, lié au dernier fil inséré, il peut tre détecté. Lorsqu'un arrt de la machine à tisser est nécessaire pour réparer le tissu, la quantité de tissu de moindre qualité est donc réduite. et, au cas ou une réparation est possible, la réparation est plus facile et plus rapide puisqu'il v a peu de tissu qui présente le défaut à réparer.

En particulier, pour les machines à tisser qui ne peuvent détisser qu'un ou deux fils, la détection immédiate d'un défaut sur le dernier fil inséré permet de détisser ce fil et de réparer le défaut.

Selon un huitième aspect, la présente invention vise un procédé d'inspection de tissu en cours de tissage, sur une machine à tisser, caractérisé en ce que : -il met en oeuvre au moins une caméra adaptée à capter une image du tissu, pendant une période de prise de vue, et à émettre un signal représentatif de l'image captée, -il comporte une opération de synchronisation au cours de laquelle on émet une information representative de la position du peigne de la machine à tisser, et -une opération de traitement au cours de laquelle, pour chaque caméra on traite un signal représentatif d'image sortant de ladite caméra et correspondant à une période de prise de vue pendant laquelle le peigne ne frappe pas le tissu.

La présente invention vise aussi une machine à tisser, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif d'inspection tel que succinctement exposé ci-dessus.

La présente invention vise aussi une mémoire qui conserve des instructions d'un programme adapté à tre exécuté par un processeur, et permettant la mise en oeuvre du procédé de la présente invention.

Les avantages de ce procédé, de cette mémoire et de cette machine à tisser étant les mmes que ceux du septième aspect de l'invention, ils ne sont pas rappelés ici.

Quatrième perspective La présente invention concerne un procédé et un dispositif d'inspection d'objets, par exemple, de tissu, et, en particulier, d'inspection de tissus en cours de tissage ou en cours de déroulage sur une table à découpage.

Les dispositifs d'inspection de tissu connus à ce jour utilisent une caméra linéaire qui capte, en continu une image du tissu, et un moyen de traitement d'image qui traite les images provenant de la caméra linéaire pour détecter des défauts de tissage. Ces dispositifs sont très onéreux et ne peuvent tre rentabilisés.

La présente invention entend remédier à ces inconvénients.

A cet effet, la présente invention vise, selon un neuvième aspect, un dispositif d'inspection, caractérisé en ce qu'il comporte : -au moins deux caméras adaptées, chacune, à capter une image d'une partie du tissu, et à émettre un signal représentatif de l'image captée, -un moyen de traitement adapté à traiter plus fréquemment un signal représentatif d'image sortant de l'une des caméras qu'un signal représentatif d'image sortant d'une autre caméra.

Grâce à ces dispositions, une zone d'un objet à inspecter, par exemple, un tissu ou un objet manufacturé, dans laquelle on considère que plusieurs prises de vues sont nécessaires pour bien détecter un défaut, soit parce que dans cette zone les défauts sont plus difficiles à détecter, soit parce que, dans cette zone les défauts ont plus de chance d'apparaître, ou soit encore. parce que dans cette zone, l'objet présente un mouvement plus rapide est moins bien éclairé qu au regard d'une autre caméra, est l'objet de traitement d'images plus fréquent que d'autres zones dudit objet.

Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un moyen d'estimation de position probable d'au moins un défaut sur ledit tissu. et

-le moven de traitement est adapte à traiter plus frequemment un signal représentatif d'image sortant de chaque caméra qui correspond à une dite position probable de défaut qu'un signal provenant d'une autre caméra.

Grâce à ces dispositions, les positions où il est probable de trouver un défaut sont inspectées "plus fréquemment que les positions où il est peu probable de trouver un défaut. Le traitement du défaut, par exemple l'arrt de la machine à tisser, le tissage, le nettoyage peut alors se faire plus rapidement après l'apparition du défaut.

De plus, dans le cas où une inspection exhaustive du tissu n'est pas possible, par exemple parce que les traitements d'images appliqués par le moyen de traitement aux signaux issus des caméras est très complexe, les dispositions de la présente invention permettent une inspection exhaustive des positions où il est estimé probable de trouver un défaut.

Selon des caractéristiques particulières, le moyen d'estimation est adapté à estimer que les bords du tissu sont des positions probables de défauts.

Grâce à ces dispositions, les défauts de rentrage, les casses de fils, qui sont fréquents sur une machine à tisser donnée, sont détectées rapidement.

Selon d'autres caractéristiques particulières, le moyen d'estimation est adapté à estimer que la position ou le moyen de traitement a détecté le dernier défaut est une position probable de défaut.

Grâce à ces dispositions, lorsqu'une pièce de la machine à tisser ou une partie de la roule qui fournit les fils de chaîne, est défectueuse et provoque l'apparition de défauts de tissu répétées, les dispositions particulières de la présente invention permettent de détecter rapidement l'apparition de tels défauts de tissu.

Selon d'autres caractéristiques particulières, le moyen de traitement est adapté, lorsqu'il a détecté un défaut dans une image prise par une caméra, à traiter une nouvelle image prise par ladite caméra et le moyen d'estimation est adapté à estimer que la position où le moyen de traitement a détecté un défaut sur deux images traitées successivement et prises par la mme caméra est une position probable de défaut.

Grâce à ces dispositions, lorsque l'apparition d'un défaut est confirmée sur deux images traitées successivement et provenant de la mme caméra, la position de ce défaut est inspectée plus fréquemment.

Selon d'autres caractéristiques particulières, le moyen de traitement est adapté, lorsqu'il a détecté un défaut dans une image prise par une caméra, à traiter une nouvelle image prise par ladite caméra et le moyen d'estimation est adapté à estimer que la position où le moyen de traitement a détecté un défaut sur la première de deux images traitées successivement et prises par la mme caméra est une position probable de défaut.

Grâce à ces dispositions, lorsque l'apparition d'un défaut n'est pas confirmée sur deux images traitées successivement et provenant de la mme caméra, la position de ce défaut est inspectée plus fréquemment car elle est considérée comme suspecte.

Bien entendu, une position où un défaut a été confirmée est toujours considérée comme plus suspecte qu'une position où un défaut n'a pas été confirmé.

Selon d'autres caractéristiques particulières, te moyen de traitement est adapté, lorsqu'il a détecté au moins un type de défaut. à provoquer un arrt de la machine à tisser et le moven d'estimation est

adapté à estimer que la position où le moyen de traitement a détecte un défaut qui a provoque un arrt de machine est une position probable de défaut.

Grâce à ces dispositions. une réparation effectuée sur le défaut détecté, réparation qui peut avoir provoqué de nouveaux défauts, donne lieu à une inspection plus fréquente.

Selon d'autres caractéristiques particulières le dispositif d'inspection visé par l'invention. tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un moyen de séquencement des caméras adapté à organiser un ordre de caméras dont les images sont successivement traitées par le moyen de traitement, ledit moyen de traitement étant adapté à traiter les images provenant des caméras dans l'ordre des caméras dans la séquence organisée par le moyen de séquencement.

Grâce à ces dispositions, pour une caméra donnée, la fréquence de traitement d'images provenant de ladite caméra est donnée par le nombre d'apparition de la caméra dans la séquence organisée par le moyen de séquencement.

Selon un dixième aspect, la présente invention vise un procédé d'inspection de tissu en cours de tissage, sur une machine à tisser, caractérisé en ce que : -il met en oeuvre au moins une caméra adaptée à capter une image du tissu, pendant une période de prise de vue, et à émettre un signal représentatif de l'image captée, -il comporte une opération d'estimation de position probable d'au moins un défaut sur ledit tissu, et -une opération de traitement adapté à traiter plus fréquemment un signal représentatif d'image sortant de chaque caméra qui correspond à une dite position probable de défaut.

L'invention vise aussi une machine à tisser, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif d'inspection tel que succinctement exposé ci-dessus.

La présente invention vise aussi une mémoire qui conserve des instructions d'un programme adapté à tre exécuté par un processeur, et permettant la mise en oeuvre du procédé de la présente invention Les avantages de ce procédé, de cette mémoire et de cette machine à tisser étant les mmes que ceux du neuvième aspect de l'invention, ils ne sont pas rappelés ici.

V. Cinquième perspective La présente invention concerne un procédé et un dispositif d'inspection de tissu en cours de tissage.

Les dispositifs d'inspection de tissu connus à ce jour utilisent une caméra linéaire qui capte, en continu une image du tissu, et un moyen de traitement d'image qui traite les images provenant de la caméra linéaire pour détecter des défauts de tissage. Ces dispositifs sont très onéreux et ne peuvent tre rentabilisés.

La présente invention entend remédier à ces inconvénients.

A cet effet, la présente invention vise, selon un onzième aspect, un dispositif d'inspection de tissu. caractérisé en ce qu'il comporte : -au moins deux caméras adaptées à capter, chacune, une image d'une partie du tissu, et à émettre un signal représentatif de l'image captée, -un moyen de sélection adapté, pour chaque caméra, à sélectionner une partie d'image, et -un moven de traitement adapté à traiter lesdites parties d'image et à v détecter au moins un défaut de tissage.

Grâce à ces dispositions. pour chaque caméra peut tre choisie une partie d'image qui correspond : -soit à la partie de l'image de meilleur qualité (du fait des imperfections de l'objectif ou de l'éclairage, par exemple), -soit à la partie de l'image qui concerne une zone du tissu qui n'a pas encore été inspectée, -soit à une partie de l'image qui est la plus sujette à présenter des défauts.

En sélectionnant ainsi des parties d'images, la présente invention évite au moyen de traitement de traiter l'intégralité de toutes les images captées.

Selon des caractéristiques particulières, les champs optiques des caméras. s'étendent, conjointement sur toute la laize du tissu à inspecter.

Selon d'autres caractéristiques particulières, le moyen de sélection est adapté à sélectionner des parties d'images qui, conjointement s'étendent sur toute la laize du tissu à inspecter.

Grâce à chacune de ces dispositions, 1'ensemble du tissu peut tre inspecter, au cours du déplacement de ce tissu ou des caméras, en regard du tissu.

Selon d'autres caractéristiques particulières, le dispositif d'inspection tel que succinctement exposé cl-dessus comporte : -au moins une caméra adaptée à capter une image du dernier fil inséré dans le tissu, et à fournir un signal représentatif de ladite image, et -un moyen de traitement d'image adapté à traiter des signaux représentatifs d'images captées par chaque caméra, et à détecter dans ladite image, l'image d'au moins un défaut de tissage.

Grâce à ces dispositions, dès que le fil a été inséré dans le tissu, son image est captée par la caméra et traitée par le moyen de traitement. Un défaut est donc immédiatement détecté, ce qui permet : -d'arrter la machine à tisser dès qu'un défaut a été détecté, -de réduire la quantité de tissu qui est tissée après l'apparition du défaut et, -si la machine à tisser le permet. de détisser le tissu et de réparer le défaut.

Selon d'autres caractéristiques particulières, le dispositif d'inspection tel que succinctement exposé ci-dessus est associé à une machine à tisser et comporte : -au moins une caméra adaptée à capter une image du tissu, pendant une période de prise de vue, et à émettre un signal représentatif de l'image captée, -un moyen de synchronisation adapté à émettre un signal représentatif de la position du peigne de la machine à tisser, et -un moven de traitement adapté, pour chaque caméra, à traiter un signal représentatif d'image sortant de ladite caméra et correspondant à une période de prise de vue pendant laquelle le peigne ne frappe pas le tissu.

Grâce à ces dispositions, pendant la période de prise de vue, le tissu est pratiquement immobile et l'image traitée ne comporte que peu ou pas de flou de mouvement. Le moyen de traitement permet alors de détecter plus de défauts que dans le cas où la période de prise de vue n'exclut pas la période de frappe du peigne sur le tissu.

Selon d'autres caracteristiques particulières, le moyen de traitement est adapte à traiter plus fr6quemme-n-t un signal représentatif d'image sortant de l'une des caméras qu'un signal représentatif d'image sortant d'une autrccaméra.

Grâce à ces dispositions, une zone d'un-objet à inspecter, par exempt un tissu ou un objet manufacturé, dans laquelle on considère que plusieurs prises de vues sont nécessaires pour bien détecter un défaut, soit parce que dans cette zone les défauts sont plus difficiles à détecter, soit parce que, dans cette zone les défauts ont plus de chance d apparaître. ou soit encore, parce que dans cette zone. 1'objet présente un mouvement plus rapide est moins bien éclairé qu'au regard d'une autre caméra, est l'objet de traitement d'images plus fréquent que d'autres zones dudit objet.

Selon d'autres carneterietiqllPs pslrne aresS le. dispositif d'inspeurl teL qlle-rin. ctement exposé ci-dessus comporte un moyen d'estimation de position probable d'au moins un défaut sur ledit tissu, et le moyen de traitement est adapté à traiter plus fréquemment un signal représentatif d'image sortant de chaque caméra qui correspond à une dite position probable de défaut qu'un signal provenant d'une autre caméra.

Grâce à ces dispositions, les positions où il est probable de trouver un défaut sont inspectées plus fréquemment que les positions où il est peu probable de trouver un défaut. Le traitement du défaut, par exemple l'arrt de la machine à tisser, le tissage, le nettoyage peut alors se faire plus rapidement après l'apparition du défaut.

De plus, dans le cas ou une inspection exhaustive du tissu n'est pas possible, par exemple parce que les traitements d'images appliqués par le moyen de traitement aux signaux issus des caméras est très complexe, les dispositions de la présente invention permettent une inspection exhaustive des positions où il est estimé probable de trouver un défaut.

Selon un douzième aspect, la présente invention vise un procédé d'inspection de tissu, caractérisé en ce que : -il met en oeuvre au moins deux caméras adaptées à capter, chacune, une image d'une partie du tissu. et à émettre un signal représentatif de l'image captée, -il comporte une opération de sélection au cours de laquelle, pour chaque caméra, on sélectionne une partie d'image, et -une opération de traitement au cours de laquelle on traite lesdites parties d'image et on v détecte au moins un défaut de tissage.

La présente invention vise aussi : -une machine à tisser, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif d'inspection tel que succinctement exposé ci-dessus, -une machine de découpage de tissu, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif d'inspection tel que succinctement exposé ci-dessus.

La présente invention vise aussi une mémoire qui conserve des instructions d'un programme adapté à tre exécuté par un processeur. et permettant la mise en oeuvre du procédé de la présente invention.

Les avantages de ce procédé, de cette mémoire et de cette machine à tisser étant les mmes que ceux du onzième aspect de l'invention. ils ne sont pas rappelés ici.

VI. Sixième perspective

La présente invention concerne un procédé et un dispositif d'inspection de tissu en cours de tissage.

Les dispositifs d'inspection de tissu par caméra connus à ce jour effectuent le traitement de défauts par traitement d'images de tissu. La détection des défauts dépend alors de critères de détection qui, lorsqu'ils sont trop larges, provoquent des fausses détections, c'est-à-dire que du tissu de bonne qualité est considéré comme défectueux et lorsqu'ils sont trop étroits. ne permettent pas la détection de tous les défauts.

La présente invention entend remédier a ces inconvénients.

A cet effet, la présente invention vise, selon un treizième aspect, un dispositif d'inspection de tissu, caractérisé en ce qu'il comporte : -au moins une caméra adaptée à capter une image d'une partie du tissu en cours de défilement, et à émettre un signal représentatif de l'image captée, et -un moyen de traitement adapté à traiter une première fois chaque signal représentatif d'image, et à évaluer la présence de défauts dans la partie du tissu représentée par ledit signal et, pour chaque défaut dont la présence est ainsi évaluée comme probable, à traiter au moins un deuxième signal représentatif du tissu pour confirmer la présence dudit défaut.

Grâce à ces dispositions, les critères de détection utilisés pour le premier traitement peuvent tre assez larges et, au cours de chaque deuxième traitement, on élimine les fausse détections sur un nouveau signal représentatif d'image.

Selon des caractéristiques particulières, le moyen de traitement est adapté à ce que les parties du tissu représentées par le premier signal représentatif d'image et par chaque deuxième signal représentatif d'image possèdent une intersection non vide dans laquelle se trouve le défaut considéré comme probable.

Grâce à ces dispositions, au cours de chaque traitement, c'est un signal représentatif de cette intersection qui est traité.

Selon d'autres caractéristiques particulières, le moyen de traitement est adapté à ce que chaque deuxième traitement soit effectué avec les mmes critères que le premier traitement. de telle manière qu'un signal représentatif d'image qui, au cours du premier traitement présente une présence probable de défaut, présente aussi. au cours de chaque deuxième traitement, une confirmation dudit défaut.

Grâce à ces dispositions, la mise en oeuvre de la présente invention est simple et peu onéreuse.

Selon d'autres caractéristiques particulières, le moyen de traitement est adapté à ce que : -le premier traitement attribue un type, parmi une pluralité de types défauts. à chaque défaut dont la présence est évaluée comme probable, et -chaque deuxième traitement est effectuer avec des critères de confirmation de présence de défaut qui dépendent du type de défaut attribué au défaut au cours du premier traitement.

Grâce à ces dispositions, l'élimination des fauses détection est rendue plus efficace puisque les critères de confirmation sont spécifiquement adapté au type de défaut dont on recherche à confirmer la présence. Par exemple, lorsque le type de défaut est un trou, si un critère de surface de défaut est utilisé. la valeur limite de décision de présence de défaut représente une très petite surface parce qu'aucun trou, mme de petite dimension n'est tolérée dans un tissu.

n est alors impossible qu'un trou détecte au cours d'un premier traitement soit confirmé par un défaut de surépaisseur au cours d'un deuxième traitement.

En outre, la vitesse de mise en oeuvre de chaque deuxième traitement est alors améliorée.

Selon un quatorzième aspect, la présente invention vise une machine à tisser, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif d'inspection tel que succinctement exposé ci-dessus.

Selon un quinzième aspect, la présente invention vise un procédé d'inspection de tissu, caractérisé en ce qu'il comporte : -une première opération de traitement de chaque signal représentatif d'image fourni par une caméra adaptée à capter une image d'une partie d'un tissu en cours de défilement, pour évaluer la présence de défauts dans la partie du tissu représentée par ledit signal et, -pour chaque défaut dont la présence est ainsi évaluée comme probable, une deuxième opération de traitement d'au moins un deuxième signal représentatif du tissu pour confirmer la présence dudit défaut.

La présente invention vise aussi une mémoire qui conserve des instructions d'un programme adapté à tre exécuté par un processeur, et permettant la mise en oeuvre du procédé de la présente invention.

Les avantages de ce procédé, de cette mémoire et de cette machine à tisser étant les mmes que ceux du treizième aspect de l'invention, ils ne sont pas rappelés ici.

VII. Septième perspective La présente invention concerne un dispositif et un procédé de comptage de duites et d'asservissement de système d'inspection de tissu. Elle s'applique notamment à la caractérisation de pièces de tissu et à l'inspection automatique de tissus.

Dans un tissu, on appelle « duite » un fil transversal. A la fabrication, ce fil de duite est inséré entre les fils tenus par les lames de la machine à tisser. Ainsi, lorsqu'une pièce de tissu est fabriquée ou inspectée, chaque duite est sensiblement perpendiculaire à la direction de défilement du tissu. Compter les duites est intéressant parce que, alors que la longueur d'un tissu peut varier en fonction de l'humidité ou de la tension appliquée lorsque le tissu est enroulé, le nombre de duites du tissu ne varie que lorsque le tissu est découpé.

Les dispositifs de comptage de duites actuellement connus mettent en oeuvre une source de lumière qui éclaire le tissu, un capteur optique qui reçoit une image de la partie du tissu éclairée par la source de lumière et un dispositif électronique qui traite le signal issu du capteur pour en déduire une information de passage de duite. Les circuits électroniques sont généralement complexes à cause de la faible qualité du signal optique collecté par le capteur optique.

La présente invention entend remédier à ces inconvénients. A cet effet. la présente invention vise, selon un seizième aspect, un dispositif de comptage de duites sur un tissu en défilement, le dispositif comportant : -une source de lumière adaptée à éclairer une partie du tissu, -un capteur de lumière provenant de ladite partie du tissu adapté à émettre un signal électrique représentatif de la quantité de lumière parvenant audit capteur, et -un circuit de traitement du signal électrique issu dudit capteur. adapté à émettre un signal électrique comportant des impulsions dont le nombre est représentatif du nombre de duites passant devant le capteur,

caractérise en ce que ladite partie éclairée du tissu possède une largeur inférieure au pas du fil de duite dans ledit tissu.

Grâce à ces dispositions, le signal optique qui parvient au capteur optique varie fortement au passage du fil de duite et le circuit de traitement du signal provenant du capteur peut tre très simple tout en garantissant un comptage précis des duites.

Selon des caractéristiques particulières, la source de lumière est adaptée à moduler l'intensité lumineuse émise en direction du tissu par un signal de modulation, et le circuit de traitement est adapté à démoduler ledit signal de modulation. Grâce à ces dispositions, les effets des signaux optiques parasites, par exemple la lumière solaire ou l'éclairage des locaux peuvent tre exclus du signal issu du capteur optique. Le circuit de traitement s'affranchit ainsi de la lumière ambiante par une détection hétérodyne en réception.

Selon d'autres caractéristiques particulières, la source de lumière comporte au moins une source de lumière cohérente. Grâce à ces dispositions, la modulation de la lumière émise peut comporter des hautes fréquences, ce qui améliore la détection hétérodyne. En outre, la dispersion chromatique de la lumière traitée peut tre réduite. Le dispositif peut ainsi tre très simple tout en conservant une très grande fiabilité.

Selon d'autres caractéristiques particulières, le capteur possède une sensibilité spectrale maximale dans le spectre d'émission de la source de lumière. Grâce à ces dispositions, les lumières parasites présentent un effet réduit par rapport à la source de lumière.

Selon d'autres caractéristiques particulières, la source de lumière possède un spectre dont la largeur est inférieure à un dixième de sa fréquence maximale. Grâce à ces dispositions, la dispersion chromatique de la lumière est réduite et les longueurs d'onde en dehors de ce spectre peut tre filtrées, ce qui réduit l'influence des ondes lumineuses parasites.

Selon d'autres caractéristiques particulières, le capteur comporte une surface photosensible et le dispositif objet de la présente invention comporte un moyen optique de concentration de lumière adapté à concentrer la lumière issue de ladite partie du tissu sur la surface photosensible dudit capteur. Grâce à ces dispositions, la sensibilité du capteur est supérieure à ce qu'elle serait sans moyen optique de concentration et des tissus très sombres peuvent tre traités.

Selon d'autres caractéristiques particulières, le capteur comporte une photodiode. Grâce à ces dispositions, le rapport signal/bruit du signal issu du capteur est très élevé.

Selon des caractéristiques particulières, le capteur comporte une surface photosensible et un filtre optique placé entre le tissu et ladite surface, ledit filtre étant adapté à réduire l'intensité lumineuse des rayons lumineux dont la fréquence est en dehors d'un spectre fréquentiel prédéterminé et le spectre d'émission de la source de lumière correspond au spectre fréquentiel prédéterminé dudit filtre. Grâce à ces dispositions, les effets des ondes lumineuses parasites sont réduits.

Selon des caractéristiques particulières, le circuit de traitement comporte un circuit à seuil.

Grâce à ces dispositions, la détection des duites est particulièrement simple et le coût de production du dispositif est réduit.

Selon des caractéristiques particulières, un miroir semi-réfléchissant est utilisé pour confondre, à proximité du tissu, les axes de la source de lumière, d'une part et du capteur optique, d'autre part.

Selon des caractéristiques particulières. le signal reçu est amplifié avant d'tre détecté. préfërentieltement avec un circuit de contrôle automatique de gain, de telle manière que les variations de coeiticients de réflexion entre les tissus. sont compensées.

Selon un dix-septieme aspect, la présente invention vise un dispositif d'inspection de tissu comportant le dispositif de comptage de duites exposé succinctement ci-dessus, une camera linéaire et un circuit de déclenchement de prises de vues de ladite caméra linéaire adapté à déclencher les prises de vues à une fréquence représentative de la fréquence de passage de duites détectée par le dispositif de comptage de duites.

Selon un dix-huitième aspect, la présente invention vise un procédé de comptage de duites sur un tissu en cours de défilement. comportant : -une opération d'émission de lumière en direction d'une partie du tissu, -une opération de capture de lumière provenant de ladite partie du tissu et d'émission d'un signal électrique représentatif de la quantité de lumière captée, et -une opération de traitement dudit signal électrique et d'émission d'un signal électrique comportant des impulsions dont le nombre est représentatif du nombre de duites passant devant le capteur, caractérisé en ce que ladite partie du tissu possède une largeur inférieure au pas du fil de duite.

Ce dispositif d'inspection et ce procédé présentent ! es mmes caractéristiques particulières et les mmes avantages que le dispositif de comptage de duites succinctement exposé ci-dessus. Ces caractéristiques particulières et ces avantages ne sont donc pas rappelés ici.

Brève description des figures L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, faite en regard des dessins annexés dans lesquels : VIII. Première perspective -la figure 1 représente, en vue de côté, un premier ensemble du dispositif de détection de défaux -la figure 2 représente, en vue de côté, un deuxième ensemble du dispositif de détection de défaut partiellement illustré en figure 1 : et -la figure 3 représente schématiquement un circuit électronique à microprocesseur destiné à traiter des informations, dans le dispositif de détection de défauts illustré en figures 1 à 2.

IX. Deuxième à sixième perspectives -la figure 4 représente, en vue de côté, un dispositif de détection de défauts selon la présente invention ; -la figure 5 représente des champs optiques de caméras incorporées dans le dispositif illustré en figure 4 ; -la figure 6 représente. schématiquement, un circuit électronique à microprocesseur destiné à traiter des images, incorporé au dispositif de détection de défauts illustré en figure 4 ; et -la figure 7 représente un organigramme de fonctionnement du circuit illustré en figure 6 ; -la figure 8 représente des champs optiques sur un tissu en cours de déplacement, champs optiques qui correspondent à des images traitées au cours de la mise en oeuvre de l'organigramme illustré en figure 7.

X. Septième perspective -la figure 9 représente un dispositif de comptage de duites conforme à la présente invention, -la figure 10 représente une partie optique du dispositif de comptage de duites illustré en figure 9, -la figure 11 représente un dispositif d'inspection de tissu conforme à la présente invention, incorporant la partie optique illustrée en figure 10 et le circuit électronique illustré en figure 10.

Description détaillée des figures XI. Première perspective En figure 1, sont représentés : -un dérouleur de tissus 101, schématiquement représenté sous la forme d'une bobine de tissu en cours de déroulement, -un enrouleur de tissus 102, schématiquement représenté sous la forme d'une bobine de tissu en cours d'enroulement, -une caméra 116, munie d'un objectif 106, orientée vers la bande de tissu placée entre le dérouleur 101 et l'enrouleur 102, -deux sources lumineuses 103 et 105 adaptées à éclairer la bande de tissu au voisinage de l'axe optique de la caméra 106, du mme côté du tissu que cette caméra, -une source lumineuse 104 adaptée à éclairer la bande de tissu au voisinage de l'axe optique de la caméra 106, d'un autre côté du tissu que celui obervé par la caméra 106, -un compte-duites constitué . d'une part, d'une source lumineuse 109, placée d'un côté de la bande de tissu se trouvant entre le dérouleur 101 et l'enrouleur 102, d'un capteur optique 107 placé de l'autre côté de la bande de tissu, et un circuit de traitement de signaux 108, relié à un ordinateur 114, et . d'autre part, d'un encodeur 110 placé au contact du tissu et en suivant les mouvements du tissu par roulement d'une roue codeuse, sans glissement sur la surface du tissu, d'un compteur d'impulsions 111 relié à la sortie de 1'encodeur 110 et à une entrée de l'ordinateur 114, -un pose-étiquette magnétiques 112 adapté à poser une étiquette magnétique à chaque fois qu'il reçoit une impulsion électrique de la part d'une sortie de l'ordinateur 114, -un écran d'ordinateur 115 relié à l'ordinateur 114, et -une liaison de réseau 113.

Le dérouleur de tissus 101 et l'enrouleur de tissus 102 sont de type connu dans l'industrie textile. Ils sont adaptés à éviter la formation de plis sur la surface du tissu.

La caméra 116 est une caméra linéaire de type connu. Elle possède. par exemple, un capteur linéaire, c'est-à-dire dont toutes les surfaces photosensibles élémentaires (connues sous le nom de"pixels") se trouvent sur une ligne. L'objectif 106 est de type connu. Il est adapté à focaliser sur la surface linéaire du capteur de la caméra 116, une image d'une ligne du tissu sensiblement perpendiculaire au sens de déplacement du tissu et dont la longueur est au moins égale à 95 % de la largeur de la bande de tissu.

Les sources lumineuses 103,104 et 105 sont de type connu, par exemple constituées de tubes au néon, alimentés par des alimentations électriques haute fréquence elles-mmes alimentées par des alimentation électriques continues.

Le compte-duites est adapte à fournir un signal à chaque fois qu'un fil ou qu'un nombre prédétermine de fil passe dans son champ optique. On observe. dès à présent que la constitution du compte- duites peut incorporer une source lumineuse ponctuelle et/ou un capteur ponctuel. ou un système optique permettant à une zone du capteur de ne percevoir que la lumière transmise ou reflétée par un fil du tissu, dans le sens de la largeur (laize) du tissu.

Le compteur de duite fonctionne sur le principe de l'analyse conjointe de deux signaux dont l'un possède une fréquence régulière mais peut présenter une dérive de quelques pourcents (le signal issu de 1'encodeur) et dont l'autre peut présenter localement une absence de représentation d'une duite ou un signal assez irrégulier.

L'analyse conjointe de tels signaux est bien connu de I'homme du métier du traitement du signal Le circuit de traitement de signaux 108 est de type connu pour restaurer un signal en sortie d'un capteur. Il fournit un signal cyclique d'amplitude suffisante pour permettre son utilisation par l'ordinateur 114.

L'encodeur 110 et le compteur d'impulsions 111 fournissent un signal à chaque fois que 1'encodeur à tourné d'un angle prédéterminé, ce signal possédant une amplitude suffisante pour permettre son utilisation par l'ordinateur 114.

Le pose-étiquettes magnétiques 112 est de type connu.

Le système informatique, écran d'ordinateur 115 et l'ordinateur 114, est détaillé en regard de la figure 3.

Enfin, la liaison de réseau 113 permet à l'ordinateur 114 de communiquer avec un réseau informatique, pour la gestion de la production.

En figure 2, sont représentes -un dérouleur de tissus 201, schématiquement représenté sous la forme d'une bobine de tissu en cours de déroulement, -un enrouleur de tissus 202, schématiquement représente sous la forme d'une bobine de tissu en cours d'enroulement, -une source de rayon laser orientable 203. orientée vers la bande de tissu placée entre le dérouleur 101 et l'enrouleur 102.

-une source lumineuse 206 adaptée à éclairer la bande de tissu au voisinage de 1'are optique au repos de la source de rayon laser 203, de l'autre côté du tissu que celui éclairé par la source de rayon laser 203, -un compte-duites constitué d'une source lumineuse 204. placée d'un côté de la bande de tissu se trouvant entre le dérouleur 201 et l'enrouleur 202. d'un capteur optique 207 placé de l'autre côté de la bande de tissu, et un circuit de traitement de signaux 208, relié à un ordinateur 214, -un encodeur 205 placé au contact du tissu et en suivant les mouvements du tissu par roulement d'une roue codeuse. sans glissement sur la surface du tissu, -un compteur d'impulsions 209 relié à la sortie de 1'encodeur 205 et à une entrée de l'ordinateur 214, -un détecteur d'étiquettes magnétiques 210 adapté à émettre une impulsion électrique à chaque fois qu'une étiquette magnétique passe dans son champ de détection.

-un écran d'ordinateur 213 relié à l'ordinateur 214.

-une liaison de réseau 212. et -une alarme 211.

La source de rayon laser 203 est adaptée à émettre un rayon laser visible en direction d'un point du tissu place sur une ligne perpendiculaire au sens de défilement du tissu, avec une position latérale sur le tissu qui varie en fonction d'un signal électrique provenant de l'ordinateur 214. A cet effet, la source de rayon laser 203 comporte un miroir dont la position angulaire, par rapport à un axe sensiblement parallèle au sens de défilement du tissu, est commandée par le signal électrique provenant de l'ordinateur 214.

Le détecteur d'étiquettes magnétiques 210 est de type connu, à capteur inductif.

En figure 3 sont représentés, dans un système informatique 30, reliés entre eux par un bus de données et d'adresse 302, une unité centrale de traitement 306 constituée d'un processeur, une mémoire morte 305, une mémoire vive 304 et un port d'entrée/sortie 303.

Ces éléments sont biens connus de l'homme du métier des systèmes informatiques et ne sont donc pas plus détaillés ici.

Le port d'entrée sortie 303 est relié à -un clavier 301, pour en recevoir des consignes provenant de l'utilisateur, -le circuit de traitement de signaux 108, -la liaison de réseau 113, -I'alimentation d'éclairage 309, dont la puissance est commandée par le système informatique 30 pour compenser les variations respectives des coefficients de transmission et de réflexion du tissu à inspecter, -la caméra 116, qui reçoit de la part du système informatique 30, des signaux de commande de prise de vue et/ou de durée de prise de vue et/ou de fréquence de prise de vue, et qui retourne au système informatique, des signaux numériques successivement représentatifs des quantités de lumière reçues par les points photosensible de son capteur linéaire, -le pose-étiquettes magnétiques 112, et -l'écran 115.

La mémoire morte 305 conserve, dans un registre, le programme de fonctionnement du système informatique 30 et. en particulier, le programme d'inspection de tissu décrit dans le brevet FR-A-2 701 766 (Institut Textile de France, 26 Août 1994).

La mémoire vive 304 conserve dans des registres qui, par commodité, portent le mme nom que leur contenu, des variables, des résultats intermédiaires de traitement et des résultats de traitement du programme de fonctionnement du système informatique 30.

Le principe du repérage mettant en oeuvre le compte-duites est le suivant : chaque point intéressant du tissu, et en particulier chaque défaut, est repéré par la valeur de trois compteurs : -le compteur de duites qui est réinitialisé au début du tissu, -le compteur du nombre d'étiquettes magnétiques déjà repérées. et -la différence entre la valeur courante du compteur de duites et la valeur de ce mme compteur de duites au moment de la détection la plus récente d'une étiquette magnétique.

XII. Deuxième à sixème perspectives En figure 4. sont représentés :

-un dérouleur d'ensouple 401, schematiquement représente sous la forme d'une bobine de fils en cours de déroulement.

-un enrouleur de tissus 402. schématiquement représente sous la forme d'une bobine de tissu en cours d'enroulement.

-vingt-quatre caméras 416A à 416X (les vingt-trois dernières étant, en vue de côté. masquées par la première), munies, chacune. d'un objectif 426. et toutes sensiblement orientées vers la zone de frappe d'un peigne 404 d'une machine à tisser (non représentée), -une source lumineuse 403 adaptée à éclairer la bande de tissu au voisinage de l'axe optique des caméras 416A à 416X, du mme côté du tissu que ces caméras, -une lame 405, -une lame 406, -un moteur de mise en mouvement du peigne 404 et des lames 405 et 406, qui émet, cycliquement, une impulsion, au cours du mouvement de ces éléments de la machine à tisser, -un ordinateur 414.

-un écran d'ordinateur 415 relié à l'ordinateur 414. et -une liaison de réseau 413, Le dérouleur de fil 401 et l'enrouleur de tissus 402 font partie d'une machine à tisser de type connu dans l'industrie textile.

Les caméras 416A à 416X, sont, chacune, constituées d'une caméra matricielle de type connu.

Elle possède, par exemple, un capteur matriciel monochrome, c'est-à-dire dont toutes les surfaces photosensibles élémentaires (connues sous le nom de"pixels") se trouvent sur un tableau rectangulaire formé de lignes et de colonnes. Chaque objectif 426 de caméra est de type connu. II est adapté à focaliser sur la surface photosensible du capteur de la caméra à laquelle il est associé, une image nette d'une zone rectangulaire qui entoure la zone de frappe du peigne. Les champs optiques des caméras 416A à 416X se recouvrent latéralement (voir figure 5). Les caméras sont, préfërentiellement, synchronisées entre elles, selon des techniques connues. Elles effectuent des prises de vues simultanément et fournissent simultanément des signaux électriques représentatifs des quantités de lumières perçues au cours d'une prise de vue par tous les points photosensibles de leur capteur.

La source lumineuse 404 est de type connu. Elle est, par exemple, constituée d'un tube au néon, alimenté par une alimentation électrique fournissant un courant de haute fréquence, ladite alimentation étant, elle-mme alimentée par une alimentation électrique alternative (ou, selon une variante préférentielle, continue).

Le système informatique, comportant en particulier l'écran d'ordinateur 415 et l'ordinateur 414, est détaillée en regard de la figure 6. Enfin, la liaison de réseau 413 permet à l'ordinateur 414 de communiquer avec un réseau informatique, pour la gestion de la production.

En figure 5, sont représentés des fils parallèles 501 et 502 destinés à former les fils de chaîne d'un tissu (ici une toile), après qu'un peigne 404 ait frappé un fil de trame 508 dans le tissu déjà constitué. En figure 5, le peigne 404 est représenté au moment de la frappe du fil 508.

Les caméras 416A à 416X observent un champ optique dans lequel 1'ensemble de lignes successives 509,510,521,..., concernent le dernier fil de trame 508 qui a été frappe par le peigne 404.

Les champs optiques des caméras se recouvrent partiellement dans le sens perpendiculaire au sens de déplacement du tissu en cours de tissage.

On observe que dans le champ optique de la caméra 416B, se trouve un fil suspect 507. Ce fil est considéré comme suspect, soit parce qu'il a déjà été l'objet de défauts détectés précédemment, soit parce que, sans tre défectueux, il présente une anormalité plus importante que les autres fils. Par exemple ce fil est très tendu, très fin,...

En figure 6 sont représentés, dans un système informatique 600, reliés entre eux par un bus de données et d'adresse 602, une unité centrale de traitement 606 constituée d'un processeur, une mémoire morte 605, une mémoire vive 604 et un port d'entrée/sortie 603.

Ces éléments sont biens connus de l'homme du métier des systèmes informatiques et ne sont donc pas plus détaillés ici.

Le port d'entrée/sortie 603 est relié à -un clavier 601, pour en recevoir des consignes provenant de l'utilisateur, -la liaison de réseau 413, -chaque caméra 416A à 416X, par l'intermédiaire d'une carte de multiplexage et de numérisation 607, qui fournit successivement un signal numérique représentatif de l'image captée par le capteur de chaque caméra, -l'écran 415, -une entrée 609 de signaux de synchronisation du peigne, sur lequel un signal provenant de la machine à tisser et représentatif du déroulement d'au moins une phase du cycle de fonctionnement de ladite machine à tisser, est présent, aussi appelée entrée de signal cyclique provenant du moteur 407, et -une sortie 615 vers un armoire électrique de commande de machine à tisser et en particulier d'arrt de la machine à tisser.

La mémoire morte 605 conserve, dans un registre « program I u, le programme de fonctionnement du système informatique 600 et, en particulier, le programme d'inspection de tissu illustré sous forme d'organigramme en figure 7.

La mémoire vive 604 conserve dans des registres (« i » et « data »), des variables, des résultats intermédiaires de traitement et des résultats de traitement du programme de fonctionnement du système informatique 600.

L'unité centrale 606 est adaptée à mettre en oeuvre le programme dont une partie est représentée en figure 7.

En figure 7, on observe, tout d'abord, une phase d'initialisation 701 connue de l'homme du métier des systèmes de traitement d'image à base d'ordinateur. Au cours de cette phase, à partir de données conservées en mémoire ou fournies par l'utilisateur, par l'intermédiaire du clavier 601, l'unité centrale 606 effectue la détermination de seuils, de la laize, la configuration de la carte de numérisation 607, de son gain, de son décalage à l'origine (connu de l'homme du métier sous le nom anglais de « offset »), et du séquencement des caméras.

Le séquencement des caméras est l'ordre dans lequel les signaux transmis par les cameras sont analysés par l'unité centrale 606. Préférentiellement. les caméras 416A à 416X étant numérotées de 1 à 24, le séquencement commence, à la suite de la mise en position du fil par le peigne 404, -par les deux caméras extrmes, numérotées 1 et 24, puis -par onze des caméras intermédiaires, par exemple, 15, puis, -à nouveau, par les deux caméras extrmes numérotées 1 et 24, puis -par les onze caméras intermédiaires restantes 14,4,16,6,20,10,18,8,22,12,2.

Cependant, ce séquencement est modifié de manière dynamique : lorsqu un défaut est détecté dans la champ optique de l'une des caméras : -immédiatement après, une nouvelle image prise par ladite caméra est analysée, afin de confirmer ou d'infirmer la présence d'un défaut, -la caméra concernée est considérée comme observant une zone suspecte.

Le séquencement devient alors : -par les deux caméras extrmes, numérotées 1 et 24, puis -la caméra qui observe la zone la plus suspecte, -par onze des caméras intermédiaires, par exemple, 9,23,15, à 1'exception, le cas échéant, de la caméra qui observe la zone la plus suspecte, puis, -à nouveau, par les deux caméras extrmes numérotées 1 et 24, puis -à nouveau par la caméra qui observe la zone la plus suspecte, -par les onze caméras intermédiaires restantes 14,4,16,6,20,10,18,8,22,12,2 à l'exception, le cas échéant, de la caméra qui observe la zone la plus suspecte.

Selon une variante, deux caméras sont considérées comme suspectes et sont insérées dans le séquencement à la place de la seule caméra considérée comme suspecte dans l'exemple ci-dessus : -la dernière caméra dans le champ de laquelle un défaut a été détecté et confirmé après analyse de la deuxième image, -la dernière caméra dans le champ de laquelle un défaut a été détecté mais n'a pas été confirmé après analyse de la deuxième image.

Plus généralement, l'unité centrale 606 est adaptée à traiter plus fréquemment un signal représentatif d'image sortant de l'une des caméras qu'un signal représentatif d'image sortant d'une autre caméra.

A cet effet, dans le mode particulier de réalisation de l'invention illustré aux figures, l'unité centrale 606 effectue une opération d'estimation de position probable d'au moins un défaut sur ledit tissu, traite plus fréquemment un signal représentatif d'image sortant de chaque caméra qui correspond à une dite position probable de défaut qu'un signal provenant d'une autre caméra.

Dans le séquencement présenté plus haut, et qui est préférentiel lorsque l'on redoute, sur une machine à tisser donnée, des défauts de bord de tissu I'unité centrale 606 estime que les bords du tissu sont des positions probables de défauts.

L'unité centrale 606 effectue alors un séquencement des caméras pour organiser un ordre de caméras dont les images sont successivement traitées par elle.

Comme on ta vu, l'unité centrale 606 estime aussi que la position où le moven de traitement a détecte un défaut qui a provoqué un arrt de machine est une position probable de défaut.

En revenant à la description de la figure 7, ensuite, I'unite centrale 606 détermine, au cours d'un test 702, si le signal cyclique provenant du moteur 407 a été reçu ou non. Ce signal cyclique est représentatif d'une position du peigne dans le cycle de fonctionnement de la machine à tisser.

Lorsque le résultat du test 702 est négatif il est réitéré.

Lorsque le résultat du test 702 est positif, l'unité centrale 606 effectue, au cours d'une opération 703, une temporisation, c'est-à-dire qu'elle attend qu'une durée prédéterminée s'écoule. Cette durée permet d'attendre que le peigne soit arrté ou, au moins, que le mouvement du tissu induit par la frappe du peigne soit achevé. Au cours de la mme opération 703, la variable intermédiaire i, qui représente le rang dans la séquence, est initialisé à la valeur 1.

Au cours d'une opération 704, l'unité centrale 606 effectue la mise en mémoire des images simultanément issues de toutes les caméras 416A à 416X. Puis, au cours d'une opération 705, une partie de l'image provenant de la caméra référencée au i-ième rang de la séquence déterminée au cours de la phase 701 est traitée selon un algorithme qui dépend de sa position : les caméras extrmes référencées 416A ou 416X, ou encore 1 et 24, donnent lieu à des traitements d'image destinés à détecter des défauts de lisière (laize correcte, fil rentré, casse de fil, fil qui dépasse, lisière trop rentrée,...) alors que les autres caméras font l'objet d'un autre traitement d'image (défauts orientés, en chaîne ou en trame et défauts locaux).

Ces traitements d'images sont bien connus de l'homme du métier et ne sont donc pas détaillés ici. A titre d'exemple, la demande de brevet FR-A-2 701 766 (Institut Textile de France, 26 Août 1994) détaille certains de ces algorithmes de traitement d'image.

On observe ici que ce n'est pas l'ensemble de chaque image qui est traitée au cours de l'opération 705 mais seulement la bande centrale, à 1'exclusion des bandes supérieure et inférieure qui correspondent à une partie du tissu dont l'image est traitée au cours d'une autre opération 705. La hauteur de la bande de tissu traitée correspond, en fait, à environ la longueur de tissu tissée entre deux traitements d'image successifs appliqués à deux images provenant de la mme caméra.

Ainsi, l'unité centrale 606 effectue une sélection, pour chaque caméra, d'une partie d'image, et ne traite que lesdites parties d'image pour v détecter au moins un défaut de tissage, au cours de l'opération 705.

Dans le mode de réalisation décrit et représenté, les champs optiques des caméras, s'étendent, conjointement sur toute la laize du tissu à inspecter (voir figure 5) et la sélection de parties d'images effectuée par l'unité centrale sélectionne des parties d'images qui, conjointement s'étendent sur toute la laize du tissu à inspecter.

Ensuite, au cours d'un test 716, l'unité centrale 606 détermine si un défaut a été détecté au cours de l'opération 705, ou non.

Lorsque le résultat du test 716 est négatif une opération 711 décrite plus loin est effectuée.

Lorsque le résultat du test 716 est positif, un défaut a été détecté au cours de l'opération 705 mais, conformément aux treizième à quinzième aspects de la présente invention. la présence de ce défaut n'est alors considérée ou estimée que comme probable et doit tre confirmée.

A cet effet, au cours d'un test 717. l'unité centrale 606 effectue la mémorisation immédiate d'une nouvelle image prise par la caméra dont le rang dans la séquence est i. Puis, toujours au cours du test 717, une partie de cette image qui contient le défaut suppqs (i comme-probable (v= figure. 8) est-trait6e en mettant en oeuvre les mmes critères de détection qu'au cours de l'opération 705.

Si un défaut de mme type et de mme pesaLsur le ussu, que le défaut détecté au cours de l'opération 705 est détecté. le défaut est considéré comme confirmé et un test 706 est effectué. Si, au contraire. aucun défaut de mme type et sensiblement de mme position, sur le tissu, que celui détecté au cours de l'opération 705, n'est détecté au cours du test 717, l'unité centrale 606 considère que le défaut en question n'existe pas sur le tissu et l'opération 711 décrite plus loin est effectuée.

Pour chaque défaut détecté et confirmé, sa position dans l'image permet de déterminer s'il a déjà été repéré dans l'analyse d'une autre image (prise par une autre caméra), et à quelle duite il se trouve. La position, selon deux axes, de ce défaut, ainsi qu'une partie de la dernière image (prise au cours du test 717) qui l'entoure et les paramètres du défaut détecté, sont mis en mémoire par l'unité centrale 606.

Lorsqu'un défaut est détecté et confirmé, le séquencement des caméras est modifié afin que des images prises par la caméra considérée soient l'objet d'une analyse deux fois plus souvent que les images prises par les autres caméras, à l'exception des caméras extrmes et des éventuelles autres caméras « suspectes », sachant que, préférentiellement, le nombre de caméras « suspectes ? est limité à un ou deux.

Ainsi, conformément à un quinzième aspect de la présente invention, le procédé d'inspection de tissu comporte : -une première opération de traitement de chaque signal représentatif d'image fourni par une caméra adaptée à capter une image d'une partie d'un tissu en cours de défilement, pour évaluer la présence de défauts dans la partie du tissu représentée par ledit signal et, -pour chaque défaut dont la présence est ainsi évaluée comme probable, une deuxième opération de traitement d'au moins un deuxième signal représentatif du tissu pour confirmer la présence dudit défaut. Dans le mode de réalisation décrit et représenté un seul deuxième signal est traité. Cependant, plusieurs signaux correspondant à plusieurs images dites deuxièmes, peuvent successivement tre traités pour confirmer la présence d'un défaut.

Dans le mode de réalisation décrit et représenté, au cours de la première opération de traitement, 705, et au cours de chaque deuxième opération de traitement, 717, les parties du tissu représentées par le premier signal représentatif d'image et par chaque deuxième signal représentatif d'image possèdent une intersection non vide dans laquelle se trouve le défaut considéré comme probable (voir figure 8).

Selon une variante, particulièrement adaptée aux types de défauts qui risquent de se reproduire à chaque pas du tissu, la partie de tissu représentée par chaque deuxième signal représentatif d'image se trouve à un ou plusieurs pas de la partie du tissu représentée par le premier signal représentatif d'image traité.

Dans le mode de réalisation décrit et représenté, chaque opération de traitement, 705 et 717, est effectuée en prenant en compte des critères d'évaluation ou de confirmation de présence de défaut et au cours de chaque deuxième opération de traitement, 717, on met en oeuvre les mmes critères de confirmation que au cours de la première opération de traitement, 703. de telle manière qu'un signal représentatif d'image

qui, au cours de la première opération de traitement présente une présence probable de défaut, présente aussi, au cours de chaque deuxième traitement, une confirmation dudit défaut.

Selon une variante non représentée. au cours de la première opération de traitement, 705, on attribue un type, parmi une pluralité de types défauts, à chaque défaut dont la présence est évaluée comme probable, et au cours de chaque deuxième opération de traitement, 717, on met en oeuvre des critères de confirmation de présence de défaut qui dépendent du type de défaut attribué au défaut au cours de la première opération de traitement.

Lorsque le résultat du test 717 est positif, Au cours d'un test 706, l'unité centrale 606 détermine si un défaut de l'un de types prédéterminés (casse de fil,...) ou d'une importance prédéterminée (dimension supérieure à une valeur limite, contraste avec le tissu supérieur à une autre valeur limite) a été détecté, et validé, au cours de l'opération 705.

Lorsque le résultat du test 706 est positif, la machine à tisser est arrtée, opération 707.

Puis, au cours d'un test 708, l'unité centrale 606 détermine si le défaut peut tre réparé par détissage et retissage, ou non. Lorsque le résultat du test 708 est positif la machine à tisser effectue le détissage et le retissage du tissu jusqu'à la position du défaut et la réparation du défaut. au cours d'une opération 709.

Lorsque le résultat du test 708 est négatif l'unité centrale 606 déclenche une alarme (gyrophare, signal sonore ou message informatique sur un réseau informatique comportant la partie de l'image sur laquelle un défaut a été détecté), au cours d'une opération 710.

A chaque redémarrage de la machine à tisser après une opération 710, l'unité centrale 606 effectue l'opération 711, tout en conservant en mémoire les images qui avaient été captées et mémorisées juste avant l'arrt machine (opération 707). Puis, après quelques cycles comportant chacun l'analyse d'images d'une séquence entières de caméras, l'unité centrale 606 effectue des opérations identiques aux opérations 702 à 704, puis un traitement d'image consistant à comparer les luminances ( « niveaux de gris ») des fils de chaîne avant et après l'arrt machine.

Préférentiellement, cette comparaison n'est effectuée que sur des images provenant de la caméra i, dont l'une a provoqué l'arrt machine. Selon une variante, toutes les caméras sont considérées.

Pour chaque caméra dont deux images sont comparées, sachant que deux couleurs très différentes peuvent correspondre à des niveaux de gris ou luminances très proches, l'unité centrale 606 effectue la moyenne des niveaux de gris le long des fils de chaîne, en dehors de la zone où un défaut avait été détecté.

On sait que, sauf en cas de défaut de positionnement de 1'axe optique de l'objectif de la caméra à la perpendiculaire du plan de la zone du tissu inspectée. les fils de chaînes correspondent à des colonnes verticales dans les images matricielles. Aussi, les moyennes comparées ici sont celles des niveaux de gris sur chaque colonne verticale de points photosensibles. entre les deux images prises par la mme caméra (sauf dans la zone où le défaut a été détecté, qui est exclue de la movenne, pour que le défaut ne fausse pas la moyenne considérée). Ainsi, lorsque l'opérateur replace un fil de chaîne mais se trompe de couleur. le dispositif détecte cette erreur et provoque un nouvel arrt de la machine en conservant en memoire non pas 1'image la plus récente mais celle qui avait précédé le premier des deux arrts de machine à tisser.

A la suite de cette recherche de défaut de mauvais positionnement de fil de chaîne, le fonctionnement reprend alors à l'opération 705. avec la mme valeur de i.

Lorsque le résultat du test 706 est négatif ou à la suite de l'opération 709. la variable i est incrémentée d'un pas égal à 1. au cours d'une opération 711.

Au cours d'un test 712,1'unité centrale 606 détermine si la valeur de la variable i est égale à 14, ou non. Lorsque le résultat du test 712 est positif une image prise par chacune des caméras 1 et 24 est, de nouveau mémorisée, opération 714 et l'opération 705 est réitérée.

Lorsque le résultat du test 712 est négatif, au cours d'un test 713, l'unité centrale 606 détermine si la valeur de la variable i est strictement supérieure à 26, ou non. Lorsque le résultat du test 713 est négatif l'opération 705 est réitérée. Lorsque le résultat du test 713 est positif, le test 702 est réitéré.

Lors de l'arrt définitif de la machine, à la fin du tissage d'une roule de tissu, l'unité centrale 606 édite automatiquement une fiche de visite qui reprend les informations concernant les défauts détectés qui n'ont pas été réparés et, éventuellement, les autres défauts détectés. Cette fiche de visite est transmise sur un réseau informatique destiné à la gestion de production.

En figure 8, on observe les champs optiques correspondant à différentes images captées par les caméras 416A à 416C, en supposant que, au cours d'une opération 705, un défaut 805 est considéré comme probable dans le champ optique de la caméra 416B.

Le tissu 801 défilant de haut en bas, une première série d'images est mémorisé en mémoire vive 604, le champ optique de la caméra 416A étant référencé 802, celui de la caméra 416B étant référencé 803 et celui de la caméra 416C étant référencé 804.

Lorsqu'un défaut 805 est détecté au cours de l'opération 705, au cours de l'opération 717 qui lui succède, une image provenant de la caméra 416B est mémorisée en mémoire vive 604. Cette image présente un champ optique 806 qui est décalé, par rapport au champ 803, dans le sens inverse du sens de défilement, puisque le tissu 801 s'est déplacé entre les prises de vues correspondantes.

On observe que le champ optique 806 permet d'obtenir une image du défaut supposé 805. A cet effet : -d'une part, la distance parcourue par le tissu est inférieure à la distance entre un bord du champ optique correspondant à la partie d'image traitée au cours de l'opération 705 et le bord du champ 803, et -d'autre part, la partie de l'image qui est traitée est modifiée pour tenir compte du déplacement du tissu, déplacement fourni par 1'encodeur ou le compte duite.

Selon une variante non représentée, la prise de vue destinée à la mémorisation d'une image est effectuée sous contrôle de l'unité centrale 606. L'opération 704 comporte alors ledit déclenchement dès que le tissu est arrté.

Selon une variante, l'unité centrale 606 considère successivement les caméras dans le champs optique desquelles se trouvent les fils les plus suspects. dans un ordre décroissant de suspicion.

Selon une variante, le dispositif visé par la présente invention, telle qu'exposée ci-dessus est dissocié d'une machine à tisser mais associée à une table de découpage de tissu. A cet effet. les signaux de synchronisation de peigne sont remplacés par un signal de synchronisation sur le défilement du tissu sous les caméras, par exemple issu d'un encodeur. Dans les tables de découpage de tissu comme celles de la marque

déposée française LECTRA SYSTEMS, les instruments de découpe sont des molettes. des laser ou des jets d'eau.

La mise en oeuvre de la présente invention permet alors aux opérateurs d'tre alertés de la présence de défauts et de repérer ces défauts et, dans le cas des tables de découpage automatiques, au logiciel de détermination des positions des pièces à découper, de commander la découpe des pièces de tissu en dehors des zones défectueuses repérées par le dispositif.

XIIL Septième perspective Dans le dispositif de comptage de duites 901 conforme à la présente invention et illustré en figure 9. un tissu 910 est mu en déplacement entre un dérouleur 920 et un enrouleur 930. Une partie optique 940 du dispositif (illustrée en figure 10) fournit un signal à un circuit électronique 950 qui fournit, sur un port d'entrée/sortie 960, un nombre de duites décomptées. Un ordinateur 970, muni d'un clavier 971, d'un écran 972, d'une imprimante d'étiquettes 973 et d'une interface réseau 974 reliée à un système de gestion de production non représenté.

L'ordinateur comporte un processeur 975, une mémoire vive 976 et une mémoire non volatile 977 qui conserve les instructions d'un programme qui, mis en oeuvre par le processeur 975 permet le fonctionnement du dispositif de comptage de duites de la manière suivante. Lorsqu'une nouvelle pièce de tissu est à traiter, l'utilisateur l'indique par appui sur une touche 980 spécifiquement dédiée du clavier 971, en correspondance avec une interface utilisateur de type connu (non représentée ici). Le processeur 975 met alors en mémoire dans un registre « nombre initial » de la mémoire vive 976, le nombre de duites fourni par le circuit 950 sur le port d'entrée/sortie 960 et initialise à zéro un registre « retenue » en mémoire vive 976.

Au cours du comptage du nombre de duites de la pièce de tissu, à chaque fois que le nombre de duites fourni par le circuit 950 atteint la valeur maximale que le circuit 950 est capable de fournir, le processeur 975 incrément la valeur conservée dans le registre « retenue » de ce nombre maximal.

Lorsque le déroulement de la pièce de tissu est achevée, ce qui est indiqué par l'utilisateur par l'appui sur une touche spécifiquement dédiée 981 du clavier 971, le processeur 975 met en mémoire dans un registre « nombrefinal » de la mémoire vive 976, le nombre de duites fourni par le circuit 950, puis le processeur 975 additionne la valeur conservée dans les registres « nombrerfinal » et « retenue » et soustrait de cette somme la valeur conservée dans le registre « nombre initial » et met en mémoire le résultat dans un registre « duites_comptées » de la mémoire vive 976. Enfin, le processeur 975 imprime une étiquette autocollante ou non portant la mention « nombre de duites : » suivi de la valeur conservée dans le registre « duites comptees » et transmet au système de gestion de production la valeur conservée dans le registre « duites_comptée ».

Dans la partie optique 940 du dispositif de comptage de duites 901, partie illustrée en figure 10, on observe une source de lumière 1000, un objectif 1010, le tissu 910, un objectif 1020, un capteur photo- électronique 1030, et le circuit de traitement 950.

La source de lumière 1000 comporte une alimentation électrique 1001, un modulateur 1002 et une diode laser 1003. L'objectif 1010 concentre la lumière issue de la diode laser 1003 sur une partie du tissu 990 dont la largeur, dimension perpendiculaire aux duites à compter, est inférieure au pas du fil de duite dans le tissu. La longueur de la partie du tissu 990 éclairée par la diode laser 1003, dimension parallèle aux duites. est égale à au moins deux pas du fil perpendiculaire aux duites. Le capteur photo-électronique 1030 comporte

un filtre chromatique 1032 adapté à laisser passer sélectivement la longueur d'onde des rayons lumineux issus de la diode laser 1003 et une photodiode 1031. L'objectif 1020 concentre la lumière réfléchie par ladite partie du tissu sur la surface photosensible de la photodiode 1031. Le circuit de traitement 950 comporte un circuit de contrôle automatique de gain 951, un démodulateur 952, un circuit à seuil 953 et un compteur d'impulsions 954.

Selon une variante, le modulateur 1002 et le démodulateur 952 sont appareillés de telle manière que le démodulateur 952 démodule le signal modulé par le modulateur 1002 et extrait les autres signaux présents dans le signal issu de la photodiode 1031.

Tous les éléments illustrés en figure 10 sont de type connu et ne sont donc pas plus détaillés ici. A chaque fois qu'une duite passe dans la partie éclairée du tissu, le changement de direction de réflexion de la lumière provoque une variation du signal lumineux provenant de la diode laser 1003 et reçu par la photodiode 1031. L'intensité de ce signal passe, à chaque cycle de passage d'une duite dans la partie éclairée, par un maximum et par un minimum.

Le signal démodulé en résultant est calibré grâce au circuit de contrôle automatique de gain 951 et, à chaque franchissement du seuil du circuit à seuil 953, ce signal provoque l'incrémentation de la valeur affichée par le compteur d'impulsion 954, sur le port d'entrée/sortie 960, après que cette valeur ait été conditionnée pour prendre une forme de signal logique pouvant, par exemple tre de type « TTL ».

Ce qu'on appelle ici « partie du tissu 990 est, en fait, l'intersection de la zone éclairée par la diode laser 1003 et de la zone du tissu transmettant de la lumière à la surface photosensible de la photodiode 1031. Elle possède sensiblement une forme rectangulaire de largeur (dans la direction perpendiculaire aux duites) inférieure au pas des fils de duite les plus petits que le dispositif de comptage de duites ou d'inspection de tissu est destiné à détecter.

Le dispositif d'inspection de tissu 1100 conforme à la présente invention illustré en figure 11 comporte tous les éléments illustrés en figure 9, ainsi qu'une caméra linéaire 1110 muni d'un objectif 1120, une source de lumière 1130 et un circuit électronique d'inspection 1140 et un circuit d'asservissement 1150 des prises de vues de la caméra linéaire 1110.

La caméra linéaire 1110 est de type connu. Elle comporte un capteur linéaire photosensible et fournit un signal représentatif de l'image d'une ligne transversale sur le tissu 910. L'objectif 1120, de type connu, forme sur la surface du capteur linéaire photosensible une image nette de ladite ligne transversale. La source de lumière 1130 éclaire ladite ligne transversale de manière continue. Le circuit d'asservissement 1150 est relié à la sortie du circuit à seuil 953 (non représenté) et commande chaque prise de vue de la caméra linéaire 1110 à la mme valeur de phase dans le cycle de passage de duite, par exemple à chaque front montant du signal issu du circuit à seuil 953. De cette manière, l'image prise par la caméra linéaire représente toujours la mme phase du pas du tissu, comme exposé dans la demande de brevet européen 95939316.6 et, par simple soustraction des valeurs numériques de deux images prises successivement, certains défauts du tissu sont détectés.

Selon une variante, la source de lumière 1003 n'est pas une diode laser mais possède une étendue spectrale étroite, par exemple inférieure à un dixième de sa valeur maximale.

Selon une variante non représentée, un miroir semi-réfléchissant est utilisé pour confondre, à proximité du tissu-les axes de la source de lumière et/ou de l'objectif qui concentre la lumière en provenance

de la source de lumière sur le tissu. d'une part et du capteur phto-électronique et/ou de l'objectif qui concentre la lumière réfléchie par le tissu sur le capteur optique. d'autre part.

Selon une autre variante non représentée, le signal reçu est amplifie avant d'tre détecte, préférentiellement avec un circuit de contrôle automatique de gain, de telle manière que les variations de coefficients de réflexion entre les tissus, sont compensées.