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Title:
ACTIVE BREATHING SYSTEM
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/115763
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to an active breathing system for a cleanroom suit, designed to be worn by a user, comprising a ventilation device and an air intake means, said active breathing system further comprising a cleanroom suit and optionally an undergarment.

Inventors:
VANNESTE VINCENT (BE)
Application Number:
PCT/EP2018/084947
Publication Date:
June 20, 2019
Filing Date:
December 14, 2018
Export Citation:
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Assignee:
SCALDIS ST MARTIN (BE)
International Classes:
F24F1/04; A41D13/002
Foreign References:
US3525334A1970-08-25
GB2523049A2015-08-12
US4649715A1987-03-17
JP2016033267A2016-03-10
US3525334A1970-08-25
EP2303044A12011-04-06
EP3318144A12018-05-09
EP3223916A12017-10-04
EP2823859A12015-01-14
US3525334A1970-08-25
Attorney, Agent or Firm:
CALYSTA NV (BE)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Système de respiration active pour une combinaison aseptique agencée pour être portée par un utilisateur comprenant :

- un dispositif d’aération (1 ) pour permettre une orientation de l’air environnant d’une salle blanche extérieur à ladite combinaison aseptique (24) dans une partie interne de ladite combinaison aseptique (24), ledit dispositif d'aération (1 ) étant agencé pour être localisé à l’intérieur de ladite combinaison aseptique (24) et comprend

o un premier corps creux longitudinal (4) agencé pour recevoir un ventilateur (9) qui est agencé pour être relié à une source d’énergie,

o une tubulure d’aspiration d’air environnant (8) en communication fluidique avec ledit corps creux longitudinal (4)

o une sortie d’air environnant (11 ) également en communication fluidique avec ledit corps creux longitudinal (4), et agencée pour diriger l’air environnant vers le haut,

- un moyen d’admission d’air agencé pour être situé sur une combinaison aseptique et agencé pour permettre le passage de l’air environnant de l’extérieur de ladite combinaison dans une partie interne de ladite combinaison, ledit moyen d’admission d’air permettant d’alimenter ladite tubulure d’aspiration d’air environnant (8) dudit dispositif d’aération (1 ).

2. Système selon la revendication 1 , comprenant une première interface d’aspiration d’air (2A) comprenant une paroi principale (2B) agencée pour être situé en dehors de ladite combinaison aseptique (24), de laquelle s’étend une tubulure, de préférence latérale (8’) agencée pour s’étendre au travers de la combinaison aseptique (24) jusqu’à l’intérieur de celle-ci et être reliée à ladite tubulure d’aspiration d’air environnant (8) de manière réversible, ladite paroi principale (2B) présentant au moins un orifice (3), éventuellement muni d’une membrane filtrante, agencé pour permettre le passage de l’air environnant externe à ladite combinaison (24), dans ladite tubulure latérale (8’) en direction de l’intérieur de ladite combinaison (24), par passage séquentiel dans ladite tubulure d’aspiration d’air environnant (8), dans ledit premier corps creux longitudinal (4) et au travers de ladite sortie d’air environnant (11).

3. Système selon la revendication 1, dans lequel ladite sortie d’air environnant (11) est agencée pour être reliée à une première extrémité d’au moins un moyen de direction (17) de l’air environnant dans une section de tronc, de préférence une section de thorax, dans tous les cas une section sous tête de la dite combinaison.

4. Système selon la revendication 1 , comprenant au moins un moyen de direction (17) de l’air environnant, dans lequel ladite sortie d’air environnant (11) est reliée à une première extrémité d’au moins un moyen de direction (17) de l’air environnant dans une section de tronc, de préférence une section de thorax, dans tous les cas une section sous tête de la dite combinaison.

5. Système selon la revendication 3, dans lequel ledit au moins un moyen de direction (17) de l’air environnant comprend une tubulure reliée à une première extrémité à ladite sortie d’air environnant (11), de préférence ladite tubulure est une tubulure flexible, éventuellement au moyen d’un raccord (16).

6. Système selon la revendication 4, dans lequel une deuxième extrémité dudit au moins un moyen de direction (17) de l'air environnant est agencée pour être reliée à une deuxième interface (20) présente sur une sous-tenue (23).

7. Système selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, comprenant en outre une sous-tenue (23) comprenant au moins un système de fixation comme par exemple, au moins un bouton-pression.

8. Système selon la revendication 6, dans lequel ladite deuxième interface (20) est fixée, de préférence par au moins un bouton- pression ou cousue sur la sous-tenue (23) et comprend un deuxième corps creux (18) muni d’une collerette (21) munie d’une rainure (21 A) périphérique destinée à sa fixation à la pièce de matière, de préférence, à loger une couture de la pièce de matière à ladite deuxième interface (20), ledit deuxième corps creux (18) étant en outre muni d’un orifice de connexion à ladite deuxième extrémité dudit au moins un moyen de direction (17) de l’air environnant, et d’au moins une sortie d’air.

9. Système selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ledit au moins un moyen de direction de l’air environnant est fixé à la sous-tenue dans une zone de thorax, plus particulièrement une zone d’épaule, par exemple à l’aide d’une pièce de matière supplémentaire agencée de manière à former une lichette maintenant une extrémité dudit au moins un moyen de direction d’air environnant contre la sous-tenue, ladite lichette ou ladite pièce de matière supplémentaire étant attachée à la sous-tenue, par exemple, par un système de bouton-pression

10. Système selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre une combinaison aseptique (24) qui est munie de ladite première interface (2A), ladite première interface (2A) comprenant de préférence une gorge périphérique pour loger une couture de la combinaison (24) à ladite première interface (2A).

11. Système selon la revendication 8, dans lequel ladite combinaison (24) est de préférence prévue pour salle blanche et comprend une face extérieure (24A) prévue pour être en contact avec un milieu environnant et une face intérieure (24B) agencée pour être en contact avec un manipulateur, une première (24C) et une deuxième (24D) sections de jambe, une ouverture comprenant un moyen de fermeture (26) dans une zone d’entrejambe, de préférence le long de chaque première (24C) et deuxième (24D) sections de jambes, par exemple une fermeture éclair, une première (24G) et une deuxième (24H) manches et une partie de corps à laquelle sont reliées les première (24G) et deuxième (24H) manches par une extrémité liée, les première (24C) et deuxième (24D) sections de jambe étant également reliées à la section de corps par une extrémité liée, ladite partie de corps comprenant une section de passage de tête (24J).

12. Système selon la revendication 9, dans lequel ladite combinaison (24) comprend en outre au moins un premier moyen de préhension (25), en contact avec la face intérieure (24B) dans la partie de corps.

13. Système selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ledit premier corps creux longitudinal (4) présente une extrémité proximale ouverte, ladite extrémité proximale ouverte étant adjacente audit ventilateur, et une extrémité distale fermée, ladite extrémité distale fermée étant adjacente à ladite source d’énergie.

14. Système selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ledit premier corps creux longitudinal (4) présentant une paroi externe (5) et une paroi interne (6), ladite paroi externe (5) étant munie d’un moyen de fixation (7) agencé pour permettre la fixation dudit corps creux longitudinal (4) de manière réversible par exemple au niveau des hanches dudit utilisateur, de préférence ledit moyen de fixation (7) est une glissière agencée pour permettre la fixation à une ceinture dudit utilisateur, par exemple prévue sur la sous-tenue (23) lorsqu’elle est présente.

15. Système selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ladite paroi externe (5) dudit premier corps creux longitudinal (4) est munie d’un interrupteur (28) agencé pour activer ou stopper ledit ventilateur (9), de préférence ledit interrupteur (28) est un interrupteur mécanique ou électronique dont l’actionnement peut être réalisé par la connexion dudit moyen d’admission d’air à ladite tubulure d’aspiration d’air environnant , ou par exemple, un bouton poussoir.

16. Système selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ladite première interface d’aspiration d’air (2A) est reliée en outre de manière réversible audit premier corps creux longitudinal (4) dudit dispositif d’aération (1) par un élément de connexion (10), de préférence par un emboîtement forcé ou par pincement.

17. Système selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ladite paroi principale (2B) de ladite première interface d’aspiration d’air (2A) est en outre munie d’un moyen de préhension (13) s’étendant transversalement par rapport à ladite paroi principale (2B).

18. Système selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ladite interface d’aspiration d’air (2A) est faite de polyuréthane thermoplastique et/ou de caoutchouc à base d’un groupement nitrile, de préférence en copolymère de butadiène- acrylonitrile.

Description:
« Système de respiration active »

La présente invention se rapporte à un système de respiration active pour une combinaison aseptique agencée pour être portée par un utilisateur.

Ce type de système est couramment utilisé dans des salles blanches. Plus précisément, l’utilisateur enfile une combinaison aseptique et doit pouvoir avoir un échange avec le milieu environnant afin de pouvoir respirer, tout en garantissant un environnement stérile lors des manipulations effectuées en salle blanche. En effet, un problème de plus en plus fréquent, avec l’amélioration apportée aux matières textiles, est que les opérateurs souffrent d’inconvénients liés à une augmentation de la concentration en CO2 à l’intérieur même de la combinaison. Il existe des dispositifs d’aération portables intégrés dans les combinaisons mais les contraintes liées aux difficultés de manipulation ou de nettoyage voire de temps en temps de stérilisation les rendent fragiles, complexifiant la logistique. Souvent, les débits d’air sont théoriques et au final, même utilisés selon les critères des fabricants, l’air est amené de manière très variable voire pas du tout.

Il existe également des systèmes de type scaphandres mais là aussi, la mise en oeuvre est lourde et la manutention est compliquée.

Il est donc connu d’utiliser un dispositif de ventilation / d’aération qui consiste, à l’aide d’un ventilateur, à orienter l’air à l’intérieur de la combinaison portée par l’utilisateur. Ce type de dispositif est généralement complexe et coûteux. De plus, le dispositif d’aération est lourd, ce qui nécessite un placement fixe en salle blanche.

Malheureusement, les dispositifs actuels ont une taille imposante ce qui est contraignant pour l’utilisateur qui doit pouvoir utiliser ce système de respiration active tout en effectuant des manipulations en salle blanche. Le document US 3 525 334 décrit un ensemble de vêtements pour salle propre comprenant une veste, un pantalon, un casque, un moyen d’admission d’air, composé d’un ventilateur portatif et moins imposant.

Sachant que les vêtements utilisés en salle propre doivent être aseptiques, ils ne peuvent être contaminés lors du procédé d’habillage, ni même en utilisation. Cependant, le procédé d’habillage est rendu compliqué par le système de moyens de fixation qui scelle la veste avec le pantalon.

Selon ce document, le dispositif d’aération n’est pas localisé à l’intérieur des vêtements pour salle propre ce qui représente un risque de contamination. L’invention a pour but de pallier les inconvénients de l’état de la technique en procurant un système de respiration active pour une combinaison aseptique qui est plus simple, moins coûteux, plus ergonomique pour l’utilisateur tout en conservant l’environnement stérile d’une salle blanche et les conditions logistiques qui y sont liées.

Pour résoudre ce problème, il est prévu suivant l’invention, un système de respiration active pour une combinaison aseptique agencée pour être portée par un utilisateur comprenant :

- un dispositif d’aération pour permettre une orientation de l’air environnant d'une salle blanche extérieur à ladite combinaison aseptique dans une partie interne de ladite combinaison aseptique, ledit dispositif d’aération étant agencé pour être localisé à l’intérieur de ladite combinaison aseptique et comprend

o un premier corps creux longitudinal agencé pour recevoir un ventilateur qui est agencé pour être relié à une source d’énergie,

o une tubulure d’aspiration d’air environnant en communication fluidique avec ledit corps creux longitudinal o une sortie d’air environnant également en communication fluidique avec ledit corps creux longitudinal, et agencée pour diriger l’air environnant vers le haut,

- un moyen d’admission d’air agencé pour être situé sur une combinaison aseptique et agencé pour permettre le passage de l’air environnant de l’extérieur de ladite combinaison à l’intérieur de ladite combinaison, ledit moyen d’admission d’air permetant d’alimenter ladite tubulure d’aspiration d’air environnant dudit dispositif d’aération . Ainsi, le dispositif du système de respiration active est portatif et de taille plus petite par rapport à l’état de la technique et sa logistique est facilitée. En effet, seul le moyen d’admission d’air est en contact avec le milieu extérieur stérile de la salle blanche alors que le dispositif d’aération est porté par l’utilisateur, dans la combinaison aseptique, et bien que devant être propre, il ne requiert pas quant à lui de satisfaire aux conditions drastiques d’un milieu aseptique. Le moyen d’admission d’air pouvant être en outre, une grille, une membrane, une paroi élastique perméable, éventuellement munie d’un orifice, situé sur la combinaison permettant l’aspiration de l’air environnant à l’intérieur de la combinaison.

Ainsi, cela permet de fournir un système de respiration active, portatif et simple d’utilisation, dont le moyen d’admission d’air se trouve à l’extérieur de la combinaison dans le milieu environnant de la salle blanche et dont le dispositif d’aération en tant que tel se trouve à l’intérieur de la combinaison de l’utilisateur.

En effet, le système de respiration active selon la présente invention est particulièrement avantageux car il procure un dispositif d’aération isolé par la combinaison de l’utilisateur du milieu extérieur stérile de la salle blanche de telle sorte que le système de respiration active selon la présente invention permet de réduire les étapes de manutention de l’art antérieur telles que la stérilisation du dispositif ou du ventilateur.

Le système selon l'invention peut ainsi être intégré à une combinaison pour salle blanche, ce qui permet d’aisément assurer une respiration active pour l’utilisateur qui peut réaliser ses manipulations en portant le ventilateur de manière confortable.

Par le terme « ventilateur », on entend au sens de la présente invention, une turbine munie d’ailettes en rotation autour d’un axe agencé pour aspirer de l’air par ladite tubulure d’aspiration d’air environnant et le faire sortir par ladite extrémité proximale de sortie d’air environnant du premier corps creux longitudinal. La turbine entre en rotation par activation d’un interrupteur, par exemple un interrupteur mécanique ou électronique et reçoit l’énergie de la source d’énergie à laquelle elle est reliée, de préférence le premier corps creux longitudinal possède un axe longitudinal central qui est aligné à l’axe de rotation de ladite turbine.

La turbine est avantageusement dimensionnée et animée d’une vitesse de rotation pour déplacer et orienter vers le haut un débit d’air sensiblement identique, au mieux légèrement inférieur au débit d’air capable de passer au travers dudit au moins un orifice, éventuellement muni d’une membrane filtrante afin de permettre une aspiration stable et homogène, apportant du confort à l’utilisation sans surmener le moteur de la turbine pour éviter le surchauffage et une augmentation de la température dans la combinaison, d’autant plus que celui-ci se trouve dans un corps creux, certes ventilé mais de petite dimension.

Plus encore, le système de respiration active selon la présente invention oriente le débit d’air environnant vers le haut et permet de fournir un débit d’air confortable pour l’utilisateur, c’est-à-dire qui n’assèche pas ses muqueuses, sans perturber l’atmosphère sensible de la salle blanche. En outre, le système selon la présente invention assure un bon équilibre dans le débit d’air entrant dans l’interface et le débit d’air sortant du dispositif d’aération, dans la combinaison.

Avantageusement, le système de respiration active selon la présente invention comprend une première interface d’aspiration d’air comprenant une paroi principale agencée pour être située en dehors de ladite combinaison aseptique, de laquelle s’étend une tubulure, de préférence latérale agencée pour s’étendre au travers de la combinaison aseptique jusqu’à l’intérieur de celle-ci et être reliée à ladite tubulure d’aspiration d’air environnant de manière réversible, ladite paroi principale présentant au moins un orifice, éventuellement muni d’une membrane filtrante, agencé pour permettre le passage de l’air environnant externe à ladite combinaison, dans ladite tubulure latérale en direction de l’intérieur de ladite combinaison, par passage séquentiel dans ladite tubulure d’aspiration d’air environnant, dans ledit premier corps creux longitudinal et au travers de ladite sortie d’air environnant.

Le système selon l’invention est particulièrement simple étant donné qu’il suffit de relier la tubulure, de préférence latérale, de la première interface d’aspiration d’air à la tubulure d’aspiration d’air environnant du premier corps creux longitudinal du dispositif d’aération par exemple par emboîtement forcé ou par pincement pour assurer un échange d’air avec l’extérieur et connecter les éléments du système de respiration active pour la combinaison aseptique portée par un utilisateur, de préférence, le dispositif d’aération est localisé dans une partie de corps telle que dans une partie de tronc, de taille, de jambe ou zone de fessier ou encore de bassin.

De préférence, ladite sortie d’air environnant est agencée pour être reliée à une première extrémité à au moins un moyen de direction de l’air environnant dans une zone de tronc, de préférence dans une zone de thorax, dans tous les cas dans une zone sous tête dans la dite combinaison.

Le système selon la présente invention comprend donc au moins un moyen de direction de l’air environnant, où ladite sortie d’air environnant du dispositif d’aération est reliée à une première extrémité d’au moins un moyen de direction de l’air environnant dans une zone de tronc, de préférence dans une zone de thorax, dans tous les cas dans une zone sous tête dans la dite combinaison

Cela permet l’acheminement de l’air environnant soutiré latéralement, dirigé vers le haut, vers la zone désirée de l’utilisateur, de préférence dans une zone de tronc, de thorax, dans tous les cas dans une zone sous tête de la combinaison permettant un apport optimal de l’oxygène à l'utilisateur.

Par les termes « zone de tronc » on entend la partie du corps située au-dessus du bassin et sous la tête de l’utilisateur, dans tous les cas en dessous du nez de l’utilisateur.

Par les termes « zone de thorax » on entend la partie du corps située au-dessus du diaphragme et sous la tête de l’utilisateur, dans tous les cas en dessous du nez de l’utilisateur.

Par les termes « zone sous tête » on entend la partie du corps située en dessous du nez de l’utilisateur.

Préférentiellement, ledit au moins un moyen de direction de l’air environnant comprend une tubulure reliée à une première extrémité à ladite sortie d’air environnant, de préférence ladite tubulure est une tubulure flexible, éventuellement au moyen d’un raccord.

En effet, une tubulure flexible est d’un point de vue ergonomique, particulièrement adaptée à diriger l’air environnant jusqu’aux voies respiratoires de l’utilisateur, sans gêner les mouvements de l’utilisateur. La tubulure peut être de toute matière permettant le passage de l’air du dispositif d’aération jusqu’à la zone désirée de l’utilisateur, par exemple la tubulure peut être en textile, en matière polymère, en silicone, en polycarbonate, en PVC, en nitrile, en polyuréthane thermoplastique.

De préférence, une deuxième extrémité dudit au moins un moyen de direction de l’air environnant est agencée pour être reliée à une deuxième interface présente sur une sous tenue et muni d’au moins un orifice de sortie d’air.

En effet, lorsqu’une deuxième interface est présente sur une sous tenue par exemple cousue ou fixée, elle reste en place lorsque l’opérateur travaille et effectue sa mission. La deuxième interface est de préférence présente dans une zone de thorax, reliée à la deuxième extrémité dudit moyen de direction de l’air environnant, ce qui le rend particulièrement adapté à la diffusion de l’air environnant jusqu’à l’utilisateur.

Plus préférentiellement, la deuxième interface est cousue à une pièce de matière, par exemple une pièce de tissu. Ladite pièce de matière comprend des moyens de fixation, de préférence au moins un bouton-pression agencés pour fixer de manière réversible ladite deuxième interface à ladite sous-tenue.

Avantageusement, le système de respiration active selon la présente invention comprend en outre une sous tenue comprenant au moins un système de fixation, par exemple au moins un bouton-pression. En effet, une sous-tenue est particulièrement avantageuse dans un système selon la présente invention car elle permet par exemple la fixation du dispositif d’aération à la soustenue portée par un opérateur et facilite la fixation à l’intérieur de la combinaison, à un emplacement respectivement en vis-à-vis de l’emplacement de la première interface d’aspiration d’air sur l’extérieur de la combinaison afin de relier de manière optimale la tubulure latérale et la tubulure d’aspiration de l’air. La soustenue comprend en outre une ceinture élastique située dans un tunnel unique. Le tunnel unique comprend au moins une ouverture agencée pour donner accès à la ceinture élastique, de préférence pour permettre la fixation du premier corps creux longitudinal à la ceinture élastique de la soustenue.

Plus préférentiellement, ladite deuxième interface est fixée, de préférence par au moins un bouton-pression oucousue sur la sous-tenue et comprend un deuxième corps creux muni d’une collerette munie d’une rainure périphérique destinée à sa fixation à la pièce de matière, de préférence à loger une couture de la pièce de matière à ladite deuxième interface, ledit deuxième corps creux étant en outre muni d’un orifice de connexion à ladite deuxième extrémité dudit au moins un moyen de direction de l’air environnant, et d’au moins une sortie d'air.

Encore plus préférentiellement, ledit au moins un moyen de direction de l’air environnant est fixé à la sous-tenue dans une zone de thorax, plus particulièrement une zone d’épaule, par exemple à l’aide d’une pièce de matière supplémentaire agencée de manière à former une lichette maintenant une extrémité dudit au moins un moyen de direction d’air environnant contre la sous-tenue, ladite lichette ou ladite pièce de matière supplémentaire étant atachée à la sous-tenue, par exemple, par un système de bouton-pression.En effet, en étant fixés, de préférence attachés pression ou cousus sur la sous-tenue, la deuxième interface et le au moins un moyen de direction de l’air environnant ont une position fixe, et un positionnement optimal pour l’apport d’oxygène dans une zone choisie auprès de l’utilisateur. De plus, le deuxième corps creux muni d’au moins une sortie d’air permet une meilleure diffusion de l’air environnant et un débit confortable pour l’opérateur car il n’entrave pas et au contraire il facilite la sortie d’air, plus particulièrement il permet de diffuser sans assécher les muqueuses de l’utilisateur.

De manière préférée, le système de respiration active selon la présente invention comprend en outre une combinaison aseptique qui est munie de ladite première interface, ladite première interface comprenant de préférence une gorge périphérique pour loger une couture de la combinaison à ladite première interface.

Avantageusement, la combinaison du système de respiration active selon la présente invention est de préférence prévue pour salle blanche et comprend une face extérieure prévue pour être en contact avec un milieu environnant et une face intérieure agencée pour être en contact avec un manipulateur, une première et une deuxième sections de jambe, une ouverture comprenant un moyen de fermeture dans une zone d’entrejambe, de préférence le long de chaque première et deuxième sections de jambes, par exemple une fermeture éclair, une première et une deuxième manches et une partie de corps à laquelle sont reliées les première et deuxième manches par une extrémité liée, les première et deuxième sections de jambe étant également reliées à la section de corps par une extrémité liée, ladite partie de corps comprenant une section de passage de tête.

Dans un mode de réalisation préféré, la combinaison du système de respiration active selon la présente invention comprend en outre au moins un premier moyen de préhension, en contact avec la face intérieure dans la partie de corps.

En effet, un système de respiration active comprenant une telle combinaison aseptique permet avantageusement de disposer d’une combinaison prévue pour être solidaire de ladite première interface. De cette manière, les conditions aseptiques, malgré l’orifice prévu pour l’entrée d’air environnant dans la combinaison sont parfaitement préservées et la solidarisation de la combinaison via ladite première interface au dispositif de respiration active est ajustée. Lorsque le dispositif de respiration active est porté à la taille par l’opérateur, de préférence au niveau d’au moins une ouverture agencée pour donner accès à la ceinture élastique, ce qui est souvent le plus adapté pour ne pas entraver le travail de l’opérateur, la première interface est localisée latéralement sur la combinaison. Selon que la tubulure d’aspiration d’air se situe, lorsque le dispositif est porté par un opérateur latéralement entre la taille et les aisselles ou plutôt sur la hanche ou sur le haut de la cuisse, la première interface est alors cousue sur la combinaison, latéralement, sur Sa section de corps ou de jambe, en dessous de la partie reliée à la manche ou dans la moitié supérieure de la jambe. Dans une forme de réalisation particulièrement avantageuse du système selon la présente invention, la combinaison est celle faisant l’objet de la demande EP2303044 et est fournie emballée et repliée aseptiquement dans un emballage individuel. Elle s’enfile alors sans potence ni assistance, en simplifiant les procédures d’habillage et en évitant les coûteuses erreurs. Dans le système selon la présente invention, le dispositif d’aération est isolé par la combinaison portée par l'opérateur du milieu extérieur stérile de la salle blanche de telle sorte que le système de respiration active permet de réduire les étapes de manutention contraignantes comme indiqué précédemment.

De manière préféré, ledit premier corps creux longitudinal présente une extrémité proximale ouverte, ladite extrémité proximale ouverte étant adjacente audit ventilateur, et une extrémité distale fermée, ladite extrémité distale fermée étant adjacente à ladite source d'énergie. Avantageusement, ledit premier corps creux longitudinal présentant une paroi externe et une paroi interne, ladite paroi externe étant munie d’un moyen de fixation agencé pour permettre la fixation dudit corps creux longitudinal de manière réversible par exemple au niveau des hanches dudit utilisateur, de préférence ledit moyen de fixation est une glissière agencée pour permettre la fixation à une ceinture dudit utilisateur.

Eventuellement, ladite extrémité proximale ouverte comprend une valve agencée pour assurer en position ouverte le passage de l’air environnant d’une salle blanche à l'intérieur de la combinaison et pour assurer en position fermée l’obturation parfaitement étanche de l’extrémité proximale ouverte dudit premier corps creux longitudinal. Cela permet en outre d’empêcher le passage de l’air interne à la combinaison vers le milieu environnant.

Alternativement, ledit premier corps creux est muni d’une ou deux bretelles pour être porté sur le dos, sur le ventre ou sur les hanches d’un opérateur. En effet, la présence d’un moyen de fixation sur la paroi externe du premier corps creux longitudinal du dispositif d’aération permet sa fixation à un emplacement précis et choisi par l’utilisateur et/ou imposé par la position en vis-à-vis avec la première interface d’aspiration d’air, de préférence au niveau d’au moins une ouverture agencée pour donner accès à la ceinture élastique, de manière à ce que l’utilisateur ne soit pas perturbé par la présence du dispositif d’aération et reste libre pour ses manipulations.

De manière avantageuse, ledit premier corps creux longitudinal présente une extrémité proximale ouverte, ladite extrémité proximale ouverte étant adjacente audit ventilateur, et une extrémité distale fermée, ladite extrémité distale fermée étant adjacente à ladite source d’énergie.

De façon préférée, ledit premier corps creux longitudinal présente une paroi sensiblement perpendiculaire à ladite paroi interne agencée pour séparer ledit ventilateur dans un premier compartiment distinct et ladite source d’énergie dans un deuxième compartiment distinct. Ladite paroi comprenant des moyens de connexion pour permettre le passage du courant entre la source d’énergie et le moteur du ventilateur ou est traversée d'un axe rotatif assurant la rotation de la turbine.

Alternativement, ledit premier corps creux longitudinal est composé d’une première pièce comprenant ladite extrémité proximale ouverte, ledit ventilateur, éventuellement le moteur du ventilateur, ladite tubulure d’aspiration d’air environnant et d’une deuxième pièce comprenant l’extrémité distale fermée et ladite source d’énergie, par exemple une batterie, préférentiellement une batterie rechargeable.

Lesdites première et deuxième pièces dudit premier corps creux longitudinal comprenant des moyens de connexion pour permettre le passage du courant entre la source d’énergie et le moteur du ventilateur.

En effet, il est particulièrement avantageux de disposer d’un premier corps creux longitudinal composé d’une première pièce et d’une deuxième pièce pouvant se connecter par vissage, par clipsage, par emboîtement. En outre, cela permet de faciliter le remplacement et le rechargement de la source d’énergie, par exemple une batterie, de préférence une batterie rechargeable indépendamment de la première pièce qui peut rester fixée à la sous-tenue.

Aussi, la première pièce et la deuxième pièce dudit premier corps creux longitudinal étant indépendantes l’une de l’autre, cela facilite leur entretien respectif.

De préférence, ladite paroi externe dudit premier corps creux longitudinal est munie d’un interrupteur agencé pour activer ou stopper ledit ventilateur, de préférence ledit interrupteur est un interrupteur mécanique ou électronique dont l’actionnement peut être réalisé par la connexion dudit moyen d’admission d’air à ladite tubulure d’aspiration d’air environnant , ou par exemple un bouton poussoir.

En effet, l’utilisateur, via l’interrupteur peut activer ou stopper le ventilateur, cela lui permet de disposer de l’air environnant par exemple, au moment où sa combinaison est enfilée.

De manière préférée, ladite première interface d’aspiration d’air est reliée en outre de manière réversible audit premier corps creux longitudinal dudit dispositif d’aération par un élément de connexion, de préférence par un emboîtement forcé, par exemple en butée ou par pincement. Cela permet une meilleure liaison entre le dispositif d’aération et la première interface d’aspiration d’air au moyen de leur tubulure d’aspiration d’air environnant et tubulure latérale respectives.

De préférence, ladite paroi externe dudit premier corps creux longitudinal comprend une gorge agencée pour accueillir ledit élément de connexion, par exemple par un emboîtement forcé, par exemple en butée ou par pincement. Préférentiellement, ledit élément de connexion est en forme d’arc de cercle et épouse la forme de ladite gorge dudit premier corps creux longitudinal.

De préférence, la distance entre les extrémités libres dudit arc de cercle au repos est légèrement inférieure à la distance séparant les deux points avec lesquels les deux extrémités libres doivent, en position de fixation, être en contact. De cette manière, en position de fixation une tension est assurée par ledit élément de connexion audit dispositif d’aération qui maintien ce dernier en place.

De manière plus préférentielle, ladite paroi principale de ladite première interface d’aspiration d’air est en outre munie d’un moyen de préhension s’étendant transversalement par rapport à ladite paroi principale.

En effet, cela permet à l’utilisateur de disposer d’une prise facilitant la préhension de la première interface d’aspiration d’air qui se trouve à l’extérieur de la combinaison, par exemple pour réaliser l’emboîtement forcé avec le dispositif d’aération qui se trouve à l’intérieur de la combinaison. Le moyen de préhension étant à l’extérieur, il est stérile et doit le rester. Par conséquent, la préhension de celui-ci pour connecter le dispositif de respiration active se fera soit au travers du tissu de la manche soit une fois que l’opérateur a revêtu ses gants. De plus, la préhension par le moyen de préhension permet également de faciliter la déconnexion au déshabillage.

Avantageusement, ladite première interface d’aspiration d’air est faite de polyuréthane thermoplastique et/ou de caoutchouc à base d’un groupement nitrile, de préférence en copolymère de butadiène-acrylonitrile.

D’autres formes de réalisation du système de respiration active suivant l’invention sont indiquées dans les revendications annexées.

D’autres caractéristiques, détails et avantages de l’invention ressortiront de la description détaillée donnée ci-après, à titre non limitatif et en faisant référence aux dessins annexés. La figure 1 représente le dispositif d’aération et la première interface d’aspiration d’air du système selon la présente invention.

La figure 2 est une vue d’en haut du système selon l’invention comprenant le dispositif d’aération et la première interface d’aspiration d’air.

La figure 3 est une vue latérale du premier corps creux longitudinal du dispositif d’aération.

La figure 4 est une vue latérale du système selon l’invention comprenant le dispositif d’aération et la première interface d’aspiration d’air.

La figure 5 est une vue latérale d’une alternative du dispositif d’aération.

La figure 6 représente une alternative du système selon l’invention comprenant le dispositif d’aération et la première interface d’aspiration d’air.

La figure 7 représente une autre alternative du système selon l’invention comprenant le dispositif d’aération et la première interface d’aspiration d’air.

La figure 8 représente le système selon l’invention comprenant le dispositif d’aération, la première interface d’aspiration d’air, le moyen de direction de l’air environnant et la deuxième interface.

La figure 9A représente deux alternatives de la connexion entre le moyen de direction de l’air environnant et la deuxième interface.

Les figures 9B et 9C représentent une alternative de la deuxième interface.

Les figures 10A, 10B et 10C représentent la fixation du dispositif d’aération relié au moyen de direction de l’air environnant et à la deuxième interface sur la sous-tenue d’un utilisateur.

La figure 11 représente une combinaison aseptique du système selon l’invention.

Les figures 12A, 12B, 12C, 12D, 12E et 12F représentent un utilisateur après avoir enfilé la combinaison du système selon l’invention. La figure 13 représente une alternative de la deuxième interface.

Les figures 14 et 15 représentent des alternatives de la fixation du dispositif d’aération selon l’invention à la sous-tenue d’un utilisateur.

Sur les figures, les éléments identiques ou analogues portent les mêmes références.

La figure 1 représente le dispositif d’aération et la première interface d’aspiration d’air du système selon la présente invention.

Comme indiqué ci-avant, ce dispositif d’aération 1 permet d’orienter l’air environnant d’une salle blanche dans une partie interne d’une combinaison aseptique 24, de préférence vers le haut. Cette dernière étant agencée pour être portée par un utilisateur.

Le système comprend un dispositif d’aération 1 formé d’un premier corps creux longitudinal 4 qui présente une paroi externe 5 et une paroi interne 6 (non visible).Le premier corps creux longitudinal 4 présente une extrémité distale fermée 15 et une extrémité proximale ouverte de sortie d’air environnant 11 qui dirige l’air vers le haut. La paroi externe 5 est munie d’un moyen de fixation 7 qui est agencé pour être fixé de manière réversible à un utilisateur, plus particulièrement aux hanches d’un utilisateur. Le moyen de fixation 7 est par exemple une glissière agencée pour être fixée à la ceinture d’un utilisateur, par exemple à la ceinture de la sous-tenue d’un utilisateur. Eventuellement, la sous-tenue comprend en outre une ceinture élastique située dans un tunnel unique. Le tunnel unique comprend au moins une ouverture agencée pour donner accès à la ceinture élastique, de préférence pour permettre la fixation du premier corps creux longitudinal 4 à la ceinture élastique de la sous-tenue.

Le dispositif d’aération 1 comprend en outre une tubulure d’aspiration d’air environnant 8 en communication fluidique avec l’intérieur du premier corps creux longitudinal 4. La paroi interne 6 du premier corps creux longitudinal 4 forme un espace dans lequel est logé un ventilateur 9 (non visible) et une source d’énergie agencée pour être reliée et pour alimenter le ventilateur 9.

Le premier corps creux longitudinal 4 peut également être muni d’un raccord 16 au niveau de l’extrémité proximale ouverte de sortie d’air environnant 1 1 agencé pour faciliter et optimiser l’insertion d’un moyen de direction 17 de l’air environnant (non visible).

Le système comprend également une première interface d’aspiration d’air 2A qui comprend une paroi principale 2B laquelle présente au moins un orifice 3, éventuellement une pluralité d’orifices de préférence muni(s) d’une membrane filtrante, pour permettre le passage de l’air environnant d’une salle blanche à l’intérieur de la combinaison 24 aseptique, plus particulièrement à une partie interne de la combinaison 24. Un moyen de préhension 13 qui s’étend transversalement par rapport à la paroi principale 2B de la première interface d’aspiration d’air 2A. Ce moyen de préhension 13 permet de disposer d’une prise facilitant la préhension de la première interface d’aspiration d’air 2A qui se trouve à l’extérieur de la combinaison 24, par exemple pour réaliser un emboîtement forcé avec le dispositif d’aération 1 qui se trouve à l’intérieur de la combinaison 24 ou déconnecter le dispositif au moment du déshabillage.

La première interface d’aspiration d’air 2A comprend une tubulure latérale 8’ (non visible) présente sur la paroi secondaire, opposée à la paroi principale 2B. La tubulure latérale 8’ est agencée pour s’étendre au travers de la combinaison 24 aseptique jusqu’à l’intérieur de celle-ci et être reliée à la tubulure d'aspiration d’air environnant 8 du premier corps creux longitudinal 4 du dispositif d’aération 1. Dans la représentation de la figure 1 , la tubulure latérale 8’ (non visible) est positionnée à l'intérieur de la tubulure d’aspiration d’air environnant 8 de telle manière que cette dernière entoure la tubulure latérale 8’, inversement la tubulure latérale 8’ dans un autre mode de réalisation peut être positionnée à l’extérieur et entourer la tubulure d’aspiration d’air environnant 8.

L’air environnant passe donc au travers du ou des orifices 3, sous l’action de l’aspiration crée par le mouvement de rotation de la turbine du ventilateur 9 grâce à la géométrie des ailettes, traverse la tubulure latérale 8’ et la tubulure d’aspiration d'air environnant 8. L’air environnant est ainsi amené dans le premier corps creux longitudinal 4 et ressort, orienté, poussé par la rotation de la turbine du ventilateur 9 par l’extrémité proximale ouverte de sortie d’air environnant 11 du dispositif d’aération 1.

La première interface d’aspiration d’air 2A peut comprendre également un élément de connexion 10 permettant de connecter de manière réversible ladite première interface d’aspiration d’air 2A au dispositif d’aération 1 , de préférence cette connexion se fait par un emboîtement forcé, de préférence en butée ou par pincement.

Préférentiellement, ledit élément de connexion 10 est en forme d’arc de cercle et épouse la forme de ladite gorge 12 dudit premier corps creux longitudinal 4.

De préférence, la distance entre les extrémités libres dudit arc de cercle au repos est légèrement inférieure à la distance séparant les deux points avec lesquels les deux extrémités libres doivent, en position de fixation, être en contact. De cette manière, en position de fixation une tension est assurée par ledit élément de connexion 10 audit dispositif d’aération 1 qui maintien ce dernier en place.

La figure 2 représente le système selon l’invention comprenant le dispositif d’aération 1 et la première interface d’aspiration d’air 2A vu d’en haut.

Sur cette représentation, comme on peut le voir, le système selon l’invention comprend d’une part le dispositif d’aération 1 est formé du premier corps creux longitudinal 4, lequel comprend une paroi externe 5 munie du moyen de fixation 7, et une paroi interne 6, et d’autre part la première interface d’aspiration d’air 2A comprenant une paroi principale 2B munie du moyen de préhension 13 et sur la paroi secondaire opposée à la paroi principale 2B, le moyen de connexion 10 de la première interface d’aspiration d’air 2A au dispositif d’aération 1.

En outre, cette représentation illustre plus particulièrement le dispositif d’aération 1 vu d’en haut, l’espace formé par la paroi interne 6 du premier corps creux longitudinal 4 est prévu pour loger le ventilateur 9 permettant la sortie de l’air au niveau de l’extrémité proximale ouverte de sortie d’air environnant 11, ledit air étant préalablement entré dans le dispositif d’aération 1 par au moins un orifice 3 de la première interface d'aspiration d’air 2A situé à l’extérieur de la combinaison 24 et par le passage par un canal formé par respectivement la tubulure latérale 8’ de la première interface d’aspiration d’air 2A et la tubulure d’aspiration d’air environnant 8 du dispositif d’aération 1. L’extrémité proximale de sortie d’air environnant 11 du premier corps creux longitudinal 4 peut éventuellement être prolongée d’un raccord 16 permettant de faciliter la connexion d’un moyen de direction 17 de l’air environnant (non visible).

Le ventilateur utilisé selon l’invention comprend une turbine munie d’ailettes en rotation autour d’un axe agencé pour aspirer de l’air par ladite tubulure d’aspiration d’air environnant 8 et le faire sortir par ladite extrémité proximale de sortie d’air environnant 11 du premier corps creux longitudinal 4. La turbine entre en rotation par activation d’un interrupteur, par exemple un interrupteur mécanique ou électronique et reçoit l’énergie de la source d’énergie à laquelle elle est reliée, de préférence le premier corps creux longitudinal 4 possède un axe longitudinal central qui est aligné à l’axe de rotation de ladite turbine. De préférence, le ventilateur est activé par la connexion de la tubulure d’aspiration d’air environnant 8 et la tubulure latérale 8’ de la première interface d’aspiration d’air 2A.

La figure 3 illustre le premier corps creux longitudinal 4 du dispositif d’aération 1 en vue latérale. Sur cette représentation, il apparaît la paroi interne 6 formant un espace prévu pour loger le ventilateur 9 et pour permettre la sortie de l’air au niveau de l’extrémité proximale ouverte de sortie d’air environnant 11. Ainsi le ventilateur permet d’orienter l’air, provenant de la tubulure d’aspiration d’air 8 en dehors dudit premier corps creux longitudinal 4 en direction de la partie interne de la combinaison 24, vers le haut.

La paroi externe 5 du premier corps creux longitudinal 4 est munie du moyen de fixation 7 et de la tubulure d’aspiration d’air 8. Plus précisément, ladite paroi externe 5 comprend une gorge 12 agencée pour accueillir l’élément de connexion 10 de la première interface d’aspiration d’air 2A par un emboîtement forcé, par exemple en butée ou par pincement, plus précisément l’élément de connexion 10 est par exemple un clip qui se fixe autour du premier corps creux longitudinal 4 ou encore en forme d’arc de cercle qui entre par emboîtement forcé en butée contre la gorge 12 dudit premier corps creux longitudinal 4 du dispositif d’aération 1.

Préférentiellement, ledit élément de connexion 10 est en forme d’arc de cercle et épouse la forme de ladite gorge 12 dudit premier corps creux longitudinal 4.

De préférence, la distance entre les extrémités libres dudit arc de cercle au repos est légèrement inférieure à la distance séparant les deux points avec lesquels les deux extrémités libres doivent, en position de fixation, être en contact. De cette manière, en position de fixation une tension est assurée par ledit élément de connexion 10 audit dispositif d’aération 1 qui maintien ce dernier en place.

La figure 4 est une vue latérale du système selon l'invention à l’état monté, c'est-à-dire lorsque la tubulure d’aspiration d’air environnant 8 du dispositif d’aération 1 et la tubulure latérale 8’ de la première interface d’aspiration d’air 2A sont reliées, par un système d’emboîtement, l’une à l’intérieur de l’autre ou inversement, éventuellement à l’aide d’un joint d’étanchéité, lequel peut contribuer également au forçage de l’emboîtement. Cette figure 4 illustre notamment la première interface d’aspiration d’air 2A de forme courbée qui présente un sommet 14 lequel s’étend sur la paroi principale 2B, en outre, cette figure illustre également l’extrémité distale fermée 15 du premier corps creux longitudinal 4. Dans le premier corps creux longitudinal 4, à proximité de l'extrémité distale fermée 15 est formée une cavité prévue pour loger une source d’énergie, par exemple une batterie et éventuellement le moteur du ventilateur 9.

Dans une forme de réalisation préférée, le premiers corps creux longitudinal 4 est séparé par une paroi transversale en deux parties. La première partie, du côté de l’extrémité proximale 11 est agencée pour loger de préférence la turbine du ventilateur 9 alors que la deuxième partie, du côté de l’extrémité distale 15 du premier corps creux longitudinal 4 est prévue pour loger la source d’énergie et le moteur. Le moteur actionne un axe de rotation de la turbine, lequel s’étend au travers de la paroi transversale. Des joints n’entravant pas ou peu la rotation de l’axe assurent l’étanchéité entre la première et la deuxième partie du premier corps creux longitudinal 4.

La figure 5 illustre une alternative du dispositif d’aération 1 et la figure 6 représente le système selon l’invention comprenant le dispositif d’aération 1 selon l’alternative de la figure 5 et Sa première interface d’aspiration d’air 2A.

En outre, la paroi externe 5 du premier corps creux longitudinal 4 du dispositif d’aération 1 est munie d’un interrupteur 28, de préférence d’un interrupteur mécanique, par exemple d’un bouton poussoir agencé pour activer et/ou désactiver le ventilateur 9.

La figure 7 illustre une alternative du système selon l’invention comprenant le dispositif d’aération 1 et la première interface d’aspiration d’air 2A.

Sur cette représentation, le premier corps creux longitudinal 4 du dispositif d’aération 1 est muni d’un interrupteur 28, d’un moyen de fixation 7 et d’un raccord 16 tel que précédemment présentés. La première interface d'aspiration d'air 2A est munie d’un moyen de préhension 13 s’étendant transversalement à la paroi principale 2B, en outre, ladite paroi principale 2B comprend deux séries d’au moins un orifice 3 de sortie d’air environnant, lesdites deux séries étant positionnées de part et d’autre dudit moyen de préhension 13 dans la direction longitudinale.

La figure 8 illustre l’alternative du système selon l’invention de la figure 7 auquel s’ajoute un moyen de direction 17 de l’air environnant, comprenant une tubulure, par exemple une tubulure flexible, et une deuxième interface 20 formée dans le cas présent de deux pièces complémentaires 18, 19 cousues de part et d’autre d’une sous-tenue.

Plus précisément, une première extrémité du moyen de direction 17 de l’air environnant est reliée au dispositif d’aération 1 au moyen du raccord 16, la deuxième extrémité du moyen de direction 17 de l’air environnant est reliée à la deuxième interface 20 formée des deux pièces complémentaires 18, 19 lesquelles comprennent chacune une collerette 21 munie d’une rainure 21 A périphérique destinée à loger une couture de la sous-tenue auxdites deux pièces complémentaires 18, 19 de part et d’autre d’une sous-tenue afin de former la deuxième interface 20. La deuxième interface 20 comporte un premier corps creux 18 ainsi qu’un orifice d’entrée d’air 30 et un orifice de sortie d’air 31 (non illustré). La deuxième interface 20 comporte également un deuxième corps creux 19 complémentaire au premier corps creux 18 et comporte les mêmes orifices 30 et 31.

Les figures 9A et 9B illustrent deux variantes de la deuxième interface 20 où la connexion entre le moyen de direction 17 de l’air environnant et le premier corps creux 18 de la deuxième interface 20 est illustrée de deux manières.

Dans la forme de réalisation illustrée à la figure 9A ou à la figure 9B, ou encore aux figures 9C et 9D ainsi qu’à la figure 8, la deuxième interface 20 comprend un premier corps creux 18 sensiblement allongé. Il comporte une paroi sensiblement plane formant une collerette 21 autour d’un orifice d’entrée d'air 30 relativement ovale. La collerette comprend une gorge périphérique 21A afin d'y loger une couture de ladite deuxième interface 20 à au moins une épaisseur de tissu 23 de la sous-tenue. La deuxième interface 20 comporte également un orifice de sortie d’air 31 environnant, lequel se situe généralement perpendiculairement par rapport audit orifice d’entrée d’air 30. Dans les variantes des figures 9A, 9B, 9C et 9D, du contour de l’orifice d’entrée d’air 30 dans le premier corps creux 18 s'étend une tubulure 29 en forme de manchon dont la section est soit plus petite, soit légèrement plus grande que celle du moyen de direction 17 afin de le loger dans la tubulure 29 ou au contraire de loger le moyen de direction 17 dans la tubulure 29.

Les figures 9C et 9D illustrent une variante de la deuxième interface 20 qui comprend également un premier corps creux 18 présentant une paroi plane formant une collerette 21 autour d’un orifice de sortie d’air 31. Le corps creux comporte également un orifice 30 (non illustré) d’entrée d’air duquel s’étend une tubulure 29 pour loger le moyen de direction d’air 17. Sur cette représentation, la collerette 21 est munie d’une rainure 21 A périphérique destinée à loger une ligne de couture de la sous-tenue. Le corps creux 18 comprend également un ou plusieurs espaceurs 22 s’étendant sensiblement transversalement de ladite collerette 21 à l’opposé du corps creux 18, le ou les espaceurs 22 est/sont en outre agencé(s) pour créer un espace facilitant la sortie de l’air, soit entre une épaisseur de tissu et le corps de l’opérateur, soit entre deux épaisseurs d’une sous-tenue de manière à permettre le passage de l’air environnant entre ces deux épaisseurs.

Les figures 10a, 10b et 10c illustrent un système de respiration selon l’invention comprenant un dispositif d’aération 1 et une sous-tenue 23. La sous-tenue comporte un short ou un pantalon comprenant deux sections de jambe sensiblement tubulaires 23A et 23B pour y loger les jambes d’un opérateur, et une section de bassin 23C pour y loger le bassin d’un opérateur. Le section de bassin est reliée aux deux sections de jambes et se termine à l’opposé par une section de taille 23D, éventuellement munie d’une ceinture.

En outre, le dispositif d’aération 1 peut être alternativement placé à différents endroits, par exemple au niveau du bassin sur la partie de face de l’utilisateur (Figure 10a), au niveau des hanches sur la partie de profil de l’utilisateur (Figure 10b), ou encore au niveau du bassin sur la partie de dos de l’utilisateur (Figure 10c). De plus, le dispositif d’aération 1 peut être placé aussi bien sur le côté gauche que sur le côté droit de l’utilisateur.

La sous-tenue comporte également une partie haute sous la forme d’un T-shirt à courtes ou longues manches. La partie haute comprend une première et une deuxième section de manche 23E et 23F reliées chacune à une section de tronc 23G comprenant la section de thorax 23H et la section de col. La section de col comprend un orifice de passage de tête 23I. Chaque section susdite peut être formée d’une seule pièce ou de plusieurs pièces cousues ensemble. Identiquement, plusieurs sections peuvent être formées d’une seule pièce ou de plusieurs pièces cousues ensemble.

Le premier corps creux longitudinal 4 du dispositif d’aération 1 est muni tel qu’illustré un moyen de fixation 7, par exemple une glissière, permettant la fixation à la ceinture de la sous-tenue de l’utilisateur. Une première extrémité du moyen de direction 17 de l’air environnant est reliée au premier corps creux longitudinal 4 au moyen d’un raccord 16. Le moyen de direction 17 de l’air environnant amène l’air environnant dans une zone de thorax, de préférence dans une partie supérieure de la zone de thorax et dans tous les cas en dessous de la tête de l’opérateur, sous la zone faciale. Dès lors la deuxième extrémité du moyen de direction 17 de l’air environnant est reliée au corps creux 18 de la deuxième interface 20 qui est cousue à ladite sous-tenue, de préférence dans une zone de thorax, dans tous les cas dans une zone sous tête de la sous-tenue de telle manière que l’air environnant arrive à l’utilisateur dans une zone permettant une respiration optimale. La deuxième interface 20 est donc cousue dans une zone de thorax de la sous-tenue. La sous-tenue comprend une série d’orifice 32 de sortie d’air environnant.

Comme on peut le voir, selon que la sous-tenue comporte une épaisseur de tissu ou deux épaisseurs de tissu, le passage de l’air sera légèrement différent. Si la sous-tenue comporte une épaisseur de tissu, l’air environnant passe par la tubulure 17, sous la sous-tenue et ressort par le chemin le plus direct soit par la série d’orifices 32 percés au travers de l’épaisseur de tissu, au niveau du col de la sous-tenue ainsi que par l’orifice de passage de tête. Si la sous-tenue comporte au moins deux épaisseurs de tissu dans la section de col de la sous-tenue, l’air environnant passe au travers du moyen de direction 17 au travers de l’épaisseur externe de tissu, et aboutit entre les deux épaisseurs de tissus pour ressortir par la série d’orifice 32. Les au moins deux épaisseurs étant reliées par la couture de l’orifice de passage de tête ; ma sortie d’air par l’orifice de passage de tête est alors réduite. Les orifices de sortie d’air 32 sont prévues pour que le débit d’air soit confortable pour l’utilisateur, c’est-à-dire que l’air environnant entrant dans la combinaison 24 de l’utilisateur ne doit pas assécher les muqueuses de l’utilisateur lors de la respiration et les échanges d’air entre l’intérieur et l’extérieur de la combinaison 24 ne perturbent pas l’air de la salle blanche et ne créent pas de surpression dans la combinaison.

Alternativement, le moyen de direction 17 de l’air environnant se situe dans le dos de l’utilisateur.

La figure 1 1 illustre une combinaison 24 aseptique du système selon l’invention, en effet ladite combinaison 24 comprend une face extérieure 24A prévue pour être en contact avec le milieu environnant de la salle blanche et une face intérieure 24B prévue pour être en contact, direct ou indirect avec l’utilisateur, en effet une sous-tenue peut être présente entre l’intérieur de la combinaison 24 et l’utilisateur. La combinaison 24 comprend également une première et une deuxième section de jambe 24C et 24D, sensiblement tubulaires pour y loger les jambes d’un opérateur, reliées l’une à l’autre par une ouverture comprenant un moyen de fermeture 26 dans une zone d’entrejambe, par exemple une fermeture éclair, de préférence le long de chaque première et deuxième section de jambe 24C et 24D. Une section de bassin 24E pour y loger le bassin d’un opérateur, la section de bassin 24E est reliée au deux sections de jambes et se termine à l’opposé par une section de taille 24F. La combinaison 24 comporte également une partie haute comprenant une première et une deuxième section de manche 24G et 24H reliées chacune à une section de tronc 24I comprenant la section de passage de tête 24J. La section de passage de tête 24J est reliée à Sa cagoule 24K. Chaque section susdite peut être formée d’une seule pièce ou de plusieurs pièces cousues ensemble. Identiquement, plusieurs sections peuvent être formées d’une seule pièce ou de plusieurs pièces cousues ensemble. En outre, la combinaison 24 comprend un premier moyen de préhension 25, en contact avec la face intérieure dans la partie de corps.

Les figures 12A à 12F illustrent l’utilisateur après avoir enfilé la combinaison 24 aseptique du système selon l’invention. En effet, la première interface d’aspiration d’air 2A est située sur la combinaison 24 aseptique, plus particulièrement l’utilisateur se saisit du moyen de préhension 13 qui s’étend transversalement par rapport à la paroi principale 2B en contact avec le milieu environnant de la salle blanche, après s’être saisis du moyen de préhension 13, l’utilisateur va pousser la première interface d’aspiration d’air 2A de manière à permettre l'emboîtement des deux tubulures 8 et 8' afin de permettre le passage de l’air environnant des orifices 3 d’entrée d’air environnant jusqu’audit au moins un orifice de sortie 32 d'air environnant situé à l’intérieur de la combinaison 24 aseptique pour permettre la respiration de l’utilisateur. La première interface d’aspiration d’air 2A peut, alternativement, être positionnée aussi bien sur le côté gauche que le côté droit de la combinaison aseptique 24 et aussi bien sur la partie de face, sur le côté ou sur la partie de dos de la combinaison aseptique 24.

Comme on peut le voir, dans cette forme de réalisation, la combinaison 24 comporte une cagoule reliée à la section de passage de tête munie de lunettes de protection, comme par exemple celles décrites dans EP3318144 , EP3223916 , et EP2823859. La cagoule est aussi équipée d’une paroi destinée à recouvrir le nez et la bouche dans une matière filtrante, laissant aisément sortir les molécules gazeuses mais dont la porosité retient les microorganismes susceptibles d’être expulsés par la respiration de l’opérateur.

La figure 13 illustre une variante de la deuxième interface 20, en effet la deuxième interface 20 se présente sous la forme d’un deuxième corps creux 18 longitudinal présentant au moins une série d’orifice de sortie d’air 32. Ce deuxième corps creux longitudinal est muni d’une ouverture 30, éventuellement munie d’une tubulure 29, agencée pour connecter le moyen de direction 17 de l’air environnant, éventuellement au moyen d’un raccord supplémentaire, et comprend également une collerette 21 munie d’une rainure 21 A périphérique destinée à loger une couture de la sous-tenue, de préférence ledit deuxième corps creux longitudinal est cousu sur une section de tronc, de préférence une section de thorax, voire de col, dans tous les cas une section sous tête de la sous-tenue de l'utilisateur comme illustré à la figure 16. Sur cette représentation, la deuxième interface 20 en présentant une forme de deuxième corps creux longitudinal est particulièrement adapté à fournir un débit d’air environnant confortable à l’utilisateur, n’asséchant pas ses muqueuses et en préservant Sa qualité des échanges d’air avec la salle blanche.

Les figures 14 et 15 illustrent des variantes de la fixation du dispositif d’aération 1 à la sous-tenue d’un utilisateur, en effet, le dispositif d’aération 1 peut être fixé, éventuellement au moyen d'un raccord 16, à un harnais ou à un système type sac à dos que l’utilisateur porte directement sur lui-même ou porte par exemple sur la sous-tenue. En outre, dans ces représentations, le moyen de direction 17 de l’air environnant se présente sous la forme de deux tubulures agencées pour diriger l’air environnant vers la section sous tête de l’utilisateur par son dos. En effet, les deux tubulures du moyen de direction 17 de l’air environnant vont passer par le dos de l’utilisateur, et chacune des deux tubulures va être connectée à une pièce 27 permettant la diffusion de l’air environnant à l’utilisateur pour sa respiration.

En effet, le corps creux 18 est solidaire de la sous-tenue 23, par exemple fixé au niveau de l’épaule de la sous-tenue 23. Le corps creux 18 peut également être solidaire du moyen de direction 17 de l’air environnant. Enfin, le corps creux 18 peut se présenter sous la forme d’un diffuseur de sortie d’air environnant dans une partie interne de la combinaison aseptique 24, ce diffuseur étant muni d’un orifice de sortie d’air 31 , comprenant au moins une série d’orifice de sortie d’air 32.

En outre, la première interface d’aspiration d’air 2A est faite de polyuréthane thermoplastique et/ou de caoutchouc à base d’un groupement nitrile, de préférence en copolymère de butad iène-acrylon itrile.

Il est bien entendu que la présente invention n’est en aucune façon limitée aux formes de réalisations décrites ci-dessus et que bien des modifications peuvent y être apportées sans sortir du cadre des revendications annexées.

Par exemple, lorsqu’on utilise les termes « orientation de l’air environnant d’une salle blanche extérieur à ladite combinaison aseptique dans une partie interne de ladite combinaison aseptique », on entend également que l’air environnant d’une salle blanche peut être substitué par de l’air respirable issu d’une bouteille d’air comprimé, muni par exemple d’un détendeur, comme dans les situations où l’air est contaminé. Par exemple, lorsqu’on utilise les termes « sous-tenue », par extension on entend que ladite sous-tenue peut être une sous couche de la combinaison.

Par exemple, ledit moyen d’admission d’air peut être connecté à système de filtration de l’air extérieur de type portatif autre qu’un dispositif d’aération.