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Title:
ADJUSTABLE COUPLING DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1996/041963
Kind Code:
A1
Abstract:
A coupling device for placing at one end of a shaft (21), comprising a hub (40) to be mounted on and axially locked relative to the shaft (21), said shaft (21) being surrounded by a hollow cylinder (34). The hollow cylinder (34) and the shaft (21) are locked in their relative adjusted angular positions by a locking washer (70) held against the front surface (35) of the hollow cylinder (34) by a locking screw (61) centred on the axis (20) of the shaft (21) axially holding the hollow cylinder (34) against the hub (40), said device being preassembled to form a sub-assembly.

Inventors:
ECKENDORFF JEAN-PIERRE (FR)
Application Number:
PCT/FR1996/000880
Publication Date:
December 27, 1996
Filing Date:
June 11, 1996
Export Citation:
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Assignee:
SOC D RECH D ETUDES ET DE VALO (FR)
ECKENDORFF JEAN PIERRE (FR)
International Classes:
B60S1/34; F02M39/02; F16D1/12; B62D1/20; F16D3/12; (IPC1-7): F16D1/12; B60S1/34; F02M39/02
Domestic Patent References:
WO1989012179A11989-12-14
Foreign References:
EP0148794A21985-07-17
FR2607564A11988-06-03
DE900505C1953-12-28
US5090365A1992-02-25
EP0604324A11994-06-29
US5141090A1992-08-25
US1903162A1933-03-28
FR2611835A11988-09-09
FR2689584A11993-10-08
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Dispositif d'accouplement à un arbre (21 , 1 22, 322, 422) destiné à être placé en bout dudit arbre (21 , 1 22, 322, 422), comportant un moyeu (40, 140, 240, 340, 440) destiné à être monté et calé axialement sur ledit arbre (21 , 1 22, 322, 422), ledit arbre (21 , 1 22, 322, 422) étant entouré d'un cylindre creux (34, 134, 234, 334), le blocage dans leur position angulaire relative réglée du cylindre creux (34, 1 34, 234, 334) et de l'arbre (21 , 1 22, 322, 422) étant assuré par une rondelle de maintien (70, 1 70, 270, 370, 470) appliquée contre la face avant (35, 1 35) du cylindre creux (34, 134, 234, 334) au moyen d'une vis (61 , 1 61 , 261 , 361 , 461 ) de maintien centrée sur l'axe (20, 120) de l'arbre (21 , 1 22, 322, 422) plaquant axialement le cylindre creux (34, 1 34, 234, 334) contre le moyeu (40, 140, 240, 340, 440), une bague annulaire (80, 180, 280, 380) centrée sur l'axe (20, 1 20). de l'arbre (21 , 122, 322, 422) étant entourée par le cylindre creux (34, 134, 234, 334), et déplaçable axialement en étant adaptée à régler, lors de ce déplacement axial, la position angulaire relative entre le cylindre creux (34, 134, 234, 334) et l'arbre (21 , 122, 322, 422), le dispositif étant pré¬ assemblé pour constituer un sousensemble.
2. Dispositif selon la revendication 1 , caractérisé par le fait que le dispositif est préassemblé par un étrier (96, 1 96).
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait que l'étrier (96) est axial.
4. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait que l'étrier (1 96) est transversal.
5. Dispositif selon la revendication 1 , caractérisé par le fait que le dispositif est préassemblé par un écrou sécable (21 6) coopérant avec le filetage (60) de la vis de maintien (61 ).
6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que la bague annulaire (80) est munie, d'une part, à sa surface intérieure de cannelures longitudinales (81 ) lui permettant d'être solidarisée en rotation audit arbre (21 ) tout en étant déplaçable axialement et, d'autre part, à sa surface extérieure d'au moins une dent (82) à flancs (83, 84) hélicoïdaux, ledit cylindre creux (34) ayant au moins une cannelure (36) creusée à sa surface intérieure et destinée à recevoir ladite au moins une dent (82) de la bague annulaire (80), les flancs (38, 39) de ladite cannelure (36) étant hélicoïdaux et en correspondance avec les flancs (83, 84) hélicoïdaux de ladite au moins une dent (82) de la bague annulaire (80).
7. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que la bague annulaire est munie, d'une part, à sa surface intérieure de cannelures hélicoïdales lui permettant d'être solidarisée en rotation audit arbre tout en étant déplaçable axialement et, d'autre part, à sa surface extérieure d'au moins une dent à flancs droits ou de pas inversé, ledit cylindre creux ayant au moins une cannelure creusée à sa surface intérieure et destinée à recevoir ladite au moins une dent de la bague annulaire, les flancs de ladite cannelure étant droits ou de pas inversé et en correspondance avec les flancs droits ou de pas inversé de ladite au moins une dent de la bague annulaire.
8. Dispositif selon la revendication 1 , caractérisé par le fait que le dispositif est préassemblé par la vis de maintien (161 , 261 , 461 ).
9. Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 8, caractérisé par le fait que la bague annulaire (180, 280, 380) est munie, d'une part, d'un côté, c'estàdire à sa surface intérieure ou à sa surface extérieure, de cannelures longitudinales (181 ) et, d'autre part, de l'autre côté, d'au moins une den (182) à flancs (183, 184) hélicoïdaux, ledit cylindre creux (1 34, 234, 334 ou ledit moyeu (140, 240, 340, 440) ayant au moins une cannelure (136 destinée à recevoir ladite au moins une dent (182) de la bague annulair (180, 280, 380), les flancs (138, 139) de ladite cannelure (136) étan hélicoïdaux et en correspondance avec les flancs (183, 184) hélicoïdaux d ladite au moins une dent (182) de la bague annulaire (180, 280, 380) lesdites cannelures longitudinales (1 81 ) permettant à la bague annulaire (180, 280, 380) d'être montée sur la pièce, cylindre creux (134, 234, 334) ou moyeu (140, 240, 340, 440), qui ne présente pas ladite au moins une cannelure (1 36) mais des cannelures longitudinales (1 51 ) complémentaires des cannelures longitudinales (1 81 ) de la bague annulaire (1 80, 280, 380).
10. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé par le fait que ledit moyeu (40, 140, 240, 340, 440) est également calé en rotation par rapport à l'arbre (21 , 1 22, 322, 422) dans une position angulaire prédéterminée. 1 1 . Dispositif selon la revendication 10, caractérisé par le fait que le calage axial du moyeu (40) est réalisé par une portée (25) de l'arbre (21 ) munie de cannelures qui prolongent les cannelures (51 ) de l'arbre (21 ) et qui coopèrent avec des cannelures correspondantes du moyeu (40) prolongeant de la même façon ses cannelures (52). 1 2. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 1 1 , caractérisé par le fait que, pour le déplacement axial de la bague annulaire (80, 180, 280, 380), une vis annulaire (55, 1 55, 355) de commande porte un filet (56, 1 56) hélicoïdal qui coopère avec un filet (29, 129) hélicoïdal ménagé, dans sa zone hors cannelure (36, 136), sur la surface de la pièce, cylindre creux (34, 1 34, 234, 334) ou moyeu (40, 140, 240, 340, 440), qui porte la au moins une cannelure (36, 1 36), ladite bague annulaire (80, 1 80, 280, 380) étant attelée en translation à ladite vis annulaire (55, 155, 355) de commande.
11. 1 3. Dispositif selon la revendication 1 2, caractérisé par le fait qu'une butée transversale (36A) limite la course axiale de la vis annulaire (55). 1 4. Dispositif selon l'une des revendications 1 2 ou 1 3, caractérisé par le fait que la vis annulaire (55, 1 55, 355) n'est pas rigoureusement circulaire au repos.
12. 1 5. Dispositif selon l'une des revendications 12 à 14, caractérisé par le fait que la vis annulaire (55) est fendue et son filet (56) est un seul filet commençant d'un côté de ladite fente et se terminant de l'autre côté.
13. 1 6. Dispositif selon l'une des revendications 9 à 1 5, caractérisé par le fait qu'il y a plusieurs dents (182) à flancs (183, 184) hélicoïdaux, un moyen de détrompage étant prévu pour le montage correct du dispositif sur l'arbre (122).
14. 1 7. Dispositif selon l'une des revendications 12 à 16, caractérisé par le fait que les extrémités (169) des zones taraudées (1 29) sont circonférentiellement au droit ou à distance (1 68) des flancs hélicoïdaux (138, 1 39) de la jante (1 30) sur un rayon au moins égal au rayon (179) de fond de filet.
15. 18 Dispositif selon la revendication 1 7, caractérisé par le fait que lesdites extrémités (169) sont inclinées par rapport auxdits flancs (138, 139), un rayon (186) étant prévu au pied des dents (182).
16. 19 Dispositif selon l'une des revendications 10 et 12 à 18, caractérisé par le fait que le moyeu (140) est monté sur une partie conique (125) de l'arbre (1 22) par l'intermédiaire d'une clavette (127) dont le bord est parallèle à la génératrice de ladite partie conique (125), le fond de la rainure de clavette présentant une partie (502) parallèle à l'axe de l'arbre suivie d'une partie (501 ) parallèle à ladite génératrice.
17. 20 Dispositif selon la revendication 1 , caractérisé par le fait que le moyeu (340) est muni d'au moins une patte radiale (375) ayant un taraudage (378) pour recevoir une vis (377) ayant traversé une ouverture circonférentielle (376) prévue dans la jante (330).
18. 21Dispositif selon l'une des revendications 1 à 20, caractérisé par le fait que la rondelle de maintien (70, 170, 270, 370, 470) est légèrement conique à l'état de repos, et plane après serrage.
19. 22 Dispositif selon l'une des revendications 1 à 20, caractérisé par le fait que la rondelle de maintien (70, 1 70, 270, 370, 470) est plane à l'état de repos, et légèrement conique après serrage, la face avant (35) du cylindre creux (34, 1 34, 234, 334) étant également légèrement conique.
20. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 22, caractérisé par le fait que la rondelle de maintien (70, 170, 270, 370, 470) présente au moins une ouverture (74, 1 74) pour la mise en oeuvre d'un outil de réglage (90, 1 90).
21. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 23, caractérisé par le fait que le cylindre (34) est porté par l'entraîneur (28) d'un bras d'essuie glace.
22. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 23, caractérisé par le fait que le cylindre creux (1 34, 234, 334) est porté par la jante (1 30, 230, 330, 430) d'une poulie (1 12, 1 13).
23. Dispositif selon la revendication 25, caractérisé par le fait que la au moins une dent (182) à flancs (183, 184) hélicoïdaux de la bague annulaire (1 80, 280, 380) est mise en début de réglage dans la position (X) correspondant au retard angulaire maximum de l'arbre (122, 322, 422), les flancs hélicoïdaux (1 38, 1 39) du cylindre creux (1 34, 234, 334) étant prévus avec un pas à gauche et le filetage de la vis annulaire (1 55, 355) étant prévu avec un pas à droite.
Description:
Di sposi tif d ' accoupl ement réglabl e

La présente invention concerne un dispositif d'accouplement d'un cylindre creux à un arbre, destiné à être placé en bout dudit arbre, la position angulaire relative du cylindre et de l'arbre étant réglable.

Un tel dispositif est du genre de celui qui est décrit dans le document EP-A-0148 794. Le dispositif selon ce document donne satisfaction ; toutefois, en général, ce dispositif est monté sur un arbre qui est adapté à le recevoir ; de plus, son montage n'est pas toujours aisé, les éléments qui le constituent devant être montés l'un à la suite de l'autre.

La présente invention a pour but de proposer un dispositif du genre ci- dessus qui soit agencé en sorte de pouvoir être monté en bout d'un arbre existant et qui, de plus, constitue un sous-ensemble montable facilement en bout dudit arbre, à la manière d'une poulie par exemple.

Ainsi, selon l'invention, un dispositif d'accouplement à un arbre destiné à être placé en bout dudit arbre, comportant un moyeu destiné à être monté et calé axialement sur ledit arbre, ledit arbre étant entouré d'un cylindre creux, le blocage dans leur position angulaire relative réglée du cylindre creux et de l'arbre étant assuré par une rondelle de maintien appliquée contre la face avant du cylindre creux au moyen d'une vis de maintien centrée sur l'axe de l'arbre plaquant axialement le cylindre creux contre le moyeu, une bague annulaire centrée sur l'axe de l'arbre étant entourée par le cylindre creux, et déplaçable axialement en étant adaptée à régler, lors de ce déplacement axial, la position angulaire relative entre le cylindre creux et l'arbre, le dispositif étant pré-assemblé pour constituer un sous-ensemble.

Avantageusement, le dispositif est pré-assemblé par un étrier ; l'étrier est axial ; l'étrier est transversal ; en variante, le dispositif est pré-assemblé par un écrou sécable coopérant avec le filetage de la vis de maintien.

Avantageusement la bague annulaire est munie, d'une part, à sa surface intérieure de cannelures longitudinales lui permettant d'être solidarisée en rotation audit arbre tout en étant déplaçable axialement et, d'autre part, à sa surface extérieure d'au moins une dent à flancs hélicoïdaux, ledit cylindre creux ayant au moins une cannelure creusée à sa surface intérieure et destinée à recevoir ladite au moins une dent de la bague annulaire, les flancs de ladite cannelure étant hélicoïdaux et en correspondance avec les flancs hélicoïdaux de ladite au moins une dent de la bague annulaire. En variante, la bague annulaire est munie, d'une part, à sa surface intérieure de cannelures hélicoïdales lui permettant d'être solidarisée en rotation audit arbre tout en étant déplaçable axialement et, d'autre part, à sa surface extérieure d'au moins une dent à flancs droits ou de pas inversé, ledit cylindre creux ayant au moins une cannelure creusée à sa surface intérieure et destinée à recevoir ladite au moins une dent de la bague annulaire, les flancs de ladite cannelure étant droits ou de pas inversé et en correspondance avec les flancs droits ou de pas inversé de ladite au moins une dent de la bague annulaire.

Avantageusement, le dispositif est pré-assemblé par la vis de maintien. En variante, la bague annulaire est munie, d'une part, d'un côté, c'est- à-dire à sa surface intérieure ou à sa surface extérieure, de cannelures longitudinales et, d'autre part, de l'autre côté, d'au moins une dent à flancs hélicoïdaux, ledit cylindre creux ou ledit moyeu ayant au moins une cannelure destinée à recevoir ladite au moins une dent de la bague annulaire, les flancs de ladite cannelure étant hélicoïdaux et en correspondance avec les flancs hélicoïdaux de ladite au moins une dent de la bague annulaire, lesdites cannelures longitudinales permettant à la bague annulaire d'être montée sur la pièce, cylindre creux ou moyeu, qui ne présente pas ladite au moins une

cannelure mais des cannelures longitudinales complémentaires des cannelures longitudinales de la bague annulaire.

Avantageusement, ledit moyeu est également calé en rotation par rapport à l'arbre dans une position angulaire prédéterminée ; le calage axial du moyeu est réalisé par une portée de l'arbre munie de cannelures qui prolongent les cannelures de l'arbre et qui coopèrent avec les cannelures correspondantes du moyeu prolongeant de la même façon ses cannelures.

De préférence, pour le déplacement axial de la bague annulaire, une vis annulaire de commande porte un filet hélicoïdal qui coopère avec un filet hélicoïdal ménagé, dans la zone hors cannelure, sur la surface de la pièce, cylindre creux ou moyeu, qui porte la au moins une cannelure, ladite bague annulaire étant attelée en translation à ladite vis annulaire de commande ; une butée transversale limite la course axiale de la vis annulaire ; la vis annulaire est fendue et son filet peut avantageusement être constitué par un seul filet commençant d'un côté de ladite fente et se terminant de l'autre côté ; de préférence, la vis annulaire est freinée en rotation : ceci est obtenu, par exemple, en utilisant une vis annulaire non rigoureusement circulaire au repos mais déformée radialement et montée élastiquement.

De préférence, il y a plusieurs dents à flancs hélicoïdaux, un moyen de détrompage étant prévu pour le montage correct du dispositif sur l'arbre.

Avantageusement, les extrémités des zones taraudées sont circonférentiellement au droit ou à distance des flancs hélicoïdaux de la jante sur un rayon au moins égal au rayon de fond de filet ; lesdites extrémités sont inclinées par rapport auxdits flancs, un rayon étant prévu au pied des dents.

De préférence, le moyeu est monté sur une partie conique de l'arbre par l'intermédiaire d'une clavette dont le bord est parallèle à la génératrice de ladite partie conique, le fond de la rainure de clavette présentant une partie parallèle à l'axe de l'arbre suivie d'une partie parallèle à ladite génératrice.

Avantageusement, le moyeu est muni d'au moins une patte radiale ayant un taraudage pour recevoir une vis ayant traversé une ouverture circonférentielle prévue dans la jante.

De préférence, la rondelle de maintien est légèrement conique à l'état de repos, et plane après serrage.

En variante, la rondelle de maintien est plane à l'état de repos, et légèrement conique après serrage, la face avant du cylindre creux étant également légèrement conique.

Avantageusement, la rondelle de maintien présente au moins une ouverture pour la mise en oeuvre d'un outil de réglage.

De préférence, pour augmenter le couple d'entraînement transmis par la face d'appui du cylindre creux au moyeu, les surfaces en contact des pièces sont enduites d'une matière de frottement ; en variante, un disque frein est interposé entre les pièces. Selon une application de l'invention, le cylindre creux est porté par l'entraîneur d'un bras d'essuie-glace.

Selon une autre application, le cylindre creux est porté par le voile d'une poulie ; la au moins une dent à flancs hélicoïdaux de la bague annulaire est mise en début de réglage dans la position correspondant au retard angulaire maximum de l'arbre, les flancs hélicoïdaux du cylindre creux étant prévus avec un pas à gauche et le filetage de la vis annulaire étant prévu avec un pas à droite.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs mieux à la lecture de la description qui va suivre, en référence aux dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 est une coupe axiale d'un dispositif selon l'invention monté en bout d'arbre avant réglage et équipé d'un étrier de montage ;

- la figure 2 est une vue partielle en coupe transversale selon la ligne II- II de la figure 1 ;

- la figure 3 est une vue en coupe axiale du dispositif de la figure 1 , après réglage ;

- la figure 4 est une vue en perspective d'une clé de réglage pour le réglage du dispositif selon les figures 1 à 3 ; - la figure 5 est une vue en coupe du dispositif des figures 1 à 3, à plus petite échelle, pré-assemblé autrement ;

- la figure 6 est une vue en coupe partielle du dispositif des figures 1 à 3, à plus petite échelle, pré-assemblé encore autrement ;

- la figure 7 est une vue en coupe selon VII-VII de la figure 6 ; - la figure 8 est une demi-vue en coupe axiale d'un autre dispositif selon l'invention ;

- la figure 9 est une vue à plus petite échelle analogue à la figure 8 mais avec une clé de réglage en place, en coupe axiale selon la ligne IX-IX de la figure 1.0 ; - la figure 10 est une vue en coupe partielle transversale selon la ligne

X-X de la figure 9 ;

- la figure 1 1 est une vue en perspective d'une clé de réglage pour le réglage du dispositif selon les figures 8 à 10 ;

- la figure 1 2 est une variante de la figure 9 ; - la figure 1 3 est une variante du dispositif des figures 1 à 3, pour une autre application, en coupe axiale selon la ligne XIII-XIII de la figure 14 ;

- la figure 14 est une vue en coupe partielle transversale selon la ligne XlV-XIV de la figure 1 3 ;

- la figure 1 5 est un schéma illustrant une partie des moyens de distribution d'un moteur de véhicule automobile ;

- la figure 1 6 est une vue en coupe partielle axiale d'une autre variante de dispositif selon l'invention ;

- la figure 1 7 est une vue en coupe partielle transversale d'une variante du dispositif des figures 8 à 10 ;

- la figure 1 8 est une vue en coupe partielle axiale d'une variante du dispositif des figures 8 à 10;

- la figure 1 9 est une vue en coupe partielle transversale selon la ligne XIX-XIX de la figure 18. Le dispositif d'accouplement selon l'invention a des applications nombreuses et variées, notamment dans l'industrie automobile.

Ainsi, par exemple, dans le cas d'un essuie-glace de véhicule automobile, on sait que le balai d'essuie-glace est porté par un bras d'essuie- glace animé d'un mouvement alternatif ; plus précisément, le bras est monté articulé sur un entraîneur solidarisé à l'extrémité d'un arbre d'entraînement, un ressort placé entre le bras et l'entraîneur appliquant le balai sur le pare- brise ; pour la solidarisation de l'entraîneur sur l'arbre d'entraînement, celui-ci présente une portion striée, généralement conique, prolongée par une extrémité d'arbre filetée ; la portion striée reçoit l'entraîneur, grâce à un alésage correspondant que comporte l'entraîneur, et un écrou est vissé sur l'extrémité filetée de l'arbre ; après serrage de l'écrou, les stries de la portion striée s'incrustent dans l'entraîneur en assurant ainsi la solidarisation en rotation de l'entraîneur et de l'arbre d'entraînement.

Comme on le sait, la position angulaire de l'entraîneur par rapport à l'arbre d'entraînement détermine, en fonctionnement, la course de balayage du balai sur le pare-brise ; l'entraîneur doit donc être correctement positionné ; ce positionnement n'est pas aisé à réaliser ; en outre, s'il n'a pas été bien réalisé du premier coup, il est rendu encore plus difficile par la suite, compte tenu du marquage de l'alésage de l'entraîneur par les stries de l'arbre d'entraînement.

Le dispositif d'accouplement selon l'invention permet de pallier ces inconvénients.

En se reportant aux figures 1 à 3, l'extrémité d'un arbre d'entraînement 21 sortant d'un coussinet 27 et animée d'un mouvement de rotation

alternatif est destinée à entraîner dans ce mouvement de rotation alternatif un entraîneur 28 sur lequel est monté articulé un bras d'essuie-glace non représenté.

L'entraîneur 28 comprend un cylindre creux 34 ; on entend ici par cylindre creux une sorte de manchon ou fourreau ; une extrémité axiale du cylindre creux 34 est en appui axial contre un moyeu 40 en étant centrée par une portée annulaire 53 que présente le moyeu 40, engagé sur l'arbre 21 jusqu'à venir buter axialement contre une portée 25, par exemple conique, que présente l'arbre 21 ; entre la portée 25 et le bout de l'arbre 21 , dans la paroi extérieure de celui-ci sont ménagées des cannelures longitudinales 51 ; l'alésage intérieur par lequel le moyeu 40 est monté sur l'extrémité de l'arbre 21 est muni de cannelures 52 longitudinales coopérant avec des cannelures longitudinales 51 ménagées à la surface extérieure de l'extrémité dudit arbre centrant le moyeu 40 qui lui-même centre le cylindre creux 34 grâce à sa portée 53.

Avantageusement, et tel que cela est représenté, la portée 25 de l'arbre 21 est munie de cannelures qui prolongent les cannelures 51 et qui coopèrent avec des cannelures correspondantes du moyeu 40 prolongeant de la même façon ses cannelures 52. Le bout de l'arbre 21 est creux ; il est muni d'un taraudage 57 qui débouche à l'extérieur par un alésage lisse 58 situé axialement en avant de la portée 25 ; l'alésage lisse 58 est de plus grand diamètre que celui du taraudage 57 et son extrémité de sortie est évasée .

Le taraudage 57 est adapté à recevoir un filetage complémentaire 60 prévu à la périphérie externe de l'extrémité de la queue 62 d'une vis de maintien 61 ayant une tête 63 creusée d'un alésage polygonal 65 pour la manoeuvre de la vis 61 .

La tête 63 de la vis 61 est en forme de collerette et est adaptée à coopérer par sa face arrière 66 avec une rondelle de maintien 70 elle-même

adaptée à coopérer avec la face avant 35 du cylindre creux 34 ; lorsque la vis 61 est montée serrée dans l'arbre 21 , la rondelle de maintien 70 est à distance axiale de l'extrémité de l'arbre 21 de sorte qu'alors le cylindre creux 34 est plaqué sur le moyeu 40 lui-même en appui axial sur l'arbre 21 . Avantageusement, la face avant 35 du cylindre creux 34 est bordée par un rebord annulaire 59 pour centrer la rondelle de maintien 70 par sa périphérie externe ; la rondelle de maintien 70 supporte centrée la vis de maintien 61 qui présente une portée cylindrique 67, de diamètre inférieur à celui de la tête 63 mais plus grand que celui de la queue 62, avec laquelle coopère l'alésage central 73 de la rondelle de maintien 70.

L'espace radial existant entre l'extrémité de l'arbre 21 et le cylindre creux 34 est mis à profit pour réaliser un dispositif de réglage de la position relative angulaire du cylindre creux 34 et de l'arbre 21 .

Entre les cannelures longitudinales 51 de l'arbre 21 sont intercalées des cannelures longitudinales 81 correspondantes ménagées à la surface intérieure d'une bague annulaire 80 qui, à sa périphérie extérieure, porte des dents 82 à flancs hélicoïdaux 83, 84 de grand pas destinés à coopérer avec des flancs hélicoïdaux correspondants, respectivement 38, 39, de cannelures 36 ménagées à la surface intérieure du cylindre creux 34. Les portions de surface intérieure du cylindre creux 34 comprises entre les cannelures 36 portent un filet hélicoïdal 29 de faible pas avec lequel coopère le filet extérieur correspondant 56 d'une vis annulaire de commande 55 attelée en translation à la bague 80 grâce à un talon 94 qu'elle présente et qui est logé dans une gorge 85 annulaire de la bague 80. Dans la forme de réalisation représentée, la gorge 85 est taillée annulairement ; elle pourrait, bien entendu, pour par exemple faciliter l'obtention par moulage de la bague 80, être matérialisée par des butées transversales, avant et arrière, décalées successivement circonférentiellement.

D'après la description qui précède, on comprend que le déplacement angulaire de l'entraîneur 28 par rapport à l'arbre 21 est obtenu en faisant tourner la vis annulaire de commande 55 ; pour ce faire, celle-ci présente frontalement une (ou plusieurs) encoche(s) radiale(s) 95, par exemple trois encoches radiales 95 à 1 20 degrés, destinées à recevoir l'extrémité de pieds de réglage 91 d'une clé de réglage 90, visible sur la figure 4, constituée d'un disque 93 auquel les pieds 91 sont perpendiculaires et qui comporte en son centre un trou carré 92 destiné à recevoir l'embout carré d'un outil de manoeuvre si nécessaire ; comme cela est visible en traits mixtes sur la figure 3, le bon positionnement de la clé 90, en particulier de l'extrémité des pieds 91 dans les encoches 95, est facilité par le fait que la tête 63 de la vis 61 a une surface cylindrique périphérique dont le diamètre est tel qu'elle s'inscrit parfaitement dans le volume embrassé par les pieds de réglage 91 et que lorsque ceux-ci sont placés au droit de la tête 63 parallèlement à son axe ils sont radialement au droit des encoches 95 ; bien entendu, la rondelle de maintien 70 présente des ouvertures 74 à 1 20 degrés pour le passage des pieds de réglage 91 .

Pour faciliter le montage de l'entraîneur 28 sur l'arbre 21 , la bague annulaire 80 et sa vis annulaire de commande 55 ayant été installées à l'intérieur du cylindre creux 34, la bague 80 étant en position axiale moyenne par rapport aux cannelures 36, comme montré figure 1., le moyeu 40, la rondelle 70 et la vis 61 sont mis en place et maintenus par un étrier 96 axial élastique, par exemple en matière plastique, sollicitant l'un vers l'autre axialement le moyeu 40 et la tête 63 de la vis 60 sur lesquels il prend appui ; la tête 63 le positionne transversalement selon deux plans perpendiculaires. Un passage 97 dans l'étrier 96 permet d'enfiler l'ensemble ainsi constitué sur l'arbre 21 . On dispose ainsi d'un ensemble prêt à être monté sur l'arbre 21 , le filetage 60 apparaissant à l'extérieur de l'étrier 96 et servant de pilote pour le montage de l'ensemble sur l'arbre 21 .

Pour ce faire, par pivotement de l'entraîneur 28 il est aisé d'enfiler les cannelures 52 du moyeu 40 sur celles 51 de l'arbre 21 ; puis, après avoir orienté le bras porte-balai, donc l'entraîneur 28, au plus près de sa position de fin de course prévue sur le pare-brise, on pousse l'ensemble vers la droite, par rapport à la figure 1 , et on serre la vis de maintien 61 en passant l'outil de serrage à travers un passage 98 que présente l'étrier 96 ; on redesserre ensuite la vis 61 , par exemple d'un quart de tour, pour libérer la rondelle de maintien 70.

L'étrier 96 est déposé : une fente 99 débouchant dans le passage 97 permet cette dépose ; avantageusement, la fente 99 a une largeur inférieure au diamètre de l'arbre 21 pour éviter sa chute accidentelle.

Pour effectuer le réglage précis de la position de l'entraîneur 28 par rapport à l'arbre 21 , on peut, pour faciliter ce réglage, faire en sorte que, lors du réglage, l'entraîneur 28 tourne dans le même sens que celui dans lequel la clé de réglage 90 est tournée ; pour cela, il suffit que le pas des flancs hélicoïdaux 38,39 - 83,84 pour la bague 80 soit de sens contraire de celui des filets 29-56 pour la vis annulaire 55.

La vis 61 est ensuite serrée ; la rondelle 70 présente une certaine élasticité ; elle peut être légèrement conique à l'état de repos et plane après serrage ; dans ce cas, la portée 35 est plane ; bien entendu, l'inverse est également possible, la portée 35 étant alors conique selon un angle qui correspond à celui de la rondelle 70 déformée après serrage.

Par mesure de sécurité, afin d'éviter que lors du réglage la vis annulaire 55 ne vienne en avant au delà de la face 35 du cylindre creux 34, une butée transversale 36A limite la course axiale de la vis annulaire 55 ; selon la forme de réalisation montrée sur les figures, la butée 36A est le fond axial des cannelures 36 prévues sous forme de cannelures borgnes ; en variante, la butée 36A est supprimée et c'est le filet 29 lui-même qui assure la fin de course de la vis annulaire 55.

La figure 5 montre le dispositif des figures 1 à 3, à plus petite échelle, pré-assemblé autrement ; ici, l'étrier 96 est remplacé par un écrou sécable 21 6, par exemple en matière plastique, monté sur le filetage 60 de la vis de maintien 61 ; l'ensemble constitué par la rondelle de maintien 70, le cylindre creux 34 et le moyeu 40 est ainsi maintenu axialement entre la tête 63 de la vis de maintien 61 et l'écrou sécable 21 6 ; celui-ci comprend des saignées radiales 21 7, par exemple trois saignées radiales réparties circonférentiellement, ménageant des zones secables 218 ; l'écrou sécable 21 6 présente une entrée conique 221 en sorte que lorsque l'ensemble est présenté devant l'arbre 21 et poussé vers celui-ci, l'extrémité dudit arbre 21 casse, ici en trois segments, l'écrou sécable 21 6 du fait de cette entrée conique 221 ; il suffit alors de visser la vis de maintien 61 .

Selon les figures 6 et 7, le pré-assemblage est réalisé par un étrier 1 96, ici transversal, par exemple en matière plastique, en forme de plaque, comportant deux ailes 201 , 202 définissant une échancrure 203 dont le fond est circulaire, de diamètre égal au diamètre en fond de filet du filetage 60 de la vis de maintien 61 , et dont l'entrée est de largeur inférieure audit diamètre ; à son extrémité opposée à celle qui présente l'échancrure 203, l'étrier transversal 1 96 présente un moyen de préhension, ici un anneau 204 ; ainsi, l'ensemble est maintenu axialement entre la tête de la vis de maintien 61 et l'étrier transversal 196 clipsé sur le filetage 60 de ladite vis ; après introduction de l'extrémité du filetage 60 dans l'arbre 21 , il suffit de retirer radialement l'étrier transversal 196, grâce à l'anneau 204, et de visser la vis de maintien 61 . Selon une variante non représentée du dispositif selon les figures 1 à 3, la bague annulaire 80 est munie, d'une part, à sa surface intérieure de cannelures hélicoïdales lui permettant d'être solidarisée en rotation audit arbre tout en étant déplaçable axialement et, d'autre part, à sa surface extérieure d'au moins une dent à flancs droits ou de pas inversé, le cylindre creux ayant

au moins une cannelure creusée à sa surface intérieure et destinée à recevoir ladite au moins une dent de la bague annulaire, les flancs de ladite cannelure étant droits ou de pas inversé et en correspondance avec les flancs droits ou de pas inversé de ladite au moins une dent de la bague annulaire. On vient de décrire une application du dispositif selon l'invention dans laquelle l'arbre est menant ; l'invention s'applique également, bien entendu, au cas où l'arbre est mené, comme c'est le cas dans une autre application qui va être décrite maintenant.

Comme on le sait, un moteur de véhicule automobile présente des moyens dits de distribution qui comportent un arbre moteur, l'arbre du vilebrequin, et des arbres menés destinés à entraîner des organes nécessaires à son fonctionnement ; ce sont, par exemple, l'arbre à cames, l'arbre d'entraînement d'une pompe à carburant telle qu'une pompe d'injection Diesel. L'entraînement des arbres menés par l'arbre moteur est réalisé par des pignons placés en bout des arbres et reliés cinématiquement, ou par une chaîne ou une courroie crantée reliant des poulies crantées prévues en bout desdits arbres.

Bien entendu, ces pignons et poulies menés doivent être rigoureusement positionnés ou calés par rapport à l'arbre moteur ; en effet, par exemple, un mauvais calage de l'arbre à cames a des répercussions sur la pollution par les gaz émis par le moteur, sur sa consommation, sa puissance et, de manière générale, sur son comportement ; un mauvais calage de l'arbre d'entraînement de la pompe d'injection a également des répercussions analogues.

Compte-tenu du nombre important de pièces entrant dans la réalisatio d'une distribution et des tolérances de fabrication de ces pièces, il es impossible de réaliser un calage convenable par construction.

Un tel calage peut être effectué par un positionnement des différentes pièces à l'aide de piges et d'appareils de mesure ; de tels procédés sont longs, donc coûteux.

La figure 1 5 représente schématiquement la distribution d'un moteur de véhicule réalisée par une courroie 1 10 reliant une poulie motrice 1 1 1 solidaire d'un arbre moteur 1 21 à trois poulies menées 1 1 2, 1 1 3 et 1 14 solidaires respectivement d'un arbre de pompe à injection 1 22, d'un arbre à cames 1 23 et d'un arbre de pompe à huile 1 24 ; un galet enrouleur 1 1 5 et un galet tendeur 1 16 assurent la tension de la courroie 1 10. En se reportant aux figures 8 à 10, on voit que la poulie 1 1 2 de la pompe à injection est constituée de deux pièces coaxiales, une jante 130 et un moyeu 140; la jante 130 présente à sa périphérie des dents 131 adaptées à coopérer avec les crans de la courroie 1 10 crantée.

Le moyeu 140 est muni en son centre d'un alésage conique 141 destiné à être reçu par une portée conique 1 25 correspondante dont est muni l'arbre 122, le serrage de l'alésage conique 141 sur la portée conique 125 étant assuré par un écrou 1 17 vissé sur l'extrémité filetée de l'arbre 1 22, l'embase 1 1 8 de l'écrou 1 17 prenant appui sur la face transversale avant 142 du moyeu 140 bordant l'alésage conique 141 ; une clavette 1 27 permet d'assurer le pré-positionnement angulaire et la solidarisation en rotation du moyeu 140 et de l'arbre 1 22.

La face transversale 142 du moyeu 140 porte une creusure 143 annulaire dont la surface cylindrique intérieure de plus grand diamètre s'étend axialement au delà de la face transversale 142 et de l'embase 1 18 de l'écrou 1 17, en bordant axialement du côté de l'axe 1 20 de l'arbre 1 22 une jupe 144 dont la paroi extérieure cylindrique de plus grand diamètre s'étend axialement vers l'arrière, au delà de la creusure 143, jusqu'à une paroi transversale 145 prolongée à sa partie supérieure par un rebord axial cylindrique 146 lui-même prolongé par une portée conique 147 ; le moyeu

140 est limité, du côté opposé à celui où est placée la creusure 143, par une face transversale dite arrière 148.

La jante 130 comporte une couronne 132 portant à sa périphérie extérieure les dents 131 et intérieurement un voile 133 radial reliant la couronne 1 32 à un cylindre creux 134, dont l'axe est l'axe 120, s'étendant axialement, par rapport au voile 133, du même côté que la jupe 144, en étant à distance radiale de ladite jupe 144, la face d'extrémité transversale dite avant 1 35 du cylindre 134 s'étendant au delà de la face d'extrémité transversale avant 149 de la jupe 144. La jante 1 30 présente à l'arrière une portée conique 137 complémentaire de la portée conique 147 du moyeu 140 avec laquelle elle est adaptée à coopérer lorsque la jante 130 et le moyeu 40 sont assemblés, comme cela est représenté sur la figure 8.

Ledit assemblage est réalisé comme suit. La jupe 144 du moyeu 140 est munie intérieurement d'un filetage 150 adapté à recevoir un filetage complémentaire 160 prévu à la périphérie externe de la queue 162 d'une vis annulaire 1 61 ayant une tête 1 63 ; l'alésage intérieur 165 de la vis 161 entoure à distance l'écrou 1 17 et est polygonal pour la manoeuvre de la vis 1 61 . La tête 1 63 de la vis 1 61 est en forme de collerette, d'un diamètre extérieur supérieur au diamètre de la queue 162, et est adaptée à coopérer avec une rondelle de maintien 170 elle-même adaptée à coopérer avec la face avant 1 35 de la jante 1 30. Selon l'exemple représenté, la rondelle de maintien 170 comprend une partie externe 171 et une partie interne 172 ; l rondelle de maintien 170 est substantiellement élastique ; lorsqu'elle est a repos, ses parties externe 1 71 et interne 172 sont toutes deux tronconiques la concavité de la rondelle 170 étant dirigée vers la face 135 du cylindr creux 134, comme montré en traits mixtes sur la figure 9 ; pour solidariser l jante 1 30 au moyeu 140, celle-ci est montée sur le moyeu 140 jusqu'

coopération de sa portée conique 1 37 avec la portée conique 147 du moyeu 140 ; la rondelle 1 70 est mise en place, puis la vis annulaire 1 61 ; en serrant celle-ci, les portées coniques 1 37 et 147 sont appliquées l'une contre l'autre ; la tête 1 63 de la vis annulaire 1 61 présente une face conique 1 66 qui, lorsque le serrage final est atteint, épouse la forme de la partie interne 1 72 de la rondelle 1 70 tandis que sa partie externe 1 71 se déforme jusqu'à devenir perpendiculaire à l'axe 120, épousant ainsi la forme de la face avant transversale 1 35 du cylindre 1 34.

L'espace radial existant entre la jupe 144 et le cylindre creux 1 34 est mis à profit pour réaliser un dispositif de réglage de la position relative angulaire de la jante 130 et du moyeu 140, donc de l'arbre 122.

La jupe 144 du moyeu 140 présente sur sa surface extérieure des cannelures longitudinales 151 entre lesquelles sont intercalées des cannelures longitudinales correspondantes 181 ménagées à la surface intérieure d'une bague annulaire 1 80 et définissant entre elles des ergots 187. A sa périphérie extérieure, la bague 180 porte des dents 182 à flancs hélicoïdaux 183, 1 84, visibles sur la figure 10, de grand pas destinés à coopérer avec des flancs hélicoïdaux correspondants, respectivement, 138, 139 de cannelures 136 ménagées à la surface intérieure du cylindre creux 1 34 de la jante 1 30. Avantageusement, les pas des flancs hélicoïdaux qui coopèrent entre eux, tels que 1 38-1 83 et 1 39-1 84, ne sont pas rigoureusement identiques mais très légèrement différents dans un sens tel qu'il existe un angle d'ouverture pour la pièce menante.

Les portions de surface intérieure du cylindre creux 134 comprises entre les cannelures 136 portent un filet hélicoïdal 1 29 de faible pas avec lequel coopère le filet extérieur correspondant 1 56 d'une vis annulaire de commande 1 55 attelée en translation à la bague 180 grâce à un talon 1 57 qu'elle présente qui est logé dans une gorge 185 de la bague 180 ; la gorge

185 est prévue dans une extension axiale de la bague 180, la vis annulaire 1 55 étant fendue pour faciliter l'introduction du talon 1 57 dans la gorge 185. En référence à la figure 8, il a été repéré en traits mixtes 3 positions de la dent 182 de la bague 180 : la position X de début de réglage correspondant au retard angulaire maximum de l'arbre 122, la position Y de milieu de réglage correspondant au positionnement théorique d'une poulie non réglable, et la position Z de fin de réglage correspondant à l'avance angulaire maximum de l'arbre 122.

Pour un réglage statique, moteur à l'arrêt, la détection du bon positionnement de l'arbre 122 est faite par exemple à l'aide d'un comparateur contrôlant le déplacement angulaire du point de référence de cet arbre par rapport à un point connu, par exemple le corps d'une pompe d'injection

Diesel.

Le mouvement de déplacement angulaire de l'arbre 122 est obtenu par rotation de la vis annulaire 1 55 entraînée par une clé de réglage 1 90, décrite si après, qui déplace en translation la bague 180 dans le sens X Z, jusqu'à ce que la valeur souhaitée soit lue sur le comparateur. Il peut bien entendu être également envisagé tout autre moyen de contrôle permettant de s'assurer du bon positionnement de l'arbre, par exemple par mise en alignement de 2 points, ou 2 orifices, ou 2 rainures.

La clé de réglage 1 90, comme visible sur la figure 1 1 , comprend un disque 193 portant trois pieds de réglage 191 adaptés à coopérer avec les encoches 195 de la vis annulaire de commande 1 55, à travers les ouverture 174 de la rondelle de maintien 170 ; pour faciliter l'utilisation de la clé 170 celle-ci porte également trois pieds de centrage 1 94, plus longs que les pied de réglage 1 91 , adaptés à coopérer avec la périphérie externe de la rondell 170, comme montré sur la figure 9, pour faciliter le centrage de la clé 19 avant introduction des pieds de réglage 191 . Bien entendu, les trois pieds d centrage 194 peuvent être remplacés par une jupe cylindrique.

Pendant toute l'opération de réglage de l'arbre mené, la jante 1 30 doit maintenir la tension des brins tendus de la courroie afin de ne pas modifier la distance séparant le point A du point B, figure 1 5.

La poulie 1 1 2 constitue un dispositif d'entraînement complet assemblé avec un minimum de jeu mais non bloqué par la vis 1 61 , et prêt au montage et au réglage. Il est monté sur l'arbre par son moyeu 140 qui est serré de façon définitive par l'écrou 1 1 7 sur l'arbre 1 22 dont il devient solidaire.

La jante 1 30 est immobilisée par la courroie dans la position théorique, repérée par rapport au point B. Il est réalisé une mise en tension de la partie de courroie entre A et B, appelée brin tendu, pour éliminer la dispersion due à la courroie.

Pour obtenir le mouvement de rotation du moyeu 140 dans le sens horaire, la bague 1 80 est mise en position X tel que représenté sur la figure 9, les flancs hélicoïdaux 138, 139 de la jante 130 étant prévus avantageusement avec un pas à gauche pour les raisons expliquées ci- dessous.

Bien entendu, pendant le réglage, la rondelle 1 70 est laissée libre en rotation de façon à minimiser l'effort à fournir sur la clé de réglage 190 et à ne pas entraîner en rotation la vis 161 . La bague 1 80 et la vis annulaire 1 55, compte tenu de la tension de la courroie 1 10, offrent une certaine résistance à leur déplacement axial sur le moyeu 140. La bague 180 allant de X vers Z lors du réglage, la jante 130 a tendance, sous la poussée de la vis annulaire 1 55, à aller de Z vers X ; ainsi, lors du réglage, la jante 1 30 est plaquée sur la portée 147 du moyeu 140, laissant ainsi la rondelle 1 70 libre en rotation, avec un jeu minimum.

Avantageusement, le pas du filetage de la vis annulaire 1 55 est à droite et tourne dans le sens antihoraire : dès lors, la tension des brins tendus de la courroie 1 10 est maintenue ; de plus, la friction dans le sens antihoraire de la vis annulaire 1 55 sur la bague 1 80 maintient celle-ci en appui sur les

flancs hélicoïdaux 138 de la jante. La bague 1 80 est alors entraînée dans le sens horaire et les flancs 188 de ses ergots 187 viennent en appui sur les flancs 1 52 des cannelures longitudinales 1 51 du moyeu 140 entraîné dans le sens horaire. Grâce à ces dispositions, on obtient, lors du réglage, l'élimination successive des jeux existant entre toutes les pièces constituant la poulie 1 12: - la vis annulaire 155, en tournant dans le sens anti-horaire, prend appui sur son flanc de filet 1 56 qui se met en appui sur le flanc du filet 1 29 de la jante. Ce contact est d'ailleurs favorisé par la pression dans le sens Z X de la clé de réglage 190 dont l'extrémité des pieds 1 91 est en appui sur le fond des encoches 1 95 de réglage de la vis annulaire 1 55 ;

- la vis annulaire 155 ayant tendance à s'éloigner de la bague 180, la portée avant de son talon 1 57 vient au contact de la portée avant de la gorge 185 de la bague 180 de réglage angulaire qui commence à se déplacer axialement de X vers Z ;

- la bague 180, freinée par le moyeu 140 dans sa translation de X vers Z, a tendance, par l'intermédiaire de la vis annulaire 1 55, à maintenir en contact la face 137 de la jante sur la face 147 du moyeu ;

- le contact des flancs hélicoïdaux 138 et 1 83 se trouve maintenu par le sens de rotation anti-horaire de la vis annulaire 1 55, ce qui évite également d'altérer la tension de la courroie lorsque le couple de réglage est important ;

- la bague 180, en plus de son déplacement axial, prend alors un mouvement de rotation donné par le sens des flancs hélicoïdaux 138 et 18 dans le sens horaire, et les flancs 1 88 de ses ergots 187 viennent prendr appui sur les flancs 152 des cannelures 151 du moyeu 140.

C'est seulement à partir de cet instant que, les jeux et les dispersion étant annulés, le réglage commence.

Comme cela a été dit ci-dessus, le pas des flancs hélicoïdaux est gran et celui du filetage de la vis annulaire 155 est petit, relativement. Si l'o

adopte, par exemple, un filetage au pas de 3 et des flancs hélicoïdaux au pas de 540, ceci représente un rapport de 1 /1 80, soit 1 80° de déplacement angulaire de la vis annulaire 1 55 pour obtenir un déplacement angulaire de 1 ° de la bague 1 80, et donc de l'arbre 122. Cette démultiplication, malgré les efforts de frottement, divise environ par 3 ou 4 l'effort que l'on aurait à fournir si l'on faisait tourner l'arbre 122 en direct. Ceci évite d'avoir à utiliser une assistance de rotation qui ne pourrait que perturber la qualité du réglage.

La vis 1 61 est avantageusement freinée par un frein de vis, par exemple une enduction de son filetage ou, comme représenté, un anneau fendu ondulé 109, afin de ne pas tourner pendant le réglage, car elle aurait alors tendance à serrer la jante 130 sur le moyeu 140 et le réglage ne serait plus possible. Ce frein 109 permet également de prédéterminer un jeu de réglage minimum que l'on maîtrise avec une très grande précision, par exemple : serrage de la vis 1 61 à environ l,5 m/kg, puis desserrage de 25 à 30° , représentant un jeu d'environ 1 /10, libérant en rotation la rondelle 170 entre la face d'appui 1 66 de la vis 161 et la face d'appui 135 de la jante 1 30.

Toutes les poulies sont donc livrées sur la chaîne d'assemblage avec ce même réglage qui ne peut varier dans le transport, la vis 1 61 étant freinée. Bien entendu, il est possible, si on le souhaite, de mettre la bague annulaire 1 80 en position X en appui sur le moyeu 140, mettant ainsi l'ensemble en extension et immobilisant du même coup la rondelle de maintien 1 70, la vis annulaire 1 55 et la bague 1 80.

Il est possible de simplifier l'usinage du cylindre creux 1 34 de la jante 1 30 ainsi que celui de la bague annulaire 1 80, en évitant en particulier la nécessité d'un ébavurage après la réalisation du taraudage 1 29 et en ne prévoyant pas d'angle vif au pied des dents 1 82 de la bague 1 80 qui constituerait un point faible pouvant entraîner une amorce de fissuration ; en se référant à la figure 1 7, les extrémités 1 69 des zones taraudées sont

circonférentiellement à une distance 168 par rapport aux flancs hélicoïdaux 138, 139 de la jante 130, et ce sur un rayon au moins égal au rayon 179 de fond de filet ; ces extrémités 1 69 sont inclinées par rapport à ces mêmes flancs 1 38, 1 39 et permettent la création d'un rayon 186 au pied des dents 182 ; il est à noter que cette inclinaison favorise également l'entrée du taraud dans la matière et atténue des bavures en sortie.

Avantageusement, la queue 162 de la vis de maintien 1 61 présente du côté de l'axe 120 un rebord définissant une portée 164, figure 8, ici légèrement conique, avec laquelle est adaptée à coopérer une portée correspondante 1 1 9 de l'embase 1 18 de l'écrou 1 1 7 ; ainsi, au dévissage de l'écrou 1 17 celui-ci joue le rôle d'un extracteur pour la poulie 1 12.

La présence d'un tel écrou risque de gêner la bonne mise en place de la poulie 1 12 sur l'arbre 122 ; pour trouver plus facilement en aveugle la rainure de clavette dans le moyeu 140, comme le montrent les figures 18 et 19, le fond 502 de la rainure est prévu parallèle à l'axe de l'arbre, la clavette 127 étant placée en sorte que son bord rectiligne soit parallèle audit axe ; si l'on désire que le moyeu 140 de cette poulie puisse être monté également sur un arbre dont le bord de la clavette est parallèle à la génératrice supérieure, par rapport à la figure 18, de la partie conique 125 de l'arbre, il suffit de prévoir un fond 502 de rainure parallèle à l'axe de l'arbre suivi d'un fond 501 de rainure parallèle à ladite génératrice.

Lorsque la bague annulaire 180 ne comprend qu'une seule dent 182 et ne coopère qu'avec une seule cannelure longitudinale 151 du moyeu 140, aucune erreur de montage n'est possible lorsque la poulie est montée su l'arbre 122 ; si tel n'est pas le cas, il est avantageux de prévoir un moyen d détrompage : un tel moyen est obtenu en réalisant par exemple l'une de dents plus large, ou plus longue, ou décalée par rapport aux autres.

Selon la variante de la figure 12, c'est le cylindre creux 234 de la jant 230 qui porte intérieurement des cannelures longitudinales 251 tandis que l

moyeu 240 porte les cannelures 236 à flancs hélicoïdaux et le filet externe 229, la bague annulaire 280 et la vis annulaire 255 étant conçues en conséquence ; le cylindre creux 234 est centré sur un embrèvement 253 du moyeu 240 bordé par une portée, ici transversale, 247 avec laquelle coopère en butée une portée, également transversale, 237 de la jante 230 ; ici, la rondelle de maintien 270 est analogue à la rondelle 70 de la figure 1 et plane après serrage, la vis annulaire de maintien 261 ayant une face transversale 266 d'application. Le couple d'entraînement étant assuré par coopération des portées 237 et 247, il peut être amélioré en interposant entre celles-ci un revêtement, ou une rondelle, augmentant le coefficient de frottement.

Selon la variante des figures 1 3 et 14, la disposition est du genre de celle décrite à propos des figures 1 à 3 en ce sens que c'est l'arbre 322, ici un arbre mené, qui porte à coulissement grâce à une cannelure longitudinale 351 la bague annulaire 380, attelée à la vis annulaire de commande 355, le moyeu 340 ayant une dent longitudinale 352 en prise dans la cannelure 351 ; un jonc 325 assure la butée axiale du moyeu 340 par rapport à l'arbre 322 ; en variante, cette butée axiale est réalisée par une portion d'arbre 322 de plus grand diamètre, avantageusement à face frontale inclinée.

La vis de maintien 361 applique la rondelle 370 contre le cylindre creux 334 de la jante 330 lui-même appliqué contre le moyeu 340 ; lorsque la poulie transmet un couple important, il peut être avantageux, comme cela est montré sur ces figures, de munir le moyeu 340 d'au moins une patte radiale 375 munie d'un taraudage 378 pour recevoir une vis 377 ayant traversé une ouverture circonférentielle 376 prévue dans la jante 330 ; l'étendue circonférentielle de l'ouverture 376 est suffisante pour permettre le réglage en position angulaire de la jante 330 par rapport au moyeu 340, donc par rapport à l'arbre 322 ; en utilisant une vis 377 spéciale, on rend inviolable le réglage effectué.

Selon la variante de la figure 16, le moyeu 440 est monté sur l'extrémité de l'arbre 422 qu'il recouvre ; plus précisément, sur sa face tournée vers l'arbre 422, il présente un logement ayant une paroi cylindrique 487 adaptée au diamètre de l'extrémité de l'arbre 422 et un fond 486 adapté à venir en butée sur la face d'extrémité 425 de l'arbre 422 ; le moyeu 440 et l'arbre 422 sont positionnés angulairement et solidarisés en rotation grâce à une clavette axiale 427 portée par le moyeu 440 ; une vis de maintien 461 traverse la rondelle de maintien 470 et le fond du moyeu 440 et est vissée dans l'arbre 422 ; un jonc élastique fendu 488 est logé dans une gorge 489 de la vis 461 et retient la vis 461 axialement dans le sens de sa sortie en prenant appui sur un embrèvement annulaire ménagé dans le moyeu 440 ; grâce à cette disposition, le moyeu 440, la jante 430, la rondelle 470 et la vis 461 constituent un ensemble prêt à être monté sur l'arbre 422.