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Patent Searching and Data


Title:
ADJUSTABLE STAIRCASE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1996/002716
Kind Code:
A1
Abstract:
Adjustable steps (2) extend between two parallel stringboards (3). Each stringboard (3) includes two locking flanges (4) and each step (2) is supported by four pivotable blocks (7, 8) each securable to a flange (4) by means of a nut (17). Two threaded rods (13, 16) extending through the step and between the stringboards engage two respective nuts (17) combined with two opposite blocks. The height of each step of the staircase may be adjusted by changing the spacing between the blocks (7, 8) along each flange (4). The horizontal position of the steps may be adjusted by changing the vertical distance between the front blocks (7) and rear blocks (8) along the stringboards, regardless of the angle at which the stringboards were fitted. A universal staircase may thus be achieved.

Inventors:
LESAGE GILLES (FR)
Application Number:
PCT/FR1995/000964
Publication Date:
February 01, 1996
Filing Date:
July 18, 1995
Export Citation:
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Assignee:
LESAGE GILLES (FR)
International Classes:
E04F11/025; (IPC1-7): E04F11/02
Foreign References:
DE1778509A11972-02-17
FR2114749A51972-06-30
FR1581070A1969-09-12
DE3421627A11985-12-19
DE2509464A11976-09-09
EP0033045A11981-08-05
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Escalier à configuration variable comprenant deux limons (1) parallèles, des marches (2) destinées à s'étendre parallèlement les unes aux autres chacune entre les deux limons, et des moyens pour fixer les marches en position réglable entre les deux limons, caractérisé en ce que les moyens de fixation comprennent pour chaque marche au moins une tige (13 ou 16) s'étendant sur toute la largeur de la marche et à chaque extrémité de laquelle est monté un moyen de serrage respectif pour solliciter les deux limons l'un vers l'autre avec compression de la marche formant entretoise.
2. Escalier selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque moyen de serrage comprend un écrou vissé (17) sur l'extrémité correspondante de la tige (13 ou 16) pour solliciter les deux limons (1) contre les deux faces latérales de la marche (2) .
3. Escalier selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les marches sont réalisées à partir de tronçons profilés.
4. Escalier selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de fixation comprennent, pour chaque marche (2), deux tiges espacées l'une de l'autre dans le sens de la profondeur de la marche, et associées chacune à un moyen de serrage à chacune de ses extrémités, les moyens de serrage de l'une au moins des tiges étant réglables en position le long des limons.
5. Escalier selon la revendication 4, caractérisé en ce que pour permettre de régler une orientation des marches par rapport à la direction longitudinale des limons (1), l'une au moins des tiges est déplaçable dans le sens de la profondeur de la marche.
6. Escalier selon la revendication 5, caractérisé en ce que chaque marche (2) comporte pour la tige déplaçable un guidage dont les deux extrémités sont sur une ligne inclinée vers le bord arrière de la marche, relativement au plan de la marche.
7. Escalier selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les moyens de serrage (7 ou 8, 13 ou 16, 17) sont conçus pour exercer le serrage sur une glissière de réglage (4, 5) portée par le limon.
8. Escalier selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que les moyens de serrage sont, au moins avant serrage, librement orientables par rapport au plan de la marche, et comprennent une face de retenue (36 ou 46) qui est parallèle et adjacente à une face de soutien longitudinale (37 ou 47) ménagée sur les limons de façon à être orientée vers le haut lorsque l'escalier est installé, de sorte que même en cas de desserrage d'un moyen de serrage le mouvement de la marche vers le bas sous l'action du poids de l'utilisateur de l'escalier est combattu par appui de la face de retenue (36 ou 46) sur la face de soutien (37 ou 47) .
9. Escalier selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que chaque moyen de serrage comprend un sabot orientable (7 ou 8) selon un axe parallèle à la largeur de la marche, et des moyens pour immobiliser le sabot par rapport au limon correspondant à 1'encontre des rotations autour dudit axe.
10. Escalier selon la revendication 9, caractérisé en ce que les moyens d'immobilisation sont des moyens d'accouplement à nervure (6) et rainure (9) parallèles à la direction longitudinale du limon (1) .
11. Escalier selon la revendication 10, caractérisé en ce que chaque limon comprend deux ailes de serrage opposées adjacentes au bord latéral de la marche, et raccordées par un coude chacune à ladite nervure (6) qui est dirigée à l'opposé de la marche, et en ce que chaque sabot comprend une rainure (9) pour chevaucher la nervure (6) et une face de serrage (11) pour s'appuyer sur l'aile de serrage (4).
12. Escalier selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que chaque moyen de serrage comprend un sabot ayant deux faces de serrage, l'une (38) pour s'appuyer contre un bord latéral de la marche, l'autre (11) pour s'appuyer contre une face (41) de limon opposée à la marche, et des moyens (13 ou 16, 17) pour solliciter le sabot vers la marche.
13. Escalier selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que chaque limon est réalisé à partir d'un profilé d'aluminium creux (22) .
14. Escalier selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que le profilé creux comporte un corps en caisson (22) dont au moins une face intérieure parallèle à l'axe de flexion présente au moins une nervure longitudinale (23) .
15. Escalier selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que chaque profilé creux (22) peut contenir un moyen de renfort longitudinal (42), notamment en acier.
16. Escalier selon l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisé en ce que chaque limon comprend un moyen profilé (27) pour la fixation d'accessoires tels qu'un gardecorps.
17. Escalier selon l'une quelconque des revendications 1 à 16, caractérisé par des montures universelles (28) pouvant être fixées contre les faces extérieures des limons au voisinage de chacune de leurs extrémités et comprenant une aile en équerre (29) pour la fixation sur le sol (31) ou respectivement sur une paroi verticale (33) contre laquelle l'escalier est appuyé.
18. Escalier selon l'une quelconque des revendications 1 à 17, caractérisé par des pièces (51) dont deux faces à angle droit comportent des moyens de fixation aux extrémités de limon, et qui sont séparables en deux secteurs dont les angles sont choisis en fonction de l'inclinaison des limons.
19. Escalier selon l'une quelconque des revendications 1 à 18, caractérisé en ce que les marches (2) sont fixables de manière amovible aux limons (1) .
20. Escalier selon l'une des revendications 1 à 19, caractérisé en ce que les marches sont réalisées à partir d'au moins deux profilés (61, 62) fixés l'un à l'autre, réunis par une jointure (63) s'étendant selon la largeur des marches.
Description:
Escalier à configuration variable DESCRIPTION La présente invention concerne un escalier à configuration variable. Pour tenir compte de chaque configuration particulière, qui détermine l'inclinaison des limons e la distance entre marches, ou peut fabriquer des escaliers sur mesure, qui sont livrés assemblés, ou qui sont au contraire assemblés sur site. De tels escaliers sont coûteux aussi bien à fabriquer qu'à installer.

Certains escaliers connus ont une configuration réglable mais leurs pièces constitutives demeurent coûteuses. On connaît ainsi d'après le DE-A-1 778 509 un escalier dont les marches présentent sur chaque côté deux cornières percées d'un trou pour permettre le serrage en position réglable dans une glissière des limons. Ces marches sont coûteuses à fabriquer avec plusieurs pièces soudées. Il faut avoir en stock des marches différentes pour les différentes largeurs d'escalier. La rigidité de l'escalier est fonction de la rigidité des cornières.

Le but de l'invention est de proposer un escalier à configuration variable qui soit particulièrement simple à réaliser et à installer. Suivant l'invention, l'escalier à configuration variable comprend deux limons parallèles, des marches destinées à s'étendre parallèlement les unes aux autres chacune entre les deux limons, et des moyens pour fixer les marches en position réglable entre les deux limons, caractérisé en ce que les moyens de fixation comprennent pour chaque marche au moins une tige s'étendant sur toute la largeur de la marche et à chaque extrémité de laquelle est monté un moyen de serrage respectif pour solliciter les deux limons l'un vers l'autre avec compression de la marche formant entretoise.

Comme les marches se fixent à la manière de simples

entretoises entre les limons, elles peuvent si on le désire être obtenues par simple tronçonnage d'un profilé. Il n'y a plus à leur ajouter des ailes de fixation latérales. Le montage est très rapide, et la rigidité de l'ensemble obtenu est améliorée grâce à 1'entretoisement rigide et comprimé que les marches définissent entre les limons. La présence d'au moins une tige sur toute la largeur de la marche renforce celle-ci à l'encontre de la flexion sans le poids du ou des utilisateurs. Pour réaliser un escalier ayant une largeur déterminée, il suffit de tronçonner le profilé des marches à la longueur correspondante, et d'utiliser des tiges de longueur également correspondante.

Le montage de l'escalier peut être une opération simple et rapide, ne nécessitant ni qualification particulière, ni outillage complexe. Les moyens de serrage peuvent être amovibles, permettant de démonter l'escalier et de la remonter sur un autre site, avec une autre configuration. Cet escalier à configuration variable dont les marches et les deux limons sont de préférence constitués en profilés d'aluminium, peut présenter d'autres caractéristiques. Les limons peuvent être renforcés par des pièces en acier coulissantes à l'intérieur du profilé d'aluminium. Et pour faciliter encore la fixation de l'escalier à la fois sur le sol et au sommet de la paroi verticale contre laquelle l'escalier est posé, des équerres vissables et des secteurs peuvent être fournis avec l'escalier. L'escalier peut être commercialisé en kit.

D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront encore de la description ci-après, relative à des exemples non limitatifs, en se référant au dessin dans lequel : - la figure 1 est une vue en perspective d'une marche de l'escalier et de deux limons avec un arrachement montrant le moyen fixant la marche au

1imon ;

- la figure 2 est une vue du dessus de l'escalier montrant une marche, les profilés des deux limons latéraux et quatre moyens de fixation correspondants ;

- la figure 3 est une vue en détail de l'un des moyens de fixation ;

- la figure 4 est une vue de côté montrant le limon latéral incliné et par transparence deux marches horizontales successives ainsi que leurs moyens de fixation associés, une autre inclinaison possible du limon étant représentée en traits pointillés ;

- la figure 5 est une vue de côté montrant un limon latéral complet et les moyens pour fixer ce limon au sol et à plat contre la paroi verticale contre laquelle l'escalier est appuyé ;

- la figure 6 est une vue en perspective de la pièce pouvant être découpée en deux secteurs adaptables aux extrémités du limon ;

- la figure 7 est une vue de côté montrant un limon latéral complet en position sur site et les deux secteurs adaptables aux extrémités du limon ; et

- la figure 8 est une vue en coupe d'une variante de réalisation d'une marche.

Dans l'exemple présenté aux figures, l'escalier comprend deux parties latérales - ou limons - (1) en profilé d'aluminium et des marches (2) s'étendant parallèlement les unes aux autres chacune entre les deux limons.

La paroi (3) de chaque profilé ou limon, tournée vers l'autre limon, est prolongée le long de chacun de ses bords par deux ailes de serrage (4) terminées chacune par une nervure de guidage (6) coudée en direction opposée à l'autre limon. Les deux bords latéraux de la marche se placent contre la paroi (3) des deux limons opposés.

Au voisinage des quatre angles de chaque marche sont montés quatre sabots pivotants (7, 8) présentant chacun une rainure (9) .

Chaque sabot est, au moins avant serrage, librement orientable par rapport au plan de la marche autour d'un axe (39) parallèle à la largeur de la marche.

Mais lorsque l'escalier est assemblé, chaque sabot est immobilisé pour éviter les rotations autour de son axe (39) par rapport au limon correspondant. Pour cela, les rainures (9) des sabots chevauchent les nervures

(6) parallèles à la direction longitudinale du limon

(I) •

Chaque sabot comprend deux faces de serrage. Ces deux faces de serrage sont situées de part et d'autre de la rainure (9) sur chaque sabot. Elles ont un décalage correspondant à l'épaisseur de l'aile (4) . L'une (38) (fig.3) est conçue pour s'appuyer contre le bord latéral correspondant de la marche, et l'autre

(II) est conçue pour s'appuyer contre une face de serrage (41) du limon opposée à la marche, et portée par l'aile de serrage (4) .

Les deux sabots antérieurs (7), situés aux deux extrémités du nez de marche (12), sont traversés par une tige filetée antérieure commune (13) s'étendant à l'intérieur de la marche le long du nez de marche, dans un logement de diamètre très légèrement supérieur à celui de cette tige. Ainsi, la tige filetée antérieure

(13), est simplement mobile en rotation à l'intérieur du nez de marche, sans pouvoir s'éloigner du nez de marche.

Les deux sabots postérieurs (8), voisins du bord arrière (14) de la marche, sont identiques aux sabots antérieurs (7) . Ils sont traversés par une tige filetée postérieure (16) commune passant à l'intérieur de la marche. Par contre, cette tige filetée postérieure (16) peut coulisser librement dans un logement (19) situé à l'intérieur de la marche et sous le plan supérieur P de

la marche (2) . Ce logement (19) s'étend le long du bord arrière (14) de la marche avec une certaine profondeur en direction du nez de marche, et une hauteur très légèrement supérieure au diamètre de la tige filetée (16) . Ainsi la tige filetée postérieure (16) de chaque marche est située à distance librement réglable de la tige filetée antérieure (13) . Chaque sabot est associé à un écrou (17) vissé sur la tige filetée.

Chaque sabot peut, par vissage de l'écrou (17) sur la tige filetée correspondante, être sollicité vers la marche qui le porte. Les sabots serrent ainsi les limons contre les marches, lesquelles forment entretoises entre les limons. En outre, les tiges filetées renforcent les marches à l'encontre de la flexion. La marche (2) sera ainsi fixée sur les deux limons dans une position librement choisie par l'utilisateur.

Ainsi, en plaçant les sabots antérieurs (7) des différentes marches à distance choisie entre eux, on règle la hauteur de marche de l'escalier.

En outre, avant serrage des sabots, on peut faire pivoter la marche (2) autour de la tige antérieure (13) pour plus ou moins décaler les sabots postérieurs (8) par rapport aux sabots antérieurs (7) de la marche relativement à la longueur des limons. Ceci fait corrélativement varier la distance entre les tiges antérieure (13) et postérieure (16) de la marche, moyennant coulissement de la tige postérieure (16) dans le logement (19). On règle ainsi l'inclinaison que l'on prévoit de donner aux limons lorsque l'escalier sera installé, étant entendu que l'on souhaite généralement que le plan P des marches soit horizontal.

Malgré cette grande mobilité de la marche avant serrage des sabots, les risques d'accident dus en service au desserrage ou mauvais serrage d'un sabot sont très limités. En effet, chaque sabot antérieur (7) et postérieur (8) comprend une face de retenue (36 ;

46) qui en service est parallèle et adjacente à une face de soutien longitudinale (37 ; 47) ménagée sur le limon de façon à être orientée vers le haut lorsque le limon est en position inclinée dans l'escalier installé. Ainsi, même en cas de desserrage d'un moyen de serrage (7 ou 8), l'appui de la face de retenue (36 ou 46) sur la face de soutien longitudinale (37 ou 47) s'oppose au mouvement de la marche vers le bas sous l'action du poids de l'utilisateur de l'escalier. Pour que la fixation des marches soit stable, il faut une distance suffisante entre les sabots antérieurs (7) et postérieurs (8) . Ceci doit être réalisé même lorsque la tige postérieure (16) est en butée contre l'extrémité du logement (19) la plus proche du nez de marche c'est-à-dire lorsqu'elle est rapprochée au maximum de la tige antérieure (13), donc lorsque l'angle entre le plan de la marche et la direction longitudinale des limons est maximum (cas d'un escalier très raide) . Autrement dit, il faut que la distance entre les deux ailes de guidage (6) d'un même limon soit elle-même suffisante. Mais ceci impose que la marche ait une profondeur (distance entre le nez

(12) et le bord arrière (14)) suffisante pour que les deux tiges filetées puissent aussi prendre entre elles une distance plus grande correspondant à la position d'angle minimum prévue entre les marches et la direction longitudinale des limons (cas d'un escalier très peu raide) . On tend alors à aboutir à des marches inutilement profondes, notamment au regard de la profondeur standard. Pour remédier à cet inconvénient, le logement (19) dans lequel la tige postérieure (16) peut coulisser pour s'éloigner plus ou moins de la tige antérieure (13) est terminé, le long du bord arrière

(14) de la marche, par un décrochement (21) qui est tel que les deux positions extrêmes de la tige postérieure (16) sont sur une ligne L (Fig.2) inclinée vers l'arrière par rapport au plan de la marche. Ceci permet

d'abaisser la tige arrière par rapport au plan P de la marche, autrement dit de relever l'arrière de la marche par rapport au plan défini par les deux tiges (13, 16) . On gagne ainsi quelques degrés d'angle d'inclinaison des marches sans augmentation correspondante de leur profondeur.

Chaque limon a un corps de profilé creux (22) de section générale rectangulaire dans lequel on peut glisser un profilé de renfort (42) (partie droite de la figure 2), par exemple en acier, notamment en vue de réduire la flexibilité des escaliers de grande longueur.

Le corps de profilé creux présente le long de ses faces intérieures avant et arrière, parallèles à l'axe de flexion X du limon, deux nervures longitudinales (23) permettant au profilé de renfort de coulisser sans jeu, mais sans frottement excessif, à l'intérieur du corps creux (22) . Lorsque les limons tendent à fléchir, ils en sont empêchés par l'appui des nervures (23) contre le profilé de renfort (42) .

Le profil de chaque limon présente également deux appendices de renfort (24) et (26) . Le premier (24) est raccordé à la face avant du corps creux (22) orientée vers le nez de marche. Le second (26) est raccordé à la face arrière du corps creux (22) orientée vers le bord arrière de la marche.

L'appendice avant (24) comporte sur sa face tournée à l'opposé de l'autre limon, une rainure (27) profilée en T pour la fixation d'accessoires tels qu'un garde- corps.

Comme cela est visible sur la figure 5, pour la fixation des limons au sol, il est prévu des équerres (28) fixables en position angulaire réglable contre la face extérieure des limons, de manière que l'aile libre (29) de ces équerres soit appuyée sur le sol (31) et puisse y être vissée.

Les même équerres (28) sont utilisables pour la

fixation (1) des limons au palier supérieur (32) que l'échelle permet d'atteindre. Dans ce cas l'équerre est placée de façon que son aile libre (29) soit orientée verticalement et puisse être vissée à plat contre la paroi verticale (33) contre laquelle l'escalier est appuyé.

Pour la fixation des équerres (28), on peut notamment exploiter la présence de la rainure (27) et/ou percer des trous additionnels dans la paroi du corps creux (22) et/ou de l'appendice (26).

Dans l'exemple présenté à la figure 6, l'escalier comprend en outre pour chaque limon une pièce (51), notamment en bois, comprenant deux faces (52) à angles droits et une face cylindrique (53) ayant pour axe géométrique l'arête (54) entre les deux faces à angle droit (52) . Chaque face (52) porte un tenon rectangulaire (56) emboîtable dans le corps creux (22) des limons. Une fois déterminé l'angle d'inclinaison (A) qu'auront les limons sur site (figure 7), on découpe la pièce (51) selon le plan (B) passant par l'arête (54) et formant le même angle (A) avec une des faces (52) . Il suffit ensuite de fixer les deux morceaux (57) ainsi obtenus aux deux extrémités d'un même limon en emboîtant le tenon (56) dans l'extrémité du corps creux (22) du limon pour combler l'intervalle en forme de secteur entre chaque extrémité des limons d'une part le sol (31) et respectivement la paroi verticale (33) d'autre part.

On peut soit fixer les secteurs (57) au sol (31) et respectivement sur la paroi (33) pour assurer grâce à eux la fixation de l'escalier mais on peut aussi utiliser les secteurs (57) comme pièces de finition et assurer la fixation au moyen de montures telles que

(28) (figure 5) . Un escalier tel que décrit jusqu'à présent peut être commercialisé en kit. Dans ce cas, l'installateur de l'escalier selon l'invention détermine, d'après la

dénivellation et l'inclinaison de l'escalier qu'il veut réaliser, la longueur des limons et le nombre de marches nécessaires. Il achète deux limons réalisés à partir de profilé coupé à longueur, et le nombre de marches désiré. Puis il monte, règle et fixe les marches, place éventuellement les secteurs puis fixe l'escalier grâce aux équerres.

Les escaliers des exemples décrits sont entièrement démontables puis réinstallables sur un autre site. Ceci est particulièrement intéressant par exemple pour l'équipement des chantiers.

Dans l'exemple représenté à la figure 4, chaque marche est réalisée en deux demi-marches 61, 62 reliées l'une à l'autre par encliquetage 63. La jointure ainsi réalisée est parallèle à la largeur de la marche, c'est-à-dire perpendiculaire au plan de la figure 4. Un profilé d'aluminium pour des marches réalisées d'un seul tenant serait, en raison des grandes dimensions de son profil, beaucoup plus coûteux à réaliser que les profilés d'aluminium permettant d'obtenir les demi- marches.

Dans l'exemple représenté à la figure 8, on retrouve cette structure. Toutefois, le profil de la demi-marche arrière présente un renflement 64 sur sa face inférieure. Ceci est utile pour accroître la rigidité des marches lorsque la largeur de l'escalier est relativement grande.

Selon une variante non représentée, le renfort peut être assuré par un troisième profilé, plus haut que les demi-marches 61 et 62 de la figure 4, et qui, par encliquetage, s'insère entre les demi-marches 61 et 62 de la figure 4, soit dans tous les cas, soit seulement lorsqu'il faut réaliser un escalier relativement large.

Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés. Par exemple l'appui de retenue entre les sabots antérieurs et les limons pourrait être réalisé entre la face supérieure de

l'aile de guidage antérieure (6) et la face adjacente du sabot.

Pour la liaison des extrémités de limons avec le sol (31) et la paroi verticale (33) on peut encore réaliser des embouts pouvant être fixés aux extrémités de limon par exemple par emmanchement dans le corps creux, et à chacun desquels est articulé selon un axe parallèle à la largeur des marches une équerre dont l'aile libre peut être fixée contre le sol (31) ou respectivement la paroi verticale (33) .