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Patent Searching and Data


Title:
ADJUSTABLE SULKY SUSPENSION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1999/054185
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a dismountable, adjustable and convertible sulky produced with elastic materials, according to geometric arrangements and shapes capable of gradual deformation, thereby ensuring its suspension.

Inventors:
LEDERLIN GUY (FR)
Application Number:
PCT/FR1998/000768
Publication Date:
October 28, 1999
Filing Date:
April 16, 1998
Export Citation:
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Assignee:
LEDERLIN GUY (FR)
International Classes:
B62C1/08; (IPC1-7): B62C1/08
Foreign References:
FR2760713A11998-09-18
US5183279A1993-02-02
US4326367A1982-04-27
US4078829A1978-03-14
US4175762A1979-11-27
US4817975A1989-04-04
US5062652A1991-11-05
Other References:
None
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Claims:
REVENDICATIONS
1. 1) Sulky d'entraînement et/ou de compétition pour équidés trotteurs, caractérisé par son cadre modulable à suspension intrinsèque.
2. Sulky selon la revendication 1), caractérisé par son cadre dont les roues et l'assise lui sont reliées par le procédé du bras tiré à emplanture encastrée.
3. Sulky selon les revendications 1) et 2), caractérisé par sa suspension issue de la plage de déformation élastique du ou des matériaux utilisés pour réaliser ses bras à emplantures encastrées.
4. Sulky selon les revendications 1), 2) et 3), caractérisé par les courbures géométriques de ses bras de suspension élastiques.
5. Sulky selon les revendications 1), 2), 3) et 4), caractérisé par ses bras de suspension à section continûment ou séquentiellement décroissante.
6. Sulky selon les revendications 1) et 2), caractérisé par sa suspension par bagues viscoélastiques travaillant principalement en torsion aux emplantures des bras.
7. Cadre de sulky selon les revendications 1), 2), 3), 4) et 6), caractérisé par son pontage jumelé et moisé en diagonale, par rapport à la normale au plan de pontage.
8. Cadre de sulky selon les revendications 1), 2), 3), 4) et 5), caractérisé par l'équerrage entre limons et pontage au moyen d'enrayures distinctes l'une de l'autre.
9. Cadre de sulky selon la revendication 1), caractérisé par le réglage séquentiel de ses principaux bras tels que limons, fourches, enrayures, et ce deux à deux selon les trois axes.
10. Cadre de sulky selon les revendications 1), 7), 8) et 9), caractérisé par la permutabilité des dispositions entre limons et fourches de roues.
Description:
Sulky modulable suspendu.

La présente invention concerne les voitures hippomobiles, utilisées pour l'entraînement ou en ~ compétition de trot attelé, et appelées « sulkies » En regard de la figure 1, la conception de ces voitures à deux roues, dépourvues de caisse, s'élabore à partir d'un cadre principal, réalise en profile (s) métallique (s) sur lequel viennent se fixer, en généra) par boulonnage, des éléments et équipements tels que limons (p), barrettes (q) de réglage et cale-pieds (f), roues (r), jambes de force (e) et parfois, notamment sur les suivies dits « longs M, un ou plusieurs cintres (n) reliant les limons.

Ce cadre monobloc, puisque soudé et/ou brasé de proche en proche, peut néanmoins se décomposer par la pensée, comme suit, toujours en regard de la fig. 1 : -une poutre principale (j) jumelée ou non, est appelée « pont » car ses extrémités, pliées à angles droits coplanaires, lui donnent la forme d'une arche à cintre rectiligne dont les piliers kl et k2 constituent, chacun, l'un des deux bras des fourches nécessaires au maintien des roues, 1'autre bras (el et e2) venant se rapporter par brasage, soudage ou, plus rarement, boulonnage.

Cette poutre principale comporte d'autre part, par éléments soudés et/ou brasés : -en son centre, et en faible porte-à-faux arrière, un profilé (i) généralement cintré en forme de console, pour soutenir l'assise (h) du driveur ; -de deux ferrures (ml et m2) disposées symétriquement vers l'avant pour recevoir les emplantures. de limons.

Ainsi la généralité des sulkies, actuellement produits, ont adopté cette architecture imagée par la fig. 1, avec plus ou moins de variantes suivant les modèles et leurs concepteurs.

De cette succincte description, ressortent deux constatations : -le cadre principal de la voiture étant constitué d'éléments soudés et/ou brasés, donc non réglables, oblige, en premier lieu, son constructeur à le décliner en plusieurs tailles, suivant la corpulence de l'équidé auquel il est affecté ; -en cas de rupture d'une soudure ou d'une brasure en cours d'utilisation, la rigidité d'une telle structure métallique est susceptible de blesser plus ou moins gravement, avant de fléchir, l'équipage biologique de l'attelage ou d'un autre, en cas de collision.

Seconde constatation, ces sulkies, destinés à la performance, étant généralement dépourvus de système de suspension, pour des raisons évidentes de devis de poids, les vibrations et trépidations, dues à l'état de surface de la voie et/ou à l'ergonomie de la traction animale, sont pratiquement intégralement transmises au driveur par la rigidité de l'ensemble, rigidité nécessaire au constant maintien de la géométrie du train roulant.

Outre l'inconfort momentané qui en résulte, des séquelles vertébrales apparaissent à plus ou moins long terme, en ce qui concerne le driveur.

En réponse à ces inconvénients, la description qui suit, donne à titre d'exemple, donc non

limitatif, les moyens et solutions apportés par la présente invention, pour palier à ces défauts, description faite en regard des dessins sur lesquels : -la fig. 2 schématise l'équilibre mécanique longitudinal adopté par la majorité des sulkies conventionnels, tel celui de la fig. 1 ; -la fig. 3 schématise aussi l'équilibre mécanique longitudinal mais, cette fois, selon la conception inventive ; -la fig. 4 illustre un exemple de réalisation élastique par des éléments constituant le cadre d'un sulky selon l'invention, avec une variante en fig. 4b ; -la fig. 5 illustre un autre exemple de réalisation élastique d'un cadre de sulky malgré la rigidité intrinsèque des bras le constituant ; -la fig. 6 représente en vue perspective un exemple de possibilité de réglage entre éléments constitutifs d'un cadre de sulky selon l'invention ; -les fig. 7a, 7b et 7c illustrent, en élévations supérieures, trois demi-vues par rapport à l'axe longitudinal de possibilités de réglage et/ou d'agencement entre éléments et composants d'un sulky selon l'invention ; Pour ce qui en est de l'architecture du sulky traditionnel, et en regard de son demi-schéma selon l'axe longitudinal x (fig. 2), on voit que l'équilibre est réalisé de la manière suivante : le cadre, constitué d'éléments rigides indéformables en eux et entre eux, transmet l'ensemble des forces FI + F2, représentant respectivement les charges en porte-à-faux avant et arrière par rapport à l'axe transversal y, au bras de fourche C3-M qui transmet la résultante F3 au moyeu de roue M.

Le poids du driveur F2, appliqué sur le cintre h en léger porte-à-faux arrière en C 1, est contre balancé par le poids FI du brancard R-C2 en porte-à-faux avant, si le sulky est correctement réglé.

En d'autres termes, le couple en Cl se trouvant annihilé par le couple en C2, le pont, entre C2 et C3, ne subit qu'une légère torsion alternée, due à l'irrégularité de la dynamique (cette légère torsion est d'ailleurs bridée par la jambe de force (e) sur la fig. 1).

En cas d'obstacle, telle une pierre sur la voie par exemple, 1'ensemble du sulky pivote rigidement autour du point R, ancrage du brancard sur le harnais de l'équidé et point de maintien de l'équilibre, autrement instable.

Seule la flexion du pont s'accroît momentanément au passage de l'obstacle.

Chaque fourche, schématisée ici par le bras C3-M, travaille en compression, donc selon le procédé du « bras poussé » à emplanture encastrée.

Il en va autrement selon 1 e procédé inventif : En regard de la fig. 3, l'équilibre entre porte-à-faux avant et arrière ne se trouve réduit qu'à hauteur du moyeu M, car la fourche C2-M travaille ici principalement en flexion-traction,

alors que la potence d'assise C 1-h travaille presqu'exclusivement en flexion.

En effet, la roue et sa fourche, de mme que l'assise h sont ici en fort porte-à-faux arrière.

Autrement dit, le pont, axe de réduction des couples, est transfère en avant de l'axe de l'aplomb du train roulant : les centres de réduction des couples C2 et C3 sont permutés par rapport au schéma précédent (fig. 2).

En cas d'obstacle, telle une pierre au passage de la roue, la torsion du pont s'accroît momentanément (accroissement passager des couples C1 et C2) et l'angle entre les bras C2-M et C1-h, situés dans des plans parallèles, diminue temporairement. Il en résulte que, dans le cadre de l'invention, chaque fourche du sulky, schématisée ici par le bras C2-M, travaille élastiquement selon le procédé du « bras tiré » à emplanture encastrée.

L'application de ce procédé par bras tiré peut, selon l'invention, revtir deux techniques différentes.

Soit, comme les limons, les potence et fourches du sulky sont constituées de matériaux à forte marge de déformation élastique et, de ce fait, leurs points d'assemblage, quoique possiblement démontables, sont assujettis rigidement les uns aux autres.

En regard des fig. 4a et 4b, on voit que la courbure géométrique de la potence (i) d'assise d'une part, et la courbure géométrique plus les sections continûment (k fig. 4a) ou séquentiellement (k'fig. 4b) évolutives des bras de fourche d'autre part, vont, par leurs flexibilités intrinsèques, encaisser les écarts d'intensité de couples (C1 et C2 fig. 3) en torsion transmis par le pont J1-J2 moisé en diagonale dans l'exemple, auquel sont fixés rigidement les éléments i et k.

Soit les potence et fourches sont constituées de matériaux à faible marge de déformation élastique en flexion, et les contraintes se trouvent reportées en torsion autour de l'axe longitudinal du pontage autrement rigide, et on intercale une liaison élastique sous forme de bague à base d'élastomère aux points de jonction entre éléments. <BR> <BR> <BR> <BR> <P>A titre d'exemple, et en regard de la fig. 5, on voit que la potence (i') d'assise, et un bras (k') de fourche, n'ayant tous deux aucune flexibilité intrinsèque, sont donc individuellement reliés au pont rigide (j) par l'intermédiaire d'articulations élastiques (s) travaillant essentiellement en torsion au moyen d'un matériau viscoélastique ; ceci afin d'accroître le débattement angulaire entre couple C1 et contre couple C2 explicités en regard de la fig. 3, pour amortir les à-coups dus à la dynamique de l'attelage.

En ce qui concerne la conformité dimensionnelle du sulky au gabarit de l'équidé auquel il est attelé, et inversement à la conception indémontable des cadres de sulkies traditionnels, dans la présente invention, tous les principaux éléments constituant le cadre du sulky sont indépendants les uns des autres et sont fixés mécaniquement les uns aux autres : soit par boulonnage et/ou vissage, soit par clavetage, encliquetage... etc., l'important étant que chaque élément soit

solidairement fixé à un autre, tout en restant aisément démontable, et non définitivement solidaire comme par brasage, soudage ou encollage. En premier lieu, cette amovibilité permet de dimensionner séquentiellement les distances entre éléments constitutifs du cadre du sulky, à l'aide d'ancrages de fixation additionnels comme le montre la fig. 6 par la pluralité nominale et directionnelle des points de fixation. En regard de cette figure, où, du fait de la perspective, tous les points tels gl, g2... etc. ne peuvent tre visibles, l'élément B par exemple, ici fixé en bl sur gl et en b3 sur al, peut tre décalé et tre fixé en b4, toujours sur al et en b2 toujours sur gl ; ou inversement, on pourrait décaler B dans le mme plan, mais orthogonalement, c'est à dire que B pourrait tre fixé en bl, mais cette fois par g2 et b3 par a2 ; l'élément D, de par sa position, pourrait tre ici déplacé dans le mme plan par les points de fixation a'1, a'2... etc., et/ou dans un plan orthogonal selon dl, d2, d4....

Subséquemment, il est tout aussi possible de permuter deux éléments entre eux, par exemple permuter l'élément G avec l'élément A, ou mme supprimer ou ajouter des éléments complémentaires.

Les seules conditions à ces modifications étant que, d'une part, les sections des éléments soient identiques entre elles, tout au moins dans les zones de réglage, et que, d'autre part, le ou les pas entre les ancrages de fixation soient égaux et donc régulièrement espacés entre eux, au moins dans une mme direction ; enfin, que sections et pas soient compatibles : la dimension transversale d'une section d'élément ne doit pas tre plus encombrante qu'un demi entre-pas, sans occasionner une incompatibilité pour certains agencements.

En respectant ces conditions, il suffit, pour appliquer le procédé, de prévoir le lieu et le nombres d'ancrages en fonction des besoins recherchés.

Ainsi à titre d'exemple, en regard de la fig. 7, en partant d'une disposition classique analogue à la fig. l, c'est à dire avec limon intérieur à la fourche en déport extérieur (fig. 7a) par rapport à l'axe longitudinal de symétrie, par le procédé de fixation amovible et multiple de l'invention, cette fourche peut tre disposée « à cheval » par rapport au limon sur ce mme pontage (fig. 7b) ou encore rapprochée de l'axe en passant côté intérieur du limon (fig. 7c), modifiant aussi, soit l'écartement entre limons, soit la voie mme du sulky soit encore son encombrement transversal, à condition que, dans le cas d'un cintre (n) comme celui de la fig. 1, celui-ci soit remplacé par une enrayure distincte par limon, l'équerrant ainsi par rapport au pontage comme le montre le schème de la fig. 7.

La dernière disposition (fig. 7c) étant particulièrement favorable dans le cas d'entraînement en fort, car les roues se trouvent protégées des branchages par le brancard, toujours en regard de cette mme fig. 7 ; on voit que ce procédé de fixation permet également de modifier longitudinalement le déport arrière des fourches et/ou la longueur du brancard, par le réglage de

l'encastrement de leurs emplantures au pontage.

Il va de soi qu'il est possible, à l'aide de ce mme procédé, de régler, par exemple, la position longitudinale de l'assise du driveur, en modifiant le ou les points d'ancrage de la potence d'assise imagée sur la fig. 4a pour modifier la position du centre de gravité par rapport à l'axe transversal du train de roues.

Il est donc possible, en partant d'un gabarit supérieur, soit d'adapter la dimension du sulky à celle de l'équidé qui y est attelé, ainsi qu'à celle de son driveur ; soit de modifier l'agencement du sulky selon son mode et/ou son lieu d'utilisation.

Le sulky décrit ci-dessus ne se trouve nullement limité aux formes de réalisation décrites et illustrées ici, de nombreuses variantes et modifications peuvent tre envisagées dans le cadre des revendications.