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Patent Searching and Data


Title:
ADVANCED HANDLE SQUARE FOR ANY OPENING MEMBER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2008/145933
Kind Code:
A2
Abstract:
The lack of adaptation of various models developed for satisfying an efficient safety system for door handle especially for children has been clearly assessed. In order to solve this problem, according to the invention and instead of using a low-safety and inconvenient lock, the handle is simply disassembled in order to replace the existing square with the advanced square (9) of the present invention. The square includes a threaded portion (11) and a tapped portion (10). One side of the door is secured, which is useful for cave-type parts, while the other side operates in a traditional manner. In order to actuate the bolt (2) the lever handle must first be raised in order to momentarily block the two portions of the square relative to each other. It is then possible to actuate the bolt by lowering the lever handle and unlocking the latter by applying, in a second time, a force having an amplitude higher than that required for the opening.

Inventors:
WARTEL MONSIEUR B (FR)
Application Number:
PCT/FR2008/050771
Publication Date:
December 04, 2008
Filing Date:
April 29, 2008
Export Citation:
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Assignee:
WARTEL MONSIEUR B (FR)
International Classes:
E05B13/00; E05B15/00
Foreign References:
US2140203A1938-12-13
DE554530C1932-10-07
GB2253240A1992-09-02
GB2255798A1992-11-18
Attorney, Agent or Firm:
SCHMIT, Christian, Norbert (Cergy, Cergy, FR)
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Claims:

REVENDICATIONS

1 - Carré perfectionné (9) de poignée pour porte, fenêtre ou tout autre élément dit ouvrant, le carré

- coopérant avec un boîtier mécanique comportant un fouillot pour actionner un pêne qui commande un verrouillage ou un déverrouillage pour une fermeture ou une ouverture de l'ouvrant,

- coopérant avec au moins une béquille destinée à être actionnée par une main d'un utilisateur,

- traversant au moins en partie l'ouvrant et transférant une force audit boîtier,

- étant constitué de deux parties distinctes et aptes à coopérer l'une avec l'autre, l'une (1 1 ) étant filetée, l'autre (10) étant taraudée, caractérisé en ce que

- les deux parties sont assemblées par vissage avec au moins une rondelle (13) entre elles, et bloquées entre elles par friction de toutes les deux sur la rondelle,

- cette friction étant réalisée en tournant la béquille dans un sens (14) contraire à une action d'ouverture de l'ouvrant,

- cette friction étant relâchée pour le déblocage par un mouvement rotatif de la béquille dans un sens (15) correspondant à une action d'ouverture, mais de façon à ce que la force de déblocage soit supérieure à celle requise pour l'ouverture, et s'exerce au-delà de l'ouverture.

2 - Carré perfectionné de poignée pour porte, fenêtre ou tout autre élément dit ouvrant, le carré

- coopérant avec un boîtier mécanique comportant un fouillot pour actionner un pêne qui commande un verrouillage ou un déverrouillage pour une fermeture ou une ouverture de l'ouvrant,

- coopérant avec au moins une béquille destinée à être actionnée par une main d'un utilisateur,

- traversant au moins en partie l'ouvrant et transférant une force audit boîtier,

- étant constitué de trois parties (18a ; 18b ; 19) distinctes et aptes à coopérer les unes avec les autres, deux étant taraudées, l'autre étant doublement filetée,

caractérisé en ce que

- les trois parties sont assemblées par vissage avec deux rondelles (23a ; 23b) entre elles, et bloquées entre elles par friction de toutes les trois sur les rondelles,

- cette friction étant réalisée en tournant la béquille dans un sens (14) contraire à une action d'ouverture de l'ouvrant,

- cette friction étant relâchée pour le déblocage par un mouvement rotatif de la béquille dans un sens (15) correspondant à une action d'ouverture, mais de façon à ce que la force de déblocage soit supérieure à celle requise pour l'ouverture, et s'exerce au-delà de l'ouverture.

3 - Carré perfectionné de poignée selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le blocage des deux parties pour commander le déverrouillage de l'ouvrant demande une force et une psychomotricité supérieures à celles d'un jeune enfant.

4 - Carré perfectionné de poignée selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'une face de la rondelle est mise en butée contre le fouillot.

5 - Carré perfectionné de poignée selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la rondelle d'assemblage est élastique et de type rondelle belleville.

6 - Carré perfectionné de poignée selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la partie comportant le taraudage (12a), présentant une longueur supérieure à la partie comportant le filetage (12b), coopère avec le fouillot.

7 - Carré perfectionné de poignée selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le filetage est obtenu par usinage de la matière.

8 - Carré perfectionné de poignée selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le filetage est obtenu par vissage et par fixation thermique, ou mécanique, ou chimique d'une vis sans tête au sein de la partie la plus courte du carré.

9 - Carré perfectionné de poignée selon l'une au moins des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un mécanisme élastique pour que la béquille reste en position horizontale lorsqu'elle n'est pas actionnée.

10 - Carré perfectionné de poignée selon la revendication 8 caractérisé en ce que le mécanisme élastique est un ressort de torsion (16) positionné au fond du taraudage et solidaire des deux parties.

1 1 - Carré perfectionné de poignée selon l'une au moins des revendications précédentes, caractérisé en ce que ses caractéristiques mécaniques du matériau du carré sont les suivantes :

24 daN/mm 2 < Re ≤ 100 daN/mm 2 où Re est la résistance élastique du matériau.

12 - Carré perfectionné de poignée selon l'une au moins des revendications précédentes, caractérisé en ce que le carré est réalisé dans un alliage d'aluminium faisant partie d'une série comprise entre 1000 et 7000.

13 - Carré perfectionné de poignée selon l'une au moins des revendications précédentes, caractérisé en ce que le carré présente une section comprise entre 5 et 10 millimètres.

14 - Carré perfectionné de poignée selon l'une au moins des revendications précédentes, caractérisé en ce que le pas de vis du filetage et du taraudage est calculé pour que la rotation de blocage finisse dans une position prédéterminée de la béquille.

15 - Carré perfectionné de poignée selon l'une au moins des revendications précédentes, caractérisé en ce que la longueur du filetage et du taraudage représente au moins 5% de la longueur totale du carré, mais est inférieure à une épaisseur (17) de la porte.

16 - Carré selon l'une au moins des revendications précédentes, caractérisé en ce que la rondelle belleville est juxtaposée avec une rondelle plate (24), du côté opposé au fouillot.

17 - Carré selon l'une des revendications 1 et 3 à 16, caractérisé en ce que la partie taraudée présente, dans le prolongement du taraudage, une perforation cylindrique (25) s'étendant axialement jusqu'à l'extrémité (26) opposée au taraudage.

18 - Carré selon l'une des revendications 9 et 10 à 17, caractérisé en ce que le mécanisme élastique est un ressort (27) à boudin, en appui d'un côté sur un bouchon (28) et de l'autre sur une targette (29), l'ensemble étant positionné dans la perforation et coopérant avec un créneau (30) de la partie filetée.

19 - Procédé de montage d'un carré selon l'une des revendications 1 et 3 à 18, dans lequel

- on taraude une partie du carré et on filète l'autre partie,

- on assemble bout-à-bout les deux parties du carré en les vissant jusqu'au contact, caractérisé en ce que

- on perfore axialement la partie taraudée, dans le prolongement du taraudage, jusqu'à atteindre l'extrémité opposée au taraudage,

- on détermine le pas et la longueur du filetage et du taraudage de façon à ce que les faces longitudinales des deux parties du carré soient coplanaires les unes par rapport aux autres, à cinq pour cent près, quand le contact est atteint,

- on intercale une rondelle entre les deux parties du carré,

- on positionne les deux parties du carré dans un guide parallélépipédique, ou dans deux guides alignés,

- on introduit la targette dans la perforation,

- on place le ressort,

- on place le bouchon à l'extrémité opposée au taraudage, le bouchon présentant un moletage (31 ),

- on sertit le moletage dans la perforation,

- on perce transversalement la partie taraudée, à proximité du taraudage et on y introduit une goupille (32).

Description:

Carré perfectionné de poignée pour tout élément ouvrant

La présente invention se rapporte à un carré perfectionné de poignée pour porte, fenêtre ou tout autre élément dit ouvrant.

Une poignée de porte comprend un boîtier renfermant un mécanisme permettant de commander un verrouillage ou un déverrouillage pour une ouverture ou une fermeture de l'ouvrant. Aujourd'hui, une poignée est également munie d'un élément de rappel pour maintenir la béquille dans une position horizontale.

La figure 1 représente un exemple de système de poignée de porte selon l'état de la technique. Le système comporte :

- un bouton 1 destiné à être saisi par une main d'un utilisateur et à subir une force rotative F,

- un mécanisme pour commander un verrouillage ou un déverrouillage pour une fermeture ou une ouverture de la porte, constitué d'un pêne demi- tour 2 disposé au sein de la porte et coulissant le long d'une têtière 3, d'une gâche 4 positionnée sur le montant de la porte, en face du pêne 2, et d'un fouillot.

- un carré 5 traversant au moins en partie l'ouvrant et transférant ladite force audit boîtier,

- des vis 6 d'assemblage,

- une poignée extérieure 7.

Pour rappel, le fouillot d'une serrure, est la partie usuellement en laiton, de forme carrée et de longueur approximativement égale à une épaisseur de porte, qui actionne le pêne demi-tour. Une béquille ou un bouton placé sur le fouillot permet, via le carré, la manœuvre de la serrure lorsque celle-ci n'est pas fermée à clef.

Dans l'état de la technique, la plupart des poignées comporte également un ressort de rappel pour que la béquille reste en position horizontale lorsqu'elle n'est pas actionnée ainsi qu'un mécanisme de blocage limitant l'angle de rotation de la béquille à environ 90°.

Les caractéristiques mécaniques du carré 5 sont les suivantes : 24 daN/mm 2 ≤ Re ≤ l OO daN/mm 2 où Re est une résistance élastique correspondant à une dureté de pénétration. Le principe de mesure est toujours identique : un pénétrateur indéformable laisse une empreinte dans

le matériau à tester. On mesure les dimensions de l'empreinte et on en déduit la dureté. Dans une première approche, on peut relier de manière assez simple la limite d'élasticité Re avec la surface de l'empreinte : plus l'objet pénétrant s'enfonce, plus la surface S de pression s'agrandit, donc la force F étant constante, plus la contrainte diminue. Lorsque la contrainte n'est plus suffisante pour déformer plastiquement le solide à tester, l'objet pénétrant s'arrête, et on a donc : Re = F/S.

Dans ce domaine, les parents savent que les portes n'arrêtent pas les jeunes enfants. Pour empêcher l'ouverture intempestive des portes, une réaction des parents consiste à relever les béquilles de poignée à la verticale, une solution improvisée qui, si elle fonctionne, n'en reste pas moins pénalisante pour les parents et pour la sécurité de leurs enfants.

Dans l'état de la technique, on connaît aussi un mécanisme à ressort, disposé à l'intérieur d'un bouton de poignée qui est représenté sur la figure 2. Ce mécanisme ne permet de manœuvrer le bouton 8a qu'après avoir fait coulisser un capuchon 8b associé au bouton 8a. Ce coulissement nécessite une force d'environ 30 newtons, ce qui correspond au soulèvement de trois kilogrammes. Dans tous les cas, ce mécanisme implique forcément un changement d'au moins un bouton. L'opération nécessite alors d'installer ledit mécanisme sur le carré 5 servant d'axe à la poignée.

Le défaut d'adéquation des divers modèles échafaudés ici à la satisfaction d'un besoin de sécurité efficace des systèmes de poignée de porte est avéré.

Dans l'invention, pour résoudre ces problèmes, au lieu de mettre un verrou peu sécurisant, on démonte simplement la poignée pour remplacer le carré existant par un carré perfectionné selon l'invention. Ce carré comporte une partie filetée et une partie taraudée.

Un côté de la porte est sécurisé, ce qui est utile pour les pièces de type cave ou garage, tandis que l'autre côté fonctionne de façon classique.

Pour actionner le pêne demi-tour, il faut lever la béquille, dans un premier temps, pour bloquer momentanément, par un phénomène de friction, les deux parties de l'axe entre elles. Dès lors, il est possible d'actionner le mécanisme en baissant la béquille. Une fois le mécanisme actionné et la porte ouverte, en prolongeant le mouvement d'abaissement de la béquille avec une force d'amplitude supérieure à celle requise pour l'ouverture, les

deux parties du carré se débloquent, la friction n'étant plus suffisante.

Généralement, les poignées sont équipées de ressort de rappel dans les plaques. Avec l'invention, ce rappel est inefficace du côté sécurisé. Dans une variante de l'invention, le carré perfectionné comporte un moyen élastique pour maintenir la béquille dans une position de repos prédéterminée. Cette position de repos correspond en général à une position horizontale.

L'invention a donc pour objet un carré perfectionné de poignée pour porte, fenêtre ou tout autre élément dit ouvrant, le carré

- coopérant avec un boîtier mécanique comportant un fouillot pour actionner un pêne qui commande un verrouillage ou un déverrouillage pour une fermeture ou une ouverture de l'ouvrant,

- coopérant avec au moins une béquille destinée à être actionnée par une main d'un utilisateur,

- traversant au moins en partie l'ouvrant et transférant une force audit boîtier,

- étant constitué de deux parties distinctes et aptes à coopérer l'une avec l'autre, l'une étant filetée, l'autre étant taraudée, caractérisé en ce que

- les deux parties sont assemblées par vissage avec au moins une rondelle entre elles, et bloquées entre elles par friction de toutes les deux sur la rondelle,

- cette friction étant réalisée en tournant la béquille dans un sens contraire à une action d'ouverture de l'ouvrant,

- cette friction étant relâchée pour le déblocage par un mouvement rotatif de la béquille dans un sens correspondant à une action d'ouverture, mais de façon à ce que la force de déblocage soit supérieure à celle requise pour l'ouverture, et s'exerce au-delà de l'ouverture.

Dans une variante, l'invention a pour objet un carré perfectionné de poignée pour porte, fenêtre ou tout autre élément dit ouvrant, le carré

- coopérant avec un boîtier mécanique comportant un fouillot pour actionner un pêne qui commande un verrouillage ou un déverrouillage pour une fermeture ou une ouverture de l'ouvrant,

- coopérant avec au moins une béquille destinée à être actionnée par une main d'un utilisateur,

- traversant au moins en partie l'ouvrant et transférant une force audit boîtier,

- étant constitué de trois parties distinctes et aptes à coopérer les unes avec les autres, deux étant taraudées, l'autre étant doublement filetée, caractérisé en ce que

- les trois parties sont assemblées par vissage avec deux rondelles entre elles, et bloquées entre elles par friction de toutes les trois sur les rondelles,

- cette friction étant réalisée en tournant la béquille dans un sens contraire à une action d'ouverture de l'ouvrant,

- cette friction étant relâchée pour le déblocage par un mouvement rotatif de la béquille dans un sens correspondant à une action d'ouverture, mais de façon à ce que la force de déblocage soit supérieure à celle requise pour l'ouverture, et s'exerce au-delà de l'ouverture.

Dans une variante, le carré selon l'invention est aussi caractérisé en ce que le blocage des deux parties pour commander le déverrouillage de l'ouvrant demande une force et une psychomotricité supérieures à celles d'un jeune enfant.

Dans une variante, le carré selon l'invention est aussi caractérisé en ce qu'une face de la rondelle est mise en butée contre le fouillot.

Dans une variante, le carré selon l'invention est aussi caractérisé en ce que la rondelle d'assemblage est élastique et de type rondelle belleville.

Dans une variante, le carré selon l'invention est aussi caractérisé en ce que la partie comportant le taraudage, présentant une longueur supérieure à la partie comportant le filetage, coopère avec le fouillot.

Dans une variante, le carré selon l'invention est aussi caractérisé en ce que le filetage est obtenu par usinage de la matière.

Dans une variante, le carré selon l'invention est aussi caractérisé en ce que le filetage est obtenu par vissage et par fixation thermique, ou mécanique, ou chimique d'une vis sans tête au sein de la partie la plus courte du carré.

Dans une variante, le carré selon l'invention est aussi caractérisé en ce qu'il comporte un mécanisme élastique pour que la béquille reste en position horizontale lorsqu'elle n'est pas actionnée.

Dans une variante, le carré selon l'invention est aussi caractérisé en

ce que le mécanisme élastique est un ressort de torsion positionné au fond du taraudage et solidaire des deux parties.

Dans une variante, le carré selon l'invention est aussi caractérisé en ce que les caractéristiques mécaniques du matériau du carré sont les suivantes :

24 daN/mm 2 < Re < 100 daN/mm 2 où Re est la résistance élastique du matériau.

Dans une variante, le carré selon l'invention est aussi caractérisé en ce que le carré est réalisé dans un alliage d'aluminium faisant partie d'une série comprise entre 1000 et 7000.

Dans une variante, le carré selon l'invention est aussi caractérisé en ce que le carré présente une section comprise entre 5 et 10 millimètres.

Dans une variante, le carré selon l'invention est aussi caractérisé en ce que le pas de vis du filetage et du taraudage est calculé pour que la rotation de blocage finisse dans une position prédéterminée de la béquille.

Dans une variante, le carré selon l'invention est aussi caractérisé en ce que la longueur du filetage et du taraudage représente au moins 5% de la longueur totale du carré, mais est inférieure à une épaisseur de la porte.

Dans une variante, le carré selon l'invention est aussi caractérisé en ce que la rondelle belleville est juxtaposée avec une rondelle plate, du côté opposé au fouillot.

Dans une variante, le carré selon l'invention est aussi caractérisé en ce que la partie taraudée présente, dans le prolongement du taraudage, une perforation cylindrique s'étendant axialement jusqu'à l'extrémité opposée au taraudage.

Dans une variante, le carré selon l'invention est aussi caractérisé en ce que le mécanisme élastique est un ressort à boudin, en appui d'un côté sur un bouchon et de l'autre sur une targette, l'ensemble étant positionné dans la perforation et coopérant avec un créneau de la partie filetée.

L'invention a également pour objet un procédé de montage d'un carré selon l'invention, dans lequel

- on taraude une partie du carré et on filète l'autre partie,

- on assemble bout-à-bout les deux parties du carré en les vissant jusqu'au contact, caractérisé en ce que

- on perfore axialement la partie taraudée, dans le prolongement du taraudage, jusqu'à atteindre l'extrémité opposée au taraudage,

- on détermine le pas et la longueur du filetage et du taraudage de façon à ce que les faces longitudinales des deux parties du carré soient coplanaires les unes par rapport aux autres, à cinq pour cent près, quand le contact est atteint,

- on intercale une rondelle entre les deux parties du carré,

- on positionne les deux parties du carré dans un guide parallélépipédique, ou dans deux guides alignés,

- on introduit la targette dans la perforation,

- on place le ressort,

- on place le bouchon à l'extrémité opposée au taraudage, le bouchon présentant un moletage,

- on sertit le moletage dans la perforation,

- on perce transversalement la partie taraudée, à proximité du taraudage et on y introduit une goupille.

L'invention et ses différentes applications seront mieux comprises à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent :

- figure 1 , déjà décrite : une représentation schématique d'un exemple de système de poignée de porte selon l'état de la technique ;

- figure 2, déjà décrite : une représentation schématique d'un exemple de poignée perfectionnée de porte selon l'état de la technique ;

- figure 3a : une vue de profil d'une représentation schématique d'un exemple de carré perfectionné de poignée selon l'invention dans une position bloquée ;

- figure 3b : une vue de face d'une représentation schématique du même exemple de carré perfectionné de poignée selon l'invention dans une position bloquée.

- figure 4 : une vue de profil d'une représentation schématique d'un autre exemple de carré perfectionné de poignée selon l'invention dans une position bloquée.

- figure 5 : une vue de profil d'une représentation schématique d'un autre exemple de montage d'un carré perfectionné selon l'invention muni de

deux rondelles de friction.

- figure 6 : une vue en coupe d'une représentation schématique d'un autre exemple d'un carré perfectionné selon l'invention.

La figure 3a représente une vue de profil d'un carré perfectionné de poignée de porte selon l'invention dans une position bloquée.

Le carré parallélépipédique 9 est constitué de deux parties 10 et 1 1 distinctes et aptes à coopérer l'une avec l'autre. La partie 1 1 partiellement filetée par usinage de la matière, peut être assemblée par vissage à la partie 10 qui est taraudée d'au moins autant. Ces deux parties 10 et 1 1 sont bloquées entre elles, dans cet exemple de réalisation du carré 9 selon l'invention, par un mouvement de la main gauche d'un utilisateur, se traduisant par une rotation de la béquille dans un sens 14 contraire à une action d'ouverture de l'ouvrant et débloquées par une rotation de sens 15 correspondant à une action d'ouverture mais d'amplitude supérieure à celle requise pour l'ouverture.

Lorsque le carré 9 est en position dans une porte, la partie 10 comportant le taraudage, présentant une longueur supérieure à la partie 1 1 comportant le filetage, coopère avec le fouillot, i.e. l'orifice du mécanisme de verrouillage destiné à recevoir ledit carré. Une action sur une béquille fixée à la partie 10 est donc directement transmise au mécanisme de verrouillage. A contrario, une action sur une béquille fixée à la partie 1 1 n'est transmise sur le mécanisme de verrouillage que si les parties 10 et 11 sont bloquées mutuellement.

Le blocage par friction des deux parties 10 et 1 1 de l'axe pour commander le déverrouillage de l'ouvrant demande une force supérieure à celle d'un enfant. Les deux parties 10 et 1 1 de l'axe sont assemblées par vissage avec une rondelle 13 entre elles, une face de ladite rondelle étant mise en butée contre le fouillot pour empêcher un déplacement transversal du carré. Ce positionnement permet de ne laisser dépasser de l'épaisseur 17 de la porte que les parties pleines du carré 9. Ainsi, un utilisateur peut toujours raccourcir et/ou percer le carré 9 d'un côté ou de l'autre.

C'est la dureté de cette rondelle 13 qui permet de déterminer la force requise pour bloquer/débloquer les parties 10 et 1 1. Dans la pratique, il faut au moins que cette force soit supérieure à celle requise pour ouvrir l'ouvrant en actionnant une béquille.

Dans un perfectionnement, les deux parties 10 et 1 1 de l'axe sont assemblées avec plusieurs rondelles, certaines étant élastiques et de type rondelles belleville. Dans ce cas, les rondelles belleville agissent comme un ressort et, de ce fait, amplifient le phénomène de friction obtenu par le vissage.

Dans une variante, la friction est obtenue entre le filetage et le taraudage par un usinage approprié, par exemple conique.

Dans l'invention, on désactive le ressort de rappel et le mécanisme de blocage des poignées de l'état de la technique.

Le carré 9 de poignée selon l'invention comporte un moyen élastique, par exemple un ressort 16 positionné au fond du taraudage, pour que la béquille reste en position horizontale lorsqu'elle n'est pas actionnée.

Le carré 9 est réalisé dans un alliage d'aluminium faisant partie d'une série comprise entre 1000 et 7000. Par ailleurs, les caractéristiques mécaniques du carré 9 sont les suivantes :

24 daN/mm 2 < Re < 100 daN/mm 2

Les caractéristiques mécaniques de la rondelle 13 sont les suivantes : 40 ≤ Hv < 400, où Hv est la dureté vickers.

L'axe 9 peut présenter une section comprise entre 5 et 10 millimètres. Dans cet exemple de réalisation du dispositif selon l'invention, la section de l'axe est de sept millimètres.

Le pas de vis est calculé pour que la rotation 14 de blocage finisse dans une position prédéterminée. Cette position prédéterminée permet d'ajuster l'effet du ressort 16.

La longueur de la partie 12 filetée et taraudée représente au moins 5% de la longueur totale de l'axe 9.

La figure 3b représente une vue de face d'un carré de poignée de porte selon l'invention dans la même position bloquée que celle de la figure 3a.

Dans une variante, les deux parties du carré 9 sont taraudées et on utilise une vis sans tête qui pénètre dans chaque partie 10 et 1 1 du carré 9. Cette vis est fixée dans le taraudage de la partie 11 du carré 9 par un procédé pouvant être thermique, ou mécanique, tel que le sertissage, ou encore chimique, par application de colle ou de frein filet.

Les caractéristiques mécaniques d'une telle vis sont les suivantes :

240 N/mm 2 < Re < 900 N/mm 2 ; 95 < Hv < 320 où Hv est une dureté dite dureté Vickers. La mesure de dureté Vickers se fait avec une pointe pyramidale normalisée en diamant de base carrée et d'angle au sommet entre faces égal à 136°. L'empreinte résultante a donc la forme d'un carré ; on mesure les deux diagonales d 1 et d 2 de ce carré à l'aide d'un appareil optique. On obtient la valeur d en effectuant la moyenne de d 1 et d 2 . C'est d qui sera utilisé pour le calcul de la dureté. La force et la durée de l'appui sont également normalisées. Le degré de dureté, noté Hv, est ensuite lu sur un abaque (une table) ; il y a un abaque par force d'appui. Hv est défini par l'équation suivante :

TY / - H i Charge de l'essai)

H V * = Constante - - i.-j---»-u--n —e α fe-π 1 emprei -n--rter.!

T JT. ai Ti i i±H_ ]

0, 102 ' --^ 5 ------

0, 1S9 - §

Avec d = (d2+d1 )/2 d 1 et d 2 étant des mesures des empreintes réalisées à 90°, exprimées en millimètres (deux diagonales du carré de l'empreinte) ; F, une charge d'essai, exprimée en Newtons ; g, l'accélération de la pesanteur ; et une constante égale à 1/g soit environ 0,102.

Dans une variante, s'il n'y a pas de filetage du carré 9, alors, on procède à un usinage contraire en biseau. Les biseaux sont engagés par une action sur la béquille telle que celle décrite pour le blocage du carré 9. Une fois engagés, les biseaux solidarisent les deux parties du carré permettant le déverrouillage de l'ouvrant du côté sécurisé. Une amplitude suffisante du mouvement d'ouverture permet de dégager les biseaux.

La figure 4 représente une vue de profil d'une représentation schématique d'un autre exemple de carré perfectionné de poignée selon l'invention dans une position bloquée. Le carré est alors constitué de trois parties 18a, 18b et 19 distinctes et aptes à coopérer les unes avec les autres, deux 18a et 18b étant partiellement taraudées 21 a et 21 b, l'autre 19 étant doublement filetée. Les trois parties 18a, 18b et 19 peuvent être bloquées entre elles par friction, deux par deux, en tournant la béquille dans un sens - 20a pour la partie 18a et 20b pour la partie 18b - contraire à une action d'ouverture de l'ouvrant et débloquées par un mouvement rotatif de la

béquille dans un sens correspondant à une action d'ouverture mais dont la force est supérieure à celle requise pour l'ouverture.

La portion parallélépipédique de la partie 19 présente une longueur approximativement égale à l'épaisseur 24 du fouillot. Deux rondelles 23a et 23b sont mises en butée contre le fouillot pour empêcher un déplacement transversal du carré.

Dans l'exemple de réalisation de la figure 5, les deux parties 10 et 1 1 du carré sont assemblées l'une avec l'autre au moyen de deux rondelles juxtaposées 13 et 24. La partie 11 , émergeant de l'ouvrant 17, est filetée. Elle s'engage dans la partie 12 taraudée qui, elle, passe à travers l'ouvrant 17. La rondelle 24 est de type belleville, i.e. à profil conique, l'autre 13 étant plate. La rondelle plate 13 est positionnée du côté opposé au fouillot, en contact avec un décrochement de la partie émergeante 1 1 à l'endroit où celle-ci se prolonge par son filetage 12b. La rondelle 24 est placée de façon à ce que sa base présentant le plus grand diamètre soit en contact avec la rondelle plate 13 et sa base présentant le plus petit diamètre soit en contact avec le sommet de la partie taraudée 10 du carré.

En position normale, la béquille, du côté de l'ouvrant sécurisé par l'invention, est folle. D'ailleurs sur la figure 5, on remarque que la partie émergeante 1 1 du carré semble plus épaisse que la partie 10. En fait, elle a la même taille, mais la figure 5 vue de profil montre la partiel 1 dans un plan diagonal et non médian parce que, schématiquement, la béquille a basculé de 45°. Elle doit toutefois être maintenue à l'horizontale pour des questions d'esthétique. Le caractère fou signifie qu'une action classique sur cette béquille n'est pas transmise au mécanisme de verrouillage/déverrouillage de l'ouvrant, et donc n'ouvre pas l'ouvrant.

Pour ouvrir, il faut d'abord lever la béquille avec une grande force, puis la baisser normalement avec une force plus faible. Le levage a pour effet de visser le filetage 12b dans le taraudage 12a. On observe que, selon le côté de l'ouvrant à équiper, les pas du filetage 12b et du taraudage 12a doivent être directs ou inversés.

Pour revenir à la position normale, dans laquelle la béquille est folle, il faut continuer le mouvement d'ouverture au-delà du mouvement nécessaire à cette ouverture, et forcer (avec une grande force supérieure à la force faible) pour désolidariser, dévisser, les parties 10 et 11 du carré.

La figure 6 représente schématiquement, une vue en coupe d'un exemple de réalisation d'un carré perfectionné selon l'invention.

Dans cet exemple, le ressort 16 de torsion est supprimé pour être remplacé par un mécanisme élastique décrit ci-après. En position normale, la béquille du côté sécurisé par l'invention est maintenue à l'horizontale par le mécanisme élastique.

La partie taraudée 10 présente, dans le prolongement du taraudage 12a, une perforation cylindrique 25 s'étendant axialement jusqu'à l'extrémité

26 opposée au taraudage 12a. Le mécanisme élastique comporte un ressort

27 à boudin, en appui d'un côté sur un bouchon 28. De l'autre côté, le ressort 27 est en appui contre une targette 29. L'ensemble est positionné dans la perforation 25. Le bouchon 28 présente un moletage 31 destiné à être serti dans la perforation 25. Plus précisément, une queue 33 de la targette 29 coulisse au sein du bouchon 28 et subit une pression exercée par le ressort 27. La targette 29 comporte, de l'autre côté de la queue 33, une tête triangulaire plate 34. La tête 34 est formée par un dièdre qui ceint un cylindre circulaire. L'arrête du cylindre forme une panne de tournevis. Cette panne s'engage dans un créneau 30 usiné dans une extrémité de la partie 11 filetée. Le profil en créneau est perpendiculaire à un diamètre de ce filetage 12b. La profondeur du créneau 30 se déploie selon ce diamètre. La panne épouse la forme du créneau lors d'un assemblage des deux parties 10 et 11 du carré. Une rotation quelconque de la béquille située du côté sécurisé fait pivoter la tête 34 de la targette 29 est la fait sortir du créneau 30. La béquille est maintenue à l'horizontale lorsque la targette 29 est enfoncée dans le créneau 30, que la partie 1 1 soit folle ou vissée.

La partie taraudée 10 est percée transversalement, à proximité de l'extrémité du taraudage 12a pour accueillir une goupille 32. A cet effet, la partie filetée 1 1 , voir aussi détail en coupe, se prolonge par une protubérance qui comporte un socle avec un entablement 35, un mât intermédiaire 36, et une enclume 37 dans laquelle est réalisé le créneau 30. A l'endroit du mât 36 la protubérance est plus étroite. Elle a la forme d'un cylindre circulaire. La goupille 32, engagée entre l'entablement 35 et l'enclume 37, est apte à empêcher les deux parties 10 et 1 1 du carré d'être dévissées complètement par un utilisateur, une fois que le carré est installé dans une poignée. On entend par proximité, une distance de l'ordre de

quelques millimètres n'excédant pas deux centimètres.

Dans un exemple préféré de réalisation du carré selon l'invention, les différents éléments constituant le carré sont réalisés dans un matériau inoxydable de type Inox 331.

Un procédé de montage d'un carré selon l'invention comporte des étapes dans lesquelles, pas nécessairement dans cet ordre,

- on taraude la partie 10 du carré et on filète l'autre partie 1 1 ,

- on détermine le pas et la longueur du filetage 12b et du taraudage 12a de façon à ce que les faces longitudinales des deux parties 10 et 1 1 du carré soient coplanaires les unes par rapport aux autres, à cinq pour cent près, quand le contact entre les deux parties 10 et 11 est atteint,

- on perfore axialement la partie taraudée 10, dans le prolongement du taraudage 12a, jusqu'à atteindre l'extrémité 26 opposée au taraudage 12a,

- on intercale une rondelle belleville 24 et une rondelle plate 13 entre les deux parties 10 et 1 1 du carré, les deux rondelles étant juxtaposées de la même manière qu'à la figure 5,

- on assemble bout-à-bout les deux parties 10 et 1 1 du carré en les vissant jusqu'au contact,

- on positionne les deux parties 10 et 1 1 du carré dans un guide parallélépipédique, ou dans deux guides alignés,

- on introduit la targette 29 dans la perforation 25,

- on place le bouchon 28 à l'extrémité opposée au taraudage 12, le bouchon 28 présentant un moletage 31 ,

- on sertit le moletage 31 dans la perforation 25,

- on place le ressort 27,

- on perce transversalement la partie taraudée 10, à proximité du taraudage 12 et on y introduit la goupille 32.

Le fait que les faces longitudinales des deux parties 10 et 11 du carré soient coplanaires les unes par rapport aux autres, à cinq pour cent près, quand le contact entre les deux parties 10 et 1 1 est atteint, permet au technicien, qui introduit le carré dans le guide, de parfaire l'alignement des faces en n'exerçant qu'un infime mouvement de rotation d'une partie 10 du carré par rapport à l'autre 1 1.

Dans un exemple préféré de mise en œuvre du procédé selon

l'invention, on carbonitrure les différents éléments constituant le carré.