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Title:
AERIAL LIFT WITH SECURE CONTROL CONSOLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2014/206982
Kind Code:
A1
Abstract:
The aerial lift according to the invention comprises a chassis equipped with means for moving over the ground surface, a mast, a platform (10) supported by the mast, a control console mounted on the platform and comprising means for controlling movements of the platform, and a safety bar mounted so as to tilt or slide relative to the console, designed to control the operation of the control means. This safety bar is intended to assume a first, idle position where the safety bar does not prevent the operation of the control means, and a second position, wherein the safety bar inhibits the operation of the control means. When it tilts or slides between the first position and the second position, the safety bar assumes an intermediate position where it does not prevent the operation of the control means and wherein it activates warning means.

Inventors:
DITTUS SEBASTIAN (FR)
CARRILLO CHRISTOPHE (FR)
Application Number:
PCT/EP2014/063280
Publication Date:
December 31, 2014
Filing Date:
June 24, 2014
Export Citation:
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Assignee:
HAULOTTE GROUP (FR)
International Classes:
B66F11/04; B66F17/00
Domestic Patent References:
WO2012088091A12012-06-28
Foreign References:
JPS6412100U1989-01-23
FR2984293A12013-06-21
JP2001226097A2001-08-21
Attorney, Agent or Firm:
MYON, Gérard et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . - Nacelle élévatrice (2) comprenant un châssis (4) équipé de moyens de déplacement (6) sur la surface du sol (S), un mât (8), une plateforme (10) supportée par le mât, un pupitre de commande (14), monté sur la plateforme et comprenant des moyens (16) de commande des mouvements de la plateforme, et une barre de sécurité (18) montée de manière basculante ou coulissante par rapport au pupitre, destinée à contrôler le fonctionnement des moyens de commande (16) et prévue pour prendre :

une première position de repos où la barre de sécurité (18) n'empêche pas le fonctionnement des moyens de commande (16), et

une deuxième position, où la barre de sécurité inhibe le fonctionnement des moyens de commande,

caractérisée en ce que, lors de son basculement ou de son coulissement entre la première position et la deuxième position, la barre de sécurité (18) prend une position intermédiaire où elle n'empêche pas le fonctionnement des moyens de commande (16) et où elle active des moyens avertisseurs (22).

2. - Nacelle selon la revendication 1 , caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un organe de signalisation, notamment trois voyants (20, 22, 24) activés chacun dans une position de la barre de sécurité (18).

3. - Nacelle selon la revendication 2, caractérisée en ce qu'un premier voyant (20) d'une première couleur est activé lorsque la barre de sécurité (18) est dans sa première position, un deuxième voyant (24) d'une deuxième couleur est activé lorsque la barre de sécurité est dans sa deuxième position et un troisième voyant (22) d'une troisième couleur, appartenant aux moyens avertisseurs, est activé lorsque la barre de sécurité est dans sa position intermédiaire.

4. - Nacelle selon l'une des revendications 2 et 3, caractérisée en ce que les voyants (20, 22, 24) sont intégrés à la barre de sécurité (18).

5. - Nacelle selon la revendication 4, caractérisée en ce que la barre de sécurité (18) est réalisée au moins en partie en matière transparente ou translucide, notamment en polyméthylmétacrylate.

6. - Nacelle selon l'une des revendications 2 et 3, caractérisée en ce que les voyants (20, 22, 24) sont intégrés au pupitre de commande (14).

7. - Nacelle selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les moyens avertisseurs comprennent un avertisseur sonore, adapté pour émettre un son prédéterminé lorsque la barre de sécurité (18) est dans sa position intermédiaire.

8. - Nacelle selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les mouvements de la plateforme (10) sont ralentis lorsque la barre de sécurité (18) est dans sa position intermédiaire.

9. - Nacelle selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la barre de sécurité (18) est en forme de U et en ce que le basculement (F1 , F3) ou le coulissement de la barre de sécurité entre sa première et sa deuxième position s'effectue vers l'extérieur de la plateforme (10) par rapport à l'emplacement d'un opérateur (O) en place pour manipuler les organes de commande (16).

10. - Nacelle selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens (M1 , M2) de détection du basculement (F1 , F3) ou du coulissement de la barre de sécurité (18) qui contrôlent le fonctionnement des moyens de commande (16).

Description:
NACELLE ELEVATRSCE A PUPSTRE DE COMMANDE SECURISE

L'invention concerne une nacelle élévatrice ou plateforme élévatrice mobile de personnel permettant à un opérateur de travailler en hauteur.

Une nacelle élévatrice comprend le plus souvent un châssis qui est équipé de moyens de déplacement sur la surface du sol, tels que des roues ou des chenilles. Une nacelle élévatrice comprend également un mât supportant une plateforme pourvue de moyens d'élévation de cette dernière par rapport au châssis. Ces moyens d'élévation comprennent généralement un ou plusieurs vérins de déploiement du mât pilotés par des moyens de commande intégrés à un pupitre de commande.

Afin d'éviter que l'opérateur soit écrasé par un obstacle lors de l'élévation de la plateforme, certains pupitres de commande sont équipés d'une barre de sécurité qui est montée de manière basculante ou coulissante sur le pupitre et qui a pour fonction de contrôler le fonctionnement des moyens de commande du déplacement de la plateforme. En effet, lorsqu'un opérateur peu attentif est percuté par un obstacle, l'opérateur est plaqué contre le pupitre de commande et entraîne dans son mouvement la barre de sécurité en basculement ou coulissement. Après une certaine course, la barre de sécurité inhibe le fonctionnement des moyens de commande de manière que tous les mouvements de la plateforme sont arrêtés. Cette barre de sécurité joue donc le rôle d'un bouton arrêt qui est actionné mécaniquement lors d'une collision entre l'opérateur et un obstacle.

Différentes barres de sécurité sont connues de l'art antérieur, notamment, JP-U-64 12100 et WO-A-2009/037429 divulguent chacun une plateforme de nacelle élévatrice qui est adaptée pour les travaux en hauteur et qui est pourvue de moyens de commande du déplacement de la plateforme. Ces moyens de commande sont intégrés à un pupitre sur lequel est montée, de manière basculante, une barre de sécurité. L'application d'un effort sur cette barre de sécurité, notamment dû à la collision avec un obstacle, enclenche un contacteur assurant l'arrêt complet des mouvements de la plateforme.

Dans JP-U-64 12100, un basculement de la barre de sécurité entraîne une coupure brutale de tous les mouvements de la plateforme dans le but de limiter l'écrasement de l'opérateur. Cependant, il arrive qu'un opérateur non formé ou inattentif prenne appui sur la barre de sécurité pendant le déplacement de la plateforme alors qu'aucun danger n'est présent. Dans ce cas, le déplacement de la plateforme s'arrête brutalement ce qui peut occasionner une perte d'équilibre de l'opérateur et occasionner des blessures voire des chutes. En réponse à ce problème, la plateforme divulguée dans WO-A-2009/037429 intègre un ressort qui est intercalé entre le pupitre et la barre de sécurité et qui est fortement comprimé de manière à s'opposer au basculement de la barre. Il empêche ainsi le déplacement de la barre si l'effort appliqué est inférieur à une valeur prédéterminée. Il est donc nécessaire que l'opérateur subisse un effort de poussée élevé pour enclencher le contacteur. En pratique, il arrive que l'opérateur soit souvent écrasé par l'obstacle avant même que la coupure intervienne.

Certains pupitres de commande, tel que celui intégré à la plateforme divulguée dans GB-A-2 481 709, sont équipés d'un module électronique dans lequel est prévu un filtre du signal émis lors du basculement de la barre de sécurité. Ce filtre a pour fonction, de manière analogue à un retardateur, d'empêcher l'arrêt d'urgence de la plateforme tant qu'un certain temps ne s'est pas écoulé. Ainsi, si un opérateur appuie par inattention sur la barre de sécurité et pendant un court intervalle de temps, la plateforme ne se met pas en arrêt d'urgence. Cependant, si l'opérateur ne se rend pas compte qu'il est en appui sur la barre, la plateforme s'arrête brusquement ce qui risque de surprendre l'opérateur. En outre, l'utilisation d'une solution de ce type complexifie l'électronique de commande de la plateforme.

C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention, en proposant une nacelle élévatrice qui assure une meilleure sécurité de l'opérateur lors des travaux en hauteur.

A cet effet l'invention concerne une nacelle élévatrice comprenant un châssis équipé de moyens de déplacement sur la surface du sol, un mât, une plateforme supportée par le mât et un pupitre de commande, monté sur la plateforme et comprenant des moyens de commande des mouvements de la plateforme, et une barre de sécurité montée de manière basculante ou coulissante par rapport au pupitre, destinée à contrôler le fonctionnement des moyens de commande et prévue pour prendre une première position de repos où la barre de sécurité n'empêche pas le fonctionnement des moyens de commande, et une deuxième position, où la barre de sécurité inhibe le fonctionnement des moyens de commande. Conformément à l'invention, lors de son basculement ou de son coulissement entre la première position et la deuxième position, la barre de sécurité prend une position intermédiaire où elle n'empêche pas le fonctionnement des moyens de commande et où elle active des moyens avertisseurs.

Grâce à l'invention, si l'opérateur appuie, par inadvertance, légèrement sur la barre de sécurité, par exemple avec son buste, la barre de sécurité bascule dans la position intermédiaire et active les moyens avertisseurs qui préviennent l'opérateur que, s'il continue à appuyer sur la barre de sécurité, tous les mouvements de la plateforme seront coupés. Dans cette position intermédiaire, les moyens de commande du déplacement de la plateforme ne sont pas inhibés, ce qui fait que l'opérateur ne risque pas d'être surpris par l'arrêt brutal du déplacement de la plateforme. Il en résulte que le risque de chute de l'opérateur est fortement réduit.

Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, une nacelle élévatrice peut comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes prises dans toute combinaison techniquement admissible et dans lesquelles :

- Elle comporte au moins un organe de signalisation, notamment trois voyants activés chacun dans une position de la barre de sécurité.

- Un premier voyant d'une première couleur est activé lorsque la barre de sécurité est dans sa première position, un deuxième voyant d'une deuxième couleur est activé lorsque la barre de sécurité est dans sa deuxième position et un troisième voyant d'une troisième couleur, appartenant aux moyens avertisseurs, est activé lorsque la barre de sécurité est dans sa position intermédiaire.

- Les voyants sont intégrés à la barre de sécurité.

- La barre de sécurité est réalisée au moins en partie en matière transparente ou translucide, notamment en polyméthylmétacrylate.

- Les voyants sont intégrés au pupitre de commande.

- Les moyens avertisseurs comprennent un avertisseur sonore, adapté pour émettre un son prédéterminé lorsque la barre de sécurité est dans sa position intermédiaire.

- Les mouvements de la plateforme sont ralentis lorsque la barre de sécurité est dans sa position intermédiaire.

- La barre de sécurité est en forme de U et en ce que le basculement ou le coulissement de la barre de sécurité entre sa première et sa deuxième position s'effectue vers l'extérieur de la plateforme par rapport à l'emplacement d'un opérateur en place pour manipuler les organes de commande.

- Elle comprend des moyens de détection du basculement ou du coulissement de la barre de sécurité qui contrôlent le fonctionnement des moyens de commande.

L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre d ' un mode de réalisation d'une nacelle élévatrice conforme à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'une nacelle élévatrice conforme à l'invention transportant un opérateur,

- la figure 2 est une vue de détail de l'encerclé 2 de la figure 1 , sans l'opérateur,

- la figure 3 est une vue partielle selon la flèche III de la figure 1 ,

- la figure 4 est une vue partielle selon la flèche IV de la figure 1 ,

- la figure 5 est une coupe partielle à plus grande échelle selon la ligne V-V à la figure 4,

- la figure 6 est une coupe partielle à plus grande échelle selon la ligne VI-VI de la figure 3,

- la figure 7 est une vue analogue à la figure 4, représentant une configuration où l'opérateur appuie légèrement avec son buste par inadvertance sur la barre de sécurité,

- La figure 8 est une vue analogue à la figure 4, représentant une configuration lors d'une collision entre l'opérateur et un obstacle,

- les figures 9 et 10 sont des coupes analogues à la figure 6, représentant la position de la barre de sécurité dans la configuration respectivement des figures 7 et 8,

- la figure 1 1 est une vue à plus grande échelle de l'encadré 1 1 de la figure 5,

- la figure 12 est une vue à plus grande échelle de l'encadré 12 de la figure 5,

- les figures 13 et 15 sont des coupes analogues à la figure 1 1 , dans les configurations respectivement des figures 7 et 8, et

- les figures 14 et 16 sont des coupes analogues à la figure 12, dans les configurations respectivement des figures 7 et 8.

Sur la figure 1 est représentée une nacelle élévatrice 2 utilisée pour transporter un opérateur O en hauteur. Cette nacelle élévatrice 2 comprend un châssis 4 équipé de moyens de déplacement sur la surface du sol S. Dans le cas présent, ces moyens de déplacement sont des roues 6 mais il peut également s'agir de chenilles. Sur le châssis 4 est monté un mât 8 supportant une plateforme 10. L'opérateur O positionné sur la plateforme manipule un pupitre 14 fixé sur une paroi de la plateforme 10 et comprenant plusieurs boutons et leviers 16 qui forment ensemble des moyens de commande du déplacement de la plateforme 10. Les moyens 16 commandent les roues 6 et le mât 8, ce qui permet de déplacer la nacelle 2 par rapport au sol et la plateforme 10 par rapport au châssis 4.

Une barre de sécurité 18 est montée de manière articulée sur le pupitre 14. Cette barre de sécurité 18 est creuse et en forme de U, chaque branche du U étant raccordée au pupitre 14. On note 18A et 18B les deux extrémités de la barre de sécurité 18, ces deux extrémités sont liées de manière basculante au pupitre 14. Plus précisément, en notant un axe X18 passant par les extrémités 18A et 18B, la barre de sécurité 18 est apte à basculer autour de l'axe X18.

En pratique, pour manipuler les moyens 16 de commande du déplacement de la plateforme 10, l'opérateur O passe ses mains sous la barre de sécurité 18. La barre de sécurité 18 est une barre métallique opaque dans laquelle sont ménagés trois trous de réception d'organes de signalisation lumineux V. Ces organes de signalisation sont des voyants V qui sont respectivement numérotés 20, 22 et 24. Le voyant 20 est de couleur verte, le voyant 22 est de couleur orange et le voyant 24 est de couleur rouge.

Dans la configuration des figures 3 à 6, la barre de sécurité 18 est dans une première position, ou position de repos, ce qui veut dire que l'opérateur O peut librement manipuler les moyens de commande 16 pour déplacer la plateforme 10. Le voyant vert 20 est alors allumé.

Comme visible aux figures 5 et 6, la barre de sécurité 18 est globalement contenue dans un plan P18 et comprend, à ses deux extrémités 18A et 18B, des moyens de détection M1 et M2 du basculement de la barre de sécurité 18. Ces moyens de détection M1 et M2 comprennent des capteurs de proximité à effet Hall 36 et 38qui contrôlent le fonctionnement des moyens de commande 16. et qui sont prévus pour détecter la présence d'un embout métallique à une distance inférieure à 4mm dans une direction Y18 perpendiculaire à l'axe X18 dans le plan P18. Ce sont donc des capteurs de type binaire. En l'occurrence, des embouts métalliques 28 et 40 sont attachés à des câbles respectivement numérotés 26A et 26B. Les câbles 26A et 26B s'enroulent autour d'un arbre sensiblement parallèle à l'axe X18 lors du basculement de la barre de sécurité 18 ce qui entraine le déplacement des embouts métalliques 28 et 40 le long de l'axe Y18, par rapport aux capteurs 36 et 38. Le signal émis par les capteurs 36 et 38 change de valeur en fonction de la présence ou non d'un corps métallique dans le champ de mesure. Ainsi, un déplacement des embouts métalliques 28 et 40 induit un changement du signal émis par les capteurs 36 et 38 et, si ce déplacement amène les embouts métalliques 28 et 40 à sortir du champ, l'activation du capteur Des ressorts 32 et 34 prennent appui respectivement sur les embouts métalliques 28 et 40 de sorte que ces derniers sont maintenus en charge élastique le long de l'axe Y18 et en direction respectivement des capteurs 36 et 38. Les embouts métalliques 28 et 40 sont creux pour faciliter leur attache aux câbles 26A et 26B et ont une forme épaulée adaptée pour prendre appui sur une extrémité des ressorts 32 et 34.

Sur la figure 7 est représentée une situation d'appui involontaire de l'opérateur O sur la barre de sécurité 18. Cet appui est représenté à la figure 7 par une flèche F1 et entraine la barre de sécurité en basculement autour de l'axe X18 jusqu'à ce qu'elle parvienne dans une position intermédiaire représentée à la figure 9 où elle a légèrement basculé par rapport à son état au repos, représenté à la figure 6. Cela se produit notamment lorsque l'opérateur O s'agrippe ou appuie légèrement avec son buste par inadvertance sur la barre de sécurité 18. On note alors P18' un plan dans lequel est contenue la barre de sécurité 18 dans cette position intermédiaire. Le plan P18' est incliné par rapport au plan P18 d'un angle A1. En pratique, l'angle A1 est compris entre 5° et 20°, notamment égal à 15°. Dans cette position intermédiaire, la barre de sécurité 18 n'empêche pas le fonctionnement des moyens de commande 16. En d'autres termes, la manipulation des moyens de commande 16 implique encore le déplacement de la plateforme 10.

Cependant, des moyens avertisseur, qui dans l'exemple se résument au voyant 22, préviennent l'opérateur O que la barre de sécurité 18 a commencé à basculer et que si le mouvement se poursuit, celle-ci est en passe d'inhiber le fonctionnement des moyens de commande 16, stoppant ainsi tout mouvement de la plateforme 10. Le voyant orange 22 est alors allumé.

Ainsi, si l'opérateur O s'agrippe ou appuie légèrement avec son buste par inadvertance sur la barre de sécurité 18, le voyant 22 s'allume et prévient d'un potentiel danger. L'opérateur O sait alors qu'il doit relâcher la pression sur la barre de sécurité 18 pour éviter l'arrêt complet de la plateforme 10. En effet, les pertes d'équilibre et chutes d'un opérateur sont souvent dues au fait que l'opérateur est surpris par l'arrêt brutal de la plateforme 10 dans son mouvement.

Le basculement de la barre de sécurité 18 entre la première position, ou position de repos et la position intermédiaire entraîne un effort de traction sur les câbles 26A et 26B. Cet effort de traction, représenté par une flèche F4 aux figures 9 et 10, entraîne les embouts métalliques 28 et 40 en déplacement à rencontre de l'action des ressorts 32 et 34 et selon une direction opposée aux capteurs 36 et 38. Autrement dit, les embouts métalliques 28 et 40 s'éloignent des capteurs 36 et 38. Les ressort 32 et 34 et la tension des câbles 26A et 26B n'opposent presque pas de résistance au basculement de la barre 18 si bien que, contrairement aux barres de sécurité connues de l'art antérieur, il n'y a pas besoin d'appliquer un effort important pour déplacer la barre 18. Autrement dit, l'effort nécessaire au déplacement de la barre 18 est très faible contrairement aux barres de sécurité selon l'art antérieur où il est nécessaire d'appliquer un effort important pour, par exemple comprimer un ressort s'opposant directement au mouvement de la barre. Ainsi, dans les nacelles de l'art antérieur, l'application d'un effort de l'obstacle sur l'opérateur implique souvent que l'opérateur est blessé avant le déclenchement de l'arrêt d'urgence. Or, lors d'une collision, la barre de sécurité 18 de la nacelle de l'invention se déplace plus rapidement, ce qui entraine l'arrêt d'urgence sans que l'opérateur O ne soit écrasé au préalable.

Au repos, et comme visible à la figure 1 1 , la distance entre le capteur 36 et l'embout métallique 28 est inférieure à 1 mm, c'est pourquoi elle n'est pas représentée à la figure 1 1 , et la distance d1 , visible à la figure 12, entre le capteur 38 et l'embout métallique 40 est supérieure à 2 mm. Les moyens de détection M1 et M2 sont prévus pour s'activer lorsque la distance entre le capteur et la pièce conductrice mobile dépasse 4 mm. Ainsi, au repos les deux moyens de détection M1 et M2 sont inactifs.

En revanche, dans la position intermédiaire de la barre de sécurité des figures 13 et 14, une distance d3, visible à la figure 14, se creuse entre le capteur 38 et l'embout métallique 40 au niveau du moyen de détection M2. Cette distance d3 étant supérieure à 4mm, le moyen de détection M2 active donc les moyens avertisseurs, à savoir le voyant orange 22, qui s'allume. Le moyen de détection M2 est donc un dispositif avertisseur. Par ailleurs, l'effort de traction F3 du câble 26 crée une distance d2, visible à la figure 13, au niveau de l'extrémité 18A de la barre de sécurité 18 entre le capteur 36 et l'embout métallique 28. Cette distance d2 est toutefois inférieure à 4 mm ce qui fait que le moyen de détection M1 ne s'active pas et la barre de sécurité 18 n'empêche pas le fonctionnement des moyens de commande 16. Autrement dit, le déplacement de la plateforme 20 est toujours possible.

Comme visible à la figure 8, lorsque l'opérateur O est percuté dans son dos par une poutre P, il est plaqué contre le pupitre 14 comme représenté par la flèche F2. L'opérateur O entraîne alors mécaniquement la barre de sécurité 18 en basculement autour de l'axe X18 et selon une direction F3 qui est orientée vers l'extérieur de la plateforme 10 par rapport à l'emplacement de l'opérateur. Autrement dit, lorsqu'on regarde l'opérateur O par sa gauche à la figure 8, il entraîne la barre de sécurité 18 en basculement dans une direction antihoraire. Cela a pour avantage que l'opérateur peut se dégager de la poutre P car la barre de sécurité ne s'oppose pas au mouvement de l'opérateur O vers le bas, c'est-à-dire vers le plancher de la plateforme 10. Le basculement de la barre de sécurité 18 est mieux visible à la figure 9. Sur les figures 8 et 10, la barre de sécurité 18 se trouve dans une deuxième position, ou position d'arrêt dans laquelle elle inhibe le fonctionnement des moyens de commande 16, c'est-à-dire que ceux-ci n'entraînent plus le déplacement de la plateforme 10. Autrement formulé, un signal d'arrêt d'urgence est envoyé par le moyen de détection M1 à une unité électronique de commande non représentée, afin de bloquer le déplacement de la plateforme 10. La barre de sécurité 18 fonctionne donc comme un bouton arrêt qui implique un arrêt brusque de la plateforme 10 lorsqu'il est actionné. Cet arrêt brusque est par exemple obtenu en coupant l'alimentation des vérins de déploiement du mât 8 et des moyens d'entraînement des roues 6. Le moyen de détection M1 est donc un moyen de déclenchement d'un dispositif de sécurité.

Comme visible à la figure 10, la barre de sécurité 18 est alors contenue dans un plan P18" qui marque un angle A2 avec le plan P18 dans lequel est contenue la barre de sécurité 18 au repos. En pratique, l'angle A2 est compris entre 20° et 60°, notamment égal à 30°. Comme visible à la figure 15, le capteu r 36 et l'embout métallique 28 du premier moyen de détection M1 sont alors séparés d'une distance d4 qui est supérieure à 4 mm. Ainsi, les moyens de détection M1 envoient un signal d'arrêt d'urgence à l'unité électronique de commande de la nacelle 2 pour que l'opérateur O ne souffre pas de l'écrasement entre la poutre P et le moyen de commande 16. Dans cette position, le voyant rouge 24 est allumé.

Un basculement d'angle A1 permet, à partir de la position de repos, d'atteindre la position intermédiaire, alors qu'un basculement d'angle A2 permet, à partir de la position de repos, d'atteindre la position d'arrêt où la plateforme 10 est immobilisée.

La barre de sécurité 18 peut poursuivre son basculement au-delà de l'angle A2. Dans ce cas, la tension des câbles 26A et 26B augmente la distance entre les capteurs 36 et 38 et les embouts métalliques 28 et 40. Dans cette position les moyens de détection M1 envoient un signal d'arrêt d'urgence et la plateforme 10 est immobilisée. Ainsi, le basculement progressif de barre de sécurité 18 entraîne un avertissement puis une consigne d'arrêt. Le fait de pouvoir continuer à basculer la barre de sécurité 18, même après activation de l'arrêt d'urgence, permet à l'opérateur de coucher la barre 18 contre le pupitre et de se dégager de la zone de contact avec la poutre P. Ainsi, contrairement aux nacelles élévatrices de l'art antérieur, la barre de sécurité ne blesse pas l'opérateur en le retenant contre l'obstacle. Autrement dit, la barre de sécurité 18 accompagne le mouvement de l'opérateur O pour éviter qu'il soit écrasé entre la barre 18 et la poutre P.

Si l'opérateur O relâche l'effort appliqué sur la barre de sécurité 18, celle-ci revient alors vers sa position de repos grâce à l'action des ressorts 32 et 34. En effet, les ressorts 32 et 34 tendent à tirer les câbles 26A et 26B de manière à rapprocher les embouts métalliques 28 et 40 des capteurs 36 et 38 respectivement des moyens de détection M1 et M2. En outre, les ressorts 32 et 24 réduisent les vibrations et améliorent la stabilité de la barre 18. En variante non représentée, les voyants V sont directement intégrés au pupitre

14.

Selon une autre variante non représentée, la barre de sécurité est réalisée dans un matériau translucide, notamment en polyméthyleméthacrylate (Plexiglas, marque déposée) afin de pouvoir diffuser la lumière. En particulier, la barre de sécurité 18 peut être un tube luminescent contenant un ensemble de diodes électroluminescentes disposées à intervalle régulier suivant son axe principal. L'organe de signalisation lumineux est donc la barre de sécurité 18 dans son ensemble ce qui augmente la visibilité du signal lumineux. De plus, plusieurs couleurs peuvent être utilisées pour la signalisation, chaque couleur correspondant à une position de la barre 18. Ainsi, l'opérateur fait facilement un lien cognitif entre la couleur de la barre de sécurité 18 et sa position.

Selon une autre variante, seul le voyant 22 s'allume lors du basculement de la barre 18 et reste allumé sur le reste de la course.

Selon une autre variante non représentée, la barre de sécurité 18 est montée de manière coulissante par rapport au pupitre 14. Par exemple, la barre 18 peut être enfoncée comme un tiroir dans un logement du pupitre lorsque l'on appuie dessus. De manière analogue à une liaison en basculement, le déplacement en translation de la barre de sécurité 18 entraine d'abord le déclenchement du dispositif avertisseur M2 puis le déclenchement du dispositif de sécurité M1.

Selon une autre variante non représentée, les moyens avertisseurs comprennent en outre ou se résument à un avertisseur sonore, adapté pour émettre un son prédéterminé lorsque la barre de sécurité 18 est dans sa position intermédiaire. Par conséquent, si l'opérateur O n'a pas les yeux rivés sur la barre de sécurité 18 et ne voit donc pas le voyant orange 22, il est quand même averti qu'il est en train d'appuyer sur la barre de sécurité 18.

Selon une autre variante non représentée, la barre de sécurité 18 envoie, lorsqu'elle atteint sa position intermédiaire, un signal à l'unité électronique de commande pour ralentir tous les mouvements de la plateforme 10. Par exemple, la vitesse de déplacement de la plateforme 10 peut être divisée par deux. De cette manière, une collision entre la poutre P et l'opérateur O entraîne tout d'abord un ralentissement du déplacement de la plateforme 10 ce qui permet de limiter l'écrasement de l'opérateur O en cas de collision.

Les variantes et modes de réalisation mentionnés ci-dessus peuvent être combinés pour donner de nouveaux modes de réalisation de l'invention.