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Title:
AIR CONDITIONING METHOD AND DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1999/057491
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a method and a device for variable flow heating for controlling ventilating fresh air room by room in a building. The invention is characterised in that said method provides sequential control of the air using a central management unit (48) programmed to be configured, either in a mode controlling the temperature levels in the main rooms (8) wherein it maintains the set temperature in said rooms and senses the possible complete closure of the (or all) the air outlets (5) supplying said main rooms, or at least if one of the main rooms is no longer supplied, in a mode controlling fresh air wherein it controls the opening of the air outlet(s) of each room not initially supplied during a time interval for making up for the lack of fresh air supply, and by closing the air outlets in all the other rooms during the same interval.

Inventors:
RIBO ROBERT (FR)
Application Number:
PCT/FR1999/001059
Publication Date:
November 11, 1999
Filing Date:
May 04, 1999
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Assignee:
RIBO ROBERT (FR)
International Classes:
F24F3/00; F24F11/76; F24F12/00; F24F1/00; (IPC1-7): F24F3/00; F24F12/00; F24F11/053
Domestic Patent References:
WO1997034112A11997-09-18
Foreign References:
FR2703761A11994-10-14
GB2258744A1993-02-17
US4942921A1990-07-24
Attorney, Agent or Firm:
CABINET BARRE LAFORGUE & ASSOCIES (95 rue des Amidonniers Toulouse, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. 1/Procédé de chauffage et/ou de climatisation d'un local comportant au moins une pièce de service (15) et au moins deux pièces principales (8,9,10), consistant : . à utiliser une unité extérieure (50 ; 51) et au moins une unité intérieure (1), l'unité extérieure (50 ; 51) comprenant des moyens de régulation à puissance variable et un échangeur, et chaque unité intérieure (1) comprenant une reprise d'air (2), des moyens de ventilation à débit et puissance variables et un échangeur, et étant adaptée pour assurer le chauffage et/ou la climatisation d'au moins deux pièces principales (8,9,10), . à évacuer un volume donné d'air vicié, . à amener un volume donné d'air neuf au niveau des reprises d'air (2) de chaque unité intérieure (1), . à mélanger l'air neuf et l'air repris dans chaque unité intérieure (1) en amont de l'échangeur de cette dernière, . à souffler le mélange air neuf/air repris réchauffé et/ou refroidi dans chaque pièce principale (8,9,10) au travers d'au moins une bouche de soufflage (5,6,7) alimentée par une unité intérieure (1), et associée chacune à des moyens de motorisation aptes à permettre de modifier la position d'ouverture desdites bouches, et à régler la température dans chaque pièce principale (8, 9,10) à l'aide de moyens de mesure de température (33 ; 38) auxquels sont associés les moyens de motorisation des bouches de soufflage (5,6,7), de façon à obtenir un positionnement de chacune de ces bouches apte à permettre de maintenir à une température de consigne prédéterminée chacune desdites pièces principales, ledit procédé étant caractérisé en ce que l'on utilise une unité centrale de gestion (48) reliée aux unités extérieure (50 ; 51) et intérieure (s) (1), aux moyens de motorisation de chaque bouche de soufflage (5,6,7) et aux moyens de mesure de température (33 ; 38), et programmée pour se configurer : soit dans un mode de gestion des températures des pièces (8,9,10) durant lequel : . elle commande les unités extérieure (50 ; 51) et intérieure (s) (1) et les moyens de motorisation des bouches de soufflage (5,6,7) en fonction des informations reçues les moyens de mesure de température (33 ; 38), de façon à maintenir la température de consigne dans chaque pièce principale (8,9,10), . elle relève la position des moyens de motorisation de chaque bouche de soufflage (5,6,7) de façon à détecter l'éventuelle fermeture totale de la (ou de toutes les) bouche (s) alimentant une pièce principale (8,9,10), et dans l'hypothèse où toutes les bouches (5, et/ou 6, et/ou 7) alimentant au moins une pièce principale (8, et/ou 9, et/ou 10) sont fermées, à se configurer dans un mode de gestion d'air neuf durant lequel : . elle mesure le temps de fermeture de la (ou desdites) bouche (s) (5,6,7) fermée (s), . audelà d'un temps de fermeture de la (ou desdites) bouche (s) supérieur à un seuil prédéterminé, elle calcule le déficit d'apport d'air neuf dans chaque pièce (8,9,10) non alimentée, et commande les moyens de motorisation de toutes les bouches de soufflage (5,6,7), de façon à ouvrir chaque bouche de soufflage initialement fermée, et à fermer les bouches de soufflage des pièces initialement ouvertes, et ce, pendant un laps de temps adapté pour combler le déficit d'apport d'air neuf dans chaque pièce non initialement alimentée, . et à se reconfigurer en mode de gestion de température dans les pièces principales, une fois le déficit d'apport d'air neuf comblé. 2/Procédé de chauffage et/ou de climatisation selon la revendication 1, caractérisé en ce que dans sa configuration de gestion d'air neuf, l'unité principale de gestion (48) commande l'unité extérieure (50 ; 51) et/ou la (ou les) unité (s) intérieure (s) (1) de façon que la température de l'air mélangé soufflé avoisine la température de consigne de chaque pièce principale (8,9,10) initialement fermée. 3/Procédé de chauffage et/ou de climatisation selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que : . l'on utilise des bouches de soufflage (5,6,7) dotées d'un conduit de soufflage (22) principal comportant un volet d'obturation (23) commandé par des moyens de motorisation, et un conduit annexe (29) de section réduite, . dans la configuration de gestion de la température des pièces principales (8,9,10) de l'unité principale de gestion (48), et dans l'hypothèse où toutes les bouches de soufflage (8,9,10) sont fermées, on assure une répartition équitable de l'air dans toutes les pièces principales (5,6,7) par l'intermédiaire des conduits annexes (29) des bouches de soufflage (5,6,7). 4/Procédé de chauffage et/ou de climatisation selon la revendication 3, caractérisé en ce que lorsque toutes les bouches de soufflage (5, 6,7) sont fermées, l'unité principale de gestion (48) commande les moyens de ventilation de chaque unité intérieure (1) de façon que ces derniers délivrent un débit minimal de mélange air neuf/repris par l'intermédiaire du conduit annexe (29) des bouches de soufflage (5,6,7). 5/Procédé de chauffage et/ou de climatisation selon l'une des revendications 3 ou 4, caractérisé en ce que lorsque toutes les bouches de soufflage (5,6,7) sont fermées, l'unité centrale de gestion (1) commande l'unité extérieure (50 ; 51) et/ou la ou (les) unité (s) intérieure (s) (1), de façon que la température de l'air mélangé soufflé avoisine la température de consigne des pièces principales (8,9,10). 6/Procédé de chauffage et/ou de climatisation selon l'une des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que l'on équipe chaque conduit annexe (29) de chaque bouche de soufflage (5,6,7) d'un modulateur autoréglable (30) apte à délivrer un même débit d'air mélangé pour une plage de pressions donnée. 7/Procédé de chauffage et/ou de climatisation selon l'une des revendications 3 à 6, caractérisé en ce que l'on intègre dans chaque fente (29) des bouches de soufflage (5,6,7), un volet (52) articulé autour d'un axe transversal, et apte à osciller librement depuis une position de fermeture totale ou partielle de ladite fente (29) vers une position d'ouverture totale de ladite fente, en fonction de la pression d'air en amont de cette dernière. 8/Procédé de chauffage et/ou climatisation selon l'une des revendications 3 à 7, caractérisé en ce que l'on équipe chaque bouche de soufflage (5,6,7) d'une sonde de température (33 ; 38) faisant office de moyens de mesure de température, préasssemblée avec ladite bouche de soufflage et disposée de façon à être balayée par l'air ambiant de la pièce. 9/Procédé de chauffage et/ou de climatisation selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'on extrait l'air vicié dans les pièces de service (15) au moyen de bouches d'extraction (lla, llb, llc) raccordées à des conduites (13,14) mises en dépression par un ventilateur (12). 10/Procédé de chauffage et/ou de climatisation selon la revendication 9, caractérisé en ce que l'on équipe au moins une des pièces de service (15) d'une bouche d'extraction (lia) dotée d'un modulateur de débit (42) à commande manuelle. 11/Procédé de chauffage et/ou de climatisation selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'on introduit l'air neuf dans le local au moyen d'un conduit (19) doté d'un ventilateur (17), et en ce que l'on délivre cet air neuf dans chaque unité intérieure (1) au moyen de conduits (20) comportant chacun une bouche d'insufflation (21) à débit modulable permettant d'adapter le débit d'air neuf en fonction du débit d'air extrait. 12/Procédé de chauffage et/ou de climatisation selon les revendications 10 et 11 prises ensemble, caractérisé en ce que l'unité centrale de gestion (48) est reliée à chaque bouche d'extraction à débit modulable (l la) et à chaque bouche d'insufflation d'air neuf (21), et programmée pour ajuster le débit desdites bouches d'insufflation, de façon à adapter le débit d'air neuf en fonction du débit d'air extrait. 13/Procédé de chauffage et/ou de climatisation selon la revendication 12, caractérisé en ce que on équipe l'entrée du conduit d'amenée d'air neuf d'un système de filtration fonction de la pollution extérieure environnante. 14/Procédé de chauffage et/ou de climatisation selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que : . on dispose dans le local au moins un capteur de mesure de la qualité de l'air dans ledit local, tel que notamment un capteur d'humidité, de gazcarbonique..., . on équipe le dispositif d'un capteur externe de mesure de valeurs correspondantes à celles d'un capteur interne, c'estàdire notamment capteur d'humidité, de gaz carbonique..., . on relie la centrale de gestion générale à chaque capteur de mesure, et au capteur externe, et on programme cette dernière de façon à optimiser le débit d'air neuf réellement nécessaire au local. 15/Procédé de chauffage et/ou de climatisation selon la revendication 14, caractérisé en ce que l'on équipe le local d'un capteur de mesure unique, l'unité centrale de gestion (48) étant programmée, en fonction de l'information fournie par ledit capteur, pour réguler le débit extrait et le débit d'air neuf insufflé. 16/Procédé de chauffage et/ou de climatisation selon la revendication 14, caractérisé en ce que : . on équipe chaque bouche de soufflage (5,6,7) d'un capteur de mesure, . et on programme l'unité centrale de gestion (48) de façon à optimiser le débit d'air extrait et le débit d'air insufflé au niveau de chaque unité intérieure (1) en fonction de : . la position du volet d'obturation (23) de la (ou des) bouche (s) de soufflage (5,6,7) de chaque pièce (8,9,10), . l'information délivrée par chaque capteur dans la pièce concernée représentative de son besoin en air neuf. 17/Procédé de chauffage et/ou de climatisation selon l'une des revendications 13 à 16, caractérisé en ce que l'unité centrale de gestion (48) est programmée pour restreindre à une valeur minimale le débit d'air neuf si la pollution externe devient supérieure à la pollution interne. 18/Procédé de chauffage et/ou de climatisation selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'unité centrale de gestion (48) est conçue pour pouvoir se positionner dans un mode de gestion dit "fumeur"ou"de forte occupation d'une des pièces principales (10), dite de "séjour""durant lequel : elle se configure initialement dans une séquence dite "séjour" : . au début de laquelle elle commande l'ouverture de la (ou des) bouche (s) de soufflage (7) de la pièce de séjour (10) et la fermeture des bouches (5,6) de soufflage de toutes les autres pièces principales (8,9), . elle calcule un débit de brassage maximal donné dans la pièce de séjour (10), et elle commande l'unité (1) de ladite pièce de séjour de façon à obtenir ce taux de brassage, . elle adapte la puissance thermique délivrée par l'unité intérieure (1) de façon à obtenir la température de consigne dans le séjour (10), au bout d'un laps de temps prédéterminé, elle se configure dans une séquence dite"chambres"où : . elle commande la fermeture de la (ou des) bouche (s) de soufflage (7) de la pièce de séjour (10) et l'ouverture des bouches de soufflage (5,6) des autres pièces principales (8,9) dites chambres, . elle calcule le déficit d'air neuf dans les chambres (8, 9) durant la séquence séjour, et commande le maintien de cette séquence "chambres"pendant un laps de temps adapté pour combler ledit déficit d'air neuf, . et elle se repositionne dans sa configuration"séjour" une fois ce laps de temps passé. 19/Procédé de chauffage et/ou de climatisation selon les revendications 9,10 et 18 prises ensemble, caractérisé en ce que durant le mode de gestion"fumeur"ou"forte occupation de la pièce de séjour" (10), la centrale principale de gestion (48) est programmée pour positionner chaque bouche d'extraction (l la) et chaque bouche d'insufflation (21) en mode de débit maximal. 20/Procédé de chauffage et/ou de climatisation selon l'une des revendications 18 ou 19, caractérisé en ce que durant le mode de gestion "fumeur"ou"forte occupation de la pièce de séjour" (10), la séquence "chambres"est déclenchée soit au bout du laps de temps prédéterminé, soit si l'écart de la température réelle dans une des chambres (8,9) et la température de consigne de ladite chambre devient supérieur à une valeur donnée. 21/Procédé de chauffage et/ou de climatisation selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'unité centrale de gestion (48) est programmée pour analyser l'évolution des températures dans chaque pièce principale (8,9,10) par rapport aux températures de consignes respectives, pour commander la fermeture de la (ou des) bouche (s) de soufflage (5,6,7) d'une des pièces principales (8,9,10) en cas de variation anormale de température dans ladite pièce, et pour émettre un signal d'alarme représentatif de cette fermeture. 22/Procédé de chauffage et/ou de climatisation selon les revendications 9,10 prises ensemble, caractérisé en ce qu'en mode climatisation l'unité centrale de gestion (48) est programmée pour commander 1'extraction et l'insufflation d'un débit d'air vicié et d'air neuf maximaux, lorsque la température extérieure devient inférieure aux températures de consigne. 23/Procédé de chauffage et/ou de climatisation selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'on utilise un échangeur de chaleur air neuf/air extrait (18) adapté pour assurer un préchauffage ou un prérefroidissement de l'air neuf. 24/Procédé de chauffage et/ou de climatisation selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'unité centrale de gestion (48) comprend des commandes manuelles aptes à permettre à l'utilisateur de définir plusieurs caractéristiques de fonctionnement telles que : . définition d'au moins deux types de températures de consigne pour chaque pièce principale (8,9,10) telles que température de confort ou température réduite, . définition de manière journalière ou hebdomadaire et par pas horaire de la température de consigne pour chaque pièce principale (8,9,10) telle que température hors gel, température de confort, température réduite.... 25/Procédé de chauffage et/ou de climatisation selon l'une des revendications précédentes, destiné au chauffage et/ou la climatisation de plusieurs locaux tels que logements collectifs, bureaux, chambres d'hébergement..., caractérisé en ce qu'il comprend au moins une unité intérieure (1), une unité centrale de gestion (48) par local, et une unité extérieure centralisée (51) pour 1'ensemble des locaux. 26/Procédé de chauffage et/ou de climatisation selon l'une des revendications 1 à 24, destiné au chauffage et/ou la climatisation de plusieurs locaux tels que logements collectifs, bureaux, chambres d'hébergement..., caractérisé en ce qu'il comprend au moins une unité intérieure (1), une unité centrale de gestion (48) et une unité extérieure (50) par local. 27/Dispositif de chauffage et/ou de climatisation d'un local comportant au moins une pièce de service (15) et au moins deux pièces principales (8,9,10), comprenant : . une unité extérieure (50 ; 51) et au moins une unité intérieure (1), l'unité extérieure (50 ; 51) comportant des moyens de régulation à puissance variable et un échangeur, et chaque unité intérieure (1) comprenant une reprise d'air (2), des moyens de ventilation à débit et puissance variables et un échangeur, et étant adaptée pour assurer le chauffage et/ou la climatisation d'au moins deux pièces principales (8,9,10), . des moyens (lla, llb, llc, 12,13,14) d'évacuation d'air vicié, . des moyens (17,21) d'introduction d'air neuf au niveau des reprises (2) de chaque unité intérieure (1), . des moyens (2) de mélange air neuf/air repris dans chaque unité intérieure (1) en amont de l'échangeur de cette dernière, . des moyens (5,6,7) de soufflage du mélange air neuf/air repris consistant dans chaque pièce principale (8,9,10) en une ou plusieurs bouche (s) de soufflage (5,6,7) alimentée (s) par au moins une unité intérieure (1), et associée (s) chacune à des moyens de motorisation aptes à modifier la position d'ouverture desdites bouches, . des moyens (33 ; 38) de mesure de la température dans chaque pièce principale (8,9,10) auxquels sont associés les moyens de motorisation de la (ou des) bouche (s) de soufflage (5,6,7) de ladite pièce principale, et adaptés pour permettre d'obtenir une température de consigne dans laditepièce, ledit dispositif de chauffage et/ou de climatisation étant caractérisé en ce qu'il comprend une unité centrale de gestion (48) reliée à l'unité extérieure (50 ; S1), à chaque unité intérieure (1) et aux moyens de motorisation des bouches (5,6,7) de soufflage, ladite unité centrale de gestion étant programmée pour : soit se configurer dans un mode de gestion des températures des pièces principales (8,9,10) durant lequel : . elle commande les unités extérieure (50 ; 51) et intérieure (s) (1) et les moyens de motorisation des bouches de soufflage (5,6,7) en fonction des informations reçues les moyens de mesure de température (33 ; 38), de façon à maintenir la température de consigne dans chaque pièce principale (8,9,10), . elle relève la position des moyens de motorisation de chaque bouche de soufflage (5,6,7) de façon à détecter l'éventuelle fermeture totale de la (ou de toutes les) bouche (s) alimentant une pièce principale (8,9,10), et dans l'hypothèse où toutes les bouches (5, et/ou 6, et/ou 7) alimentant au moins une pièce principale (8, et/ou 9, et/ou 10) sont fermées, à se configurer dans un mode de gestion d'air neuf durant lequel : . elle mesure le temps de fermeture de la (ou desdites) bouche (s) (5,6,7) fermée (s), . audelà d'un temps de fermeture de la (ou desdites) <BR> <BR> bouche (s) (5,6,7) supérieur à un seuil prédéterminé, elle calcule le déficit d'apport d'air neuf dans chaque pièce (8,9,10) non alimentée, et commande les moyens de motorisation de toutes les bouches de soufflage, (5,6,7) de façon à ouvrir chaque bouche de soufflage (5,6,7) initialement fermée, et à fermer les bouches de soufflage (5,6,7) des autres pièces initialement ouvertes, et ce, pendant un laps de temps adapté pour combler le déficit d'apport d'air neuf dans chaque pièce non initialement alimentée, . et à se reconfigurer en mode de gestion de température dans les pièces principales (8,9,10) une fois le déficit d'apport d'air neuf comblé. 28/Dispositif de chauffage et/ou de climatisation selon la revendication 27, caractérisé en ce que l'unité centrale de gestion (48) est programmée dans sa configuration de gestion d'air neuf, pour commander l'unité extérieure (50 ; 51) et/ou la (ou les) unité (s) intérieure (s) (1) de façon que la température de l'air mélangé soufflé avoisine la température de consigne de chaque pièce (8,9,10) initialement fermée. 29/Dispositif de chauffage et/ou de climatisation selon l'une des revendications 27 ou 28, caractérisé en ce que : . chaque bouche de soufflage (5,6,7) comprend un conduit de soufflage principal (22) comportant un volet d'obturation (23) commandé par les moyens de motorisation, et un conduit annexe (29) de section réduite, . l'unité centrale de gestion (48) est programmée, dans sa configuration de gestion de température et dans l'hypothèse où toutes les bouches de soufflage (5,6,7) sont fermées, pour assurer une répartition équitable de l'air dans toutes les pièces (8,9,10) par les conduits annexes (29) des bouches de soufflage (5,6,7). 30/Dispositif de chauffage et/ou de climatisation selon la revendication 29, caractérisé en ce que les moyens de motorisation des bouches de soufflage (5,6,7) sont conçus pour positionner les volets d'obturation (23) dans deux positions correspondant soit à une fermeture totale, soit à une ouverture totale ou partielle des conduits principaux (22) desdites bouches. 31/Dispositif de chauffage et/ou de climatisation, selon l'une des revendications 29 ou 30, caractérisé en ce que le conduit annexe (29) de chaque bouche de soufflage (5,6,7) est équipé d'un modulateur autoréglable (30) apte à permettre de délivrer un même débit d'air pour une plage de pressions donnée. 32/Dispositif de soufflage et/ou de climatisation selon l'une des revendications 29 à 31, caractérisé en ce que chaque fente (29) des bouches de soufflage (5,6,7) intègre un volet (52) articulé autour d'un axe transversal, et apte à osciller librement depuis une position de fermeture totale ou partielle de ladite fente (29) vers une position d'ouverture totale de ladite fente, en fonction de la pression d'air en amont de cette dernière. 33/Dispositif de chauffage et/ou de climatisation selon l'une des revendications 27 à 32, caractérisé en ce que chaque bouche de soufflage (5,6,7) est équipée d'une sonde de température (33 ; 38), pré assemblée avec ladite bouche, faisant office de moyens de mesure de température, et disposée de façon à être balayée par l'air ambiant de la pièce, une fois ladite bouche de soufflage installée. 34/Dispositif de chauffage et/ou de climatisation selon l'une des revendications 27 à 31, caractérisé en ce que les moyens d'extraction d'air comprennent pour chaque pièce de service (15) une bouche d'extraction (lla, llb, l lc) reliée à une conduite principale (13,14) mise en dépression par un ventilateur (12). 35/Dispositif de chauffage et/ou de climatisation selon la revendication 34, caractérisé en ce qu'au moins une bouche d'extraction (l la) est dotée d'un dispositif de modulation de débit (41) à commande manuelle. 36/Dispositif de chauffage et/ou de climatisation selon l'une des revendications 27 à 35, caractérisé en ce que les moyens d'introduction d'air neuf comprennent un conduit (19) doté d'un ventilateur (17) adapté pour délivrer cet air neuf dans chaque unité intérieure (1) au droit d'une bouche d'insufflation (21) à débit modulable, de façon à permettre d'adapter le débit d'air neuf au débit d'air extrait. 37/Dispositif de chauffage et/ou de climatisation selon les revendications 35 et 36 prises ensemble, caractérisé en ce que l'unité centrale de gestion (48) est reliée à chaque bouche d'extraction à débit modulable (1 la) et à chaque bouche d'insufflation (21) d'air neuf, et programmée pour ajuster le débit desdites bouches d'insufflation, de façon à adapter le débit d'air neuf en fonction du débit d'air extrait. 38/Dispositif de chauffage et/ou de climatisation selon la revendication 37, caractérisé en ce qu'il comprend un système de filtration intégré dans le conduit (19) d'amenée d'air neuf et fonction de la pollution externe environnante. 39/Dispositif de chauffage et/ou de climatisation selon l'une des revendications 27 à 38, caractérisé en ce qu'il comprend : . au moins un capteur de mesure de la qualité de l'air dans le local, tel que notamment capteur d'humidité, capteur de gaz carbonique..., . un capteur de pollution externe de mesure de valeurs correspondantes à celles d'un capteur interne, c'estàdire capteur d'humidité, de gaz carbonique..., . l'unité centrale de gestion générale étant reliée aux différents capteurs externe et interne (s), et programmée pour optimiser le débit d'air neuf réellement nécessaire. 40/Dispositif de chauffage et/ou de climatisation selon la revendication 39, caractérisé en ce qu'il comprend un capteur interne de mesure unique, l'unité centrale de gestion (48) étant programmée pour réguler le débit d'air extrait et le débit d'air neuf en fonction de l'information fournie par ledit capteur. 41/Dispositif de chauffage et/ou de climatisation selon la revendication 39, caractérisé en ce que : chaque bouche de soufflage (5,6,7) est équipée d'un capteur de mesure, l'unité centrale de gestion (48) est programmée de façon à optimiser le débit d'air extrait et le débit d'air neuf au niveau de chaque unité intérieure (1) en fonction de : . la position du volet d'obturation (23) de la (ou des) bouche (s) de soufflage (5,6,7) de chaque pièce (8,9,10), l'information délivrée par chaque capteur représentative du taux de pollution ou d'occupation dans la pièce concernée et donc de son besoin en air neuf. 42/Dispositif de chauffage et/ou de climatisation selon l'une des revendications 27 à 41, caractérisé en ce que l'unité centrale de gestion (48) est conçue pour pouvoir être positionnée dans un mode de gestion dit "fumeur"ou"de forte occupation d'une des pièces principales (10)"dite de "séjour"durant lequel : elle se configure initialement dans une séquence dite "séjour"au début de laquelle elle commande l'ouverture de la (ou des) bouche (s) de soufflage (7) de la pièce de séjour (10) et la fermeture des bouches de soufflage (5,6) de toutes les autres pièces principales, . elle calcule un débit de brassage maximal donné dans la pièce de séjour (10), et elle commande l'unité (1) de ladite pièce de séjour de façon à obtenir ce taux de brassage, . elle adapte la puissance thermique délivrée par l'unité intérieure (1) de façon à obtenir la température de consigne dans le séjour (10), au bout d'un laps de temps prédéterminé, elle se configure dans une séquence dite"chambres"où : . elle commande la fermeture de la (ou des) bouche (s) de soufflage (7) de la pièce de séjour (10) et l'ouverture des bouches de soufflage des autres pièces principales (8,9) dites chambres, . elle calcule le déficit d'air neuf dans les chambres (8, 9) durant la séquence séjour, et commande le maintien de cette séquence "chambres"pendant un laps de temps adapté pour combler le déficit d'air neuf calculé, . et elle se repositionne dans sa configuration"séjour" une fois ce laps de temps passé. 43/Dispositif de chauffage et/ou de climatisation selon l'une des revendications 27 à 42, caractérisé en ce que l'unité centrale de gestion est programmée pour analyser l'évolution des températures dans chaque pièce principale (8,9,10) par rapport aux températures de consignes respectives, pour commander une fermeture de la (ou des) bouche (s) de soufflage (5,6,7) d'une des pièces principales (8,9,10) en cas de variation anormale de température dans ladite pièce, et pour émettre un signal d'alarme représentatif de cette fermeture. 44/Dispositif de chauffage et/ou de climatisation selon l'une des revendications 27 à 43, comportant un échangeur de chaleur air neuf/air extrait (18) apte à assurer un préchauffage et/ou un prérefroidissement dudit air neuf. 45/Dispositif de chauffage et/ou de climatisation selon l'une des revendications 27 à 44, caractérisé en ce que l'unité centrale de gestion (48) comprend des commandes manuelles aptes à permettre à l'utilisateur de définir plusieurs caractéristiques de fonctionnement telles que : . définition d'au moins deux types de températures de consigne pour chaque pièce principale (8,9,10) telles que température de confort ou température réduite, . définition de manière journalière ou hebdomadaire et par pas horaire de la température de consigne pour chaque pièce (8,9,'10) telle que température hors gel, température de confort, température réduite.... 46/Dispositif de chauffage et/ou de climatisation selon l'une des revendications 27 à 45, destiné au chauffage et/ou la climatisation de plusieurs locaux tels que logements collectifs, bureaux, chambres d'hébergement..., caractérisé en ce qu'il comprend au moins une unité intérieure (1) et une unité centrale de gestion (48) par local, et une unité extérieure centralisée (51) pour l'ensemble des locaux. 47/Dispositif de chauffage et/ou de climatisation selon l'une des revendications 27 à 45, destiné au chauffage et/ou la climatisation de plusieurs locaux tels que logements collectifs, bureaux, chambres d'hébergement..., caractérisé en ce qu'il comprend au moins une unité intérieure (1), une unité centrale de gestion (48) et une unité extérieure (50) par local.
Description:
PROCEDE ET DISPOSITIF DE CLIMATISATION

L'invention vise un procédé et un dispositif de climatisation et/ou de chauffage d'un local comprenant au moins une pièce de service (cuisine, salle de bains, toilettes...) et au moins deux pièces principales (salle de séjour, salon, chambre, hall, bureau...). Elle s'étend également au chauffage et/ou à la climatisation de bâtiments comprenant plusieurs locaux, notamment immeubles de logements collectifs, locaux tertiaires d'hébergement (hôtels, maison de retraite), immeubles de bureaux.....

Cette invention vise, en outre, spécifiquement un procédé et un dispositif de climatisation et/ou de chauffage permettant, outre ce chauffage et/ou cette climatisation, de gérer en toutes saisons les apports d'air neuf exigés par les réglementations en vigueur.

A 1'heure actuelle, la solution classique la plus simple de ventilation destinée à permettre un apport d'air neuf réglementaire dans des locaux consiste à disposer des bouches d'entrée d'air en façade dans les pièces principales et des bouches d'extraction dans les pièces de service. Toutefois, cette solution s'avère peu performante et notamment peut conduire à un inconfort et à des nuisances de pollution et/ou acoustiques dans des environnements bruyants et/ou pollués.

Pour ces raisons, la seule solution réellement proposée à 1'heure actuelle consiste à utiliser des systèmes double-flux (extraction dans les pièces de service et insufflation dans les pièces principales). Toutefois, cette solution s'avère présenter un prix de revient important en raison de la nécessité de multiplier les colonnes de soufflage. De plus, il s'avère difficile selon cette technique de moduler les débits soufflés dans les pièces principales en fonction des besoins d'apport en air neuf desdites pièces.

Lorsque les locaux sont équipés d'un dispositif de chauffage et/ou de climatisation, la gestion du contrôle de l'air de ventilation à apporter pièce par pièce s'avère également constituer un problème délicat irrésolu

à ce jour. En effet, il s'avère à l'heure actuelle matériellement impossible de répartir équitablement le débit d'air neuf pièce par pièce. De plus, l'arrêt du dispositif de chauffage et/ou de climatisation par les moyens de régulation, notamment en mi-saison, ou bien la fermeture d'une ou plusieurs bouches de soufflage conduisent à interrompre tout renouvellement d'air dans toutes les pièces ou dans la (ou les) pièces concernées. Ainsi, aucun dispositif de chauffage et/ou de climatisation actuel à débit variable ne s'avère capable d'assurer la gestion pièce par pièce à la fois de la thermique et de l'air neuf.

La présente invention vise à pallier cet inconvénient et a pour principal objectif de fournir un procédé et un dispositif de chauffage et/ou de climatisation permettant d'assurer, en outre, une gestion de l'air neuf de ventilation pièce par pièce conforme avec les réglementations en vigueur.

Un autre objectif de l'invention est de permettre de moduler les débits d'air neuf en fonction des débits d'air extrait.

Un autre objectif de l'invention est de permettre d'accroître le renouvellement d'air neuf dans une pièce lorsque cette dernière est fortement occupée ou enfumée, et ce sans déficit d'apport d'air neuf dans les autres pièces.

Un autre objectif de l'invention est de permettre de gérer l'apport d'air neuf en fonction de la pollution externe ambiante et du taux d'occupation des locaux.

A cet effet, l'invention vise en premier lieu un procédé de chauffage et/ou de climatisation d'un local comportant au moins une pièce de service et au moins deux pièces principales, consistant : . à utiliser une unité extérieure et au moins une unité intérieure, l'unité extérieure comprenant des moyens de régulation à puissance variable et un échangeur, et chaque unité intérieure comprenant une reprise d'air, des moyens de ventilation à débit de puissances variables et un échangeur, et étant adaptée pour assurer le chauffage et/ou la climatisation d'au moins deux pièces principales, . à évacuer un volume donné d'air vicié dans chaque pièce de service,

. à amener un volume donné d'air neuf au niveau des reprises d'air de chaque unité intérieure, . à mélanger l'air neuf et l'air repris dans chaque unité intérieure en amont de l'échangeur de cette dernière, . à souffler le mélange air neuf/air repris réchauffé et/ou refroidi dans chaque pièce principale au travers d'au moins une bouche de soufflage alimentée par une unité intérieure, et associée chacune à des moyens de motorisation aptes à permettre de modifier la position d'ouverture desdites bouches, . et à régler la température dans chaque pièce principale à l'aide de moyens de mesure de température auxquels sont associés les moyens de motorisation des bouches de soufflage, de façon à obtenir un positionnement de chacune de ces bouches apte à permettre de maintenir à une température de consigne prédéterminée chacune desdites pièces principales.

Selon l'invention, ce procédé se caractérise en ce que l'on utilise une unité centrale de gestion reliée aux unités extérieure et intérieure (s), aux moyens de motorisation de chaque bouche de soufflage et aux moyens de mesure de température, et programmé pour se configurer : -soit dans un mode de gestion des températures des pièces principales durant lequel : . elle commande les unités extérieure et intérieure (s) et les moyens de motorisation des bouches de soufflage en fonction des informations reçues des moyens de mesure de température, de façon à maintenir la température de consigne dans chaque pièce principale, . elle relève la position des moyens de motorisation de chaque bouche de soufflage de façon à détecter l'éventuelle fermeture totale de la (ou de toutes les) bouches) alimentant une pièce principale, -et dans l'hypothèse où toutes les bouches alimentant au moins une pièce principale sont fermées à se configurer dans un mode de gestion d'air neuf durant lequel : . elle mesure le temps de fermeture de la (ou desdites) bouche (s) fermée (s),

. au-delà d'un temps de fermeture de la (ou desdites) bouche (s) supérieur à un seuil prédéterminé, elle calcule le déficit d'apport d'air neuf dans chaque pièce non alimentée, et commande les moyens de motorisation de toutes les bouches de soufflage, de façon à ouvrir chaque bouche de soufflage initialement fermée, et à fermer les bouches de soufflage des pièces initialement ouvertes, et ce, pendant un laps de temps adapté pour combler le déficit d'apport d'air neuf dans chaque pièce non initialement alimentée, . et à se reconfigurer en mode de gestion de température dans les pièces principales, une fois le déficit d'apport d'air neuf comblé.

En premier lieu, un tel procédé peut être exploité, après perfectionnement et aménagement, conformément à l'invention, avec tous les procédés de chauffage et/ou de climatisation utilisés à 1'heure actuelle comprenant une unité de soufflage centralisée avec régulation pièce par pièce, à savoir notamment : -le procédé décrit dans le brevet FR-2 703 761 au nom de Monsieur RIBO, -les procédés classiques utilisant au moins une unité intérieure et une unité extérieure composées soit : . d'un groupe à puissance de chauffage et de refroidissement variable associé à un débit de soufflage modulé en fonction des besoins des locaux traités, . d'un groupe centralisé de production d'eau glacée (réversible ou associé à une production de chaleur indépendante) alimentant un ventilo-convecteur dans chaque appartement ou une centrale de traitement d'air par zones.

. d'une centrale de traitement d'air à débit variable, . d'un groupe du type D. R. V. (débit de réfrigérant variable), . d'une unité monobloc, du type par exemple appareil de climatisation Air/Air installé en toiture.

Selon l'invention, la gestion du renouvellement d'air est assurée par un fonctionnement séquentiel qui, lorsqu'une (ou les) bouche (s) alimentant une pièce principale se ferme (nt) sous l'influence des moyens de mesure de la température et donc lorsque la quantité d'air neuf introduite dans la pièce considérée devient trop faible, permet de compenser en un temps très court le déficit d'air neuf dans cette pièce suivant le processus suivant : 1) si toutes les bouches principales sont ouvertes (demande générale de chaud ou de froid). L'air neuf est équitablement réparti dans chaque pièce principale en fonction du débit nominal des bouches principales.

2) si une ou plusieurs bouches sont fermées : l'unité centrale de gestion analyse le temps pendant lequel chaque bouche est restée fermée, et au bout d'un laps de temps déterminé par ladite unité, commande la fermeture des bouches préalablement ouvertes et l'ouverture de chaque bouche préalablement fermée, de façon à introduire dans les pièces concernées un débit d'air neuf équivalent à l'apport d'air neuf durant la fermeture des bouches.

Un tel fonctionnement séquentiel permet d'assurer constamment et quelle que soit la saison, la gestion du renouvellement d'air pièce par pièce, en conformité avec les législations en vigueur, c'est-à-dire permet d'introduire l'air neuf dans le local dans toutes les pièces principales suivant le besoin de chacune desdites pièces.

(Il est à noter qu'on entend définir, dans la présente demande, par les termes"bouches de soufflage", soit des bouches classiques avec motorisation à l'arrière desdites bouches, soit des volets motorisés disposés en amont d'une grille de soufflage montée sur une gaine. De plus, on entend définir par les termes"évacuation d'air vicié", soit des systèmes consistant à injecter l'air neuf dans les pièces principales, de façon à conduire à une mise en pression de ces dernières amenant l'évacuation de l'air vicié pour tout orifice adapté, soit de façon plus classique, à des systèmes d'extraction mécanique ou manuelle. A titre de simplification, le terme"évacuation"sera, en outre, remplacé par le terme "extraction"dans la majeure partie du texte de cette demande).

Selon un mode de mise en oeuvre préférentiel, l'unité générale de gestion est programmée, dans sa configuration de gestion d'air neuf,

pour commander l'unité extérieure et/ou la (ou les) unité (s) intérieure (s) de façon que la température de l'air mélangé soufflé avoisine la température de consigne de chaque pièce initialement fermée. On évite ainsi de perturber la température ambiante de la ou des pièces concernées.

Selon une autre caractéristique de l'invention : . on utilise des bouches de soufflage dotées d'un conduit de soufflage principal comportant un volet d'obturation commandé par les moyens de motorisation, et un conduit annexe de section réduite, . dans la configuration de gestion de la température des pièces principales de l'unité principale de gestion, et dans l'hypothèse où toutes les bouches de soufflage sont fermées, on assure une répartition équitable de l'air dans toutes les pièces principales par l'intermédiaire des conduits annexes des bouches de soufflage.

Dans l'hypothèse où toutes les bouches principales sont fermées (température de consigne atteinte dans toutes les pièces), l'air neuf est ainsi équitablement réparti grâce au conduit annexe des bouches principales qui est, en outre, dimensionné pour conserver la portée du jet de façon à éviter tout inconfort et à conserver le balayage de la pièce.

De plus, et de façon avantageuse, lorsque toutes les bouches de soufflage sont fermées, l'unité principale de gestion commande les moyens de ventilation de chaque unité intérieure de façon que ces derniers délivrent un débit minimal de mélange air neuf/repris par l'intermédiaire du conduit annexe des bouches de soufflage.

En outre, lorsque toutes les bouches principales sont fermées, l'unité centrale de gestion est également programmée, de façon avantageuse, pour que la température de l'air mélangé soufflé avoisine la température de consigne des pièces principales.

Selon une autre caractéristique de l'invention, on équipe chaque conduit annexe de chaque bouche de soufflage d'un modulateur auto- réglable apte à délivrer un même débit d'air mélangé pour une plage de pressions donnée, et ainsi à éviter tout risque d'inconfort.

Par ailleurs, on équipe avantageusement chaque bouche de soufflage d'une sonde de température faisant office de moyens de mesure de température, pré-asssemblée avec ladite bouche de soufflage et disposée de façon à 8tre balayée par l'air ambiant de la pièce. L'adjonction, pour chaque bouche de soufflage, d'une sonde de température conduit à éviter d'avoir à installer un thermostat dans chaque pièce principale, et abaisse donc le coût en matériel et en main-d'oeuvre.

Selon une autre caractéristique de l'invention, on extrait l'air vicié dans les pièces de service au moyen de bouches d'extraction raccordées à des conduites mises en dépression par un ventilateur.

De plus, au moins une de ces bouches d'extraction, notamment celle située dans la cuisine, est équipée d'un modulateur de débit à commande manuelle autorisant notamment de moduler le débit extrait en fonction de l'occupation et/ou de l'utilisation de la pièce concernée.

De plus, avantageusement, on intègre dans chaque fente des bouches de soufflage, un volet articulé autour d'un axe transversal, et apte à osciller librement depuis une position de fermeture totale ou partielle de ladite fente vers une position d'ouverture totale de ladite fente, en fonction de la pression d'air en amont de cette dernière.

Un tel volet a pour fonction de limiter le débit de fuite délivré par les fentes lorsque les bouches sont fermées car, lorsqu'au moins une bouche de soufflage est ouverte dans le local, la pression d'air en amont des bouches fermées équipées dudit volet s'avère alors insuffisante pour ouvrir ce dernier.

De ce fait, si un ou plusieurs bouches sont fermées, et une ou plusieurs bouches ouvertes, la fente des bouches fermées ne laisse pas passer un débit de fuite susceptible de modifier la température ambiante dans les pièces dont les bouches sont fermées.

L'air neuf est, quant à lui, avantageusement introduit dans le local au moyen d'un conduit doté d'un ventilateur, et on délivre cet air neuf dans chaque unité intérieure au moyen de conduits comportant chacun une

bouche d'insufflation à débit modulable permettant d'adapter le débit d'air neuf en fonction du débit d'air extrait.

De plus, en vue d'adapter le débit d'air neuf des bouches d'insufflation au débit d'air extrait, l'unité centrale de gestion est avantageusement reliée à chaque bouche d'extraction à débit modulable et à chacune desdites bouches à insufflation d'air neuf.

Selon une autre caractéristique de l'invention, on équipe l'entrée du conduit d'amenée d'air neuf d'un système de filtration fonction de la pollution extérieure environnante. L'air neuf est ainsi filtré avant son introduction dans le local.

De plus, selon un mode de mise en oeuvre préférentiel : . on dispose dans le local au moins un capteur de mesure de la qualité de l'air dans ledit local, tel que notamment un capteur d'humidité, de gaz carbonique..., . on équipe le dispositif d'un capteur externe de mesure de valeurs correspondantes à celles d'un capteur interne, c'est-à-dire notamment capteur d'humidité, de gaz carbonique..., . on relie la centrale de gestion générale à chaque capteur de mesure, et au capteur externe, et on programme cette dernière de façon à optimiser le débit d'air neuf réellement nécessaire au local.

Il est donc, selon le procédé de l'invention, possible de réguler en fonction des informations transmises par les capteurs externe et interne (s), les débits d'extraction et d'insufflation d'air neuf. Le renouvellement d'air est donc optimisé en fonction des besoins réels dans le logement. En effet, la mesure de la qualité relative entre l'air extérieur et l'air intérieur permet notamment de déterminer le taux d'occupation du local et donc le débit d'air neuf nécessaire.

Ainsi, à titre d'exemple, si des capteurs d'humidité sont utilisés, le procédé consiste : . à mesurer l'humidité extérieure, . à calculer l'humidité intérieure correspondant à la température de consigne des pièces principales en prenant comme hypothèse

l'absence de production de vapeur dans lesdites pièces principales et donc toute absence d'occupants, . à mesurer l'humidité réelle dans les pièces principales, . et en fonction de ces divers mesure et calcul, à moduler le débit d'air neuf en fonction de l'écart obtenu représentatif du taux d'occupation du local.

Selon l'invention, deux solutions avantageuses peuvent être envisagées pour l'optimisation du débit d'air neuf.

Selon une première solution, on équipe le local d'un capteur de mesure unique, l'unité centrale de gestion étant programmée, en fonction de l'information fournie par ledit capteur, pour réguler le débit extrait et le débit d'air neuf insufflé.

Le capteur central mesure alors la qualité moyenne de l'air dans le local, et l'unité centrale de gestion adapte, en fonction de l'information fournie par ce capteur, le débit d'air extrait (bouches d'extraction à débit modulable) et le débit d'air neuf (bouches d'insufflation d'air neuf).

Selon une autre solution : -on équipe chaque bouche de soufflage d'un capteur de mesure, -et on programme l'unité centrale de gestion de façon à optimiser le débit d'air extrait et le débit d'air insufflé au niveau de chaque unité intérieure en fonction de : . la position du volet d'obturation de la (ou des) bouche (s) de soufflage de chaque pièce, l'information délivrée par chaque capteur représentative du taux de pollution (ou d'occupation) fournie par chaque capteur qui"mesure"le taux de la pollution de la pièce concernée et donc son besoin en air neuf.

Selon cette solution, l'unité centrale de gestion optimise alors les débits d'air neuf et extrait en fonction de l'état d'ouverture de chaque bouche de soufflage et de l'information fournie par chaque capteur qui"mesure" le taux de la pollution de la pièce concernée et donc son besoin en air neuf.

De plus, pour l'une ou l'autre des solutions ci-dessus, l'unité centrale de gestion peut avantageusement être programmée pour restreindre à une valeur minimale le débit d'air neuf si la pollution externe devient supérieure à la pollution interne, de façon à restreindre ces débits d'air neuf à des valeurs limites prédéfinies.

Selon une autre caractéristique de l'invention, l'unité centrale de gestion est conçue pour pouvoir être positionnée dans un mode de gestion dit"fumeur"ou"de forte occupation d'une des pièces principales, dite de "séjour""durant lequel : -elle se configure initialement dans une séquence dite "séjour" : . au début de laquelle elle commande l'ouverture de la (ou des) bouche (s) de soufflage de la pièce de séjour et la fermeture des bouches de soufflage de toutes les autres pièces principales, . elle calcule un débit de brassage maximal donné dans la pièce de séjour, et elle commande l'unité intérieure de ladite pièce de séjour de façon à obtenir ce taux de brassage, . elle adapte la puissance thermique délivrée par l'unité intérieure de façon à obtenir la température de consigne dans le séjour, -au bout d'un laps de temps prédéterminé, elle se configure dans une séquence dite"chambres"où : . elle commande la fermeture de la (ou des) bouche (s) de soufflage de la pièce de séjour et l'ouverture des bouches de soufflage des autres pièces principales dites chambres, . elle calcule le déficit d'air neuf dans les chambres durant la séquence séjour, et commande le maintien de cette séquence "chambres"pendant un laps de temps adapté pour combler ledit déficit d'air neuf, . et elle se repositionne dans sa configuration"séjour" une fois ce laps de temps passé.

(Il est bien entendu que par pièce principale dite"de séjour", on entend définir soit la pièce de séjour proprement dite, soit une

quelconque des autres pièces principales (bureau, chambre...), au choix des occupants.

Cette caractéristique permet de minimiser le transfert de la pollution d'une pièce fortement occupée et/ou enfumée, telle que le séjour, vers les autres pièces principales sans conduire à un déficit d'apport d'air neuf dans lesdites autres pièces principales.

De plus, durant ce mode de gestion"fumeur"ou"forte occupation de la pièce de séjour", ainsi qu'également en fonctionnement séquentiel normal, la centrale principale de gestion est programmée pour positionner chaque bouche d'extraction et chaque bouche d'insufflation en mode de débit maximal.

Cette disposition vise en premier lieu à optimiser les séquences de déficit d'apport d'air neuf, et en second lieu à assurer une ventilation importante de la pièce fortement occupée ou enfumée.

Par ailleurs, et de façon avantageuse, durant le mode de gestion"fumeur"ou"forte occupation de la pièce de séjour", la séquence "chambres"est déclenchée soit au bout du laps de temps prédéterminé, soit si l'écart de la température réelle dans une des chambres et la température de consigne de ladite chambre devient supérieur à une valeur donnée. Cette disposition conduit à éviter un refroidissement trop important des chambres qui peuvent être occupées.

Selon une autre caractéristique de l'invention, l'unité centrale de gestion est programmée pour analyser l'évolution des températures dans chaque pièce principale par rapport aux températures de consignes respectives, pour commander une fermeture de la (ou des) bouche (s) de soufflage d'une des pièces principales en cas de variation anormale de température dans ladite pièce, et pour émettre un signal d'alarme représentatif de cette fermeture.

Cette fonction permet, en effet, de détecter deux phénomènes anormaux : . maintien en position ouverte d'une fenêtre durant la période de chauffage ou de climatisation, . dysfonctionnement d'une bouche de soufflage motorisée.

Elle évite ainsi des pertes d'énergie, notamment en cas de fenêtre ouverte, et de plus l'utilisateur est prévenu du dysfonctionnement et peut remédier à ce dernier.

Selon une autre caractéristique de l'invention, l'unité centrale de gestion est programmée, en mode climatisation, pour commander 1'extraction et l'insufflation d'un débit d'air vicié et d'air neuf maximaux, lorsque la température extérieure devient inférieure aux températures de consigne.

Par ailleurs, on utilise avantageusement un échangeur de chaleur air neuf/air extrait adapté pour assurer un préchauffage ou un prérefroidissement de l'air neuf.

Selon une autre caractéristique de l'invention, l'unité centrale de gestion comprend des commandes manuelles aptes à permettre à l'utilisateur de définir plusieurs caractéristiques de fonctionnement telles que : . définition d'au moins deux types de températures de consigne pour chaque pièce principale telles que température de confort ou température réduite, . définition de manière journalière ou hebdomadaire et par pas horaire de la température de consigne pour chaque pièce principale telle que température hors gel, température de confort, température réduite....

Le procédé ci-dessus décrit peut être utilisé pour le chauffage et/ou la climatisation d'un local isolé tel qu'une maison individuelle. Il est toutefois avantageusement destiné au chauffage et/ou la climatisation de plusieurs locaux tels que logements collectifs, bureaux, chambres d'hébergement....

Dans ce cas, en outre, chaque local peut être équipé d'une unité extérieure, ou il peut être utilisé une unité extérieure centralisée pour 1'ensemble des locaux. De plus, on entend définir dans ce cas par le terme"local", soit un logement classique, soit un ensemble de bureaux d'un immeuble, soit un groupe de chambres d'hôtel ou l'hôtel complet lui-même.

L'invention s'étend à un dispositif de chauffage et/ou de climatisation d'un local comportant au moins une pièce de service et au moins deux pièces principales, comprenant :

. une unité extérieure et au moins une unité intérieure, l'unité extérieure comportant des moyens de régulation à puissance variable et un échangeur, et chaque unité intérieure comprenant une reprise d'air, des moyens de ventilation à débit et puissance variables et un échangeur, et étant adaptée pour assurer le chauffage et/ou la climatisation d'au moins deux pièces principales, . des moyens d'évacuation d'air vicié, . des moyens d'introduction d'air neuf au niveau des reprises de chaque unité intérieure, . des moyens de mélange air neuf/air repris dans chaque unité intérieure en amont de l'échangeur de cette dernière, . des moyens de soufflage du mélange air neuf/air repris consistant dans chaque pièce principale en une ou plusieurs bouches de soufflage alimentées par au moins une unité intérieure, et associée (s) chacune à des moyens de motorisation aptes à modifier la position d'ouverture desdites bouches, . des moyens de mesure de la température dans chaque pièce principale auxquels sont associés les moyens de motorisation de la (ou des) bouche (s) de soufflage de ladite pièce principale, et adaptés pour permettre d'obtenir une température de consigne dans ladite pièce.

Selon l'invention, ce dispositif de chauffage et/ou de climatisation comprend une unité centrale de gestion reliée à l'unité extérieure, à chaque unité intérieure et aux moyens de motorisation des bouches de soufflage, ladite unité centrale de gestion étant programmée pour : -soit se configurer dans un mode de gestion des températures des pièces principales durant lequel : . elle commande les unités extérieure et intérieure (s) et les moyens de motorisation des bouches de soufflage en fonction des informations reçues de moyens de mesure de température, de façon à maintenir la température de consigne dans chaque pièce principale,

. elle relève la position des moyens de motorisation de chaque bouche de soufflage de façon à détecter l'éventuelle fermeture totale de la (ou de toutes les) bouche (s) alimentant une pièce principale, -et dans l'hypothèse où toutes les bouches alimentant au moins une pièce principale sont fermées à se configurer dans un mode de gestion d'air neuf durant lequel : . elle mesure le temps de fermeture de la (ou desdites) bouche (s) fermée (s), . au-delà d'un temps de fermeture de la (ou desdites) bouche (s) supérieur à un seuil prédéterminé, elle calcule le déficit d'apport d'air neuf dans chaque pièce non alimentée, et commande les moyens de motorisation de toutes les bouches de soufflage, de façon à ouvrir chaque bouche de soufflage initialement fermée, et à fermer les bouches de soufflage des autres pièces initialement ouvertes, et ce, pendant un laps de temps adapté pour combler le déficit d'apport d'air neuf dans chaque pièce non initialement alimentée, . et à se reconfigurer en mode de gestion de température dans les pièces principales une fois le déficit d'apport d'air neuf.

De plus, l'unité centrale de gestion est avantageusement programmée dans sa configuration de gestion d'air neuf, pour commander l'unité extérieure et/ou la (ou les) unité (s) intérieure (s) de façon que la température de l'air mélangé soufflé avoisine la température de consigne de chaque pièce initialement fermée.

Selon une autre caractéristique de l'invention : . chaque bouche de soufflage comprend un conduit de soufflage principal comportant un volet d'obturation commandé par les moyens de motorisation, et un conduit annexe de section réduite, . l'unité centrale de gestion est programmée, dans sa configuration de gestion de température et dans l'hypothèse où toutes les bouches de soufflage sont fermées, pour assurer une répartition équitable de l'air dans toutes les pièces par les conduits annexes des bouches de soufflage.

De plus, les moyens de motorisation des bouches de soufflage sont préférentiellement conçus pour positionner les volets d'obturation

dans deux positions correspondant soit à une fermeture totale, soit à une ouverture totale ou partielle des conduits principaux desdites bouches.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le conduit annexe de chaque bouche de soufflage est équipé d'un modulateur auto-réglable apte à permettre de délivrer un même débit d'air pour une plage de pressions donnée.

De plus, chaque bouche de soufflage comprend préférentiellement, dans sa fente, un volet articulé autour d'un axe transversal, et apte à osciller librement depuis une position de fermeture totale ou partielle de ladite fente vers une position d'ouverture totale de ladite fente, en fonction de la pression d'air en amont de cette dernière.

Par ailleurs, chaque bouche de soufflage est avantageusement équipée d'une sonde de température, pré-assemblée avec ladite bouche, faisant office de moyen de mesure de température, et disposée de façon à être balayée par l'air ambiant de la pièce, une fois ladite bouche de soufflage installée (phénomène d'induction).

Quant aux moyens d'extraction d'air, ils comprennent avantageusement pour chaque pièce de service une bouche d'extraction reliée à une conduite principale mise en dépression par un ventilateur, au moins une desdites bouches d'extraction étant préférentiellement dotée d'un dispositif de modulation de débit à commande manuelle.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens d'introduction d'air neuf comprennent un conduit doté d'un ventilateur adapté pour délivrer cet air neuf dans chaque unité intérieure au droit d'une bouche d'insufflation à débit modulable, de façon à permettre d'adapter le débit d'air neuf au débit d'air extrait.

L'unité centrale de gestion est alors préférentiellement reliée à chaque bouche d'extraction à débit modulable et à chaque bouche d'insufflation d'air neuf, et programmée pour ajuster le débit desdites bouches d'insufflation, de façon à adapter le débit d'air neuf en fonction du débit d'air extrait.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif comprend. un système de filtration intégré dans le conduit d'amenée d'air neuf et fonction de la pollution externe environnante.

De plus, ce dispositif comprend avantageusement : . au moins un capteur de mesure de la qualité de l'air dans le local, tel que notamment capteur d'humidité, capteur de gaz carbonique..., . un capteur de pollution externe de mesure de valeurs correspondantes à celles d'un capteur interne, c'est-à-dire capteur d'humidite, capteur de gaz carbonique..., . l'unité centrale de gestion générale étant reliée aux différents capteurs externe et interne (s), et programmée pour optimiser le débit d'air neuf réellement nécessaire.

Dans ce cas, et selon une première solution avantageuse, ce dispositif comprend un capteur interne de mesure unique, l'unité centrale de gestion étant programmée pour réguler le débit d'air extrait et le débit d'air neuf en fonction de l'information fournie par ledit capteur.

Toujours dans ce cas et selon une seconde solution avantageuse : . chaque bouche de soufflage est équipée d'un capteur de mesure, . l'unité centrale de gestion est programmée de façon à optimiser le débit d'air extrait et le débit d'air neuf au niveau de chaque unité intérieure en fonction de : . la position du volet d'obturation de la (ou des) bouche (s) de soufflage de chaque pièce, . l'information délivrée par chaque capteur dans la pièce concernée représentative de son besoin en air neuf.

Selon une autre caractéristique de l'invention, l'unité centrale de gestion est conçue pour pouvoir être positionnée dans un mode de gestion dit"fumeur"ou"de forte occupation d'une des pièces principales"dite de "séjour"durant lequel :

-elle se configure initialement dans une séquence dite "séjour"au début de laquelle elle commande l'ouverture de la (ou des) bouche (s) de soufflage de la pièce de séjour et la fermeture des bouches de soufflage de toutes les autres pièces principales, . elle calcule un débit de brassage maximal donné dans la pièce de séjour, et elle commande l'unité intérieure de ladite pièce de séjour de façon à obtenir ce taux de brassage, . elle adapte la puissance thermique délivrée par l'unité intérieure, de façon à obtenir la température de consigne dans le séjour, -au bout d'un laps de temps prédéterminé, elle se configure dans une séquence dite"chambres"où : . elle commande la fermeture de la (ou des) bouche (s) de soufflage de la pièce de séjour et l'ouverture des bouches de soufflage des autres pièces principales dites chambres, . elle calcule le déficit d'air neuf dans les chambres durant la séquence séjour, et commande le maintien de cette séquence "chambres"pendant un laps de temps adapté pour combler le déficit d'air neuf calculé, . et elle se repositionne dans sa configuration"séjour" une fois ce laps de temps passé.

Par ailleurs, selon une autre caractéristique de l'invention, l'unité centrale de gestion est programmée pour analyser l'évolution des températures dans chaque pièce principale par rapport aux températures de consignes respectives, pour commander une fermeture de la (ou des) bouche (s) de soufflage d'une des pièces principales en cas de variation anormale de température dans ladite pièce, et pour émettre un signal d'alarme représentatif de cette fermeture.

Comme précédemment cité, un tel dispositif de chauffage et/ou de climatisation peut être utilisé pour un local individuel tel qu'une maison d'habitation. Il est toutefois également destiné au chauffage et/ou la climatisation de plusieurs locaux tels que logements collectifs, bureaux, chambres

d'hébergement...., comprenant soit une unité extérieure par local, soit une unité extérieure centralisée.

D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui suit en référence aux dessins annexés qui en représentent à titre d'exemples non limitatifs deux modes de réalisation préférentiels, ainsi que deux variantes de bouches de soufflage et deux variantes de bouches d'extraction. Sur ces dessins : -la figure 1 est une coupe verticale partielle d'un immeuble collectif représentant un logement de l'étage supérieur dudit immeuble équipé d'un dispositif de chauffage et/ou de climatisation comprenant une unité extérieure par logement, -la figure 2 est une coupe similaire à celle de la figure 1 selon laquelle chaque logement est équipé de dispositifs de chauffage et/ou de ventilation comprenant une unité extérieure centralisée, -la figure 3 est une vue en plan d'un logement avec terrasse équipé d'un dispositif conforme à l'invention comportant une unité extérieure individualisée, -la figure 4 est une coupe partielle par un plan longitudinal vertical axial d'une première variante de bouche de soufflage conforme à l'invention, -la figure 5 est une coupe partielle par un plan longitudinal vertical axial d'une seconde variante de bouche de soufflage conforme à l'invention, -les figures 6a et 6b sont respectivement une coupe schématique par un plan axial longitudinal et une vue frontale d'une première variante de bouche d'extraction selon l'invention, -les figures 7a et 7b sont respectivement une coupe schématique par un plan axial longitudinal, et une vue frontale d'une deuxième variante de bouche d'extraction selon l'invention, -et les figures 8a à 8k représentent les algorithmes de fonctionnement d'une installation conforme à l'invention.

Les installations de chauffage et/ou de climatisation représentées aux figures 1 à 3 sont dérivées de celle décrite dans le brevet FR-2 703 761 en ce qu'elles comprennent chacune une unité intérieure 1 disposée dans un plénum de reprise 2 avec trappe d'accès, délimité par un faux-plafond 3, et doté d'une grille de reprise 4 ménagée dans ledit faux-plafond et de grilles de soufflage telles que 5,6,7 (représentées à la figure 3) pour la distribution d'air dans chacune des pièces principales telles que les chambres 8,9 et le séjour 10 (figure 3).

Selon l'invention, toutefois, cette installation diffère, en premier lieu, de celle décrite dans le brevet RIBO en ce que l'unité intérieure et l'unité extérieure individuelle (50 figure 1) et centralisée (51 figure 2) sont des unités de production à puissance variable.

De plus, toutes les bouches de soufflage telles que 5,6,7 sont des bouches motorisées telles que décrites ci-après prévues pour permettre de faire varier le débit de soufflage dans les pièces d'un débit maximal (réglé lors de l'installation) à un débit de fuite très réduit (de l'ordre de 15 à 20 m3/h).

Ces installations différent enfin et surtout de celle décrite dans le brevet RIBO en ce qu'elles sont adaptées pour assurer la gestion du renouvellement d'air neuf dans chaque pièce principale 8,9,10, des logements.

Ces installations comprennent en premier lieu un ensemble d'extraction d'air vicié constitué de bouches d'extraction telle que 11 a, 1 lb, 11 c, situées dans les pièces de service (cuisine, salle de bains, toilettes...) raccordées à un ventilateur 12 par un réseau de conduites montantes telles 13 et horizontales telles que 14 situées sur la terrasse.

Ces bouches d'extraction lla, llb, llc permettent d'évacuer les débits réglementaires imposés et sont généralement à débit modulable pour la cuisine 15 (voir figures 6a à 7b) et fixe ou modulable pour les autres pièces de service.

A cet effet, la bouche d'extraction à débit modulable 1 la est classiquement associée à un interrupteur 16 permettant de sélectionner, soit un débit de croisière, soit un débit de pointe, en fonction de l'occupation et de l'utilisation de la cuisine 15.

Cette installation comprend également un ensemble d'introduction d'air neuf comportant en premier lieu un ventilateur 17 intégré, comme le ventilateur d'extraction 12, dans un échangeur double-flux 18 situé sur la terrasse et permettant de préréchauffer ou prérefroidir l'air neuf.

Cet ensemble d'introduction d'air neuf comprend également une colonne descendante 19 d'insufflation d'air neuf reliée au ventilateur 17, et comportant au niveau de chaque logement une dérivation horizontale 20 débouchant dans le plénum 2 en amont de l'unité intérieure 1 et sur laquelle est montée une bouche d'insufflation 21 à débit d'air modulable.

Il est à noter qu'en variante chaque logement peut être équipé d'un mini-ventilateur monté sur un conduit débouchant respectivement en façade et dans le plénum 2.

Tel qu'indiqué ci-dessus, chaque bouche de soufflage 5,6, 7 est motorisée et comprend un conduit principal 22 à l'intérieur duquel est disposé un volet de réglage motorisé 23 monté rotatif autour d'un axe transversal axial 24 et pouvant se déplacer sous 1'effet des moyens de motorisation (non représentés) soit : . dans une position de fermeture totale du conduit principal 22 dans laquelle il vient en butée contre un joint périphérique annulaire 25 en vue d'obturer de façon étanche ledit conduit, . dans une position d'ouverture maximale du conduit principal 22 où il s'étend dans le plan de symétrie horizontal du conduit 22.

Chacune de ces bouches de soufflage 5,6,7 présente également de façon classique, une grille de soufflage double déflexion 26, et un contre-cadre 27 permettant de la fixer dans une ouverture ménagée dans une cloison 28.

La première particularité de ces bouches de soufflage 5,6, 7 réside, en premier lieu, dans le fait qu'elles comprennent, en parallèle avec le conduit principal 22, un conduit annexe 29 de débit de fuite constituant une fente logeant un module 30 de réglage dudit débit de fuite.

A l'intérieur de cette fente 29, et afin de régler initialement le débit de fuite, est disposée une tôle 31 en forme de dièdre obtus dont une des

faces 31a est fixée au cadre périphérique de la bouche de soufflage 5 et dont l'autre face 31b est inclinée vers l'intérieur de ladite fente. Grâce à cette tôle 31, le préréglage du débit de fuite peut être effectué au moyen d'une vis 32 venant en appui sur la face 31b de la tôle 31 et permettant d'ajuster son inclinaison et donc la section de la fente 29.

La deuxième particularité de ces bouches 5 réside dans le fait que chaque fente 29 comprend un volet 52 articulé autour d'un axe transversal, et apte à osciller librement depuis une position de fermeture totale ou partielle de ladite fente 29 vers une position d'ouverture totale de ladite fente, en fonction de la pression d'air en amont de cette dernière.

La troisième particularité de ces bouches de soufflage 5,6, 7 réside dans le fait qu'elles intègrent une sonde de température et éventuellement d'hygrométrie permettant notamment d'éviter l'installation dans chaque pièce d'un thermostat.

Selon la première variante représentée à la figure 4, cette sonde 33 est agencée pour être disposée au droit de l'extrémité d'une collerette annulaire 34 bordant l'extrémité du cadre de la bouche de soufflage 5, entre ladite collerette et la face externe de la cloison 28.

Tel que représenté à la figure 4, ainsi positionnée, cette sonde 33 est balayée par l'air ambiant entraîné par le jet d'air sortant de la bouche de soufflage 5.

Selon la seconde variante représentée à la figure 5, la bouche de soufflage 5 intègre un système de Venturi 36 (représenté schématiquement) disposé à la sortie de ladite bouche dans le prolongement commun des conduits principal 22 et annexe 29, et un conduit 37 en forme de coudre droit dont la branche verticale débouche au niveau du col du système de Venturi 36 et dont la branche horizontale s'étend en direction de l'intérieur de la pièce avec laquelle elle communique.

La sonde de température 38 est quant à elle disposée à l'intérieur de la branche horizontale du conduit 37 de façon que la dépression au niveau du col du système de Venturi 36 aspire l'air ambiant de la pièce qui balaye cette sonde 38.

Enfin, chacune de ces sondes 33,38 est connecté à un fil électrique 35 de liaison avec une unité centrale de gestion décrite plus loin, conçue pour effectuer une correction de la mesure de la température relevée par lesdites sondes de façon à prendre en compte la hauteur de ces dernières au- dessus du sol.

Par ailleurs, ces bouches de soufflage 5,6,7 sont dimensionnées de façon que, en position totalement ouverte du conduit principal 22, et pour une vitesse de sortie d'air de 2 à 2,5 m/s, ce conduit principal 22 présente une perte de charge de 3 à 6 Pascals tandis que la fente 29 présente une perte de charge beaucoup plus importante.

A titre d'exemple, pour une bouche de section de 300 mm x 100 mm convenant pour une chambre de 11 m2 : . le conduit principal 22 a une section dimensionnée pour obtenir un débit de 130 m3/h sous 5-6 Pa, . la fente 29 est dimensionnée pour obtenir un débit de 40 m3/h sous 20 Pa, avec une section dimensionnée pour que la vitesse soit de 2 à 2.5 m/s à la sortie. Sous 5 Pa, cette fente 29 laissera passer un débit d'environ 20 m 3/h.

Selon ce principe, lorsque aucune pièce principale n'est en demande de chaud ou froid, les volets motorisés 23 sont en position fermée.

L'unité centrale de gestion décrite ci-après réduit la vitesse de rotation du ventilateur de l'unité intérieure 1 et fixe donc le débit brassé par cette dernière à la valeur suivante selon le type de logement : T1 T2 T3 T4 T5 Q brassé en m'/h 80 120 160 200 240 Les fentes autoréglables 29 assurent alors la mise en pression du plénum (20 Pa). Ainsi, le débit insufflé dans chaque pièce est maîtrisé (équilibrage du réseau aéraulique) et une bonne répartition de l'air neuf est assurée. De plus, la vitesse de 2 à 2.5 m/s à la sortie de la fente 29 assure une portée correcte du jet et ainsi un balayage total de la pièce par l'air neuf.

Par ailleurs, à titre d'exemple, dans le séjour 10, la bouche de soufflage 7 possède une fente 29 dimensionnée pour obtenir sous 20 Pa un débit de 80 m3/h (module 80). Dans les autres pièces (chambres, bureau), la fente 29 de la bouche de soufflage 5,6 est dimensionnée pour débiter 40 m3/h sous 20 Pa (module 40).

Tel qu'indiqué ci-dessus, les bouches d'extraction 1 la disposées dans les cuisines 15 sont à débit modulable. Tel que représenté aux figures 6a, 6b, 7a et 7b, ces bouches d'extraction comprennent chacune deux conduits longitudinaux superposés 39,40 consistant, l'un, supérieur 39 en un conduit de débit de croisière, et l'autre, inférieur 40, en un conduit de débit de pointe.

En outre, deux variantes de bouches d'extraction sont représentées respectivement aux figures 6a-6b et 7a-7b.

Selon les figures 6a, 6b, la bouche d'extraction 1 la représentée est conçue pour obtenir deux débits d'extraction à savoir un débit de croisière fixe et un débit de pointe modulable.

A cet effet, le conduit de croisière 39 loge un module 41 de réglage du débit de croisière. Le conduit de pointe 40 intègre quant à lui un volet motorisé 42 commandé par l'interrupteur 16 et consistant de façon connue en soi en une lame flexible 43 incurvée reliée à l'axe de rotation d'un moteur 44 apte à permettre d'infléchir la courbure de cette lame et donc la section de passage du conduit de pointe 40 entre deux positions de butée correspondant à : . une inflexion minimale de la lame 43 où celle-ci obture le conduit de pointe 40, . une inflexion maximale de la lame définie par une butée telle que a, b, c, fonction du type d'appartement traité.

A titre d'exemple, est représenté ci-dessus un tableau des débits d'extraction d'une telle bouche et la position de la butée de réglage pour divers types de logements : LOGEMENT T1 T2 T3 T4 T5 et plus EXTRACTION CUISINE ! Débit de croisière 20 30 45 45 45 Débit volet motorisé55 60 60 75 90 (Sous 80 Pa) Position de réglage c

Selon les figures 7a et 7b, la bouche d'extraction lla représentée est conçue en outre pour permettre de moduler le débit de croisière en fonction de la pollution dans le logement.

A cet effet, le conduit de pointe 40 comporte un volet motorisé 42 similaire à celui ci-dessus décrit.

Le conduit de croisière 39 intègre quant à lui un volet motorisé 45 similaire au volet 42 et actionné au moyen d'un moteur pas à pas 46, ledit volet motorisé 45 étant adapté pour 8tre asservi à une sonde ou un capteur représentatif de l'occupation (humidité, gaz carbonique,...) et étant associé à une butée 47 déterminant le débit minimal (de l'ordre de 15 m3/h sous 100 Pa).

Selon cette variante, en outre, deux types de fonctionnement du volet 45 du conduit de croisière 39 peuvent être envisagées : . soit un positionnement modulable du volet 45 en fonction de la pollution du local, . soit un fonctionnement tout ou rien avec asservissement des temps de fermeture et d'ouverture à un capteur de mesure de la pollution du local.

Il est à noter, en outre, que les systèmes de bouches d'extraction tels que décrits ci-dessus peuvent être également utilisés pour réaliser les bouches d'insufflation 21.

L'installation conforme à l'invention comporte par ailleurs une unité centrale 48 déjà citée plus haut de gestion de 1'ensemble du fonctionnement de cette installation. A cet effet, cette unité centrale de gestion 48

comporte plusieurs entrées permettant à partir des différents paramètres délivrés vers ces entrées de réguler les différentes sorties dont elle est pourvue.

Selon l'invention, les différentes entrées sont respectivement reliées : . aux sondes de température 33,38 des différentes bouches de soufflage 5,6,7, . à l'éventuel capteur de pollution dans l'hypothèse d'un désir d'optimisation des débits d'air neuf, . à des capteurs de mesure de la température de l'air soufflé en sortie de chaque unité intérieure 1, . à un capteur de température extérieure, . à un thermostat 49 de mesure de la température de l'air repris, . à des capteurs de mesure de la vitesse de l'air soufflé en sortie des unités extérieures 1 destinés à vérifier le débit d'air obtenu.

De plus, une entrée permet de choisir, soit un mode de ventilation sélectionné par l'utilisateur, soit un mode de fonctionnement automatique.

Au niveau des sorties, cette unité centrale de gestion 48 est reliée : . aux moyens de motorisation des volets motorisés 23 de chaque bouche de soufflage 5,6,7, . aux bouches d'insufflation 21 des unités intérieures 1, . à l'interrupteur 16 de commande de la bouche d'extraction 11 la de la cuisine 15, . aux ventilateurs des unités intérieures 1, . aux moyens de régulation (non représentés) de la puissance des unités intérieures 1, . à des convecteurs non représentés disposés dans les pièces techniques.

Une telle unité centrale de gestion est programmée pour assurer les fonctions suivantes : 11 Programmation journalière ou hebdomadaire pièce par pièce A cet effet, l'utilisateur peut définir pour chaque pièce au moins deux températures de consigne : -température de confort, -température réduite.

Il peut définir ensuite, par pas horaire et pour chaque pièce, la consigne désirée de manière journalière ou hebdomadaire : -hors gel, -confort, -réduit 2t Régulation thermique pièce par pièce En fonction de l'écart entre la consigne désirée à un instant t et la mesure relevée par la sonde 33,38 disposée dans chaque bouche de soufflage 5,6,7 de chaque pièce principale 8,9,10, réguler et commander : . la position de chaque volet motorisé 23 (ouvert/fermé), . déterminer et commander la vitesse de rotation du ventilateur de l'unité intérieure 1 de façon à fixer le débit brassé soit : -en fonction des données transmises par une sonde de vitesse ou de pression, -en fonction de la position de chaque volet motorisé 23 (ouvert/fermé), . réguler la puissance (chaud ou froid) : -du groupe à puissance variable (par exemple vanne 3 voies dans le cas d'une production centralisée), -des batteries électriques d'appoint (régulation proportionnelle par Triac).

La température de l'air soufflé par ailleurs peut être régulée soit :

. en fonction des besoins mesurés dans les pièces principales (écart et évolution des températures relevées et des températures de consigne), . en fonction de la température extérieure (affichage d'une pente).

3) Gestion du renouvellement d'air neuf (insufflation et extraction A cet effet, l'unité centrale de gestion 48 assure : -la gestion de la bouche d'extraction lia en cuisine 15 (à 2 débits fixe ou modulant), -la gestion de l'insufflation d'air neuf dans les pièces principales 8,9,10 de façon permanente et quasi-constante (sur une période globale d'une heure), quel que soit le mode de fonctionnement (chauffage, climatisation ou mi-saison) grâce au fonctionnement séquentiel : . dans le séjour insufflation minimum d'environ 35 m3 d'air neuf par heure, . dans les chambres/autres pièces environ 20 m3 d'air neuf par heure.

De plus, lorsque cette unité centrale de gestion 48 réalise une séquence destinée à combler dans certaines pièces le déficit d'air neuf, elle adapte la puissance à fournir pour obtenir une température de soufflage proche de la température de consigne des pièces. Ainsi, on évite l'inconfort et on ne perturbe pas la température ambiante de la/lesdite (s) pièces.

Cette unité centrale de gestion 48 permet également à l'utilisateur d'enclencher la ventilation en débit de pointe (période de cuisson...) pour une durée temporisée grâce à l'interrupteur 16 situé dans la cuisine 15.

4) Gestion et optimisation des débits d'air neuf : Lorsque l'installation est équipée d'un ou plusieurs capteurs (intérieur et extérieur au logement) de mesure de pollution de l'air (mesure du taux de C02/H20/...), l'unité centrale de gestion 48 peut alors en fonction de ces informations réguler l'extraction et l'insufflation d'air neuf. Elle adapte ainsi le renouvellement d'air en fonction des besoins mesurés dans le logement. De plus,

par mesure de la pollution extérieure, l'unité 48 peut momentanément réduire l'amenée d'air neuf en cas de pic de pollution.

5) Gestion du renouvellement d'air dans le cas de forts enfumage ou occupation du séjour : L'unité centrale de gestion 48 propose à l'utilisateur un cycle"Fumeur-Forte occupation" (décrit de façon détaillée plus loin) qui permet de minimiser le transfert de pollution du séjour 10 vers les chambres 8,9 et d'assurer un débit d'air neuf insufflé dans le séjour 10 important.

6) Position confinement : En logement collectif, dans des lieux de construction à risques (proche d'une usine chimique...), en cas d'alerte, l'unité centrale de gestion 48 stoppe 1'extraction et l'insufflation d'air neuf.

7) Régulation et programmation des convecteurs installés dans les pièces de service 8) Lors de la détection d'une température extérieure inférieure à la température intérieure, le module de régulation enclenche le débit (extraction, insufflation) de pointe pour rafraîchir le logement.

9) Contrôle de l'évolution des températures dans chaque pièce : Cette fonction"Gestion et autocontrôle thermique des pièces ou locaux"doit permettre de détecter et prévenir 2 phénomènes : -ouverture d'une fenêtre durant la période de chauffage ou climatisation (perte d'énergie et consommation électrique inutile), -dysfonctionnement d'une bouche de soufflage motorisée.

Cette fonction consiste à analyser l'évolution des températures dans chaque pièce par rapport aux températures de consigne respectives. Si l'unité centrale de gestion 48 détecte une variation anormale de température dans une pièce (ouverture de fenêtre par exemple), la température étant stable dans les autres pièces, elle force la fermeture du volet 23 de la bouche de soufflage 5,6,7 correspondante de façon à éviter les pertes d'énergie par la fenêtre. De plus, une signalisation apparaît sur l'affichage de l'unité centrale de gestion 48 (fonction"Alarme").

De plus, dans cette hypothèse et à intervalle de temps régulier (10 à 20 min.), l'unité centrale de gestion 48 tente à nouveau d'atteindre la température de consigne désirée. Elle vérifie alors si la remontée en température permet d'atteindre ou non cette température de consigne. Dans le cas contraire, elle déclenche à nouveau le cycle"Alarme".

L'algorithme de fonctionnement d'une telle installation est représenté aux figures 8a à 8k.

Un exemple d'installation conforme à l'invention est décrit ci-après en référencé à un logement de type 3 tel que représenté à la figure 3.

Bouches de soufflage dans les pièces principales : Brassage de l'air à 5 vol/h > dimensionnement des bouches à 2.5 ms Bouche de soufflage Q soufflé (5voUh) Séjour 500xl OO 220 Chambre 1 300xlOO 140 Chambre2 300X100 140 EXTRACTION Croisière Cuisine 45 m3 : h Salle de bains 30 m3/h 90 m3/h WC 15 m3/h Pointe Cuisine 105 m3/h Salle de bains 30 m3/h 150 m3/h WC 15 m3/h

L'unité centrale de gestion 48 doit assurer des débits d'insufflation minimum d'air neuf dans les pièces principales 5,6,7 comparables à ceux d'une entrée d'air classique (sur une période totale d'une heure).

INSUFFLATION AIR NEUF Superficie Q mini Air neuf Séjour 17 m2 35 m3/h Chambre1 11 m2 20 m3/h Chambre 2 11 m2 20 m3/h DESCRIPTION DU FONCTIONNEMENT DU RENOUVELLEMENT D'AIR.

En débit ventilation croisière On extrait 90 m3/h. A la reprise de l'unité intérieure 1, la bouche principale d'insufflation 21 est en position 75 m3/h auto régulée (les 15 m3/h manquants sont introduits par la perméabilité du logement).

Si toutes les bouches de soufflage 5.6.7 sont en demande (chaud/froid) ces dernières sont ouvertes L'unité intérieure brasse environ 500 m3/h (5 vol/h des pièces principales).

L'air neuf est mélangé à l'air recyclé (A. N. 75 m3/h-A. R.

425 m3/h).

L'air neuf est réparti au prorata des dimensions des bouches de soufflage, soit : Bouche de soufflage Q soufflé Air neuf Séjour 500x100 220 m3/h Dont 33 m3/h A. N. CH I 300X100 140 m3M Dont 21 m3/h A. N. CH 2 300X100 140 m3/h Dont 21 m3/h A. N.

Les bouches de soufflage sont dimensionnées à 2-2.5 m/s.

Les portées sont alors adaptées à la pièce à traiter. Le balayage de la pièce par l'air (mélange air neuf/air recyclé) est alors pleinement assuré.

L'unité centrale de régulation 48 adapte la puissance du groupe (chauffage ou frigorifique) en fonction des températures relevées dans les pièces et des consignes affichées (régulation P-PD ou PID).

Si aucune bouche de soufflage 5.6. 7 n'est en demande-ces dernières sont alors fermées.

Il ne reste alors que le fente 19 opérationnelle. Le débit de l'unité intérieure 1 est alors réduit à environ 200 m3/h dont 75 m3/h d'air neuf.

Les fentes 29 sont dimensionnées pour obtenir à la sortie une vitesse de 3 à 3.5 m/s. Ainsi les portées sont conservées et le balayage correct de la pièce par l'air neuf est maintenu. La fente 29 équipée d'un organe auto-régulable 30 assure et répartit l'air neuf (plénum sous une pression d'environ 20 Pa). Bouche de soufflage Q soufflé Air neuf S6jour 500xlOO 100 m3/h Dont 37 m3/h A. N. ciH300X10050m3/hDontl9m3/hA. N. CH 2 300X100 50 m3/h Dont 19 m3/h A. N.

L'unité centrale de gestion 48 adapte la puissance variable pour souffler l'air brassé à une température proche de la température de consigne des pièces (pour ne pas changer la température de consigne et générer d'inconfort).

Si une ou plusieurs bouches de soufflage 5,6,7 sont fermées et les autres en demande. le fonctionnement est séquentiel.

Séquence"Pièce en demande": L'unité centrale de gestion 48 adapte le débit brassé par l'unité intérieure 1 en fonction du nombre de bouches (et de leur taille) en demande (donc ouvertes). On maintient pour ces pièces un débit de brassage de 5 vol/h en climatisation (4 vol/h en chauffage).

Exemple : bouche d'une chambre fermée Débit brassé par l'unité intérieure 1 : 350 m3/h dont 75 m3/h d'air neuf L'unité centrale de gestion 48 régule la puissance variable en fonction des températures relevées dans les pièces en demande et des consignes désirées (régulation Proportionnelle-Dérivée).

Les bouches de soufflage 5,6,7 présentent une perte de charge faible (environ 5-6 Pa) lorsqu'elles sont dimensionnées à 2-2.5 m/s. La fente 29 de la bouche fermée (perte de charge élevée)"récupère"donc un débit de fuite très faible (15 à 25 m 3/h dont 21% d'air neuf) suivant son dimensionnement.

Séquence"récupération déficit Air neuf": Si la bouche 5,6,7 de la pièce reste fermée pendant une période X minutes (estimée à 30 min), au terme de cette période, pour récupérer le retard (le déficit) d'air neuf dans cette pièce, l'unité 48 ferme alors les bouches qui étaient ouvertes et ouvre la bouche qui était fermée. Elle calcule le déficit en air neuf et optimise la durée de la séquence. Pour raccourcir la durée de la séquence, la grande vitesse d'insufflation (bouche d'insufflation centrale 135 m3/h) est enclenchée. Le déficit manquant est de 8 m3 puisque l'on doit introduire normalement 21 m3/h d'air neuf. La séquence ne durera que 4 min.

Pour ne pas générer d'inconfort et modifier la température des pièces, l'unité centrale 48 régule une température de soufflage proche de la température de consigne de la ou des pièce (s) (ou moyenne de consigne) par régulation de la puissance du groupe. Le cycle de chauffage/climatisation reprend ensuite son cours pour les pièces en demande par la séquence"Pièce en demande".

Régulation et optimisation des débits d'air neuf : L'unité centrale de gestion 48 peut être équipée d'un capteur qui évalue le taux de pollution de l'air du logement (en fonction de l'hygrométrie, ou du taux de C02 ou autre...) et adapte le renouvellement d'air neuf nécessaire. Deux types de gestion sont envisagés : * Régulation Tout ou Rien : au-dessous d'un seuil de pollution, la bouche d'extraction 1 la de la cuisine 15 et la bouche d'insufflation 21 sont commandées électriquement pour diminuer les débits (croisière réduite exemple T3 : croisière normale extraction cuisine 45 m3/h, insufflation 75 m3/h).

De plus, en croisière réduite, on réduit les débits à une valeur proche de : extraction cuisine 20 m3/h-insufflation 40 m3/h).

Par ailleurs, lorsque le taux de pollution est au-dessus du seuil, l'unité 48 commande alors les bouches pour obtenir le débit croisière normal.

* Régulation modulante : la bouche d'extraction 11 a cuisine 15 et la bouche d'insufflation 21 sont dans ce cas modulables : Extraction cuisine : modulante entre 15-45 m3/h Insufflation : modulante entre 45-75 m3/h En fonction du taux de pollution détecté par le capteur, le module électronique adapte la ventilation (taux d'air neuf) la mieux adaptée en faisant varier par exemple en fonction de ce taux de pollution : -le débit d'air introduit entre 45 m3/h et 75 m3/h, -le débit d'air extrait dans la cuisine entre 15 m3/h et 45 m3/h.

Par ailleurs, lorsque le débit de pointe est commandé par l'interrupteur 16 placé dans la cuisine 15, l'unité centrale 48 positionne les bouches d'insufflation et d'extraction de façon à obtenir des débits de : 150 m3/h en extraction 135 m3/h en insufflation On définit alors les fonctionnements comme précédemment et on obtient les débits suivants : 1 Toutes les bouches sont ouvertes (en demande) Débit brassé Ul 500 m3/hDont 135 m3/h air neuf Séjour 220 M3/h Dont 60 m3/h air neuf CH 1 140 m3/h Dont 38 m3/h air neuf CH 2 140 m3/h Dont 38 m3/h air neuf Le module central adapte la puissance variable en fonction des températures.

2 Aucune bouche n'est en demande : bouches volets fermés Débit brassé Ul 200 m3/hDont 13 5 m3/h air neuf Séjour soufflage (fente) 100 m3/h Dont 71 m3/h air neuf CH 1 soufflage (fente) 50 m3/h Dont 32 m3/h air neuf CH 2 soufflage (fente) 50 m3/h Dont 32 m3/h air neuf

L'unité centrale de gestion 48 régule également la température de soufflage (proche de la température de consigne des pièces) par régulation de la puissance.

3 ! Une ou plusieurs bouches fermées et au moins une en demande : fonctionnement séquentiel Exemple : si une bouche 5,6 d'une chambre 8,9 est fermée, le débit brassé par l'unité intérieure 1 est de 350 m3/h dont 135 m3/h AN. La bouche restée fermée pendant une période de X minutes (estimée à 30 minutes), et l'unité centrale 48 active alors la séquence de"récupération déficit Air Neuf' (inverse l'ouverture des bouches) pendant un temps calculé pour introduire dans la pièce qui était fermée, la quantité d'air neuf suffisante (environ 20 m3 en régime croisière normal). L'unité centrale 48 régule de plus la température de soufflage proche de la température de consigne des pièces.

4) Optimisation des débits d'air neuf : Le capteur de pollution dans ce cas n'a aucune autorité en débit de pointe.

FONCTIONNEMENT EN POSITION FUMEUR FORTE OCCUPATION-SEJOUR Le système considéré est un système centralisé. L'air recyclé provient de l'ensemble des pièces principales 8,9,10 (pris en vrac dans le couloir). Il est filtré, chauffé ou climatisé. Lorsque le séjour 10 est fortement occupé (repas de famille...), le fonctionnement ci-dessous se propose de minimiser la pollution des autres pièces principales 8,9 et d'assurer une ventilation importante du séjour 10 pour ces périodes de forte occupation ou de fort enfumage.

A cet effet, lorsque l'unité centrale 48 est informée de la position"Fumeur-Séjour", elle commande une ventilation en débit de pointe (extraction cuisine 150 m3/h-insufflation 135 m3/h). Le régime"Fumeur"est en outre enclenché automatiquement pour une durée maxi de 2 heures.

Pour éviter de transporter les pollutions du séjour vers les chambres 8,9, le principe (basé sur un fonctionnement séquentiel) consiste à ne pas souffler en même temps dans le séjour 10 et les chambres 8,9. On souffle donc en priorité dans le séjour 10, les bouches 5,6 des chambres 8,9 étant fermées.

On caractérise la fonction séquentielle"Fumeur"par : -Séquence"séjour":: bouche 7 du séjour 10 ouverte et bouches 5,6 des chambres 8,9 fermées, -Séquence"chambres":: bouche 7 du séjour 10 fermée et bouches 5,6 des chambres 8,9 ouvertes.

En outre, lorsque aucune bouche n'est en demande (mi- saison : pas de climatisation), le cycle commence par la séquence"Séjour": les volets motorisés 23 des chambres 8,9 se ferment et la bouche 7 du séjour 10 s'ouvre. L'unité centrale 48 détermine la vitesse de rotation du ventilateur de l'unité intérieure 1 de façon à assurer un débit brassé du séjour 10 (environ 4 vol/h).

On obtient ainsi les débits suivants : -débit brassé par l'unité intérieure 48 : environ 220 m3/h m3/hd'AN,dont135 -séjour : Qsoufflé environ 180 m3/h dont 110 m3/h d'AN, -chambre 1 (volet fermé) : soufflé (fente) environ 20 m31h dont l 3 m3/h d'AN, -chambre 2 (volet fermé) : soufflé (fente) environ 20 m31h dont 13 m31h d'AN.

Ainsi, dans le séjour 10, le débit d'air neuf est important, ce qui assure une bonne qualité de l'air même en cas de forte occupation. Par contre, dans les chambres 8,9, le taux d'air recyclé est très faible (13 m 3/h AN pour 20 m/h soufflé), ce qui évite de transporter la pollution.

Au bout de 30 minutes, l'unité centrale 48 active la séquence"chambre", c'est-à-dire ferme le séjour 10 et ouvre les chambres 8,9.

Le calcul du déficit d'air neuf et de la durée de cette séquence est le suivant : débit Air Neuf introduit dans les pièces dont les bouches sont fermées : 20 m3/h-13 m3/h = 7 m3/h : soit au bout de 30 minutes, un déficit de 3.5 m3 d'air neuf par chambre x 2 chambres, soit 7 m3 Air Neuf et donc avec un débit insufflé d'air neuf de 135 m3/h, durée de la séquence"chambre"environ 3 minutes.

L'unité centrale 48, avec ce fonctionnement séquentiel, rattrape le déficit d'air neuf dans les chambres 8,9 pour obtenir globalement sur une heure 20 m3 d'air neuf par chambre (comparable à une entrée d'air en façade classique).

Lorsque l'on est en position Chaud/Froid Lorsque le cycle"Fumeur"est enclenché, la climatisation des chambres 8,9 n'est plus assurée à 100 % (durée temporisée de 2 heures) et l'unité centrale 48 enclenche la séquence"séjour" (bouches 5,6 des chambres 8, 9 fermées (débit de fuite fente 29) et bouche 7 du séjour 10 ouverte) : Les débits suivants sont obtenus : m3/hdont110m3/hANSéjour220 m3/hdont13m3/hANCH120 m3/hdont13m3/hANCH220 L'unité centrale 48 régule la puissance pour maintenir la température de consigne désirée dans le séjour 10.

Au bout d'une heure du cycle"Fumeur", l'unité centrale 10 active la séquence"chambre" (inverse l'ouverture des bouches) pour récupérer le déficit d'air neuf dans lesdites chambres.

Les débits d'air neuf introduits dans les chambres 8,9 avec volets fermés sont alors de 13 m3/h.

Ainsi, pour obtenir un débit d'air neuf global de 20 m3/h, les bouches 5,6 des chambres 8,9 doivent rester ouvertes pendant : ( (7x2)/135) x606 minutes.

Pendant cette séquence, l'unité centrale 48, en fonction des mesures de températures relevées dans les chambres 8,9, régule la température de l'air soufflé la plus basse possible pour rafraîchir lesdites chambres.

Le cycle"Fumeur"reprend alors son fonctionnement séquence"séjour 10 ouvert et chambres 8,9 fermées") pour l'heure restante (durée totale maxi 2 heures).

A la fin du cycle"Fumeur", le fonctionnement en climatisation reprend son cours et les températures des chambres 8,9 sont à nouveau régulées en fonction des consignes.

Par ailleurs, en hiver, l'on autorise la ventilation du séjour 10 en priorité (alternance des séquences), et l'on accorde une chute de température maxi de 2° C dans les chambres 8,9 par rapport à la consigne. Le cycle"Fumeur"commence par la séquence"séjour" (bouche 7 séjour 10 ouverte, bouches 5,6, chambres 8,9 fermées) avec un débit ventilation de pointe (extraction 150 m3/h, insufflation 135 m3/h).

De plus, si aucune chambre 8,9 n'est en demande de chaud (température pièce inférieure à la température consigne d'au maximum 2° C), la séquence séjour"Fumeur"continue pendant une période maxi Y (estimée à 30 minutes).

La séquence"chambres"est alors déclenchée (bouche 7 séjour 10 fermée, bouches 5,6 chambres 8,9 ouvertes) soit pour une température trop faible dans une chambre, soit pour la durée maximale de 30 minutes. La durée de cette séquence est déterminée pour récupérer le déficit en air neuf dans les chambres 8,9 et pour ramener la température desdites chambres à la consigne.

De plus, l'unité centrale 48 régule le débit soufflé (5 vol/h maxi) et la puissance de l'unité intérieure 1 de façon à atteindre les températures de consigne des chambres 8,9 le plus vite possible (température de soufflage maxi environ 45° C) afin que la durée de la séquence"chambres"soit la plus courte possible.