La présente invention a trait au domaine du refroidissement des moteurs de véhicule automobile et plus particulièrement au domaine des dispositifs de contrôle d'entrée d'air dans un compartiment moteur, notamment en face avant du véhicule.

On connaît des calandres de face avant équipés de volets mobiles et d'un dispositif de contrôle d'entrée d'air associé qui permet d'ouvrir ou de fermer l'accès de l'air à un compartiment moteur via la position de cet ensemble de volets mobiles. Ces dispositifs peuvent être désignés par l'acronyme AGS, provenant de l'expression anglaise « Active Grille Shutter » (obturateur actif de calandre). La calandre comporte à cet effet au moins un cadre dans lequel sont enchâssés les volets montés pivotants.

Lorsque les volets sont en position fermée, ils obstruent l'ouverture de passage ménagée dans la calandre et l'air ne pénètre pas à l'intérieur du compartiment moteur, ce qui réduit le coefficient de traînée et permet ainsi de réduire la consommation de carburant et l'émission de C02.

Lorsque les volets sont réglés en position ouverte, l'air peut circuler à travers l'entrée d'air, et participer au refroidissement du moteur du véhicule automobile. Le dispositif AGS permet donc de réduire la consommation d'énergie et la pollution lorsque le moteur n'a pas besoin d'être refroidi par l'air extérieur.

Un dispositif AGS comprend de manière conventionnelle un actionneur (également dénommé actuateur) commandant au moins un volet et sa position dans le calandre afin de piloter l'ouverture et la fermeture de l'entrée d'air. L'actionneur est disposé généralement à proximité des volets, notamment en bordure du cadre du dispositif AGS. Il est connu de fixer l'actionneur sur le cadre par l'intermédiaire d'un support intermédiaire, disposé de fait entre le cadre et l'actionneur. Le support intermédiaire et l'actionneur sont assemblés dans un premier temps à distance du cadre et l'ensemble est rapporté et vissé sur le cadre par la suite.

La présence d'un support intermédiaire et sa fixation par vissage sur le cadre complexifie le montage du dispositif AGS du fait d'une part de la multitude d'étapes nécessaire pour le montage et la fixation de l'actionneur et du fait d'autre part de l'utilisation de vis de fixation qui allonge le temps de cycle des opérations de montage.

La présente invention s'inscrit dans ce contexte et vise à proposer un dispositif de contrôle d'entrée d'air qui permette une mise en place simple, et un maintien efficace, de l'actionneur dans la calandre, en résultant d'un montage rapide et à moindre coût. La présente invention propose un dispositif de contrôle d'entrée d'air pour un module de face avant d'un véhicule automobile, comprenant un cadre supportant une pluralité de volets, mobiles en rotation autour d'un axe de pivotement, et d'autre part un actionneur disposé dans un logement formé dans une zone du cadre, ledit actionneur étant configuré pour piloter la rotation d'au moins un volet. Selon l'invention, l'actionneur est monté dans ledit logement par un dispositif d'assemblage comportant au moins un ensemble de fixation par emboîtement élastique dont un organe est venu de matière avec le cadre.

Par assemblage direct, on entend qu'aucune platine intermédiaire n'est disposée entre le cadre et l'actionneur.

Selon différentes caractéristiques de l'invention, prises seules ou en combinaison, on pourra prévoir que :

- l'actionneur est directement monté dans ledit logement, sans aucune platine intermédiaire disposée entre le cadre et l'actionneur ;

- le dispositif d'assemblage direct de l'actionneur sur le cadre comporte au moins un ensemble de positionnement et au moins un ensemble de fixation par emboîtement élastique ; - chacun desdits ensembles comporte des organes formés sur le cadre et des organes de formes et dimensions complémentaires formés sur l'actionneur ;

- chacun desdits organes est venu de matière avec le cadre et/ou l'actionneur ;

- les organes formés sur le cadre sont des organes femelles et les organes formés sur l'actionneur sont des organes mâles.

L'ensemble de positionnement et l'ensemble de fixation par emboîtement élastique peuvent être configurés pour être mis en œuvre selon un même mouvement de translation. Le mouvement de translation peut notamment être orienté selon un axe de translation, perpendiculaire à une paroi de fond du logement du cadre. Notamment dans ce cas, on peut prévoir que l'ensemble de positionnement comporte un organe sur le cadre présentant la forme d'une glissière orientée selon l'axe de translation et un organe sur l'actionneur présentant la forme d'un crochet. L'ensemble de fixation par emboîtement élastique peut comporter un organe sur le cadre présentant la forme d'un pion déformable élastiquement et un organe sur l'actionneur présentant la forme d'un doigt perforé.

Par ailleurs, l'ensemble de positionnement et l'ensemble de fixation par emboîtement élastique peuvent être configurés pour être mis en œuvre successivement selon deux mouvements de translation distincts. Les deux mouvements de translation peuvent être perpendiculaires, un premier mouvement étant orienté peipendiculairement à une paroi de fond du cadre et un deuxième mouvement étant parallèle à cette paroi de fond.

Notamment dans ce cas, on peut prévoir que l'ensemble de positionnement comporte un organe sur le cadre présentant la forme de parois s 'étendant en saillie de la paroi de fond et formant chemin de guidage vers un premier orifice surplombé d'une paroi de couverture et un organe sur l'actionneur présentant la forme d'une nervure, configurée pour prendre position entre le premier orifice et la paroi de couverture correspondante, et agencée sur une face transversale de l'actionneur. L'ensemble de fixation par emboîtement élastique peut comporter un organe sur le cadre présentant la forme d'une portion d'accès guidant vers un deuxième orifice surplombé d'une paroi de couverture et un organe sur l'actionneur présentant la forme d'une nervure, configurée pour prendre position entre le deuxième orifice et la paroi de couverture correspondante, et agencée sur la face transversale de l'actionneur, la nervure présentant une languette élastiquement déformable configurée pour prendre position dans le deuxième orifice lorsque l'actionneur est assemblé sur le cadre.

Egalement, on peut prévoir que l'ensemble de positionnement et l'ensemble de fixation par emboîtement élastique soient configurés pour être mis en œuvre successivement selon un mouvement de translation et un mouvement de rotation.

Notamment dans ce cas, on peut prévoir que l'ensemble de positionnement comporte un organe sur le cadre présentant la forme d'un fourreau et un organe sur l'actionneur présentant la forme d'une patte de guidage. L'ensemble de fixation par emboîtement élastique peut comporter un organe sur l'actionneur formé d'au moins une collerette entourant un orifice de sortie d'un mécanisme d'entraînement des volets, ladite collerette formant une surépaisseur par rapport à la face de l'actionneur dans laquelle elle est agencée, et un organe sur le cadre formé d'au moins un œillet sous forme d'une lame sensiblement perpendiculaire à une paroi de fond du logement du cadre, ladite lame comportant une portion annulaire ou sensiblement annulaire configurée pour recevoir la collerette après déformation élastique au passage de cette collerette.

L'invention concerne également un module de face avant de véhicule automobile, dans laquelle un dispositif de contrôle d'entrée d'air tel qu'il vient d'être présenté est disposé en amont d'au moins un radiateur. Il est notable que le dispositif de contrôle d'entrée d'air présente un nombre minimum de pièces intermédiaires et ne présente pas ou peu d'éléments de vissage, du fait de la présence de moyens d'emboîtement élastique, de sorte qu'en cas de choc frontal subi par le véhicule, la possibilité d'avoir un point dur est réduite lorsque l'actionneur, et la calandre dans laquelle l'actionneur est logé, sont déformés et poussés vers le radiateur.

D'autres caractéristiques, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description donnée ci-après à titre indicatif en relation avec des dessins dans lesquels : la figure 1 est une vue de côté de l'avant d'un véhicule automobile équipé d'un dispositif de contrôle d'entrée d'air, dans lequel on a rendu visible schématiquement des volets mobiles disposés dans la calandre du véhicule, un actionneur agencé à proximité de ces volets pour les piloter en position ouverte ou fermée, et un radiateur disposé en retrait de la calandre ;

la figure 2 est une vue en perspective, vue de l'extérieur du véhicule, d'une calandre équipé de volets mobiles, une zone centrale étant ménagée entre deux ensembles gauche et droit de volets ;

la figure 3 est une vue en perspective, vue de l'intérieur du véhicule, de la calandre de la figure 2, la zone centrale étant équipé d'un actionneur de commande des ensembles gauche et droit de volets ;

la figure 4 est une vue de détail de la zone centrale de la figure 3, dans laquelle l'actionneur a été retiré pour rendre visible les moyens de fixation de l'actionneur portés par le cadre selon un premier mode de réalisation de l'invention ; les figures 5 et 6 sont des vues représentatives d'étapes de montage de l'actionneur dans la zone centrale du cadre, dans lesquelles on a caché une paroi du cadre définissant la zone centrale afin de faciliter la lecture des figures ;

les figures 7 et 8 sont des vues de détails d'un élément de fixation de l'actionneur dans la zone centrale du cadre, selon une première et une deuxième variante du premier mode de réalisation illustré sur les figures 4 à 6 ;

la figure 9 est une vue d'ensemble de l'actionneur et des moyens de fixation associées selon une troisième variante du premier mode de réalisation de l'invention ; les figures 10a, 10b et 10c sont des vues des moyens de fixation, de l'actionneur et de l'ensemble ainsi formé selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; et

les figures l ia, 11b, 11c et l ld sont des vues des moyens de fixation, de l'actionneur, de l'ensemble ainsi formé, et d'un détail de celui-ci selon un troisième mode de réalisation de l'invention.

L'invention a pour objet un dispositif de contrôle d'entrée d'air 2 ménagé dans une face avant 1 de véhicule automobile. Tel qu'illustré sur la figure 1, ce dispositif est de préférence installé sur une calandre de véhicule automobile 4, et permet un contrôle du flux d'air traversant la face avant du véhicule pour venir notamment dans une zone d'un radiateur 5 ménagé en amont d'un compartiment moteur du véhicule, ici non illustré.

Le dispositif de contrôle d'entrée d'air 2 selon l'invention, plus particulièrement illustré sur la figure 2, est agencé dans un cadre 6 présentant deux zones d'ouvertures délimités par des parois verticales et longitudinales, chaque zone d'ouverture étant munie d'un ensemble comprenant une pluralité de volets 8. Dans un agencement particulier, et notamment illustré sur les figures, le cadre 6 comprend une paroi centrale ménagée entre deux zones d'ouvertures, chacune munie d'un ensemble d'une pluralité de volets 8, qui peuvent être disposés parallèlement les uns au-dessous des autres. Chaque volet est mobile en rotation autour d'un axe de pivotement, sensiblement transversal, pour passer d'une position ouverte dans laquelle le volet laisse passer l'air extérieur vers le compartiment moteur et le radiateur 5 à une position fermée dans laquelle aucun air ne peut entrer.

Le dispositif de contrôle comporte un actionneur 10 configuré pour piloter le déplacement de cet ou ces ensembles de volets 8, c'est-à-dire la rotation d'au moins un volet autour de son axe pivotement. L'actionneur 10 est agencé dans une zone centrale 11 du cadre 6 et il est configuré pour piloter l'ouverture ou la fermeture du ou des ensembles de volets 8 pour contrôler l'entrée du flux d'air dans la face avant du véhicule 4. La zone centrale 11 du cadre 6 est particulièrement illustré sur les figures 3 et 4. Cette zone centrale présente notamment une paroi de fond 12, sensiblement alignée sur la face avant du cadre, de manière à former un logement de réception de l'actionneur 10. Le logement est en outre formé par deux parois latérales 13 (visibles sur la figure 4), dans lesquelles sont respectivement fixées les volets 8 de chaque ensemble de volets gauche et droit.

Le dispositif de contrôle comporte en outre un plateau 14 de transmission de mouvement, agencée entre l'actionneur 10 et des doigts d'entraînement 80 (visibles sur la figure 4) des volets 8. On comprend que l'entraînement du plateau de transmission 14 par l'actionneur, notamment par des moyens d'entraînement 140 visibles sur la figure 3, permet un mouvement coordonné et simultané de chacun des volets montés sur ce plateau. Le plateau 14 forme par ailleurs une paroi de fermeture du logement de l'actionneur dans la zone centrale 11.

L'actionneur 10 comporte un boîtier à l'intérieur duquel est logé au moins un ensemble motoréducteur pour transmettre un couple d'entraînement pour le pivotement des volets du dispositif de contrôle. Le boîtier présente une face d'entrée 15 par laquelle pénètre un câble d'alimentation de l'ensemble motoréducteur et deux faces latérales 16 opposées perpendiculaires à cette face d'entrée et qui sont disposées en regard des parois latérales 13 du cadre 6 lorsque l'actionneur 10 est monté sur le cadre 6. Ces faces latérales 16 sont reliées par des faces transversales 17 qui s'étendent ρε βώί ι Γεηιεηί aux faces latérales et à la face d'entrée 15. Sur chacune des faces latérales 16 débouche un orifice 18 configuré pour recevoir un arbre d'entraînement qui permet le pilotage des volets par l'intermédiaire des moyens d'entraînement 140. On peut définir sur chaque face latérale une première portion de réception 20 du moteur et une deuxième portion 21 de réception de l'ensemble d'entraînement des volets, dans laquelle débouchent les orifices 18 précédemment cités.

Selon l'invention, l'actionneur 10 est monté sur le cadre 6, et notamment dans le logement ménagé dans la zone centrale 11 du cadre, par un assemblage direct, c'est-à-dire sans platine intermédiaire entre l'actionneur et le cadre que l'on fixerait sur le cadre après que l'actionneur ait été au préalable fixé sur la platine. En d'autres termes, le cadre et l'actionneur comportent respectivement de moyens de fixation complémentaires qui permettent un assemblage direct sans passer par l'intermédiaire d'une platine de fixation intermédiaire, la forme des pièces en contact, notamment du cadre 6 et de l'actionneur 10, suffisant pour la réalisation de celui-ci.

L'assemblage direct de l'actionneur sur le cadre est réalisé par l'intermédiaire d'au moins un ensemble de positionnement 22 et au moins un ensemble de fixation par emboîtement élastique 24, comportant respectivement des premiers organes 22a, 24a portés par l'actionneur 10 et de formes complémentaires à celles de seconds organes 22b, 24b portés par le cadre 6, et plus particulièrement par la paroi de fond 12 du cadre. Les premiers 22a et seconds 22b organes de l'ensemble de positionnement 22 ont pour fonction principale de positionner correctement l'actionneur 10 sur le cadre 6 pour faire coopérer par la suite les organes complémentaires de l'ensemble de fixation 24, et on pourra noter que l'ensemble de positionnement peut en outre avoir, une fois les organes de l'ensemble de fixation assemblés, une fonction de maintien et de fixation empêchant l'actionneur 10 d'avoir certains degrés de liberté de mouvement.

Avantageusement, selon une variante de réalisation, l'assemblage direct peut être amovible, notamment pour le remplacement et/ou réparation de l'actionneur 10. L'ensemble de fixation par emboîtement élastique étant conçu de manière à être démonté sans détérioration importante de l'actionneur 10 et/ou du cadre 6, de sorte qu'ils puissent, notamment le cadre 6, être réutilisés pour recréer un autre assemblage.

Dans les exemples de réalisation donnés ici à titre d'exemple et dont la description va suivre, on pourra noter que les premiers et seconds organes de chacun des ensemble de positionnement 22 et de fixation 24 sont agencés de sorte que les premiers organes portés par l'actionneur sont majoritairement du type mâle pour venir loger dans des seconds organes portés par le cadre 6 du type femelle. Dans chacun de ces cas, il est avantageux, notamment pour limiter le nombre d'opérations d'assemblage, de prévoir les seconds organes 22b et 24b venus de matière avec le cadre 6 et notamment sa paroi de fond 12, le cadre étant de préférence réalisé dans une matière plastique, de présence encore en polypropylène et/ou de prévoir les premiers organes 22a et 24a venus de matière avec l'actionneur 10, l'actionneur étant lui aussi de préférence réalisé dans une matière plastique, de présence encore en polypropylène.

On va maintenant décrire structurellement un premier mode de réalisation, en se référant aux figures 4 à 10, les figures 8 à 10 illustrant des variantes de ce premier mode de réalisation. Dans ce premier mode de réalisation, on retrouve, sur l'actionneur 10 (notamment visible sur les figures 5 et 6), des premiers organes 22a d'un ensemble de positionnement 22 et des premiers organes 24a d'un ensemble de fixation 24, ainsi que, en saillie de la paroi de fond 12 du cadre 6, des seconds organes 22b de cet ensemble de positionnement 22 et des seconds organes 24b de cet ensemble de fixation 24. Tel que cela va être décrit plus en détails, l'actionneur 10 est fixé sur la paroi de fond

12 du cadre 6 par l'intermédiaire d'au moins un ensemble de positionnement 22 et un ensemble de fixation par emboîtement élastique 24, qui sont configurés pour être mis en œuvre successivement selon un premier mouvement de translation et un deuxième mouvement de rotation.

Plus particulièrement, le cadre 6 présente, en saillie de la paroi du fond 12, deux œillets 26, agencés en regard l'un de l'autre, et un fourreau 28 dont l'ouverture est tournée en regard des œillets. Et parallèlement, l'actionneur 10 présente, en saillie de chacune des deux faces latérales 16, une collerette 30 qui borde l'orifice 18 correspondant et un bossage 32 qui s'étend depuis un bord périphérique de la collerette 30 jusqu'à une face transversale 17. Le bossage 32 présente avantageusement un plan incliné de sorte que l'épaisseur du bossage va en augmentant au fur et à mesure qu'elle s'éloigne de la face transversale 17. L'actionneur 10 présente en outre une patte de guidage 34 en saillie de la face d'entrée 15. Les œillets 26 réalisés sur le cadre présentent la forme d'une lame s'étendant ρε βώί ι Γεηιεηί à la paroi de fond 12, avec une base 35 munie d'une rainure 36 de forme et de dimensions sensiblement égales à celles du bossage 32 formée sur l'actionneur, chaque œillet présentant en outre en prolongement de cette base 35 un anneau 38 de diamètre intérieur sensiblement égal au diamètre extérieur de la collerette 30 formée sur l'actionneur. Par ailleurs, les œillets 26 sont espacés d'un entraxe de dimension sensiblement égale à l'épaisseur de l'actionneur 10 prise entre les deux faces latérales 16 au niveau de la deuxième portion 21 de l'actionneur 10.

On va maintenant décrire le montage de l'actionneur sur le cadre, en se référant notamment aux figure 5 et 6, afin d'expliquer plus en détails la coopération des organes de l'ensemble de positionnement et des organes de l'ensemble de fixation.

L'actionneur 10 est disposé dans la zone centrale 11 du cadre formant le logement de réception de l'actionneur, avec une face transversale 17 qui est en regard de la paroi de fond 12 du cadre 6 (visible sur la figure 5). L'actionneur 10 est incliné de manière à faire pénétrer la patte de guidage 34 dans le fourreau 28, sans qu'interfèrent les œillets 26 contre la deuxième portion 21 de l'actionneur. On procède alors à un premier mouvement de translation selon un premier axe de translation tel qu'il a été évoqué précédemment et tel qu'il est illustré par la flèche Tl sur la figure 5. Lorsque la patte de guidage est insérée dans le fourreau 28, l'opérateur fait basculer l'actionneur, dans un deuxième mouvement de rotation tel qu'il a été évoqué précédemment et tel qu'il est illustré par la flèche RI sur la figure 5, en direction de la paroi de fond, autour d'un axe de pivotement transversal passant par le point ou la ligne de contact défini entre la patte de guidage et le fourreau. Le bossage 32 entre alors en contact avec l'anneau 38 de l'œillet : le plan incliné réalisé en bout du bossage 32 et l'élasticité de l'œillet 26, due à sa forme en lame en saillie de la paroi de fond, facilite l'écartement de l'œillet pour laisser passage à l'actionneur 10, et notamment cette deuxième portion 21, vers la paroi de fond. Le basculement de l'actionneur se poursuit jusqu'à ce que le bossage 32 vienne s'insérer dans la rainure 36 ménagée dans la base 35 de l'œillet et jusqu'à ce que la collerette 30 formée sur l'actionneur soit en regard de l'anneau 38. Dans cette position, l'œillet n'est plus contraint et repend sa place d'origine, l'anneau de l'œillet venant en prise autour de la collerette.

De la sorte, on comprend que la patte de guidage formée sur l'actionneur et le fourreau formé sur le cadre jouent le rôle d'organes d'un ensemble de positionnement 22 en ce que c'est cet indexage initial qui permet par la suite la mise en regard des organes complémentaires de l'ensemble de fixation 24, à savoir l'œillet 26 formé sur le cadre et la collerette 30 formée sur l'actionneur.

Une fois en position, on insère dans les orifices 18 formés dans les faces latérales 16 de l'actionneur les moyens d'entraînement 140, à travers l'anneau de l'œillet correspondant. Sur les figures 7 et 8, on a illustré une première et une deuxième variante qui diffèrent du mode de réalisation qui précède en la forme des œillets. Notamment, sans sortir du contexte de l'invention, et tel que visible sur la figure 7 on peut prévoir des œillets dont la partie d'extrémité libre, c'est-à-dire la partie disposée à distance de la paroi de fond 12 du cadre, ne présente plus une forme annulaire mais une forme partiellement annulaire, ouverte à l'opposé de la base. Il en résulte un organe de l'ensemble de fixation qui présente deux branches 40 en regard l'une de l'autre avec chacune à leur extrémité libre un bord d'accrochage 42 qui s'étend dans le sens du rapprochement de l'autre branche. La collerette 30 ménagée sur la face latérale 16 de l'actionneur déforme alors au passage les branches d'un œillet en écartement l'une de l'autre, dans le plan défini par la base de cette variante de l'œillet. La rampe de guidage formée précédemment par le plan incliné du bossage dans l'œillet précédemment décrit n'est dès lors plus nécessaire et la base n'a pas à présenter de rainure pour recevoir ce bossage.

Sur la figure 8, on a illustré une deuxième variante de réalisation proche du mode de réalisation dans lequel un œillet présente une rainure et l'actionneur présente un bossage correspondant. Dans cette deuxième variante, il est en effet notable que le bossage réalisé sur l'actionneur, ici non visible, présente une épaisseur moindre que celle du bossage précédemment illustré, de sorte que la base ne présente pas une rainure mais uniquement une encoche 44 apte à recevoir ce bossage de moindre épaisseur lorsque l'actionneur est basculé contre la paroi de fond.

Sur la figure 9, on a illustré une troisième variante de réalisation, dans laquelle, par rapport au mode de réalisation initialement décrit, on a jouté un moyen de fixation par vissage, pour consolider la position de l'actionneur par rapport au cadre, notamment dans le cas où un œillet se casse par exemple. Un fût 46 est formé en saillie de la paroi de fond 12 du cadre, le fût présentant un alésage taraudé de manière à recevoir une vis de serrage 48 qui enserre l'actionneur contre ce fût au niveau d'une patte de fixation 50. Avantageusement, le fût, la vis de serrage et la patte de fixation, formant partie de l'ensemble de fixation, sont agencés à l'opposé de la patte de guidage formant organe de l'ensemble de positionnement.

Dans chacune de ces variantes, l'actionneur est fixé sur le cadre par la mise en œuvre successive d'une première action de positionnement selon un premier mouvement de translation et d'une deuxième action de fixation par emboîtement élastique selon un deuxième mouvement de rotation. On va maintenant décrire d'autres exemple de modes de réalisation de l'invention, sans que ceux-ci ne soient limitatifs, dès lors que l'actionneur est assemblé de façon directe, c'est-à-dire sans platine intermédiaire, sur le cadre entourant les volets mobiles d'un dispositif de contrôle d'entrée d'air dans le compartiment avant d'un véhicule automobile.

Dans un deuxième mode de réalisation, illustré sur les figures 10a, 10b et 10c, l'actionneur 210 est fixé sur la paroi de fond 212 du cadre 206 par assemblage direct conformément à ce qui a été précédemment décrit, et par l'intermédiaire d'au moins un ensemble de positionnement 222 et un ensemble de fixation par emboîtement élastique 224, qui sont configurés pour être mis en œuvre successivement selon un même mouvement de translation, à savoir un mouvement de translation le long d'un deuxième axe de translation, perpendiculaire à la paroi de fond, tel qu'illustré sur la figure 10c par la flèche T2. Plus particulièrement, le cadre 206 présente, en saillie de la paroi du fond 12, un organe de guidage 52 et un pion de clipsage 54. L'organe de guidage 52 s'étend en saillie de la paroi de fond 212, sensiblement perpendiculairement à celle-ci, et il présente une forme appropriée à la réception et au guidage d'un coulisseau, c'est-à-dire qu'il présente une ouverture sur l'extrémité libre, à l'opposé de la paroi de fond, un évidement central et une rainure 53 débouchant sur la face de l'organe de guidage en regard du pion de clipsage. On réalise ainsi une glissière qui sert de guide à un mouvement de translation rectiligne de l'actionneur le long du deuxième axe de translation T2.

Le pion de clipsage 54 comporte un pied relié à la paroi de fond 112 et une tête 56 étendant ρε εώίαι Γεηιεηί la portée du pied. Le pion de clipsage est fendu, de manière à ce que la fente 58 offre une liberté de déformation à la tête 56, dont les deux moitiés peuvent se rapprocher élastiquement l'une de l'autre.

Parallèlement, l'actionneur 210 présente, ici en saillie de la face d'entrée 215, un crochet 60 configuré pour glisser à l'intérieur de la glissière définie par l'organe de guidage 52 du cadre 206, ainsi qu'un doigt perforé 61 agencé sur la face de l'actionneur à l'opposé de la face sur laquelle est agencé le crochet. Notamment le crochet 60 présente une forme en T, avec des rebords 62 qui peuvent être insérés dans l'organe de guidage par l'extrémité libre ouverte et qui empêchent le dégagement du doigt lorsqu'il est logé dans l'organe de guidage, par butée contre les bords délimitant la rainure 53. Le crochet 60 joue de la sorte le rôle d'un coulisseau configuré pour se déplacer dans la glissière formée dans l'organe de guidage.

Le doigt 61 perforé s'étend sensiblement parallèlement à la paroi de fond 112, avec un alésage 63 configuré pour autoriser le passage du pion de clipsage 54 lorsque les deux moitiés de la tête 56 sont rapprochées l'une de l'autre. On peut observer que la tête 56 présente sur sa périphérie un plan incliné formé par un biseau et la présence de ce plan incliné facilite la déformation continue et sans effort de la tête au contact des bords délimitant l'orifice du doigt perforé. Le montage s'effectue de la façon suivante : l'actionneur est plaqué contre la paroi de fond du cadre, dans le logement approprié, en s 'assurant du positionnement correct de l'actionneur par mise en coopération du coulisseau dans la glissière. Le mouvement de translation se continue, toujours selon le deuxième axe de translation T2 initial, jusqu'à ce que le doigt perforé 61 rencontre la tête du pion de clipsage. L'opérateur procède à une légère pression pour faciliter la déformation élastique de la tête du pion, facilitée par le plan incliné en périphérie de la tête. Lorsque le doigt est suffisamment enfoncé contre la paroi de fond 112, la tête de blocage passe au-delà du doigt et reprend sa forme initiale, de sorte que la tête empêche le dégagement du doigt sans intervention d'un opérateur. Ce doigt perforé 61 coopère ainsi avec le pion de clipsage 54 pour fixer l'actionneur sur le cadre par emboîtement élastique. Et cette fixation est démontable par une action sur la tête 56 pour réaliser le rapprochement l'une de l'autre des moitiés de la tête et permettre le passage par l'orifice du doigt perforé.

De la sorte, on comprend que le coulisseau formé sur l'actionneur et l'organe de guidage formé sur le cadre jouent le rôle d'organes d'un ensemble de positionnement 222 et que c'est ce positionnement initial qui permet par la suite la mise en regard des organes complémentaires de l'ensemble de fixation 224, à savoir le pion de clipsage 54 formé sur le cadre et le doigt perforé 61 formée sur l'actionneur.

Dans un troisième mode réalisation, illustré sur les figures l ia, 11b et 11c, l'actionneur 310 est fixé sur la paroi de fond 312 du cadre 306 par l'intermédiaire d'au moins un ensemble de positionnement 322 et un ensemble de fixation par emboîtement élastique 324, qui sont configurés pour être mis en œuvre successivement selon deux mouvements de translations distincts, selon deux axes différents.

Le premier mouvement de translation s'effectue selon un troisième axe de translation T3, perpendiculaire à la paroi du fond 312, consistant à apporter l'actionneur 310 contre la paroi du fond 312 du cadre, suivi par un deuxième mouvement de translation selon un quatrième axe de translation T4, parallèle à la paroi du fond 12 et perpendiculaire au troisième axe de translation T3, consistant à faire coopérer d'une part les organes de l'ensemble de positionnement 322 entre eux et d'autre part les organes de l'ensemble de fixation par emboîtement élastique 324 entre eux.

Sur la figure 1 la, on a rendu visible les organes portés par le cadre 306 en saillie de la paroi du fond 312, à savoir un premier organe de positionnement 64 et un deuxième organe de fixation 66 agencés en série sur la paroi de fond 312.

Le premier organe de positionnement 64 comporte un premier orifice réalisé dans l'épaisseur de la paroi de fond 312, formant un premier logement 68, et des premières parois 70 en saillie de la paroi de fond 312 qui forment un chemin de guidage vers le premier logement 68. Les premières parois 70 sont reliées à leur extrémité proximale, c'est-à-dire l'extrémité au voisinage du premier logement 68, par une paroi de couverture 72 qui surplombe le premier orifice. Cette paroi de couverture 72 est rainurée et elle s'étend à une distance déterminée de la paroi de fond 312 pour laisser passage à un organe de positionnement porté par l'actionneur. Les premières parois 70 présentent à leur extrémité libre une forme évasée, permettant un élargissement en entrée du chemin de guidage.

Le deuxième organe de fixation 66 comporte un deuxième orifice réalisé dans l'épaisseur de la paroi de fond 312, formant un deuxième logement 74, et des deuxièmes parois 76 en saillie de la paroi de fond 312. Ces deuxièmes parois 76 sont reliées par une deuxième paroi de couverture 78 qui surplombe le deuxième orifice. Cette deuxième paroi de couverture 72 est rainurée et elle s'étend à une distance déterminée de la paroi de fond 312 pour laisser passage à un organe de fixation porté par l'actionneur. Par ailleurs, le deuxième organe de fixation 66 présente, en amont du deuxième orifice, et plus précisément entre le premier organe de positionnement et le deuxième organe de fixation, une portion d'accueil 80 creusée dans l'épaisseur de la paroi de fond de manière à former une rampe d'accès vers le deuxième logement 74. La rampe d'accès est orientée de sorte que la paroi de fond est de moins en moins creusée à l'approche du deuxième logement 74. Sur la figure 11b, on a rendu visible les organes portés par l'actionneur 310, à savoir un premier organe de positionnement 82 et un deuxième organe de fixation 84 agencés en série sur la paroi de fond 312.

Ces organes sont agencés en saillie d'une face transversale 317 de l'actionneur 310 et prennent la forme de nervures, ici en T, avec une embase 86 prolongeant la face transversale 17 et une barre 88 disposée à cette embase, sensiblement dans le plan de la face transversale.

Ces nervures en T sont agencées en série, espacées l'une de l'autre du même écartement que les orifices formant premier et deuxième logement réalisés dans la paroi de fond 312 du cadre 306.

Le deuxième organe de fixation 84 se distingue en ce que la barre 88 présente sur sa face opposée à l'embase une languette élastique 90.

Le montage s'effectue de la façon suivante : l'actionneur 310 est plaqué contre la paroi de fond 312 du cadre 306, dans le logement approprié, en positionnant le premier organe de positionnement 64 entre les premières parois 70 et le deuxième organe de fixation 66 dans la portion d'accueil 80. Ce placement de l'actionneur contre la paroi de fond au niveau de la portion d'accueil génère la déformation élastique de la languette 90, plaquée contre la barre 88. L'opérateur réalise alors un deuxième mouvement de translation, perpendiculaire à la translation précédente, selon le quatrième axe de translation T4, afin de glisser le premier organe de positionnement 64 porté par le cadre dans le premier logement 68 et le deuxième organe de fixation 66 dans le deuxième logement 74. Dans cette position, illustrée sur la figure 11c, la languette élastique 90 n'est plus contrainte par la paroi de fond 312 car en regard du deuxième orifice, et elle peut se déployer dans ce deuxième orifice, en formant une butée au dégagement dans le sens inverse du sens de la deuxième translation opérée pour le montage. Les nervures en T participent alors au blocage en positon de l'actionneur par la coopération de leur embase avec les rainures formées dans les parois de couverture, par la forme de la tête retenue par la paroi de couverture correspondante, et par l'action de cette languette élastique. On comprend que l'opérateur pourrait rendre réversible cette fixation par une cation manuelle sur la languette élastique puis par des mouvements de translation inverses à ceux qui viennent d'être décrits pour le montage.

Les variantes de réalisation présentées ci-dessus consistent toutes en un montage par emboîtement élastique, avantageusement sans vis. L'ajout d'une vis de sûreté, telle qu'illustré à titre d'exemple sur la figure 9, peut indifféremment être ajouté à la demande de certains constructeurs.

La description qui précède explique clairement comment l'invention permet d'atteindre les objectifs qu'elle s'est fixée et notamment de proposer un dispositif de contrôle de l'air, facile et rapide à monter sans utiliser nécessairement des vis. En tout état de cause, l'invention ne saurait se limiter aux modes de réalisation et aux variantes associées spécifiquement décrits dans ce document, et elle s'étend en particulier à tous moyens équivalents et à toute combinaison techniquement opérante de ces moyens entre eux.