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Title:
AIRCRAFT CONNECTOR ASSEMBLY
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2006/051229
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a connector assembly (1, 100) for connecting a motor to the cable (5, 103) of a strut fixing said motor to an aircraft wing. A male part (2, 101) comprises pins (7, 107) and female part (3, 102) lugs (10, 108). In an embodiment, the pins extend radially around the axis (A) of a cable (5) provided with said pins. In another embodiment, the pins extend in a parallel position to the axis (A') of the cable (103) provided therewith and in a perpendicular direction with the cable provided therewith.

Inventors:
DELMAS ERIC (FR)
Application Number:
PCT/FR2005/050851
Publication Date:
May 18, 2006
Filing Date:
October 13, 2005
Export Citation:
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Assignee:
AIRBUS FRANCE (FR)
DELMAS ERIC (FR)
International Classes:
B64D27/18; H01R11/12; H01R13/533
Foreign References:
US5197903A1993-03-30
US6107574A2000-08-22
US4437627A1984-03-20
Other References:
See also references of EP 1812290A1
Attorney, Agent or Firm:
Camus, Olivier (8 place du Ponceau, CERGY, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Ensemble connecteur (1 , 100) pour aéronef, apte à établir une connexion entre un moteur et un câble (5, 103) d'un mât de fixation du moteur à une aile de l'aéronef, l'ensemble connecteur étant situé à l'endroit d'une cloison de séparation (4, 105) entre le moteur et le mât, ledit ensemble connecteur comportant une partie mâle (2, 101 ) portant des contacts mâles (7, 107), et une partie femelle (3, 102) portant des contacts femelles (10, 108), les contacts mâles étant aptes à être connectés aux contacts femelles, caractérisé en ce que les contacts mâles sont des picots (7, 107) et les contacts femelles sont des cosses (10, 108), chaque picot étant apte à traverser une cosse..
2. Ensemble connecteur selon la revendication 1 , caractérisé en qu'il est muni d'un noyau parefeu (17) formant un cœur de la partie mâle et/ou de la partie femelle dudit ensemble connecteur.
3. Ensemble connecteur selon la revendication 2, caractérisé en ce que le noyau parefeu est un noyau en silicone.
4. Ensemble connecteur selon la revendication 2, caractérisé en ce que le noyau parefeu est un noyau en caoutchouc.
5. Ensemble connecteur selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les picots s'étendent radialement par rapport à un axe (A) longitudinal d'un câble (5) portant lesdits picots.
6. Ensemble connecteur selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les picots s'étendent parallèlement à un axe (A') longitudinal d'un câble (103) portant lesdits picots, les cosses s'étendant perpendiculairement par rapport à un câble portant lesdites cosses.
7. Ensemble connecteur selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les cosses sont en un matériau flexible 8 Ensemble connecteur selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le câble muni de la partie femelle de l'ensemble connecteur est situé côté moteur, le câble muni des picots étant situé côté mât.
8. Ensemble connecteur selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de fixation (1 15) d'une cosse (10, 108) à un picot (7, 107).
9. Ensemble connecteur selon la revendication 9, caractérisé en ce que les moyens de fixation comportent des écrous.
10. 1 1 Ensemble connecteur selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu'il est triphasé. 2/3 Fig.3 3/3.
Description:
Ensemble connecteur pour aéronef

L'invention appartient au domaine des connecteurs électriques. L'invention a pour objet un ensemble connecteur apte à réaliser une connexion entre un moteur d'un aéronef et un câble, ou autre composant électrique, situé dans un mât d'accrochage. Le mât d'accrochage permet de solidariser le moteur à la voilure de l'aéronef. L'invention trouve tout particulièrement des applications dans le domaine de l'aéronautique, pour équiper des aéronefs munis d'une zone coupe feu entre le moteur et un fuselage de l'aéronef.

Un but de l'invention est de fournir un ensemble connecteur permettant de connecter et déconnecter aisément un moteur d'aéronef d'un câble situé dans un corps d'un mât, ledit mât portant ledit moteur, afin de relier le moteur à un générateur électrique situé dans un fuselage de l'aéronef. Un autre but de l'invention est de fournir un tel ensemble connecteur dont un encombrement est faible. Un but supplémentaire de l'invention est de fournir un ensemble connecteur apte à remplir une fonction coupe feu.

Un aéronef est généralement muni d'au moins deux moteurs. Chaque moteur est alors solidaire de l'intrados d'une aile dudit aéronef. Le moteur est solidarisé à l'aile par l'intermédiaire d'un mât d'accrochage. Des circuits hydrauliques pour le carburant, l'air chaud et les échangeurs de pression et de température transitent depuis le corps de l'aéronef jusqu'au moteur, en passant par le mât. De même, un câble électrique transite depuis le moteur jusqu'à l'aéronef, en passant par le mât, pour relier ledit moteur à un générateur électrique.

Afin de faciliter une maintenance du moteur, en permettant de désolidariser aisément ledit moteur du mât d'accrochage, il est connu d'utiliser un ensemble connecteur entre le moteur et le mât. L'ensemble connecteur permet de connecter un câble provenant du moteur avec un câble provenant du mât, le câble provenant du mât étant relié, par une extrémité opposée à l'extrémité connectée au câble du moteur, au générateur électrique. Cet ensemble connecteur est facilement accessible, puisque situé hors de l'aéronef, à l'endroit de l'intrados d'une aile. Ainsi, lorsqu'on souhaite désolidariser le moteur de l'aéronef, on déconnecte le

câble du moteur du câble du mât, ce qui permet d'individualiser ledit moteur. Il est alors possible, sans risque notamment d'électrocution, de procéder à une maintenance du moteur, un échange de moteur, etc.

Par ailleurs, afin d'augmenter une sécurité de l'aéronef, il est connu de séparer au moyen d'une zone coupe feu, le moteur du corps de l'aéronef. Généralement, la zone coupe feu est située à l'endroit d'une cloison de séparation, ou cloison pare-feu, entre le moteur et le mât. La cloison pare-feu peut faire partie intégrante du mât. Le passage de cette cloison pare-feu, notamment par le câble électrique reliant le moteur au générateur électrique, doit donc être sécurisé afin d'interdire toute propagation éventuelle de flammes.

Afin de diminuer un encombrement et un poids à l'endroit du moteur et du mât, tout en autorisant une maintenance aisée dudit moteur et une sécurité importante d'un point de vu de la propagation du feu, il est connu d'utiliser un ensemble connecteur situé à l'endroit de la cloison pare-feu. C'est l'ensemble connecteur lui-même qui remplit la fonction pare-feu à l'endroit du câble.

Un tel ensemble connecteur est muni d'un réceptacle, solidaire de la cloison pare-feu. Le réceptacle porte des contacts du câble provenant du générateur électrique qui transite par le mât. Le réceptacle est apte à se connecter à un autre élément de l'ensemble connecteur formé par une extrémité libre du câble du moteur. Le réceptacle comporte par exemple quatre picots, formant des contacts mâles, qui s'emboîtent dans des logements ménagés sur l'extrémité libre du câble du moteur, ces logements formant des contacts femelles. Des dimensions des logements sont telles que les picots sont introduits en force dans lesdits logements et ainsi maintenus par contacts serrés dans lesdits logements. L'ensemble connecteur peut être muni de trois phases de génération électrique et d'une phase neutre. Afin de remplir la fonction pare-feu de l'ensemble connecteur, le réceptacle peut être muni, par exemple, d'un matériau apte à empêcher la propagation de flammes éventuelles. On utilise généralement comme matériau pare-feu du caoutchouc ou du silicone.

Cet ensemble connecteur permet donc, sans augmenter de manière importante un encombrement et un poids à l'endroit de la liaison moteur/mât, d'assurer une fixation réversible du moteur au mât ainsi qu'une fonction pare-

feu.

Cependant, un tel ensemble connecteur pose parfois des problèmes. En effet, le moteur, de par son fonctionnement, est soumis à de nombreuses et fortes vibrations. Ces vibrations sont notamment transmises à l'ensemble connecteur. Les picots subissent alors une usure, du fait de frottements desdits picots contre les parois des logements dans lesquels ils sont insérés. Les picots peuvent être des picots en bronze, recouverts d'une fine couche d'or. Cette couche d'or est éliminée au cours du temps du fait des frottements répétés des picots contre les parois des logements. Les picots peuvent alors subir une corrosion du fait notamment de l'humidité de l'air. Or, les intensités traversant l'ensemble connecteur sont de l'ordre de 200 Ampères par phase électrique. Du fait de la corrosion, une résistance se forme, entraînant une augmentation locale de la température, à l'endroit des picots ayant subits cette corrosion. Cette augmentation de la température peut être à l'origine de la création d'arcs électriques pouvant endommager de manière irréversible une ou plusieurs phases électriques de l'ensemble connecteur.

Dans l'invention, on cherche à résoudre les problème ci-dessus, en proposant un ensemble connecteur apte à réaliser une connexion sécurisée entre un moteur et un câble situé dans un mât d'un aéronef. Par connexion sécurisée, on entend que la connexion est apte à résister à la corrosion. La connexion peut par ailleurs remplir une fonction pare-feu. L'ensemble connecteur de l'invention a un encombrement similaire à l'encombrement de l'ensemble connecteur de l'état de la technique décrit ci-dessus. Ainsi, il est possible de munir les aéronefs actuels de l'ensemble connecteur de l'invention, sans procéder préalablement à des changements importants de la configuration de la connexion.

Pour arriver à ce résultat, l'ensemble connecteur de l'invention comporte une partie mâle, munie de picots, et une partie femelle, munie de cosses. Chaque picot forme un contact mâle, apte à traverser une cosse formant un contact femelle. La connexion est effectuée à l'endroit de la cloison de séparation entre le moteur et le mât. La partie de l'ensemble connecteur qui traverse ladite cloison peut être munie d'un matériau pare- feu. Un picot peut être maintenu dans une cosse par exemple par un écrou. Ainsi, tout risque de mouvement relatif du picot par rapport à la cosse est

supprimé. Les picots ne peuvent plus être usés par frottements. Si une couche d'or, ou autre, recouvre les picots, elle n'est plus éliminée par le frottement du picot contre la cosse. Les phénomènes de corrosion sont donc également supprimés ou du moins fortement diminués. Les cosses sont indépendantes les unes des autres, c'est-à-dire qu'elles forment chacune une extrémité d'un conducteur isolé, l'ensemble des conducteurs étant, par exemple, entouré d'une gaine afin de former un câble. La connexion se fait en autant d'étapes qu'il y a de contacts, c'est-à- dire qu'on procède lors de chaque étape à la connexion d'un picot avec une cosse. La connexion entre le moteur et le mât est aisée, de même qu'une déconnexion. Il est possible de procéder à un grand nombre de connexions et déconnexions, sans risque d'usure, contrairement à l'ensemble connecteur de l'état de la technique pour lequel le fait de rentrer en force des picots dans des logements crée obligatoirement, à plus ou moins long terme, une usure. L'invention a donc pour objet un ensemble connecteur apte à établir une connexion entre un moteur et un câble d'un mât, ledit mât solidarisant le moteur à une aile d'un aéronef, l'ensemble connecteur étant situé à l'endroit d'une cloison de séparation entre le moteur et le mât, ledit ensemble connecteur comportant une partie mâle portant des contacts mâles, et une partie femelle portant des contacts femelles, les contacts mâles étant aptes à être connectés aux contacts femelles, caractérisé en ce que les contacts mâles sont des picots et les contacts femelles sont des cosses.

Dans un exemple de réalisation, on munit l'ensemble connecteur d'un noyau pare-feu. Le noyau pare-feu peut former un cœur de la partie mâle et/ou femelle dudit ensemble. Le noyau pare-feu peut être un noyau en silicone ou en caoutchouc. Ainsi, il n'est pas nécessaire de munir l'aéronef, à l'endroit de la liaison électrique moteur/mât d'un dispositif supplémentaire pour réaliser la fonction pare-feu requise.

Selon un premier exemple de réalisation de l'ensemble connecteur de l'invention, les picots s'étendent radialement par rapport à un axe d'un câble portant lesdits picots.

Selon un second exemple de réalisation de l'ensemble connecteur, les picots s'étendent parallèlement à un axe d'un câble portant lesdits picots, les cosses s'étendant radialement par rapport à un câble portant lesdites cosses.

Par câble d'un mât, on entend au moins un conducteur électrique transitant par le mât. Il est possible d'avoir une pluralité de conducteurs électriques, l'ensemble de ces conducteurs électriques pouvant être entouré, au moins partiellement, d'une gaine commune. De même, par câble d'un moteur, on entend au moins un conducteur électrique relié électriquement au moteur. Dans le cas où il y a une pluralité de conducteurs électriques, ces derniers peuvent être au moins partiellement entourés d'une gaine commune.

Il est également possible de réaliser les cosses dans un matériau flexible. Une conception et une orientation des picots peut alors être quelconque, puisque la flexibilité des cosses permet d'assurer dans tous les cas la connexion.

Dans un exemple de réalisation, le câble muni des cosses de l'ensemble connecteur est situé côté moteur, le câble muni des picots étant situé côté mât. Ainsi, la partie femelle de l'ensemble connecteur est mobile, en ce sens que lorsque le moteur est désolidarisé du mât, ladite partie femelle est également désolidarisée du mât. La partie mâle, elle, est fixée à la cloison de séparation que le câble portant ladite partie mâle traverse.

Afin d'assurer le maintien des picots dans leur cosse respective, il est possible de prévoir des moyens de fixation d'une cosse à un picot. Dans un exemple de réalisation, les moyens de fixation comportent des écrous.

L'ensemble connecteur de l'invention peut être triphasé. Il peut par ailleurs comporter au moins une phase neutre.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci sont présentées à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent :

- Figure 1 : Une vue de côté d'un ensemble connecteur, selon un premier exemple de réalisation de l'invention ;

- Figure 2 : Une coupe transversale, selon M-Il, de la figure 1 ; - Figure 3 : Une cosse selon un exemple de réalisation de l'invention ;

- Figure 4 : Une vue de côté d'un ensemble connecteur, selon un deuxième exemple de réalisation de l'invention.

Sur la figure 1 est représentée une partie mâle 2 et une partie femelle 3, non connectées, d'un ensemble connecteur 1. Un premier câble 5 transite dans un mât et traverse une cloison 4 de

séparation entre ledit mât et un moteur d'un aéronef (non représentés), de manière à ce que la partie mâle 2 de l'ensemble connecteur 1 , portée par ledit premier câble 5, débouche vers l'extérieur du mât, en direction du moteur. La partie mâle 2 est fixe sur la cloison 4 de séparation. La partie mâle 2 de l'ensemble connecteur 1 est munie d'une tête de connexion 6 en saillie de la cloison de séparation 4. La tête de connexion 6 porte des contacts mâles 7. Les contacts mâles 7 sont des picots. Les picots 7 s'étendent radialement par rapport à un axe A longitudinal du premier câble 5, en saillie de la tête de connexion 6. Un deuxième câble 8 est muni à l'endroit d'une extrémité libre 9 de contacts femelles 10. L'extrémité libre 9 du deuxième câble 8 et les contacts femelles 10 forment la partie femelle 3 de l'ensemble connecteur 1. Une extrémité fixe (non représentée) du deuxième câble 8, opposée à l'extrémité libre 9, est solidaire du moteur. Les contacts femelles 10 sont des cosses. Chaque cosse 10 forme l'extrémité d'un conducteur 1 1 , l'ensemble des conducteurs 1 1 étant entouré par une gaine et forme le deuxième câble 8. Par cosse 10, on entend une pièce métallique fixée à l'extrémité d'un conducteur électrique 11 pour effectuer sa connexion, la cosse 10 comportant pour cela un orifice 12 ou une encoche. Les cosses 10 de la partie femelle 3 de l'ensemble connecteur 1 sont ainsi munies chacune d'un orifice 12. Chaque orifice 12 peut être traversé par un picot 7, pour réaliser une connexion entre le premier câble 6 et le deuxième câble 8. Les cosses 10 sont des cosses plates. Par cosse 10 plate, on entend qu'un corps de chaque cosse 10 s'étend dans un unique plan P (figure 3). Pour connecter la partie femelle 3 à la partie mâle 2, on amène le deuxième câble 8 en direction de la cloison de séparation 4. On procède alors au rattachement des cosses 10 aux picots 7. Pour cela, on introduit chaque picot 7 dans un orifice 12 d'une cosse 10, afin de réaliser une connexion électrique entre le picot 7 et la cosse 10, et donc entre le moteur et le premier câble 6 transitant par le mât.

Pour maintenir les picots 7 dans les cosses 10, quelles que soient les conditions d'utilisation de l'ensemble connecteur 1 , il est possible de munir ledit ensemble connecteur 1 de moyens de fixation d'une ou plusieurs cosses 10 sur leur picot 7 respectif. Ainsi, chaque couple cosse 10 / picot 7 peut être muni de tels moyens de fixation. Même en cas de fortes vibrations

du moteur, les picots 7 restent alors solidaires des cosses 10.

Sur la figure 2 est représentée une coupe transversale, selon l'axe II- II, de la partie mâle 2 de l'ensemble connecteur 1 de la figure 1. La tête de connexion 6 est de forme circulaire cylindrique et comporte, dans un volume interne 13, quatre conducteurs électriques 14. Les conducteurs électriques 14 s'étendent parallèlement entre eux et parallèlement à l'axe A. Chaque conducteur électrique 14 est muni d'un picot 7 qui s'étend perpendiculairement à son conducteur électrique 14, en saillie sur ledit conducteur 14. Les picots 7 s'étendent vers l'extérieur par rapport à un centre C de la tête de connexion 6, de manière à traverser une paroi 15 de ladite tête de connexion 6 et à déboucher vers l'extérieur du volume interne 13. Les conducteurs électriques 14 peuvent être (figure 1 ), au moins partiellement, entourés d'une gaine 16, permettant de former le premier câble 5. Ils peuvent par la suite, une fois la cloison de séparation 4 traversée, être de nouveau individualisés, comme cela est représenté à la figure 1.

Dans l'exemple représenté à la figure 2, la tête de connexion 6 est munie, dans son volume interne 13, d'un noyau pare-feu 17. Le noyau pare- feu 17 est en forme de croix et divise ainsi le volume interne 13 en quatre compartiments 18. Chaque compartiment 18 comporte un conducteur électrique 14. Dans un exemple de réalisation, on utilise, pour réaliser le noyau pare-feu 17 de la silicone ou du caoutchouc. Ainsi, les conducteurs électriques 14 sont isolés électriquement les uns des autres.

Dans l'exemple représenté aux figures 1 et 2, les picots 7 débouchent directement vers l'extérieur, c'est-à-dire qu'ils ne sont protégés par aucun réceptacle. Une telle exposition à l'air ambiant et aux intempéries ne pose pas de problème, dans la mesure où lesdits picots 7 sont recouverts d'un matériau résistant à la corrosion, tel qu'une couche d'or. En effet, les risques d'usure étant éliminés, ou fortement diminués, la couche d'or n'est plus éliminée au cours du temps, le phénomène de corrosion ne peut donc pas se produire.

Cependant, dans d'autres exemples de réalisation de l'ensemble connecteur 1 de l'invention, il est possible de munir la tête de connexion 6 d'une protection. Par exemple, la tête de connexion 6 est entourée d'une paroi circulaire cylindrique de plus grand diamètre qu'un diamètre de ladite tête de connexion 6, et d'une hauteur au moins égale à une hauteur de la

tête de connexion 6. Par hauteur, on entend la dimension de la protection, ou de la tête de connexion 6, qui s'étend parallèlement à l'axe A. Ainsi, les picots 7 sont entourés et protégés par cette protection. De plus, la connexion en elle même, entre les picots 7 et les cosses 10 est protégée par cette paroi.

Les contacts mâles 7 et femelles 10 de l'exemple représenté aux figures 1 et 2, sont au nombre de quatre. Par exemple, trois picots 7 connectés à trois cosses 10 forment trois phases électriques, le quatrième picot, connecté à la quatrième cosse 10, formant une phase neutre. Il est également possible d'avoir quatre phases électriques, ou deux phases électriques et deux phases neutres, ou une phase électrique et trois phases neutres. De même, il est possible de réaliser un ensemble connecteur 1 muni de plus ou moins de picots 7 et de cosses 10, selon des besoins.

Sur la figure 3 est représentée une extrémité d'un conducteur électrique 1 1 de la partie femelle 2 de l'ensemble connecteur 1. L'extrémité du conducteur électrique 1 1 porte une cosse 10. La cosse 10 s'étend dans un prolongement du conducteur électrique 1 1. La cosse 10 est une cosse plate, et est comprise dans un plan unique P.

Il est possible de réaliser la cosse 10 dans un matériau conducteur souple. Ainsi, il est possible de plier et/ou tordre ladite cosse 10. La cosse 10 s'étend alors dans plusieurs plans différents, selon des pliures et/ou torsions imposées à ladite cosse 10. Un ensemble connecteur 1 muni de cosses 10 souples peut être intéressant dans le cas où les picots 7 de la partie mâle 2 de l'ensemble connecteur 1 sont difficilement accessibles, ou dans le cas où une longueur disponible des conducteurs électriques 1 1 portant les cosses 10 est faible. Par longueur disponible, on entend longueur d'un conducteur électrique 1 1 non entourée de la gaine, et donc individualisée par rapport aux autres conducteurs électriques 1 1 du deuxième câble 8 (figure 1 ).

Sur la figure 4 est représenté un ensemble connecteur 100 selon un autre exemple de réalisation de l'invention. L'ensemble connecteur 100 comporte une partie mâle 101 et une partie femelle 102.

La partie mâle 101 forme une extrémité d'un premier câble 103, tandis que la partie femelle 102 forme une extrémité d'un deuxième câble (non représenté). Le premier câble 103 traverse une cloison 105 de séparation entre un mât et un moteur d'un aéronef (non représentés) afin de transiter

dans ledit mât jusqu'à, par exemple, un générateur électrique situé dans l'aéronef. La partie mâle 101 est solidaire de la cloison 105 de séparation qu'elle traverse. La partie mâle 101 de l'ensemble connecteur 100 est munie d'une tête de connexion 106 en saillie de la cloison de séparation 105. Des contacts mâles 107 débouchent de cette tête de connexion 106. Les contacts mâles 107 sont des picots qui s'étendent parallèlement à un axe A' longitudinal du premier câble 103.

La partie femelle 102 de l'ensemble connecteur 100 est munie de contacts femelles 108 formés par des cosses. Chaque cosse 108 forme l'extrémité d'un conducteur 109 du deuxième câble.

Dans l'exemple représenté à la figure 4, les parties mâle 101 et femelle 102 de l'ensemble connecteur 100 sont connectées. Pour cela, chaque cosse 108 est solidaire d'un picot 107. Chaque picot 107 traverse un orifice (non visible) d'une cosse 108. Les cosses 108 sont munies de deux segments 1 10 et 1 11 solidaires l'un de l'autre. Un premier segment 1 10 est solidaire par une première extrémité 112 du conducteur électrique 109, et s'étend dans un même plan que ledit conducteur 109. Un second segment 1 1 1 est solidaire par une première extrémité 1 13 d'une seconde extrémité 1 14 du premier segment 1 10. Le deuxième segment 11 1 s'étend perpendiculairement au premier segment 1 10. Le deuxième segment 1 1 1 est muni de l'orifice par lequel le picot 107 traverse la cosse 108.

Les picots 107 sont maintenus sur les cosses 108 grâce à des moyens de fixation 1 15. Dans l'exemple représenté, les moyens de fixation 1 15 sont des écrous. Les picots 107 sont alors munis d'un filetage, permettant de visser chaque écrou 1 15 autour d'un picot 107. Les écrous 1 15, lorsqu'ils sont correctement vissés, interdisent tout mouvement des picots 107 dans l'orifice des cosses 108 correspondantes. On supprime ainsi les risques de frottement des picots 107 contre la paroi des orifices ménagés sur les cosses 108.

Dans un autre exemple de réalisation, on peut munir les picots 107 d'un orifice dans lequel est insérée une tige de blocage formant les moyens de fixation 1 15. La tige de blocage a une longueur strictement supérieure à un diamètre de l'orifice ménagé sur la cosse 108. Par longueur de la tige, on entend la plus grande dimension de ladite tige. Ainsi, la tige interdit le retrait

accidentel du picot 107.

Dans un autre exemple de réalisation d'un ensemble connecteur 1 ou 100 de l'invention, il est possible de munir l'extrémité du câble provenant du moteur d'une partie mâle munie de picots, l'extrémité du câble traversant la cloison de séparation entre le mât et le moteur est alors munie d'une partie femelle comportant des cosses.