DESCRIPTION

DOMAINE TECHNIQUE

[001] L’invention a trait au domaine de l’aéronautique et concerne une porte d’aéronef.

[002] Les portes d’aéronef comportent généralement un ouvrant mobile par rapport à un encadrement qui est destiné à être fixé sur le fuselage de l’aéronef. Pendant le vol, l’ouvrant est verrouillé sur l’encadrement tandis que lors des phases d’embarquement ou de débarquement de passagers ou de matériel, au sol, l’ouvrant est séparé de l’encadrement et est dégagé au moins partiellement de l’ouverture formée par l’encadrement grâce à une structure de charnière qui soutient et guide l’ouvrant dans son mouvement par rapport à l’encadrement.

[003] Les portes d’aéronef mettent généralement en œuvre un dispositif de guidage en translation circulaire adapté à maintenir l’orientation de l’ouvrant durant son ouverture ou sa fermeture, de sorte que l’ouvrant en position d’ouverture soit sensiblement parallèle à l’ouvrant en position de fermeture. Ceci permet notamment à l’ouvrant, lorsqu’il est en position d’ouverture, de venir se positionner à l’extérieur de l’aéronef, contre son fuselage.

ÉTAT DE LA TECHNIQUE

[004] On connaît plusieurs solutions pour mettre en œuvre un dispositif de guidage en translation circulaire dans une porte d’aéronef.

[005] Le document FR2975967 décrit un mécanisme de porte d’aéronef comportant une structure de charnière reliée d’une part à l’encadrement par une première liaison pivot et reliée d’autre part à l’ouvrant par une deuxième liaison pivot. La rotation de la première liaison pivot et de la deuxième liaison pivot sont rendues solidaires par l’utilisation d’une chaîne à rouleaux reliant deux pignons fixés respectivement sur l’une et l’autre de ces liaisons pivot de sorte que la rotation de la structure de charnière suivant la première liaison pivot entraîne la même rotation de l’ouvrant par rapport à la structure de charnière suivant la deuxième liaison pivot. Les deux liaisons pivot de la structure charnière sont ainsi indexées et l’ouvrant présente grâce à cela un mouvement d’ouverture selon une translation circulaire. Cette solution couramment employée remplit la fonction de maintenir l’ouvrant dans la même orientation durant son ouverture ou sa fermeture. Cependant, l’utilisation d’une chaîne à rouleaux et de pignons nécessite des dispositifs complexes et coûteux, sources de dysfonctionnements et de besoins en maintenance, pour guider la chaîne, régler et maintenir sa tension à une valeur adéquate, aligner les pignons et la chaîne sur un même plan, et lubrifier ces éléments mécaniques.

[006] On connaît par ailleurs des portes d’aéronef comportant une structure de charnière soutenant l’ouvrant par rapport à l’encadrement lors du mouvement d’ouverture ou de fermeture de l’ouvrant et comportant de plus un dispositif de guidage en translation circulaire formé de deux tringles fixées à l’une de leurs extrémités sur l’encadrement de la porte et fixées à l’autre de leurs extrémités sur la partie supérieure de l’ouvrant. Les deux tringles, et les quatre points d’appui correspondants forment un parallélogramme déformable entre l’ouvrant et l’encadrement de la porte. Ce parallélogramme déformable guide l’ouvrant selon une translation circulaire lors des mouvements d’ouverture et de fermeture réalisés par la structure de charnière. Le parallélogramme déformable formé par les deux tringles est en général situé sur la partie supérieure de la porte et nécessite, pour des raisons de sécurité et d’esthétique, d’être caché par un panneau lorsque l’ouvrant de la porte est fermé. Un mécanisme complexe est donc nécessaire pour mettre en place automatiquement ce panneau cachant les tringles lorsque l’ouvrant est refermé, et pour escamoter automatiquement ce panneau et permettre le mouvement des tringles lorsque l’ouverture de la porte est mise en œuvre. Par ailleurs, l’espace occupé par le parallélogramme déformable limite le passage libre disponible lorsque l’ouvrant est ouvert. Ce passage libre étant réglementé, les portes utilisant un tel système nécessitent une découpe plus importante dans le fuselage de l’aéronef pour atteindre le passage libre minimal défini par la règlementation.

EXPOSÉ DE L’INVENTION

[007] L’invention vise à améliorer les portes d’aéronef de l’art antérieur.

[008] À cet effet, l’invention vise une porte d’aéronef comportant :

- un ouvrant ; - un encadrement destiné à être fixé sur le fuselage de l’aéronef ;

- une structure de charnière soutenant l’ouvrant par rapport à l’encadrement, cette structure de charnière étant reliée d’une part à l’encadrement par une première liaison pivot, et étant reliée d’autre part à l’ouvrant par une deuxième liaison pivot, l’axe de la première liaison pivot étant parallèle à l’axe de la deuxième liaison pivot, l’ouvrant étant ainsi pivotant par rapport à la structure de charnière selon la deuxième liaison pivot et la structure de charnière étant pivotante sur l’encadrement selon la première liaison pivot de sorte que l’ouvrant est mobile entre une position de fermeture où l’ouvrant est dans l’encadrement et une position d’ouverture où l’ouvrant est ouvert et positionné en vis-à- vis du fuselage de l’aéronef, dégageant l’ouverture de l’encadrement ;

- un dispositif de guidage en translation circulaire adapté à maintenir l’orientation de l’ouvrant durant son ouverture ou sa fermeture.

[009] Dans cette porte d’aéronef :

- la structure de charnière est reliée à l’ouvrant par l’intermédiaire d’un bras de levée autorisant un mouvement de soulèvement de l’ouvrant par rapport à la structure de charnière ;

- le dispositif de guidage en translation circulaire comporte une biellette unique reliée à l’encadrement par l’une de ses extrémités selon une troisième liaison pivot dont l’axe est parallèle à l’axe de la première liaison pivot et est distinct de cet axe, la biellette unique étant reliée par l’autre de ses extrémités à un levier par une quatrième liaison pivot dont l’axe est parallèle à l’axe de la première liaison pivot et à l’axe de la troisième liaison pivot ;

- le levier est rattaché à la structure de charnière selon la deuxième liaison pivot, par son extrémité opposée à la quatrième liaison pivot ;

- le levier s’étend selon une première direction et comporte un premier arbre s’étendant selon une deuxième direction parallèle à la première direction et confondue avec l’axe de la deuxième liaison pivot, la structure de charnière étant montée pivotante par rapport à l’ouvrant sur ce premier arbre ;

- le levier comporte un deuxième arbre s’étendant perpendiculairement à l’axe de la deuxième liaison pivot, le bras de levée étant monté rotatif sur ce deuxième arbre.

[0010] L’invention permet de réaliser le guidage en translation circulaire de l’ouvrant de la porte de manière fiable en interférant très peu avec le passage libre ménagé par l’ouvrant en position ouverte. La biellette unique est un mécanisme simple et peu encombrant, garantissant le guidage en translation circulaire de l’ouvrant. Peu de pièces en mouvement sont nécessaires pour constituer ce dispositif de translation circulaire qui est de préférence positionné de manière compacte au plus proche de la structure de charnière. Une maximisation du passage libre de la porte est ainsi obtenue.

[0011] L’invention est par ailleurs particulièrement avantageuse dans le cas de portes présentant une fonction de soulèvement de l’ouvrant (dénommée « lift » en anglais). En effet, certaines portes d’aéronef se verrouillent, en position fermée, par un mouvement descendant de l’ouvrant par rapport à l’encadrement permettant à des butées présentes sur la tranche de l’ouvrant de venir se verrouiller contre des contrebutées présentes sur l’encadrement de la porte. Lors de l’ouverture de l’ouvrant, un mouvement de montée est imprimé à l’ouvrant de manière à déverrouiller les butées de l’ouvrant par rapport aux contrebutées de l’encadrement pour ensuite permettre l’action de la structure de charnière pour l’ouverture de l’ouvrant. Dans cette configuration, la biellette unique du dispositif de translation circulaire agit avantageusement au niveau des bras reliant la structure de charnière à l’ouvrant et permettant ce mouvement de soulèvement. Une articulation combinant les pivots permettant à la fois le soulèvement de l’ouvrant et son guidage en translation circulaire peut ainsi être avantageusement mise en œuvre.

[0012] La porte d’aéronef peut comporter les caractéristiques additionnelles suivantes, seules ou en combinaison :

- le levier s’étend selon une première direction et comporte un premier arbre s’étendant selon une deuxième direction parallèle à la première direction et confondue avec l’axe de la deuxième liaison pivot, la structure de charnière étant montée pivotante par rapport à l’ouvrant sur ce premier arbre ;

- la structure de charnière est reliée à l’ouvrant par l’intermédiaire d’un bras de levée autorisant un mouvement de soulèvement de l’ouvrant par rapport à la structure de charnière, et en ce que le levier comporte un deuxième arbre s’étendant perpendiculairement à l’axe de la deuxième liaison pivot, le bras de levée étant monté rotatif sur ce deuxième arbre ;

- le bras de levée est relié à l’ouvrant par une liaison pivot perpendiculaire à l’axe de la deuxième liaison pivot ;

- le deuxième arbre est fixé sur le premier arbre, le premier arbre et le deuxième arbre étant disposés en croix ; - la structure de charnière comporte deux pattes munies chacune d’un pivot, ces deux pivots étant alignés et constituant la deuxième liaison pivot ;

- le levier coopère avec l’un desdits pivots ;

- la distance entre l’axe de la première liaison pivot et l’axe de la troisième liaison pivot est égale à la distance entre l’axe de la deuxième liaison pivot et l’axe de la quatrième liaison pivot ;

- la structure de charnière et la biellette unique comportent chacune un coude d’évitement de l’encadrement lorsque l’ouvrant est en position d’ouverture ;

- la biellette unique comporte un pan coudé sur son extrémité qui est reliée au levier ;

- le levier, le premier arbre et le deuxième arbre sont faits d’une seule pièce.

PRESENTATION DES FIGURES

[0013] D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description non limitative qui suit, en référence aux dessins annexés dans lesquels :

- les figures 1 et 2 représentent en perspective une portion de porte d’aéronef selon l’invention, vue respectivement en vue plongeante et en vue ascendante ;

- la figure 3 est une vue de détail de la figure 2 ;

- les figures 4 à 6 sont des vues de dessus montrant trois positions de l’ouvrant de la porte des figures 1 et 2, respectivement une position fermée, une position en cours d’ouverture, et une position ouverte ;

- la figure 7 est une vue de détail de la figure 6.

DESCRIPTION DÉTAILLÉE

[0014] Les figures 1 et 2 représentent une porte 1 en place dans un aéronef. Sur ces vues, la porte est en position fermée et prolonge ainsi le fuselage 2 de l’aéronef.

[0015] La porte 1 d’aéronef comporte un encadrement 3 qui est fixé sur le fuselage 2 de l’avion et un ouvrant 4 qui est articulé sur l’encadrement 3 pour permettre l’ouverture de la porte.

[0016] La porte 1 comprend également une structure de charnière 5 qui est destinée à soutenir l’ouvrant 4 par rapport à l’encadrement 3 et à permettre le mouvement d’ouverture ou de fermeture de l’ouvrant 4 par rapport à l’encadrement 3. Cette structure de charnière 5 est généralement une pièce mécanique imposante car elle doit supporter le poids de l’ouvrant 4 lorsque ce dernier est séparé de l’encadrement 3 en cours d’ouverture et en position d’ouverture complète. La structure de charnière 5 est ici, de manière connue, réalisée par un assemblage de tôles et de pièces structurelles usinées, et comportant des perforations pour limiter le poids de la structure de charnière 5 compte tenu de son encombrement. La structure de charnière 5 est reliée d’une part à l’encadrement 3 par une première liaison pivot 6 et reliée d’autre part à l’ouvrant 4 par une deuxième liaison pivot 7. Compte tenu de la masse de l’ouvrant supportée par la structure de charnière 5, qui plus est en porte-à-faux, ces liaisons pivot sont avantageusement réalisées par des guidages longs ou par plusieurs pivots alignés selon le même axe. Dans le présent exemple, les deux liaisons pivot 6, 7 sont réalisées chacune par deux pivots alignés.

[0017] Les axes de la première liaison pivot 6 et de la deuxième liaison pivot

7 sont parallèles et sont, dans cet exemple, sensiblement verticaux. La structure de charnière 5 est reliée à l’ouvrant 4 par l’intermédiaire de deux bras de levée 8. Les deux liaisons pivot 6, 7 permettent à la structure de charnière 5 de supporter l’ouvrant 4 pendant son mouvement d’ouverture ou de fermeture tandis que les deux bras de levée

8 autorisent à l’ouvrant 4 un mouvement de soulèvement ou de descente permettant le désengagement ou l’engagement de l’ouvrant 4 sur l’encadrement 3. En effet, de manière connue, des butées et contrebutées correspondantes (non représentées) sont placées respectivement sur la tranche de l’ouvrant 4 et sur l’encadrement 3, de sorte que lorsque l’ouvrant 4 est positionné contre l’encadrement 3 durant la fermeture de la porte 1 , l’ouvrant 4 est ensuite engagé sur l’encadrement 3 par un mouvement de descente. À l’inverse, en vue d’ouvrir la porte 1 , l’ouvrant 4 est d’abord commandé selon un mouvement de soulèvement permettant son désengagement par rapport à l’encadrement 3. Les deux bras de levée 8 permettent ainsi ce mouvement de soulèvement ou de descente de l’ouvrant 4 nécessaire au désengagement ou à l’engagement de la porte 1 .

[0018] Les bras de levée 8 sont rattachés, par l’une de leurs extrémités, à la structure de charnière 5 par une liaison pivot 9 d’axe sensiblement horizontal et sont reliés par l’autre de leurs extrémités à l’ouvrant 4 par une liaison pivot 10 également d’axe sensiblement horizontal. Les axes de ces liaisons pivot 9, 10 sont perpendiculaires à l’axe de la deuxième liaison pivot 7.

[0019] La deuxième liaison pivot 7 permettant à l’ouvrant 4 d’être pivotant par rapport à la structure de charnière 5 est réalisée, dans le présent exemple, par deux pivots 7A, 7B portés par deux pattes 19A, 19B de la structure de charnière 5. Chaque patte 19A, 19B comporte un alésage coopérant avec un arbre dont l’axe est confondu avec l’axe de la deuxième liaison pivot 7.

[0020] En référence à la figure 2, la porte 1 comprend de plus un dispositif de guidage en translation circulaire permettant de maintenir l’orientation de l’ouvrant 4 durant son ouverture ou sa fermeture. Ce dispositif comporte une biellette unique 11 dont l’une des extrémités est rattachée à l’encadrement 3 par une troisième liaison pivot 12 et rattachée, par l’autre de ces extrémités à un levier 13 par une quatrième liaison pivot 14.

[0021] La figure 3 est une vue de détail de la figure 2 montrant le levier 13. Le levier 13 comporte, à son extrémité opposée à la quatrième liaison pivot 14 un arbre principal 15 s’étendant sensiblement verticalement et constituant la deuxième liaison pivot 7. Comme indiqué précédemment, chaque patte 19A, 19B comporte un alésage coopérant avec un arbre dont l’axe est confondu avec l’axe de la deuxième liaison pivot 7. Dans le présent exemple, l’un de ces arbres (celui relatif à la patte 19A inférieure) est constitué par l’arbre principal 15.

[0022] La quatrième liaison pivot est réalisée par tout moyen et, dans le présent exemple, par une chape formée sur le levier 13 coopérant avec un orifice de la biellette unique 11. Un arbre secondaire 16 est de plus fixé perpendiculairement sur l’arbre principal 15 pour réaliser la liaison pivot 9 entre le bras de levée 8 et la structure de charnière 5, ces deux arbres 15, 16 étant ainsi disposés en croix. Le levier 13, l’arbre principal 15 et l’arbre secondaire 16 sont avantageusement réalisés d’une seule pièce, par exemple par assemblage d’éléments standards. Cette pièce unique assure, de manière compacte et à moindre coût, les fonctions de deuxième liaison pivot 7, de liaison pivot 9 et de quatrième liaison pivot 14.

[0023] Le levier 13 est donc le siège de trois liaisons pivot : la quatrième liaison pivot 14, la deuxième liaison pivot 7, et la liaison pivot 9 d’axe sensiblement horizontal entre la structure de charnière 5 et le bras de levée 8 inférieur. [0024] Les figures 4 à 6 illustrent le fonctionnement de la structure de charnière 5 et du dispositif de guidage en translation circulaire lors d’un mouvement d’ouverture ou de fermeture de la porte 1 . Sur la figure 4, la porte 1 est en position fermée, l’ouvrant 4 étant en position dans l’encadrement 3. Cette vue montre que la première liaison pivot 6 et la deuxième liaison pivot 7 sont à distance l’une de l’autre c’est-à-dire qu’elles ne sont pas coaxiales. La distance séparant ces deux liaisons pivot 6, 7 est ici égale à la distance séparant la troisième liaison pivot 12 de la quatrième liaison pivot 14 au sein du levier 13. De même pour la distance entre la première liaison pivot 6 et la deuxième liaison pivot 7 qui est égale à la distance entre la troisième liaison pivot 12 et la quatrième liaison pivot 14. De cette manière, un parallélogramme déformable est créé entre ces quatre liaisons pivot 6, 7, 12, 14.

[0025] À partir de la position de fermeture de la figure 4, lorsque l’ouverture de la porte 1 est sollicitée, un mouvement de soulèvement de l’ouvrant 4 est tout d’abord commandé (non visible sur ces vues de dessus) de manière classique pour déverrouiller l’ouvrant 4 puis ce dernier est repoussé vers l’extérieur de l’aéronef comme montré sur la figure 5. Durant ce mouvement, le parallélogramme déformable décrit précédemment maintient constante l’orientation de l’ouvrant 4. Le parallélogramme déformable maintient donc l’orientation du levier 13 qui lui-même maintient l’orientation de l’ouvrant 4 grâce à l’arbre secondaire 16. La biellette unique 11 n’est pas impactée par les mouvements de soulèvement ou d’abaissement de l’ouvrant 4.

[0026] La figure 6 montre la position d’ouverture complète de la porte 1 . La structure de charnière 5 comporte de plus un tampon 17 formant une butée d’arrêt qui se positionne contre le fuselage 2. Dans cette position d’ouverture, l’ouvrant 4 est donc positionné en vis-à-vis du fuselage de l’aéronef et dégage l’encadrement 3 pour permettre le passage. Ce passage est maximisé grâce au fait la biellette unique 11 s’escamote derrière le profil de la structure de charnière 5, de sorte que le dispositif de guidage en translation circulaire de l’ouvrant 4 n’occupe aucun espace libre supplémentaire par rapport à la structure de charnière 5.

[0027] La forme coudée, bien connue, pour la structure de charnière 5 permet d’écarter au maximum l’ouvrant 4 de l’encadrement 3 pour libérer le passage. La biellette unique 11 reproduit sensiblement cette forme coudée permettant de contourner l’encadrement 3 lors de la position d’ouverture.

[0028] La forme de la biellette unique 11 pourra présenter plusieurs pans coudés nécessaires au contournement de l’encadrement 3 en fonction de la forme et de l’épaisseur de cet encadrement 3. Cependant, les dimensions et formes respectives de la structure de charnière 5, de la biellette unique 11 , et du levier 13 devront être choisies pour que, entre la position de fermeture et la position d’ouverture, la première liaison pivot 6, la deuxième liaison 7, la troisième liaison pivot 12, et la quatrième liaison pivot 14 ne soient pas alignées, afin de ne pas rendre instable le parallélogramme déformable.

[0029] La figure 7 est une vue de détail du levier 13 dans la position d’ouverture de la figure 6. Dans le présent exemple, la biellette unique 11 comporte un pan coudé 17 d’extrémité permettant l’emploi d’un levier 13 compact sans que la biellette unique 11 ne vienne en butée contre le levier 13.

[0030] Dans la précédente description, seules les pièces impliquées dans les liaisons pivot reliant l’ouvrant 4 à l’encadrement 3 ont été décrites car l’invention vise le dispositif de translation circulaire. Les organes de commande des mouvements d’engagement et de désengagement, ainsi que d’ouverture et de fermeture de la porte 1 sont classiques et n’ont pas été décrits ici.

[0031] D’autres variantes de réalisation de la porte d’aéronef peuvent être mises en œuvre sans sortir du cadre de l’invention. Par exemple, les liaisons pivot décrites sont des liaisons pivot simples réalisées par des chapes coopérant avec un arbre mais peuvent également inclure par exemple des roulements, des bagues de friction ou tout autre moyen mécanique relatif aux liaisons pivot.

[0032] Par ailleurs, la biellette unique 11 et le levier 13 ont été décrits comme coopérants avec le bras de levée 8 inférieur de l’exemple, cependant, en variante, la biellette unique 11 peut coopérer avec le bras de levée 8 supérieur ou un autre bras de levée, par exemple un bras de levée central si le dispositif comporte plus de deux bras de levée 8.