L'invention a trait à une pince à cheveux comportant une partie fixe, notamment destinée à recevoir un élément décoratif, ainsi qu'une partie mobile montée articulée sur ladite partie fixe et apte à être resserrée sur cette dernière en vue d'emprisonner des cheveux disposés entre elles, ladite pince comportant, en outre, des moyens aptes à limiter son glissement par rapport aux cheveux.

La présente invention trouvera son application dans le domaine de la fabrication d'articles de mode, plus particulièrement d'accessoires pour la coiffure et le maintien des cheveux.

L'on connaît déjà de nombreuses pinces à cheveux répondant à la description ci-dessus et se présentant, par exemple, sous la forme d'une partie mobile montée articulée sur une partie fixe, ces deux parties, généralement en un matériau synthétique, définissant une mâchoire apte à se refermer, sous l'impulsion de moyens de rappel tel qu'un ressort, en vue d'emprisonner et de maintenir rassemblée une partie de la chevelure.

Il est également connu des pinces à cheveux, usuellement dénommées barrettes à cheveux, et se présentant sous la forme d'une partie fixe sur laquelle est montée articulée une partie mobile, ces deux parties étant, habituellement, réalisées en un matériau métallique et par emboutissage. La partie mobile est susceptible d'être resserrée et verrouillée sur la partie fixe, plus particulièrement après qu'une certaine quantité de cheveux ait été disposée entre ces deux parties.

Or, il convient d'observer que les cheveux sont, par nature ou par traitement, relativement glissants et que, de ce fait, les pinces à cheveux, bien que fortement resserrées sur la chevelure, ont tendance à glisser le long de cette dernière sous

1'effet de leur propre poids voire, éventuellement, de celui d'un élément décoratif rapporté sur sa partie fixe. Il en résulte qu'une telle pince à cheveux doit constamment être rajustée et repositionnée dans la chevelure.

A ce propos, on observera qu'il a été apporté une solution à ce problème en équipant une telle pince à cheveux de moyens aptes à limiter son glissement par rapport à la chevelure. Une telle solution consiste en ce que la partie fixe de la pince est pourvue d'une languette apte à se positionner au droit ou à passer au travers, du moins en partie, d'un évidement réalisé au niveau de la partie mobile. Cet évidement, en combinaison avec ladite languette, définit, après fermeture de la pince, une sorte de chicane constituant un berceau pour la réception de la chevelure.

Si une telle conception permet, certes, de diminuer sensiblement le glissement de la pince à cheveux, il convient d'observer que le confinement, à l'intérieur de ladite chicane, de la chevelure a pour effet d'abîmer cette dernière. De plus, dans le cas de cheveux fins, le résultat est souvent approximatif.

On connaît, également, au travers du document DE-296. 21. 861 une barrette à cheveux comportant une partie fixe ainsi qu'une partie mobile pourvues, chacune, d'un revêtement antidérapant.

Ce dernier adopte la forme d'une bande en matériau antidérapant rapportée par collage sur lesdites parties fixe et mobile. La présence d'un tel revêtement antidérapant peut encore être assurée en plongeant lesdites parties fixe et mobile dans un bain dudit matériau antidérapant.

La présente invention permet de remédier aux inconvénients des pinces à cheveux de l'état de la technique en équipant celles-ci de moyens présentant un coefficient de friction important sur la

chevelure ce qui permet un meilleur accrochage sur cette dernière et, donc, d'éviter le glissement de ladite pince.

A cet effet, la présente invention concerne une pince à cheveux comportant une partie fixe, notamment destinée à recevoir un élément décoratif, ainsi qu'une partie mobile montée articulée sur ladite partie fixe et apte à être resserrée sur cette dernière en vue d'emprisonner des cheveux disposés entre elles, ladite pince comportant, en outre, des moyens aptes à limiter son glissement par rapport aux cheveux et adoptant la forme d'un revêtement en matériau antidérapant destiné à être mis en contact avec les cheveux et recouvrant, au moins partiellement, la partie fixe et/ou la partie mobile de ladite pince à cheveux, caractérisée par le fait que ledit revêtement antidérapant se présente sous la forme d'une gaine en matériau synthétique enveloppant, au moins partiellement, la partie fixe et/ou mobile de ladite pince, ladite gaine étant définie par un fourreau en un matériau synthétique chimiquement ou thermiquement rétractable, ledit fourreau étant destiné à être emmanché par dessus la partie fixe et/ou mobile.

Les avantages de la présente invention consistent en ce que le contact entre la pince et les cheveux se fait, plus particulièrement, au travers du revêtement antidérapant qui présente un coefficient de friction élevé sur la chevelure. Il en résulte alors un meilleur accrochage de la pince sur les cheveux et, par conséquent, une absence de glissement.

Un tel accrochage sur la chevelure combiné à un emprisonnement de cette dernière entre la partie mobile et la partie fixe permet de faciliter considérablement l'immobilisation de la pince à cheveux et d'éviter un rajustement incessant de cette dernière.

La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre se rapportant au dessin joint en annexe et dans lequel : -la figure 1 est une vue schématisée et en perspective d'une pince à cheveux de type métallique en configuration déployée et dont les parties mobiles et fixes sont pourvues d'un revêtement antidérapant selon 1'invention ; -la figure 2 est une vue similaire à la précédente correspondant à la pince à cheveux de la figure 1 représentée, ici, en position resserrée sur la chevelure ; La présente invention concerne le domaine de la fabrication des pinces à cheveux.

En fait, tel que cela apparaît dans les figures en annexe, une telle pince à cheveux 1 comporte une partie fixe 2 qui, tel que visible figures 1 et 2, peut être constituée par une lame métallique 3 susceptible de recevoir un élément décoratif 4, ce dernier pouvant, cependant, en lui-même, définir ladite partie fixe 2 de la pince 1. Un tel élément décoratif 4 peut alors être en un matériau synthétique, en bois ou autre.

La pince à cheveux 1 comporte, encore, une partie mobile 5 montée de manière articulée sur la partie fixe 2 et apte à être rabattue et resserrée sur cette dernière en vue d'emprisonner des cheveux 6 disposés entre lesdites parties fixe 2 et mobile 5 tel que visible figure 2.

En fait, tel que cela ressort, plus particulièrement, de la figure 1, la partie mobile 5 se présente, usuellement, sous la forme d'une lame 7, de préférence flexible, dont 1'une des extrémités 8 est montée de manière articulée sur la partie fixe 2 de la pince 1 tandis que l'autre extrémité 9 est apte à

coopérer avec des moyens de retenue 10 équipant, précisément, cette partie fixe 2. De tels moyens de retenue 10 sont conçus aptes, d'une part, à maintenir en position resserrée ladite lame 7, notamment en vue de fixer la pince 1 sur la chevelure 6 et, d'autre part, à assurer le relâchement de ladite lame 7, notamment de manière à libérer ladite chevelure 6.

Une telle pince 1 est complétée par des moyens 11 aptes à limiter son glissement par rapport aux cheveux 6 et adoptant la forme d'un revêtement 12 conçu en un matériau antidérapant destiné à être mis en contact avec les cheveux 6 et recouvrant, au moins partiellement, la partie fixe 2 et/ou la partie mobile 5 de ladite pince à cheveux 1.

Selon 1'invention, ce revêtement antidérapant 12 se présente sous la forme d'une gaine 13 constituée en un matériau synthétique enveloppant, au moins partiellement, la partie fixe 2 et/ou mobile 5, notamment la lame 7, de ladite pince 1.

Une telle gaine 13 est définie par un fourreau 14 apte à être emmanché par dessus la partie fixe 2 et/ou la partie mobile 5 de ladite pince 1. Un tel fourreau 14 peut être constitué en un matériau élastique mais est, de préférence, choisi en un matériau synthétique chimiquement ou thermiquement rétractable de manière à pouvoir se resserrer, précisément, sur cette partie fixe 2 et/ou mobile 5.

On observera que, dans le cas d'un matériau chimiquement rétractable, ce dernier est, par exemple, choisi de telle sorte que le fourreau 14, d'une part, gonfle lorsqu'il est plongé dans un solvant et, d'autre part, par évaporation de ce dernier, soit apte à se resserrer sur la partie 2 ; 5 à recouvrir.

Dans le cas d'un matériau thermorétractable, la gaine 13, définie par le fourreau 14, est conçue apte à être emmanchée, de

préférence lâchement, par dessus la partie fixe 2 et/ou mobile 5 avant de subir un traitement thermique de manière à se rétracter en vue de se resserrer, précisément, sur la partie 2 ; 5 à recouvrir.

Il convient d'observer que, si la partie mobile 5 de la pince 1 est, généralement, constituée par une lame 7, notamment de type métallique, la partie fixe 2 peut être en métal, en bois, en matériau synthétique ou autre.

Cette partie fixe 2 peut, en fait, adopter une forme sensiblement différente de celle d'une lame de sorte que la mise en place d'un fourreau 14 n'est pas toujours possible et que seule la partie mobile 5 de la pince 1 est équipée d'un revêtement antidérapant 12.

La présente invention permet donc de remédier aux inconvénients des pinces à cheveux de 1'état de la technique au travers de la présence d'un revêtement antidérapant assurant un meilleur accrochage de ladite pince sur la chevelure et donc son immobilisation tout en préservant les cheveux.