La présente invention concerne un dispositif antivol destiné à s'accrocher à un article susceptible d'être volé, ainsi qu'un système antivol qui lui est associé.

Certains types de produits sensibles tels que les lunettes, les clubs de golf, les bouteilles d'alcool, les chaussures, les raquettes de tennis ou encore certains textiles fragiles telles les cravates ou les soies nécessitent une protection efficace contre le vol à l'étalage.

Cependant, les macarons ou marquages antivol existants pour la protection de ce type de produits possèdent des systèmes d'ouverture et de fermeture souvent complexes, pouvant dans certains cas détériorer irréversiblement l'article pour lequel ils devaient assurer une protection, et nécessitent parfois l'utilisation d'outils mécaniques et/ou électroniques encombrants et au fonctionnement parfois fastidieux.

Il faut ajouter à cela que ces marquages antivol sont souvent de grandes tailles et trop lourds par rapport à l'article à protéger. La présente invention vise à résoudre tout ou partie des inconvénients de l'état de la technique.

A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif antivol destiné à s'accrocher à un article susceptible d'être dérobé, comprenant une partie de commande mobile en rotation par rapport à une partie d'accrochage, ladite partie d'accrochage comprenant des moyens d'accrochage mobiles en translation avec une position déverrouillée destinée à l'introduction de l'article dans le dispositif et à son retrait et dans laquelle la rotation de la partie de commande par rapport à la partie d'accrochage entraîne la translation des moyens d'accrochage, et une position verrouillée destinée à retenir le dispositif sur l'article et dans laquelle la rotation de la partie de commande par rapport à la partie d'accrochage n'entraîne pas la translation des moyens d'accrochage.

Cette disposition permet une sécurisation simplifiée de l'article en s'affranchissant de l'utilisation de tout matériel pour sa mise en place.

La position verrouillée est atteinte automatiquement pour une valeur prédéterminée d'un couple de forces appliqué sur la partie de commande. Ainsi, l'utilisateur souhaitant verrouiller le dispositif sur l'article afin d'empêcher son retrait exerce un couple de forces jusqu'à atteindre une valeur prédéterminée qui dépend du dispositif lui-même, notamment du système de transmission interne reliant la partie de commande aux moyens d'accrochage, et non de l'utilisateur.

Cette valeur prédéterminée une fois atteinte conduit, par conception du système interne précité, à un effort prédéterminé exercé par les moyens d'accrochage du dispositif sur l'article. Il n'est alors plus possible de transmettre un effort supplémentaire aux moyens d'accrochage car le système interne ne relie plus temporairement et localement la partie de commande aux moyens d'accrochage. Le système interne reliant la partie de commande aux moyens d'accrochage comprend en effet, localement dans la chaîne de transmission des efforts, une portion de liaison qui est conçue (dimensionnement...) pour s'interrompre de façon automatique quand l'effort qui lui est appliqué dépasse une valeur seuil (à la façon d'un fusible mécanique). Si l'utilisateur continue à appliquer un couple de forces à la partie de commande aucun effort n'est plus transmis dans la chaîne de transmission en raison de la portion de liaison interrompue.

Plus particulièrement, la valeur prédéterminée du couple de forces à appliquer à la partie de commande est définie lors de la conception du dispositif et, notamment, lors de la conception des différentes pièces constituant le système interne de transmission d'effort reliant la partie de commande aux moyens d'accrochage.

Le dispositif fabriqué comporte ainsi en lui-même le réglage de la partie de commande à la valeur prédéterminée mentionnée ci-dessus. Selon une caractéristique, la valeur prédéterminée est telle que l'effort exercé par les moyens d'accrochage du dispositif sur l'article est ajustée en fonction de l'article. Le dimensionnement réalisé lors de la conception du dispositif est adapté à la nature ou au type de l'article à protéger.

Pour un même type d'article, par exemple des lunettes, le dimensionnement est le même quel que soit le modèle d'article. Ainsi, la valeur prédéterminée du couple de forces à appliquer à la partie de commande et de l'effort résultant exercé sur l'article ne varient pas d'un modèle à l'autre.

Par exemple, quel que soit le modèle de lunettes et notamment l'épaisseur des branches des lunettes la valeur prédéterminée du couple de forces et l'effort résultant exercé sur l'article sont les mêmes.

Un dispositif est donc applicable à un même type ou à une même nature d'article. Toutefois, pour un article de nature différente, par exemple une bouteille, un dispositif préréglé/dimensionné différemment est à utiliser.

Selon une caractéristique, l'effort exercé sur l'article est suffisant pour éviter un retrait manuel du dispositif de l'article sans toutefois être trop élevé afin de ne pas détériorer l'article.

Cette disposition permet d'ajuster le dispositif sur l'article avec une pression adaptée pour, d'une part, ne pas risquer de l'abîmer par exemple en le rayant ou en l'écrasant et, d'autre part, exercer une force de pression suffisante sur l'article pour que le retrait du dispositif de l'article ne soit pas aisé.

Selon une caractéristique, la partie d'accrochage comprend une portion fixe contre laquelle les moyens d'accrochage pressent l'article en position verrouillée.

Cette disposition permet la sécurisation d'articles fragiles sans avoir à les percer, contrairement à ce que font certains dispositifs antivol existants.

Ainsi, les moyens d'accrochage se déplacent en translation pour venir appuyer l'article ou une partie de celui-ci contre une portion fixe et exercer sur celui-ci une pression ou effort de serrage prédéterminé et adapté pour empêcher de séparer le dispositif de l'article. Cette portion fixe fait office de butée.

Par exemple, la pression ou effort de serrage est appliqué suivant une ou plusieurs directions sur une ou plusieurs surfaces de l'article ou d'une partie de celui-ci et le mouvement de ce dernier dans une direction perpendiculaire à la ou aux directions précitées est ainsi empêché.

Selon une caractéristique, la partie d'accrochage comporte une ouverture de passage de l'article dans laquelle les moyens d'accrochage se déplacent en translation.

Cette ouverture de passage peut être traversante selon un axe d'introduction dans le cas de club de golf, de lunettes, ou manches de raquettes de tennis mais peut également être non traversante pour permettre l'accrochage du dispositif sur des articles ne pouvant pas être introduits dans une ouverture traversante, comme c'est le cas de produits textiles par exemple.

Selon un autre aspect, la forme de l'ouverture est adaptée à la forme et aux dimensions de l'article sur lequel le dispositif est destiné à s'accrocher.

Cette disposition rend le dispositif plus fiable en supprimant des contraintes géométriques d'insertion et en supprimant la possibilité pour un voleur de forcer le dispositif par l'introduction d'un outil à travers l'ouverture.

Selon une caractéristique, la portion fixe est définie par une paroi ou par l'une des parois délimitant l'ouverture.

Ainsi, si l'ouverture est définie par un support en forme de bague, la portion fixe est définie par la surface intérieure de la bague. Selon une caractéristique, la partie de commande est mobile en rotation autour d'un axe le long duquel les moyens d'accrochage sont translatés.

Ainsi, l'effort exercé par l'utilisateur est un effort de rotation. En pratique, l'utilisateur tourne un organe d'actionnement (ex : bouton ou molette) solidaire de la partie de commande.

Selon une caractéristique, un système interne au dispositif transforme le mouvement de rotation en un mouvement de translation.

La conception de ce système de transmission définit les valeurs de réglage prédéterminées du couple et de l'effort exercé sur l'article. Selon une caractéristique, la partie de commande présente une surface de contact pour la mise en rotation de ladite partie de commande par un utilisateur, la surface de contact étant située à distance de l'axe de rotation. La distance entre l'axe de rotation et la surface de contact ou d'actionnement définit un bras de levier qui permet de démultiplier l'effort de serrage à exercer sur l'article à partir d'une valeur prédéterminée de couple de forces à appliquer pour l'utilisation sur la partie de commande. Cet agencement constitue ainsi pour l'utilisateur une aide au verrouillage du dispositif sur un article.

Un effort normal de la part de l'utilisateur est suffisant pour exercer sur l'article un effort de serrage qui, normalement, nécessiterait l'utilisation d'un outil et requerrait une plus grande force. Selon une caractéristique, le dispositif est configuré/conçu pour que la distance entre la surface de contact et l'axe de rotation soit telle que l'effort exercé par les moyens d'accrochage du dispositif sur l'article soit obtenu pour une valeur prédéterminée réduite du couple de forces appliqué sur la partie de commande. On notera que la surface d'actionnement ou de préhension (partie d'actionnement) de la partie de commande de certains dispositifs peut être dimensionnée pour être relativement éloignée de l'axe de rotation et ainsi augmenter l'effet de bras de levier. Le but est ici de réduire le plus possible l'effort que l'utilisateur doit produire pour verrouiller le dispositif. Dans d'autres cas, il est préféré d'avoir un dispositif qui soit aussi compact que possible et donc on évite de conférer des dimensions trop grandes à la partie d'actionnement de la partie de commande. Ce choix est préféré par exemple lorsque l'article est relativement petit.

Le choix entre l'un et l'autre cas peut dépendre de la nature de l'article à protéger et peut également ou alternativement relever d'un compromis facilité de mise en place/compacité.

Selon un mode de réalisation, la partie de commande comporte un carter solidaire d'une molette d'actionnement renfermant une came mobile en rotation destinée à entraîner en translation les moyens d'accrochage, un mécanisme de transmission destiné à créer une première liaison mécanique entre le carter et la came selon un sens de rotation préférentiel et un mécanisme d'embrayage destine à créer une seconde liaison mécanique entre le carter et la came selon les deux sens de rotation.

Selon le même mode de réalisation, le mécanisme de transmission comporte une partie en forme de S, solidaire de la came et dont les extrémités des branches du S sont déformables élastiquement dans le plan du S et en forme de dents de scie sur leur contour extérieur, et une couronne disposée en regard du carter et dont le contour intérieur pressente une forme en dents de scie dont les dents ont une forme complémentaire de celles présentes aux extrémités de la partie en forme de S et présentant des éléments en saillie bloquant la rotation de la couronne selon un sens de rotation par leur interaction avec des éléments solidaires du carter.

Selon le même aspect, le mécanisme d'embrayage comporte un doigt mobile en translation à l'intérieur d'un premier logement ménagé dans la came et de forme complémentaire à celle du contour du doigt, un ressort de rappel qui en position de repos maintient entièrement le doigt mobile à l'intérieur de ce premier logement, et un second logement ménagé sur le carter de forme complémentaire à celle du contour du doigt.

Avantageusement; des moyens d'identification ou de repérage, tels des moyens RFID, radiofréquence, acoustomagnétique ou électromagnétique, sont placés dans la partie de commande mobile en rotation. La géométrie et la forme de la partie de commande permettent d'accueillir tout type de traceur antivol ou bobine le rendant ainsi compatible avec tout type de technologies dans le-secteur de l'industrie de la prévention antivol électronique d'articles et de traçabilité.

L'invention a également pour objet un système antivol comprenant un dispositif antivol tel que décrit précédemment et comprenant des moyens d'identification, un moyen de déverrouillage du dispositif permettant de passer de la position verrouillée à la position déverrouillée, et un moyen de détection des moyens d'identification, tel un portique de sécurité.

L'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence aux dessins schématiques annexés représentant, à titre d'exemples non limitatifs, quelques formes d'exécution d'un dispositif antivol selon l'invention. La figure 1a est une vue en perspective d'un dispositif antivol selon un premier mode de réalisation de l'invention.

La figure 1 b est une vue éclatée en perspective vue de dessus du dispositif antivol illustré à la figure 1 a. La figure 2a est une vue en perspective d'un dispositif antivol selon un second mode de réalisation de l'invention.

La figure 2b est une vue éclatée en perspective vue de dessus du dispositif antivol illustré à la figure 2a.

La figure 3a est une vue en perspective d'un dispositif antivol en situation selon un troisième mode de réalisation de l'invention

La figure 3b. est une vue éclatée en perspective vue de dessus du dispositif antivol illustré à la figure 3a.

La figure 4 est une vue éclatée en perspective vue de dessous du dispositif antivol selon un quatrième mode de réalisation. Selon les figures 1 a, 2a, 3a un dispositif antivol 1 selon l'invention comporte une partie de commande 2 et une partie d'accrochage 3.

La partie d'accrochage 3 présente une ouverture 6 pour l'introduction ou le retrait de l'article à protéger. Comme le montre chacune de ces figures, cette ouverture 6 peut présenter plusieurs formes selon l'article à sécuriser. Le dispositif de la figure 1 a permet la sécurisation de paires de lunettes de vue en venant insérer une des branches de la paire de lunettes à travers l'ouverture 6.

Le dispositif de la figure 2a permet à titre d'exemple la sécurisation de clubs de golf ou de raquettes de tennis en venant insérer leur manche à travers l'ouverture 6 ou bien encore de goulots de bouteilles de vin et spiritueux.

Le dispositif de la figure 3a permet la sécurisation d'articles textiles ou de tissus 25 en venant insérer un des bords 26 du tissu 25 à travers l'ouverture 6. Cela évite d'avoir à percer le tissu 25 avec un clou, comme cela est le cas dans de nombreux dispositifs antivol de l'état de la technique. Comme il est montré aux figures 1 b, 2b, 3b ou 4 la partie d'accrochage 3 d'un dispositif antivol 1 selon l'invention est divisée transversalement en deux demi-portions ou demi-boîtiers 3a et 3b. Ces deux demi-portions 3a et 3b sont rendues solidaires l'une de l'autre par exemple à l'aide de tétons 7a disposés transversalement en saillie suivant le plan de jointure sur l'une des demi-portions alignés avec des trous 7b disposés transversalement suivant le plan de jointure sur l'autre demi-portion. Cette liaison mécanique est maintenue de façon définitive par exemple par un procédé de soudure par ultrasons.

D'autres systèmes d'assemblage des demi-portions sont envisageables.

Ces deux demi-portions 3a et 3b contiennent des moyens d'accrochage 4 qui serrent l'article à protéger lors de son passage dans l'ouverture 6,

Ces moyens d'accrochage 4 comprennent une partie fixe 4a constituée par une paroi formée par la réunion des deux demi-portions 3a et 3b, et une partie mobile en translation 4b. La partie mobile en translation 4b comprend une portion cylindrique 10b creuse et filetée sur son intérieur ainsi qu'une portion plate 4b' de forme rectangulaire située dans un plan coupant transversalement la portion cylindrique 10b et possédant une longueur et une largeur supérieures au diamètre de la portion cylindrique 10b.

La portion plate 4b' fait saillie dans l'ouverture 6 dans laquelle elle est retenue par une surface issue de la réunion des deux demi-portions 3a et 3b servant de butée arrière pour la portion plate 4b'.

La partie fixe 4a et la partie mobile 4b avec sa portion plane 4b' se trouvent en regard l'une de l'autre dans l'ouverture 6. La partie fixe 4a peut d'ailleurs servir de butée avant pour la portion plane 4b' dans le cas ou aucun article n'est passé à travers l'ouverture 6.

Des pièces de caoutchouc 5 sont collées sur les surfaces en regard de la partie fixe 4a et de la portion plane 4b' de fa partie mobile 4b afin de procurer plus d'adhérence au dispositif antivol 1 une fois celui-ci verrouillé sur l'article, mais également afin de préserver l'article et le dispositif antivol 1 lui- même lors de son serrage sur l'article.

Comme il est montré aux figures 1 b, 2b, 3b, la partie de commande 2 d'un dispositif antivol 1 selon l'invention comprend entre autres une came 9 et une molette d'actionnement 21 assurant les liaisons mécaniques avec la partie d'accrochage 3. En effet, en se réunissant les deux demi-portions 3a, 3b de la partie d'accrochage 3 forment une première gorge annulaire 11 a intérieure et une seconde gorge annulaire 8a extérieure. La came 9 de forme sensiblement cylindrique, possède une portion annulaire 11 b en forme de disque et une portion filetée 10a. La portion annulaire 11 b est destinée à évoluer dans, la première gorge annulaire 11 a de la partie d'accrochage 3 tandis que la portion filetée est introduite dans la portion cylindrique 10b creuse et filetée de la partie mobile 4b des moyens d'accrochage 4. Cette portion annulaire 11 b est introduite dans la gorge annulaire 11 a intérieure au moment de la réunion des deux demi-portions 3a, 3b.

Il est entendu ici qu'une came est une pièce mécanique transformant un mouvement rotatif en un mouvement de translation. Une pièce de maintien 8b comprenant une portion circulaire présentant une lèvre 8c de diamètre sensiblement égal à celui de l'intérieur de la gorge annulaire extérieure 8a est introduite en force sur cette même gorge 8a sur la partie d'accrochage 3. La pièce de maintien 8b est ainsi retenue sur la partie d'accrochage 3, empêchant également la séparation des deux demi- portions 3a, 3b.

La came 9 possède sur sa partie supérieure un logement 12a coaxial destiné accueillir dans sa totalité un doigt 13.

Le doigt 13 est métallique et possède sur une de ses deux extrémités un élément en saillie 13a lui permettant d'être disposé coaxialement à un orifice traversant de la came 9 ménagé selon son axe de rotation. Sur l'autre extrémité du doigt 13 se trouve une portion rectangulaire 13b dans laquelle est ménagé un logement 14a pour accueillir un ressort de compression hélicoïdal 14. Une fois le dispositif antivol 1 monté, ce ressort 14 se trouve au repos ou bien comprimé entre le logement 14a ménagé dans la portion rectangulaire 13b du doigt 13 et un autre logement 14b ménagé sur le carter 18 (sur une face interne) de la partie de commande 2.

Coaxialement à ce logement 14b, il est ménagé sur une face interne du carter 18 un autre logement 12b de forme complémentaire à la forme rectangulaire de la portion rectangulaire 13b du doigt 13.

L'ensemble comprenant le doigt 13, le logement 12a sur la came 9, le logement 14a sur le doigt 13 le ressort 14 et les logements 14b et 12b sur le carter 18 constitue un mécanisme d'embrayage 24 pour le dispositif antivol 1.

Coaxialement à ce mécanisme d'embrayage 24, un mécanisme de transmission 15 avec contrôleur de couple est disposé dans la partie de commande 2 du dispositif antivol 1.

Ce mécanisme 15 comprend une partie 16 de la came 9 en forme de S ménagée sur celle-ci de façon monobloc, et une couronne 17 disposée entre la came 9 et le carter 18.

Les deux extrémités 16a de la partie 16 en forme de S sont flexibles suivant le plan du S et pourvues chacune d'une portion 19a en dents de scie. Le plan du S est, dans les exemples décrits, perpendiculaire à l'axe de rotation de la came.

La couronne 17 possède, sur son contour intérieur 19b, une forme en dents de scie dont les dents ont une forme complémentaire de celles des portions 19a, et, sur sa face inférieure des éléments en saillie 20a, par exemple, en forme de trapèzes rectangles disposés sur des branches flexibles transversalement au plan de la couronne 17. Cette configuration est illustrée aux figures 2b et 3b mais les éléments en saillie 20a peuvent avoir une autre forme et être disposés sur le contour extérieur de la couronne 17 comme cela est illustré à la figure 4.

Un logement 18a ménagé sur la face interne du carter 18 permet le mouvement coaxial de la couronne 17 avec la partiel 6 de la came 9 en forme de S.

Ce mouvement est arrêté selon un sens de rotation par des éléments en saillie 20b, eux aussi de forme trapézoïdale rectangle, ménagés sur le carter 18 sur la trajectoire des éléments en saillie 20a trapézoïdaux rectangles disposés sur les branches flexibles de la couronne 17.

Les éléments trapézoïdaux rectangles du carter 18 et de la couronne 17 sont disposés en opposition de telle sorte que les pentes de deux trapèzes rectangles se rencontrent selon un sens de rotation, permettant ainsi aux branches de la couronne 17 de fléchir et à la couronne de tourner, tandis que dans l'autre sens de rotation, les côtés rectangulaires des trapèzes se rencontrent, empêchant ainsi la flexion des branches de la couronne 17 et donc la rotation de celle-ci.

Alternativement, on notera que d'autres éléments fixés à la couronne 17, d'une part, et au carter 18 (face interne), d'autre part, peuvent remplir les mêmes fonctions d'engrènement dans un sens de rotation (la couronne et le carter étant liés en rotation) et de rotation l'un par rapport à l'autre dans le sens opposé.

Enfin, des moyens d'identification ou de repérage 23 sont dissimulés à l'intérieur de la partie de commande 2. Ces moyens peuvent comprendre une antenne comme illustré aux figures 2b et 2c ou être électromagnétiques comme illustré à la figure 1 b. Dans ce dernier exemple, il est montré que la molette d'actionnement 21 peut prendre une autre forme permettant de l'adapter aux moyens d'identification ou repérage 23 utilisés.

Cette molette 21 est fermée sur sa partie arrière par le carter 18. Comme illustré aux figures 2b, 3b et 4 la molette 21 comprend des parties 22a en saillie de forme complémentaire et des évidements 22b disposés sur le carter 18. Cette liaison mécanique et donc l'accès à l'intérieur de la partie de commande 2 sont rendus inviolables par exemple par un procédé de soudage par ultrasons.

Des stries 21 a sont réalisées sur le contour de la molette 21 , (surface de contact ou d'actionnement) afin d'en faciliter la préhension par l'utilisateur.

Il est également possible d'adjoindre à la molette 21 un dispositif d'affichage (non représenté) présentant une surface d'affichage de taille supérieure à celle de la molette 21 et permettant la visualisation d'informations complémentaires sur l'article protégé par le dispositif antivol 1 selon l'invention. Concernant l'utilisation du dispositif 1 selon l'invention, lors de la mise en place du dispositif 1 sur un article à protéger, l'utilisateur commence par écarter au maximum les moyens d'accrochage 4 pour permettre l'insertion de l'article dans l'ouverture 6. En d'autres termes les moyens d'accrochage sont déplacés de façon à ce qu'ils pénètrent le moins possible à l'intérieur de l'ouverture et dégagent ainsi l'espace libre dans l'ouverture pour le passage d'une partie de l'article dans celle-ci. Pour cela, il tourne la molette 21 selon son sens d'ouverture, ce mouvement entraîne en rotation la couronne 17 dans son sens bloquant. En même temps le contour intérieur 19b de fa couronne 17, malgré la position non bloquante des couples de dents de scie du contour intérieur 19b de la couronne 17 et de la pièce 16 en forme de S disposée sur la came 9, entraîne tout de même cette dernière. Ce mouvement est possible car en l'absence d'une force exercée-sur la partie mobile 4b des moyens d'accrochage 4, la flexibilité des branches de la pièce 16 en forme de S disposée sur la came 9 est suffisante pour permettre l'entrainement de la came 9 et donc la translation de la partie mobile 4b des moyens d'accrochage 4.

Une fois l'article passé dans l'ouverture 6, l'utilisateur va tourner la molette 21 dans le sens de la fermeture des moyens d'accrochage 4 ce qui va, dans un premier temps, entrainer la couronne 17 dont les dents du contour intérieur 19b vont bloquer les dents de la pièce 16 en forme de S disposée sur la came 9, puis entrainer la came 9 en rotation qui, à son tour, entraîne la partie mobile 4b des moyens d'accrochage 4 en translation jusqu'à ce qu'elle atteigne l'article.

Une fois la partie mobile des moyens d'accrochage en contact avec l'article et pour une valeur de couple prédéterminée lors de la conception du dispositif (couple de forces de serrage appliqué par l'utilisateur sur la molette), la couronne 17 va entrer en rotation dans son sens de rotation passant, par opposition au sens bloquant, rendant ainsi inutile toute tentative de serrage supplémentaire.

On notera que la valeur prédéterminée du couple de forces est donnée, dans les exemples décrits, par la force qui doit être appliquée par l'utilisateur lors du serrage pour désengager les éléments en saillie de la couronne des éléments en saillie complémentaires du carter. Le diamètre de la molette d'actionnement centrée sur l'axe de rotation de la came facilite l'effort de serrage devant être appliqué par l'utilisateur pour exercer sur l'article un effort de serrage bien supérieur.

Lorsque la valeur prédéterminée du couple de forces est atteinte par l'utilisateur serrant la molette de la partie de commande, les moyens d'accrochage exercent sur l'article un effort de serrage prédéterminé par la conception du dispositif et qui est adapté à l'article. Cet effort de serrage est déterminé par dimensionnement de l'ensemble des constituants du système interne de transmission de mouvement qui vient d'être décrit

L'article se trouve ainsi verrouillé avec le dispositif antivol et donc sécurisé. Les moyens de repérage 23 dissimulés dans la partie de commande 2 du dispositif antivol 1 selon l'invention déclencheront une alarme lors du passage de l'article à proximité d'un portique de sécurité.

Une fois sécurisé, le desserrage du dispositif antivol 1 de l'article ne sera pas possible car, dans le sens de desserrage de la molette 21 , la flexibilité des branches de la pièce 16 en forme de S disposée sur la came 9 est trop importante pour s'opposer au couple exercé lors du serrage. Les branches de la pièce 16 en forme de S disposée sur la came 9 vont donc fléchir principalement radialement, c'est-à-dire dans le plan du S, sans qu'aucun mouvement ne soit transmis aux moyens d'accrochage 4.

L'unique façon de libérer l'article du dispositif antivol 1 selon l'invention consiste à embrayer la molette 21 avec la came 9 par l'intermédiaire du mécanisme d'embrayage 24.

Pour cela, l'utilisateur doit disposer un puissant aimant du type néodymes contre la face externe du carter 18 afin de sortir le doigt métallique 13 de son logement 12a et de l'attirer contre la face interne du carter 18 en s'opposant à la force de compression du ressort 14.

En même temps, l'utilisateur doit tourner la molette 21 dans le sens provoquant l'ouverture des moyens d'accrochage 4. Pour une certaine position de la molette 21 , la portion rectangulaire 13b du doigt métallique 13 va pénétrer dans le logement 12b de forme rectangulaire complémentaire du carter 18. La rotation de la molette 21 entraînera alors directement la rotation de la came 9 par l'intermédiaire du doigt 13 dont la partie rectangulaire 13b sera disposée en partie dans le logement 12a de la came 9 et en partie dans le logement 12b du carter 18.

Une fois le dispositif antivol 1 séparé de l'article, l'utilisateur éloigne l'aimant et le ressort 14 se détend, entraînant le doigt 13 à l'intérieur de son logement 12a dans la came 9. Le dispositif 1 est ainsi prêt à une nouvelle utilisation.

Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas aux seules formes d'exécution de ce dispositif 1 , décrites ci-dessus à titre d'exemples, mais elle en embrasse au contraire toutes les variantes. Le doigt 13 peut par exemple avoir une forme quelconque sauf circulaire, les logements 12a et 12b devant avoir une forme capable d'entrainer en rotation le doigt 13.

On notera par ailleurs, de façon non limitative, que la partie de commande peut être d'une forme différente avec un ou plusieurs organes de préhension de formes et de dimensions différentes.

En outre, le système interne de transmission du mouvement de rotation produit par l'utilisateur et de transformation en un mouvement de déplacement axial des moyens d'accrochage peut être différent.

Les éléments constitutifs de ce système et liés entre eux doivent pouvoir transmettre un effort permettant de déplacer les moyens d'accrochage jusqu'à une certaine valeur d'effort à partir de laquelle la liaison entre deux des éléments coopérant ensemble est interrompue.

Par exemple, il peut s'agir d'un désengagement ou désaccouplement de deux pièces l'une de l'autre quand le couple de forces appliqué dépasse une valeur prédéterminée appliquée lors de la fabrication.

A titre d'exemple, la force exercée par un utilisateur sur le dispositif des figures 2a et 2b est de 22,05 N, le rayon de la molette 21 est de 1 ,27 cm et le couple de forces produit est de 28 Ncm. L'effort de serrage résultant qui est appliqué par le dispositif à l'article est d'environ 200 N.

La force exercée par un utilisateur sur le dispositif des figures 1 a et

1 b, pour donner lieu au même couple de force de 28 Ncm et produire un même effort de serrage de 200 N, est réduite par rapport à celle indiquée ci-dessus en raison du bras de levier plus grand. En effet, la molette 21 comprend deux portions qui s'étendent à partir du carter central 18 dans des directions opposées de façon à augmenter la distance entre la surface d'actionnement offerte à l'utilisateur et l'axe de rotation matérialisé sur la figure 1 b. La molette d'actionnement a par exemple une forme générale de tête de marteau qui facilite la préhension. La distance entre une extrémité libre d'une des deux portions et l'axe est par exemple de 2,35 cm ce qui nécessite, de la part de l'utilisateur, de développer une force de seulement 11 ,92N.