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Title:
ANTIWRINKLE AND/OR SKIN TREATING CAPSULE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1984/002466
Kind Code:
A1
Abstract:
The capsule (2) is particularly intended to the treatment of face wrinkles. It is comprised of a self-adhesive rubbery paste incorporating in its mass or inside cavities cosmetic or pharmaceutical substances. Utilization particularly for the treatment of face wrinkles as well as various benign affections of the skin.

Inventors:
PERE-LAHAILLE JEANNE (FR)
Application Number:
PCT/FR1983/000206
Publication Date:
July 05, 1984
Filing Date:
October 13, 1983
Export Citation:
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Assignee:
PERE LAHAILLE JEANNE
International Classes:
A45D44/22; A61K8/02; A61K9/20; A61Q19/00; A61Q19/08; A45D; A61K; A61L; (IPC1-7): A61K7/48; A45D44/22; A61K9/20; A61L15/03
Foreign References:
FR6733M1969-02-24
FR2143564A11973-02-09
US3949741A1976-04-13
US2001862A1935-05-21
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Pastille antirides et/ou traitant la peau, caractérisée en ce qu'elle est constituée d'une pâte gom meuse autoadhésive dans sa masse.
2. Pastille conforme à la revendication 1, carac¬ térisée en ce qu'elle incorpore dans sa matière ou dans des cavités des substances actives cosmétiques ou pharma¬ ceutiques.
3. Pastille conforme à la revendication 1 ou 2, carac térisée en ce qu'elle comprend une gomme végétale choisie parmi le karaya, le caroube, le guar, la gomme d'acacia, la gomme arabique et analogue, un gélifiant tel que la pectine, la gélatine ou analogue, un plastifiant tel que le polyisobutylène, de la glycérine et au moins un produit traitant.
4. Pastille conforme à la revendication 1 , carac¬ térisée en ce que la face destinée à être appliquée sur la peau comporte des pores ou des micropores permettant la diffusion des substances actives.
5. Pastille conforme à l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle comprend des substances actives spécifiques à diverses affections bénignes cutanées ou autres, permettant un traitement pénétrant individua¬ lisé et localisé.
6. Pastille conforme à l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que la pastille peut présenter une forme échancrée ou évidée.
7. Pastille conforme à l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que la pastille possède des ner vures sumoulées.
8. Pastille conforme à l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce qu'elle présente des zones où la rigidité est plus grande qu'ailleurs. OMPI.
Description:
PASTILLE ANTI-RIDES ET/OU TRAITANT LA PEAU

1

La présente invention concerne des pastilles anti¬ rides et/ou traitantes, destinées notamment à être appliquées sur le visage.

On connait divers produits cosmétiques destinés à être appliqués sur la peau, par exemple du visage, sous forme de crème, lotion, masque, dispersion, ou analogue, ou tout autre dispositif destiné à supprimer ou à atténuer les rides formées sur la peau. L'efficacité de la plupart de ces produits est souvent incertaine. Le but de la présente invention est dé proposer un produit particulièrement efficace pour le traitement des rides, ou d'autres états cutanés.

Ce produit anti-rides visé par l'invention consiste en une pastille ou capsule destinée à être appliquées dans la zone ridée de la peau, pour aplanir les rides, et main¬ tenir pendant un certain temps cette zone de la peau à l'état déridé.

Contrairement aux produits * décrits dans les brevets français 916.745 et américains 2.001.862 et 3.949.741 la pastille corrective selon l'invention est de dimension particulièrement réduite, adaptée selon les cas. Sa surface oscille le plus couramment entre 1 et 2 cm 2 : elle peut varier de la taille d'une mouche cosmétique d'environ 2mm 2 et moins, à 3 cm 2 et plus. L'objectif est en effet d'effectuer un blocage très ponctuel et précis sur une ride qui est un plissement longiligne : la pastille agit comme un "verrou cutané ponc¬ tuel" qui déride la peau durant son application, ses effets se prolongeant postérieurement à son enlèvement. L'épaisseur de la pastille corrective est variable : elle est fonction de l'effet recherché, de l'importance des rides et du matériau utilisé ; couramment elle oscille autour de 1,5 mm.

La pastille conforme à l'invention constitue une

innovation par rapport à celles décrites dans les brevets antérieurs où une pellicule adhésive était toujours sura¬ joutée aux divers matériaux pour les faire coller à la peau.

Selon l'invention, au contraire, pour faciliter la fabrication et le conditionnement des pastilles, celles- ci sont façonnées dans un matériau pâteux et gom eux lui- même entièrement adhésif dans sa masse : un simple support auto-adhésif remplace donc les combinaisons antérieures ("support + pellicule collante surajoutée").

La gomme auto-adhésive grâce à sa parfaite adapta- bilité aux sinuosités de la peau permet un effet nettement amélioré par rapport aux pastilles rigides connues.

L'utilisateur peut lui-même modeler la gomme pour lui donner toute forme et dimension appropriées aux rides à traiter.

L'effet de la pastille est renforcé par l'action des produits traitants incorporés dans la pâte.

La gomme pâteuse auto-adhésive peut être laminée sur une pellicule supérieure de protection en polymère ou analogue. L'autre face, conçue pour adhérer directement à la peau, est apposée sur du papier siliconé ou tout autre feuille analogue, à ôter juste avant usage.

De nombreuses sortes de supports auto-adhésifs peu- vent convenir pour la fabrication de pastilles correctives déridantes ou traitantes.

On peut seulement donner quelques familles de compo¬ sants qui permettent la fabrication de gommes auto-adhésives adéquates : la combinaison de ces produits de base, naturels ou synthétiques, groupés ou isolés, anallergiques peut varier à l'infini : les composants sont très nombreux et interchangeables, ce qui rend leur recensement aléatoire et inutile ; leur combinaison doit aboutir à une gomme présen¬ tant des qualités adéquates de relatives souplesse, de

rigidité et de laxité suffisantes.

On utilise, groupées ou non, les familles de maté¬ riaux suivantes :

- des gommes végétales (karaya, caroube, guar, acacia, arabique ou non, des résines ou produits de sub¬ stitution, ...

- des substances gélifiantes, "gonflables", hydro- colloïdes (pectines, gélatines, alcool polyvinylique, ...), carbo ax 1500, carboxyméthyl cellulose de sodium etc..., des amidons, ou analogues...

- des substances cellulosiques ou autres, pour donner du corps et de la rigidité à la pâte si elle est trop visqueuse,

- des plastifiants "tackifiants", renforçant le pouvoir adhésif et la viscosité de la pâte (polyisobuty- lènes, caoutchouc naturel, latex, polyurethane, résine élas- tomère, silicone etc),

- éventuellement des é ulsifiants, des huiles, ou de la glycérine ou analogues... - des produits traitants divers -isolés ou groupés- peuvent y être ajoutés, selon leur action spécifique (extraits végétaux, d'algues, animaux, opothérapeutiques, minéraux, tels l'argile, placenta, collagène, élastine, baleine, propolis etc) ; ces adjuvants sont innombrables et englobent aussi bien les complexes traitants spécifiques composites, régé¬ nérants, hydratants, déridants, raffermissants...).

Les produits traitants -s'ils ne sont pas incorpo¬ rés directement à la gomme adhésive dans sa masse- peuvent y être inclus dans des alvéoles réservées à cet effet : ces cavités sont aménagées dans le support pâteux poreux ou microporeux, en attendant de se diffuser à travers la peau.

L'adjonction de produits traitants permet de cumuler les effets mécaniques (pièce adhésive), physiques (succion, détente, osmose et mémorisation cutanée de la pastille

O PI y WIP

corrective, à des effets chimiques (adjuvants actifs).

Le film supérieur de protection -qui n'est pas indispensable- peut être en polyéthylène, en chlorure de polyvinyle, ou toute autre pellicule synthétique ou natu- relie ayant des qualités analogues.

Citons des exemples non limitatifs de fabrication de gomme auto-adhésive, ici à base de pσlyisobutylène, substituable, lui aussi :

Exemple 1 : faire chauffer du polyisobutylène (Basf Oppanol B 15) y incorporer un poids égal de gomme végétal (acacia, karaya, guar, caroube etc) isolée, pure ou groupée ; malaxer avec des extraits végétaux, laminer, conditionner.

Exemple 2 : Incorporer à du polyisobutylène chauffé (ex: Esso Vistanex L MH) de la pectine de citron et/ou de la gélatine, de la glycérine, de la gomme végétale, mala¬ xer avec des extraits d'algues traitant la peau, laminer et conditionner.

Exemple 3 ι Incorporer à du polyisobutylène chauffé de la pectine, de l'oxyde de zinc, du carboxymethyl cellu¬ lose de sodium (CMCna) malaxer avec des extraits opothé- rapeutiques (collagène etc, laminer, conditionner.

Exemple 4 : Incorporer à du polyisobutylène de la pectine, du karaya, de la glycérine, du CMCna, malaxer, laminer entre une feuille de polyvinyle et une feuille siliconée, découper, conditionner.

Les combinaisons permettant de confectionner la gomme auto-adhésive des pastilles correctives sont innom¬ brables. La forme des pastilles correctives varie en fonction du besoin thérapeutique et/ou de l'effet esthétique recher¬ ché.

Les pastilles correctives peuvent présenter des formes évidées ou non ou des formes en disque, étoile, couronne, serpentin, fleur, initiale, sigle etc. La forme en couronne présente l'avantage de convenir à des zones

ridées assez étendues, sans que la pastille recouvre tota¬ lement ces dernières et en permettant ainsi une respiration directe de la peau par l'ouverture centrale de la pastille. L'évidage ou les échancrures de la pastille confor¬ me à l'invention, tout en accroissant la respiration de la peau, la différencient des brevets antérieurs cités plus haut (FR 916.745, US 2.001.862 et US 3.949.741).

Les bords de la pastille doivent de préférence être arrondis pour ne pas créer d'angle vif sur la peau ; la pastille peut aussi présenter une rigidité différente en son centre et en sa périphérie ; la rigidité de la pas¬ tille peut être obtenue par des nervures surmoulées sur la matière de la pastille.

La pastille se pose en un ou plusieurs endroits spécifiques- de la ride, et rarement sur la totalité de celle-ci.

Ainsi, sur une ride frontale, on pourra ne poser qu'une seule, ou deux, ou plusieurs pastilles, sans recher¬ cher la couverture totale : la pastille agit comme un "verrou cutané" ponctuel.

L'emploi ainsi décrit de la pastille corrective permet, par sa légèreté, sa simplicité, sa discrétion, son efficacité, des utilisations en toute heure et en tout lieu pendant la nuit ou même le jour, (travail, sport, ski, plage, bains de soleil...) en continuité ou périodiquement. L'emploi de la pastille corrective et préventive est particulièrement intéressant dans les hypotèses ci- dessus, car elle permet d'éviter que la ride ne se forme ou ne s'approfondisse dans les moments propices au plisse- ment de la peau, sous l'action du soleil, du vent de la réverbération, de l'effort, de la crispation.

Cet emploi n'est cependant possible que parce que la pastille est discrète -voire invisible- réduite, légère, esthétique. La pastille est portée par l'utilisateur en perma-

nence ou de façon discontinue pendant une durée qui varie en fonction de l'importance des rides ; elle doit être appliquée judicieusement à l'endroit ridé de la peau, cette dernière étant à l'état de repos, immobilisée et détendue : cet état est aisément obtenu en inclinant la tête en arrière. Pour les rides récentes ou prévisibles, mais non affirmées, le traitement préventif est parfaitement efficace.

Pour les rides déclarées, notamment crées par répé- tition musculaire d'expression, situées aux endroits vul¬ nérables, le traitement est plus long : le traitement préventif ou sur des rides récentes sera plus radical que le traitement appliqué à des rides anciennes.

L'application anti-rides est l'objectif le plus courant de la pastille corrective ; cependant, l'incor¬ poration à la pastille de substances actives spécifiques à diverses affections bénignes cutanées ou autres (coupe¬ rose, dartres, comédons, verrues, cicatrices, divers boutons, acnée, allergies, peau localement trop grasse ou trop sèche, etc., permet un traitement pénétrant individualisé et localisé.

Pour ces traitements précis, les dimensions de la pastille peuvent s'agrandir et se moduler selon les cas. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs :

- la figure 1 est une vue en coupe partielle d'une peau ridée ;

- la figure 2 est une vue en coupe partielle d'une pastille de gomme auto-adhésive 2 appliquée sur la peau ridée 1 ; la pastille peut alors comprendre une pellicule supérieure de protection 2a ;

- la figure 3 montre des pastilles 3, 3a, 3a', 3a" appliquées sur le visage d'un utilisateur ; - la figure 4 est une vue en coupe transversale

d'une variante ulticouche de pastille auto-adhésive, où diverses strates sont assemblées ;

- les figures 5 à 8 sont des vues en coupe trans¬ versale de différentes versions de pastille auto-adhésive, munies de cavité(s) renfermant des substances actives trai¬ tantes .

La pastille anti-rides auto-adhésive conforme à l'invention est destinée à être appliquée localement sur des zones ridées de la peau, notamment du visage de l'uti¬ lisateur, comme indiqué en 3 et 3a, 3a 1 , 3a" sur la fi¬ gure 3.

La pastille anti-rides 2 exerce dans son plan (Voir figure 2) une action mécanique corrective supérieure à la force de rappel exercée par la peau 1 et qui tend à former et entretenir les rides.

Sur les figures 5 à 8, la pastille présente une " cavité renfermant une substance cosmétique et traitante.

Sur la figure 5, la cavité 6 renfermant un produit traitant 7 est appliquée sur la peau, soit directement, soit par l'intermédiaire d'un filtre temporisateur.

La pastille 8 représentée sur la figure 6 présente une cavité 9 entièrement fermée. La substance traitante 7 peut ainsi être plus fluide et se diffuser vers la peau à travers la paroi poreuse ou microporeuse 8a de la pas- tille.

La pastille 10 représentée sur la figure 7 comporte une cavité 11 qui est ouverte sur les deux faces opposées de la pastille. Cette cavité 11 peut renfermer une sub¬ stance traitante 7 telle que des extraits végétaux, d'algues, animaux, opotherapeutiques, minéraux tels l'argile, placenta collagène, élastine, baleine, propolis etc. Ces adjuvants sont innombrables et englobent aussi bien les complexes traitants spécifiques composites, régénérants, hydratants, déridants, raffermissants et analogues. La pastille 12 de la figure 8 comporte une cavité

ϋ

13 ouverte à l'opposé de la peau 1 et qui renferme une substance cosmétique 7 se diffusant vers la peau au tra¬ vers de la paroi poreuse ou microporeuse 12a.

Selon les figures 5 et 6, la protection extérieure de la pastille peut permettre de prolonger l'action de la substance traitante.

Par ailleurs, les cavités des pastilles 5, 8, 10 et 12 pourraient contenir un produit spongieux ou poreux (coton, gaze etc) imprégné de substance cosmétique et traitante 7.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples et figures que l'on vient de décrire et on peut apporter à ceux-ci de nombreuses modifications et perfec¬ tionnements, sans sortir du cadre de l'invention.

Ainsi dans le cas de la pastille selon la figure 4, les différentes couches pourraient être réalisées à part-ir de gommes différentes présentant une rigidité variable.

De même la pastille selon l'invention pourrait présenter des zones où la rigidité est plus forte qu'ailleurs. Ces zones pourraient être réalisées au moyen de nervures ou analogues.