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Title:
APPARATUS FOR CLEANING AND DRYING GLAZED OR UNGLAZED PLANAR SURFACES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1997/036532
Kind Code:
A1
Abstract:
An apparatus for cleaning and drying glazed or unglazed planar surfaces, comprising a flexible scraping and drying blade with a linear leading or working edge combined with a device for dispensing a detergent composition in the form of a liquid and/or a vapour. Said blade (7) typically incorporates a circuit for supplying said detergent composition and (substantially) depositing same on the surface (S) to be cleaned and dried. Said supply circuit is connected to the dispensing device and includes a single continuous outlet or a number of outlets located along substantially the whole length of said blade (7), adjacent to and underneath the working edge (6) thereof.

Inventors:
LEROUX WILLY (FR)
Application Number:
PCT/FR1997/000568
Publication Date:
October 09, 1997
Filing Date:
March 28, 1997
Export Citation:
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Assignee:
LEROUX WILLY (FR)
International Classes:
A47L1/08; (IPC1-7): A47L1/08
Domestic Patent References:
WO1994024920A11994-11-10
Foreign References:
US3682557A1972-08-08
US1887447A1932-11-08
EP0422977A11991-04-17
US4750883A1988-06-14
FR1526754A1968-05-31
FR2106101A51972-04-28
GB1160995A1969-08-13
DE8910266U11989-10-12
DE4230968A11994-03-17
FR2218867A21974-09-20
DE2603669A11976-08-05
US3332101A1967-07-25
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Appareil de nettoyage et d'assèchement de surfaces planes, vitrées ou non, comportant une lame souple de raclage et d'assèchement, présentant un bord d'attaque linéaire dit bord actif, associée à un dispositif de distribution d'une composition détergente sous forme liquide et/ou vapeur, caractérisé en ce que ladite lame (7) comprend dans sa structure un circuit d'amenée de ladite composition détergente pour le (quasi) dépôt de celleci sur la surface (S) à nettoyer et à assécher ; ledit circuit d'amenée étant relié audit dispositif de distribution et débouchant, de manière continue ou discontinue, sur la quasi longueur de ladite lame (7), au voisinage de son bord actif (6), en dessous de celuici.
2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit circuit d'amenée consiste en des canalisations (9), avantageusement internes, débouchant dans une rangée de trous (8), avantageusement alignés selon une parallèle au bord actif (6) de ladite lame (7).
3. Appareil selon la revendication 3, caractérisé en ce que lesdites canalisations (9) sont alimentées en liquide et/ou vapeur, à partir du (de) dispositifs) de distribution adéquat(s) par des capillaires souples (22) ou des conduits ménagés dans une plaque de raccord adéquate ; lesdits capillaires (22) ou conduits présentant les mêmes caractéristiques de longueur et diamètre de sorte que le fluide véhiculé au travers de ceuxci subit la même perte de charge.
4. Appareil selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce qu'à chaque trou (8) est associée une canalisation (9), lesdites canalisations étant parallèles entre elles ; et en ce qu'à chaque canalisation (9) est associé, par l'intermédiaire d'une canule (19,20), soit un unique capillaire (22) ou conduit relié à un dispositif de distribution de liquide ou de vapeur, soit deux capillaires (22) ou deux conduits, l'un d'entre eux étant relié à un dispositif de distribution de liquide, l'autre à un dispositif de distribution de vapeur.
5. Appareil selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce qu'un clapet antiretour (40) est disposé dans lesdites canalisations (9) en léger amont de chacun desdits trous (8); ledit clapet (40) laissant passer, par déformation élastique, la composition détergente lorsqu'une pression suffisante est établie en amont.
6. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit circuit d'amenée consiste en un évidement débouchant selon une rainure, parallèle au bord actif de la lame (99); un substrat capillaire (98) occupant ledit évidement et assurant le dépôt de ladite composition détergente au niveau de ladite rainure.
7. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte en outre, solidarisé à la face inférieure de ladite lame souple (7), en léger retrait de son bord actif (6), un substrat de recueil (10) du bourrelet de liquide de nettoyage constitué à partir de la composition détergente (quasi) déposée.
8. Appareil selon l'une quelconque des revendications 2 à 5 et selon la revendication 7, caractérisé en ce que ledit substrat de recueil (10) comporte des découpes adéquates autour des trous (8) dans lesquels débouchent les canalisations (9), de sorte que le (quasi) dépôt de la composition détergente ne soit pas gêné.
9. Appareil selon les revendications 6 et 7, caractérisé en ce que ledit substrat de recueil (10) intervient en léger retrait de la rainure occupée par ledit substrat capillaire de dépôt (98) de la composition détergente et en ce que lesdits substrats de dépôt (98) et de recueil (10) sont, dans la structure de l'appareil, maintenus séparés l'un de l'autre par une feuille mince (100) d'un matériau étanche.
10. Appareil selon l'une quelconque des revendications 7 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte, en outre, des moyens de récupération du liquide de nettoyage recueilli dans ledit substrat de recueil (10), avantageusement couplés à un collecteur dudit liquide.
11. Appareil selon la revendication 10, caractérisé en ce que ledit liquide de nettoyage est récupéré par succion ; l'extrémité du substrat de recueil (10) en un matériau capillaire extrémité opposée à celle disposée en léger retrait du bord actif (6) de la lame (7) étant enroulée autour d'un cylindre (80) au travers de la surface duquel des petits trous (81) sont aménagés et à l'intérieur duquel le vide est fait et des moyens d'évacuation (59) du liquide sucé sont prévus ; ledit cylindre (80) étant agencé, pour éviter toute prise d'air, dans un carter (83) pourvu d'une fente longitudinale adéquate au travers de laquelle passe ledit substrat de recueil (10) ; lesdits cylindre (80) et carter (83) avantageusement coaxiaux, étant disposés dans le support (45) de la lame (7) ou dans un évidement (51) dudit support (45).
12. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que ladite lame (7) de raclage et d'assèchement est associée à une cartouche (55), avantageusement cylindrique, avantageusement interchangeable, qui renferme une composition détergente liquide, avantageusement à action solubilisante instantanée ; ladite cartouche (55) comprenant dans son volume interne un piston (72), appelé à coulisser sous l'action d'un ressort de compression (70), pour la mise sous pression et la distribution de ladite composition détergente.
13. Appareil selon la revendication 12, caractérisé en ce que l'arrière de la cartouche (55), raccordé audit substrat de recueil (10) par des moyens adéquats, mis sous vide par le déplacement du piston (72) au fur et à mesure de la distribution de la composition détergente, constitue un moyen de récupération et de stockage du liquide de nettoyage souillé recueilli dans le substrat de recueil (10).
14. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que ladite lame (7) de raclage et d'assèchement est associée à un générateur de vapeur.
15. Appareil selon l'une quelconque des revendications 7 à 14, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen coulissant (22, 94, 95) à rappel élastique en butée arrière pour racler ledit substrat de recueil (10) du bourrelet de liquide de nettoyage.
Description:
Appareil de nettoyage et d'assèchement de surfaces planes, vitrées ou non

La présente invention concerne un appareil, avantageusement portatif, pour effectuer le nettoyage et l'assèchement de surfaces planes (ou quasi planes), telles des vitres, des murs peints ou papiers lavables, des parois stratifiées ou similaires, des revêtements de sol, des carrosseries ... Ledit appareil, pour assurer ledit nettoyage, délivre une composition détergente, assure le raclage de la surface sur laquelle ladite composition a été délivrée et avantageusement assure également le captage du liquide résiduel contenant les salissures. Les dispositifs de ce type - raclettes avec système de distribution d'une composition détergente - connus à ce jour pour le nettoyage de vitres et autres surfaces planes, verticales ou horizontales, présentent les inconvénients suivants :

- l'émission, au moyen de buses, de ladite composition détergente, liquide ou liquide/vapeur, sur la surface à nettoyer, s'effectue à une distance relativement conséquente pour couvrir les 25 à 30 cm de longueur de la raclette ou lame souple de raclage et d'assèchement. Une telle émission nécessite une importante pression et donc une grande puissance installée. De plus, multiplier le nombre de buses alourdit l'outil sans vraiment améliorer ses performances ;

- l'émission, au moyen d'une rampe tubulaire comportant une rangée de très petits trous, fonctionne avec au moins 1,8 bar (1,8 10 Pa-"l,8 kg") de pression d'un mélange vapeur/détergent, à la sortie de la rampe. Le débit minimal est de 30 g de vapeur/min. L'homogénéité du mélange vapeur/détergent est difficile à obtenir sur toute la longueur de la rampe. De plus, la vapeur projetée à 1 cm de la surface voit sa température baisser de 70 % en traversant la masse d'air froid. II est impossible avec ces dispositifs de l'art antérieur d'effectuer un nettoyage à basse pression, avec une faible dépense d'énergie. Il est par ailleurs également impossible d'effectuer "simultanément" l'émission de la composition de nettoyage, le raclage et l'assèchement de la surface traitée ;

- les systèmes de récupération du liquide résiduel de nettoyage peuvent comporter une buse étroite d'aspiration, sur toute la longueur de la rampe. Ceci nécessite une très grande consommation d'énergie et donc, là encore, une grande puissance installée. D'autres moyens de récupération plus classiques, constitués généralement d'épongés solidaires du manche portant la raclette existent aussi ;

- lorsque l'on passe d'une orientation horizontale de la lame souple à une orientation verticale de raclage de la surface, il devient extrêmement difficile, à

cause de la gravité, de projeter régulièrement la composition détergente, et il est encore plus difficile de l'aspirer.

Dans ce contexte, l'inventeur a souhaité mettre au point un appareil capable : - de mettre en oeuvre, simultanément, en un seul passage, l'émission d'une composition détergente liquide et/ou vapeur et le raclage de la surface traitée avec la lame souple dudit appareil ;

- de distribuer ladite composition détergente de façon homogène sur toute la longueur de ladite lame, quelle que soit son orientation ; - de distribuer une quantité optimisée de ladite composition détergente, pour assurer le nettoyage escompté et minimiser le volume de liquide résiduel à récupérer ;

- de réduire au minimum la distance d'émission par rapport à la surface traitée de façon à réduire les débits et la puissance nécessaires à ladite émission de liquide et/ou de gaz ;

- et, avantageusement, de capter le liquide résiduel souillé, dans n'importe quelle position de travail de la lame, avant rupture par gravité du bourrelet dudit liquide constitué à l'arrière de ladite lame.

Ledit appareil est décrit ci-après. Selon la présente invention, il est proposé un appareil de nettoyage et d'assèchement de surfaces planes (ou quasi planes), vitrées ou non, (il s'agit avantageusement de surfaces lisses mais des résultats satisfaisants peuvent être obtenus lors du traitement de surfaces présentant une certaine rugosité, dans la mesure notamment où la lame qui intervient est une lame souple), dont la structure comporte d'une part une lame souple de raclage et d'assèchement, présentant un bord d'attaque linéaire dit bord actif et d'autre part, associé à ladite lame souple, un dispositif de distribution d'une composition détergente sous forme liquide et/ou vapeur. De façon caractéristique, ladite lame souple comprend dans sa structure un circuit d'amenée de ladite composition détergente pour le (quasi-)dépôt de celle-ci sur la surface à nettoyer et à assécher; ledit circuit d'amenée étant relié audit dispositif de distribution et débouchant, de manière continue ou discontinue, sur la quasi-longueur de ladite lame, au voisinage de son bord actif, en dessous de celui-ci.

Le dispositif de l'invention est original en ce qu'il comprend les moyens adéquats pour (quasi)déposer sur la surface traitée des volumes optimisés (minimisés) de composition détergente. A la lecture de ce qui suit et à la

considération des figures annexées, on comprend que les compositions détergentes liquides sont déposées tandis que les compositions détergentes gazeuses sont quasi déposées . En tout état de cause, avec le dispositif de l'invention, il n'y a pas projection de la composition détergente. Ainsi, un gaz peut-il être distribué quasiment sans perte thermique dans la mesure où il n'a pas de masse d'air froid à traverser; un liquide peut-il être distribué à très basse pression.

Lesdits moyens, pour (quasi)déposer ladite composition détergente, débouchent au ras du bord actif de ladite lame, en dessous de celui-ci. Lesdits moyens débouchent généralement à 2 mm au plus dudit bord actif et avantageusement à environ 1 mm de celui-ci (voire moins).

On décrit ci-après, plus en détail, deux variantes de réalisation du dispositif de l'invention.

Selon la première, le circuit d'amenée de la composition détergente (circuit inclus dans la structure de la lame) consiste en un évidement, au travers du corps de la lame, qui débouche, selon une rainure, parallèle au bord actif de ladite lame. Dans ledit évidement, on trouve un substrat capillaire. Ledit substrat capillaire assure le dépôt de la composition détergente au niveau de ladite rainure. Il est relié en amont, par des moyens adéquats, au dispositif de distribution de la composition détergente. Selon cette variante, le circuit d'amenée de la composition détergente débouche, au voisinage du bord actif de ladite lame (généralement à, au plus, 2 mm de celui-ci), en dessous de celui-ci, de manière continue.

Selon une seconde variante, particulièrement préférée, ledit circuit d'amenée de la composition détergente (circuit inclus dans la structure de la lame) consiste en des canalisations, débouchant dans une rangée de trous, avantageusement alignés selon une parallèle au bord actif de ladite lame. Lesdites canalisations sont avantageusement des canalisations internes, totalement noyées dans la masse de la lame souple. Il peut toutefois s'agir aussi de canalisations ménagées à la surface externe, inférieure de ladite lame. Lesdites canalisations sont reliées en amont, par des moyens adéquats, au dispositif de distribution de la composition détergente. Selon cette variante, le circuit d'amenée de la composition détergente débouche, au voisinage du bord actif de ladite lame, en dessous de celui-ci, de manière discontinue. Dans le cadre de cette variante, l'expression "au voisinage du bord actif de ladite lame" signifie également, généralement, à pas plus de 2 mm de celui-ci, avantageusement à environ 1 mm de celui-ci (voire moins). Pour ce qui concerne l'espacement des trous de délivrance de la composition détergente, il est avantageusement optimisé en fonction de la nature

de ladite composition. On vise, en tout état de cause, un bon étalement du produit délivré pour la constitution, à l'arrière du bord de la lame, d'un bourrelet liquide actif. On préconise, pour délivrer un liquide ou un mélange liquide/vapeur, des trous espacés d'environ 1 cm l'un de l'autre, pour délivrer de la vapeur, des trous espacés d'environ 2 cm l'un de l'autre.

On se propose maintenant de préciser, dans le cadre de cette variante préférée, des moyens convenant pour relier lesdites canalisations de la lame au dispositif de distribution de la composition détergente. De tels moyens peuvent notamment consister principalement en des capillaires souples ou des conduits ménagés dans une plaque de raccord, par exemple en résine, Téflon® ... Ainsi, les canalisations de la lame souple de raclage et d'assèchement des appareils de l'invention peuvent-elles être alimentées en liquide et/ou vapeur, à partir du(de) dispositifs) de distribution adéquat(s) par des capillaires souples ou des conduits ménagés dans un plaque de raccord adéquate ; lesdits capillaires ou conduits présentant les mêmes caractéristiques de longueur et diamètre de sorte que le fluide véhiculé au travers de ceux-ci subit la même perte de charge.

Avantageusement, à chaque trou au travers duquel est délivrée la composition détergente, est associée une canalisation; les différentes canalisations étant parallèles entre elles (selon la largeur de la lame) et à chaque canalisation est associé, par l'intermédiaire d'une canule, soit un unique capillaire ou conduit relié à un dispositif de distribution de liquide ou de vapeur, soit deux capillaires ou conduits, l'un d'entre eux étant relié à un dispositif de distribution de liquide, l'autre à un dispositif de distribution de vapeur. On préconise en effet vivement, dans le cadre d'une alimentation mixte liquide et vapeur, de faire intervenir des circuits différents pour le liquide d'une part et la vapeur d'autre part. Lesdits circuits se rejoignent au niveau des canules de raccord aux canalisations, canules qui, dans ce contexte, sont en forme de T ou de Y. Dans un contexte d'alimentation simple, liquide QU vapeur, les canules sont généralement de simples tubes (en forme de 1). On précise ici à toutes fins utiles que lesdites canules, en forme de T, Y ou 1, pour atteindre les canalisations de la lame, traversent généralement l'épaisseur, au travers de trous prévus à cet effet, d'un porte-lame rigide. En effet, de façon classique, les appareils de l'invention ont généralement leur lame souple encastrée dans un porte-lame rigide.

On indique ici, de façon nullement limitative, que, pour une alimentation en détergent sous forme liquide, on préconise vivement des canalisations ou conduits d'un diamètre inférieur ou égal à 0,2 mm et que, pour une alimentation en

détergent sous forme vapeur, on préconise vivement des canalisations ou conduits d'un diamètre compris entre 0,5 et 1 mm. Dans le cas du détergent liquide, on minimise ainsi la contrainte gravité et, dans le cas du détergent vapeur, on minimise ainsi la condensation de ladite vapeur. Dans le cadre de cette variante préférée de l'invention, on prévoit avantageusement des clapets anti-retour, disposés dans les canalisations de la lame, en léger amont de chacun des trous de délivrance de la composition détergente. Lesdits clapets laissent passer, par déformation élastique, la composition détergente lorsqu'une pression suffisante est établie en amont. Lesdits clapets évitent notamment toute fuite de composition détergente et minimisent, en tout état de cause, la consommation de celle-ci en fin d'utilisation de l'appareil.

On a décrit ci-dessus les moyens constitutifs essentiels de l'appareil de l'invention, moyens qui, de façon caractéristique, assurent le (quasi-)dépôt d'une composition détergente, juste en dessous du bord actif de la lame de raclage et d'assèchement dudit appareil. Associé auxdits moyens d'amenée originaux de ladite composition sur la surface à nettoyer, on trouve avantageusement dans la structure de l'appareil de l'invention un substrat de recueil de ladite composition souillée. Ladite composition souillée consiste en ladite composition (quasi- )déposée chargée en salissures, générée sur la surface à nettoyer. Ledit substrat de recueil est en un matériau absorbant et/ou de forte capillarité. Ledit substrat de recueil intervient avantageusement, sous la face inférieure de la lame de raclage, en léger retrait de son bord actif, pour recueillir le bourrelet de liquide souillé, au fur et à mesure de sa formation. Dans le cadre de la présente invention, on fait ainsi avantageusement intervenir un substrat de recueil, tel que décrit par l'inventeur dans la demande WO-A-96 35366. Ledit substrat de recueil est évidemment disposé de sorte à ne pas gêner la délivrance de la composition détergente. Si l'on s'en réfère aux deux variantes de l'invention détaillées ci-dessus, on a :

- dans le cadre de la première variante (évidement débouchant selon une rainure, occupé par un substrat de dépôt) : le résultat de recueil qui intervient en léger retrait de la rainure occupée par le substrat de dépôt de la composition détergente ; lesdits substrats de dépôt et de recueil étant, dans la structure de l'appareil, maintenus séparés l'un de l'autre par une feuille mince d'un matériau étanche ;

- dans le cadre de la seconde variante (canalisations dans le corps de la lame) : le substrat de recueil qui comporte des découpes adéquates autour des trous dans lesquels débouchent les canalisations.

L'appareil de l'invention, équipé avantageusement d'un tel substrat de recueil, peut en outre comporter des moyens de récupération du liquide de nettoyage recueilli dans ledit substrat, moyens de récupération avantageusement couplés à un collecteur dudit liquide. Lesdits moyens peuvent se décliner suivant de multiples variantes. On peut notamment se référer aux dispositifs décrits dans ladite demande WO-A-96 35366. Selon une variante particulièrement avantageuse, décrite plus avant dans le présent texte, on combine astucieusement des moyens de distribution de la composition détergente du type cartouche aérosol et des moyens de recueil de celle-ci, souillée. Selon une variante préférée de l'invention, il intervient, à titre de substrat de recueil, un substrat capillaire et l'on associe audit substrat capillaire des moyens pour récupérer le liquide en lequel il se charge. En fait, dans le cadre de cette variante, on peut avantageusement enrouler l'extrémité dudit substrat - extrémité opposée à celle disposée en léger retrait du bord actif de la lame, à celle par laquelle la composition détergente est (quasi) déposée - autour d'un cylindre "d'essorage", d'un cylindre de succion. A l'intérieur dudit cylindre on fait le vide et l'on a prévu des moyens pour évacuer le liquide récupéré (les moyens à ces fins sont avantageusement associés aux moyens de délivrance de la composition détergente : voir plus loin) ; à la surface de celui-ci, on a évidemment prévu des trous adéquats ; leur répartition et leur taille étant avantageusement optimisées. Ledit cylindre est disposé, pour éviter toute prise d'air, dans un carter (avantageusement cylindrique) pourvu d'une fente longitudinale adéquate pour laisser passer le substrat de recueil à enrouler autour dudit cylindre. Lesdits cylindre et carter, avantageusement cylindrique, sont avantageusement disposés dans le support de la lame ou dans un évidement dudit support.

En tout état de cause, on aura déjà compris l'intérêt qu'il y a à utiliser avec l'appareil de l'invention une composition détergente à action solubilisante instantanée. De telles compositions ont notamment été proposées par l'inventeur dans sa demande WO-A-93 18698. Pour ce qui concerne le dispositif de distribution de la composition détergente, associé à la lame souple de raclage, il peut notamment comporter une cartouche (type bombe aérosol), avantageusement cylindrique, avantageusement interchangeable, qui renferme la composition détergente liquide (avantageusement à action solubilisante instantanée). Ladite cartouche - réservoir - comprend dans son volume interne un piston, appelé à coulisser sous l'action d'un ressort de

compression, pour la mise sous pression et la distribution de ladite composition détergente liquide.

Une telle cartouche peut être agencée pour assurer également la collecte du liquide de nettoyage souillé récupéré. Ainsi, l'arrière de ladite cartouche, raccordé au substrat de recueil par des moyens adéquats, mis sous vide par le déplacement du piston au fur et à mesure de la distribution de la composition détergente, peut constituer un moyen de récupération et de recueil du liquide de nettoyage souillé (au sein duquel les salissures ont été solubilisées) recueilli dans le substrat de recueil. Pour la délivrance de la composition détergente sous forme vapeur, on associe avantageusement à la lame de raclage et d'assèchement un générateur de vapeur. On a déjà vu que pour une délivrance mixte, liquide et vapeur, on fait avantageusement intervenir un circuit vapeur, relié par exemple à un tel générateur de vapeur et un circuit liquide, relié à un dispositif adéquat de distribution de liquide ; les liaisons pouvant être assurées par des moyens type capillaire ou conduit. Dans une telle hypothèse, on prévoit au sortir des moyens de distribution de la vapeur et des moyens de distribution du liquide, des clapets anti-retour, pour éviter tout problème.

On ajoutera enfin que l'appareil de l'invention, dans sa forme avantageuse qui comprend un substrat de recueil du bourrelet de liquide (chargé) formé derrière le bord actif de la lame, comporte également, avantageusement, un moyen coulissant à rappel élastique en butée arrière, pour racler, à volonté, ledit substrat de recueil ...pour le débarrasser, de temps en temps, des éléments de salissures non solubilisés recueillis. A la lecture de ce qui précède, l'homme du métier aura déjà saisi tout l'intérêt de l'invention présentement revendiquée.

Les appareils de l'invention, notamment dans leur forme de réalisation avantageuse qui englobe un substrat de recueil, présentent les avantages ci-après :

- ils peuvent se décliner avec plusieurs longueurs de lame, par exemple 24, 30, 36 cm ; ils peuvent être particulièrement compacts (voir la figure 10 annexée) ;

- ils sont capables de délivrer un détergent, à température ambiante, sans dépense d'énergie, sans intervention d'aucun moyen électromagnétique ou électrique (batterie, par exemple); - ils peuvent se décliner pour délivrer une composition détergente liquide, vapeur ou liquide/vapeur ;

- leur mise en oeuvre consomme très peu de détergent ;

- ils peuvent être utilisés aussi bien verticalement, qu'horizontalement, sans laisser de traces résiduelles;

- ils sont d'une très grande simplificité d'utilisation; l'utilisateur n'ayant qu'à appuyer sur un moyen activant la délivrance de la composition détergente et à déplacer rapidement la lame souple sur la surface traitée, sans retour en arrière ;

- la récupération automatique du liquide résiduel renfermant les salissures solubilisées peut être aisément mise en oeuvre, sans dépense d'énergie, aussi bien au cours de déplacements verticaux qu'horizontaux (par accumulation dudit liquide résiduel à l'arrière d'une cartouche de détergent interchangeable, le détergent étant mis sous pression, à l'intérieur de ladite cartouche, par un ressort de compression);

- ils sont d'une grande légèreté et d'une grande maniabilité. Leur souplesse d'utilisation est remarquable.

La constitution et le fonctionnement de l'appareil selon l'invention seront mieux compris à la lecture du texte qui suit, en référence aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, dans lesquels on a montré :

- figure 1, un exemple d'appareil de nettoyage à émission de détergent de type connu (art antérieur) ;

- figure 2, un exemple de lame d'outil d'assèchement selon l'invention permettant le transfert du détergent, ou d'un mélange vapeur/détergent au travers de son corps et le dépôt dudit détergent ;

- figure 3, en coupe transversale, un premier exemple de réalisation de la lame souple de l'appareil selon l'invention ;

- figure 4, en vue de dessus, un second exemple de réalisation ; - figure 5, en vue de dessus, un troisième exemple de réalisation ;

- figure 6, un exemple de clapet anti-retour simplifié disposé dans chacune des canalisations de la lame souple ;

- figures 7 et 8, un exemple de lame souple équipée de canalisations d'amenée du détergent au bord de la lame souple, et d'un substrat capillaire de captage du liquide résiduel ;

- figure 9, une coupe transversale de la lame souple et de son support interchangeable ;

- figure 10, une coupe en élévation d'un exemple d'appareil de nettoyage de surfaces planes selon l'invention, équipé d'une cartouche jetable d'alimentation en détergent sous pression et de récupération du liquide résiduel de nettoyage à l'arrière de ladite cartouche ;

- figure 11, le détail d'un exemple de moyen d'aspiration du liquide résiduel absorbé par le substrat de recueil de la lame souple ;

- figure 12, un appareil selon l'invention en vue de dessus ;

- figures 13 et 14, un exemple de moyen de raclage périodique des agrégats partiellement non solubilisés accumulés sur l'extrémité de la lame souple ;

- figure 15, un exemple de dépôt de détergent ou de mélange vapeur/détergent sur la surface à nettoyer, réalisé par un substrat capillaire remplaçant le réseau de canalisations et coopérant avec un substrat capillaire de captage du liquide résiduel. On a montré, sur la figure 1, un appareil de l'art antérieur comportant : une lame souple 1, de grattage et d'assèchement de surfaces vitrées V, montée dans un support 2, au moins une buse 3 d'émission de détergent, une poignée 4 de manoeuvre et des moyens, non représentés, d'alimentation en détergent ou d'un mélange vapeur chaude d'eau/détergent. La buse circulaire, située à une distance d de la vitre V, couvre une surface d'un diamètre D ou une longueur d'environ trois fois le diamètre D sur une faible largeur. Pour que l'émission de vapeur/détergent ou de détergent seul soit efficace sur toute la largeur active de la lame souple 1, il faut multiplier le nombre de buses. On peut aussi émettre le détergent, sur toute la largeur de la lame 1, au moyen d'une rampe le diffusant par des trous de passage. Une telle rampe ne répartit pas régulièrement le détergent ou le mélange vapeur/détergent, sur la surface à nettoyer, à moins d'être fractionnée en tronçons alimentés chacun séparément comme c'est le cas dans la diffusion selon l'invention. Un autre inconvénient est dû à la distance d entre la surface à nettoyer et les buses ou la rampe, indispensable pour ne pas avoir besoin de multiplier les buses ou les trous de la rampe. En effet, pour d = 1 cm, la température et la pression de la vapeur chutent de 70 % du fait de la détente à la sortie et de la dispersion à la pression atmosphérique. Cela nécessite d'utiliser une pression et un débit bien plus grands de vapeur et de détergent pour atteindre la surface à nettoyer et mettre en dissolution les salissures. De plus, au moins 20 % du mélange ou du détergent vaporisé s'évapore avant d'avoir agi sur la surface. La consommation de vapeur et de détergent est donc accrue inutilement.

On a montré, sur la figure 2, un exemple de lame souple selon l'invention qui évite ces inconvénients. Le détergent ou le mélange vapeur/détergent est diffusé à environ 1 mm du bord actif 6 de la lame 7, par une série de trous 8 de passage du détergent ou du mélange vapeur/détergent, situés à l'extrémité de canalisations 9 traversant la lame 7 comme il sera vu plus loin. Ces lames 7 sont

équipées par-dessous d'un substrat capillaire 10 disposé jusqu'à proximité du bord actif 6 de la lame 7 entre les trous 8 d'émission du détergent 11. Le front d'avancement 12 du liquide résiduel de nettoyage est absorbé par le substrat capillaire 10 au fur et à mesure de sa formation. Du fait que l'émission du détergent, ou du mélange vapeur/détergent s'effectue directement contre la surface S à nettoyer, une distribution goutte à goutte suffit, donc à très faible pression et sans perte de température dans le cas de mélange vapeur/détergent et sans évaporation ou presque. La quantité de détergent ou de mélange vapeur/détergent nécessaire est très faible et donc très économique pour assurer un bon nettoyage. Les caractéristiques de ce qui est désigné ici par "surface lisse" à nettoyer correspondent à une rugosité minimale qui va de la surface vitrée au ciment bien lissé en passant par les surface peintes, les panneaux et parois lisses, les revêtements de sol lisses, les carrelages, les tôles peintes ou laquées, les surfaces vitrifiées, etc. La limite de rugosité de ces surfaces est liée à l'aptitude de la lame souple 7 à racler suffisamment ces surfaces pour enlever les salissures. Dans le cas des surfaces vitrées, la moindre trace résiduelle est visible par transparence, ce n'est plus le cas des surfaces comme les sols, murs et autres qui peuvent tolérer de petites traces quasiment invisibles.

La figure 3 montre, en coupe transversale, un premier exemple de réalisation d'une lame souple 7 d'un appareil de l'invention. Les trous 8, perpendiculaires à la lame et 9, parallèles à celle-ci et parallèles entre eux, d'un diamètre d'environ 1 mm - canalisations selon l'invention - ont été percés dans ladite lame souple 7, en élastomère, par la mise en oeuvre de techniques connues ou bien ont été obtenus directement en moulage par injection. Ces trous sont disposés selon une rangée à un pas p d'environ 10 mm. Chacune desdites canalisations 8 + 9, par l'intermédiaire de la canule 19, sera alimentée en liquide et/ou vapeur. Selon une variante de réalisation, ladit lame, qui renferme dans sa structure les canalisations, résulte d'un assemblage de deux parties complémentaires, symétriques ou non. La figure 4 montre, en vue de dessus, un autre exemple de réalisation d'une lame souple 7 d'un appareil de l'invention. Ladite lame 7 comporte dans sa structure interne les canalisations 8 + 9. Chacune desdites canalisations, par l'intermédiaire d'une canule 20, en forme de Y, sera alimentée en liquide £t vapeur.

La figure 5 montre, en vue de dessus, un autre exemple de réalisation d'une lame souple 7 d'un appareil de l'invention. Ladite lame 7 comporte, de la même façon, dans sa structure interne, les canalisations 8 + 9. Lesdites

canalisations, par l'intermédiaire de canules 19 et de conduits ménagés dans une plaque de raccord adéquate, sont alimentées en un mélange liquide et vapeur à partir d'une chambre de mélange 21 ménagée dans ladite plaque et alimentée respectivement en liquide (L) et vapeur (V). On conçoit aisément que les canules des figures 3 et 4 ainsi que la chambre de mélange 21 de la figure 5 sont reliées, à des dispositifs de distribution adéquats, disposés en amont, par exemple, par l'intermédiaire de capillaires (22).

La figure 6 montre le détail agrandi d'une lame souple 38 dont la plaque inférieure 39 se prolonge sous le support de lame non représenté. Un petit morceau de métal 40, élastiquement deformable, par exemple en bronze béryllium plié en forme de U, est placé dans chacune des canalisations 9 de la lame 7, la partie pliée se trouvant tournée du côté de l'arrivée du détergent ou du mélange dans le cas de trous moulés.

Elle peut être tournée en sens inverse. Ce petit U fait fonction de clapet anti-retour au droit de chacune des canalisations 9 pour éviter la fuite du détergent en absence d'action sur le bouton de commande d'émission de celui-ci. Lorsque l'on commande l'émission de détergent au niveau de la lame souple, la pression interne du réseau de canalisation s'établit au niveau de chacune des petites valves 40, puis déforme ensuite élastiquement l'élastomère au droit de chaque valve comme figuré en traits pointillés en 41, 42, laissant passer élastiquement le détergent ou le mélange. On a intérêt à placer les valves 40 au plus près du trou de sortie 8 pour éviter les pertes de détergent en fin d'utilisation de l'outil.

Les figures 7 et 8 montrent une lame souple 38, vue de côté et vue de dessous, équipée d'un substrat capillaire 10 de recueil du bourrelet liquide formé. Le substrat capillaire 10 est découpé autour des trous 8 (les essais ont montré qu'un pas de 10 mm était suffisant pour la répartition du détergent sur tout le bord actif de la lame 7) pour ne pas gêner la sortie du détergent ou du mélange. Ce découpage permet d'absorber le front d'avancement du bourrelet de liquide résiduel au plus près du bord actif de la lame et donc d'éviter toute accumulation de liquide qui pourrait tomber et souiller le sol en cas de travaux sur des surfaces verticales, vitrées ou autres.

La figure 9 montre une coupe transversale de la lame souple 38 et de son support interchangeable 45. On voit en coupe le réseau de rainures 27, 31 et le trou 35 dans lequel débouche une canalisation 46 percée en biais jusqu'au trou horizontal 47. lui-même en communication avec un trou vertical 48. L'orifice des trous 47 et 48 est bouché pour fermer le circuit d'alimentation en détergent établi

par un autre trou 49 percé en biais et muni d'un petit alésage recevant un joint torique d'étanchéité pour sa mise au droit du trou de la poignée support comme il sera vu sur la figure 10. Une vis pointeau 50 est prévue pour régler le débit du détergent ou du mélange vapeur/détergent au travers du trou 47. Un logement rectangulaire 51 est prévu pour recevoir le moyen d'aspiration du liquide résiduel au travers du substrat capillaire 10.

La figure 10 montre une coupe en élévation d'un appareil de nettoyage de surfaces planes, avantageusement lisses, selon l'invention, équipé d'une cartouche 55 jetable, d'alimentation en détergent sous pression et de récupération du liquide résiduel de nettoyage à l'arrière de ladite cartouche. Le support de la lame 45 est glissé et fixé dans une forme en U 56 de la poignée 57. La forme en U 56 est de même largeur que la lame souple. Elle comporte une échancrure 58 dans la branche inférieure de la forme en U pour laisser passer l'ajustage de sortie du moyen 59 d'aspiration du liquide résiduel lors de la mise en place de l'ensemble support de lame et moyen 59.

Le trou 49 du support de lame (figure 9) est mis en communication avec un trou 60 disposé dans l'axe XX' comme à la cartouche 55 et à la poignée 57, à l'extrémité duquel est engagé un ajutage 61, coupé en sifflet pour percer l'opercule supérieur 62 de la cartouche 55 au moment de sa mise en place. Le trou 60 est normalement obturé par un axe 63 solidaire d'un bouton de commande 64 d'émission de détergent. Lorsque l'on appuie sur ce bouton, l'axe 63 s'enfonce dans un bossage de la poignée en présentant une rainure circulaire 65 au droit du trou 60, libérant le passage du détergent contenu dans la cartouche, ou le passage d'un mélange vapeur/détergent à partir d'une petite chambre de mélange, disposée à la place de la cartouche. La position normalement fermée du trou 60 est maintenue au moyen d'un ressort de compression 66 en appui sur un épaulement de l'axe 63. La position de l'axe est maintenue par un clip 69 en appui sur l'extérieur du bossage. La poignée 57 de l'appareil comporte un logement cylindrique pour recevoir la cartouche 55 et l'immobiliser en fin d'enfoncement au moyen d'un clip 67 coopérant avec une rainure circulaire correspondante de la cartouche. Lorsque la cartouche est vide, on tire sur l'extrémité 68 du clip pour la libérer, l'extraire et la remplacer par une nouvelle. Le détergent contenu dans la partie supérieure de la cartouche est maintenu en pression par un ressort de compression en appui sur le fond 71 de la cartouche, collé ou soudé de façon étanche, et sur un piston 72, dont la forme est prévue pour vider la cartouche le plus complètement possible en fin de course haute. Juste en dessous de la position basse du piston 72, lorsque la

cartouche est pleine de détergent, on a ménagé une excroissance 73 de la cartouche, comportant, en partie supérieure, un second opercule 74 percé en même temps que le premier à l'enfoncement de la cartouche, par un second ajutage en sifflet 75 engagé dans un bossage 76 de la poignée 57. Cet ajutage 75 est mis en communication avec l'ajutage 77 du moyen d'aspiration du liquide résiduel au moyen d'un tuyau souple 78. Deux guides latéraux, prolongeant le bossage 76 de la poignée 57, permettent d'orienter et de centrer la cartouche pour positionner correctement l'opercule 74 au moment de l'enfoncement des cartouches neuves.

La figure 11 montre le détail du moyen d'aspiration du liquide résiduel absorbé par le substrat capillaire 10 de la lame souple 38, disposé dans le logement 51 du support 45 de la lame 38. Il comporte un tube central 80, fermé à ses extrémités, percé d'au moins une rangée longitudinale de petits trous 81 et muni d'un ajutage 59 d'évacuation du liquide résiduel vers l'arrière de la cartouche 55. Il est enveloppé sur au moins un tour par le substrat capillaire 10 et enfermé dans un tuyau 83 en matière plastique ouvert longitudinalement pour recevoir le tube 80 enveloppé par le substrat. Des colliers de serrage 84 immobilisent l'ensemble de chaque côté de l'ajutage 82 et aux extrémités du tuyau souple 83. Cet ensemble, dénommé "moyen d'aspiration" en coopération avec l'arrière de la cartouche 55, est introduit, en forçant légèrement, dans le logement 51 après assemblage, et maintenu dans celui-ci lorsque le support 45 est glissé dans le U 56 de la poignée 57 de l'appareil.

La figure 12 montre l'appareil en vue de dessus et notamment la lame souple 38, son support 45 engagé dans le U 56 de la poignée 57 et fixé par deux vis 88. On voit la cartouche 55 engagée dans l'alésage cylindrique du corps 57 de l'appareil ainsi que le bossage 89 dans lequel est percé le trou 60 de passage du détergent de la cartouche vers la lame souple.

Bien entendu, la cartouche en matière plastique injectée d'alimentation en détergent agissant à température ambiante peut être remplacée par tout moyen connu équivalent, par exemple par une micro-pompe doseuse électrique ou une pompe à mise en pression manuelle. De même, on peut prévoir un réservoir jetable ou non, de récupération du liquide résiduel, mis en dépression manuellement au moyen d'un piston à dépression. Ce réservoir peut être portable ou intégré à l'appareil.

L'appareil décrit fonctionne de la façon suivante : lorsque l'on appuie sur le bouton 64, le détergent ou le mélange vapeur/détergent circule sous pression α environ 0,2 bar (0,2 10 5 Pa-"0,2 kg") dans le réseau de canalisations et rainures

d'émission et le distribue par les trous 8 de la lame souple 38 sous l'action du ressort 70. Le bourrelet de liquide résiduel 12 (figure 2) est absorbé par le moyen de captage constitué par le substrat capillaire 10 et aspiré, au fur et à mesure de son accumulation, par l'intermédiaire du tube 80 percé de trous 81 et du tuyau 78, vers l'arrière de la cartouche sous l'effet de la dépression engendrée par le déplacement du piston 72 expulsant le détergent liquide sous la pression du ressort 70. Le tuyau plastique 83, entourant le substrat capillaire 10, empêche la pénétration de l'air dans le circuit d'aspiration, maintenu ainsi en dépression.

Les figures 13 et 14 montrent un exemple de réalisation d'un moyen de raclage périodique des agrégats partiellement non solubilisés, se déposant parfois sur le substrat capillaire 10, au voisinage de l'extrémité de la lame souple 38. Ce moyen de raclage comporte une plaque très mince 92, par exemple en métal ou en matière plastique, coulissant dans un logement 93 de toute la largeur de ladite lame 38, solidaire de la poignée 57, parallèle aux branches de la forme en U 56. Le bord libre de cette plaque 92 est équipé d'un racloir 94, constitué par exemple d'une feuille en acier inoxydable très mince pliée pour présenter une arête 95 avec un très faible rayon, en légère contrainte d'appui sur le substrat capillaire et collée de chaque côté de l'extrémité de la plaque 92.

Cette plaque est maintenue, élastiquement, normalement en butée arrière. Elle est poussée manuellement périodiquement vers l'avant, selon le besoin, au moyen d'un poussoir 96 solidaire de ladite plaque. Pour obtenir son déplacement parallèle, elle est montée en parallélogramme deformable, sur deux leviers parallèles articulés d'une part sur la poignée et d'autre part sur ladite plaque. Le déplacement utile du racloir est d'environ 5 à 7 mm. Ce guidage peut être effectué par tout autre moyen connu.

La figure 15 montre un exemple de dépôt de détergent ou de mélange vapeur/détergent sur la surface à nettoyer, réalisé au travers d'un substrat capillaire 98 collé sur la lame souple 99, remplaçant le réseau de canalisations.

Il coopère avec un substrat capillaire 10 de captage du liquide résiduel, séparé du substrat 98 par une mince feuille étanche 100, le substrat 10 s'arrêtant légèrement en arrière du substrat 98. Chaque substrat est fixé sur un ensemble 59 (voir figure 11), pour le substrat 10 et 101 pour le substrat 98. Le tube 102 de l'ensemble 101 fonctionne à l'envers du tube 80 de l'ensemble de captage puisqu'au lieu de capter, il alimente le substrat 98 en détergent ou en mélange vapeur/détergent. Le support 103 est modifié par rapport au support 45. L'ajutage 104 d'alimentation du tube 102 est emmanché dans un trou du support débouchant

dans un trou 105 d'arrivée du détergent. Cet exemple peut servir soit avec du détergent à action instantanée à température ambiante ou bien avec un mélange vapeur/détergent.