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Title:
APPARATUS FOR DECONTAMINATION BY ATOMISATION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2010/084270
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an apparatus for decontaminating premises by the atomisation of a liquid treatment product (3) in the volume thereof, comprising a receiving tank (2) for said product (3), means (4) capable of generating fine droplets of the product (3) in an area of the surface thereof, means (6) capable of generating an air flow for driving said fine droplets while mixing with them, and means (10, 12) adapted for injecting into the premises the mist thus formed. The apparatus is characterised in that the air flow flows through a convergent tubing (18) having an axis (xx') identical with that of the air flow, the tubing opening in the vicinity of the surface of the liquid product (3) and being inclined at an angle (β) relative thereto.

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Inventors:
GOESSENS FREDERIC (FR)
Application Number:
PCT/FR2010/000057
Publication Date:
July 29, 2010
Filing Date:
January 22, 2010
Export Citation:
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Assignee:
GLOSTER EUROPE (FR)
GOESSENS FREDERIC (FR)
International Classes:
A61L9/14
Foreign References:
US20080223953A12008-09-18
EP1839762A12007-10-03
US20080233001A12008-09-25
US6231032B12001-05-15
FR2859650A12005-03-18
FR0900134A2009-01-13
US20080223953A12008-09-18
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
PUIROUX, Guy (FR)
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Claims:
REVEN D I CAT I ON S

1. - Appareil de décontamination d'un local par brumisation d'un produit liquide de traitement (3) dans le volume de celui-ci, du type comportant une cuve réceptrice

(2) dudit produit (3), des moyens (4) aptes à générer dans une zone de la surface de celui-ci de fines gouttelettes du produit (3), des moyens (6) aptes à former un flux d'air en mesure d' entraîner ces fines gouttelettes en se mélangeant à celles-ci, des moyens (10,12) aptes à injecter dans le local le brouillard ainsi formé, caractérisé en ce que le flux d'air traverse une tubulure convergente (18) dont l'axe (xx' ) est confondu avec celui dudit flux d'air, cette tubulure débouchant à proximité de la surface du produit liquide (3) et étant inclinée d'un angle (β) par rapport à celle-ci .

2. - Appareil de décontamination suivant la revendication 1 caractérisé en ce que l'angle d'inclinaison (β) de l'axe de la tubulure convergente (18) par rapport à la surface du liquide est voisin de 45°.

3. - Appareil de décontamination suivant l'une des revendications 1 ou 2 caractérisé en ce que les moyens de formation du flux d'air sont constitués d'un ventilateur (6) .

4. - Appareil de décontamination suivant l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que les moyens de génération des gouttelettes sont constitués d'un générateur piézoélectrique (4) .

5. - Appareil de décontamination suivant la revendication 4 caractérisé en ce que le générateur piézoélectrique (4) est disposé dans le fond de la cuve (2) .

6. - Appareil de décontamination suivant l'une des revendications 4 ou 5 caractérisé en ce que le flux d' air en sortie de la tubulure convergente (18) est dirigé sur la surface du liquide de traitement se trouvant au-dessus du générateur piézoélectrique (4) .

7. - Appareil de décontamination suivant l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que qu' il comporte des moyens de contrôle (10) de la grosseur des gouttelettes de liquide de traitement mélangées au flux d'air

8. - Appareil de décontamination suivant la revendication

7 caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle sont constitués d'une tubulure cylindrique (10) sensiblement verticale, d'une hauteur (h) déterminée, dont une extrémité amont est disposée au-dessus de la zone de génération des gouttelettes de liquide de traitement et l'extrémité aval est pourvue d'une buse d'injection (12) .

9. - Appareil de décontamination suivant la revendication

8 caractérisé en ce que la buse d'injection est constituée d'une conduite convergente (12) .

10. - Appareil de décontamination suivant l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que la cuve (2) comporte des moyens d'alimentation (9) en liquide de traitement (3) ainsi qu'au moins des capteurs de niveau haut (19) et bas (17) du liquide dans la cuve (2) qui sont associés à des moyens (14) de contrôle des niveaux.

11. - Appareil de décontamination suivant la revendication 10 caractérisé en ce que la cuve comporte un capteur (20) de détection d'absence de liquide.

12. - Appareil de décontamination suivant la revendication 10 caractérisé en ce que les capteurs (17,19,20) sont pourvus d'éléments de protection (21) contre les perturbations engendrées par les moyens aptes à générer de fines gouttelettes.

13. - Appareil de décontamination suivant l'une des revendications 10 à 12 caractérisé en ce que les moyens d'alimentation sont constitués d'une pompe (9), par exemple une pompe réversible, notamment de type péristaltique .

14. - Appareil de décontamination suivant l'une des revendications 10 à 13 caractérisé en ce qu'il comporte des moyens électroniques de calcul (14) du débit (pi) des moyens d'alimentation (9) en liquide de traitement à partir de la mesure du temps (tl) nécessaire aux dits moyens d'alimentation pour amener le niveau de liquide d'un capteur à un autre capteur.

15. - Appareil de décontamination suivant l'une des revendications 10 à 14 caractérisé en ce qu'il comporte des moyens électroniques de calcul (14) de son débit de diffusion (p2) par la mesure du temps (t2) nécessaire à l'appareil pour que le niveau du liquide à distribuer passe d'une position de détection d'un capteur supérieur à une position de détection d'un capteur inférieur.

16.- Appareil de décontamination suivant l'une des revendications 13 à 15 caractérisé en ce qu' il comporte des moyens aptes, notamment en fin de cycle, à récupérer au moyen de ladite pompe (9), le liquide de traitement restant dans la cuve (2) pour le ramener dans un bac de stockage.

Description:
Appareil de décontamination par brumisation

La présente invention concerne un appareil de décontamination par brumisation d'un produit de désinfection sur des surfaces à traiter, et notamment' sur les parois et objets d'un local.

On sait que les agents bactériens qui sont la cause de la contamination et qui sont en suspension dans l'air d'un local ont tendance à se sédimenter sur les différentes surfaces et objets contenus dans celui-ci. On sait par ailleurs, qu'à l'inverse, les agents bactériens qui se développent sur les objets et sur les parois d'un local, (par exemple des salles d'opération, des salles blanches ou de soins divers etc..) ont tendance à entrer en suspension dans l'atmosphère. Ces locaux se trouvent ainsi dans une situation d'échange permanent entre les parois et objets d'une part et l'atmosphère d'autre part.

On a proposé d'assurer la décontamination globale, c'est-à- dire à la fois de l'atmosphère et des parois et objets divers d'un local, en pulvérisant dans le volume de celui-ci un produit désinfectant. On a constaté que ce type de traitement par projection présentait plusieurs inconvénients.

De première part, la taille des gouttes formées est relativement élevée (de l'ordre de 80 à 200 μm pour un débit d'air de 3 à 5 ml d'air par minute), si bien que ces gouttes viennent se déposer par simple effet de gravité sur les surfaces proches de leur lieu de pulvérisation, ce qui, bien entendu, n'est pas satisfaisant dans la mesure où les surfaces éloignées de l'injecteur de pulvérisation se trouvent exemptes de traitement .

De seconde part, en raison notamment de la grosseur des gouttes, celles-ci ont tendance à se regrouper et à former en surface des parois et objets du local un film humide, voire même des flaques de liquide.

FEUiLLE DE REMPLACEMENT (Règte 26) On a proposé dans le brevet FR 2 859 650 au nom de la demanderesse, d'améliorer le fractionnement des gouttes pulvérisées en faisant appel à un dispositif d'injection permettant d'obtenir de fines gouttelettes dont les dimensions sont de l'ordre de 2 μm à 20 μm et qui présentent ainsi la propriété de se trouver en suspension dans l'ensemble du volume du local et de se déposer sur les parois et les objets contenus dans celui-ci sans s'agglomérer entre-elles si bien qu'elles forment un film continu ; le brouillard ainsi généré étant dénommé « brouillard sec ».

Suivant une variante de cette invention le dispositif d'injection est pourvu d'un « résonateur » ultrasonore disposé en aval de la sortie de l'injecteur, de façon que le flux en sortie de celui-ci se trouve soumis à une fragmentation formant une sorte de « diffraction » des gouttes, ayant pour effet de les rendre encore plus petites ce qui permet d'augmenter encore l'homogénéité de leur distribution.

La demanderesse a également proposé dans la demande FR 09.00134 un appareil de traitement par brumisation dans lequel la fragmentation est obtenue en faisant appel à un injecteur spécifique comportant une veine principale successivement constituée d'une veine axiale convergente destinée à recevoir un flux de gaz sous pression, une veine cylindrique, et une veine axiale divergente, ledit injecteur comportant par ailleurs au moins une veine secondaire, sensiblement transversale, destinée à admettre un flux de liquide de traitement, et qui débouche en aval de la veine convergente, l'axe de la veine cylindrique étant décalé angulairement par rapport à l'axe longitudinal des veines convergente et divergente.

Un tel appareil permet ainsi de créer dans un local à traiter de volume important, de l'ordre de 200 à 300 m 3 , un « brouillard sec » constitué à partir du produit de traitement, permettant d'atteindre une éradication totale de tout germe bactérien.

On connaît également par le brevet US 2008/223953 un dispositif de pulvérisation d'un produit de traitement faisant appel à des moyens piézoélectriques pour générer en surface de celui-ci de fines gouttelettes qui sont ensuite entraînées par un flux d'air. On remarquera cependant que, en raison de sa constitution, le flux d'air généré par ce dispositif subit de multiples réflexions avant d'atteindre la surface du liquide ce qui a pour effet de diminuer la vitesse de l'écoulement et d'accroître le bruit généré par l'appareil, et ceci au détriment de la diffusion du liquide de traitement .

La présente invention a pour but de proposer un appareil de traitement de même type, notamment destiné au traitement de locaux de faible volume, de l'ordre d'une cinquantaine de mètres cubes. Cet appareil en générant un flux d'air arrivant sur la surface du liquide de traitement à une vitesse conséquente favorise l'entraînement des microparticules de liquide libérées par les moyens piézoélectriques et leur brumisation dans l'atmosphère, et ceci même avec des moyens de génération du flux d' air peu complexes, tels que par exemple un simple ventilateur.

L'appareil suivant l'invention est ainsi de faible poids et volume ce qui le rend facilement transportable et facile et rapide à mettre en oeuvre, notamment sans nécessiter un raccordement électrique au secteur.

La présente invention a ainsi pour objet un appareil de décontamination d'un local par brumisation d'un produit liquide de traitement dans le volume de celui-ci, du type comportant une cuve réceptrice dudit produit, des moyens aptes à générer dans une zone de la surface de celui-ci de fines gouttelettes du produit, des moyens aptes à former un flux d'air en mesure d'entraîner ces fines gouttelettes en se mélangeant à celles-ci, des moyens aptes à injecter dans le local le brouillard ainsi formé, caractérisé en ce que le flux d'air traverse une tubulure convergente dont l'axe est confondu avec celui dudit flux d'air, cette tubulure débouchant à proximité de la surface du produit liquide et étant inclinée par rapport à celle-ci.

L'angle d'inclinaison de la tubulure convergente sera compris entre 20 et 60° et sera préférentiellement de l'ordre de 45° par rapport à la surface du liquide.

Les moyens de formation du flux d' air pourront être constitués d' un ventilateur et les moyens de génération des gouttelettes pourront être constitués d'un générateur piézoélectrique disposé dans le fond de la cuve.

Préférentiellement le flux d'air en sortie de la tubulure convergente sera dirigé sur la surface du liquide de traitement se trouvant au-dessus du générateur piézoélectrique .

L'appareil de décontamination suivant l'invention pourra comporter des moyens de contrôle de la grosseur des gouttelettes de liquide de traitement mélangées au flux d'air. Ces moyens de contrôle pourront être constitués d'une tubulure cylindrique sensiblement verticale, d'une hauteur déterminée, dont une extrémité amont sera disposée au-dessus de la zone de génération des gouttelettes de liquide de traitement et l'extrémité aval sera pourvue d'une buse d'injection notamment constituée d'une conduite convergente .

La cuve pourra comporter des moyens d'alimentation en liquide de traitement ainsi qu'au moins des capteurs de niveau haut et bas du liquide dans la cuve qui sont associés à des moyens de contrôle des niveaux. Par ailleurs la cuve pourra également comporter au moins un capteur de détection d'absence de liquide. Les différents capteurs équipant l'appareil pourront être pourvus d'éléments de protection contre les perturbations engendrées par le transducteur.

Les moyens d'alimentation pourront être constitués d'une pompe, par exemple une pompe réversible, notamment de type péristaltique .

L'appareil de décontamination pourra être pourvu de moyens électroniques de calcul du débit des moyens d' alimentation en liquide de traitement à partir de la mesure du temps nécessaire aux dits moyens d'alimentation pour amener le niveau de liquide d'un capteur à un autre capteur. Il pourra également comporter des moyens électroniques de calcul de son débit de diffusion par la mesure du temps nécessaire à l'appareil pour que le niveau du liquide à distribuer passe d'une position de détection d'un capteur supérieur à une position de détection d'un capteur inférieur.

Enfin, l'appareil suivant l'invention pourra comporter des moyens aptes, notamment en fin de cycle, à récupérer au moyen de ladite pompe, le liquide de traitement restant dans la cuve pour le ramener dans un bac de stockage.

On décrira ci-après, à titre d'exemple non limitatif, une forme d' exécution de la présente invention, en référence au dessin annexé sur lequel : la figure 1 est une vue en coupe verticale et transversale d'un appareil de décontamination suivant 1' invention,

- la figure 2 est une vue partielle en coupe verticale de l'appareil de décontamination représenté sur la figure 1, la figure 3 est une représentation sous forme schématique des différents circuits entrant dans la constitution de l'appareil de décontamination suivant 1' invention, la figure 4 est une vue partielle éclatée en perspective d'une variante de réalisation d'une cuve de l'appareil suivant l'invention.

On a représenté sur la figure 1 un exemple de mise en oeuvre d'un appareil de décontamination 1 suivant 1' invention.

Sur cette figure l'appareil comprend une cuve 2 destinée à recevoir un liquide de traitement 3 que l'on souhaite distribuer sous forme de brouillard sec dans le local à traiter. Cette cuve 2 est fermée par un couvercle 2a permettant préférentiellement de la rendre étanche, et est pourvue à sa base d'un transducteur à céramique piézoélectrique 4 qui, de façon connue, est apte à entrer en vibration lorsqu' il est alimenté à sa fréquence de résonance par un générateur haute fréquence non représenté sur le dessin, notamment de l'ordre de 1,8MHz

Dans le présent mode de mise en oeuvre de l'invention les moyens de génération du flux d'air sont constitués d'un ventilateur 6 suivi d'une tubulure convergente 18 et d'un conduit cylindrique 8. Le ventilateur 6 est monté de façon telle que, lorsqu'il est en fonctionnement, il aspire l'air extérieur et le propulse sous forme d'un flux de l'ordre de 301/min à travers les conduits 18 et 8.

L'axe xx' suivant lequel le ventilateur 6 propulse le flux d'air se confond avec l'axe de la tubulure convergente 18 et l'axe du conduit cylindrique 8. Cet axe commun xx' est incliné d'un angle β par rapport à la surface du liquide d'une valeur comprise entre 20° et 60° et préférentiellement voisine de 45°, de façon à être dirigé sur la zone de la surface du liquide 3 qui se trouve au- dessus du transducteur 4 et qui, de ce fait, est excitée par les vibrations de ce dernier.

Le fond de la cuve 2 est pourvu d' un embout 5 permettant, ainsi que représenté sur la figure 3, de la raccorder par l'intermédiaire d'un tuyau souple 7 à une pompe d'alimentation 9, par exemple une pompe péristaltique réversible, qui est en communication par une conduite 11 avec un réservoir, ou cartouche 13, contenant le produit de traitement 3. L'appareil comprend des moyens électroniques de commande, notamment constitués d'un microcontrôleur 14 qui est interface à un pupitre de commande 15 et qui est relié à la pompe 9, au ventilateur 6 ainsi qu'à des moyens de contrôle du niveau de liquide existant dans la cuve 2.

Au-dessus du transducteur 4 est disposée une tubulure 10verticale qui se termine à sa partie supérieure par une buse convergente 12 dont l'axe yy' est incliné d'un angle α par rapport à la surface du liquide, soit le fond de la cuve 2. Préférentiellement cet angle α est de l'ordre de 45°.

Dans ces conditions le fonctionnement de l'appareil suivant l'invention s'établit comme suit.

Lorsque l'on excite le transducteur 4 en l'alimentant par un courant à une fréquence préférentiellement proche de sa fréquence de résonance, celui-ci entre en vibrations et crée au sein du liquide de traitement un effet de cavitation générant des bulles gazeuses qui vont éclater après leur remontée à la surface formant ainsi un fin brouillard. Le flux d'air généré par le ventilateur 6 a pour effet de récupérer ce brouillard et de l'entraîner mélangé au flux d'air, vers l'extérieur par la tubulure 10.

L'accélération, dans la tubulure 18, du flux d'air généré par le ventilateur 6 permet d'améliorer l'efficacité de l'entraînement d'un tel mélange et de disposer ainsi d'une réserve de puissance d'entraînement qui permettra de moduler, ainsi que décrit ci-après, la grosseur des gouttes de liquide entraînées.

On a remarqué en effet qu'un brouillard ainsi formé comporte à la fois des microgouttes et des gouttes plus grosses. Il est donc nécessaire d'éliminer ces dernières qui auraient, si elles étaient conservées, un effet mouillant que l'on souhaite éviter pour ce type d'application. La tubulure verticale 10 a notamment pour fonction de contrôler et limiter la grosseur des gouttes projetées hors de l'appareil. On a en effet constaté qu'en réglant la puisssance du flux de l'air soufflé par le ventilateur 6 ainsi que la hauteur h de la tubulure 10, on pouvait contrôler la dimension des gouttes en sortie, dans la mesure où les plus grosses de ces gouttes retombent sous l'effet de leur propre poids dans la cuve 2. Autrement dit, le concepteur de l'appareil suivant l'invention a la possibilité, en jouant sur la puissance du ventilateur 6 et sur la hauteur h de la tubulure 10, de contrôler la grosseur des gouttes en sortie de l'appareil.

On a constaté par ailleurs qu'en donnant à la buse de sortie 12 disposée dans le prolongement de la tubulure 10 une forme convergente on améliore la qualité du jet de sortie en évitant les tourbillons, ce qui permet de former un brouillard plus dense.

Les moyens de contrôle de niveau, ainsi que représenté sur la figure 2, comprennent deux capteurs, à savoir un capteur de détection de niveau bas 17 et un capteur de détection de niveau haut 19 qui partent du couvercle 2a de la cuve 2 et qui s'étendent verticalement vers le bas en direction du fond de celle-ci pour s'arrêter à une distance de ce dernier respectivement égale au niveau bas et au niveau haut. Les capteurs 17 et 19 sont réunis au microcontrôleur 14 qui commande le remplissage de la cuve 2 lorsque le niveau du liquide de traitement descend jusqu'au niveau bas et l'arrêt du remplissage lorsque le liquide atteint le niveau haut. Dans le présent mode de mise en oeuvre de l'invention on dispose les détecteurs de niveau haut et bas de façon telle que la hauteur d'eau au-dessus du transducteur 4 reste comprise entre 15 mm et 21 mm.

Dans une variante particulièrement intéressante de la présente invention, représentée sur la figure 4, l'appareil comporte un troisième capteur 20 disposé au niveau du fond de la cuve 2, si bien qu'il est apte à détecter toute absence de liquide dans cette dernière. On le désignera ci- après par capteur de niveau zéro.

Les trois capteurs sont associés à des moyens électroniques de gestion, par exemple le microcontrôleur 14, permettant notamment d'une part de déterminer en début de cycle le débit réel pi de la pompe 9 et, d'autre part, de mesurer, en cours de fonctionnement de l'appareil, le débit de diffusion p2, c'est-à-dire le débit du liquide de traitement réellement diffusé dans le local.

Pour ce faire, en début de cycle, le microcontrôleur 14 mesure le temps tl nécessaire pour que la pompe 9 ait rempli de liquide le volume Vl de la cuve 2 compris entre les niveaux bas et haut. Le débit réel pi de la pompe 9 est ainsi : pl=Vl/tl.

Par ailleurs, au moyen du pupitre de commande 15 l'utilisateur a la possibilité de saisir le volume Vd qu'il souhaite brumiser dans le local au cours d'un cycle de traitement, si bien que le microcontrôleur 14 est alors en mesure de calculer le temps T de fonctionnement de la pompe 9 nécessaire pour qu'elle amène dans la cuve 2 ce volume Vd de produit de traitement, soit T=Vd/pl. Le temps T une fois écoulé, le microcontrôleur 14 commande l'arrêt définitif de la pompe 9 pour ce cycle de traitement, et la brumisation continue jusqu'à ce que le capteur de niveau zéro détecte le vidage complet de la cuve 2, ce qui marque la fin du cycle de traitement.

En cours d' un cycle de traitement on comprend que le microcontrôleur 14 commande l'interruption du fonctionnement de la pompe 9 dès que le niveau de liquide atteint le capteur haut 19 pour commander la reprise de celui-ci dès que le capteur bas 17 n'est plus immergé. Le temps de fonctionnement global T est ainsi constitué de la somme des différents temps de fonctionnement de la pompe entre les niveaux haut et bas.

De plus, en cours de fonctionnement, le microcontrôleur 14 est en mesure de compter le temps t2 qui s'écoule entre l'instant où le liquide est au niveau haut (détection du capteur 17) et celui où il se trouve au niveau bas (détection du capteur 19) , ce qui correspond à la brumisation d'un volume V2 de liquide égal à celui compris entre les deux capteurs. Il est ainsi en mesure de déterminer le débit de diffusion p2, soit le débit du liquide utilisé p2=V2/t2. Si celui-ci s'avère insuffisant une programmation appropriée du microcontrôleur permet alors à celui-ci d'intervenir afin de l'augmenter par exemple en augmentant la tension d'alimentation du transducteur piézoélectrique 4.

Afin d' éviter aux capteurs d' être gênés par les perturbations générées par les vibration du transducteur 4 ils peuvent, ainsi que représenté sur la figure 4, être protégés par des cloisonnements 21 qui peuvent les entourer sans gêner l'accès au liquide de traitement.

Préférentiellement la cuve 2 sera étanche ce qui permettra à l'utilisateur de déplacer facilement l'appareil sans risquer de fuites à l'extérieur de celui-ci.

Par ailleurs dans la mesure où la pompe 9 est de type réversible le microcontrôleur peut, à la fin du cycle, commander la récupération du liquide de traitement restant dans la cuve 2, c'est-à-dire le liquide restant entre le capteur de nivea'u bas 17 et la capteur de niveau zéro, afin de le ramener dans la cartouche 13.