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Title:
APPARATUS FOR POSITIONING CLEATS ON CYCLING SHOES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2015/036502
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to an apparatus (100) for positioning cleats on cycling shoes (C), which includes a base plate (112) suitable for application thereonto of the arch of the foot, a gauge (120) provided with an abutment (126) which can slide freely over said base plate such as to be placed in contact with the heel bone of the foot, a bracing wall (140) for the front portion of the foot, at the metatarsophalangeal joint of the big toe. According to the invention, the abutment (126) is secured to a plate (122) slidingly mounted parallel to the base plate (112) and at least one mounting (130) for a shoe corresponding to the foot is secured to said sliding plate, said mounting including an abutment (132) suitable for being placed in contact with the counter of the shoe, the apparatus being provided with a marking means (150) rigidly connected to the base (110) of the apparatus (100) and designed to indicate on the sole of the shoe the location for placing the cleat. The apparatus thus enables the transfer, onto the shoe, of the distance recorded between the metatarsophalangeal joint of the big toe and the heel bone. During operation, the marking means shows, on the sole, the position of said joint and, consequently, the exact position for placing the pedal cleat. The cleat is positioned on the shoe in a single operation, which ensures great accuracy of measurement for the apparatus.

Inventors:
LE GOALLEC MICHEL (FR)
Application Number:
PCT/EP2014/069430
Publication Date:
March 19, 2015
Filing Date:
September 11, 2014
Export Citation:
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Assignee:
2 FLG (FR)
International Classes:
A43D1/08; A43B5/14; B62M3/00
Domestic Patent References:
WO2005025974A12005-03-24
Foreign References:
FR2608025A11988-06-17
FR2940020A12010-06-25
EP0876774A21998-11-11
Attorney, Agent or Firm:
MAILLET, ALAIN (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1) Appareil (100) pour réaliser le positionnement des cales sur des chaussures (C) de cycliste, comprenant une plaque d'assise (112) sur laquelle il convient d'appliquer la voûte plantaire, une toise (120) pourvue d'une butée (126) pouvant coulisser librement sur ladite plaque d'assise de sorte à être mise en contact avec le calcanéum du pied, une paroi de calage (140) de la partie avant du pied, au niveau de l'articulation métatarso-phalangienne du gros orteil, caractérisé en ce que la butée (126) est fixée sur une plaque (122) montée à coulissement parallèlement à la plaque d'assise (112) et en ce qu'au moins un support (130) pour une chaussure correspondante au pied, est fixé sur ladite plaque coulissante, ledit support comprenant une butée (132) adaptée à pouvoir être mise en contact avec le contrefort de la chaussure, l'appareil étant pourvu d'un moyen de marquage (150) solidaire du socle (110) de l'appareil (100) et conçu pour indiquer sur la semelle de la chaussure, l'emplacement de pose de la cale.

2) Appareil (100) selon la revendication 1, caractérisé en ce que la butée pour la chaussure (C) est constituée d'une sphère (132).

3) Appareil (100) selon la revendication 2, caractérisé en ce que la sphère (132) est pourvue d'un moyen de plaquage du contrefort de la chaussure contre ladite sphère pour positionner avec une précision reproductible ladite chaussure sur son support (130) correspondant.

4) Appareil (100) selon la revendication 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que la paroi de calage est une paroi oblique (140) qui prolonge de manière inclinée et vers le haut la plaque d'assise (112), en formant avec ladite plaque d'assise, un angle obtus compris entre 130° et 150°.

5) Appareil (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le support (130) est pourvu d'une tige (138) formant une sorte d'embauchoir à la chaussure (C) pour la tenir par l'intérieur, ladite tige étant fixée sur la plaque coulissante (122), de sorte que la semelle (S) de ladite chaussure puisse être positionnée parallèlement à la plaque d'assise (112).

6) Appareil (100) selon la revendication 5, caractérisé en ce que la tige (138) comprend une partie rectiligne qui traverse à coulissement un axe (134) supportant la sphère (132). 7) Appareil (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un volet (116) qui s'étend vers le haut sur au moins un bord de la plaque d'assise (112) pour orienter latéralement la chaussure (C) afin que la cale qu'elle est amenée à recevoir puisse être fixée de sorte que ladite chaussure puisse être montée parallèlement aux manivelles du cycle ou en tenant compte de données particulières de podologies.

8) Appareil (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend deux supports (130a, 130b) ainsi que deux volets, disposés de part et d'autre de la plaque d'assise (112) et en ce que la plaque coulissante (122) est évidée d'une échancrure (124) à l'emplacement de pose du pied sur la plaque d'assise (112).

9) Appareil (100) selon la revendication 8, caractérisé en ce que la face d'appui de la butée (126) pour le calcanéum est tangente aux deux sphères (132) pour faire correspondre la position théorique du calcanéum du pied à l'intérieur de la chaussure.

10) Appareil (100) selon l'une quelconque des revendications 2 à 9, caractérisé en ce que deux rainures sont réalisées, l'une transversalement au travers de la plaque coulissante (122) afin d'autoriser un déplacement latéral de ladite ou chaque sphère (132) pour qu'elle soit maintenue sur la partie médiane du glissoir de la chaussure (C), et l'autre longitudinalement au travers de la plaque d'assise (112) pour avancer ou reculer la plaque coulissante (122), une manette de serrage (Ms) vissée sur un filetage prolongeant l'axe (134) permettant de libérer et de bloquer, à la position choisie, ladite ou chaque sphère (132) et de bloquer en position ladite plaque coulissante.

11) Appareil (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le moyen de marquage (150) comprend un boîtier (152) incorporant un projecteur lumineux (154), fixé par l'intermédiaire d'un pied (156) sur le socle (110).

12) Appareil (100) selon la revendication 11, caractérisé en ce que le projecteur lumineux (154) est monté à pivotement libre.

13) Appareil (100) selon la revendication 11 ou 12, caractérisé en ce que le projecteur lumineux (154) incorpore une diode laser capable de projeter au moins une ligne lumineuse (Lm, Lm2) sur la semelle de ladite chaussure. 14) Appareil (100) selon la revendication 11 , 12 ou 13, caractérisé en ce que le pied (156) du moyen de marquage (150) est pourvu d'un moyen de réglage de sa position sur le socle (110).

15) Appareil (100) selon la revendication 14, caractérisé en ce que le pied (156) du socle (1 10) est fixé sur une embase (157) qui est montée à coulissement, par l'intermédiaire d'une glissière (160), sur ledit socle, entre les deux supports (130) et en ce que l'appareil est pourvu d'un moyen de mesure (170) du déplacement du moyen de marquage (150).

Description:
Appareil pour réaliser le positionnement des cales sur des chaussures de cycliste

La présente invention se rapporte à un appareil pour régler la position de fixation des cales sur des chaussures pour cycliste.

De telles chaussures disposent en principe sous leurs semelles de moyens de retenue pour fixer des cales destinées à s'accrocher sur les pédales d'un vélo. De la bonne position du réglage de ces cales dépendent l'efficacité musculaire, la non survenue de troubles musculo-squelettiques. Les différentes recherches techniques et morphologiques démontrent que la position de la cale doit être réglée de sorte que l'articulation métatarso-phalangienne du gros orteil puisse être à l'aplomb de l'axe de la pédale, en considérant le pied posé horizontalement sur la pédale. La bonne position du pied procure une efficacité optimale du pédalage.

Les solutions connues pour opérer ce réglage sont les suivantes. Il existe un appareil pour régler la position des cales pour qu'elles soient placées pareillement sur les deux chaussures. La recherche de cette position par rapport aux pieds du cycliste est empirique en plaçant le pied sur la semelle de la chaussure retournée. Il existe également deux appareils, l'un mesurant la pointure du pied, l'autre, support de chaussure, disposant d'un doigt réglable indiquant latéralement sur la chaussure l'emplacement théorique de l'articulation métatarso-phalangienne en fonction de la pointure du pied. Cette solution est imprécise car tributaire d'une manipulation de la chaussure et d'un report de lecture. Elle est assez compliquée à mettre en œuvre.

Le demandeur a ainsi cherché à concevoir un appareil simple d'emploi, répondant aux études morphologiques et capable d'indiquer la position théorique de la cale d'une chaussure de cycliste en fonction de la morphologie du pied du cycliste et ceci avec une précision non encore atteinte.

A cet effet, est proposé un appareil pour réaliser le positionnement des cales sur des chaussures de cycliste, comprenant une plaque d'assise sur laquelle il convient d'appliquer la voûte plantaire, une toise pourvue d'une butée pouvant coulisser librement sur ladite plaque d'assise de sorte à être mise en contact avec le calcanéum du pied, une paroi de calage de la partie avant du pied, au niveau de l'articulation métatarso-phalangienne du gros orteil ; selon l'invention, la butée est fixée sur une plaque montée à coulissement parallèlement à la plaque d'assise et au moins un support pour une chaussure correspondante au pied, est fixé sur ladite plaque coulissante, ledit support comprenant une butée adaptée à pouvoir être mise en contact avec le contrefort de la chaussure, l'appareil étant pourvu d'un moyen de marquage solidaire du socle de l'appareil et conçu pour indiquer sur la semelle de la chaussure, l'emplacement de pose de la cale.

L'appareil permet ainsi le report, sur la chaussure, de la distance relevée entre l'articulation métatarso-phalangienne du gros orteil et le calcanéum. En fonctionnement, le moyen de marquage montre sur la semelle l'emplacement de cette articulation et par conséquent l'emplacement exact de pose de la cale de pédale.

Le positionnement de la cale sur la chaussure est réalisé en une seule opération procurant à l'appareil une grande précision de mesure et une rapidité de mise en œuvre.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la butée pour la chaussure est constituée d'une sphère.

Le contrefort de la chaussure est positionné avec précision sur la sphère.

Avantageusement, la sphère est pourvue d'un moyen de plaquage du contrefort de la chaussure contre ladite sphère pour positionner avec une précision reproductible ladite chaussure sur son support correspondant.

La précision de pose de la cale sur la chaussure est améliorée. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la paroi de calage de la partie avant du pied est une paroi oblique qui prolonge de manière inclinée et vers le haut la plaque d'assise, en formant avec ladite plaque d'assise, un angle obtus compris entre 130° et 150°.

L'orteil reposant sur cette paroi inclinée, l'articulation métatarso-phalangienne du gros orteil est ainsi positionnée précisément à l'aplomb de l'intersection de la plaque d'assise et de la paroi de calage avant du pied. Cette plaque inclinée est garante de la précision de report de l'emplacement de la cale sur la semelle de la chaussure, en conformité avec les travaux de recherche sur le sujet.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le support est pourvu d'une tige formant une sorte d'embauchoir à la chaussure pour la tenir par l'intérieur, ladite tige étant fixée sur la plaque coulissante, de sorte que la semelle de ladite chaussure puisse être positionnée parallèlement à la plaque d'assise.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la tige comprend une partie rectiligne qui traverse à coulissement un axe supportant la sphère.

Il est alors possible de régler la position longitudinale de la tige afin d'enfiler des chaussures, d'une grande amplitude de pointures, sur le support. Un moyen de blocage, tel qu'une vis moletée, assure le blocage en translation de ladite tige.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, l'appareil comprend un volet qui s'étend vers le haut sur au moins un bord de la plaque d'assise pour orienter latéralement la chaussure afin que la cale qu'elle est amenée à recevoir puisse être fixée de sorte que ladite chaussure puisse être montée parallèlement aux manivelles du cycle ou en tenant compte de données particulières de podologies.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, l'appareil comprend deux supports ainsi que deux volets, disposés de part et d'autre de la plaque d'assise et la plaque coulissante est évidée d'une échancrure à l'emplacement de pose du pied sur la plaque d'assise.

On obtient ainsi une construction compacte de l'appareil qui est capable de réaliser le positionnement des cales sur une paire de chaussures.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la face d'appui de la butée pour le calcanéum est tangente aux deux sphères, pour faire correspondre la position théorique du calcanéum du pied à l'intérieur de la chaussure.

Cette caractéristique permet le report dans la chaussure de la distance relevée entre l'articulation métatarso-phalangienne du gros orteil et le calcanéum. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, deux rainures sont réalisées, l'une transversalement au travers de la plaque coulissante afin d'autoriser un déplacement latéral de ladite ou chaque sphère pour qu'elle soit maintenue sur la partie médiane du glissoir de la chaussure, et l'autre longitudinalement au travers de la plaque d'assise pour avancer ou reculer la plaque coulissante, une manette de serrage vissée sur un filetage prolongeant l'axe de ladite ou chaque sphère permettant de libérer et de bloquer, à la position choisie, ladite ou chaque sphère et de bloquer en position ladite plaque coulissante.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le moyen de marquage comprend un boîtier incorporant un projecteur lumineux, fixé par l'intermédiaire d'un pied sur le socle.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le projecteur lumineux est monté à pivotement libre.

Il peut éclairer indifféremment la chaussure gauche ou la chaussure droite. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le projecteur lumineux incorpore une diode laser capable de projeter au moins une ligne lumineuse sur la semelle de ladite chaussure.

Il est alors facile de positionner la cale sur chacune des chaussures.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le pied du moyen de marquage est pourvu d'un moyen de réglage de sa position sur le socle de l'appareil.

Il est ainsi possible de compenser, notamment, la mesure de l'épaisseur d'un chausson, de réaliser un sur-engagement, un sous-engagement de la position du pied sur la pédale, de préférence d'un cycliste averti.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le pied du socle est fixé sur une embase qui est montée à coulissement, par l'intermédiaire d'une glissière, sur ledit socle, entre les deux supports et l'appareil est pourvu d'un moyen de mesure du déplacement du moyen de marquage.

Il est alors possible de mesurer une cote liée au placement de la cale de la chaussure, mesure qui est utilisée pour régler un paramètre du cycle.

Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: la Fig. 1 représente une vue en perspective d'un appareil pour régler la position de fixation des cales sur des chaussures de cycliste selon l'invention,

la Fig. 2 représente une vue en perspective sous un autre angle d'un tel appareil et sur lequel une chaussure est retenue selon l'invention et,

la Fig. 3 représente une vue de dessus d'une variante de réalisation d'un appareil pour régler la position de fixation des cales sur des chaussures de cycliste selon l'invention.

L'appareil 100, présenté sur la Fig. 1, est destiné à réaliser le positionnement des cales sur au moins une et préférentiellement sur une paire de chaussures de cycliste en fonction de la morphologie de chaque pied du cycliste. Il est présenté dans sa position d'utilisation.

Il comprend un socle 110 destiné à reposer sur le sol et sur lequel sont fixés, une toise 120 montée à coulissement sur ledit socle, au moins un support 130 et avantageusement deux supports 130a, 130b, conçus pour réceptionner respectivement les deux chaussures gauche et droite sur lesquelles il convient de fixer les cales de pédale, un moyen de marquage 150.

Le socle 110 comprend une plaque plane 112 servant d'assise pour un pied et sur laquelle peut coulisser la toise 120.

Celle-ci incorpore, elle aussi, une plaque plane 122 profondément évidée sur un bord, d'une échancrure 124 laissant ainsi la place au pied lorsqu'il repose sur la plaque d'assise 112. Une butée 126, constitutive de la toise 120, tournée vers le haut, est disposée perpendiculairement sur la plaque échancrée 112, au niveau de sa partie la plus échancrée, pour entrer en contact avec le talon du pied à l'issue du coulissement de la toise 120. Ladite plaque 122 supportant la toise 120 peut coulisser entre deux glissières 114 fixées latéralement sur la plaque d'assise 112.

Chaque support 130 pour chaussure est fixé sur la plaque coulissante 122 supportant la toise 120. Il est destiné à positionner correctement la chaussure, avec sa semelle tournée vers le haut, de sorte que son contrefort, c'est-à-dire sa partie arrière ou encore glissoir, situé entre ses deux quartiers puisse être positionné au même niveau que le talon du pied.

Chaque support 130 comprend ainsi une sphère 132 fixée sur un axe 134 solidaire de la plaque coulissante 122, en étant tourné vers le haut, pour caler longitudinalement la chaussure par rapport à la butée 126. Le contrefort de la chaussure peut être mis en contact avec précision sur la sphère 132. Il est intéressant de remarquer qu'un plan coplanaire à la face d'appui de la butée 126 est tangent aux deux sphères 132 pour faire correspondre la position théorique du calcanéum du pied à l'intérieur de la chaussure.

L'axe 134 traverse la sphère 132 et se prolonge d'un embout 136 formant une butée à la descente de la chaussure dans une position retournée quand le contrefort de la chaussure recouvre la sphère 132.

La chaussure C tenue sur l'appareil 100 dans sa position retournée est présentée sur la Fig. 2 en traits discontinus. Sa semelle S est ainsi tournée vers le haut.

Sur la Fig. 1, une tige 138 formant une sorte d'embauchoir est fixée sur l'axe 134, sous la sphère 132, pour recevoir à enfîlement la partie avant du coup de pied de la chaussure afin que globalement sa semelle puisse être positionnée parallèlement à la plaque d'assise 112. Une partie rectiligne de la tige traverse l'axe 134, avec faculté de réglage de sa position pour que le support 130 puisse retenir des chaussures dans une large gamme de pointures, et notamment du 35 au 52. Le blocage en position de cette partie rectiligne est obtenu par une vis de serrage, de préférence moletée, vissée au travers de l'axe 134. La partie rectiligne se prolonge par une portion oblique remontante, puis par une autre portion qui est verticale et qui se prolonge perpendiculairement et de manière horizontale par une partie terminale pouvant soutenir la chaussure au niveau de son garnissage intérieur.

Un moyen d'appui, tel qu'un aimant coopérant avec une pièce métallique incrustée dans la sphère, permet de plaquer correctement avec une précision reproductible la chaussure sur son support 130. Un doigt monté à coulissement sur l'extrémité libre de la tige 138 convient également pour plaquer avec une précision reproductible le contrefort de la chaussure sur la sphère 132.

Un volet 116 s'étend vers le haut sur au moins un bord de la plaque d'assise

112 et dans une direction quasi verticale. Il est utilisé pour orienter latéralement la chaussure afin que la cale qu'elle est amenée à recevoir puisse être fixée de sorte que la chaussure puisse être montée parallèlement aux manivelles du cycle. Le volet 116 est fixé, sur la Fig. 1, par deux tiges tenues sur chaque glissière.

II convient de respecter la latéralité des chaussures, c'est-à-dire qu'il convient de placer la chaussure gauche sur la partie gauche de l'appareil 100 et la chaussure droite sur la partie droite de l'appareil placé dans sa position normale d'utilisation, afin que le bord intérieur des chaussures, disposé à l'extérieur, puisse être mis en contact avec les volets correspondants 116. En effet, le bord intérieur de la chaussure est le référentiel par rapport à la manivelle du cycle.

Dans le même esprit d'adapter le support 130 à différentes tailles de chaussures et plus précisément leur largeur, la position de l'axe 134 peut être modifiée latéralement, c'est-à-dire par rapport au volet 116. Deux rainures sont ainsi réalisées, l'une transversalement au travers de la plaque échancrée 122 afin d'autoriser un déplacement latéral de la sphère 132 pour qu'elle soit maintenue sur la partie médiane du glissoir de la chaussure, et l'autre longitudinalement au travers de la plaque d'assise 112 pour avancer ou reculer la toise 120. Une manette de serrage Ms, visible sur la Fig. 2, vissée sur un filetage prolongeant l'axe 134 permet de libérer et de brider, à la position choisie, la sphère 132 et de bloquer en position ladite toise 120.

La position de la cale qu'il convient de fixer sur la chaussure par rapport à la pédale est en principe déterminée par rapport à l'articulation métatarso-phalangienne du gros orteil qui doit être à l'aplomb de l'axe de la pédale, en considérant le pied positionné horizontalement sur ladite pédale. L'appareil 100 de l'invention dispose, sur la Fig. 1, ainsi d'une paroi 140 qui prolonge de manière oblique et vers le haut le bord de plaque d'assise 112 qui est à l'opposé de la butée 126. Elle permet de caler par l'avant le pied, le gros orteil en appui sur la paroi inclinée 140, sur la plaque d'assise 112 avant de déplacer la toise 120 pour mettre en contact la butée 126 avec le talon, calcanéum, du pied du cycliste. La paroi oblique 140 forme avec la plaque d'assise 112, un angle obtus compris entre 130 ° et 150 °. En pratique, l'articulation métatarso-phalangienne du gros orteil est positionnée, grâce à cette paroi 140, précisément à l'aplomb de l'intersection de la plaque d'assise 112 et de la paroi 140 de calage avant du pied.

La position de l'articulation métatarso-phalangienne du gros orteil est ainsi parfaitement définie sur la plaque d'assise 112.

Cette paroi oblique 140 est prolongée à son sommet, par une paroi descendante 142 qui rejoint une troisième paroi plane 144 formant l'appui avant du socle 110 de l'appareil. De l'autre côté de l'appareil 100, c'est-à-dire du côté de la butée 126, son assise est relevée par une paroi intermédiaire 145 interposée entre l'autre bord de la plaque d'assise 112 et une autre paroi 146 formant l'appui arrière du socle 110 de l'appareil. La surélévation du talon du cycliste procurée par cette inclinaison rend plus confortable l'utilisation de l'appareil 100. A ce stade de la description de l'invention, on comprend que la position d'une chaussure peut être correctement calée sur l'appareil par rapport à la position de l'articulation métatarso-phalangienne du gros orteil d'un pied correspondant. Pour montrer l'emplacement idéal de fixation de la cale sur la chaussure, le moyen de marquage 150 comprend un boîtier 152 incorporant un projecteur lumineux 154 fixé, sur une embase 157, par l'intermédiaire d'un pied 156, ladite embase étant montée, sur le socle 110 et précisément sur sa paroi avant 144. Le projecteur lumineux 154 comprend, dans un mode de construction avantageux, une diode laser capable de projeter une ligne lumineuse Lm, représentée sur la Fig. 2, sur la semelle S de la chaussure C et sur laquelle il convient de poser une cale de pédale. La ligne lumineuse apparaît transversalement sur la semelle S de la chaussure C.

La position du pied 156 du moyen de marquage 150 peut être ajustée finement sur le socle 110 grâce à la présence d'une plaque de fixation dudit pied et qui est traversée de lumières au travers desquelles des vis de fixation viennent le brider. Il est ainsi possible de compenser, notamment, la mesure de l'épaisseur d'un chausson.

Sur la Fig. 1, le boîtier 152 est par ailleurs monté à pivotement libre, de préférence, dans un plan perpendiculaire à la plaque d'assise 112 du pied du cycliste et qui est aussi parallèle à une génératrice rejoignant le centre des deux sphères 132.

Il incorpore un emplacement pour loger des piles/accus capables d'alimenter en courant la diode laser. Il comprend également un interrupteur de mise sous tension de la diode laser.

Le fonctionnement de l'appareil 100 de réglage va maintenant être expliqué. L'appareil 100 repose sur le sol. Le cycliste, de préférence assis sur une chaise, pose l'un de ses pieds, par exemple le droit, sur la plaque d'assise 112 et fait reposer son autre pied à côté de l'appareil. Il met en appui son gros orteil sur la paroi de calage avant 140, puis un opérateur ou lui-même déplace la toise 120 afin d'amener la butée 126 contre son talon. Il bride ensuite la toise à l'aide des manettes de serrage Ms. Il peut dès lors retirer son pied, sa mesure ayant été acquise. Il enfile la chaussure correspondante C sur la tige coudée 138 du support droit 130b, puis amène son contrefort en contact avec la sphère 132, son bord intérieur étant maintenu en appui sur le volet de positionnement latéral 116.

Il suffit alors de mettre sous tension le boîtier de marquage, de le basculer, le cas échéant, pour faire apparaître une ligne lumineuse Lm sur la semelle S à l'emplacement exact de pose de la cale de pédale. Celle-ci est ensuite fixée sur la semelle, par exemple à l'aide de vis. La chaussure pourvue de sa cale peut être retirée. On procède de la même manière pour l'autre chaussure.

L'appareil 100 de l'invention réalise facilement et rapidement le positionnement exact de cales de pédale sur des chaussures de cycliste en fonction de la morphologie des pieds du cycliste. La mesure du positionnement est précise.

Dans une variante de réalisation présentée sur la Fig. 3, l'embase 157 du moyen de marquage 150 est montée à coulissement, par l'intermédiaire d'une glissière 160, sur le socle 110. La glissière 160 est disposée transversalement sur la paroi avant 144 d'appui dudit socle, permettant au moyen de marquage 150 de se déplacer d'un bord latéral de l'appareil 100 vers son autre bord, c'est-à-dire entre l'une ou l'autre des chaussures C présentes sur l'appareil. Les deux flèches Dl et D2 indiquent les deux sens de déplacement du moyen de marquage 150.

L'appareil 100 est pourvu d'un moyen de mesure 170 du déplacement du moyen de marquage 150, tel qu'une réglette graduée 170 disposée le long de la glissière 160, pour mesurer une valeur de déplacement du moyen de marquage 150. Un repère P, présent sur l'embase 157, en vis-à-vis des marquages de la réglette 170 permet une lecture de la valeur du déplacement du moyen de marquage 150.

Le projecteur lumineux 154 du moyen de marquage 150 est équipé d'au moins une diode laser capable de projeter deux lignes lumineuses, celle, décrite ci-avant sous la référence Lm, qui apparaît transversalement sur la semelle S de la chaussure C et une autre ligne lumineuse Lm2 qui lui est perpendiculaire. Cette autre ligne lumineuse peut ainsi être déplacée sur le plan médian de la chaussure par le déplacement du moyen de marquage 150. On peut alors lire, à l'aide du repère P, la distance d séparant le bord intérieur de la chaussure calé sur un volet de positionnement latéral correspondant 116, avec son plan médian, sachant que la valeur zéro du marquage de la réglette 170 est calée dans le plan d'appui de chaque volet de positionnement latéral 116. Cette mesure est avantageusement utilisée pour régler un paramètre du cycle.