Dans le présent document, pour des raisons de simplification de la description, le mot"skis"sera utilisé, de manière large, pour désigner à la fois les skis proprement dits et les planches ou autres moyens de glisse équipés de carres.

Plus précisément, l'invention concerne un appareil pour l'affûtage des carres de ski, chaque carre possédant une face, dite inférieure, qui borde la semelle du ski et une face, dite laterale, qui borde son côté, pour définir une arte. Cet appareil est du type comprenant un châssis qui porte : -un outil muni d'une surface abrasive, -un moteur d'entraînement de l'outil, et -des moyens de positionnement sur le ski.

Un tel appareil est, par exemple, décrit dans le brevet CH 659 189. II comprend un boîtier dans lequel est toge le moteur et qui porte une armature destinée à assurer le guidage durant l'affûtage. L'outil est formé d'une meule entraînée en rotation par le moteur.

Un tel appareil ne permet qu'un affûtage approximatif, le positionnement de l'outil par rapport aux carres étant difficile à assurer.

Le but de la présente invention est de réaliser un appareil facilement utilisable avec n'importe quel type de skis, de petites dimensions et de coût modeste.

Ce but est atteint grâce au fait que les moyens de positionnement comprennent : -une première table, sensiblement parallèle à la surface abrasive, destinée à tre appliquée contre la semelle du ski pour mettre cette surface au contact de la face inférieure de la carre et réaliser son affûtage, et

-une deuxième table, sensiblement perpendiculaire à la surface abrasive, destinée à tre appliquée contre la semelle pour mettre cette surface au contact de la face latérale de la carre et réaliser son affûtage.

De manière avantageuse, I'outil est formé d'un ruban formant une boucle.

Pour assurer un entraînement du ruban dans de bonnes conditions, I'appareil comporte, en outre, des poulies montées rotatives sur le châssis et qui assurent le guidage du ruban, les axes de rotation de ces poulies définissant les sommets d'un polygone concave. La poulie disposée au sommet de l'angle concave est entraînée par le moteur et se trouve en contact avec la surface abrasive du ruban.

II est possible de réaliser un affûtage de qualité particulièrement bonne, grâce au fait que le ruban a une position stable par rapport à la carre. C'est pourquoi, il est souhaitable que, dans la zone où il travaille, le ruban soit en appui contre une surface garantissant cette stabilité. A cet effet, I'appareil comporte, en outre, un premier et un second patin, chacun disposé entre deux poulies, au voisinage de l'une des tables, I'un sensiblement parallèle, I'autre sensiblement perpendiculaire à la surface de la table voisine, et servant d'appui au ruban lors de l'affûtage.

Ce genre d'appareil est avantageusement emporté avec soi comme bagage à main, pour pouvoir affûter les carres sur place en fonction des qualités de la neige. C'est pourquoi, il est souhaitable qu'il occupe un volume minimum, par exemple en le réalisant pliable. Aussi, de manière avantageuse, I'appareil comporte, en outre, une pièce montée pivotante sur le châssis et définissant des surfaces planes qui forment les tables, et des organes de liaison de la pièce au châssis.

Les skieurs exigeants, notamment ceux pratiquant la compétition, souhaitent pouvoir ajuster les angles d'affûtage. C'est pourquoi, dans un mode de réalisation préféré, les organes de liaison sont agencés de manière à

permettre I'ajustement des angles que forment les tables par rapport à la surface du patin adjacent.

Afin de garantir des conditions d'affûtage constantes et de faciliter l'opération, il est avantageux que la première table comporte une butée destinée à prendre appui en deux points contre les faces latérales des carres et à positionner I'appareil sur le ski de manière à ce que t'arte coupe le bord extérieur du ruban dans la zone où ce dernier coopère avec le patin.

De mme, la deuxième table forme une surface d'appui définissant un angle non nul avec la direction de déplacement du ruban. Elle est agencée de manière à ce que, lorsque la face inférieure des carres à affûter est en contact avec le ruban, I'arte coupe le bord extérieur de celui-ci dans la zone où il coopère avec le patin.

Pour assurer un affûtage régulier, il est souhaitable que la pression de contact de l'outil sur la carre soit constante, tout spécialement lors de l'affûtage des faces latérales des carres. Dans ce but, au moins le patin destiné à servir d'appui au ruban lors de l'affûtage de la face latérale des carres est monté élastiquement sur le châssis. En outre, les moyens de positionnement comportent une butée destinée à servir d'appui au ski, en deux points disposés de part et d'autre du patin, le tout agencé de manière à ce que la pression de contact du ruban soit constante lorsque la carre est en appui contre la butée.

Dans un premier mode de réalisation, le patin comporte deux parties, disposées sensiblement symétriquement dans t'espace compris entre les poulies, et montées pivotantes sur le châssis autour d'axes parallèles à la surface du ruban et voisins des poulies, et au moins un organe élastique coopérant avec ces parties pour les appliquer contre le ruban.

Dans un second mode de réalisation, le patin est monté coulissant sur le châssis dans une direction perpendiculaire à la surface d'appui du ruban. Au moins un organe élastique engendre une force orientée dans la direction de coulissement, pour appliquer le patin contre le ruban.

D'autres avantages et caractéristiques de l'invention ressortiront de la description qui va suivre, faite en regard du dessin annexé, dans lequel : -les figures 1 à 3 montrent un appareil selon un premier mode de réalisation de l'invention, vu respectivement de côté, de face et de dessus ; -les figures 4 et 5 représentent l'appareil en fonction, affûtant une carre sur sa face inférieure, respectivement vu de dessus et de côté ; -les figures 6 et 7 illustrent l'affûtage d'une carre sur l'une de ses faces latérales, I'appareil étant vu respectivement de dessous et de côté ; -les figures 8 et 9 montrent un deuxième mode de réalisation de l'invention, I'appareil étant vu de côté, respectivement ouvert, et fermé, -la figure 10 est une vue de face de I'appareil des figures 8 et 9, partiellement démonté, -la figure 11 est une coupe d'une partie de I'appareil des figures 8 à 10, selon la ligne XI-XI de la figure 10, et -les figures 12,13 et 14 d'une part, 15 et 16 d'autre part, présentent deux variantes des moyens qui définissent une pression constante du ruban contre la carre.

L'appareil représenté aux figures 1 à 5 comporte un boîtier 10, un moteur 12, un interrupteur 14 pour commander l'enclenchement et le déclenchement du moteur 12, des poulies 16 à 20 et un ruban 22, en forme de boucle, engagé sur les poulies.

Le boîtier 10, formant châssis, est fabriqué par injection, par exemple de matière plastique renforcée. II comporte deux portions distinctes 10a et 10b, en une seule pièce et disposées en équerre.

La portion 10a est en forme de coquille, à l'intérieur de laquelle le moteur 12 et l'interrupteur 14 sont toges, comme on peut le voir par t'arraché que comporte la figure 1. La portion 10b comprend un corps 10c, de forme

générale parallélépipédique, et deux bossages 10d et 10e d'inégales hauteurs, parallèles entre eux et s'étendant sur toute la longueur de la face extérieure de la portion 10b.

Comme cela sera expliqué plus loin, les portions 10a et 10b sont destinées à servir d'appui de I'appareil contre le ski. Dans une variante qui n'a pas été représentée, la portion 10b pourrait contenir une batterie permettant un entraînement autonome du moteur 12.

La portion 10a est munie, à son extrémité adjacente à la portion 10b, d'une platine 15 qui porte les poulies 16 à 20. Les poulies 16 à 19 sont montées, libres en rotation, sur des tiges non représentées au dessin. Leurs axes de rotation définissent les sommets d'un rectangle R (figure 2) dont les petits côtés sont parallèles aux bossages 10d et 10e. L'une de ces poulies est avantageusement mobile selon une direction perpendiculaire à son axe de rotation et soumise à faction d'un ressort, de manière à maintenir le ruban 22 tendu.

La poulie 20, disposée à l'intérieur du rectangle R, est montée sur un arbre entraîné par le moteur 12. De la sorte, les axes de rotation des cinq poulies forment les sommets d'un pentagone concave, le sommet de l'angle concave étant défini par l'axe de la poulie 20.

Le ruban 22 est disposé sur les poulies qui en garantissent le guidage et la mobilité, la poulie 20 assurant, en outre, son entraînement.

De manière classique, le ruban 22 comporte un substrat formant sa face intérieure et une couche abrasive fixée sur le substrat et formant sa face extérieure.

Comme on peut le voir plus particulièrement sur la figure 2, la disposition des poulies 16 à 20 est telle que le ruban 22 est en appui sur les poulies 16 à 19 par son substrat et sur la poulie 20 par I'abrasif. Cette dernière est en contact avec le ruban sur un angle voisin de 180°. De la sorte, il est possible d'éviter tout risque de patinage lors de l'entraînement du ruban 22.

II faut encore noter qu'une telle configuration permet d'utiliser un ruban relativement long, ce qui prolonge sa durée de vie.

La platine 15 porte, en outre, deux patins 24 et 25 et deux goupilles 26. Les patins 24 et 25 sont accolés au ruban 22 dans les parties adjacentes aux grands côtés du rectangle R, placés respectivement entre les poulies 16 et 17, d'une part, 18 et 19, d'autre part, et en contact avec le substrat du ruban.

Les goupilles 26 sont disposées au voisinage des poulies 18 et 19, au-delà de t'espace embrassé par le ruban 22, légèrement en retrait par rapport à la surface d'appui du patin 25.

Une butée 28, formée d'une plaque de métal, est fixée sur le patin 24 et s'étend au-delà de la face extérieure de la portion 10a.

Plus précisément, le patin 24 est placé de manière à ce que la face abrasive du ruban 22 dépasse légèrement de la face extérieure de la portion 10a. Ce patin sert d'appui au ruban 22 lors de l'affûtage des faces inférieures des carres. La butée 28 est munie d'un ergot 28a disposé à l'une de ses extrémités, s'étendant au-dessus du ruban, dont la fonction sera précisée plus loin.

Le patin 25, légèrement incurvé, sert d'appui lors de t'affûtage des carres sur leurs faces latérales. Grâce à sa forme, il est possible d'affûter des skis dont les côtés ne sont pas plans, tels ceux connus sous le terme anglais"carving".

Comme déjà mentionné, les portions 10a et 10b du châssis 10 sont destinées à permettre I'appui de I'appareil contre le ski. Elles forment respectivement des tables 29a pour l'affûtage de la face inférieure des carres, et 29b pour l'affûtage de leur face latérale.

La face supérieure de la portion 10a qui forme la table 29a est plane. Elle est pratiquement alignée sur la face active du patin 24.

Les deux bossages 10d et 10e ménagés sur la face latérale de la portion 10b sont sensiblement perpendiculaires au patin 25 et forment la table 29b.

Les figures 4 et 5 permettent de comprendre comment s'effectue l'affûtage de la face inférieure d'une carre. Elles montrent, en plus de l'appareil qui vient d'tre décrit, un ski 30 dont la semelle 30a est munie de carres 32 et 33.

Pour assurer l'affûtage de la face inférieure 32a de la carre 32, le ski 30 est disposé sur un support non représenté au dessin, sa semelle 30a tournée vers le haut. Le moteur 12 d'entraînement du ruban 22 étant mis en marche, I'appareil est placé à l'une des extrémités du ski en appliquant la table 29a contre la semelle et mettant la butée 28 en appui contre la carre 32. II est ensuite déplacé d'un bout à l'autre du ski 30. La seule force nécessaire pour réaliser l'opération est celle requise pour le déplacement de I'appareil sur le ski et son maintien en appui contre la carre. L'affûtage d'une face se fait donc sans effort et en quelques secondes.

Afin de garantir des conditions d'affûtage constantes et de faciliter l'opération, il est avantageux que la table 29a comporte une butée destinée à prendre appui en deux points contre les faces latérales des carres et à positionner I'appareil sur le ski de manière à ce que l'arte coupe le bord extérieur du ruban dans la zone où ce dernier coopère avec le patin.

A cause de l'ergot 28a, le bord de la bande 22 forme un angle non nul avec t'arte du ski. Cet ergot est dimensionné de manière à ce que l'arte de la carre 32 coupe le bord extérieur du ruban 22 dans la zone où ce dernier est en contact avec le patin 24, comme on peut le voir sur la figure 4. II en résulte que le ruban reste plat dans sa partie coopérant avec les carres. La pratique a montré qu'ainsi, la qualité de l'affûtage reste la mme tout au long de la vie du ruban.

II va de soi que l'affûtage de la face inférieure de la carre 33 se fait de manière similaire.

Les figures 6 et 7 montrent l'affûtage de la face latérale 32b de la carre 32. Le ski 30 reste sur le mme support et I'appareil est placé à l'une de ses extrémités, moteur en marche, les deux bossages 10d et 10e qui forment la table 29b étant appliqués sur la semelle 30a et les goupilles 26 mises en

appui contre la carre 32. Comme les deux bossages 10d et 10e sont d'inégales hauteurs, le bord intérieur du ruban 22 fait un angle avec l'arte de la carre 32, de sorte que cette dernière coupe le ruban 22 dans sa partie coopérant avec le patin 25, ainsi que le montre la figure 6. On obtient, de ce fait, les mmes conditions d'usure que celles évoquées plus haut.

Les deux goupilles 26 permettent de maintenir I'alignement de I'appareil 10 par rapport au ski 30, de manière à ce que la carre soit appliquée dans les meilleures conditions possibles en regard du patin 25.

De la sorte, en quelques minutes, les carres des skis sont affûtées, sans devoir prendre de mesure particulière, avec un appareil peu volumineux et de manipulation simple. Toutefois, pour des personnes exigeantes ou pratiquant la compétition, il est nécessaire de pouvoir choisir l'orientation des surfaces des carres qui définissent t'arte, en fonction des conditions d'enneigement et de la discipline pratiquée.

L'appareil représenté aux figures 8 à 11 permet un tel réglage. II offre, en outre, I'avantage d'tre pliable, de sorte qu'il occupe un volume réduit. Ce mode de réalisation diffère de celui décrit en référence aux figures 1 à 3 par le fait que le boîtier 10 est remplacé par un boîtier 34 parallélépipédique et un arceau 36 monté pivotant sur ce boîtier.

Le boîtier 34 est en tout point similaire à la portion 10a du boîtier 10. Le moteur 12 et l'interrupteur 14 y sont toges, II est également muni d'une platine 15 portant les poulies 16 à 20 sur lesquelles est monté le ruban 22. Ses deux faces latérales sont munies de tiges 38 coaxiales sur lesquelles I'arceau 36 est monté pivotant. L'une de ces faces porte un secteur 40 en arc de cercle, embrassant un angle légèrement supérieur à 90°, et dont I'arc extérieur, dans ses extrémités, comporte des dentures 40a et 40b, dont la fonction sera précisée plus loin.

L'arceau 36 est constitué d'une pièce en U avec deux bras 36a et 36b de forme parallélépipédique, parallèles entre eux, disposés de part et d'autre du boîtier 34 et reliés par un pont 36c. Les petits côtés du parallélépipède

correspondent à l'épaisseur des bras, alors que les autres côtés s'étendent respectivement sur la longueur et la hauteur du boîtier 34 lorsque l'arceau 36 est replié. Les bras 36a et 36b sont agencés de manière à pouvoir occuper deux ensembles de positions de travail, représentées respectivement aux figures 8 et 9.

Le bras 36a, qui se trouve du côté du boîtier 34 portant le secteur 40, porte un cliquet 42, muni d'un bec 42a et d'un poussoir 42b et coopérant avec un ressort 44 (figure 11). Le cliquet 42 est monté pivotant sur le bras 36a autour d'un axe perpendiculaire au rayon définissant l'arc du secteur 40, de sorte qu'en appliquant une force sur le poussoir 42b, le bec est libéré de la denture que porte le secteur 40. En relâchant le poussoir, le bec s'engage dans la denture et assure le maintien de l'arceau dans la position sélectionnée. Le bec 42a comporte une denture, formée de sept dents, de mme pas que les dentures 40a et 40b, ce pas correspondant à un angle de 1°.

Sur la figure 8, I'arceau 36 est représenté dans deux positions ouvertes extrmes, respectivement en traits pleins et en traits mixtes. Ces positions permettent l'affûtage des faces latérales des carres. La table d'appui 29b est alors formée par l'un des côtés des deux bras 36a et 36b, dont la configuration est comparable aux bossages 10d et 10e. Dans la position représentée en traits pleins, l'affûtage est tel que la face latérale de la carre 32 forme un angle de 90° par rapport à la semelle 30a, alors que, dans la position représentée en traits mixtes, cet angle est de 83°. La denture que porte le secteur 40 définit six autres positions entre ces deux extrmes.

La figure 9 représente I'appareil selon un mme angle de vision que celui de la figure 8,1'arceau 36 étant, cette fois, en position repliée. Sur cette figure, les positions extrmes sont respectivement représentées en traits pleins et en traits mixtes. Cette disposition de I'appareil permet d'affûter la face inférieure des carres. La table 29a est alors formée par l'autre côté des deux bras 36a et 36b. Dans la position représentée en traits pleins, la surface 32a de la carre fait un angle de 0,5° par rapport à la semelle 30a, alors que la position représentée en traits mixtes correspond à un angle de 2,5°. Le secteur 40 est

agencé de manière à permettre une position intermédiaire dans laquelle l'angle est de 1,5°.

On relèvera que les deux bras 36a et 36b sont agencés de manière à former des tables permettant d'obtenir les mmes positions des carres par rapport au ruban 22, que celles définies par I'appareil des figures 1 à 5.

Le mode de réalisation représenté aux figures 12 à 14 permet d'assurer des conditions de contact optimales entre le ruban 22 et les carres. A cet effet, le patin 25 est remplacé par un ensemble formé de deux pièces 48, dont l'une seulement est visible au dessin, disposées symétriquement dans t'espace compris entre les deux poulies 18 et 19. Les pièces 48 comportent chacune un arbre 48a engagé dans la platine 15 et y pivotant, et un doigt 48b dont la fonction sera précisée plus loin. Elles comportent une face 48c adjacente au ruban 22, qui sert de patin au ruban. Elle est légèrement incurvée.

Un ressort lame 52 est monté sur la face intérieure de la platine 15 et prend appui sur les doigts 48b. II exerce une force qui a pour effet d'appliquer les pièces 48, par leurs faces 48c, contre le ruban 22.

Lorsque I'appareil est utilisé pour affûter les faces latérales des carres, il prend appui contre celles-ci par ses goupilles 26. La pression du ruban contre la carre est ainsi définie par les caractéristiques du ressort lame 52, de sorte que la pression de contact du ruban reste constante, quelle que soit la force exercée par l'utilisateur.

Le mode de réalisation représenté aux figures 15 et 16 permet également d'obtenir une pression d'affûtage constante. On retrouve, ici, le patin 25 réalisé d'une pièce. II est monté coulissant sur la platine 15. A cet effet, cette dernière est munie de deux trous borgnes 54, pratiqués dans l'épaisseur de la platine et parallèles entre eux. Dans chacun d'eux, est logé un ressort à boudin 56 et une tige 60. Le ressort 56 est en appui contre le fond du trou 54 et contre l'extrémité intérieure de la tige 60.

La platine 15 comporte, en outre, deux découpes 62 qui la traversent de part en part, sensiblement à mi-longueur des trous 54. Le patin 25 est muni de

pieds 25a engagés dans les découpes et fixés aux tiges 60, par exemple, par chassage. De la sorte, le patin 25 peut coulisser sur la platine 15, guidé par les tiges 60 engagées dans les trous borgnes 54.

Avec ce mode de réalisation, le patin 25 coulisse dans la platine 15 jusqu'à ce que la carre vienne prendre appui contre les goupilles 26. La pression du ruban 22 est alors définie par les deux ressorts à boudin 56.

II va de soi que l'appareil selon l'invention peut comporter de nombreuses variantes, sans pour autant sortir du cadre de l'invention, tant en ce qui concerne l'outil abrasif, que les moyens de positionnement, de guidage ou d'entraînement.