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Title:
APPLICATOR FOR APPLYING A PRODUCT TO THE EYEBROWS, EYELASHES OR THE SKIN
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2014/203212
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns an applicator (10) for applying a product (P), comprising a rod (11) and an application member (30) secured to one end of the rod (11) comprising: - a body (32) with a longitudinal axis (X), the applicator (10) being designed for applying a product to the eyelashes and/or eyebrows, the application member comprising pins (34) connected to the body, the pins being of different lengths (1) and the longest pin or pins (34) being among the three closest the distal end (36) of the application member, or the application member (10) being designed for applying product to the skin of the eyebrows, the application member comprising between one and five pins (34) extending from a lateral surface (33) of the body (32), these pins (34) being flocked and forming an angle which is not zero with the longitudinal axis (X) of the body (32).

Inventors:
CAULIER ERIC (FR)
SANCHEZ MARCEL (FR)
THENIN AUDREY (FR)
TEBOUL KAREN (FR)
CADORE CÉCILE (FR)
Application Number:
PCT/IB2014/062467
Publication Date:
December 24, 2014
Filing Date:
June 20, 2014
Export Citation:
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Assignee:
OREAL (FR)
International Classes:
A46B9/02; A45D40/26
Domestic Patent References:
WO2010007588A22010-01-21
WO2010007588A22010-01-21
Foreign References:
EP1935279A12008-06-25
EP1932444A12008-06-18
EP1342428A12003-09-10
US4403624A1983-09-13
US8051860B12011-11-08
EP1649777A22006-04-26
FR2564712A11985-11-29
FR2814923A12002-04-12
EP1336353A12003-08-20
FR2900036A12007-10-26
EP0874017A21998-10-28
FR2679771A11993-02-05
EP1184426A22002-03-06
JPH09188830A1997-07-22
JPH10158450A1998-06-16
JPH10158541A1998-06-16
JPH07258460A1995-10-09
JPH0517710A1993-01-26
US6225198B12001-05-01
US5990479A1999-11-23
US4578266A1986-03-25
EP1400234A12004-03-24
Other References:
DABBOUSSI B.O. ET AL.: "CdSe)ZnS core-shell quantum dots : synthesis and characterisation of a size series of highly luminescent nanocristallites", JOURNAL OF PHISICAL CHEMISTRY B, vol. 101, 1997, pages 9463 - 9475
PENG, XIAOGANG ET AL.: "Epitaxial Growth of highly Luminescent CdSe/CdS core/shell nanocrystals with photostability and electronic accessibility", JOURNAL OF THE AMERICAN CHEMICAL SOCIETY, vol. 119, no. 30, pages 7019 - 7029
COSMETICS AND TOILETRIES, vol. 105, February 1990 (1990-02-01), pages 53 - 64
"CTFA", 1995
S. CAILLÈRE; S. HÉNIN; M. RAUTUREAU: "Minéralogie des argiles", 1982, MASSON
Attorney, Agent or Firm:
TANTY, François (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Applicateur (10) pour l'application d'un produit (P), comportant une tige (11), un organe d'application (30) fixé à une extrémité de la tige (11), comportant :

• un corps (32) ayant un axe longitudinal (X), l'applicateur (10) étant pour appliquer un produit sur les cils et/ou sourcils, l'organe d'application comportant des picots (34) se raccordant au corps, les picots n'ayant pas tous la même longueur (1), le ou les picots (34) les plus longs étant parmi les trois plus proches de l'extrémité distale (36) de l'organe d'application, ou l'applicateur (10) étant pour l'application du produit sur la peau des sourcils, l'organe d'application comportant entre un et cinq picots (34) s'étendant à partir d'une surface latérale (33) du corps (32), ces picots (34) étant floqués et formant un angle non nul avec l'axe longitudinal (X) du corps (32). 2. Applicateur (10) pour appliquer un produit sur les cils et/ou les sourcils, comportant :

- une tige (11),

- un organe dapplication (30) fixé à une extrémité de la tige, comportant :

• un corps (32) ayant une extrémité distale (36), · des picots (34) se raccordant au corps, les picots n'ayant pas tous la même longueur (/), le ou les picots (34) les plus longs étant parmi les trois plus proches de l'extrémité distale (36) de l'organe dapplication.

3. Applicateur (10) pour l'application d'un produit (P) sur la peau des sourcils, comportant

- une tige (11),

un organe d'application (30) fixé à une extrémité de la tige (1 1), comportant :

• un corps (32) ayant un axe longitudinal (X), • entre un et cinq picots (34) s'étendant à partir d'une surface latérale (33) du corps (32), ces picots (34) étant floqués et formant un angle non nul avec l'axe longitudinal (X) du corps (32).

4. Applicateur selon la revendication 1 ou 2, ayant un picot de plus grande longueur qui est le plus proche de l'extrémité distale (36) par sa base, ce picot étant de préférence l'unique picot de plus grande longueur.

5. Applicateur selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2 ou 4, le corps (32) présentant une face d'application (33) ayant une portion (38) dont la largeur diminue en direction de l'extrémité distale (36), les picots (34) formant saillie sur la face d'application (33), se raccordant au moins pour certains à la portion (38) de largeur diminuant, avec une succession d'au moins trois picots (34) dans le sens de la largeur de la face d'application (33) et une succession d'au moins trois picots (34) dans le sens de sa longueur, tous les picots (34) étant de préférence implantés sur le portion (38) de la face d'application dont la largeur diminue.

6. Applicateur selon la revendication 5, comportant une succession d'un maximum de quatre ou cinq picots (34) dans le sens de la longueur de la face d'application (33) et/ou de trois à cinq picots (34) dans le sens de la largeur de la face d'application (33), le nombre total de picots portés par l'organe d'application étant de préférence compris entre 8 et 15.

7. Applicateur selon l'une quelconque des revendications 1, 2 et 4 à 6, le dos de l'organe d'application, opposé à la face d'application (33) portant les picots (34), étant lisse.

8. Applicateur selon l'une quelconque des revendications 1, 2 et 4 à 7, les picots (34) étant disposés selon des rangées alignées dans le sens de la longueur de la face d'application.

9. Applicateur selon l'une quelconque des revendications 1, 2 et 4 à 8, les picots étant disposés selon des rangées parallèles à l'axe longitudinal de l'organe d'application, notamment selon des rangées décalées les unes par rapport aux autres dans la direction longitudinale de l'organe d'application, le décalage entre deux rangées adjacentes étant de préférence compris entre ¼ et ¾ de l'écartement moyen entre les picots au sein d'une rangée, écartement (r) mesuré à la base des picots (34).

10. Applicateur selon l'une quelconque des revendications 1, 2 et 4 à 9, les picots (34) étant d'axe longitudinal parallèle à une même direction, qui est de préférence non parallèle et non perpendiculaire à un axe longitudinal de l'organe d'application, l'axe longitudinal des picots faisant de préférence un angle avec l'axe longitudinal de l'organe d'application qui n'est pas droit, de telle sorte que les picots sont orientés obliquement par rapport à l'axe longitudinal de la tige (11), de préférence d'un angle (a) compris entre 30 et 80°.

11. Applicateur selon l'une quelconque des revendications 1, 2 et 4 à 10, le corps (32) de l'organe d'application présentant une forme générale aplatie selon un plan d'aplatissement (F), lequel est de préférence orienté généralement perpendiculairement à un plan médian (M) pour la face d'application (33).

12. Applicateur selon l'une quelconque des revendications 1, 2 et 4 à 11, l'organe d'application présentant une forme symétrique par rapport à un plan médian longitudinal (M), au moins une rangée (34a) de picots (34) s'étendant de préférence selon ce plan médian longitudinal (M).

13. Applicateur selon l'une quelconque des revendications 1, 2 et 4 à 12, la face d'application (33) sur laquelle se raccordent les picots étant inclinée par rapport à l'axe longitudinal (X) de l'organe d'application (30), les picots (34) se raccordant de préférence de façon non droite sur la face d'application (33), étant de préférence penchés vers l'avant lorsque l'organe d'application est observé en coupe dans un plan parallèle à son axe longitudinal (X).

14. Applicateur selon l'une quelconque des revendications 1, 2 et 4 à 13, au sein d'une rangée de picots, notamment une rangée centrale de picots, de préférence située le long d'un plan médian de symétrie pour l'organe d'application, la longueur des picots augmentant en se rapprochant de l'extrémité distale (36) de l'organe d'application, de préférence d'au moins 20 %.

15. Applicateur selon l'une quelconque des revendications 1, 2 et 4 à 14, le ou chaque picot le plus long se raccordant par sa base à la face d'application en retrait de l'extrémité distale (36) de l'organe d'application.

16. Applicateur selon l'une quelconque des revendications 1, 2 et 4 à 15, le picot le plus long étant unique et d'axe longitudinal situé dans un plan médian de symétrie de l'organe d'application.

17. Applicateur selon la revendication 1 ou 3, le nombre de picots (34) étant inférieur ou égal à trois, étant de préférence égal à deux ou trois.

18. Applicateur selon l'une quelconque des revendications 1, 3 et 17, les picots (34) s'étendant chacun avec leur axe longitudinal (K) contenu dans un plan parallèle à l'axe longitudinal (X) du corps (32).

19. Applicateur selon l'une quelconque des revendications 1, 3, 15 et 18, les axes longitudinaux (K) des picots (34) s'étendant dans un plan médian (M) de l'organe d'application (30).

20. Applicateur selon la revendication 18, les axes longitudinaux (K) des picots (34) étant parallèles au plan médian (M) de l'organe d'application (30) et étant espacés d'une distance m comprise entre 0,25 et 1,54 mm de ce dernier.

21. Applicateur selon l'une quelconque des revendications 1, 3 et 15 à 20, les axes longitudinaux (K) des picots (34) formant un angle y avec l'axe longitudinal (X) du corps (32), l'angle y étant compris entre 5° et 85°.

22. Applicateur selon l'une quelconque des revendications 1, 3 et 15 à 21, le corps (32) présentant un bossage sur lequel se raccordent les picots (34).

23. Applicateur selon l'une quelconque des revendications 1, 3 et 15 à 22, la surface latérale comportant une facette (33), sur laquelle se raccorde les picots (34), qui présente, en vue de côté, un profil rectiligne formant un angle a compris entre 5° et 85° avec l'axe longitudinal (X) du corps (32).

24. Applicateur selon l'une quelconque des revendications 1, 3 et 15 à 23, les picots (34) présentant à leur extrémité distale (44) un rayon de courbure r compris entre 0,01 et 0,3 mm.

25. Applicateur selon l'une quelconque des revendications 1, 3 et 15 à 24, l'entre axe D entre deux picots (34) étant supérieur ou égal à 0,5 mm.

26. Applicateur selon l'une quelconque des revendications 1, 3 et 15 à 25, les poils (36) de flocage ayant une longueur inférieure ou égale à 0,75 mm.

27. Applicateur selon l'une quelconque des revendications 1, 3 et 15 à 26, l'organe d'application (30) étant entièrement floqué sur sa portion apparente.

28. Dispositif de conditionnement et d'application comportant un applicateur

(10) tel que défini dans l'une quelconque des revendications précédentes, et un récipient contenant le produit (P) à appliquer, de préférence un produit comportant une dispersion aqueuse de particules de polymère acrylique hydrophobe filmogène hybride acrylique et au moins un copolymère siliconé bloc linéaire, au moins un pigment, et mieux au moins un agent épaississant minéral, de préférence choisi parmi les argiles, de préférence une smectite, le récipient étant de préférence muni d'un organe (25) d'essorage de la tige (1 1) et de l'organe d'application (30), qui est traversé par l'organe d'application (30) lorsque applicateur est extrait du récipient.

29. Procédé de maquillage de la peau des sourcils comportant les étapes consistant à appliquer sur la peau un produit (P) par traits fins avec l'applicateur (10) tel que défini dans les revendications 1, 3 et 17 à 27 pour imiter la présence de poils au niveau des sourcils, notamment un produit (P) comprenant au moins une dispersion aqueuse de particules de polymère acrylique hydrophobe filmogène hybride acrylique, au moins un copolymère siliconé bloc linéaire, au moins un pigment et comportant notamment un agent épaississant minéral, de préférence choisi parmi les argiles, de préférence une smectite.

Description:
« Applicateur pour appliquer un produit sur les sourcils, cils ou sur la peau »

La présente invention concerne un applicateur pour appliquer un produit sur les sourcils, cils ou sur la peau, notamment la peau au niveau des sourcils, un dispositif de conditionnement et dapplication comportant un tel applicateur et un procédé de traitement cosmétique.

Il existe un besoin pour maquiller les cils, notamment afin de changer leur couleur, par exemple de façon à obtenir un résultat en harmonie avec la couleur des cheveux.

Divers applicateurs pour appliquer un produit sur les sourcils ont déjà été proposés.

Le brevet US 8,051,860 divulgue ainsi un dispositif pour appliquer une composition cosmétique colorante dans la région des sourcils, comportant un embout imprégné par ladite composition. Un tel dispositif est utilisé à la manière d'un tampon.

EP 1 649 777 A2 divulgue un dispositif de conditionnement et dapplication dun produit sur les cils ou les sourcils, notamment du mascara, comportant un peigne ayant un nombre de dents relativement faible. Un tel dispositif convient tout particulièrement au maquillage des cils du coin de M.

WO 2010/007588 A2 divulgue un applicateur comportant des dents s'étendant dans des directions différentes, se raccordant à un corps de forme générale cylindrique selon l'axe longitudinal de l'organe dapplication. Bien que l'application de produit sur les cils soit envisagée, un tel applicateur convient toutefois plus particulièrement à l'application du produit sur les cils de îâ.

On connaît également l'utilisation de crayons, feutres ou de tatouages permanents permettant de tracer des traits imitant la présence de poils permettant détoffer visuellement les sourcils, notamment lorsqu'ils sont clairsemés. Cependant, ces produits donnent un résultat diffus et estompé. Les feutres et les crayons nécessitent de tracer les poils un à un, ce qui peut se révéler fastidieux.

La demande FR 2 564 712 décrit un applicateur pour l'application de produit cosmétique, pourvu dune pluralité de dents moulées s'étendant axialement à partir de l'une des extrémités du manche.

La demande FR 2 814 923 divulgue un applicateur pour l'application de produit cosmétique, notamment sur les ongles.

On connaît, par ailleurs, de la demande EP 1 336 353, un applicateur pour appliquer un produit cosmétique sur la peau des paupières, comportant au moins deux pointes pouvant être floquées, ces pointes se raccordant à un embout de montage sur la tige de l'applicateur.

Il existe un besoin pour perfectionner encore les applicateurs pour appliquer un produit sur les sourcils, notamment afin de les peigner et de les maquiller précisément, sans tâcher la peau et pour bénéficier d'un applicateur permettant de dessiner des petits traits imitant les poils, de manière rapide sans tâcher la peau de manière indésirable et/ou colorer les poils existants afin notamment détoffer visuellement les sourcils, notamment lorsqu'ils sont peu denses ou clairsemés.

L'invention vise plus particulièrement à répondre à ce besoin, et elle y parvient grâce à un applicateur pour l'application dun produit, comportant

- une tige,

- un organe dapplication fixé à une extrémité de la tige, comportant :

o un corps ayant un axe longitudinal,

l'applicateur étant pour appliquer un produit sur les cils et/ou sourcils, l'organe dapplication comportant des picots se raccordant au corps, les picots n'ayant pas tous la même longueur, le ou les picots les plus longs étant parmi les trois plus proches de l'extrémité distale de l'organe dapplication, ou

l'applicateur étant pour l'application du produit sur la peau des sourcils, l'organe dapplication comportant entre un et cinq picots détendant à partir dune surface latérale du corps, ces picots étant floqués et formant un angle non nul avec F axe longitudinal du corps.

Grâce à l'invention, l'utilisateur dispose dun applicateur convenant tout particulièrement à un maquillage précis de la frange de sourcils. L'utilisateur peut utiliser l'applicateur pour colorer les sourcils, sans tâcher la peau.

L'utilisateur dispose également dun moyen de tracer des traits fins et précis sur la peau des sourcils pour palier à l'absence ou au manque de poils

De préférence, cet applicateur est utilisé avec un récipient équipé dun organe dessorage, comme détaillé plus loin.

La disposition des picots sur la surface latérale de l'organe dapplication et leur orientation relativement à l'axe longitudinal du corps facilite l'essorage de l'applicateur pour limiter la quantité de produit retenue et rend l'applicateur aisé à utiliser afin de reproduire la disposition naturelle des poils.

Par « picots », on désigne des éléments en saillie individualisables, servant à l'application du produit. Les picots sont, de préférence, de forme conique et effilés vers leur extrémité distale. Les picots présentent, de préférence, à leur extrémité distale, abstraction faite du flocage, un rayon de courbure compris entre 0,01 et 0,3 mm. Les picots se terminent alors par une pointe fine aidant à la réalisation de traits fins et précis.

Il est particulièrement avantageux dans le cas de l'application du produit sur les cils ou les sourcils que l'organe dapplication comporte un picot de plus grande longueur situé à proximité de son extrémité distale. Ce picot est de préférence d'axe longitudinal situé dans un plan médian de symétrie de l'organe dapplication.

Un picot plus long, proche de l'extrémité distale de l'organe dapplication, est avantageux en ce qu'il permet à l'utilisateur de disposer à la fois d'un picot très bien essoré et dune réserve de produit à proximité de ce picot, constituée par la goutte de produit qui tend à demeurer dans le prolongement de l'organe dapplication après essorage, car non enlevée par l'organe dessorage. Un tel picot peut aider l'utilisateur dans la réalisation dun maquillage précis et soigné sur les sourcils.

Dans le cas de l'application du produit sur la peau des sourcils, le flocage permet de garder du produit sur les picots après essorage pour obtenir le tracé de traits fins, précis et homogènes en produit.

Les picots s'étendent, de préférence, chacun avec leur axe longitudinal contenu dans un plan parallèle à l'axe longitudinal du corps.

Les axes longitudinaux des picots peuvent être situés dans le plan médian de l'organe dapplication. Les picots sont alors alignés longitudinalement.

En variante, les axes longitudinaux des picots sont parallèles au plan médian de l'organe dapplication et sont écartés de ce dernier dune distance comprise entre 0,25 mm et 1,5 mm.

Les picots occupent, de préférence, des positions axiales différentes sur l'axe longitudinal du corps.

Les picots ont, de préférence, une longueur comprise entre 2 mm et 4 mm.

La distance entre les axes longitudinaux des picots, est, de préférence, supérieure ou égale à 0,5 mm. Un tel écartement des picots permet une bonne séparation des traits réalisés simultanément.

Selon une première variante, l'applicateur peut comporter une succession dun maximum de trois à cinq picots, mieux 4 ou 5 dans le sens de la longueur de la face dapplication et/ou de trois à cinq picots dans le sens de la largeur de la face d'application. Le nombre total de picots portés par l'organe dapplication est ainsi relativement faible et de préférence compris entre 8 et 15. Selon une deuxième variante, le nombre de picots est inférieur ou égal à trois, étant de préférence égal à deux ou trois. Ce nombre de picots limité permet dobtenir une imitation réaliste des poils des sourcils, et déviter de tâcher la peau et/ou de colorer les poils existants dans le cadre d'une application sur la peau des sourcils et facilite la prise en charge des sourcils et l'engagement des cils entre les picots dans le cas d'une application sur les cils et sourcils. Un nombre de picots strictement supérieur à un permet notamment de tracer sur la peau plusieurs traits en même temps, et réduit le temps nécessaire au maquillage.

L'organe dapplication est de préférence utilisé avec une composition cosmétique plus fluide qu'un mascara conventionnellement utilisé pour le maquillage des cils de la paupière.

Les picots sont de préférence d'axe longitudinal parallèle à une même direction, qui est de préférence non parallèle et non perpendiculaire à un axe longitudinal de l'organe dapplication.

L'axe longitudinal des picots fait de préférence un angle avec l'axe longitudinal de l'organe dapplication qui n'est pas droit, de telle sorte que les picots sont orientés obliquement par rapport à l'axe longitudinal de la tige, de préférence d'un angle a compris entre 5 et 85°, mieux entre 30 et 80°. Les picots sont ainsi préférentiellement orientés vers l'avant de l'applicateur.

De préférence, aucun picot n'est daxe longitudinal parallèle à l'axe longitudinal de la tige. De préférence également, aucun picot n'est daxe longitudinal perpendiculaire à l'axe longitudinal de la tige.

L'axe longitudinal de l'organe d'application peut être confondu ou non avec l'axe longitudinal de la tige.

Dans le cas de l'application du produit sur les cils ou les sourcils, les picots peuvent ne pas être floqués car cela réduit la quantité de produit retenue en bout et donc le risque d'appliquer du produit sur la peau.

Au sein d'une rangée de picots, notamment une rangée centrale de picots, de préférence située le long d'un plan médian de symétrie pour l'organe dapplication, la longueur des picots peut ainsi croître en se rapprochant de l'extrémité libre de l'organe dapplication, de préférence d'au moins 20 %, passant par exemple de 2,4 mm à 3 mm, soit dans ce cas 25 % daugmentation.

L'applicateur peut comporter un picot de plus grande longueur, qui est le plus proche de l'extrémité distale par sa base. Ce picot peut être unique, c'est-à-dire que tous les autres picots ont une longueur inférieure.

La face d'application sur laquelle se raccordent les picots est de préférence inclinée par rapport à l'axe longitudinal de l'organe dapplication. Les picots peuvent se raccorder de façon non droite sur cette face d'application, étant de préférence légèrement penchés vers l'avant lorsque l'organe dapplication est observé en coupe dans un plan parallèle à son axe longitudinal, par exemple en coupe dans un plan médian quand l'organe d'application comporte une rangée centrale s'étendant le long de ce plan médian.

En variante, les picots se raccordent localement, de préférence, perpendiculairement à la surface latérale du corps.

Le picot le plus long peut se raccorder par sa base à la face d'application en retrait de l'extrémité libre de l'organe d'application, dune distance qui est par exemple sensiblement égale à la distance qui le sépare du picot suivant au sein de la rangée longitudinale qui comporte les deux picots.

De préférence, le corps de l'organe d'application présente une face d'application sur laquelle les picots se raccordent, cette face comportant une portion dont la largeur diminue en direction de l'extrémité distale. Les picots peuvent former saillie sur la face dapplication, se raccordant au moins pour certains à la portion de largeur diminuant, avec une succession d'au moins trois picots dans le sens de la largeur de la face d'application et une succession d'au moins trois picots dans le sens de sa longueur.

Une forme moins large en bout de l'organe dapplication est compatible avec une implantation des picots convenant à un maquillage précis et efficace de la frange de sourcils, et l'extrémité distale de l'organe d'application peut alors être utilisée pour discipliner les sourcils, de même que le dos de l'organe dapplication, opposé à la face dapplication, qui peut être réalisé sans élément dapplication.

Tous les picots sont de préférence implantés sur la portion de la face dapplication dont la largeur diminue. De préférence, le dos de l'organe dapplication, opposé à la face d'application portant les picots, est lisse. Ce dos peut être utilisé pour discipliner les cils, lors du maquillage, comme indiqué précédemment.

Les picots peuvent être disposés selon des rangées avec de préférence un écart constant au sein d'une même rangée et, mieux, un écart constant entre les picots pour toutes les rangées. De préférence, le nombre de picots par rangée décroît lorsque l'on s'éloigne d'un plan médian longitudinal de l'organe dapplication.

De préférence, l'organe d'application comporte une rangée centrale qui comporte le plus grand nombre de picots, et les autres rangées comportent moins de picots que cette rangée centrale. Cette dernière est de préférence située le long d'un plan médian de symétrie pour l'organe dapplication. Les picots sont, de préférence, disposés selon des rangées alignées dans le sens de la longueur de la face d'application.

Les picots peuvent être disposés selon des rangées parallèles à l'axe longitudinal de l'organe dapplication. Ces rangées peuvent être ou non décalées les unes par rapport aux autres dans la direction longitudinale de l'organe d'application, le décalage entre deux rangées adjacentes étant par exemple compris entre ¼ et ¾ de l'écartement moyen entre les picots au sein d'une même rangée, écartement mesuré à la base des picots.

La face d'application peut être légèrement convexe vers l'extérieur, et la surface enveloppe définie par les extrémités libres des picots peut également être convexe vers l'extérieur, étant par exemple parallèle à la face d'application. En variante, et préférentiellement, les extrémités libres des picots appartiennent toutes à un même plan, qui de préférence n'est pas parallèle à l'axe longitudinal de l'organe dapplication.

Le corps de l'organe d'application présente de préférence une forme générale aplatie selon un plan d'aplatissement, lequel peut être orienté généralement perpendiculairement à un plan médian pour la face dapplication. La plus grande largeur du corps de l'organe dapplication est de préférence supérieure à la longueur du plus grand des picots.

La plus grande largeur w mx du corps de l'organe d'application peut être supérieure au diamètre dtige de la tige de l'applicateur dans sa région adjacente à l'organe dapplication.

Lorsque l'organe dapplication est observé selon son axe longitudinal, les axes des picots peuvent être orientés sensiblement perpendiculairement audit plan daplatissement.

Une forme aplatie du corps de l'organe d'application est avantageuse en ce qu'elle tend à ovaliser l'organe dessorage au passage de l'organe d'application et peut conduire à essorer davantage les picots, ce qui réduit la quantité de produit présente à leur extrémité et diminue le risque de tâcher la peau par un apport excessif de produit.

Dans une réalisation toute préférée, l'organe dapplication comporte une rangée centrale d'au moins trois picots, de préférence de quatre picots, dont la longueur augmente, de préférence de façon linéaire en se rapprochant de l'extrémité libre de l'organe dapplication, et deux rangées latérales d'au moins deux picots chacune, de préférence décalées axialement par rapport à la rangée centrale d'environ la moitié de l'écart entre deux dents consécutives, mesuré à leur base, de la rangée centrale. Tous les picots sont dans cette réalisation préférée présents sur une portion de la face d'application dont la largeur diminue en rapprochement de l'extrémité libre de l'organe d'application. Les picots se raccordent à une face d'application inclinée et sont de préférence d'axes longitudinaux parallèles entre eux, étant de préférence tous inclinés vers l'avant.

Lorsque l'applicateur est pour appliquer un produit sur la peau des sourcils, les picots peuvent être tous de la même longueur et les picots sont, de préférence, floqués sur toute leur surface.

Les poils de flocage ont, de préférence, une longueur inférieure ou égale à

0,75 mm.

La surface latérale du corps peut présenter un bossage sur lequel se raccordent les picots.

Un tel bossage rend les picots davantage excentrés à leur base et permet de renforcer l'essorage des picots. La présence du bossage peut également faciliter le moulage des picots avec l'orientation souhaitée.

La surface latérale du corps peut présenter une facette, sur laquelle se raccorde les picots, qui présente, en vue de côté, notamment dans une direction perpendiculaire au plan médian longitudinal précité, un profil rectiligne formant un angle compris entre 5° et 85° avec l'axe longitudinal du corps.

L'organe dapplication peut être entièrement floqué sur sa portion apparente. L'organe dapplication peut présenter une forme symétrique par rapport à un plan médian longitudinal. Au moins une rangée de picots peut s'étendre selon ce plan médian longitudinal.

Le corps de l'organe dapplication, bossage exclu le cas échéant, peut être de révolution, notamment de forme cylindrique de révolution, de diamètre compris entre 2 mm et 4 mm.

De préférence, les picots sont moulés avec le corps de l'organe dapplication dune seule pièce et de préférence dans un matériau élastomère, de façon à conférer de la flexibilité à l'organe dapplication.

En particulier, l'organe dapplication peut présenter une flexibilité suffisante pour que les picots et/ou le corps de l'organe d'application puissent se déformer au cours du passage à travers l'organe dessorage et/ou au cours de l'application du produit sur les sourcils.

La longueur apparente de l'organe dapplication peut être comprise entre 10 mm et 12 mm.

L'organe d'application comporte de préférence un embout qui est moulé d'une seule pièce avec le corps de l'organe dapplication. Cet embout sert au montage de l'organe dapplication dans la tige, cette dernière présentant un logement à cet effet. L'axe longitudinal de l'embout peut faire un angle non nul avec l'axe longitudinal du corps de l'organe d'application. De préférence, l'axe longitudinal du corps de l'organe d'application est confondu avec l'axe longitudinal de l'embout.

L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un dispositif de conditionnement et d'application comportant un applicateur selon l'invention et un récipient contenant le produit à appliquer.

Le produit est, de préférence, un produit comportant une dispersion aqueuse de particules de polymère acrylique hydrophobe filmogène hybride acrylique et au moins un copolymère siliconé bloc linéaire, au moins un pigment, et mieux au moins un agent épaississant minéral, de préférence choisi parmi les argiles, de préférence une smectite.

Ce récipient est de préférence muni d'un organe d'essorage de la tige et de l'organe d'application, qui est traversé par l'organe d'application lorsque l'applicateur est extrait du récipient. Il est particulièrement avantageux que le corps de l'organe d'application soit plus large que le plus petit diamètre intérieur de l'organe d'essorage, car cela permet d'essorer plus vigoureusement les picots, dont la pointe porte ainsi moins de produit, ce qui réduit le risque de tâcher la peau dans le cas de l'application du produit sur les cils et sourcils et peut faciliter l'obtention de traits fins et précis sur la peau dans le cas de l'application du produit sur la peau des sourcils et peut faciliter l'obtention d'un maquillage soigné. L'applicateur peut comporter un organe de préhension agencé pour fermer le récipient en l'absence d'utilisation. La tige de l'applicateur se raccorde à cet organe de préhension.

L'invention a encore pour objet un procédé de maquillage des cils ou des sourcils ou de la peau des sourcils, dans lequel un produit cosmétique est appliqué, à l'aide de l'applicateur selon l'invention, sur les cils ou les sourcils ou sur la peau des sourcils.

Le produit peut être appliqué sur la peau par traits fins.

Le produit est avantageusement prélevé dans un récipient pourvu d'un organe d'essorage. Le produit est appliqué à l'aide des picots et de la face d'application. Le dos de l'organe d'application peut être utilisé pour déplacer les cils sans chercher à déposer du produit.

L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise enoaivre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel :

- la figure 1 représente de façon schématique, en élévation, un exemple de dispositif de conditionnement et d'application d'un produit sur les cils ou les sourcils selon l'invention, - la figure 2 représente isolément l'organe d'application d'un produit sur les cils ou les sourcils en élévation,

- la figure 3 est une vue de côté selon III de la figure 2,

- la figure 4 est une vue axiale selon IV de la figure 2,

- la figure 5 est une vue selon V de la figure 3, illustrant l'implantation des picots sur la face d'application,

- la figure 6 est une coupe longitudinale schématique selon VI- VI de la figure

4, et

- les figures 7 à 31 représentent en élévation, notamment de face, de dos et de côté, d'autres exemples d'organes d'application d'un produit sur les cils ou les sourcils selon l'invention.

la figure 32 représente, de façon schématique, un exemple de dispositif de conditionnement et d'application d'un produit sur la peau des sourcils selon l'invention, la figure 33 représente isolément la portion apparente de l'organe d'application d'un produit sur la peau des sourcils selon l'invention,

la figure 34 représente, en vue de face, l'organe d'application de la figure 33 avant flocage,

la figure 35 est une vue de côté selon le plan M de la figure 34,

la figure 36 est une vue de dessous selon XXXVI de la figure 34,

- la figure 37 est une coupe transversale des picots selon XXXVII-XXXVII de la figure 35,

la figure 38 représente, en vue de face, une variante d'organe d'application d'un produit sur la peau des sourcils, avant flocage,

la figure 39 est une vue de dessous selon XXXIX de la figure 38,

- la figure 40 est une coupe des picots selon XL-XL de la figure 39,

la figure 41 représente, en vue de face, une variante d'organe d'application d'un produit sur la peau des sourcils, avant flocage,

la figure 42 est une vue de dessous selon XLII de la figure 41,

la figure 43 est une coupe des picots selon XLIII-XLIII de la figure 42, - la figure 44 représente, en vue de face, une variante d'organe d'application d'un produit sur la peau des sourcils, avant flocage,

la figure 45 représente une vue de dessous selon XLV de la figure 44, la figure 46 est une coupe des picots selon XLVI-XLVI de la figure 45, et les figures 47 à 69 représentent, de face, de dos et de côté, dautres exemples d'organes d'application d'un produit sur la peau des sourcils selon l'invention, avant flocage.

Le dispositif 1 de conditionnement et dapplication représenté aux figures 1 à 69 comporte un applicateur 10 selon l'invention et un récipient 20 contenant un produit P à appliquer à l'aide de l' applicateur 10 sur les sourcils.

L'applicateur 10 comporte une tige 11 qui est reliée à un organe de préhension 12 agencé pour se fixer sur le récipient 20 en l'absence d'utilisation, afin de fermer celui-ci de façon étanche.

La tige 11 porte à son extrémité distale, opposée à l'organe de préhension 12, un organe dapplication 30 selon l'invention, comportant des picots 34.

La tige 11 peut être rectiligne et s'étendre selon un axe longitudinal Y. L'organe dapplication 30 peut s'étendre selon un axe longitudinal X qui peut être confondu avec l'axe longitudinal Y de la tige 11, comme illustré.

La fixation de l'applicateur 10 sur le récipient 20 peut s'effectuer de diverses façons et par exemple par vissage de l'organe de préhension 12 sur un col 21 du récipient 20. Ce col 21 peut loger au moins partiellement un organe d'essorage 25 de la tige 11 et de l'organe dapplication 30, cet organe dessorage 25 pouvant être de tout type connu en lui-même, et notamment à lèvre souple comme illustré par exemple à la figure 45 de la publication WO 2010/007588 A2 ou aux figures 25 à 28 de la demande FR 2 900 036.

Le plus petit diamètre de l'organe d'essorage 25 peut être égal au diamètre de la tige 11, dans sa portion adjacente à l'organe dapplication.

Bien que l'utilisation d'un récipient équipé d'un organe d'essorage soit préférée, car elle permet de laisser peu de produit à l'extrémité des picots 34, le produit P peut encore être contenu dans un récipient agencé pour permettre le chargement de l'organe dapplication 30 en produit sans passage au travers d'un organe dessorage. Par exemple, le produit peut être contenu dans un récipient muni d'une mousse ou dune paroi perméable au produit, au contact de laquelle l'organe dapplication 30 peut être amené pour se charger en produit. Dans une variante encore, le produit est amené au contact de l'organe dapplication en étant prélevé directement par ce dernier dans un pot contenant le produit ou appliqué sur l'organe dapplication 30 par extraction dun tube.

La tige 1 1 peut être creuse ou pleine, étant pourvue à son extrémité distale d'un logement dans lequel peut être introduit un embout 31 de l'organe dapplication 30, visible sur la figure 2. Cet embout 31 peut être fixé dans le logement de la tige 11 par tout moyen connu et par exemple par agrafage, sertissage, collage, vissage, encliquetage ou soudage. Dans une variante non illustrée, la tige 11 est réalisée d'une seule pièce avec l'organe dapplication 30 par moulage de matière, dans un ou plusieurs matériaux.

Le récipient 20 peut présenter un corps en matière thermoplastique ou en verre, de toute forme, opaque ou transparent.

De préférence, et de manière générale, le produit P est tel que décrit plus loin, dans la section « Produit ».

De préférence, le corps 32 présente un épaulement circulaire 37 au niveau du raccordement avec l'embout 31 et le diamètre de cet épaulement 37 à la base du corps 32 correspond au diamètre extérieur de la tige 11, de telle sorte que le corps 32 vient se positionner extérieurement dans le prolongement de la tige 11, sans décrochement sensible.

Le corps 32 de l'organe dapplication définit une face dapplication 33 qui porte les picots 34.

L'organe d'application 30 est, de préférence, réalisé d'une seule pièce par moulage d'une même matière thermoplastique, de préférence élastomère. Toutefois, on ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque les picots 34 sont réalisés dans une matière différente de celle du corps 32, par exemple une matière plus souple ou plus dure.

La longueur totale L de l'organe dapplication 30, qui est apparente après montage de l'organe dapplication 30 sur la tige 1 1, est par exemple comprise entre 10 et 12 mm.

II est avantageux que le corps 32 de l'organe dapplication 30 soit plus large que le diamètre intérieur de l'organe dessorage 25, car cela permet de dilater la lèvre d'essorage au passage de l'organe dapplication 30 et donc dessorer plus vigoureusement les picots 34, pour laisser moins de produit au voisinage de leur extrémité libre.

Les picots 34 peuvent présenter diverses formes et par exemple, comme illustré, une forme conique, avec une pointe hémisphérique.

Les picots 34 sont, de préférence, de révolution, notamment de forme conique. Leur base 42 peut présenter en section transversale, un diamètre m compris entre 0,4 mm et 1 mm, notamment compris entre 0,5 mm et 0,6 mm. Leurs extrémités distales 44 présentent, de préférence, un rayon de courbure p compris entre 0,01 mm et 0,3 mm, mieux entre 0,05 mm et 0,15 mm.

La longueur / des picots 34 est par exemple comprise entre 2 et 4 mm, étant par exemple égale à 3,5 mm.

Le diamètre m d'un picot 34 à sa base est par exemple compris entre 0,5 et

0,6 mm. Les axes des picots 34 sont, de préférence, écarté dune distance r, de préférence comprise entre 0,5 mm et 2 mm, mieux entre 0,80 et 1 mm étant par exemple égal à 0,9 mm environ.

La tige 11 peut avoir toute forme mais, de préférence, la tige 11 présente une section circulaire.

Les figures 1 à 31 illustrent un applicateur 10 pour l'application d'un produit sur les cils et/ou sourcils. Ces figures sont décrites plus en détails ci-dessous.

De préférence, l' applicateur 10 et/ou les picots 34 pour l'application d'un produit sur les cils et/ou sourcils ne sont pas floqués.

Comme illustré sur la figure 2, le diamètre de la tige 11 d t i ge est, de préférence, inférieur à la plus grande dimension transversale w max de l'organe dapplication 30. Ainsi, ce dernier déforme l'organe dessorage 25 à sa traversée.

La face d'application 33 présente une portion 38 dont la largeur décroit, depuis le maximum Wmax en direction d'une extrémité libre 36 de l'organe dapplication 30.

La largeur de la portion apparente de l'organe d'application 30, comme observé sur la figure 2, peut décroître depuis fépaulement 37 puis augmente pour atteindre le maximum Wmax, et décroit à nouveau le long de la portion 38.

La largeur maximale Wma X du corps 32 de l'organe d'application 30 est par exemple comprise entre 4 et 8 mm, étant par exemple égale à 6 mm.

L'épaisseur de la portion 38 peut décroître également, comme on peut le voir sur la figure 3, en direction de l'extrémité libre 36.

L'épaisseur maximale ema X du corps 32 est par exemple comprise entre 3 et 3,6 mm, étant par exemple de 3,3 mm. L'épaisseur maximale ema X peut être atteinte là où la largeur est également maximale, et cette épaisseur maximale peut être atteinte dans un plan médian de symétrie M pour l'organe dapplication 30.

Il est notamment préféré que l'organe d'application 30 présente une section transversale aplatie selon un plan d'aplatissement F, qui est généralement perpendiculaire à l'axe longitudinal des picots 34 après projection axiale de ceux-ci sur un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal du corps 32, comme on peut le voir sur la figure 4.

Dans l'exemple considéré, les picots 34 sont d'axe Z parallèles entre eux, étant ainsi tous orientés dans une même direction, qui fait un angle a avec le plan F selon lequel le corps 32 de l'organe dapplication 30 est aplati.

Cet angle a est par exemple de 60° environ, étant de préférence compris entre 30 et 80°. Ainsi, comme on le voit sur la figure 3, les picots 34 sont orientés vers l'avant de l' applicateur. On voit sur la figure 5 que sur la portion 38 de la face d'application dont la largeur diminue en direction de l'extrémité distale 36, se raccorde une rangée 34a dau moins quatre picots 34 se succédant dans le sens longitudinal.

Comme on peut le voir sur les figures 2 et 5 notamment, l'organe dapplication 30 peut comporter une rangée centrale 34a de picots 34 qui est disposée selon le plan médian M, cette rangée de picots comportant le plus grand nombre de picots, en l'espèce quatre dans l'exemple illustré.

Au sein de chaque rangée de picots 34 sétendant longitudinalement, l' écartement r entre deux picots consécutifs 34 peut être compris entre 0,80 et 1 mm étant par exemple égal à 0,9 mm environ. Cet écartement r peut être le même au sein d'une rangée et le même pour toutes les rangées longitudinales, comme illustré à la figure 5.

L'encombrement s dans le sens de la hauteur, quand l'organe dapplication 30 est observé en projection selon l'axe longitudinal du corps 32 comme sur la figure 4, mesuré entre le dos 39 de l'organe dapplication et l'extrémité libre la plus haute des picots 34, est par exemple compris entre 6 et 7 mm, étant par exemple égal à 6,5 mm.

La face d'application 33 est de préférence convexe, comme illustré sur la figure

4.

Pour utiliser l'applicateur 10 des figures 1 à 5, l'utilisateur extrait celui-ci du récipient 20 et applique le produit P avec les picots 34 sur les sourcils. Lors de son retrait du récipient 20, l'organe d'application 30 passe au travers de l'organe dessorage 25, et l'excès de produit est retiré des extrémités libres des picots 34. Après utilisation, l'utilisateur replace l'applicateur 10 sur le récipient 20 et l'organe de préhension 12 assure la fermeture étanche de celui-ci.

Le picot 34 qui se situe le plus près de l'extrémité libre 36 est plus long que ceux de la même rangée.

On voit notamment sur la figure 6 que la longueur des picots 34 croît en se rapprochant de l'extrémité libre 36. Cette croissance peut être linéaire, comme illustré.

La longueur des picots passe par exemple de l m i n à l max , avec l m i n = 2,4 mm et

Dans l'exemple illustré, l'organe dapplication 30 comporte une rangée centrale

34a de quatre picots 34 et deux rangées latérales 34c de deux picots 34 chacune, avec un décalage longitudinal entre les picots 34 dune rangée 34c et ceux de la rangée 34a sensiblement de la valeur de l'écartement r entre deux picots 34.

Les picots 34 des rangées latérales 34c peuvent également présenter une hauteur / qui croît en se rapprochant de l'extrémité libre 36. Lorsque l'organe d'application est observé de côté, comme illustré à la figure 3, les extrémités des picots 34 peuvent être toutes situées dans un même plan N, lequel peut être non parallèle à l'axe longitudinal de l'organe dapplication 30 et non parallèle à l'axe longitudinal de la tige 11 de l'applicateur.

On peut apporter de nombreuses modifications à l'invention, et notamment à la forme donnée au corps 32.

Dans les exemples des figures 7 à 31, l'organe dapplication 30 comporte une rangée centrale de quatre picots et deux rangées latérales limitées à un picot unique, mais l'implantation des picots 34 pourrait être autre.

Dans l'exemple des figures 7 à 9, le dos du corps 32 de l'organe dapplication 30 présente une arête centrale, qui s'étend dans un plan médian de symétrie.

Dans l'exemple des figures 10 à 12, le dos du corps 32 présente une forme torsadée.

Dans l'exemple des figures 13 et 14, le dos du corps 32 est concave vers l'extérieur, quand l'organe dapplication 30 est observé de côté.

Dans l'exemple des figures 15 et 16 et dans celui des figures 17 et 18, le corps 32 présente, en vue de côté, une forme générale triangulaire.

Dans l'exemple des figures 19 et 20, le corps 32 est ajouré, entre la portion 38 de largeur décroissante et l'embout 31 de fixation sur la tige.

Dans l'exemple des figures 21 et 22, le corps 32 présente des stries 60, entre la portion 38 et l'embout 31.

Dans l'exemple des figures 23 à 25, l'extrémité libre 36 est sensiblement plane, en vue de face.

Dans l'exemple des figures 26 à 28, la face d'application 33 est délimitée sur une partie de sa longueur par deux côtés opposés qui sont parallèles l'un à l'autre, avant de se rejoindre en bout selon un arrondi, lequel délimite la portion de largeur décroissante 38.

Dans l'exemple des figures 29 à 31, le dos du corps 32 est complètement arrondi.

Les figures 32 à 69 décrites ci dessous illustrent un applicateur 10 pour l'application d'un produit sur les cils et/ou sourcils. Cet applicateur 1 diffère de l'applicateur des figures 1 à 31 en particulier de part sa forme.

Dans les exemples des figures 32 à 69, les picots 34 sont floqués.

Dans l'exemple considéré, l'organe dapplication 30, hors flocage, est réalisé dune seule pièce par moulage d'une même matière thermoplastique, de préférence élastomère. Le flocage est réalisé après démoulage. De préférence, comme illustré sur les figures 34 à 46, le corps présente à son extrémité distale un chanfrein 138. Il peut en être autrement comme illustré sur les figures 47 à 69.

Dans l'exemple considéré, le corps 32 présente un bossage 139 définissant une facette 133 sur laquelle se raccordent les picots 34.

La facette 133 est, de préférence, convexe vers l'extérieur.

Comme illustré sur la figure 35, la facette 133 peut présenter, en vue de côté, un profil rectiligne qui s'étend selon un axe W formant un angle β non nul avec l'axe longitudinal X du corps 30. L'angle β est de préférence compris entre 5° et 85°. L'axe W passe par le chanfrein 138 à l'extrémité libre du corps 32.

Le corps de l'organe dapplication 30 est, dans l'exemple considéré de forme sensiblement cylindrique et de diamètre w compris entre 2 mm et 4 mm, mieux être égal à 2,4 mm environ, ailleurs qu'au niveau du bossage 139.

La facette 133 peut se raccorder à la surface cylindrique du corps 32 par des surfaces convexes sur les côtés et par une surface concave du côté de l'embout 31.

Comme visible sur la figure 4, l'épaisseur du bossage 139 peut diminuer en rapprochement de l'extrémité libre du corps 32, jusqu'à devenir nulle.

L'organe d'application 30 peut comporter entre un et cinq picots 34, préférentiellement deux picots 34, comme illustré sur les figures 32 à 40, ou trois picots 34, comme illustré sur les figures 41 à 43.

Les picots 34 se raccordent à la facette 133 du bossage 139 par leur base 142 et s'étendent chacun vers une extrémité libre 144.

De préférence, comme illustré sur la figure 35, les picots 34 forment un angle a avec l'axe longitudinal X du corps 32, l'angle a étant, de préférence, compris entre 5° et 85°. De préférence, l'angle a est égal à 90-β, les picots 34 étant orientés, en vue de côté, perpendiculairement à l'axe W.

De préférence, les picots 34 présentent une longueur / comprise entre 2 mm et 4 mm, étant par exemple égale à 2,8 mm environ dans l'exemple des figures 2 à 15. Les picots 34 ont, de préférence, tous la même longueur /.

De préférence, les picots sont suffisamment espacés pour que les traits réalisés à l'aide de ces derniers sur la peau soient séparés et bien définis.

Comme illustré sur les figures 34 à 37, l'organe dapplication 30 peut comporter deux picots 34 disposé de telle manière que leurs axes longitudinaux K soient dans le plan médian M. En variante, comme illustré sur les figures 38 à 40, l'organe d'application 30 comporte deux picots 34 disposés de telle manière que leurs axes longitudinaux K soient parallèles mais non confondus avec le plan médian M. Les axes longitudinaux des picots sont, de préférence, espacés du plan médian M d'une distance u comprise entre 0,25 mm et 1,5 mm.

Les bases 142 des picots 34 ont des positions axiales xj et X2 différentes sur l'axe longitudinal X du corps 32.

Comme illustré sur la figure 33, les picots 34 sont floqués et comportent des poils de floc 36 maintenus par un adhésif à leur base à la surface des picots 34 tels qu'obtenus par moulage de matière.

De préférence, comme illustré sur la figure 33, la totalité de la portion apparente de l'organe dapplication 30 est floquée.

La longueur des poils 36 de flocage est de préférence comprise entre 0,5 mm et

1 mm.

Comme illustré sur les figures 41 à 43, l'organe dapplication 30 peut comporter trois picots 34. L'un des trois picots 34 peut être aligné avec le plan médian M, les axes des deux autres picots étant espacés de ce même plan et ne se situant pas à la même distance m de ce dernier. Comme illustré sur la figure 43, les axes longitudinaux K des trois picots 34 sont distincts et les picots 34 ont, de préférence, sur l'axe longitudinal X des positions axiales xi, x 2 et x 3 différentes.

En variante, comme illustré sur les figures 44 à 46, l'organe dapplication 30 comporte cinq picots 34 disposés en quinconce sur la surface latérale 33 du corps 32. De préférence, le picot 34 central est dans le plan médian M. Comme illustré sur la figure 46, les axes longitudinaux des picots K sont espacés du plan médian M et les positions axiales des picots 34 xi, . ,x 5 sur l'axe longitudinal X sont différentes. .

Comme illustré sur les figures 47 et 48, le corps 32 peut présenter un ajour traversant 150.

Le corps 32 peut avoir une section transversale aplatie, comme illustré sur les figures 49 à 54, ou présenter une forme de révolution quelconque, comme illustré sur les figures 55 à 65.

Sur les figures 66 à 69, le corps 32 est torsadé et présente une ouverture traversante 150.

Comme illustré sur les figures 52, 53, 62 à 65, les axes longitudinaux K des picots 34 peuvent être perpendiculaires à l'axe longitudinal X du corps 32.

Produit Le produit peut avoir toute formulation adaptée au maquillage des cils ou des sourcils. De préférence, le produit comporte une dispersion aqueuse de particules de polymère acrylique hydrophobe filmogène hybride, au moins un copolymère siliconé bloc linéaire et au moins un pigment.

Préférentiellement, la composition comprend également au moins un agent épaississant minéral, de préférence choisi parmi les argiles, et de préférence une smectite.

Par l'utilisation d'une telle composition, on obtient sur les cils des gainages colorés permettant d'obtenir une coloration visible sur tous types de cils de façon rémanente aux lavages tout en préservant les qualités physiques des cils. Un tel gainage est en particulier résistant aux agressions extérieures que peuvent subir les cils telles que la transpiration. Il permet en particulier d'obtenir un dépôt lisse et homogène à l'aide de l'applicateur selon l'invention.

Les cils restent individualisés, c'est-à-dire qu'après application de la composition et séchage les cils ne sont pas collés entre eux et ne forment donc pas des amas de cils, le gainage étant formé autour de pratiquement chaque cil.

Dispersion aqueuse de particules de polymère filmogène hydrophobe acrylique hybride

Par "polymère", on entend au sens de l'invention un composé correspondant à la répétition d'un ou plusieurs motifs (ces motifs étant issus de composés appelés monomères). Ce ou ces motifs sont répétés au moins deux fois et de préférence au moins 3 fois.

Par polymère "filmogène", on entend un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un film macroscopiquement continu sur un support, notamment sur les matières kératiniques, et de préférence un film cohésif.

Par polymère hydrophobe, on entend un polymère ayant une solubilité dans l'eau à 25°C inférieure à 1 % en poids.

La dispersion peut être une simple dispersion dans le milieu aqueux de la composition.

A titre de cas particulier de dispersions on peut citer les latex.

Par polymère acrylique hybride on entend au sens de la présente invention un polymère synthétisé à partir d'au moins un composé (T) choisi parmi les monomères ayant au moins un groupement acide (meth)acrylique et/ou des esters de ces monomères acides et/ou des amides de ces monomères acides et d'au moins un composé (ii) différent des composés (i).

Les esters de l'acide (méth)acrylique (encore appelé les (méth)acrylates) sont avantageusement choisis parmi les (méth)acrylates d'alkyle, en particulier d'alkyle en C1-C30, de préférence en C1-C20, mieux en en C1-C10, des (méth)acrylates d'aryle, en particulier d'aryle en C5-C10, des (méth)acrylates d'hydroxyalkyle, en particulier d'hydroxyalkyle en C2-C6 .

Parmi les (méth)acrylates d'alkyle, on peut citer le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle, le méthacrylate de butyle, le méthacrylate d'isobutyle, le méthacrylate d'éthyl-2 hexyle, le méthacrylate de lauryle, le méthacrylate de cyclohexyle.

Parmi les (méth)acrylates d'hydroxyalkyle, on peut citer l'acrylate d'hydroxyéthyle, l'acrylate de 2-hydroxypropyle, le méthacrylate d'hydroxyéthyle, le méthacrylate de 2-hydroxypropyle.

Parmi les (méth)acrylates d'aryle, on peut citer l'acrylate de benzyle et l'acrylate de phényle.

Les esters de l'acide (méth)acrylique particulièrement préférés sont les (méth)acrylates d'alkyle.

Selon la présente invention, le groupement alkyle des esters peut être soit fluoré, soit perfluoré, c'est-à-dire qu'une partie ou la totalité des atomes d'hydrogène du groupement alkyle sont substitués par des atomes de fluor.

Comme amides des monomères acides, on peut par exemple citer les (méth)acrylamides, et notamment les N-alkyl (méth)acrylamides, en particulier d'alkyl en C 2 -C 12 . Parmi les N-alkyl (méth)acrylamides, on peut citer le N-éthyl acrylamide, le N-t-butyl acrylamide, le N-t-octyl acrylamide et le N-undécyl acrylamide.

A titre de composés (ii) différents des composés (i) on citera par exemple les monomères styréniques.

En particulier, le polymère acrylique peut être un copolymère styrène/acrylate, et notamment un polymère choisi parmi les copolymères issus de la polymérisation d'au moins un monomère styrénique et au moins un monomère acrylate d'alkyle en C 1 -C 20 , de préférence en C1-C10.

Comme monomère styrénique utilisable dans l'invention, on peut citer le styrène ou l'alpha-méthylstyrène, et de préférence le styrène.

Le monomère acrylate d'alkyle en C 1 -C 10 peut être choisi parmi l'acrylate de méthyle, l'acrylate d'éthyle, l'acrylate de propyle, l'acrylate de butyle, l'acrylate d'hexyle, l'acrylate d'octyle, l'acrylate de 2-éthyle hexyle.

Comme polymère acrylique synthétisé avec composé styrénique on peut citer les copolymères styrène/acrylate(s) commercialisés sous la dénomination « JONCRYL 77 » par la société BASF, sous la dénomination YODOSOL GH41F par la société AKZO

NOBEL et sous la dénomination SYNTRAN 5760 CG par la société INTERPOL YMER.

Comme composé (ii) on peut aussi citer les composés interagissant par un processus autre que la polymérisation radicalaire de composés insaturés ou les composés issus d'un tel processus. Un tel processus peut être par exemple une polycondensation. A titre de polycondensation on peut citer la formation de polyuréthanes, de polyesters ou de polyamides. Outre le ou les monomères acryliques le polymère filmogène hydrophobe hybride de l'invention contiendra alors le composé issu du processus de condensation ou les composés interagissant dans le processus de polycondensation.

A titre de copolymères acrylique hybrides filmogènes hydrophobes de ce type on peut notamment citer celui commercialisé sous la référence HYBRIDUR 875

POLYMER DISPERSION par la société AIR PRODUCTS AND CHEMICALS.

A titre de copolymère acrylique hydrophobe filmogène hybride on peut aussi utiliser le produit commercialisé sous la référence Primai HG 1000 par la société DOW

Le ou les polymères acryliques filmogènes, hydrophobes hybrides en dispersion aqueuse peuvent être présents en une teneur en matière active allant de 0, 1 % à

30 % en poids, plus particulièrement de 0,5 % à 20 % et de préférence de 1 % à 15 % en poids, par rapport au poids total de la composition.

Copolymère siliconé bloc linéaire

Le copolymère siliconé utilisé dans la composition selon l'invention est un copolymère bloc linéaire, c'est-à-dire un copolymère non réticulé, obtenu par extension de chaîne et non par réticulation.

Par copolymère bloc (ou séquencé), on désigne un polymère comprenant au moins deux blocs (séquences) distincts. Chaque bloc du polymère est issu d'un type de monomère ou de plusieurs types de monomères différents. Cela signifie que chaque bloc peut être constitué d'un homopolymère ou d'un copolymère ; ce copolymère constituant le bloc pouvant être à son tour statistique ou alterné.

A noter également que le copolymère est « linéaire », en d'autres termes, la structure du polymère n'est ni ramifiée, ni en étoile, ni greffée.

Le copolymère siliconé bloc linéaire se présente avantageusement sous forme de particules en dispersion dans un milieu aqueux.

La dispersion aqueuse de particules de copolymère bloc est une émulsion siliconé dans eau (Sil/E), dont les globules huileux sont constitués d'une siliconé de viscosité élevée, de sorte que ces globules semblent former comme "des particules souples". La taille des particules de copolymère siliconé bloc linéaire peut varier largement. De manière préférée dans la présente demande, les particules de copolymère siliconé bloc linéaire présentent généralement une taille moyenne en nombre inférieure ou égale à 2 microns, et de préférence inférieure ou égale à 1 micron.

Les dispersions aqueuses de particules de copolymères siliconés blocs linéaires, utilisées dans la composition selon l'invention peuvent être choisies notamment parmi celles décrites dans le document EP-A-874017. Selon ce document, on peut notamment obtenir les copolymères siliconés constituant ces particules par réaction d'extension de chaîne, en présence d'un catalyseur, à partir d'au moins :

- (a) un polysiloxane (i) ayant au moins un groupe réactif et de préférence un ou deux groupes réactifs par molécule ; et

- (b) un composé organosiliconé (ii) qui réagit avec le polysiloxane (i) par réaction d'extension de chaîne.

En particulier, le polysiloxane (i) est choisi parmi les composés de formule (I) :

R2 R1 R2

R2— ii [O- Si l n -0-Si— R2 0

R2 R R2

dans laquelle Ri et R 2 indépendamment les uns des autres représentent un groupe hydrocarboné ayant de 1 à 20 atomes de carbone et de préférence de 1 à 10 atomes de carbone, tel que méthyle, éthyle, propyle ou butyle, ou un groupe aryle tel que phényle, ou un groupe réactif, n est un nombre entier supérieur à 1, à la condition qu'il y ait en moyenne entre un et deux groupes réactifs par polymère.

On entend par « groupe réactif » tout groupe susceptible de réagir avec le composé organosiliconé (ii) pour former un copolymère bloc. Comme groupes réactifs, on peut citer l'hydrogène ; les groupes aliphatiquement insaturés et notamment vinyle, allyle ou hexanyle ; le groupe hydroxyle ; les groupes alcoxy tels que méthoxy, éthoxy ou propoxy ; les groupes alcoxy-alcoxy ; le groupe acétoxy ; les groupes aminés, et leurs mélanges. De préférence, plus de 90 % et mieux plus de 98 % de groupes réactifs sont en bout de chaîne, c'est-à-dire que les radicaux R 2 constituent généralement plus de 90 % et même 98 % des groupes réactifs.

. n peut être notamment un nombre entier allant de 2 à 100, de préférence de 10 à 30 et mieux de 15 à 25.

Les polysiloxanes de formule (I) sont des polymères linéaires, c'est-à-dire comportant peu de ramifications, et généralement moins de 2 % en mole des unités siloxane. Par ailleurs, les groupes Ri et R 2 peuvent être éventuellement substitués par des groupes aminés, des groupes époxy, des groupes comportant du soufre, du silicium ou de l'oxygène.

De préférence, au moins 80 % des groupes Ri sont des groupes alkyle et mieux des groupes méthyle.

De préférence, le groupe réactif R 2 en bout de chaîne est un groupe aliphatiquement insaturé et notamment vinyle.

Comme polysiloxanes (i), on peut citer notamment le diméthylvinyl-siloxy- polydiméthylsiloxane, composé de formule (I) dans laquelle les radicaux Ri sont des radicaux méthyle, et, les radicaux R 2 en bout de chaîne sont des radicaux vinyle tandis que les deux autres radicaux R 2 sont des radicaux méthyle.

Le composé organosiliconé (ii) peut être choisi parmi les polysiloxanes de formule (I) ou les composés agissant comme agent d'extension de chaîne. Si c'est un composé de formule (I), le polysiloxane (i) comportera un premier groupe réactif et le composé organosiliconé (ii) comportera un second groupe réactif qui réagira avec le premier. Si c'est un agent d'extension de chaîne, ce peut être un silane, un siloxane (disiloxane ou trisiloxane) ou un silazane. De préférence, le composé organosiliconé (ii) est un organohydrogenopolysiloxane liquide de formule (II) : où n est un nombre entier supérieur à 1 et de préférence supérieur à 10, et par exemple allant de 2 à 100, de préférence de 10 à 30 et mieux de 15 à 25. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, n est égal à 20.

Les copolymères blocs siliconés utilisés selon l'invention sont avantageusement exempts de groupe(s) oxyalkyléné(s), notamment exempts de groupes oxyéthyléné(s) et/ou oxypropyléné(s).

Le catalyseur de la réaction entre le polysiloxane et le composé organosiliconé peut être choisi parmi les métaux et notamment parmi le platine, le rhodium, l'étain, le titane, le cuivre et le plomb. Il s'agit de préférence du platine ou du rhodium.

La dispersion de particules de copolymère siliconé utilisée dans la composition selon l'invention peut être notamment obtenue par exemple par mélange de (a) l'eau, (b) au moins un émulsifiant, (c) le polysiloxane (i), (d) le composé organosiliconé (ii) et (e) un catalyseur. De préférence, l'un des constituants (c), (d) ou (e) est ajouté en dernier dans le mélange, afin que la réaction d'extension de chaîne ne commence que dans la dispersion. Comme émulsifiants susceptibles d'être utilisés dans le procédé de préparation décrit ci-dessus pour obtenir la dispersion aqueuse de particules, on peut citer les émulsifiants non ioniques ou ioniques (anioniques, cationiques ou amphotères). Il s'agit de préférence d'émulsifiants non ioniques qui peuvent être choisis parmi les polyalkylène glycol éthers d'alcool gras, comportant de 8 à 30 atomes de carbone et de préférence de 10 à 22 atomes de carbone ; les alkylesters de sorbitan polyoxyalkylénés et notamment polyoxyéthylénés, où le radical alkyle comporte de 8 à 30 atomes de carbone et de préférence de 10 à 22 atomes de carbone ; les alkylesters polyoxyalkylénés et notamment polyoxyéthylénés, où le radical alkyle comporte de 8 à 30 atomes de carbone et de préférence de 10 à 22 atomes de carbone ; les polyéthylène glycols ; les polypropylène glycols ; les diéthylène glycols ; et leurs mélanges. La quantité d'émulsifiant(s) est généralement de 1 à 30 % en poids par rapport au poids total du mélange de réaction.

L'émulsifiant utilisé pour obtenir la dispersion aqueuse de particules est de préférence choisi parmi les polyéthylèneglycol éthers d'alcools gras et leurs mélanges, et notamment les polyéthylèneglycol éthers d'alcools comportant 12 ou 13 atomes de carbone et de 2 à 100 motifs oxyéthylénés et de préférence de 3 à 50 motifs oxyéthylénés, et leurs mélanges. On peut citer par exemple le C 12 -C 13 Pareth-3, le C 12 -C 13 Pareth-23 et leurs mélanges.

Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, la dispersion de particules de copolymère siliconé est obtenue à partir de diméthylvinyl-siloxy- polydiméthylsiloxane (ou divinyldimethicone) comme composé (i), et du composé de formule (II) avec de préférence n=20, comme composé (ii), de préférence en présence d'un catalyseur de type platine, et la dispersion de particules est de préférence obtenue en présence de C 12 -C 13 Pareth-3 et C 12 -C 13 Pareth-23 comme émulsifiants.

Comme dispersion de particules de copolymère siliconé, on peut utiliser notamment le produit commercialisé sous la dénomination HMW 2220 par la société Dow Corning (nom CTFA : divinyldimethicone/dimethicone Copolymer / C 12 -C 13 Pareth-3 / C12-C13 Pareth-23), qui est une dispersion aqueuse à 60 % de copolymère divinyldimethicone / dimethicone, contenant du C 12 -C 13 Pareth-3 et du C 12 -C 13 Pareth-23, la dite dispersion comprenant environ 60 % en poids de copolymère ; 2,8 % en poids de C12-C13 Pareth-23 ; 2 % en poids de C 12 -C 13 Pareth-3 ; 031 % en poids de conservateurs, le reste à 100 % étant de l'eau.

Le ou les copolymères siliconés bloc linéaire peuvent être présents en une quantité en matières actives polymériques allant de 0,1 % à 30 % en poids, mieux de 0,5 % à 20 % en poids et encore mieux de 1 à 15 % en poids par rapport au poids total de la composition.

Selon un mode de réalisation, le ou les polymères acryliques filmogènes hydrophobes hybrides et le ou les copolymères siliconés blocs linéaires sont présents en un ratio pondéral (en matières actives polymériques) polymère(s) acrylique(s) filmogène(s) hydrophobe(s) sur copolymère(s) siliconé(s) bloc linéaire allant de 0,2 à 10, mieux de 0,5 à 5 et encore mieux de 1 à 3.

Lorsque le polymère acrylique filmogène hydrophobe hybride a une température de transition vitreuse trop élevée pour l'utilisation désirée, on peut y associer un plastifiant de façon à abaisser cette température du mélange utilisé. Le plastifiant peut être choisi parmi les plastifiants utilisés habituellement dans le domaine d'application, et notamment parmi les composés pouvant être des solvants pour le polymère.

De préférence, le plastifiant a une masse moléculaire inférieure ou égale à 5000 g/mol, de préférence inférieure ou égale à 2000 g/mol, préférentiellement inférieure ou égale à 1000 g/mol, et plus préférentiellement inférieure ou égale à 900 g/mol. Le plastifiant a avantageusement une masse moléculaire supérieure ou égale à 100 g/mol.

Ainsi, la composition peut comprendre, en outre, au moins un agent plastifiant. En particulier, on peut citer, seuls ou en mélange, les plastifiants usuels, tels que :

les glycols et leurs dérivés, tels que le diéthylène glycol éthyléther, le diéthylène glycol méthyléther, le diéthylène glycol butyléther ou encore le diéthylène glycol hexyléther, l'éthylène glycol éthyléther, l'éthylène glycol butyléther, l'éthylène glycol hexyléther ;

les polyéthylène glycols, les polypropylène glycols, les copolymères polyéthylène glycols-polypropylène glycols et leurs mélanges, notamment les polypropylène glycols de haut poids moléculaire, ayant par exemple une masse moléculaire allant de 500 à 15000, tels que par exemple

les esters de glycol ;

les dérivés de propylène glycol et en particulier le propylène glycol phényléther, le propylène glycol diacétate, le dipropylène glycol éthyléther, le tripropylène glycol méthyléther et le diéthylène glycol méthyléther, le dipropylène glycol butyléther. De tels composés sont commercialisés par Dow Chemical sous les dénominations Dowanol PPH et Dowanol DPnB.

des esters d'acides, notamment carboxyliques, tels que des citrates, des phtalates, des adipates, des carbonates, de tartrates, des phosphates, des sébaçates ; les esters issus de la réaction d'un acide monocarboxylique de formule RnCOOH avec un diol de formule HOR 12 OH avec Ru et R 12 , identiques ou différents, représentent une chaîne hydrocarbonée, comprenant de préférence de 3 à 15 atomes de carbone, linéaire, ramifiée ou cyclique, saturée ou insaturée comprenant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes tels que N, O , S, en particulier le monoester résultant de la réaction de l'acide isobutyrique et d'octanediol tel que le triméthyl-2,2,4 pentane diol 1,3, tel que celui commercialisé sous la référence TEXANOL Ester Alcohol par la société Eastman Chemical,

des dérivés oxyéthylénés, tels que les huiles oxyéthylénées, notamment les huiles végétales, telles que l'huile de ricin ;

leurs mélanges.

Plus particulièrement, le plastifiant peut être choisi parmi les esters d'au moins un acide carboxylique comprenant 1 à 7 atomes de carbones et d'un polyol comprenant au moins 4 groupes hydroxyles.

Le polyol peut être un ose - polyhydroxyaldéhyde (aldose) ou polyhydroxycétone (cétose) - cyclisé ou non. Le polyol est de préférence un ose cyclisé sous forme d'hémi-acétal.

Le polyol peut être un mono- ou un polysaccharide comprenant de 1 à 10 oses, de préférence de 1 à 4, de préférence encore un ou deux oses. Le polyol peut être choisi parmi l'érythritol, le xylitol, le sorbitol, le glucose, le saccharose, le lactose, le maltose.

Le polyol est de préférence un disaccharide. Parmi les disaccharides, on peut citer le saccharose (appelé également alpha-D-glucopyranosyl-(l-2)-béta-D- fructofuranose), le lactose (appelé également béta-D-galactopyranosyl-(l-4)-béta-D- glucopyranose) et le maltose (appelé également alpha-D-glucopyranosyl-(l-4)-béta-D- glucopyranose), et de préférence le saccharose.

L'ester peut être constitué d'un polyol estérifié par au moins deux acides monocarboxyliques différents, ou par au moins trois acides monocarboxyliques différents.

L'ester peut être un copolymère de deux esters, en particulier un copolymère i) d'un saccharose substitué par des groupements benzoyle et ii) d'un saccharose substitué par des groupements acétyle et/ou isobutyryle.

L'acide carboxylique est de préférence un acide monocarboxylique comprenant de 1 à 7 atomes de carbones, de préférence de 1 à 5 atomes de carbone, par exemple choisi parmi les acides acétique, n-propanoïque, isopropanoïque, n-butanoïque, isobutanoïque, tertiobutanoïque, n-pentanoïque et benzoïque. L'ester peut être obtenu à partir d'au moins deux acides monocarboxyliques différents. Selon un mode de mise en œuvre, l'acide est un acide linéaire ou ramifié non substitué.

L'acide est de préférence choisi parmi l'acide acétique, l'acide isobutyrique, l'acide benzoïque, et leurs mélanges.

Selon un mode de mise en œuvre préféré, l'ester est le di-acétate hexa-(2- méthyl-propanoate) de saccharose, tel que celui vendu sous la dénomination "Sustane SAIB Food Grade Kosher" par la société EASTMAN CHEMICAL.

Selon un autre mode de réalisation, le plastifiant peut être choisi parmi les esters d'acide polycarboxylique aliphatique ou aromatique et d'alcool aliphatique ou aromatique comprenant de 1 à 10 atomes de carbone.

L'alcool aliphatique ou aromatique comprend de 1 à 10 atomes de carbone, de préférence de 1 à 8, par exemple de 1 à 6. Il peut être choisis parmi les alcools RIOH, tels que RI représente méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, hexyle, éthylhexyle, décyle, isodécyle, benzyle, ou benzyle substitué par un alkyle comprenant 1 à 3 atomes de carbone, et leurs mélanges.

L'acide polycarboxylique aliphatique ou aromatique comprend de préférence de 3 à 12 atomes de carbone, de préférence de 3 à 10 atomes de carbone, de préférence de 3 à 8 atomes de carbone, par exemple 6 ou 8 atomes de carbones.

L'acide polycarboxylique aliphatique ou aromatique est avantageusement choisi parmi les acides dicarboxyliques et les acides tricarboxyliques.

Parmi les acides dicarboxyliques aliphatiques, on peut citer ceux de formule HOOC-(CH2)n-COOH, dans laquelle n est un entier allant de 1 à 10, de préférence allant de 2 à 8, par exemple égal à 2, 4, 6 ou 8.

On préfère les acides dicarboxyliques choisis parmi l'acide succinique, l'acide adipique et l'acide sébacique.

Parmi les acides dicarboxyliques aromatiques, on peut citer l'acide phtalique.

Parmi les acides tricarboxyliques, on peut citer les triacides qui correspondent à la formule

dans laquelle R représente un groupement -H, -OH ou -OCOR dans lequel R' représente un groupement alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone. De préférence, R représente un groupement -OCOCH 3 . L'acide tricarboxylique est notamment choisi parmi l'acide acétyl-citrique, l'acide butyroyl-citrique, l'acide citrique.

Parmi les esters d'acide tricarboxylique, on peut utiliser les esters dérivés de l'acide citrique ( ou citrates) tels que l'acétyl-citrate de tributyle, l'acétyl- citrate de triéthyle, l'acétyl-citrate de triéthylhexyle, l'acétyl-citrate de trihexyle, le butyroyl- citrate de trihexyle, le citrate de triisodécyle, le citrate de triisopropyle, le citrate de tributyle et le citrate de tri(éthyl-2- hexyle). Comme références commerciales de plastifiants mentionnés ci-dessus on peut citer, la gamme Citroflex commercialisée par Vertellus avec notamment le Citroflex A4 et le Citroflex C2.

Parmi les esters de l'acide adipique, on peut citer l'adipate de dibutyle et l'adipate de di(éthyl-2-hexyle).

Parmi les esters de l'acide sébacique, on peut citer le sébaçate de dibutyle, le sébaçate de di(éthyl-2-hexyle), le sébaçate de diéthyle et le sébaçate de diisopropyle.

Parmi les esters de l'acide succinique, on peut citer le succinate de di(éthyl-2- hexyle) et le succinate de diéthyle.

Parmi les esters de l'acide phtalique, on peut citer le phtalate de butyle et de benzyle, le phtalate de dibutyle, le phtalate de diéthylhexyle, le phtalate de diéthyle et le phtalate de diméthyle.

Avantageusement, le ou les plastifiants peuvent être présents dans la composition en une teneur telle que le rapport massique entre le ou les polymères acryliques filmogènes hydrophobes hybrides et le ou les plastifiants varie de 0,5 à 100, de préférence de 1 à 50, de préférence del à 10.

Pigments

La composition comprend des pigments.

Une telle composition permet d'obtenir des gainages colorés et rémanents, et ceci sans dégradation des cils.

Par pigment, on entend des particules de toute forme, insolubles dans la composition où elles sont présentes, blanches ou colorées.

Les pigments qui peuvent être utilisés, sont notamment choisis parmi les pigments organiques et/ ou minéraux connus de la technique, notamment ceux qui sont décrits dans l'encyclopédie de technologie chimique de Kirk-Othmer et dans l'encyclopédie de chimie industrielle de Ullmann.

Ils peuvent être naturels, d'origine naturelle, ou non.

Ces pigments peuvent se présenter sous forme de poudre ou de pâte pigmentaire. Ils peuvent être enrobés ou non enrobés. Les pigments peuvent par exemple être choisis parmi les pigments minéraux, les pigments organiques, les laques, les pigments à effets spéciaux tels que les nacres ou les paillettes, et leurs mélanges.

Le pigment peut être un pigment minéral. Par pigment minéral, on entend tout pigment qui répond à la définition de l'encyclopédie Ullmann dans le chapitre pigment inorganique. On peut citer, parmi les pigments minéraux utiles dans la présente invention, les ocres comme l'ocre rouge (argile (en particulier kaolinite) et hydroxyde de fer (hématite par exemple), l'ocre brune (argile (en particulier kaolinite) et hmonite), l'ocre jaune (argile (en particulier kaolinite) et goethite) ; le dioxyde de titane, éventuellement traité en surface ; les oxydes de zirconium ou de cérium ; les oxydes de zinc, de fer (noir, jaune ou rouge), ou de chrome ; le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique ; les poudres métalliques comme la poudre daluminium, la poudre de cuivre.

On peut également citer les carbonates de métaux alcalino-terreux (comme le calcium, magnésium), le dioxyde de silicium, le quartz, ainsi que tout autre composé utilisé en tant que charge inerte dans des compositions cosmétiques, dès l'instant que ces composés apportent de la couleur ou du blanc à la composition dans les conditions où elles sont employées.

Le pigment peut-être un pigment organique. Par pigment organique, on entend tout pigment qui répond à la définition de l'encyclopédie Ullmann dans le chapitre pigment organique.

Le pigment organique peut notamment être choisi parmi les composés nitroso, nitro, azo, xanthène, pyrène, quinoléine, quinoline, anthraquinone, triphénylméthane, fluorane, phtalocyanine, de type complexe métallique, isoindolinone, isoindoline, quinacridone, périnone, pérylène, dicétopyrrolopyrrole, indigo, thioindigo, dioxazine, triphénylméthane, quinophtalone.

On peut également utiliser tout composé insoluble dans la composition minéral ou organique classique dans le domaine de la cosmétique, dès l'instant que ces composés apportent de la couleur ou du blanc à la composition dans les conditions où elles sont employées, par exemple la guanine qui selon l'indice de réfraction de la composition est un pigment.

En particulier, les pigments organiques blancs ou colorés peuvent être choisis parmi le carmin, le noir de carbone, le noir d'aniline, le jaune azo, la quinacridone, le bleu de phtalocyanine, les pigments bleus codifiés dans le Color Index sous les références Cl 42090, 69800, 69825, 73000, 74100, 74160, les pigments jaunes codifiés dans le Color Index sous les références Cl 11680, 1 1710, 15985, 19140, 20040, 21100, 21108, 47000, 47005, les pigments verts codifiés dans le Color Index sous les références Cl 61565, 61570, 74260, les pigments oranges codifiés dans le Color Index sous les références CI 11725, 15510, 45370, 71105, les pigments rouges codifiés dans le Color Index sous les références CI 12085, 12120, 12370, 12420, 12490, 14700, 15525, 15580, 15620, 15630, 15800, 15850, 15865, 15880, 17200, 26100, 45380, 45410, 58000, 73360, 73915, 75470, les pigments obtenus par polymérisation oxydante de dérivés indoliques, phénoliques tels qu'ils sont décrits dans le brevet FR 2 679 771.

A titre d'exemple on peut aussi citer les pâtes pigmentaires de pigment organique telles que les produits vendus par la société HOECHST sous le nom :

- JAUNE COSMENYL IOG : Pigment YELLOW 3 (Cl 11710) ;

- JAUNE COSMENYL G : Pigment YELLOW 1 (Cl 11680) ;

- ORANGE COSMENYL GR : Pigment ORANGE 43 (Cl 71105) ;

- ROUGE COSMENYL R : Pigment RED 4 (Cl 12085) ;

- CARMIN COSMENYL FB : Pigment RED 5 (Cl 12490) ;

- VIOLET COSMENYL RL : Pigment VIOLET 23 (Cl 51319) ;

- BLEU COSMENYL A2R : Pigment BLUE 15.1 (Cl 74160) ;

- VERT COSMENYL GG : Pigment GREEN 7 (Cl 74260) ;

- NOIR COSMENYL R : Pigment BLACK 7 (Cl 77266).

Les pigments conformes à l'invention peuvent aussi être sous forme de pigments composites tels qu'ils sont décrits dans le brevet EP 1 184 426. Ces pigments composites peuvent être composés notamment de particules comportant un noyau inorganique, au moins un liant assurant la fixation des pigments organiques sur le noyau, et au moins un pigment organique recouvrant au moins partiellement le noyau.

Le pigment organique peut aussi être une laque. Par laque, on entend les colorants adsorbés sur des particules insolubles, l'ensemble ainsi obtenu restant insoluble lors de l'utilisation.

Les substrats inorganiques sur lesquels sont adsorbés les colorants sont par exemple l'alumine, la silice, le borosilicate de calcium et de sodium ou le borosilicate de calcium et d'aluminium, et l'aluminium.

Parmi les colorants, on peut citer l'acide carminique. On peut également citer les colorants connus sous les dénominations suivantes : D & C Red 21 (CI 45 380), D & C Orange 5 (CI 45 370), D & C Red 27 (CI 45 410), D & C Orange 10 (CI 45 425), D & C Red 3 (CI 45 430), D & C Red 4 (CI 15 510), D & C Red 33 (CI 17 200), D & C Yellow 5 (CI 19 140), D & C Yellow 6 (CI 15 985), D & C Green (CI 61 570), D & C Yellow 1 O (CI 77 002), D & C Green 3 (CI 42 053), D & C Blue 1 (CI 42 090).

A titre d'exemples de laques, on peut citer le produit connu sous la dénomination suivante : D & C Red 7 (CI 15 850: 1).

Le pigment peut aussi être un pigment à effets spéciaux. Par pigments à effets spéciaux, on entend les pigments qui créent d'une manière générale une apparence colorée (caractérisée par une certaine nuance, une certaine vivacité et une certaine clarté) non uniforme et changeante en fonction des conditions d'observation (lumière, température, angles d'observation...). Ils s'opposent par-là même aux pigments colorés qui procurent une teinte uniforme opaque, semi-transparente ou transparente classique.

Il existe plusieurs types de pigments à effets spéciaux, ceux à faible indice de réfraction tels que les pigments fluorescents, photochromes ou thermochromes, et ceux à plus fort indice de réfraction tels que les nacres, les pigments interférentiels ou les paillettes.

A titre d'exemples de pigments à effets spéciaux, on peut citer les pigments nacrés tels que le mica recouvert de titane, ou d'oxy chlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica recouvert de titane et d'oxydes de fer, le mica recouvert d'oxyde de fer, le mica recouvert de titane et notamment de bleu ferrique ou d'oxyde de chrome, le mica recouvert de titane et d'un pigment organique tel que défini précédemment ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. A titre de pigments nacrés, on peut citer les nacres Cellini commercialisée par Engelhard (Mica-TiCh-laque), Prestige commercialisée par Eckart (Mica-TiCh), Prestige Bronze commercialisée par Eckart (Mica-Fe 2 0 3 ) Colorona commercialisée par Merck (Mica-Ti0 2 -Fe20 3 ).

On peut également citer les nacres de couleur or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous le nom de Brillant gold 212G (Timica), Gold 222C (Cloisonne), Sparkle gold (Timica), Gold 4504 (Chromalite) et Monarch gold 233X (Cloisonne) ; les nacres bronzes notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Bronze fine (17384) (Colorona) et Bronze (17353) (Colorona) et par la société ENGELHARD sous la dénomination Super bronze (Cloisonne) ; les nacres oranges notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Orange 363C (Cloisonne) et Orange MCR 101 (Cosmica) et par la société MERCK sous la dénomination Passion orange (Colorona) et Marte orange (17449) (Microna) ; les nacres de teinte brune notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Nu-antique copper 340XB (Cloisonne) et Brown CL4509 (Chromalite) ; les nacres à reflet cuivre notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Copper 340A (Timica) ; les nacres à reflet rouge notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Sienna fine (17386) (Colorona) ; les nacres à reflet jaune notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Yellow (4502) (Chromalite) ; les nacres de teinte rouge à reflet or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Sunstone G012 (Gemtone) ; les nacres roses notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Tan opale G005 (Gemtone) ; les nacres noires à reflet or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Nu antique bronze 240 AB (Timica), les nacres bleues notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Matte blue (17433) (Microna), les nacres blanches à reflet argenté notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Xirona Silver et les nacres orangées rosées vert doré notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Indian summer (Xirona) et leurs mélanges.

Toujours à titre dexemple de nacres, on peut citer également les particules comportant un substrat de borosilicate enrobé d'oxyde de titane.

Des particules à substrat de verre revêtu doxyde de titane sont notamment vendues sous la dénomination METASHINE MC1080RY par la société TOYAL.

Enfin, comme exemples de nacres, on peut également citer les paillettes de polyéthylène téréphthalate, notamment celles commercialisées par la société Meadowbrook Inventions sous le nom Silver 1P 0.004X0.004 (paillettes argentées).

On peut aussi envisager les pigments multicouches basés sur des substrats synthétiques comme l'alumine, la silice, le borosilicate de calcium et de sodium ou le borosilicate de calcium et d'aluminium, et l'aluminium.

Les pigments à effets spéciaux peuvent également être choisi parmi les particules réfléchissantes, c'est-à-dire notamment des particules dont la taille, la structure, notamment l'épaisseur de la ou des couches qui la constituent et leurs natures physique et chimique, et l'état de surface, leur permettent de réfléchir la lumière incidente. Cette réflexion peut, le cas échéant, posséder une intensité suffisante pour créer à la surface de la composition ou du mélange, lorsque celui-ci est appliqué sur le support à maquiller, des points de surbrillance visibles à H nu, c'est-à-dire des points plus lumineux qui contrastent avec leur environnement en semblant briller.

Les particules réfléchissantes peuvent être sélectionnées de manière à ne pas altérer significativement l'effet de coloration généré par les agents de coloration qui leur sont associés et plus particulièrement de manière à optimiser cet effet en termes de rendu de couleur. Elles peuvent plus particulièrement posséder une couleur ou un reflet jaune, rose, rouge, bronze, orangé, brun, or et/ou cuivré.

Ces particules peuvent présenter des formes variées, notamment être en forme de plaquettes ou globulaires, en particulier sphériques.

Les particules réfléchissantes, quelle que soit leur forme, peuvent présenter une structure multicouche ou non et, dans le cas d'une structure multicouche, par exemple au moins une couche d'épaisseur uniforme, notamment d'un matériau réfléchissant.

Lorsque les particules réfléchissantes ne présentent pas de structure multicouche, elles peuvent être composées par exemple d'oxydes métalliques, notamment des oxydes de titane ou de fer obtenus par synthèse.

Lorsque les particules réfléchissantes présentent une structure multicouche, celles-ci peuvent par exemple comporter un substrat naturel ou synthétique, notamment un substrat synthétique au moins partiellement enrobé par au moins une couche d'un matériau réfléchissant notamment d'au moins un métal ou matériau métallique. Le substrat peut être monomatière, multimatériau, organique et/ou inorganique.

Plus particulièrement, il peut être choisi parmi les verres, les céramiques, le graphite, les oxydes métalliques, les alumines, les silices, les silicates, notamment les aluminosilicates et les borosilicates, le mica synthétique et leurs mélanges, cette liste n'étant pas limitative.

Le matériau réfléchissant peut comporter une couche de métal ou d'un matériau métallique.

Des particules réfléchissantes sont décrites notamment dans les documents JP-A-09188830, JP-A-10158450, JP-A-10158541, JP-A-07258460 et JP-A-05017710.

Toujours à titre d'exemple de particules réfléchissantes comportant un substrat minéral enrobé d'une couche de métal, on peut citer également les particules comportant un substrat de borosilicate enrobé d'argent.

Des particules à substrat de verre revêtu d'argent, en forme de plaquettes, sont vendues sous la dénomination MICROGLASS METASHINE REFSX 2025 PS par la société TOYAL. Des particules à substrat de verre revêtu d'alliage nickel/chrome/molybdène sont vendues sous la dénomination CRYSTAL STAR GF 550, GF 2525 par cette même société.

On peut également utiliser des particules comprenant un substrat métallique tel que l'argent, l'aluminium, le fer, le chrome, le nickel, le molybdène, l'or, le cuivre, le zinc, l'étain, le magnésium, l'acier, le bronze, le titane, ledit substrat étant enrobé d'au moins une couche d'au moins un oxyde métallique tels que l'oxyde de titane, l'oxyde d'aluminium, l'oxyde de fer, l'oxyde de cérium, l'oxyde de chrome, les oxydes de silicium et leurs mélanges.

On peut citer à titre dexemple les poudres d'aluminium, de bronze ou de cuivre enrobées de Si0 2 commercialisées sous la dénomination VISIONAIRE par la société ECKART.

On peut également citer les pigments à effet interférentiel non fixés sur un substrat comme les cristaux liquides (Helicones HC de Wacker), les paillettes holographiques interférentielles (Géométrie Pigments ou Spectra f/x de Spectratek). Les pigments à effets spéciaux comprennent aussi les pigments fluorescents, que ce soit les substances fluorescentes à la lumière du jour ou qui produisent une fluorescence ultraviolette, les pigments phosphorescents, les pigments photochromiques, les pigments thermochromiques et les quantum dots, commercialisés par exemple par la société Quantum Dots Corporation.

Les quantum dots sont des nanoparticules semi conductrices luminescentes capables d'émettre, sous excitation lumineuse, un rayonnement présentant une longueur d'onde comprise entre 400 nm et 700 nm. Ces nanoparticules sont connues de la littérature. En particulier, elles peuvent être synthétisées selon les procédés décrits par exemple dans le US 6 225 198 ou US 5 990 479, dans les publications qui y sont citées, ainsi que dans les publications suivantes : Dabboussi B.O. et al "(CdSe)ZnS core-shell quantum dots : synthesis and characterisation of a size séries of highly luminescent nanocristallites" Journal of phisical chemistry B, vol 101, 1997, pp 9463-9475. et Peng, Xiaogang et al, "Epitaxial Growth of highly Luminescent CdSe/CdS core/shell nanocrystals with photostability and electronic accessibility" Journal of the American Chemical Society, vol 119, N°30, pp 7019-7029.

La variété des pigments qui peuvent être utilisés dans la présente invention permet d'obtenir une riche palette de couleurs, ainsi que des effets optiques particuliers tels que des effets métalliques, interférentiel s.

La taille du pigment utilisé dans la composition cosmétique selon la présente invention est généralement comprise entre 10 nm et 200 μπι, de préférence entre 20 nm et 80 μπι, et plus préférentiellement entre 30 nm et 50 μπι.

Les pigments peuvent être dispersés dans le produit grâce à un agent dispersant.

L'agent dispersant sert à protéger les particules dispersées contre leur agglomération ou floculation. Cet agent dispersant peut être un tensioactif, un oligomère, un polymère ou un mélange de plusieurs d'entre eux, portant une ou des fonctionnalités ayant une affinité forte pour la surface des particules à disperser. En particulier, ils peuvent s'accrocher physiquement ou chimiquement à la surface des pigments. Ces dispersants présentent, en outre, au moins un groupe fonctionnel compatible ou soluble dans le milieu continu. En particulier, on utilise les esters de l'acide hydroxy-12 stéarique en particulier et d'acide gras en C 8 à C 2 o et de polyol comme le glycérol, la di glycérine, tel que le stéarate d'acide poly(12-hydroxy stéarique) de poids moléculaire d'environ 750g/mole tel que celui vendu sous le nom de Solsperse 21 000 par la société Avecia, le polygycéryl-2 dipolyhydroxystéarate (nom CTFA) vendu sous la référence Dehymyls PGPH par la société Henkel ou encore l'acide polyhydroxy stéarique tel que celui vendu sous la référence Arlacel PI 00 par la société Uniqema et leurs mélanges.

Comme autre dispersant utilisable dans les compositions de l'invention, on peut citer les dérivés ammonium quaternaire d'acides gras poly condensés comme le Solsperse 17 000 vendu par la société Avecia, les mélanges de poly diméthylsiloxane/oxypropylène tels que ceux vendus par la société Dow Corning sous les références DC2-5185, DC2-5225 C.

Les pigments utilisés dans la composition cosmétique selon l'invention peuvent être traités en surface par un agent organique.

Ainsi les pigments préalablement traités en surface utiles dans le cadre de l'invention sont des pigments qui ont subi totalement ou partiellement un traitement de surface de nature chimique, électronique, électro-chimique, mécano-chimique ou mécanique, avec un agent organique tel que ceux qui sont décrits notamment dans Cosmetics and Toiletries, Février 1990, Vol. 105, p. 53-64 avant d'être dispersés dans la composition conforme à l'invention. Ces agents organiques peuvent être par exemple choisis parmi les cires, par exemple la cire de carnauba et la cire d'abeille ; les acides gras, les alcools gras et leurs dérivés, tels que l'acide stéarique, l'acide hydroxy stéarique, l'alcool stéarylique, l'alcool hydroxystéarylique, l'acide laurique et leurs dérivés ; les tensio-actifs anioniques ; les lécithines ; les sels de sodium, potassium, magnésium, fer, titane, zinc ou aluminium d'acides gras, par exemple le stéarate ou laurate d'aluminium ; les alcoxydes métalliques ; le polyéthylène ; les polymères (méth)acryliques, par exemple les polyméthylmethacrylates ; les polymères et copolymères contenant des motifs acrylates ; les alcanoamines ; les composés siliconés, par exemple les silicones, les polydiméthylsiloxanes,; les composés organiques fluorés, par exemple les perfluoroalkyle éthers ; les composés fluoro-siliconés. Les pigments traités en surface utiles dans la composition cosmétique selon l'invention peuvent aussi avoir été traités par un mélange de ces composés et/ou avoir subi plusieurs traitements de surface.

Les pigments traités en surface utiles dans le cadre de la présente invention peuvent être préparés selon des techniques de traitement de surface bien connues de l'homme de l'art ou trouvés tels quels dans le commerce.

De préférence, les pigments traités en surface sont recouverts par une couche organique.

L'agent organique avec lequel sont traités les pigments peut être déposé sur les pigments par évaporation de solvant, réaction chimique entre les molécules de l'agent de surface ou création d'une liaison covalente entre l'agent de surface et les pigments.

Le traitement en surface peut ainsi être réalisé par exemple par réaction chimique d'un agent de surface avec la surface des pigments et création d'une liaison covalente entre l'agent de surface et les pigments ou les charges. Cette méthode est notamment décrite dans le brevet US 4 578 266.

De préférence, on utilisera un agent organique lié aux pigments de manière covalente.

L'agent pour le traitement de surface peut représenter de 0, 1 à 50 % en poids du poids total du pigment traité en surface, de préférence de 0,5 à 30 % en poids, et encore plus préférentiellement de 1 à 10 % en poids.

De préférence, les traitements en surface des pigments sont choisis parmi les traitements suivants :

un traitement PEG-Silicone comme le traitement de surface AQ commercialisé par LCW ;

- un traitement Méthicone comme le traitement de surface SI commercialisé par LCW ;

un traitement Diméthicone comme le traitement de surface Covasil 3.05 commercialisé par LCW ;

un traitement Diméthicone / Triméthylsiloxysilicate comme le traitement de surface Covasil 4.05 commercialisé par LCW ;

un traitement Myristate de Magnésium comme le traitement de surface MM commercialisé par LCW ;

un traitement Dimyristate d'Aluminium comme le traitement de surface MI commercialisé par Miyoshi ; un traitement Perfluoropolyméthylisopropyl éther comme le traitement de surface FHC commercialisé par LCW ;

un traitement Isostéaryl Sébacate comme le traitement de surface HS commercialisé par Miyoshi ;

- un traitement Phosphate de Perfluoroalkyle comme le traitement de surface PF commercialisé par Daito ;

un traitement Copolymère acrylate / Diméthicone et Phosphate de Perfluoalkyle comme le traitement de surface FSA commercialisé par Daito ;

un traitement Polyméthylhydrogène siloxane / Phosphate de Perfluoroalkyle comme le traitement de surface FS01 commercialisé par Daito ;

un traitement Copolymère Acrylate / Diméthicone comme le traitement de surface ASC commercialisé par Daito ;

un traitement Isopropyl Titanium Triisostéarate comme le traitement de surface ITT commercialisé par Daito ;

- un traitement copolymère Acrylate comme le traitement de surface APD commercialisé par Daito ;

un traitement Phosphate de Perfluoroalkyle / Isopropyl Titanium Triisostéarate comme le traitement de surface PF + ITT commercialisé par Daito.

De préférence le pigment est choisi parmi les pigments minéraux ou mixtes minéral-organique.

La quantité de pigment(s) peut varier de 0,01 à 30 % en poids, plus particulièrement de 0,05 à 20 % en poids et de préférence de 0, 1 à 15 % en poids, par rapport au poids total de la composition.

La composition de l'invention peut contenir d'autres espèces colorées ou colorantes telle que des colorants directs ou des précurseurs de colorants.

Agent épaississant

Selon un mode préféré de réalisation, la composition selon l'invention comprend au moins un agent épaississant choisi parmi les agents épaississants minéraux ou organiques, polymériques ou non polymériques, et leurs mélanges.

On entend par épaississant, un composé qui modifie la rhéologie du milieu dans lequel il est incorporé.

Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la composition comprend au moins un épaississant minéral.

De préférence, le ou les épaississants est/sont choisi(s) parmi la silice pyrogénée, les argiles, ou leurs mélanges. Les silices pyrogénées peuvent être obtenues par pyrolyse à haute température d'un composé volatil du silicium dans une flamme oxhydrique, produisant une silice finement divisée. Ce procédé permet notamment d'obtenir des silices hydrophiles qui présentent un nombre important de groupements silanol à leur surface. De telles silices hydrophiles sont par exemple commercialisées sous les dénominations "AEROSIL 130 ® ", "AEROSIL 200 ® ", "AEROSIL 255 ® ", "AEROSIL 300 ® ", "AEROSIL 380 ® " par la société Degussa, "CAB-O-SIL HS-5 ® ", "CAB-O-SIL EH-5 ® ", "CAB-O-SIL LM-130 ® ", "CAB- O-SIL MS-55 ® ", "CAB-O-SIL M-5 ® " par la société Cabot.

Il est possible de modifier chimiquement la surface de ladite silice, par réaction chimique générant une diminution du nombre de groupes silanol. On peut notamment substituer des groupes silanol par des groupements hydrophobes : on obtient alors une silice hydrophobe.

Les groupements hydrophobes peuvent être :

- des groupements triméthylsiloxyl, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de rhexaméthyldisilazane. Des silices ainsi traitées sont dénommées "Silica silylate" selon le CTFA (6 eme édition, 1995). Elles sont par exemple commercialisées sous les références "AEROSIL R812 ® " par la société Degussa, "CAB-O- SIL TS-530 ® " par la société Cabot.

- des groupements diméthylsilyloxyl ou polydiméthylsiloxane, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de polydiméthylsiloxane ou du diméthyldichlorosilane. Des silices ainsi traitées sont dénomées "Silica diméthyl silylate" selon le CTFA (6 eme édition, 1995). Elles sont par exemple commercialisées sous les références "AEROSIL R972 ® ", "AEROSIL R974 ® " par la société Degussa, "CAB-O-SIL TS-610 ® ", "CAB-O-SIL TS-720 ® " par la société Cabot.

La silice pyrogénée présente de préférence une taille de particules pouvant être nanométrique à micrométrique, par exemple allant d'environ de 5 à 200 nm.

Les argiles sont des produits bien connus, qui sont décrits par exemple dans l'ouvrage "Minéralogie des argiles, S. Caillère, S. Hénin, M. Rautureau, 2ème édition 1982, Masson".

Les argiles sont des silicates renfermant un cation pouvant être choisi parmi les cations de calcium, de magnésium, d'aluminium, de sodium, de potassium, de lithium et leurs mélanges.

A titre d'exemples de tels produits, on peut citer les argiles de la famille des smectites telles que les montmorillonites, les hectorites, les bentonites, les beidellites, les saponites, ainsi que de la famille des vermiculites, de la stévensite, des chlorites. Ces argiles peuvent être d'origine naturelle ou synthétique. De préférence, on utilise les argiles qui sont cosmétiquement compatibles et acceptables avec les matières kératiniques.

Comme argile utilisable selon l'invention, on peut citer les hectorites synthétiques (appelées aussi laponites) comme les produits vendus par la société Laporte sous le nom Laponite XLG, Laponite RD, Laponite RDS (ces produits sont des silicates de sodium et de magnésium et en particulier des silicates de sodium, de lithium et de magnésium) ; les bentonites comme le produit vendu sous la dénomination Bentone HC par la société RHEOX ; les silicates de magnésium et d'aluminium notamment hydratés comme le produit vendu par la société Vanderbilt Company sous le nom Veegum ultra, ou encore les silicates de calcium et notamment celui sous forme synthétique vendu par la société sous le nom de Micro-cel C.

L'argile organophile peut être choisie parmi la montmorrillonite, la bentonite, l'hectorite, l'attapulgite, la sépiolite, et leurs mélanges. L'argile est de préférence une bentonite ou une hectorite.

Ces argiles peuvent être modifiées avec un composé chimique choisi parmi les aminés quaternaires, les aminés tertiaires, les acétates aminés, les imidazolines, les savons aminés, les sulfates gras, les alkyl aryl sulfonates, les oxides aminés, et leurs mélanges.

Comme argiles organophiles, on peut citer les quaternium-18 bentonites telles que celles vendues sous les dénominations Bentone 3, Bentone 38, Bentone 38V par la société Rhéox, Tixogel VP par la société United catalyst, Claytone 34, Claytone 40, Claytone XL par la société Southern Clay; les stéaralkonium bentonites telles que celles vendues sous les dénominations Bentone 27 par la société Rheox, Tixogel LG par la société United Catalyst, Claytone AF, Claytone APA par la société Southern Clay ; les quaternium-18/benzalkonium bentonite telles que celles vendues sous les dénominations Claytone HT, Claytone PS par la société Southern Clay.

L'épaississant peut également être choisi parmi les composés organiques.

On peut par exemple citer les produits suivants, polymériques ou non :

- les amides gras en C10-C30 tel que le diéthanolamide laurique

- les polymères poly(métha)crylates de glycéryle vendus sous les dénominations de "Hispagel" ou "Lubragel" par les Sociétés Hispano Quimica ou Guardian,

- la polyvinylpyrrolidone,

- l'alcool polyvinylique, - les polymères et les copolymères réticulés d'acrylamide, tels que ceux vendus sous les dénominations de "PAS 5161 " ou "Bozepol C" par la Société Hoechst, de "Sepigel 305" par la Société Seppic par la Société Allied Colloïd, ou encore

- les homopolymères réticulés de chlorure de méthacryloyloxyéthyltriméthyl- ammonium vendus sous la dénomination de "Salcare SC95" par la Société Allied Colloïd.

- les polymères associatifs et notamment les polyuréthanes associatifs.

De tels épaississants sont notamment décrits dans les demandes EP-A-

1400234.

De préférence, la composition comprend au moins un agent épaississant minéral qui est de préférence choisi parmi les argiles, et de manière encore plus avantageuse, parmi les smectites.

L'agent épaississant est présent dans la composition en une teneur totale allant de 0,1 % à 10 % en poids par rapport au poids de la composition.

La composition selon l'invention comprend de l'eau qui peut être de préférence présente en une teneur allant de 20 % à 98 % en poids par rapport au poids de la composition.

Les compositions peuvent également contenir au moins un agent utilisé habituellement en cosmétique, choisi, par exemple, parmi des agents réducteurs, des corps gras, des solvants organiques ou des huiles, des adoucissants, des agents anti-mousse, des agents hydratants, des filtres UV, des peptisants, des solubilisants, des parfums, des tensio- actifs anioniques, cationiques, non ioniques ou amphotères, des protéines, des vitamines, des propulseurs, les cires oxyéthylénées ou non, les paraffines, les acides gras en C10-C30 tels que l'acide stéarique, l'acide laurique.

Les additifs ci dessus sont en général présents en quantité comprise pour chacun d'eux entre 0,01 et 20 % en poids par rapport au poids de la composition.

Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir ce ou ces éventuels additifs de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la formation du gainage conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées.

La composition selon l'invention peut se présenter notamment sous forme de suspension, de dispersion, de gel, d'émulsion, notamment émulsion huile-dans-eau (H/E) ou eau-dans-huile (E/H), ou multiple (E/H/E ou polyol/H/E ou H/E/H).

L'homme du métier pourra choisir la forme galénique appropriée, ainsi que sa méthode de préparation, sur la base de ses connaissances générales, en tenant compte d'une part de la nature des constituants utilisés, notamment de leur solubilité dans le support, et d'autre part de l'application envisagée pour la composition. Exemples de compositions

Composition A

Copolymère styrène/acrylates en dispersion aqueuse 21,2 g commercialisé par BASF sous le nom de Joncryl 77 soit 10 % en MA

Copolymère Divinyldimethicone/Dimethicone en 8,3 g

émulsion aqueuse commercialisée par Dow Corning sous soit 5 % en MA la référence HMW 2220 Non ionic Emulsion

Black 2 en dispersion aqueuse de Daito Kasei Kogyo sous 10 g soit 2.5 % le nom de WD-CB2 MA

Eau Qs 100 g

Composition B

Copolymère styrène/acrylates en dispersion aqueuse 21,2 g commercialisé par BASF sous le nom de Joncryl 77 soit 10 % en MA

Copolymère Divinyldimethicone/Dimethicone en 8,3 g

émulsion aqueuse commercialisée par Dow Corning sous soit 5 % en MA la référence HMW 2220 Non ionic Emulsion

Argile (Magnésium Aluminium Silicate) commercialisé 2 g

par la société VANDERBILT sous la dénomination

Veegum granules

Nacre mica enrobé d'oxyde de fer brun commercialisée 6 g

par Eckart sous le nom Prestige Soft Bronze

Eau Qs 100 g

Composition C

Copolymère styrène/acrylates en dispersion aqueuse 20 g soit 9.43 % commercialisé par BASF sous le nom de Joncryl 77 en MA

Copolymère Divinyldimethicone/Dimethicone en émulsion 7,9 g soit 4.76 % aqueuse commercialisée par Dow Corning sous la référence en MA

HMW 2220 Non ionic Emulsion

Argile (Magnésium Aluminium Silicate) commercialisé par 1,8 g

la société VANDERBILT sous la dénomination Veegum

granules

Black 2 en dispersion aqueuse de Daito Kasei Kogyo sous le 9 g soit 2.25 % nom de WD-CB2 en MA

Eau Qs 100 g

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation illustrés. L'organe d'application peut être réalisé avec d'autres agencements de picots encore. Le produit peut avoir une autre formulation.

Bien que l'applicateur selon l'invention convienne tout particulièrement au maquillage des sourcils, il peut encore être utilisé pour le maquillage des cils de la paupière.

L'expression « comportant un » est synonyme de « comportant au moins un ».