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Title:
APPLICATOR DEVICE FOR APPLYING A FLUID OR PASTY PRODUCT TO KERATIN FIBRES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2017/021620
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a one-piece applicator device for applying a fluid or pasty product to keratin fibres, comprising a core (1) that extends along a longitudinal axis XX and at least one flexible stem (2) that is embedded at at least a first and a second point along the longitudinal core, said stem extending substantially along the longitudinal axis XX, spikes being provided on the core and/or on said at least one stem. According to the invention the core (1) is provided with at least one through-opening (4) and said at least one flexible stem (2) extends substantially in a radial plane and has at least a first and a second curve along its length, such that said stem crosses said at least one opening (4) without contact in order to ensure mobility in a radial plane of the device.

Inventors:
DE BARDONNECHE ERIC (FR)
Application Number:
PCT/FR2016/051933
Publication Date:
February 09, 2017
Filing Date:
July 25, 2016
Export Citation:
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Assignee:
MONTAIGU DEV (FR)
International Classes:
A46B9/02
Domestic Patent References:
WO2012085398A22012-06-28
Foreign References:
USD682556S2013-05-21
FR2993151A12014-01-17
Attorney, Agent or Firm:
THOMAS, Nadine (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

Dispositif monobloc applicateur d'un produit fluide ou pâteux sur des fibres kératiniques, comprenant une âme (1 ) s'étendant selon un axe longitudinal XX et au moins une tige souple (2, 20, 21) encastrée en au moins un premier et un deuxième points sur l'âme longitudinale, ladite tige s'étendant sensiblement selon l'axe longitudinal XX, des picots (3) étant prévus sur l'âme (1 ) et/ou sur ladite au moins une tige (2) caractérisé en ce que ladite âme (1) est pourvue d'au moins une ouverture (4) radialement traversante et en ce que ladite au moins une tige souple (2) s'étend sensiblement dans un plan radial et présente selon sa longueur au moins une première (20) et une deuxième (21) courbures telles que ladite tige traverse sans contact ladite au moins une ouverture (4) afin d'assurer sa mobilité dans au moins un plan radial du dispositif.

Dispositif monobloc selon la revendication précédente caractérisé en ce ladite au moins une tige présente au moins deux courbures (20, 21 ) de même orientation.

Dispositif monobloc selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il comprend deux tiges souples s'étendant dans deux plans radiaux distincts.

Dispositif monobloc selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins une tige additionnelle (22) encastrée par ses deux extrémités au niveau de l'extrémité distale (11 ) du dispositif. Dispositif monobloc selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que la section transversale de l'âme (1) est variable selon l'axe longitudinal XX.

Dispositif monobloc selon l'une des revendications 1 à 5 caractérisé en ce qu'il comprend au moins un ergot (5) orienté radialement et apte à modifier la forme de l'ouverture (4) si un effort axial est appliqué à l'extrémité distale du dispositif. Dispositif monobloc selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que l'une au moins desdites tiges (2) présente une forme en S et s'étend sensiblement selon toute la longueur du dispositif.

Dispositif monobloc selon l'une des revendications 1 à 7 caractérisé en ce qu'il comprend une tige dont la forme est définie par une première courbure (25) qui s'étend selon la longueur du dispositif, par une double courbure (26, 27) et par une liaison entre lesdites courbures, ladite liaison étant disposée au niveau de ladite ouverture (4) de l'âme (1).

Dispositif monobloc selon la revendication 8 caractérisé en ce que l'élément de liaison présente un ergot (7) orienté radialement et perpendiculairement au plan de la tige, ledit ergot étant apte à coopérer avec au moins un bord de l'âme (1) afin de maintenir la tige dans une position donnée.

Dispositif monobloc selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que ladite au moins une tige présente trois courbures successives (20, 21 , 23) selon l'axe XX, de même orientation et séparées par deux points d'inflexion.

Description:
DISPOSITIF APPLICATEUR D'UN PRODUIT FLUIDE OU PATEUX SUR DES

FIBRES KERATINIQUES

DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION

[0001] L'invention se rapporte au domaine des applicateurs pour appliquer un produit fluide ou pâteux sur des fibres kératiniques telles que des cils ou des sourcils. De façon particulière les applicateurs visés par l'invention permettent d'appliquer un produit cosmétique, de maquillage ou de soin, sur les poils, cils ou sourcils. [0002] Ces applicateurs comprennent essentiellement deux éléments : une âme de forme allongée sur laquelle est disposée au moins une rangée de dents ou picots.

ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE

[0003] On connaît de nombreux documents qui divulguent des produits de ce type qui visent avant tout à permettre de charger puis d'appliquer le produit idoine d'une manière aisée, simple et fiable, avec un résultat harmonieux. Dans le domaine considéré, on parle de fonction de charge, de fonction de séparation, de fonction de définition ou encore de fonction de recourbement qui doivent être réalisées par un tel applicateur. [0004] Depuis un certain temps déjà on connaît, par exemple par l'enseignement du document FR 2 505 633, une brosse de maquillage présentant un support sur lequel sont fixés des poils, individuellement et régulièrement. Selon une caractéristique de cette invention, le support et les poils viennent d'injection d'un matériau moulable. [0005] A titre illustratif encore, le document FR 2 850 549 divulgue une brosse applicatrice d'un produit sur des fibres kératiniques, comportant une âme supportant des poils dont une partie au moins s'étend de manière incurvée.

[0006] On connaît encore par le document FR 2 902 984 un applicateur comportant une âme et au moins deux rangées de dents chacune orientées différemment vis-à-vis d'une face extérieure de l'âme. Ce type d'applicateur vise à améliorer l'application d'un produit notamment en termes de pénétration des dents entre les cils ou autres, de lissage du produit sur les cils et de séparation de ceux-ci. [0007] On connaît également par la demande de brevet française EN 1052316 un dispositif applicateur permettant de régler et/ou de contrôler la souplesse des dents qui le constituent ; ce dispositif est ainsi constitué d'une âme et de plusieurs rangées de picots ; une première série de picots s'étend depuis l'âme jusqu'à une tige longitudinale tandis qu'une deuxième série de picots présente une première extrémité liée à la tige et une deuxième extrémité libre. Ce type d'applicateur permet de régler et/ou de contrôler la souplesse des dents (ou picots). Cependant un tel applicateur manque de souplesse radiale ; il est très peu déformable radialement ce qui est un inconvénient lorsqu'il s'agit de le faire traverser un élément annulaire appelé essoreur placé en sortie du conteneur du produit à appliquer. En effet la « charge « c'est-à-dire la quantité de produit en prise sur le dispositif n'est pas optimale et peut être insuffisante pour une bonne application sur les cils, avec un tel dispositif connu.

[0008] Par ailleurs on connaît par le document WO 2012/085398 un dispositif applicateur de produit fluide, monobloc, et qui, de façon caractéristique, comprend au moins une tige souple et flexible orientée longitudinalement et encastrée en au moins un premier et un deuxième points sur ladite âme longitudinale, de façon à ménager au moins une zone de flexion perpendiculaire à l'axe longitudinal XX. Vis-à-vis des dispositifs connus, cet applicateur représente une amélioration au niveau de la charge et de l'application du produit car la ou les tiges souples, encore appelées « arches », présentent une certaine mobilité, sont plus déformables et renferment donc une quantité variable de produit.

[0009] Cet effet technique est très apprécié des utilisateurs ; mais au niveau de la fabrication et de la faisabilité de telles brosses, une limite technique parait difficile à franchir. En effet l'applicateur selon le document WO 2012/085398 est monobloc c'est-à-dire issu de moulage en une seule pièce. EXPOSE DE L'INVENTION

[0010] L'invention vise à remédier aux inconvénients de l'état de la technique et notamment à proposer un applicateur doté de propriétés améliorées notamment au niveau de la modulation de la charge, et qui soit monobloc c'est-à-dire fabriqué en une seule étape de moulage tout en étant réalisable en bi-matière ou tri- matière.

[0011] La présente invention concerne un dispositif monobloc applicateur d'un produit fluide ou pâteux sur des fibres kératiniques, comprenant une âme s'étendant selon un axe longitudinal XX et au moins une tige souple encastrée en au moins un premier et un deuxième points sur l'âme longitudinale, ladite tige s'étendant sensiblement selon l'axe longitudinal XX, des picots étant prévus sur l'âme et/ou sur ladite au moins une tige.

[0012] Selon un premier aspect de l'invention, ladite âme est pourvue d'au moins une ouverture radialement traversante et ladite au moins une tige souple s'étend sensiblement dans un plan radial et présente selon sa longueur au moins une première et une deuxième courbures telles que ladite tige traverse sans contact ladite au moins une ouverture afin d'assurer sa mobilité dans un plan radial du dispositif.

[0013] Par « radialement traversante », on entend une ouverture de part en part de l'âme, qui s'étend globalement dans un plan radial du dispositif.

[0014] Dans la suite de ce texte, « tige » ou « arche » sera employé indifféremment. Comme il sera compris en référence au texte qui suit, la tige présente une forme caractéristique.

[0015] La mobilité de la ou des tiges est donc plus grande que dans l'art antérieur notamment par la présence de l'ouverture centrale dans laquelle la ou les tiges sont mobiles.

[0016] Selon l'invention, ladite au moins une tige présente au moins deux courbures de même orientation. Bien entendu ladite tige appartient à un plan radial. [0017] Selon un mode caractéristique de l'invention, le dispositif comprend deux tiges souples s'étendant dans deux plans radiaux distincts. Les tiges souples se croisent au niveau de l'ouverture radialement traversante.

[0018] En outre, le dispositif peut comprendre au moins une tige additionnelle encastrée par ses deux extrémités au niveau de l'extrémité distale du dispositif. Une sorte de boucle est ainsi prévue à l'extrémité distale du dispositif, dont la fonction sera explicitée ci-après. L'extrémité distale est comprise comme l'extrémité libre du dispositif, opposée à l'extrémité proximale à laquelle est généralement fixé l'axe ou la poignée de maintien de l'applicateur. [0019] De façon intéressante, la section transversale de l'âme peut être variable selon l'axe longitudinal XX.

[0020] Selon un mode de réalisation de l'invention, le dispositif monobloc comprend au moins un ergot orienté radialement et apte à modifier la forme de l'ouverture si un effort axial est appliqué à l'extrémité distale du dispositif. [0021] Conformément à un mode de réalisation de l'invention, l'une au moins desdites tiges présente une forme en S et s'étend sensiblement selon toute la longueur (XX) du dispositif.

[0022] Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le dispositif comprend une tige dont la forme est définie par une première courbure qui s'étend selon la longueur du dispositif, par une double courbure et par une liaison entre lesdites courbures disposée au niveau de ladite ouverture de l'âme. La première courbure et la double courbure appartiennent à un même plan radial. La forme complexe d'une telle tige est cependant moulable avec le reste du dispositif. L'intérêt de ce mode de réalisation réside en ce qu'il permet au moins deux types de maquillage différents, tel qu'il sera explicité ci-après en relation avec les modes de réalisation illustrés.

[0023] Par ailleurs conformément à ce mode de réalisation, l'élément de liaison présente un ergot orienté radialement et perpendiculairement au plan de la tige, ledit ergot étant apte à coopérer avec un bord de l'âme afin de maintenir la tige dans une position donnée.

[0024] En outre, selon un mode particulier de réalisation de l'invention, ladite au moins une tige présente trois courbures successives selon l'axe XX, de même orientation et séparées par deux points d'inflexion.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

[0025] [001 ]D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit, en référence aux figures annexées, qui illustrent : la figure 1 , une vue en perspective d'un premier mode de réalisation de l'invention ;

la figure 2, une vue agrandie du premier mode de réalisation au niveau de l'ouverture dans l'âme ;

la figure 3, une coupe selon AA de la figure 1 ;

la figure 4, une variante du premier mode de réalisation de l'invention, vu en perspective de côté ;

la figure 5, une vue en perspective de côté d'un deuxième mode de réalisation de l'invention ;

la figure 6, une autre vue en perspective du deuxième mode de réalisation de l'invention ;

la figure 7, une variante du deuxième mode de réalisation de l'invention, vue de côté ;

la figure 8, une vue de côté d'un troisième mode de réalisation de l'invention ; la figure 9, une coupe selon AA de la figure 8 ;

la figure 10, une vue de face du dispositif selon le troisième mode de réalisation ;

La figure 1 1 , une perspective d'un quatrième mode de réalisation de l'invention ;

la figure 12, une coupe selon AA de la figure 1 1 ;

la figure 13, une vue de côté d'un cinquième mode de réalisation de l'invention ; la figure 14, une autre vue de côté du cinquième mode de réalisation de l'invention ;

la figure 15, une vue de face du cinquième mode de réalisation de l'invention ;

- la figure 16, un schéma d'une forme particulière de tige avec ergot dans une première position, selon le cinquième mode de réalisation de l'invention ;

la figure 16A, une vue agrandie de la zone comportant un ergot dans ladite première position ;

la figure 16B, une vue agrandie de la zone comportant un ergot dans une deuxième position, selon le cinquième mode de réalisation de l'invention ;

la figure 16C, un schéma d'une forme particulière de tige avec ergot dans une deuxième position, selon le cinquième mode de réalisation de l'invention ; la figure 17, une vue de côté d'un sixième mode de réalisation de l'invention dans une première position ;

- la figure 17A est une autre vue de côté du sixième mode de réalisation de l'invention, dans une première position ;

la figure 18, une vue de côté d'un sixième mode de réalisation de l'invention dans une deuxième position, et

la figure 18A, une autre vue de côté du sixième mode de réalisation de l'invention dans la deuxième position.

[0026] Pour plus de clarté, les éléments identiques ou similaires sont repérés par des signes de référence identiques sur l'ensemble des figures.

DESCRIPTION DETAILLEE D'UN MODE DE REALISATION

[0027] La figure 1 illustre par une vue en perspective un premier mode de réalisation de l'invention selon lequel le dispositif monobloc, apte à appliquer un produit fluide ou pâteux sur des fibres kératiniques, comprend une âme 1 qui s'étend selon un axe longitudinal XX ; l'âme 1 présente une extrémité proximale 10 proche et coopérant avec une tige de préhension (non représentée), et une extrémité distale 1 1 libre. Au moins une tige souple 2 est en outre prévue, encastrée en au moins un premier et un deuxième points sur l'âme longitudinale 1. Les points d'encastrement se situent ici à proximité des extrémités, respectivement proximale et distale, de l'âme 1. L'encastrement s'entend au sens mécanique usuel c'est-à-dire comme une liaison sans degré de liberté.

[0028] La figure 1 montre par ailleurs des picots 3 prévus sur la ou les tiges 2 ainsi que sur l'âme 1. L'homme de métier déterminera la pertinence de la présence des picots 3 ; il déterminera en outre leur densité, leur orientation de façon plus ou moins empirique. La longueur du dispositif mesurée selon l'axe XX peut être comprise entre dix millimètres et trente millimètres, et son diamètre extérieur se situe entre cinq et quinze millimètres.

[0029] La tige flexible 2 s'étend dans un plan radial ou longitudinal, c'est-à-dire perpendiculaire à un plan transversal du dispositif. ; elle présente une forme spécifiquement étudiée afin d'en augmenter sa souplesse notamment dans le plan radial. Par ailleurs au moins une ouverture 4 est prévue dans l'âme 1. L'ouverture est traversante radialement c'est-à-dire qu'elle perce l'âme 1 de part en part et qu'elle est orientée selon un plan radial. La forme de l'ouverture est globalement allongée selon l'axe longitudinal XX. Elle est disposée afin de coopérer efficacement avec la ou les tiges 2 de forme spécifique.

[0030] Par « tige flexible » on entend au sens de l'invention un élément allongé selon l'axe XX, flexible et déplaçable essentiellement dans un plan radial.

[0031] Selon le mode de réalisation de l'invention présenté sur la figure 1 , ainsi que les figures 2 à 4, la tige 2 présente selon sa longueur, entre ses deux extrémités encastrées, une première 20 et une deuxième 21 courbures de même orientation ; la première courbure 20 et la deuxième courbure 21 sont donc orientées dans le même sens et elles se succèdent sur la longueur de la tige 2. La première et la deuxième courbures se rejoignent (ici sensiblement au milieu de la longueur de l'âme 1 ) au niveau de l'ouverture 4 prévue dans l'âme 1 , en un point d'inflexion. A ce niveau, la tige 2 traverse sans contact l'ouverture 4. La figure 2 montre plus en détail cet arrangement caractéristique et intéressant.

[0032] Par ailleurs la figure 3 montre qu'une deuxième tige 2 telle que décrite ci- dessus est prévue, dans le même plan radial que la tige décrite ci-avant, mais disposée à 180° de celle-ci. Les deux courbures 20, 21 de la deuxième tige 2 se rejoignent au même niveau que les courbures de la première tige 2, c'est-à-dire dans l'ouverture 4 ; il n'y a pas contact entre la zone de jonction des courbures 20, 21 de la deuxième tige 2 et les parois de l'ouverture 4. Cet arrangement permet aux tiges 2 d'être mobiles dans leur plan radial, avec une amplitude importante, nettement plus importante que sans présence d'ouverture 4. L'ouverture 4 combinée à la forme et à l'orientation spécifique des tiges 2, permet donc une mobilité techniquement intéressante. En effet la mobilité des tiges 2 permet de charger aisément le dispositif en produit liquide ou pâteux. Cette mobilité permet en outre d'étaler ledit liquide de façon plus homogène car l'effort exercé sur les fibres kératiniques est lui-même plus homogène. Par ailleurs la mobilité et la flexibilité apportées par l'invention permettent un passage facilité à travers l'orifice et l'essoreur du contenant de produit fluide, à travers lequel l'applicateur passe un très grand nombre de fois, dans un sens de translation et dans l'autre.

[0033] La figure 4 montre un mode de réalisation de l'invention qui diffère de celui des figures précédentes par la présence d'une tige additionnelle 22 encastrée par ses deux extrémités au niveau de l'extrémité distale 11 de l'âme. Une forme circulaire est ainsi donnée à la tige additionnelle 22 ; préférentiellement la tige additionnelle 22 appartient au même plan radial que les deux tiges 2 bien que cette disposition ne soit pas obligatoire. Plusieurs tiges additionnelles de ce type peuvent être prévues sans sortir du cadre de l'invention, qui s'étendent dans des plans différents. De façon réaliste entre une et six tiges additionnelles peuvent être prévues.

[0034] La figure 5 correspond à un deuxième mode de réalisation de l'invention qui diffère du premier mode par la présence de trois courbures 20, 21 , 23 sur chaque tige 2, au lieu de deux. Cette vue de côté montre bien que les deux tiges 2 appartiennent à un même plan et que les courbures se rejoignent au niveau de l'âme 1. Cette figure ne montre pas la ou les ouvertures 4, dans l'âme 1. Chaque ouverture présente les caractéristiques mentionnées ci-dessus ainsi que leur arrangement vis-à-vis de la zone où se rejoignent les courbures des tiges 2. L'homme de métier choisit selon les dimensions du dispositif, selon les matières utilisées, le mode de réalisation le plus adapté. [0035] La perspective de la figure 6 permet de voir la ou les ouvertures traversantes 4 prévues dans l'âme et aptes à coopérer avec les tiges 2, plus particulièrement avec les courbures 20, 21 , 23 de ces tiges et avec leur zones de jonction. Ce mode de réalisation comprend donc des tiges ayant une souplesse plus importante que le premier mode de réalisation puisque l'ouverture 4 est plus importante. Ce mode de réalisation offre à l'utilisateur davantage de précision lors de l'application du produit sur les fibres kératiniques. En effet chaque sommet d'une ondulation étant dégagé c'est-à-dire éloigné des autres sommets, les picots situés dans cette zone permettent un travail plus précis ( plus localisé) des bords extérieurs de la frange formée par les cils, ainsi que des petits cils inférieurs.

[0036] La figure 7 concerne un mode de réalisation proche de celui de la figure 6 mais qui prévoit une tige additionnelle 22 semblable à celle de la figure 4. Il s'agit ici de montrer que diverses combinaisons sont possibles sans sortir du cadre de l'invention.

[0037] Les figures 8 à 10 illustrent un troisième mode de réalisation de l'invention selon lequel deux tiges sont présentes, chacune en forme de S. Comme dans les modes de réalisation précédents, les tiges 2 se rejoignent au niveau de l'ouverture 4 de l'âme 1. La figure 9, par la coupe selon AA de la figure 8, montre bien la première courbure 20 de chaque tige 2 ; cette figure montre en outre la présence de picots 3 à la fois sur l'âme 1 et sur les tiges 2. Cette présence n'est pas obligatoire. La vue de face donnée par la figure 10 montre notamment que les deux tiges 2 ici prévues appartiennent à deux plans radiaux différents faisant entre eux un angle - d'environ 60°. L'homme de métier choisira l'angle - selon le cas de figure envisagé. L'angle - est couramment compris entre environ 30° et 80°.

[0038] Les figures 1 1 et 12 concernent un autre (quatrième) mode de réalisation de l'invention selon lequel deux tiges 2 sont prévues chacune en forme de S et chacune dans un plan radial donné. Les deux tiges se croisent bien entendu au niveau de l'ouverture 4 dans laquelle elles sont mobiles. La coupe transversale de la figure 12, au niveau de l'ouverture 4, permet de bien voir la zone de jonction des tiges 2 qui forment ici ensemble un élément mobile et souple. [0039] Les figures 13 à 15 montrent un autre (cinquième) mode de réalisation de l'invention selon lequel l'ensemble mobile ou tige présente une forme particulière définie par une première courbure 25 qui s'étend selon sensiblement toute la longueur du dispositif, et par une double courbure 26, 27 prévue dans un même plan radial mais dont la convexité est opposée à celle de la première courbure 25. La liaison entre la première courbure 25 et la double courbure 26, 27 est réalisée au niveau de l'ouverture 4 qui permet le déplacement de l'ensemble mobile dans son plan radial. La figure 14, qui est une vue à 90° de la figure 13, permet de voir l'ouverture 4 dans l'âme 1 , au niveau de la zone de liaison des courbures 25 et 26, 27 de l'ensemble mobile ou tige 2. La figure 15 illustre en vue de face ce même mode de réalisation et permet de confirmer que l'ensemble mobile ou tige 2 ; 25, 26, 27 appartient bien à un même plan radial.

[0040] Selon le type de cils à traiter, un mode de réalisation particulier est préféré.

[0041] Les figures 16, 16A, 16B et 16C illustrent schématiquement une variante du cinquième mode de réalisation. En effet on voit sur ces figures que l'ensemble mobile ou tige 2 ; 25, 26, 27 comporte un ergot 7 orienté radialement et perpendiculairement à leur propre plan radial. L'ergot 7 est apte à coopérer avec un bord de l'âme 1 afin de maintenir la tige 2 ; 25, 26, 27 dans une position donnée. La figure 16 illustre l'ergot 7 en contact avec un bord de l'âme 1 tandis que la figure 16C illustre l'ergot 7 en contact avec un autre bord de l'âme 1. On constate entre ces deux positions une légère déformation de la tige 2, due à sa souplesse intrinsèque. On maintient ainsi la tige dans une position fixe, souhaitée, qui permet un travail plus panoramique, apte à étirer davantage le produit fluide. En appuyant légèrement et latéralement sur l'ergot 7, la géométrie des arches ou courbures 25, 26, 27 change de sorte qu'un travail différent du maquillage peut être opéré.

[0042] Un autre effet intéressant peut être obtenu avec le mode de réalisation illustré par les figures 17, 17A et 18, 18A. Selon ce mode de réalisation de l'invention, un ergot 5 est prévu sur la tige 2, orienté radialement et apte à modifier la forme de l'ouverture 4 dans l'âme 1. Les figures 17 et 17A montrent l'ergot 5 disposé sensiblement à une extrémité de l'ouverture 4 tandis que les figures 18 et 18A montrent l'ergot 5 placé vers l'autre extrémité de l'ouverture 4. Ainsi en appuyant sur la pointe du dispositif, en son extrémité distale 1 1 , l'utilisateur modifie la forme de l'ouverture 4 comme visible sur les figures 17 et 18 ; ainsi que la courbure de la tige 2 comme illustré sur les figures 17A et 18A. Ce mode de réalisation permet d'avoir deux profils différents, et ainsi de réaliser deux types d'application sensiblement différents. Un point de non-retour permet de maintenir la position. C'est le passage de l'applicateur à travers le col du conteneur, dans le sens de sa rentrée dans le conteneur, qui permet de revenir à la position initiale (selon les figures 17 et 17A). [0043] En outre la particularité et les caractéristiques des tiges 2 (simples, doubles, présentant une ou plusieurs ondulations ou courbures) sont renforcées par la souplesse générale obtenue par le passage à travers la ou les ouvertures radialement traversantes 4. Ainsi l'utilisateur trouve davantage de confort et de précision lors du maquillage ; l'approche et le positionnement sur la base des cils sont facilités par la souplesse conférée à la ou les tiges 2 pourvue de picots 3.

[0044] Par ailleurs les tiges 2 n'étant pas fixées sur l'âme au niveau de la ou des ouvertures traversantes 4, elles sont très souples. L'amplitude du mouvement des tiges est intéressante en ce qu'elle offre de nouvelles fonctions pour le maquillage. [0045] Mais la présente invention présente cependant une âme centrale 1 continue sur sa longueur ; la section de l'âme centrale 1 présente une ou plusieurs ouvertures traversantes 4 pour le passage des tiges ou plus précisément pour le passage des zones de liaison entre les courbures des tiges 2. Le dispositif monobloc selon l'invention présente donc une structure suffisamment rigide pour passer sans déformation ni dommages à travers l'organe d'essorage habituellement prévu au niveau du col du contenant de fluide, et ce pour de très multiples passages.

[0046] Il est très intéressant de noter que le dispositif selon l'invention, contrairement à l'art antérieur, est venu de moulage en une seule pièce ; un gain de temps est ainsi réalisé en production. Une grande précision dimensionnelle est garantie, ainsi qu'une parfaite maîtrise de toutes les formes constitutives de l'applicateur selon l'invention. Les avantages apportés par l'invention sont donc considérables et les différents modes de réalisation permettent des utilisations variées, parfaitement adaptées à la fois au type de fibres kératiniques à traiter, à la nature du fluide à appliquer et au mode de maquillage souhaité par l'utilisateur.