La présente invention a essentiellement pour objet un dispositif applicateur perfectionné pour produits liquides plus ou moins visqueux et tels que par exemple du vernis à ongle.

On connait déjà, d'après par exemple les documents

FR-A-2 606 675 et FR-A-2 622 128 des applicateurs de liquides comprenant essentiellement un réservoir avec piston actionnable par la rotation d'une tige elle-même commandée par un bouton à l'une des extrémités de l'appareil, de façon à provoquer l'expulsion du liquide contenu dans le réservoir vers un élément applicateur qui revêt généralement la forme d'un petit pinceau.

Toutefois, la capacité du réservoir de tels dispositifs applicateurs demeure relativement limitée en raison du fait que le mécanisme de commande d'expulsion du liquide occupe une grande partie de la longueur de l'appareil. En d'autres termes, compte tenu du fait que l'appareil doit avoir une longueur limitée pour se prêter à une manipulation commode, le mécanisme de commande du piston doit nécessairement occuper une grande partie de cette longueur au détriment de la capacité du réservoir.

Aussi, pour remédier notamment à l'inconvénient ci-dessus, la présente invention propose un appareil applicateur dont la conception mécanique est telle que le mécanisme de commande de la délivrance du liquide au pinceau applicateur est remarquablement compacte, possède donc une longueur réduite au

minimum et n'occupant qu'une faible longueur du corps de l'appareil auquel peut par conséquent être raccordé un réservoir de relativement grande capacité, et permet de délivrer avec fiabilité un liquide même très visqueux au pinceau applicateur, comme par exemple un li.quide dont la viscosité s'élève à plusieurs dizaines de milliers de centipoises.

A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif applicateur, pour produits liquides plus ou moins visqueux, tel que vernis à ongle par exemple, et du type comprenant un réservoir avec piston actionnable par la rotation d'une tige pour provoquer l'expulsion du liquide contenu dans le réservoir vers un élément applicateur tel que pinceau par exemple, caractérisé en ce que la tige qui est creuse, porte l'élément applicateur à l'une de ses extrémités et plonge par son autre extrémité dans le réservoir après passage au travers du piston avec lequel elle coopère par l'intermédiaire d'un filetage pour que la rotation sans déplacement axial de la tige creuse provoque le déplacement axial sans rotation du piston dans le réservoir.

Suivant un mode de réalisation, la rotation de la tige creuse précitée est assurée par une roue à rochet commandée par un bouton-poussoir latéral.

On comprend donc déjà que l'insertion d'une partie de la tige de commande du piston dans le réservoir et que la prévision d'un bouton-poussoir latéral minimisent notablement la longueur du mécanisme de commande, un tel avantage pouvant être mis à profit pour augmenter la capacité du réservoir.

Suivant une autre caractéristique de ce dispositif, le bouton-poussoir latéral comporte deux bras sensiblement parallèles montés à coulissement au travers du corps de l'appareil et s'étendant suivant une direction orthogonale à l'axe de la roue à rochet pour coopérer avec les dents de cette roue par engrènement et échappement suivant sensiblement un diamètre de ladite roue.

Suivant un exemple de réalisation, la roue à rochet précitée est coaxialement solidaire de la tige creuse qui est montée librement coulissante et tournante dans une pièce montée coulissante mais non tournante dans le corps de l'appareil et susceptible d'être actionnée par un capuchon de fermeture de l'appareil.

On précisera encore ici que l'extrémité de la pièce précitée opposée à celle apte à coopérer avec le capuchon est munie d'au moins une butée de blocage du bouton-poussoir et/ou de la roue à rochet lorsque l'appareil est obturé par le capuchon.

Suivant un autre mode de réalisation, la roue à rochet précitée est axialement solidaire d'une pièce montée librement coulissante et tournante dans le corps de l'appareil, et susceptible d'être actionnée par un capuchon de fermeture de l'appareil, laquelle pièce entraîne en rotation la tige creuse précitée qui est montée librement coulissante mais non tournante dans ladite pièce, et qui traverse librement la roue à rochet.

Suivant une autre caractéristique de ce mode de réalisation, l'extrémité de la tige creuse portant l'élément applicateur est munie d'au moins un ergot

ou analogue pouvant se débattre dans une rainure pratiquée dans une cheminée formée dans la pièce précitée et recevant la tige creuse.

Selon encore une autre caractéristique, la pièce précitée comporte sur sa périphérie externe des dents ou analogues susceptibles de coopérer avec des dents prévues au niveau de l'extrémité du corps de l'appareil pour réaliser dès le début du montage par vissage du capuchon sur cette pièce, un blocage en rotation de ladite pièce dont la translation provoque le débrayage de la roue à rochet par éloignement de celle-ci des bras du bouton-poussoir.

Suivant encore une autre caractéristique de l'invention, la tige creuse précitée est montée coulissante dans une traverse constituant la partie supérieure du réservoir et est munie d'une butée coopérant avec cette traverse et à la suite de laquelle s'étend un filetage coopérant avec un orifice fileté du piston.

La périphérie du piston coopère de façon étanche et sans rotation avec la paroi latérale du réservoir, lors de son déplacement dans le réservoir commandé par la rotation de la tige creuse plongeant dans ledit réservoir et à l'intérieur de laquelle passe le liquide devant parvenir au pinceau applicateur.

Suivant encore un autre mode de réalisation selon cette invention, la rotation de la tige creuse est assurée par la rotation manuelle et relative du réservoir, par rapport à une tête à laquelle est intégrée ladite tige creuse qui est ainsi solidaire en rotation de la tête.

On précisera encore que, dans la tête précitée, est ménagée l'extrémité précitée de la tige creuse portant l'élément applicateur, tandis que l'autre extrémité de la tige creuse plongeant dans le réservoir fait saillie de ladite tête.

Mais d'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux dans la description détaillée qui suit et se réfère aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemple, et dans lesquels.

La figure 1 est une vue schématique et partielle, en coupe axiale, d'un dispositif applicateur conforme aux principes de l'invention selon un premier mode de réalisation.

La figure 2 est une vue en coupe suivant la ligne II-II de la figure 1.

La figure 3 est une vue similaire à celle de la figure 1, mais montrant l'appareil en position obturée par un capuchon.

La figure 4 est une vue schématique partielle et en coupe axiale d'un deuxième mode de réalisation de dispositif applicateur conforme à cette invention.

La figure 5 est une vue en coupe suivant la ligne V-V de la figure 4.

La figure 6 est une vue en bout de l'appareil de la figure 4, suivant la flèche VI sur cette figure.

La figure 7 est une vue très schématique en coupe axiale d'un troisième mode de réalisation de dispositif applicateur selon cette invention.

En se reportant notamment aux figures 1 à 3, et suivant un exemple de réalisation, on voit qu'un dispositif applicateur selon cette invention comprend essentiellement un corps 1 formant tête de l'appareil et auquel est raccordé un réservoir R dans lequel coulisse un piston 2 actionnable par une tige creuse 3 dont une extrémité 3a plonge dans le réservoir R et dont l'autre extrémité 3b porte un pinceau applicateur 4.

L'extrémité 3a de la tige creuse est munie d'un filetage 3c et traverse un orifice fileté 5 du piston 2 de sorte que la rotation de ladite tige commandée par un bouton-poussoir 6, prévu sur la paroi latérale du corps 1, permettra le déplacement du piston 2 dans le réservoir R et par conséquent la délivrance du produit liquide contenu dans ce résevoir au pinceau applicateur 4 via l'intérieur de la ^" tige creuse 3.

Comme on le voit mieux sur la figure 2, le bouton-poussoir 6, rappelé, suivant l'exemple représenté, par une lame-ressort 7 comporte deux bras 8, 9 sensiblement parallèles et montés à coulissement au travers du corps 1 de l'appareil. Ces deux bras 8, 9 s'étendent orthogonalement à l'axe d'une roue à rochet 10 calée sur la tige creuse 3. Les bras 8, 9 comportent chacun au moins une dent 8a, 9a coopérant alternativement par engrènement et échappement avec les dents 11 de la roue à rochet 10, comme on le décrira plus loin à propos du fonctionnement. On a

montré en 12 le passage à coulissement des bras 8, 9 du bouton-poussoir latéral 6 dans le corps 1 de 1'appareil.

La tige creuse 3 est montée, par son extrémité 3b, librement coulissante axialement et librement tournante dans une pièce 13 qui comporte un élément en forme de cheminée 14 dans laquelle peut coulisser et tourner la tige creuse 3. Cette pièce 13, constamment sollicitée par un ressort 15 en position rentrée dans le corps 1 de l'appareil, est montée axialement coulissante, mais non tournante dans le corps 1. On a montré en 16 sur les figures 1 et 2 une nervure prévue sur la périphérie externe de la pièce 13 et coopérant avec une rainure ou analogue 17 prévue sur la périphérie interne du corps 1 pour empêcher la pièce 13 de tourner dans ledit corps tout en lui permettant d'y coulisser. On observera, comme on le voit bien sur les figure 1 et 2, que la nervure 16 est prévue sur un prolongement 13a de la pièce 13, lequel prolongement présente quelque peu, en section transversale, la forme d'une demi-coquille et porte des butées 18 de blocage des bras 8, 9 du bouton-poussoir 6, ce blocage intervenant lorsque ladite pièce 13 est extraite du corps 1 par vissage d'un capuchon 19 (figure 3) dans un filetage 20 prévu sur la périphérie interne d'une enveloppe annulaire 13b appartenant à la pièce 13 et extérieurement coaxiale à la cheminée 14.

On a montré en 21 une paroi ou traverse constituant l'extrémité du corps 1 et formant en quelque sorte la partie supérieure du réservoir R monté sur le corps 1 au niveau de ladite traverse. Cette traverse 21 possède un orifice central 23 dans lequel peut tourner librement la tige creuse 3 sur laquelle est

prévue une butée 24 prenant appui sur ladite traverse pour permettre le déplacement du piston 2 sous l'effet de la rotation de la tige creuse 3 commandée par le bouton-poussoir latéral 6, comme on le décrira en détail plus loin à propos du fonctionnement.

Un anneau élastique 25 est prévu au niveau de l'orifice fileté 5 du piston 2 pour réaliser ou améliorer l'étanchéité entre piston et tige creuse 3 à ce niveau. La périphérie 2a du piston 2 forme en quelque sorte une lèvre coopérant de façon étanche avec la paroi interne du réservoir R et cela tout en empêchant de tourner ledit piston lors de la rotation de la tige creuse 3 pour commander le déplacement longitudinal du piston dans le réservoir R. A cet égard, le piston 2 pourra présenter tout comme le réservoir R, une forme circulaire ou encore une forme polygonale quelconque de nature à pouvoir coopérer de façon étanche et sans rotation avec la paroi latérale du réservoir. Les risques de rotation du piston 2 à l'intérieur du réservoir R peuvent encore être évités grâce à une légère ovalisation ou un ^" léger méplat de la section intérieure du réservoir, le piston ayant bien sûr une forme identique et correspondante.

On a montré en 26 sur les figures 1 et 3 un autre anneau élastique de serrage d'une jupe mince 27 prolongeant en quelque sorte la cheminée 14, sur la tige creuse 3. Cet anneau élastique 26 permettra de préserver l'étanchéité sans pour cela empêcher la rotation de la tige creuse 3 ni le déplacement axial de la pièce 13 par rapport à cette tige creuse lors du vissage du capuchon 19 dans le filetage 20.

La traverse 21 précédemment mentionnée comporte au moins un trou d'évent repéré en 28 et permettant le passage de l'air lors du déplacement du piston 2 sous l'effet de la rotation de la tige creuse 3 dont la butée 24 coopère par réaction d'appui avec la traverse 21.

Mais, pour une meilleure compréhension de l'invention, on décrira ci-après le fonctionnement du dispositif applicateur qui vient d'être décrit en référence aux figures 1 à 3.

On partira de la position "ouverte" ou prête à fonctionner de l'appareil, comme on le voit sur la figure 1.

Dans cette position, l'utilisateur pourra, avec le doigt, exercer une pression sur le bouton-poussoir latéral 6, de sorte que, comme on le comprend à l'aide de la figure 2, la dent 9a du bras 9 entraînera en rotation la roue à rochet 10 et donc la tige creuse 3 ce qui provoquera le déplacement du piston 2 dans le réservoir R et la délivrance du produit visqueux, tel que vernis à ongle, contenu dans ce réservoir, au pinceau applicateur 4, alors que la dent 8a du bras 8 possédant une direction inverse de celle de la dent 9a échappera aux dents 11 de la roue à rochet 10. La continuité du déplacement du piston 2 dans le réservoir R sera assurée par le relâchement du bouton-poussoir 6, car la dent 8a du bras 8 engrènera avec et continuera à entraîner la roue à rochet 10, alors que la dent 9a du bras 9 échappera à ladite roue.

Ainsi, par simple pression et relâchement du bouton-poussoir latéral 6, le pinceau applicateur 4 pourra être imprégné d'une certaine quantité de produit visqueux contenu dans le réservoir R, étant entendu que le bouton-poussoir pourra être actionné à volonté en fonction des besoins.

En fin d'utilisation, et comme on le voit sur la figure 3, l'utilisateur pourra visser le capuchon 19 sur la pièce 13, de sorte que le pinceau-applicateur 4 sera en quelque sorte escamoté dans la cheminée 14. Ainsi, le pinceau restera en contact permanent avec les vapeurs de solvant du produit contenu dans le réservoir, ce qui évitera le dessèchement et le durcissement du produit résiduel entre les poils du pinceau. On observera ici que le vissage du capuchon 19 s'effectuera à l'encontre de la force de rappel du ressort 15, étant entendu que la pièce 13 ne pourra pas tourner dans le corps 1 grâce à la nervure 16 coopérant avec la rainure 17. En fin de vissage du capuchon 19, les butées 18 viendront bloquer les bras 8, 9 du bouton-poussoir 6 dont l'actionnement intempestif ne risquera donc pas d'alimenter le pinceau applicateur 4 en produit. On notera ici que les butées 18 peuvent revêtir toute forme appropriée quelconque et qui serait par exemple apte à bloquer en rotation la roue à rochet 10 elle-même.

La remise en service de l'appareil sera tout simplement réalisée par dévissage du capuchon 19, ce qui provoquera la rétraction de la pièce 13 dans le corps 1, et donc le déverrouillage de la roue à rochet 10.

On décrira maintenant le deuxième mode de réalisation du dispositif applicateur selon cette invention, en se reportant aux figures 4 à 6 sur lesquelles on a utilisé les mêmes repères que ceux des figures 1 à 3 pour désigner les éléments communs.

Ici, la roue à rochet 10 est solidaire de la pièce 13 qui est montée librement coulissante dans le corps 1 de l'appareil mais qui, contrairement au mode de réalisation précédent, est montée également librement tournante dans ladite pièce.

Quant à la tige creuse 3, elle traverse librement la roue à rochet 10, et elle est montée librement coulissante mais non tournante dans la cheminée 14 de la pièce 13.

En effet, l'extrémité 3b de la tige creuse 3 est munie sur sa périphérie d'un ergot 29 pouvant se débattre dans une rainure 30 pratiquée à l'intérieur de la cheminée 14 et parallèlement à l'axe de celle-ci. Dès lors, la rotation de la pièce 13 provoquera la rotation de la tige creuse 3, étant entendu que par vissage du capuchon 19 sur la pièce 3, il y aura un coulissement axial relatif entre cette pièce et la tige creuse 3.

Par ailleurs, comme on le voit bien sur les figures 4 et 6, la pièce 13 comporte sur sa périphérie externe des dents ou analogues 31 susceptibles de coopérer avec des dents 32 prévues au niveau de l'extrémité débouchante 33 du corps 1 de l'appareil, par laquelle peut sortir la pièce 13 sous l'effet du vissage du capuchon 19. Comme on le décrira plus loin à propos du onctionnement, la coopération des dents 31 et 32

a lieu dès le début du vissage du capuchon 19 dans la pièce 13 de façon à immobiliser ainsi en rotation ladite pièce 13 pour permettre le vissage.

On retrouve sur ce mode de réalisation, comme dans le mode de réalisation précédent, le bouton-poussoir latéral 6 avec ses deux bras 8, 9.

Mais, pour une meilleure compréhension, on en décrira ci-après le fonctionnement.

On partira de la position visible sur la figure 4, c'est-à-dire de la position "ouverte" ou prête à l'emploi de l'appareil.

L'utilisateur, par pression et relâchement du bouton-poussoir 6 provoquera, grâce aux bras 8, 9 et exactement comme décrit précédemment l'entraînement de la roue à rochet 10, et cela par engrènement et échappement alternatifs des dents 8a, 9a que comportent ces bras et qui s'étendent suivant sensiblement un diamètre de la roue à rochet 10, comme c'était le cas précédemment. On observera ici que les dents 8a et 9a sont dirigées en sens contraire l'une par rapport à l'autre.

La roue à rochet 10 étant solidaire de la pièce 13, cette pièce 13 sera donc entraînée en rotation, ce qui provoquera, grâce à la coopération de l'ergot 29 avec la rainure 30, l'entraînement en rotation de la tige creuse 3, et donc le déplacement du piston 2 dans le réservoir R, de sorte qu'une certaine quantité de produit visqueux sera acheminée via la tige creuse 3 au pinceau applicateur 4.

En fin d'utilisation de l'appareil, c'est-à-dire lorsque l'utilisateur vissera le capuchon 19 (non représenté sur la figure 4) , dans le filetage 20 de la pièce 13, les dents 31 de cette pièce viendront en prise avec les dents de forme correspondante 32 du corps 1 de l'appareil, ce qui provoquera une immobilisation en rotation de la pièce 13 pour permettre le vissage du capuchon. On observera ici, comme on le voit sur la figure 4, que les dents 31 de la pièce 13 sont chanfreinées en 31a, c'est-à-dire près de l'ouverture 33 du corps 1 pour réaliser l'immobilisation de la pièce 13 dès le début du vissage du capuchon 19.

Mais il est surtout important d'observer que le vissage du capuchon 19 qui commande la sortie de la pièce 13 du corps 1 de l'appareil, permettra à la roue à rochet 10 d'échapper aux bras 8, 9 du bouton-poussoir 6. Autrement dit, en fin de vissage du bouchon 19, c'est-à-dire en position fermée de l'appareil, toute action intempestive sur le bouton-poussoir 6 n'aura aucun effet, puisque la roue à rochet 10, solidaire de la pièce 13, sera débrayée.

Pour remettre l'appareil en service, il suffit d'enlever en le dévissant le capuchon 19, ce qui provoquera la rétraction de la pièce 13 dans le corps 1 sous l'effet du ressort 15, et la roue à rochet 10 solidaire de la pièce 13 sera à nouveau en position embrayée, comme on le voit sur la figure 4.

On décrira maintenant brièvement un troisième mode de réalisation du dispositif applicateur selon cette invention en se reportant à la figure 7.

Ici, la tige creuse 3 est solidaire en rotation d'une tête 100, de sorte que la rotation manuelle et relative du réservoir R par rapport à la tête 100 assure la translation sans rotation du piston 2 de façon à délivrer du produit au pinceau applicateur 4 porté par la tête 100.

Plus précisément, le pinceau applicateur 4 est monté à l'extrémité 3b de la tige creuse 3, laquelle extrémité 3b résulte d'un alésage axial pratiqué dans la tête 100. Quant à l'autre extrémité 3a de la tige creuse 3 plongeant dans le réservoir R, elle fait saillie de la tête 100.

Au niveau du raccordement de la tête 100 avec l'extrémité 3a de la tige creuse 3, est prévu un épaulement 101 permettant le maintien et la rotation de ladite tête sur le réservoir R qui peut être formé de deux parties 102, 103 pour permettre son raccordement.

On a montré en 104 un capuchon pouvant se visser ou se clipper sur le réservoir R.

On a donc réalisé suivant l'invention un dispositif applicateur particulièrement utile et fiable pour la délivrance de produits visqueux, tels que du vernis à ongle, c'est-à-dire ne posant aucun problème d'écoulement du produit et de délivrance de ce produit au pinceau applicateur, ce dispositif n'exigeant qu'un volume de longueur minimum pour le logement de la partie mécanique et de commande de l'appareil.

Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple.

C'est ainsi que la matière des différents organes mécaniques de l'appareil peuvent être en tout matériau approprié, tel qu'un matériau synthétique.

L'invention comprend donc tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci sont effectuées suivant son esprit.