L'invention propose plus particulièrement un agencement pour le montage et le guidage en pivotement autour d'un axe globalement vertical, par rapport à un élément de structure de caisse d'un véhicule automobile, d'un arbre d'entraînement d'un mécanisme d'essuyage dont une extrémité supérieure est fixée à un bras d'essuyage et dont l'extrémité inférieure est fixée à une manivelle d'une tringlerie de transmission, du type qui comporte une platine de guidage qui est destinée à tre fixé à l'élément de structure de caisse et qui comporte un fût cylindrique dans lequel l'arbre est guidé en pivotement.

En cas de collision du véhicule avec un piéton, la partie du mécanisme d'essuie-glace qui fait globalement saillie à l'extérieur du véhicule constitue un objet contondant qui risque de provoquer des blessures.

On connaît l'existence de moyens permettant un effacement vers le bas de l'extrémité supérieure de l'arbre d'entraînement par rapport à la caisse du véhicule, notamment dans le document WO-A-99.38736 qui décrit des moyens permettant à l'arbre d'entraînement de coulisser axialement dans le fût en cas d'impact.

Le document DE-A-195.46. 906 décrit aussi de tels moyens permettant l'effacement de l'arbre par l'intermédiaire d'une bague élastique interposée entre l'arbre et son fût de guidage.

La bague est fixée au fût et elle comporte plusieurs doigts élastiques qui sont reçus dans une gorge annulaire de l'arbre, et qui sont aptes à sortir de la gorge en cas de choc.

Néanmoins un tel agencement nécessite l'utilisation d'une bague supplémentaire dont la structure est relativement complexe, ce qui augmente le coût de sa fabrication.

L'invention a pour but de proposer un agencement pour guider un arbre d'entraînement pour lequel les moyens de retenue de l'arbre ont une structure simplifiée.

Dans ce but, l'invention propose un agencement du type décrit précédemment, caractérisé en ce que l'arbre comporte un renflement qui est reçu à l'intérieur d'un logement complémentaire du fût, pour réaliser le blocage de l'arbre en mouvement vertical par rapport au fût, et qui est apte à sortir du logement par déformation élastique du renflement et/ou du logement, par un déplacement axial vers le bas de l'arbre par rapport au fût, lorsque le mécanisme d'essuyage est soumis à un impact violent dont la composante verticale (F) est orientée vers le bas, la valeur de la composante étant supérieure à une valeur de seuil déterminée.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - le logement est réalisé venu de matière avec le fût par moulage d'un matériau déformable élastiquement ; - le logement est réalisé dans une bague globalement cylindrique coaxiale à l'arbre, qui est réalisée en un matériau déformable élastiquement, et qui est reçue dans une cavité du fût ; - la cavité comporte un tronçon de dimensions radiales internes supérieures aux dimensions radiales externes de la bague, pour permettre une augmentation du diamètre extérieur de la bague lors de la sortie du renflement hors du logement ; - le tronçon de la cavité est de forme globalement tronconique ; - le renflement est réalisé venu de matière avec l'arbre ; - renflement est un élément rapporté qui est fixé à l'arbre ; - le logement est agencé au niveau de l'extrémité axiale inférieure du fût ;

- le renflement et le logement sont de forme globalement sphérique ; - le logement est prolongé vers le bas par une portion annulaire conique coaxiale à l'arbre, dont le diamètre intérieur croît vers le bas en formant rampe ; - l'extrémité supérieure de l'arbre est fixée au bras d'essuyage par l'intermédiaire d'un anneau de liaison qui est apte à se désolidariser de l'arbre ou du bras lors du choc ; - le fût est prolongé axialement vers le haut par une collerette annulaire contre laquelle le bras est apte à venir en butée lors du choc, pour provoquer la désolidarisation de l'anneau d'avec le bras ; - l'agencement comporte un joint annulaire d'étanchéité agencé entre le renflement et le logement, au niveau de l'extrémité inférieure du logement.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux figures annexées parmi lesquelles : -la figure 1 est une représentation schématique en perspective et avec arrachement d'un agencement pour le montage d'un arbre d'entraînement comportant un renflement et un logement complémentaire conformes à l'invention ; - les figures 2A et 2B sont des sections suivant l'axe A de l'agencement représenté à la figure 1, montrant les positions relatives de l'arbre d'entraînement et du fût, avant et après le choc ; -les figures 3A à 3C sont des détails à plus grande échelle de différents modes de réalisation du renflement ; - les figures 4A et 4B sont ces vues similaires aux figures 2A et 2B, représentant un autre mode de réalisation du logement.

Dans la description qui va suivre, des éléments identiques, similaires ou analogues seront désignés par les mmes chiffres de référence.

On a représenté à la figure 1 une platine 10 pour le guidage d'un arbre 12 d'entraînement 12, en pivotement autour d'un axe A vertical.

L'arbre 12 est un élément d'un mécanisme d'essuyage d'un panneau vitré de véhicule automobile (non représenté), et il est destiné à tre relié à son extrémité supérieure 12s à un balai d'essuyage 14 (représenté aux figures 4A, 4B) et à son extrémité inférieure 12i à une manivelle 16 d'une tringlerie de transmission de mouvement.

La platine 10 comporte une semelle 18 pour sa fixation à un élément de structure de caisse du véhicule, et elle comporte un fût 20 cylindrique 20 coaxial à l'arbre 12 et à l'axe A.

Le fût 20 permet de réaliser le guidage en pivotement de l'arbre 12. Pour cela, sa paroi cylindrique interne 20i est complémentaire de la paroi cylindrique externe 12e de l'arbre 12.

Enfin, le fût 20 comporte des moyens 22 pour bloquer l'arbre 12 en mouvement axial vers le bas.

Ces moyens de blocage 22 de l'arbre 12 permettent en outre à l'arbre 12 de se déplacer axialement vers le bas par rapport au fût 20 lorsque le mécanisme d'essuyage est soumis à un choc violent dont la composante verticale, que l'on a représentée aux figures par la flèche F, est supérieure à une valeur de seuil déterminée.

Conformément à l'invention, ces moyens de blocage 22 comportent un renflement 24 qui est solidaire de l'arbre 12, et qui est reçu dans un logement 26 complémentaire 26 du fût 20.

Pour permettre à l'arbre 12 de pivoter par rapport au fût 20, le renflement 24 et le logement 26 présentent tous les deux une symétrie de révolution autour de l'axe vertical A, et selon un mode de réalisation préféré, le renflement 24 et le logement 26 sont de forme sphérique.

Le renflement 24 est porté par l'arbre 12 et est agencé entre l'extrémité inférieure 12i et l'extrémité supérieure 12s de l'arbre 12.

Cela signifie que le logement 26 est traversé par l'arbre 12 et donc qu'il est ouvert à ses extrémités supérieures et inférieures.

Selon un mode de réalisation préféré du logement 26, l'ouverture supérieure du logement 26 est complémentaire de l'arbre 12, c'est-à-dire que son diamètre est égal au diamètre de l'arbre 12, et l'ouverture inférieure du logement 26 est conçue de manière à réaliser le blocage axial de l'arbre 12 lorsque le mécanisme d'essuyage est en conditions normales d'utilisation, et de manière à permettre la sortie du renflement 24 lors du choc.

A cet effet, comme on peut le voir à la figure 2A, le diamètre de l'ouverture inférieure est inférieur au plus grand diamètre du renflement 24, de manière à réaliser le blocage axial du renflement. Aussi, le diamètre de l'ouverture inférieure est supérieur au diamètre de l'arbre 12.

Pour permettre le mouvement axial vers le bas de l'arbre 12 par rapport au fût 20, et selon un autre aspect de l'invention, le renflement 24 ou le logement 26 est apte à se déformer élastiquement lors du choc.

A cet effet, le renflement 24 ou le logement 26, respectivement, est réalisé en un matériau déformable élastiquement dont les caractéristiques d'élasticité sont déterminées de manière qu'il se déforme lors du choc, et le diamètre de l'ouverture inférieure du logement 26 est déterminé, en fonction du type du matériau élastique, et en fonction de la valeur de seuil de la composante verticale du choc.

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, c'est le logement 26 qui se déforme lors du choc.

On a représenté aux figures 1,2A et 2B un premier mode de réalisation de l'invention selon lequel le logement 26 est réalisé venu de matière avec le fût 20.

Le fût 20 est ainsi réalisé en un matériau élastique apte à tre moulé, notamment en matière plastique.

Selon un autre aspect de l'invention, le logement 26 est réalisé à proximité de l'extrémité inférieure 20i du fût 20.

Ainsi, la sortie du renflement 24 hors du logement 26 correspond à une désolidarisation complète du renflement 24 par rapport au fût 20. De ce fait, le renflement 24 ne peut plus s'opposer au mouvement axial de l'arbre 12 après le choc.

On a représenté aux figures 2A et 2B les positions relatives de l'arbre 12 et du renflement 24 par rapport au fût 20 et au logement 26 respectivement avant et après le choc.

Comme on peut le voir à la figure 2A, lorsque le renflement 24 est présent à l'intérieur du logement 26, c'est-à-dire avant le choc, la portion inférieure du logement 26 permet de retenir axialement le renflement, empchant ainsi l'arbre 12 de se déplacer axialement vers le bas par rapport au fût 20.

Lorsque le mécanisme d'essuyage est soumis à un impact violent, il en résulte un effort d'appui du renflement 24 contre le logement 26 dont l'amplitude permet de provoquer la déformation élastique du logement 26, et plus spécialement de la partie inférieure du logement 26.

En effet, les formes sphériques complémentaires du renflement 24 et de la partie inférieure du logement 26 sont en forme de rampes en vis-à-vis, de manière qu'un effort d'appui orienté axialement vers le bas du renflement 24 sur le logement 26 génère en tout point de la partie inférieure du logement 26 un effort radial orienté vers l'extérieur.

Ainsi, le logement 26 s'élargit de manière que le diamètre de son ouverture inférieure devient égal au plus grand diamètre du renflement 24, pour permettre au renflement 24 de traverser cette ouverture et se désolidariser du fût 20.

Après que le renflement 24 est sorti du logement 26, comme on l'a représenté à la figure 2B, le logement 26 et le fût 20 reviennent élastiquement dans leur forme initiale, pour laquelle le diamètre de l'ouverture inférieure est inférieur au plus grand diamètre du renflement 24.

L'utilisation d'un matériau élastique est avantageuse pour la réalisation du logement 26.

Cependant, puisque le logement 26 est réalisé venu de matière avec le fût 20, cela signifie que la platine 10 est aussi réalisée dans ce mme matériau élastique.

Or, la platine 10 est soumise à de nombreuses sollicitations mécaniques variables. Ainsi, le fait que la platine 10 est réalisée en un matériau élastique, implique que la platine 10 peut se déformer de manière aléatoire, et implique donc un mauvais balayage du bras par rapport à la zone à essuyer.

C'est pourquoi, selon un autre mode de réalisation de l'invention représenté aux figures 4A et 4B, le fût 20 est réalisé en un matériau rigide, par exemple en aluminium, et le logement 26 est réalisé dans une pièce rapportée 28 au fût 20 qui est réalisée en un matériau déformable élastiquement.

Cette pièce rapportée consiste ici en une bague 28 globalement cylindrique et coaxiale à l'axe A de l'arbre 12. Elle est fixée à l'extrémité inférieure 20i du fût 20 par tout moyen connu, notamment par encastrement.

La bague 28 comporte un corps 32 cylindrique de révolution dans lequel le logement 26 est réalisé, et une collerette radiale 34 qui prolonge l'extrémité inférieure 32i corps 32 radialement vers l'extérieur.

Pour recevoir la bague 28, l'extrémité inférieure 20i du fût 20 comporte une cavité 30 coaxiale à l'axe A de l'arbre 12 et qui est ouverte vers le bas.

La cavité 30 comporte un tronçon supérieur 36 et un tronçon inférieur 38 qui reçoivent respectivement le corps 32 et la collerette 34 de la bague 28.

La collerette 34 est reçue dans le tronçon inférieur 38 de manière à réaliser le positionnement axial et la fixation de la bague 28 dans la cavité 30. Pour cela, et à titre d'exemple non limitatif, la collerette 34 est encastrée à l'intérieur du tronçon inférieur 38.

Lors de la sortie du renflement 24 hors du logement 26 en cas de choc, le logement 26 se déforme, c'est-à-dire que le corps 32 de la bague 28 se déforme.

Cette déformation du corps 32 consiste principalement en une augmentation de son diamètre extérieur. Ainsi, pour permettre la déformation du corps 32, certaines dimensions du tronçon supérieur 36, notamment son diamètre intérieur, sont supérieures à celles du corps 32.

Selon un mode de réalisation préféré de la cavité 30 représenté aux figures, le tronçon supérieur 36 est de forme tronconique, dont le diamètre à son extrémité inférieure est supérieur au diamètre à son extrémité supérieure.

De plus, le diamètre du tronçon supérieur, au niveau de son extrémité supérieure est globalement égal au diamètre extérieur du corps 32 de la bague 28, pour éviter tout mouvement radial de la bague 28 dans la cavité 30.

Le renflement 24 est introduit dans le logement 26 par emboîtement élastique, selon un mouvement axial ascendant du renflement 24 par rapport au logement 26.

Pour favoriser la déformation élastique de l'ouverture inférieure du logement 26, le logement 26 est prolongé axialement vers le bas par une portion annulaire conique 40 formant rampe coaxiale à l'axe vertical A, sur laquelle le renflement 24 s'appuie lors de sont mouvement d'introduction dans le logement 26.

Comme on peut le voir aux figures, cette portion annulaire conique 40 qui prolonge le logement 26 est utilisée lorsque le logement 26 est réalisé venu de matière avec le fût 20, comme on l'a représenté aux figures 1,2A, et 2B, mais aussi lorsque le logement 26 est réalisé dans la bague rapportée 28, comme représenté aux figures 4A et 4B.

On a représenté aux figures 3A à 3C différents modes de réalisation du renflement 24, qui peut tre utilisé en combinaison avec l'un quelconque des modes de réalisation du logement 26 décrits précédemment.

Selon un premier mode de réalisation représenté à la figure 3A, le renflement 24 est réalisé venu de matière avec l'arbre 12, par usinage ou tout autre mode de réalisation connu.

Ceci permet d'avoir un agencement pour le montage de l'arbre 12 dont la structure est relativement simple, notamment lorsque le logement 26 est réalisé venu de matière avec le fût 20.

Selon un autre mode de réalisation représenté à la figure 3B, le renflement 24 est une partie d'un embout 42 qui prolonge l'extrémité inférieure 12i de l'arbre 12 jusqu'à la manivelle 16.

Cet embout 42 comporte ici un orifice supérieur 44 ouvert vers le haut et qui reçoit une portion moletée 46 complémentaire de l'extrémité inférieure 12i de l'arbre 12, et l'embout 42 comporte à son extrémité inférieure 42i une portion moletée 48 qui est reçue dans un orifice complémentaire 50 d'une extrémité 16a de la manivelle 16.

Ces portions moletées 46,48 et les orifices complémentaires 44,50 permettent à l'embout 42 de transmettre le couple d'entraînement de l'arbre 12 en pivotement autour de l'axe A provenant de la manivelle 16.

On a représenté à la figure 3C un troisième mode de réalisation du renflement 24 qui est une partie d'un manchon 52 cylindrique qui est traversé par la portion moletée 46 prolongeant l'arbre 12 vers le bas.

Ici, l'extrémité inférieure de la portion moletée 46 est reçue directement dans l'orifice complémentaire 50 de la manivelle 16, de manière que le manchon 52 n'a pas à transmettre l'effort d'entraînement de l'arbre 12, il peut par conséquent consister en une pièce de révolution autour de l'axe vertical A de l'arbre 12.

Enfin, selon encore un autre mode de réalisation (non représenté) du renflement 24, celui-ci consiste en un élément annulaire, ou jonc, qui est rapporté sur la paroi cylindrique externe 12e de l'extrémité inférieure 12i de l'arbre 12.

Pour cela, le renflement est reçu dans une gorge annulaire complémentaire, réalisée dans la paroi cylindrique externe 12e de l'arbre 12.

Selon un mode de réalisation préféré de ce jonc, sa section est circulaire, pour que la portion du jonc qui fait saillie par rapport à la paroi cylindrique externe 12e de l'arbre 12 ait une forme globalement bombée.

De plus, le jonc est réalisé en un matériau relativement rigide, par exemple en alliage de fer, pour que ce soit le logement 26 qui se déforme effectivement lors du choc.

On a représenté à la figure 3A un autre aspect de l'invention permettant d'empcher la sortie du renflement 24 hors du logement 26 lors d'une manipulation de la platine 10 avant son montage sur l'élément de structure de caisse du véhicule.

Selon cet aspect, la paroi cylindrique externe 20e de l'extrémité inférieure 20i du fût 20 porte une bague annulaire 54.

Cette bague annulaire est positionnée axialement sur le fût 20 au niveau de l'ouverture inférieure du logement 26, et elle est réalisée en un matériau rigide.

Ainsi, elle empche que l'extrémité inférieure du fût 20 ne se déforme radialement pour laisser passer le renflement.

Le positionnement de la bague annulaire 54 sur le fût 20 est réalisé par l'intermédiaire d'une nervure annulaire 66 qui s'étend radialement vers l'extérieur depuis la paroi cylindrique extérieure 20e du fût 20 et qui est reçue dans une gorge annulaire complémentaire 68 de la bague 54.

On a représenté à la figure 3A un autre aspect de l'invention selon lequel des moyens d'étanchéité, qui consistent ici en un joint annulaire à lèvre 56, sont agencés au niveau de l'ouverture inférieure du logement 26.

Ici, le joint 56 est reçu dans l'espace compris entre la portion conique 40 et l'extrémité inférieure de l'arbre 12, empchant ainsi que toute impureté ne s'introduise entre le renflement 24 et le logement 26.

Lorsque le renflement 24 est sorti du logement 26, l'arbre 12 peut alors se déplacer axialement vers le bas par rapport au fût 20, de manière qu'il ne forme plus un élément risquant de blesser quelqu'un.

Cependant, l'extrémité supérieure 12s de l'arbre 12 est liée au bras d'essuyage 14, et donc, lors du déplacement de l'arbre 12 par rapport au fût 20, le bras étant solidaire de l'arbre 12 vient en butée contre l'extrémité supérieure du fût 20, empchant tout mouvement supplémentaire de l'arbre 12.

Comme on peut le voir aux figures 4A et 4B, et selon une variante de réalisation de l'agencement pour le montage de l'arbre 12, le bras 14 est relié à l'extrémité supérieure 12s de l'arbre 12 de manière démontable.

Ainsi, lorsque le bras 14 vient en butée contre l'extrémité supérieure du fût 20, il se désolidarise du bras 14 qui peut ensuite poursuivre son déplacement. Le bras 14 n'est alors plus lié à la platine 10, il est donc entièrement désolidarisé du véhicule et ne constitue plus un élément risquant de blesser quelqu'un.

Ici, le bras 14 est relié à l'arbre 12 par l'intermédiaire d'un anneau de liaison 58 qui est fixé à l'extrémité supérieure 12s de l'arbre 12 par l'intermédiaire de surfaces coniques complémentaires 60 et par un écrou de serrage 62.

L'anneau de liaison 58 est relié au bras 14 par l'intermédiaire de surfaces cylindriques complémentaires 58a, 14a, qui sont en contact entre elles de manière à générer des efforts de frottement s'opposant à un mouvement de l'anneau de liaison 58 par rapport au bras 14 avant le choc.

L'anneau de liaison 58 devant transmettre au bras 14 le couple d'entraînement en rotation autour de l'axe A, les surfaces cylindriques 58a et 14a sont, selon un mode de réalisation préféré de l'invention, de section radiale non circulaire, par exemple elles ont une section carrée.

Les dimensions radiales de l'anneau de liaison 58 sont supérieures au diamètre de l'arbre 12. Ainsi, après sa

désolidarisation du bras 14, l'anneau de liaison 58 vient en butée axiale contre l'extrémité supérieure 20s du fût 20, empchant ainsi tout déplacement de l'arbre 12 10 au-delà de cette position axiale.

Pour permettre à l'arbre 12 d'avoir une amplitude de déplacement axial suffisante pour que le renflement 24 puisse sortir du logement 26 et pour que son extrémité supérieure 12s puisse tre suffisamment dissimulée après le choc, l'extrémité supérieure 20s du fût 20 est prolongée axialement vers le haut par une collerette cylindrique 64.

Le rayon intérieur de la collerette cylindrique 64 est supérieur à la plus grande dimension radiale de l'anneau de liaison 58, et la longueur axiale de la collerette cylindrique 64 est déterminée de manière à permettre une course axiale suffisante de l'anneau de raccordement 58, et don de l'arbre 12, pour la sortie du renflement 24 hors du logement 26.

Enfin, la collerette est conformée de manière que le bras 14 s'étend à proximité du bord annulaire d'extrémité supérieure 64s de la collerette avant le choc.

Ainsi, lors du choc sur l'arbre 12, le bras 14 vient en butée contre le bord supérieur 64 de la collerette 64, puis, l'arbre 12 poursuit son déplacement axial vers le bas par rapport au fût 20, de manière que le renflement 24 sorte du logement 26. Aussi, l'anneau de raccordement 58 se déplace dans la collerette 64 jusqu'à venir en butée contre l'extrémité supérieure 20s du fût 20.