La présente invention se rapporte à un article ou dispositif pour fumeurs permettant de filtrer l'entièreté des fumées provoquées par la combustion d'une cigarette ou d'un cigare, en particulier les fumées s'échappant du bout allumé de la cigarette ou du cigare.

Il est bien connu que la fumée s'échappant du bout brûlant de la cigarette, fumées non aspirées par le fumeur, présente une toxicité pour l'environnement et en particulier pour les non fumeurs qui partagent, par exemple, un local commun avec le fumeur. Ce type de fumée est parfois appelée fumée de courant latéral ("latéral current smoke" ou encore "random smoke").

Elle serait plus nocive pour l'environnement que la fumée inhalée par le fumeur (fumée du courant primaire, la fumée exhalée étant dite de courant secondaire, central ou axial). Cette fumée 'de courant latéral', selon un rapport de l'Organisation Mondiale de la Santé, contiendrait bien plus de monoxyde de carbone, de goudrons et de nicotine et jusqu'à quarante six fois plus d'ammoniaque.

Description de l'art antérieur

De nombreux dispositifs portables pour filtrer la fumée de cigarette sont connus.

II existe ainsi des dispositifs destinés à filtrer seulement la fumée secondaire, c'est à dire celle exhalée par le fumeur, par exemple comme divulgué dans le document US 4,369,798.

Il existe également des dispositifs destinés à filtrer la fumée secondaire en même temps que la fumée de courant latéral. Ces derniers dispositifs sont cependant compliqués, encombrants peu pratiques et d'efficacité douteuse. Les documents US 4,200,114, 4,899,766 et 4,993,435 se rapportent à pareils dispositifs.

Le brevet 4,637,407 se rapporte à un porte cigarette comprenant un filtre de fumée de courant latéral et, à son extrémité, une hélice d'aspiration actionnée par un moteur électrique ou un ressort. Ce dispositif est néanmoins de fonctionnement compliqué, peu pratique, coûteux et susceptible de s'encrasser très facilement.

Le brevet US 4,685,477 divulgue un dispositif constitué d'une enceinte cylindrique coaxiale à la cigarette, le dit cylindre comportant une cartouche de filtrage de section annulaire s'étendant également coaxialement à la cigarette sur toute sa partie fumable. L'entrée de l'air se fait par l'extrémité du cylindre opposée à celle où la cigarette est introduite. Ce dispositif peu efficace ne peut empêcher la fumée de la cigarette de ressortir en grande partie par les trous d'entrées d'air. D'autre part, la cigarette a une tendance à s'éteindre rapidement au fur et à mesure de la combustion.

A la connaissance du demandeur, aucun des dispositifs susmentionnés n'a fait l'objet d'une exploitation commerciale.

L'invention vise à procurer, entre autres, un dispositif de filtration de la fumée de courant latéral qui remédie aux inconvénients des dispositifs susmentionnés.

L'invention permet de disposer d'un article éliminant la fumée de courant latéral, permettant d'éviter la dispersion des cendres, diminuant les risques de brûlure ou d'incendie ainsi que les odeurs et le jaunissement des doigts d'un fumeur.

Selon l'invention, on propose un article pour fumeur se présentant sous la forme d'une enceinte susceptible d'être tenue d'une main et susceptible de contenir la partie fumable d'une cigarette allumée, la dite enceinte comportant

- une chambre de combustion

- un orifice de diamètre approximativement égal à celui d'une cigarette, orifice destiné à recevoir en saillie par rapport à l'article l'extrémité à aspirer de la cigarette, la partie fumable étant contenue dans ladite chambre de combustion,

- une ou plusieurs ouvertures, d'amenée d'air reliant l'air extérieur à la chambre de combustion,

- une ou plusieurs ouvertures d'évacuation de la fumée émanant de la cigarette, ladite ou lesdites ouvertures, étant munies de moyen de filtration de la fumée caractérisée en ce que

au moins une desdites ouvertures d'arrivée d'air ou de sortie de fumée met en communication la chambre de combustion avec l'extérieur par l'intermédiaire d'une chambre ou d'un conduit intermédiaire, ainsi situé en aval et/ou en amont par rapport au sens du passage de l'air alimentant la combustion de la cigarette.

Selon un aspect de l'invention lorsqu'une cigarette allumée est présente dans ladite enceinte, les dites ouvertures constituent des moyens passifs de circulation d'air qui, selon une variante préférée, sont aptes à maintenir la partie fumable de ladite cigarette allumée jusqu'à sa combustion essentiellement complète, même en l'absence d'aspiration du fumeur.

L'ouverture d'amenée d'air se situe généralement à un niveau inférieur par rapport à l'ouverture d'évacuation de la fumée.

Selon une caractéristique de l'invention les moyens de filtration sont choisis de manière à ce qu'essentiellement aucune fumée visible ne s'échappe hors de l'enceinte.

Selon un mode de réalisation, la ou les ouvertures, voies ou conduits d'aération présentent une configuration provoquant un effet venturi lors de l'arrivée de l'air dans l'enceinte.

Selon un autre mode de réalisation, compatible avec le mode précédemment décrit, la ou les ouvertures, voies ou conduits de sortie présentent une configuration provoquant un effet de cheminée lors de la sortie de la fumée hors de l'enceinte.

Selon un autre mode de réalisation, l'air est amené longitudinale ent sous l'emplacement de la cigarette.

Selon encore un autre mode de réalisation, compatible avec le mode précédemment décrit, il est prévu un élément de condensation longitudinalement au dessus de l'emplacement de la cigarette.

Selon encore un autre mode de réalisation, l'aluminium sous forme de feuille est utilisé comme élément de protection d'une ou des parois de la chambre de combustion et comme élément de condensation de la fumée de cigarette.

Description détaillée de l'invention

Dans la présente description, l'article est décrit en se référant à une position d'utilisation, la cigarette qui y serait incorporée, étant essentiellement horizontale.

Le terme "cigarette" se réfère à tout élément allongé fumable et incorpore notamment les cigares et cigarillos.

Selon l'invention, on prévoit donc plus précisément un corps substantiellement creux , unicorps ou modulaire, pouvant recevoir au moins partiellement une cigarette, ledit corps étant de forme variée, comportant à sa base ou

latéralement des ouvertures d'aération. Ledit corps définit un volume de confinement, essentiellement clos, constituant une chambre de combustion.

La ou une des parois est munie d'un orifice permettant l'introduction de la partie fumable d'une cigarette.

Une autre paroi, de préférence la paroi supérieure, constitue un moyen de filtration, ou comprend une ouverture vers un moyen de filtration.

La nature des parois, la forme, les dimensions du volume de confinement et des ouvertures d'admission ainsi que leurs localisations seront adaptés de telle manière que pour un article particulier le tirage soit optimal tout en maintenant un effet de filtrage satisfaisant.

L'article selon l'invention peut donc prendre diverses formes générales, p.e. cubique, parallélipipédique, cylindroïde avec axe parallèle, perpendiculaire ou quelconque par rapport à la position de la cigarette, ou encore sphéroïde. L'article peut également avoir la forme d'une pipe, la tête comprenant alors le moyen de filtration et éventuellement une cheminée. Dans le cas d'une forme cylindroïde, le cylindre peut être un cylindre de révolution ou de section ovale.

Selon un mode de réalisation particulier, l'article peut se présenter, lors de son utilisation, sous la forme d'un corps allongé verticalement, rappelant la forme d'une

canette de boisson, ledit corps allongé , approximativement de symétrie axiale et de préférence cylindrique, constituant un élément formant une chambre de combustion et une cheminée localisée essentiellement à sa partie supérieure, au dessus du bout brûlant de la cigarette. Celle-ci est introduite latéralement au corps allongé vertical de l'article.

Selon un autre mode de réalisation l'article se présente sous la forme d'une boîte parallélipipédique dont une des petites faces latérales est munie d'un orifice pour l'introduction de la cigarette.

Le corps de l'article peut être fait de diverses matières compatibles avec son utilisation, c'est à dire toute matière ininflammable, difficilement inflammable, ou simplement résistante à la chaleur dégagée par le bout brûlant de la cigarette, et pouvant être facilement travaillée. La matière sera de préférence peu conductrice de la chaleur, ou protégée par une couche peu conductrice ou réfléchissant la chaleur. L'article peut ainsi être fait en verre, en céramique ou en métal, de préférence partiellement isolé, mais plus avantageusement en plastique ou en carton, y compris en carton ondulé résistant à la chaleur, plus particulièrement en carton ignifugé ou métallisé.

Selon un mode préféré de l'invention, une partie au moins des parois internes de l'article, en contact avec les fumées sont recouvertes d'une feuille métallique, avantageusement une feuille d'aluminium à usage domestique

(p.e. de 15 μ d'épaisseur). D'autres feuilles d'aluminium plus épaisses (pour la paroi supérieure) ou moins épaisses (pour les parois latérales) peuvent être utilisées. Il a en effet été constaté que la feuille d'aluminium, outre sa résistance à la chaleur, son effet isolant par rapport à la paroi principale, et l'effet de protection qui en dérive pour le matériau sous-jacent, constitue une surface de condensation de la fumée très efficace et contribue ainsi à la filtration.

Ce recouvrement de paroi peut être intégré dans le corps du matériau de base qui serait alors par exemple un carton ou un plastique métallisé ou un composé laminé équivalent.

Le recouvrement de paroi peut ne pas être nécessaire à la base de l'article, ou même au niveau des parois latérales, cette partie pouvant simplement être avantageusement ignifugée. La température y est en effet bien inférieure à celle de la partie supérieure de la chambre de combustion et de la cheminée éventuelle.

Un article en carton est particulièrement préféré pour des raisons de coût de fabrication. De plus, selon un mode particulier de réalisation de l'invention, l'article peut être monté, sous la forme d'une boîte, à partir d'une feuille de carton formant une ébauche plate adéquate sur laquelle peut être prévue les lignes de faiblesse et les différents éléments constitutifs de l'invention (paroi doublée d'une feuille d'aluminium, ouvertures d'aération et de sortie etc...). L'ébauche peut contenir des pattes ou rabats latéraux préenduits d'une colle. Une boîte peut donc ainsi être montée comprenant ou non un filtre , p.e. un

filtre de papier plissé en avancée. Dans la cas contraire, le filtre peut être séparément fixé à l'article une fois monté. Ce mode de réalisation est également avantageux du point de vue de l'encombrement et des coûts de stockage. L'article en carton peut par ailleurs être jeté après un nombre limité d'utilisations, ce qui est avantageux du point de vue écologique et hygiénique.

La paroi supérieure de l'article sera toujours particulièrement résistante à la chaleur, et un recouvrement sous la forme d'une feuille d'aluminium éventuellement plissée ou froissée, peut comme déjà mentionné être avantageusement prévu.

Une des dimensions de la chambre de combustion sera de préférence d'une longueur au moins égale à la longueur de la partie fumable d'une cigarette, p.e. de longueur pouvant varier de 5 à 20 cm, de préférence de 10 à 15 cm. de longueur, et de 1 à 4 cm de largeur.

L'article peut se présenter comme un modèle de table, toujours manipulable mais relativement encombrant, pouvant atteindre 15 cm de largeur et/ou de hauteur. Ces dimensions sont plus appropriées à une utilisation associée à un lieu p.e. dans un lieu public tel qu'à une table de restaurant ou dans un moyen de transport. L'article est alors utilisé par le fumeur de manière intermittente pour

aspirer la fumée, tout en reposant la plupart du temps sur un support, p.e. une table ou, dans une voiture, un support de canette.

Avantageusement les dimensions seront cependant du même ordre ou inférieures à celle d'un paquet de cigarettes. L'article pourra ainsi être facilement mis en poche et utilisé en conjonction avec un paquet de cigarettes.

L'orifice d'introduction de la cigarette est de préférence un orifice circulaire dont le diamètre est approximativement égal à celui de la cigarette, de telle manière que celle-ci puisse être introduite allumée, maintenue par friction, et le mégot retiré. On peut cependant prévoir des moyens supplémentaires de maintien de la cigarette, p.e. sous la forme d'un épaississe ent de la paroi à la position de l'orifice, ou un court manchon de diamètre adéquat s'étendant vers l'intérieur de la chambre (p.e. jusqu'à 0,5 à 1 cm). La direction de la cigarette est ainsi mieux contrôlée.

Le bord extérieur de l'orifice peut être avantageusement -biseauté, de manière à faciliter l'introduction de la cigarette. Le bord peut également être biseauté des deux côtés ou être arrondi.

Si un manchon est prévu, celui-ci peut être intégré d'origine dans l'article, ou constituer un élément amovible à introduire dans l'orifice originellement prévu. Le

manchon peut également avantageusement servir d'etouffoir lorsque la combustion de la cigarette a progressé jusqu'à son niveau, la cigarette s'éteignant alors automatiquement.

On peut également prévoir que l'article comporte un porte-cigarette adaptable ou intégré. Il peut s'agir d'un porte cigarette amovible comprenant un filtre ou non, pouvant s'adapter à l'article par friction ou pouvant se visser dans un filetage complémentaire. -

L'élément de filtration se situe à la partie supérieure de l'article. Il est associé essentiellement à une ouverture de sortie des fumées prévue dans la partie supérieure de la chambre de combustion, de préférence dans la paroi supérieure. L'ouverture mène soit directement soit indirectement par l'intermédiaire d'une cheminée, à un élément de filtration ou de préférence à un espace délimité par un élément de filtration.

Comme élément de filtration, un filtre de matières filamenteuses, p.e. cellulosiques, imprégnée ou non de substances odorantes ou susceptibles de retenir ou réagir -avec un ou des composants de la fumée s'est avéré efficace.

De manière surprenante on a constaté que du papier du genre "essuie tout" ou du genre "Kleenex" ou "Scottex" (marques déposées) convenait bien comme élément de filtration. De préférence plusieurs couches de papier sont superposées, puis pliées et/ou plissées en avancée. L'élément filtrant présente ainsi une importante surface de

contact avec la fumée. L'élément est placé au dessus de l'ouverture de sortie ou autour de la cheminée de telle sorte qu'un espace vide est maintenu pour permettre à la fumée de pénétrer l'élément filtrant sur une importante surface par rapport aux dimensions de l'article.

L'élément filtrant peut être incorporé dans une cartouche comprenant alors un support de soutien de l'élément filtrant permettant un contact substantiel avec l'air extérieur (support fendu ou alvéolaire ou en treillis, à structure métallique, cartonnée ou plastique).

Selon une variante, l'élément filtrant sera présent sous la forme d'une feuille épousant la forme allongée du support, lui-même présent sous la forme d'un cylindre comprenant de larges ouvertures longitudinales. L'élément filtrant sera avantageusement de grande surface et recouvrira une extrémité dudit cylindre ainsi que les ouvertures latérales.

Selon une autre variante, on peut également prévoir .des cartouches de filtrage à fixer, par exemple par vissage ou friction, sur la partie supérieure de l'article.

D'autres moyens de filtration peuvent être prévus, comprenant des composants tels de la laine de verre, des mousses synthétiques, des membranes filtrantes, des granulés comportant ou non du charbon actif etc.

choisis de manière telle à ce qu'un tirage optimal soit maintenu.

Les ouvertures d'entrée d'air permettent d'alimenter en air frais la combustion du bout allumé de la cigarette. Elles se situent soit latéralement, soit au fond de la chambre de combustion.

De préférence, ces ouvertures se présenteront sous la forme de minces fentes ou de petits trous percés dans la paroi et donnant accès, directement ou indirectement, à l'extérieur de l'article. Le diamètre des ouvertures circulaires seront avantageusement de l'ordre de 0,5 mm à 3 mm.

On peut avantageusement prévoir des orifices secondaires d'admission d'air éventuellement réglables manuellement, p.e. par rotation d'un élément cylindrique à la base de l'article et comportant des ouvertures pouvant se superposer à des ouvertures fixes d'amenée d'air, direct ou indirect, à la chambre de combustion.

De manière générale, les ouvertures peuvent également adopter une forme en entonnoir ou correspondre à des conduits tronconiques dont les parois forment saillies à l'intérieur de l'enceinte ou à l'intérieur de la chambre de combustion proprement dite. Ces formes de réalisation peuvent avoir une influence favorable sur l'efficacité de l'admission d'air.

Dans le cas d'une forme de réalisation en carton ou en feuille d'aluminium, les trous seront de préférence percés de l'extérieur vers l'intérieur, la matière étant alors rejetée annulairement vers l'intérieur et la largeur du trou allant diminuant de l'extérieur vers l'intérieur.

De manière générale il a été constaté que la présence d'un rétrécissement du conduit d'arrivée de l'air vers la chambre de combustion est favorable pour maintenir un tirage optimal. Sans vouloir être limité par une interprétation quelconque, cet effet avantageux a été attribué à un effet venturi. Quoi qu'il en soit, une caractéristique principale de l'invention, est de proposer des articles de filtrage pour fumées de courant latéral qui comportent , entre autres, des ouvertures d'aération telles qu'un tirage suffisant est obtenu pour maintenir une cigarette allumée dans l'article tout en maintenant une fréquence d'aspirations de fumée normale pour l'utilisateur.

Selon un mode particulièrement avantageux de réalisation de l'invention, l'article présente une chambre de combustion présentant une forme parailélipipédique dont une ou plusieurs parois latérales présentent des trous d'arrivée d'air. Ces trous se situent à la partie supérieure desdites parois latérales, c'est à dire au dessus du niveau de la cigarette. Au niveau d'une paroi, ces trous communiquent avec l'extérieur via une chambre et un ou plusieurs conduits formés par ladite paroi de la chambre de combustion et une paroi supplémentaire parallèle à cette dernière définissant ainsi une fente d'arrivée d'air le long de la paroi, la fente étant ouverte à la base de

1'article et alimentant en air lesdits trous d'arrivée d'air. Le conduit à une largeur variable et une épaisseur de préférence de l'ordre de 0,7 à 2 mm. De préférence, comme déjà mentionné, ce conduit a un profil se rétrécissant avant de former la chambre.

Lorsque l'article se présente sous la forme d'un cylindre coaxial à et entourant la cigarette, les ouvertures se situent avantageusement autour de l'orifice tubulaire d'introduction de la cigarette et peuvent être présents sous formes de fentes, ou de trous de forme circulaire , ellipsoïdale, rectangulaire, trapézoïdale etc.. Par rapport à l'épaisseur de la paroi de la chambre de combustion ces trous d'arrivée d'air peuvent être également avantageusement biseautés .

Selon un mode de réalisation particulier actuellement moins préféré, seule la ou les parois latérales de la chambre de combustion sont rigides. La paroi inférieure et ou supérieure est constituée d'une feuille d'aluminium dont la périphérie est rabattue respectivement sur la partie -inférieure ou supérieure de la ou des parois latérales rigides. Ces feuilles peuvent être maintenues par un moyen de fixation tel un ou plusieurs élastiques et sont chacunes munies d'une ou de plusieurs ouvertures respectivement d'arrivée d'air ou de sortie de fumée. Ces ouvertures, si elles sont suffisamment nombreuses (p.e. plus de 15) peuvent être de dimension inférieure à 1 mm. La partie rigide de l'article peut avoir une forme cylindrique creuse

(éventuellement en plastique transparent) comportant une ouverture d'introduction de la cigarette latérale et munie à ses deux extrémités d'une rainure circonférentielle parallèlement au bord permettant la fixation aisée des feuilles d'aluminium. Il est avantageusement prévu également à la partie inférieure des moyens de support permettant à l'air d'accéder sous la feuille d'aluminium percée lorsque l'article repose sur une surface plane, sous la forme p.e. de pieds. De préférence la feuille d'aluminium supérieure est elle-même recouverte au moins partiellement d'un élément de filtration, par exemple sous la forme de couches de papier-tissu plissés et fixés par un moyen de fixation qui peut également être un élastique s'adaptant sur le pourtour du bord de la paroi rigide, ou un moyen équivalent.

On veillera à laisser un certain espace libre entre la paroi d'aluminium supérieure et la matière filtrante proprement dite. Selon une variante, l'article peut présenter un double fond percé, le fond inférieur étant muni d'ouvertures plus importantes que le fond supérieur formant paroi inférieure de la chambre de combustion, les deux fonds formant ainsi une chambre intermédiaire. Comme pour les autres modes de réalisation, cet article est adapté à l'utilisation dans une voiture ou dans un moyen de transport similaire. Il incorpore effectivement un cendrier et le bout brûlant est isolé et pourrait être laissé sans inconvénient sur un siège de passager.

De manière générale, les lèvres de l'utilisateur ne touche pas l'article selon l'invention. Comme mentionné, on peut cependant prévoir un porte cigarette adaptable ou des embouts plus rigides.

Le mégot, à l'état éteint ou non, est généralement retiré de l'article après utilisation. Dans certains cas, ce mégot peut être manuellement enfoncé davantage et tombe de ce fait par gravité au fond de l'article, l'orifice étant libre pour l'insertion éventuelle d'une nouvelle cigarette.

Le fond ou la partie inférieure de l'article fait office de cendrier. Après utilisation, les cendres qui s'y sont accumulées par gravité peuvent être retirées par l'orifice d'introduction de la cigarette. Pour des modes de réalisation plus sophistiqués, on peut prévoir des ouvertures d'accès pour nettoyer la chambre de combustion et vider les cendres accumulées.

Il est cependant alors plus simple de prévoir un fond amovible qui s'adapte par vissage, clipsage, encliquetage ou par friction au corps de l'article.

L'article selon l'invention peut être produit en grande quantité à un coût compatible avec un article dit "jetable".

II peut en outre être fabriqué uniquement à partir de carton, papier et feuilles d'aluminium.

Selon un mode de réalisation, on propose un article parallélépipèdique ou cylindrique pouvant être fabriqué à partir d'une ébauche plane en carton.

L'ébauche comprend des lignes de pliage (rainage), qui formeront par exemple les arêtes du parallélépipède, selon une disposition géométrique appropriée pour l'obtention après pliage et montage, d'une boîte formant une partie ou la totalité de l'article selon l'invention.

A l'état d'ébauche, les différentes parois sont munies des éléments, en particulier des ouvertures, nécessaires pour l'alimentation en air, pour l'introduction de la cigarette et pour la sortie des fumées. Au moins la partie devant former la paroi supérieure sera recouverte d'une feuille d'aluminium, éventuellement fixée par collage, agrafage ou tout autre moyen équivalent.

Un parallélépipède, par exemple un cube, en carton peut ainsi être obtenu par montage de manière connue, c'est à dire similaire aux montages de boîte de carton. La fumée -est très bien retenue dans pareille boîte si certains types de pliage bien connus sont appliqués.

Certains bord peuvent être collés, autocollants ou pré-encollés de façon à simplifier le montage et en favoriser l'herméticité.

II est cependant avantageux de pouvoir prévoir une pièce indépendante qui servira d'élément d'introduction et de maintien de la cigarette. Cette pièce peut se fixer sur la paroi adéquate du parallélépipède, par exemple par l'intermédiaire d'une surface annulaire autocollante perpendiculaire et entourant ladite pièce sur un court manchon cylindrique.

Selon un autre mode de réalisation, l'article peut être transporté et/ou vendu dans un état replié et extrêmement peu encombrant. Il se présentera par exemple sous une forme plate, les parois étant repliées et superposées. Il peut ainsi être associé, lors de la vente, à un paquet de cigarettes tout en n'augmentant pas l'encombrement de manière significative.

Selon encore un autre mode particulier de réalisation, l'article replié peut être monté et déployé par l'utilisateur en soufflant dans l'orifice d'introduction de la cigarette.

L'article selon l'invention peut être conçu de telle manière à ce que la chambre de combustion est fait d'une pièce avec ou sans les éléments faisant office de cheminée et/ou d'élément de maintien de la cigarette. Inversement l'article peut être modulable, la chambre de combustion pouvant s'ouvrir et/ou chaque élément étant amovible. contraire démontable

L'article pour fumeur selon l'invention peut être combiné avec des éléments connus de l'art antérieur, p.e. tel que décrit dans les brevets des Etats-Unis déjà mentionnés no 4,200,114, 4,899,766 et 4,993,435. L'adaptation nécessaire apparaîtra évidente à l'homme de l'art. En particulier on peut donc prévoir un système destiné à recueillir la fumée exhalée par le fumeur, système prévoyant un embout et/ou un filtre commun ou séparé pour cette deuxième fonction.

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L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description complémentaire qui suit et en se référant aux dessins annexés présentés à titre d'exemple uniquement.

Toutes les figures, sauf mention contraire, sont des vues schématiques, le plus souvent en perspective, d'articles ou d'éléments d'articles selon l'invention. Les parties cachées éventuellement illustrées sont indiquées en traits interrompus.

La fig. 1 représente un article selon l'invention sous la forme d'un objet essentiellement cylindrique comportant différentes parties amovibles. L'objet mesure environ 10 cm de hauteur et 7 cm de largeur. La partie supérieure comprend un filtre non représenté constitué par 4 couches de papier tissu, du type essuie-tout à usage domestique, superposées, plissées et froissées, disposées en champignon en cloche ou en cylindre fermé à une extrémité pour former une cartouche l qui peut être approximativement

cylindrique. Les types de papier essuie-tout Kleenex ou Scottex (marques déposées) se sont révélés efficaces dans ce but.

La cartouche de filtration est partiellement évidée en son centre pour former un volume de réception de la fumée issue d'une cheminée 2 formée d'une ou de plusieurs feuilles d'aluminium plissées et/ou froissées et émanant d'une chambre de combustion située sous le filtre. La cheminée a une hauteur d'environ 3 cm et un diamètre de 0,8 cm. La cartouche de filtration 1 est maintenue par friction ou collage autour d'une bague 3 coaxiale à la cartouche et intérieurement à celle-ci. La bague 3 est extérieure à et solidaire de la paroi supérieure de la chambre de combustion 4.

Dans le but de rendre l'article plus rigide , la cartouche filtrante en papier peut être recouverte par un couvercle rigide largement ajouré (non montré) .

Selon un mode particulier de l'invention, les ouvertures sur les faces latérales et supérieure de ce couvercle peuvent être obturées par rotation d'un deuxième couvercle s'y adaptant par friction, au moins partiellement, et le recouvrant. Le deuxième couvercle est muni d'ouvertures pouvant ou non coïncider avec celles du premier couvercle selon le degré de rotation appliqué.

Le corps de l'article est formé principalement par la chambre de combustion 4 de forme cylindrique, d'une hauteur de 7 cm, et faite d'un matériau suffisamment rigide, tel un plastique, de l'aluminium ou du carton. On préférera une substance thermiquement isolante.

La paroi interne de la chambre de combustion 4 est tapissée d'une feuille d'aluminium à usage domestique. La chambre de combustion et la cheminée peuvent être obtenues d'une pièce par formage.

Alternativement, pour le corps de l'article et la cheminée, on peut utiliser du carton métallisé sur une face ou toute autre complexe papier-métal ou plastique-métal équivalent.

Un orifice circulaire latéral 5 est prévu dans la paroi de la chambre de combustion cylindrique pour recevoir un élément de maintien d'une cigarette. Cet élément a la forme d'une rondelle 6 s'adaptant de manière connue par friction à l'ouverture circulaire 5 et faisant sensiblement saillie à l'extérieur du corps cylindrique (environ 0,8 cm). La rondelle 6 est p.e. en plastique ou en carton et est percée en son centre et présente ainsi un orifice circulaire 7 au bord biseauté d'un diamètre susceptible de recevoir en friction une cigarette, soit un diamètre d'environ 0,8 cm. L'épaisseur de la rondelle est suffisante pour maintenir par friction la cigarette la traversant, la partie fumable se trouvant ainsi en porte à faux dans la chambre de combustion.

La rondelle est associée à un élément 8 allongé radialement et parallèle à la position d'une cigarette insérée dans l'article, élément se prolongeant au delà de l'axe vertical de la chambre de combustion et dont la fonction est de favoriser la combustion et une première condensation de la fumée résultante. La surface de cet élément, de préférence fait de plastique ou de carton, est tapissé d'une ou de plusieurs feuilles d'aluminium.

Cet élément 8 de condensation (fig. 2) , dans l'exemple illustré, présente une forme tubulaire, d'un diamètre d'environ 3 cm, sectionnée en oblique sur la plus grande partie de sa longueur, la partie la plus fine étant située à l'extrémité libre dans la chambre de combustion, de telle sorte que la partie ouverte soit orientée vers le bas (flèche de la fig. 2).

La longueur de cet élément 8 est telle qu'il recouvre la quasi totalité de la longueur d'une cigarette introduite par l'orifice de la chambre de combustion.

La partie de l'élément 8 proche de la rondelle de maintien peut être de forme tubulaire complète et forme ainsi un segment entourant la cigarette et servant d'etouffoir lorsque la combustion a lieu à la fin de la partie fumable.

Sur le pourtour de la base 13 de la chambre de combustion cylindrique, il est prévu un certain nombre d'ouvertures d'entrée d'air.

La base 10 de l'article est constituée par- la partie inférieure de la paroi cylindrique 13 de la chambre de combustion qui vient se loger dans une gorge 17 circulaire prévue à la périphérie d'un élément circulaire amovible, sous forme de couvercle inversé. La gorge 17 est formée par la double paroi latérale circulaire du couvercle, qui est percée de part en part par des ouvertures, d'entrée d'air 11. Ces ouvertures peuvent coïncider, par rotation, avec les ouvertures circulaires d'entrées d'air 18 de la base de la chambre de combustion. Ces ouvertures circulaires sont de diamètre variables, de préférence de de 0,1 à 1,0 cm.

Cet agencement permet la fermeture et le réglage de l'entrée latérale de l'air par simple rotation relative du corps de l'article et du couvercle renversé.

En conjonction avec un couvercle supérieur recouvrant le filtre, cet agencement permet de fermer hermétiquement l'article et évite l'émission d'odeurs désagréables lorsqu'il n'est pas utilisé.

La base comprend une pièce de fond 12 qui s'adapte au dessus du couvercle inversé, et donc au dessus des entrées d'air, et forme la paroi inférieure de la chambre de combustion.

La pièce de fond 12 a une forme centralement évidée vers l'intérieur de la chambre de combustion de telle sorte qu'elle présente une surface comportant une arête ou un sommet allongé (ligne de crête) 14 s'étendant parallèlement sous l'élément de condensation 8 décrit ci-dessus, c'est à

dire également parallèle à une cigarette éventuellement insérée dans l'article. L'arête arrondie 14 est munie sur toute sa longueur de trous d'arrivée d'air 15 susceptibles d'alimenter ainsi directement la combustion. L'arête 14 se trouve à environ 0,4 cm de la cigarette qui sera placée entre elle et l'élément de condensation 8.

Les trous d'admission d'air 15 sont de dimension telles que la quasi-totalité des cendres tombent de part et d'autres de ladite ligne de crête. Les trous seront typiquement des trous allongés de 2 à 5 mm de longueur et d'environ 1 mm ou mois de largeur.

La pièce de fond 12 peut être également recouverte, sur sa paroi interne, d'une feuille d'aluminium, quoique qu'elle soit beaucoup moins en contact avec la chaleur.

La base de la pièce de fond 12 est circulaire et s'adapte par friction sur le pourtour cylindrique de la chambre de combustion ou dans une deuxième gorge circulaire (non montrée) de fixation prévue à la ^' partie supérieure de la périphérie interne du couvercle inversé. Un espace 19 approximativement annulaire, mais ouvert vers le haut, est formé autour et au dessus de la base de l'évidement et est suffisamment important pour recevoir les cendres, et éventuellement les mégots poussés dans la chambre de combustion par l'utilisateur. Cet espace, faisant fonction de cendrier, peut être obtenu par un repli de la base de la pièce de fond, repli vers le haut le long de la surface cylindrique intérieure de la chambre de combustion.

Dans la forme de réalisation illustrée, la pièce de fond comprend également des trous d'arrivée d'air secondaires 16 de part et d'autre de l'arête arrondie. Ces arrivées d'air peuvent être indispensables pour obtenir une bonne combustion. Leur nombre dépend des multiples facteurs affectant le tirage. Elles seront de petit diamètre (de l'ordre du millimètre ou moins) et peuvent être obtenues en perçant des trous d'aiguilles dans une surface cartonnée ou une feuille d'aluminium, de préférence de l'extérieur vers l'intérieur.

L'utilisateur peut ainsi procéder à un réglage fin de l'arrivée d'air si cela s'avère nécessaire.

Lors de la combustion de la cigarette l'air passe de l'extérieur , par les passages d'entrée 11 et 20 vers un volume délimité par le couvercle inversé et la pièce de fond qui forment donc une chambre intermédiaire , puis va alimenter la combustion de la cigarette en passant par les ouvertures d'admission d'air 15 et 16.

Le couvercle inversé présentera avantageusement une surface de réception plane pour la cendre qui serait éventuellement passée par les ouvertures d'admission d'air 15 et/ou 16.

Le couvercle renversé et la pièce de fond forment une chambre intermédiaire d'arrivée d'air.

Cependant, selon une variante moins préférée, le couvercle inversé peut être remplacé par une bague à fonction similaire pour l'adaptation de la chambre de combustion et de la pièce de fond, mais dont la surface centrale de réception susmentionnée est alors absente.

La fig. 4 illustre sché atiquement une autre forme de réalisation de l'invention dans laquelle la chambre de combustion 34 est prévue parallélipipédique. Dans cet exemple de réalisation la chambre de combustion 34 a environ 6,5 cm de long, 4 cm de large et 4,5 cm de haut. La cheminée 32 en feuille d'aluminium mesure 3 cm de haut et présente un diamètre de 0,8 cm. Les arrivées d'air principales 45, de 1 à 2 mm de diamètre, sont distribuées longitudinalement et parallèlement à la partie fumable de la cigarette, au sommet 44 d'un renfoncement de la face inférieure de la chambre de combustion. Ce renfoncement est prévu de sorte que le sommet s'approche jusqu'à 1 mm ou moins de la cigarette qui serait introduite dans l'article. Des trous secondaires 46 plus petits sont prévus de part et d'autre de la rangée d'ouvertures d'arrivée d'air principales. Pour permettre l'accès de l'air par la face inférieure de l'article, celle-ci est montée sur quatre pieds 49 d'environ 3 mm de haut prévus aux quatre extrémités de la base.

Dans cette forme de réalisation, il n'y a pas de pièce de fond qui soit amovible. Dans ce cas, l'article après consommation d'un certain nombre de cigarette est de préférence jeté. Les cendres peuvent cependant être facilement éliminées dans un autre cendrier en secouant

1'article et en permettant aux cendres de passer par l'orifice d'introduction de la cigarette. Une plaque de fond (non illustrée) peut aussi être prévue et délimiter ainsi une chambre intermédiaire.

Dans un cas particulier, un prototype fonctionnement parfaitement a pu être obtenu à partir d'une boîte d'emballage pour liquides alimentaires de type Tetra-Brik (marque déposée) de Tetra Pak aux dimensions approximatives 8 cm x 6 cm x 4 cm. La hauteur de cette boîte a été réduite de moitié en enlevant la paroi supérieure et en repliant la partie supérieure des parois latérales pour former une nouvelle paroi supérieure à mi-hauteur de la boîte originale. Préalablement la paroi supérieure a été percée d'un trou à environ 3/4 de la longueur , trou dans lequel est introduit par la face interne un élément en aluminium formant cheminée 32 et recouvrant la partie supérieure de la boîte, c'est à dire de la chambre de combustion. La paroi latérale 30 la plus éloignée de la cheminée 32 est munie d'une ouverture 37 d'introduction de la cigarette. Cette ouverture 37 reçoit une bague épaisse 36, également en carton ignifugé, maintenue par friction dans ladite paroi et susceptible de maintenir par friction en à faux une cigarette qui est introduite de telle manière que la partie fumable de celle-ci soit entièrement contenue dans la boîte. Le renfoncement de la paroi inférieure peut être facilement obtenu en décollant les replis du fond de la boîte tout en enfonçant la paroi inférieure vers l'intérieur et en formant ainsi manuellement ledit renfoncement qui sera percé de trous principaux 45 en son sommet 44, et , à l'aide d'une aiguille, de trous auxiliaires 46 de part et d'autre du sommet en arête 44 .

Autour de la cheminée est prévue une bague de maintien 33 à laquelle sont fixées deux couches de papier-tissu froissés et plissées, qui sont collées en leurs extrémités à la bague pour former une sorte de champignon filtrant englobant la cheminée et donc au moins une partie de la paroi supérieure de la boîte. Un espace libre 35 est maintenu et forme une chambre intermédiaire. La partie basse de la boîte, qui dans ce cas n'est pas amovible, sert de cendrier. Les cendres de plus de cinq cigarettes peuvent y être accumulées sans inconvénient.

Il est bien entendu que le matériau d'emballage de liquide alimentaire susmentionné n'est proposé qu'à titre de matériau de construction d'un prototype facilement accessible. Le film plastique intérieur de polyéthylène recouvrant le film d'aluminium dans ce genre d'emballage est en effet superflu ou désavantageux.

Avantageusement la bague de maintien de la cigarette peut être conçue pour incorporer du côté de la chambre de combustion, un éteignoir de telle sorte que la cigarette s'éteigne avec certitude lorsque le bout brûlant approche de la paroi. Cet éteignoir peut se présenter sous la forme d'un manchon ignifugé ou en feuille métallique entourant la -cigarette et faisant saillie vers l'intérieur. La combustion s'y arrête par étouffement.

La Fig. 5 illustre l'aspect général d'un article selon encore un autre mode de réalisation de l'invention. La forme générale est plus proche de celle d'une pipe. Il y a également une pièce de fond 53 s'étendant dans la chambre de combustion pour former une arête. On y retrouve

cependant une cheminée (non montrée) entourée d'une matière filtrante 51 contenue dans une cartouche 52. On illustre une chambre de combustion 54, des trous d'arrivée d'air principaux 55 et des trous d'arrivée d'air auxiliaires 56, ainsi qu'une bague 58 percée d'une ouverture 57 pour l'introduction de la cigarette. La pièce de fond comprend à sa périphérie une paroi 59 relevée s'adaptant par friction à l'extérieur du pourtour de la base du corps de l'article.

Les figs. 6 à 8 sont des vues illustrant une autre variante de l'article suivant l'invention. L'article a la forme générale d'un cylindre de section ovale, la partie supérieure étant pour le reste similaire à celle de l'article de la fig. 1. On y illustre schématiquement un système combiné de fermeture de toutes les ouvertures de la chambre de combustion par simple enfoncement télescopique de la pièce de base qui constitue alors un élément formant manchon.

La fig. 6 illustre de manière générale la pièce de fond ou pièce de base 70 comprenant une plaque de fond horizontale 79 qui est entourée à sa périphérie d'une paroi verticale 71 comprenant des ouvertures circulaires 72 pour l'entrée de l'air sous la chambre de combustion, c'est à dire sous la pièce renfoncée 73 munie des ouvertures primaires et secondaires d'admission d'air (78 resp. 76). La paroi verticale 71 supporte ladite pièce de renfoncement qui peut être intégrale ou fixée par exemple par collage, friction ou encliquetage. Les dimensions de la pièce de base 70 sont telles qu'elle peut coulisser à l'intérieur du corps principal formé par la chambre de combustion et s'y maintenir par friction.

On illustre également en 74 un élément anti-reflux , dans cet exemple, amovible, en forme d'entonnoir, ou de coupe renversée trouée en son centre, de dimension telle qu'il peut être fixé, par friction ou collage, à la périphérie inférieure de la pièce renfoncée 73, l'ouverture la plus petite 75 dirigée vers le haut, c'est à dire vers la ligne de crête du renfoncement 73.

Les figs. 7 et 8 , qui sont des vues de côté, à échelles différentes de celle de la figure 6, illustrent respectivement la position ouverte et fermée de la pièce de base 70 dans le corps de l'article 76.

On constatera qu'en position ouverte de l'article, position requise pour son utilisation, l'extrémité inférieure de la paroi latérale de la chambre de combustion se trouve au dessus des ouvertures de passage d'air, permettant ainsi une bonne aération par le dessous du renfoncement troué de la pièce de base. Par ailleurs, l'extrémité supérieure de la paroi 71 de la pièce de base 70 ne recouvre pas l'orifice d'entrée 77 de la cigarette.

En position fermée, les trous d'admission d'air 72 ainsi que l'orifice d'entrée de la cigarette sont obstrués. L'article est fermé et l'odeur de la chambre de combustion ainsi que les cendres ne peuvent donc s'échapper.

On peut également prévoir un système de fermeture de la cartouche du filtre, soit par un couvercle soit avec enfoncement réversible de type télescopique de celui-ci

dans le corps de l'article, de manière similaire à ce qui a été décrit précédemment, en adaptant cependant la pièce de base pour offrir un espace de réception adéquat.

La fig. 9 est une vue éclatée en perspective des éléments d'un article selon l'invention dans une forme de réalisation très peu encombrante et comprenant des entrées d'air latérales dans la chambre de combustion. L'article mesure 4 cm de haut (sans filtre), 7 cm de long et 3 cm de large. La hauteur du filtre est de 3 à 4 cm et son diamètre de 3 cm.

La chambre de combustion a une forme présentant une section ovale dans un plan horizontal, et des sections transversales et longitudinales rectangulaires dans les deux autres plans perpendiculaires.

L'article comprend une paroi supérieure en forme de couvercle 80 recouverte sur sa face intérieure d'une feuille d'aluminium 83 dans laquelle est également formée la cheminée 82 s'étendant vers le haut à travers une ouverture circulaire 84, pour aboutir dans une cartouche filtrante 81 centralement évidée.. Une autre ouverture 85 est prévue pour former une cavité servant de diffuseur de parfum, en contact avec l'aluminium. Le parfum sera diffusé de manière analogue à ce qui est connu avec certains dispositifs destinés à être appliqués à des ampoules à incandescence.

Le couvercle 80 est fixé par exemple par collage ou friction au dessus du volume délimité par la chambre de combustion cylindrique.

Une partie des parois latérales incurvées de la chambre de combustion, à hauteur de l'emplacement de la cigarette et de part et d'autre de celui-ci, sont des parois doubles. La partie de paroi interne 87 est percé, à sa partie supérieure, de trous 86 d'arrivée d'air dans la chambre de combustion. Ces trous communiquent avec l'espace interstitiel 89 compris entre la partie de paroi interne 87 et l'élément de paroi externe 90. Ce dernier élément épouse la forme de la paroi principale. L' espace 89 est relié via des conduits 91, à la base de l'article, p.e. à une portion 98 de sa périphérie, présentant une ou des fentes en communication avec l'air extérieur. L'écartement entre les deux parois peut varier largement mais sera le plus souvent compris entre 0,5 et 2 mm.

Les deux éléments de parois sont séparés de préférence par une ou plusieurs pièces minces 88 formant d'une part entretoise et d'autre part des canaux latéraux d'admission de l'air extérieur provenant de la périphérie inférieure 98 de l'article vers l'espace interstitiel 89.

Les éléments de paroi 87, 88 et 90 peuvent être collés ensemble pour former lesdites parties de paroi double.

La pièce de base 102, formant cendrier susceptible de s'adapter par friction à l'intérieur du volume déterminé par la paroi principale, est également illustrée avec la paroi latérale 105, la rangée d'admissions d'air

principales 105 et les ouvertures d'admission d'air secondaires 106 sur les faces latérales du renfoncement 102. On prévoit également un rebord périphérique 108 qui sert de butée vis à vis de la paroi coulissante de la chambre de combustion d'une part et de prise pour retirer la pièce de base d'autre part.

On prévoit également des pieds 109 le long du rebord 108 afin de permettre le passage de l'air par le dessous de la pièce de renfoncement.

La fig. 10 illustre encore un autre mode de réalisation de l'invention particulièrement simple, avantageux et efficace. Dans ce cas il n'y a pas de cheminée mais seulement une ouverture circulaire d'environ 8 mm (non illustrée) dans la paroi supérieure et donnant directement sur le moyen de filtration qui est ici fait de deux couches de papier-tissu du type Scottex, superposées puis plissées en avancée dans le sens de la longueur et de la largeur . On veillera toutefois à appliquer le filtre 111 de telle sorte qu'un certain volume soit laissé libre au dessus de la paroi supérieure ou à tout cas autour de l'ouverture, afin , entre autres, que la fumée puisse se répandre efficacement sur la totalité du filtre. On illustre également l'ouverture d'introduction de la cigarette 117 et une des deux plaques latérales 114, équivalents des plaques 90 de la fig. 9, recouvrant les entrées d'air latérales 119 à la base des parois correspondantes entrées conduisant aux orifices d'admission d'air 116 à la chambre de combustion.

On notera que, pour les réalisations illustrées dans les fig. 4 à 10, l'élément de condensation 8 de la fig. 1 ne se retrouve pas. Les dimensions de l'article sont en effet telles que la paroi supérieure de la chambre de combustion, constituée ou recouverte d'une feuille d'aluminium, est suffisamment proche de la cigarette pour pouvoir directement jouer le rôle d'élément de condensation et contribuer ainsi à la filtration.

La fig. 11 représente de manière schématique encore une autre variante de réalisation d'un article pour fumeur selon l'invention, représenté de manière générale par le nombre de référence 120. La forme générale de l'article est tubulaire et coaxiale à la cigarette.

La chambre de combustion 122 de l'article comprend une sortie des fumées 123, généralement à l'extrémité opposée de l'orifice d'entrée 124 de la cigarette, ainsi qu'un ou plusieurs orifices d'entrée d'air 125.

Les orifices d'entrée d'air 125 permettent d'alimenter en air frais la combustion du bout allumé de la cigarette. Ils se situent avantageusement autour de l'orifice tubulaire -d'introduction de la cigarette et peuvent être présents sous formes de fentes, ou de trous de forme circulaire , ellipsoïdale, rectangulaire, trapézoïdale etc.. Par rapport à l'épaisseur de la paroi de la chambre de combustion ces trous d'arrivée d'air peuvent être également avantageusement biseautés . Les ouvertures 125 peuvent

également adopter une forme en entonnoir ou correspondre à des conduits tronconiques dont les parois font saillies à l'intérieur de la chambre de combustion.

L'orifice de sortie des fumées 123 mène à une cheminée 126 sous la forme d'un élément cylindrique prolongeant la chambre de combustion tubulaire 122 et coaxiale à celle-ci. Le conduit formant cheminée peut aussi être formé en feuille d'aluminium, éventuellement superposées, et éventuellement être fait d'une pièce avec la chambre de combustion et l'orifice 124 d'introduction de la cigarette. Le conduit de sortie des fumées (cheminée) 126 mène à un espace 129 délimité par la paroi extérieure dudit conduit et une matière filtrante 131 illustrée seulement à la fig. 12. Celle-ci se présentera p.e. sous la forme d'une feuille de fibres cellulosiques poreuse qui a été longitudinalement plissée et qui épouse la forme allongée d'un support formant avec ladite matière filtrante un élément filtrant 130. Cet élément se présente sous la forme d'une cartouche amovible dont une extrémité est ouverte pour recevoir le corps de la cheminée et l'autre extrémité est fermée.

La figure 12 illustre le support 130 et l'élément filtrant amovible 131 en position combinée A et séparée B. Le support est muni de fentes longitudinales 133, ( mais alternativement il peut présenter des alvéoles ou une structure en treillis), et est plus rigide que la matière filtrante 131 illustrée dans sa position retirée par rapport à son logement constitué par le support 130. L'élément 131 est évidée longitudinalement et centralement pour pouvoir être inséré autour de la cheminée 126. Le

support 130 a une structure métallique, cartonnée ou en plastique. Ce support 130 dans lequel ou sur lequel est placé ou fixé la matière filtrante, par exemple des feuilles de papier du type "Kleenex" plissées, s'adapte à l'extrémité extérieure de la chambre de combustion et y est solidaire par friction ou vissage au niveau des bagues 132 et 132' complémentaires présentes aux extrémités tubulaires correspondantes. Le support est sensiblement plus long que la cheminée de façon à ce que la sortie de celle-ci ne soit pas bouchée par l'extrémité fermée ou par la matière filtrante.

La cigarette est maintenue en porte à faux dans la chambre de combustion, au niveau de l'orifice d'entrée 124. Il est prévu un court manchon 137 interne favorisant le maintien de la cigarette parallèlement au corps de l'article.

Dans l'exemple illustré, les ouvertures d'aération se situent autour de l'orifice d'entrée et relient la chambre de combustion 122 à un espace ou chambre intermédiaire 134, de forme annulaire, lui même pourvu d'une ouverture 135 plus large, prévue dans sa partie inférieure, et donnant directement vers l'extérieur.

Le bout allumé de la cigarette provoque une forte montée de la température de la chambre de combustion et il en résulte par l'effet de cheminée de l'orifice de sortie, un appel d'air. L'air frais pénètre par l'ouverture 135 puis alimente la combustion en entrant dans la chambre de combustion par les orifices triangulaires 125 dont la largeur ne dépasse pas 1 mm. La fumée, via l'orifice 123 en

entonnoir et la cheminée 126 pénètre dans l'espace 129 et s'échappe à travers la matière filtrante 131 le délimitant.

On peut prévoir des pieds 128, éventuellement dépliables et/ou amovibles, au niveau de la cartouche ou à l'extrémité de l'enceinte renfermant la chambre de combustion. Ces pieds permettent de déposer l'article sur une surface plane tout en le maintenant incliné de manière à ce qu'un certain gradient de température soit maintenu, et donc qu'un tirage minimum soit _--conservé.

Des essais ont démontré l'efficacité du filtrage de la fumée de cigarette par l'article selon l'invention.

En effet, en utilisant un article selon la fig. 11, avec un filtre comprenant deux couches de papier "Kleenex" plissées et recouvrant l' élément de support 131, et après consommation de 20 cigarettes par un fumeur, extraction par le méthanol de l'élément filtrant découpé, pendant une nuit, on a récupéré un condensât total par cigarette de 34,7 mg. L'analyse a montré que ce condensât était composé de 4,18 mg d'eau (méthode Karl Fisher) et 30,6 mg de condensât sec. Ce dernier comprenait 1,59 mg de nicotine (entraînement à la vapeur, analyse UV) et 29,0 mg de goudrons. Il en résulte que plus de 60 % des goudrons et de la nicotine peut être retenu par l'article selon l'invention.

La fig. 13 illustre schématiquement en perspective une première réalisation d'un article de table selon l'invention en y incluant les éléments cachés.

L'enceinte 200 contenant la chambre de combustion 204 y est également essentiellement cylindrique et est separable en deux demi-enceintes s'emboîtant en 213. L'enceinte comprend une arrivée d'air latérale 206 et une ouverture 202 pour la cigarette également latérale. L'ouverture 202 se présente sous la forme d'un bec cylindrique 214 avec un court manchon interne et oblique 208 faisant fonction d'élément de maintien de la cigarette. L'entrée d'air 206 située dans la partie inférieure de l'article est avantageusement en forme d'entonnoir déformé et aboutit dans la chambre de combustion. La cheminée 209 surmonte la chambre de combustion 204. L'article est également muni d'un support 220 solidaire d'un récipient faisant office de cendrier 221 amovible dont le corps peut coulisser en friction à l'intérieur de l'enveloppe cylindrique de l'article.

Les figs. 14 et 15 représentent deux autres modes de réalisation dans lesquelles les chambres de combustion ne sont pas cylindriques.

La fig. 14 montre une réalisation dans laquelle la cheminée est inclinée et est munie d'un support de filtrage 230 avec des ouvertures sous le forme de fentes latérales 231. L'ouverture d'entrée d'air 233 est présent au dessus de l'ouverture 232 de passage pour la cigarette et mène à la chambre de combustion via un étranglement 239. Comme pour l'article de la fig. 13, cette entrée d'air offre la

possibilité au fumeur d'y souffler et ainsi forcer la circulation de l'air ou créer une turbulence dans l'article si cela s'avère nécessaire. Une porte d'accès 235 à la chambre de combustion pseudo-sphérique 234 est prévue pour l'allumage de la cigarette et/ou le nettoyage de la chambre de combustion. La base circulaire 237 est amovible et peut supporter un cendrier 236 destiné à recevoir les cendres et le mégot éventuellement enfoncé manuellement par le fumeur.

La fig. 15 illustre un autre mode de réalisation dans laquelle la cheminée 249 est également inclinée et l'arrivée de l'air se fait par des ouvertures 246 prévues à la périphérie de la base de l'article. Ces ouvertures peuvent être réglées ou fermées par rotation d'une bague 247 formant support de l'article et comprenant des ouvertures pouvant correspondre par rotation avec les ouvertures 246. L'élément 247 avec la base 248 constituent également un cendrier et est donc de préférence amovible. La chambre de combustion 244 comprend une partie plus étroite avec à son extrémité l'ouverture tubulaire et biseautée 242 d'introduction de la cigarette. La chambre de combustion 244 comprend également à sa base, au dessus des entrées d'air 246, une paroi percée de trous d'aération 249 ou une grille définissant ainsi une chambre intermédiaire et inférieure d'aération 250. Dans la figure, la partie supérieure de l'article n'est pas munie d'un filtre ou d'un support de filtre et la cheminée 249, par exemple formée de feuilles d'aluminium, ainsi que la bague de réception du support de filtre 251 sont directement apparentes.

Selon un mode de réalisation particulier, on propose un article pouvant être fabriqué à partir d'une ébauche plane en carton.

La fig. 16 représente un exemple d'ébauche plane en carton ignifugé représenté de manière générale par la référence numérique 260. L'ébauche présente des rainages 261 permettant le montage d'une boîte cubique qui formera un exemple d'article selon l'invention analogue à celui présenté à la fig. 10. Pareille boîte cubique montée est illustrée à la fig. 17.

L'ébauche 260 est vue en plan, les faces externes de la boîte cubique à monter étant visibles. La partie centrale 269 constitue la face arrière de l'article qui est flanquée de deux faces latérales, d'une face inférieure et d'une face supérieure 263. Des bords préencollés 262 sont prévus sur l'ébauche plane.

La surface 263 de la feuille, qui deviendra donc la paroi supérieure après montage, est recouverte au verso d'une feuille d'aluminium. Un trou circulaire 264 est prévu sur cette surface, trou qui mettra en contact la chambre de combustion avec l'élément de filtration fixé sur la face • supérieure (voir p.e. la fig. 10) . L'article comprend des lignes de pliage (rainage) selon une disposition géométrique appropriée pour l'obtention après pliage d'une boîte formant la totalité de l'article selon l'invention à l'exception de l'élément filtrant qui est fixé séparément.

Un parallélépipède peut ainsi être obtenu de manière connue. On notera la présence sur deux parois latérales opposées de trous d'arrivée d'air 265 confinés sur une surface délimitée essentiellement par la partie supérieure d'une pièce 266, d'une épaisseur variant de 0,5 à 2 mm, qui sera recouverte, p.e. par collage, d'une plaque 267, généralement de même épaisseur, en formant ainsi un conduit plat d'entrée d'air 268.

La paroi extérieure de la chambre de combustion, la pièce 266 et la plaque 267 forment ainsi un conduit 268 débouchant sur une chambre intermédiaire 272 dont une paroi est munie des trous d'arrivée d'air à la chambre de combustion.

L'orifice d'introduction de la cigarette sera formé en 270. Une pièce 273 d'introduction et de maintien de la cigarette, suffisamment rigide, sera prévue pour pouvoir être introduite au centre de la face avant en 270. Pour faciliter l'opération des entailles 279 peuvent être prévues à cet endroit. Idéalement cette pièce se fixe au niveau d'un bord annulaire auto-collant 275 entourant une extrémité d'un court élément tubulaire 274.

Les bords 262 sont à rabat et sont avantageusement pré-encollés de façon à simplifier le montage.

Après adaptation d'un élément de filtration, l'article obtenu est similaire à celui de la fig. 10.

Selon encore un autre aspect particulier de réalisation, l'article replié peut être monté et déployé par l'utilisateur par exemple en soufflant dans l'orifice d'introduction de la cigarette (en 270) de l'article sous forme aplatie.

Dans le cas de l'ébauche de la figure 16, la ligne de repliage 271 permet aux deux parois latérales opposées d'être mises en contact. Le cube se présente alors sous sa forme aplatie et repliée telle que montrée à la fig. 18.

L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits ci-dessus mais peut varier dans sa structure et ses détails. La protection est donc recherchée pour tout éléments neufs et inventifs contenus dans la présente description ainsi que dans les revendications et dessins qui y sont associés.