L'invention concerne l'emballage et la protection de flacons de produits cosmétiques, tels que du parfum.

En général, un flacon de parfum est réalisé en verre et il est réputé fragile. Il est présenté dans un emballage en carton plié qui protège le flacon contre les chocs sur toutes ses faces. Le flacon et l'emballage sont glissés dans un étui cartonné qui porte notamment le nom du produit.

Toutefois, afin de protéger efficacement le flacon contre les chocs, l'emballage présente un grand nombre de découpes et de pliages, ce qui cause également des chutes importantes lors de la fabrication. En outre, l'emballage ne peut pas être utilisé sans étui car il ne permet pas une présentation esthétique du flacon.

L'invention a notamment pour but de proposer un emballage plus simple qui puisse éventuellement être utilisé sans étui. Egalement, l'invention a pour but d'améliorer la protection du flacon contre les chocs.

A cet effet, l'invention a pour objet un article comprenant un flacon de produit cosmétique et un emballage comportant au moins une paroi ayant au moins une zone en relief suggérant, voire reproduisant, une forme du flacon de façon à l'immobiliser par rapport à la paroi.

Ainsi, le flacon peut venir se loger dans la zone en relief en vue d'être protégé des chocs. En outre, la forme de la zone en relief permet d'identifier le flacon lorsque ce dernier est dans l'emballage. On peut donc envisager de présenter l'article en rayonnage sans nécessairement avoir recours à un étui permettant d'identifier le flacon. De plus, l'immobilisation du flacon dans l'emballage est réalisée simplement en assemblant le flacon et la paroi.

De préférence, la zone en relief forme au moins un bossage s'étendant d'un bord d'extrémité à un autre de la zone en relief.

Ainsi, le flacon vient se loger dans le bossage qui reproduit une forme du flacon.

Avantageusement, la forme du bossage comprend une forme d'un réservoir du flacon.

Encore plus avantageusement, la forme du bossage comprend une forme d'un capuchon du flacon.

La forme du bossage peut également comprendre une forme d'un col du flacon. De manière préférentielle, la paroi comprend une extrémité libre présentant au moins deux épaisseurs extérieure et intérieure, l'épaisseur extérieure comportant la zone en relief et la ou les épaisseurs intérieures comportant une découpe reproduisant une section du capuchon, la zone en relief et la ou les découpes coopérant avec le capuchon du flacon de façon à l'immobiliser par rapport à la paroi.

Grâce à la forme de la découpe de l'épaisseur intérieure, le capuchon est immobilisé par rapport à la paroi sur une épaisseur correspondant à la profondeur de la zone en relief et des deux épaisseurs de paroi. On obtient donc une bonne immobilisation du flacon.

Lorsque l'extrémité libre présente trois épaisseurs, une épaisseur extérieure et deux épaisseurs intérieures, le capuchon est immobilisé par rapport à la paroi sur une épaisseur correspondant à la profondeur de la zone en relief et des trois épaisseurs de paroi.

La présence d'au moins une épaisseur extérieure et d'une épaisseur intérieure permet en outre de rigidifier l'extrémité libre de la paroi.

Ces différentes épaisseurs sont, par exemple, obtenues par pliage de l'extrémité libre sur elle-même.

Ainsi, la pluralité d'épaisseurs est obtenue à partir d'une seule paroi. Les épaisseurs intérieures permettent de compenser les écarts de dimension entre le capuchon et le réservoir du flacon lorsqu'ils ont des largeurs différentes. Le calage du capuchon est cependant facultatif et on pourrait caler le flacon seulement au niveau du réservoir.

Avantageusement, l'emballage comporte deux parois qui prennent le flacon en sandwich, chaque paroi ayant au moins une zone en relief.

Le flacon est ainsi immobilisé par rapport à chacune des parois et est protégé sur au moins deux côtés ou faces opposées.

De préférence, l'emballage a une forme générale en « U » comportant une âme prolongée par les deux parois, le flacon et le jus qu'il contient étant de préférence visibles au moins sur deux côtés opposés de l'âme.

L'emballage est ainsi d'un seul tenant et protège le flacon sur au moins trois de ses cotés, le flacon étant visible sur au moins deux côtés, par exemple deux faces latérales, voire sur trois côtés. On obtient donc une protection efficace du flacon contre les chocs tout en réduisant les coûts de production puisque l'emballage n'est pas présent sur tous les côtés du flacon. De plus, on peut apercevoir le flacon et son jus même lorsqu'il est protégé par l'emballage.

Le flacon peut également comprendre un fond et l'emballage peut comporter au moins une zone en relief, dite zone d'amortissement, en contact avec au moins une partie du fond de façon à protéger le fond du flacon contre les chocs, la zone d'amortissement étant par exemple portée par une patte, de préférence disposée par pliage.

Ainsi, le fond du flacon repose sur une zone d'amortissement, de préférence sur deux zones d'amortissement, ce qui permet de le protéger contre les chocs, par exemple lors des diverses étapes de manutention telles que la mise en rayonnage de l'article.

Avantageusement, l'emballage comporte du carton à fibres longues.

Le carton à fibres longues présente l'avantage de pouvoir être mis en forme autrement que par découpage et par pliage. Ainsi, on peut réaliser les zones en relief par emboutissage ou par embossage de la paroi. On entend par carton à fibres longues notamment un carton comprenant majoritairement des fibres dont la longueur est supérieure à 2 mm, et de préférence supérieure à 3 mm. Le carton à fibres longues est également un carton dont le fini de surface peut former un signe, par exemple le nom du produit et/ou sa marque.

Par exemple, l'emballage comporte deux couches de carton à fibres longues espacées par un carton ondulé.

On obtient ainsi un bon compromis entre la rigidité, le poids et le coût de l'emballage tout en assurant une bonne protection contre les chocs. En effet, le carton ondulé permet d'obtenir une épaisseur accrue de paroi en espaçant les deux couches de carton à fibres longues et d'amortir les chocs.

De préférence, le carton ondulé est à fibres courtes.

On entend par carton à fibres courtes notamment un carton dont la longueur des fibres est majoritairement inférieure à 2 mm, de préférence inférieure à 1 mm. Le carton à fibres courtes a une densité inférieure à la densité du carton à fibres longues, ce qui permet une réduction du poids de l'emballage.

L'emballage peut comporter un matériau choisi parmi du bois, du métal, un matériau thermoplastique ou un mélange de pulpe de papier et de polymère.

Avantageusement, le matériau de l'emballage a une élasticité propre telle que, sans contrainte extérieure, lorsque l'emballage est posé sur une surface horizontale immédiatement après déballage de l'article, ses parois forment entre elles un angle d'au moins 30° .

Ainsi, les extrémités libres des parois s'écartant l'une de l'autre, le flacon est facilement accessible et ce, sans manipulation de l'emballage. (Cependant, on comprend qu'après plusieurs manipulations, l'angle peut être inférieur à 30° .)

L'article peut également comporter des moyens de maintien de l'emballage en contact avec le flacon, par exemple un étui.

L'étui peut permettre de voir tout ou partie de l'emballage. Ainsi, on peut voir la forme du flacon suggérée, voire reproduite, sur l'emballage lorsque l'étui maintient l'emballage en contact avec le flacon.

L'emballage peut porter un ou plusieurs signes. Ainsi, on peut présenter en rayonnage le flacon dans l'emballage et ne pas utiliser un étui portant le nom du produit et/ou de la marque. En effet, généralement, les étuis pour produits cosmétiques subissent plusieurs étapes de marquage qui sont coûteuses et polluantes. Comme la forme du flacon est suggérée, voire reproduite, sur l'emballage, l'utilisateur peut facilement identifier le produit. Aussi, on peut utiliser un marquage simple et relativement peu polluant de l'emballage.

Le flacon peut comprendre deux faces principales sensiblement planes.

En outre, la largeur du capuchon peut être sensiblement égale à la largeur du réservoir.

L'invention a également pour objet un emballage pour un flacon de produit cosmétique comportant au moins une paroi ayant au moins une zone en relief suggérant, voire reproduisant, une forme de flacon.

L'invention concerne aussi un procédé d'extraction d'un flacon de produit cosmétique d'un étui comprenant un emballage, le procédé comprenant les étapes suivantes :

on prend le flacon, par exemple par un capuchon, sans ouvrir l'emballage, et on extrait le flacon de l'emballage sans extraire complètement l'emballage de l'étui.

Le procédé d'extraction du flacon est donc particulièrement simple, rapide et intuitif pour l'utilisateur. L'emballage restant partiellement dans l'étui, si l'on désire remettre le flacon dans l'étui, il suffit d'introduire le flacon dans l'emballage et de le pousser dans l'étui.

Nous allons maintenant présenter des modes de réalisation de l'invention en référence aux dessins annexés sur lesquels :

- la figure 1 est une vue en perspective d'un article selon un mode de réalisation de l'invention,

- les figures 2 et 3 sont des vues de face et de côté du flacon de l'article de la figure 1 ,

- la figure 4 est une vue en perspective de l'extérieure de l'emballage de l'article de la figure 1 , l'emballage étant mis à plat,

- la figure 5 est une vue du dessus de l'intérieur de l'emballage de la figure 4,

- la figure 6 est une vue en coupe selon le plan IV-IV de l'emballage de la figure 5,

- les figures 7 à 9 sont des vues en perspective, de côté et de face de l'emballage,

- la figure 10 est une vue de côté de l'emballage immédiatement après déballage de l'article,

- la figure 11 illustre une variante de mise en œuvre de l'invention, - les figures 12 à 14 sont des vues en perspective illustrant un procédé d'extraction du flacon de l'emballage de l'article de la figure 1 .

Nous allons décrire un mode de réalisation de l'article de l'invention en référence aux figures 1 à 10.

La figure 1 est une figure générale et présente un article 10 comprenant un flacon

12 de produit cosmétique, ici un flacon de parfum en verre, et un emballage 14.

L'emballage 14 a une forme générale en « U » et présente une âme 16 prolongée par deux parois 18, 20 qui prennent le flacon 12 en sandwich. L'emballage 14 est d'un seul tenant et recouvre le flacon 12 sur au moins trois de ses côtés. Le flacon 12 et le jus qu'il contient sont visibles sur deux de ses faces latérales, par exemple deux faces latérales opposées l'une de l'autre par rapport à l'âme 16. On peut également voir le flacon 12 par le haut, côté opposé à l'âme 16. On peut donc apercevoir le flacon 12 et son jus même lorsqu'il est protégé par l'emballage.

Le flacon 12 comprend un réservoir 22 et un capuchon 24. Dans le mode de réalisation présenté sur les figures 2 et 3, le réservoir 22 est de forme générale parallélépipédique rectangle, ses faces opposées étant parallèles deux à deux et sensiblement planes. Le flacon 12 présente en outre un col 26 et la largeur du capuchon 24 est sensiblement égale à la largeur du réservoir 22.

Les figures 4 à 6 sont des vues plus détaillées de l'emballage 14 mis à plat. Dans cette configuration, l'emballage a une forme générale rectangulaire. Les parois 18 et 20 et l'âme 16 ont aussi chacune une forme générale rectangulaire. L'âme est contiguë aux parois 18, 20 par ses côtés longitudinaux. Mises à part les surépaisseurs qui seront présentées plus loin, l'emballage est en l'espèce constitué par l'âme et les deux paroi 18, 20.

Chaque paroi 18, 20 présente trois zones 28, 30, 32 s'étendant en relief d'un plan de la face externe de la paroi. Les zones reproduisent une forme du flacon 12. Dans le cas présent, les zones en relief 28, 30 et 32 reproduisent respectivement une forme du réservoir 22, une forme du capuchon 24 et une forme du col 26 du réservoir.

Chaque zone en relief 28, 30, 32 forme un bossage lorsque l'emballage 14 est vu de l'extérieur et un creux lorsque l'emballage est vu de l'intérieur. Le bossage s'étend d'un bord d'extrémité à un autre de la zone en relief 28, 30, 32. Ainsi, comme cela est représenté sur la figure 1 , lorsque l'on assemble de flacon 12 et l'emballage 14, le réservoir 22, le capuchon 24 et le col 26 viennent s'y loger de façon à immobiliser le flacon 12 par rapport aux parois 18, 20.

Ainsi, les zones en relief 28, 30, 32 assurent un calage du flacon dans l'emballage. A titre indicatif, pour un flacon 12 ayant une largeur d'environ 3 cm, la profondeur des bossages est d'environ 2,5 mm. Ainsi, bien que le flacon 12 soit partiellement logé dans les zones en relief 28, 30, 32, les faces latérales du flacon 12 sont visibles même lorsque ce dernier est protégé par l'emballage 14, comme on le voit sur la figure 1 .

Les bossages reproduisant la forme du flacon 12, ils permettent de reconnaître sa forme voire de l'identifier lorsqu'il est dans l'emballage 14, comme illustré sur la figure 9.

L'âme 16 comporte deux zones d'amortissement s'étendant en relief d'une face interne de l'âme. Chaque zone d'amortissement 34 est portée par une patte 38 rabattue par pliage sur une première épaisseur de l'âme 16. Les deux zones d'amortissement sont proches des extrémités respectives de l'âme.

Aussi, le flacon 12 comportant un fond 36, lorsqu'il est logé dans l'emballage 14, le fond 36 repose sur les deux zones d'amortissement 34. Le fond 36 du flacon est ainsi protégé contre les chocs.

Les zones d'amortissement 34 sont toutefois facultatives. Le flacon 12 pourrait être maintenu dans l'emballage 14 en suspension, son fond 36 ne reposant sur aucune zone de l'emballage 14. Egalement, les zones d'amortissement 34, lorsqu'elles sont présentes, pourraient être construites différemment. Par exemple, elles pourraient être formées par des bossages semblables aux zones en relief 28, 30, 32, le sommet du ou des bossages étant orientés vers le flacon 12 ou dans la direction opposée. On pourrait aussi utiliser un élément d'amortissement rapporté, tel un petit bloc de mousse, une lame élastique, des plots en élastomère ou tout autre moyen.

En outre, chaque paroi 18, 20 comprend près de son bord opposé à l'âme une extrémité libre 40 qui présente ici trois épaisseurs, une épaisseur extérieure 42 et deux épaisseurs intérieures 44, 46. Les épaisseurs intérieures 44, 46 sont ici obtenues par pliage de l'extrémité libre 40 sur elle-même. De plus, cette pluralité d'épaisseurs rigidifie l'extrémité libre 40 de chaque paroi 18, 20.

L'épaisseur extérieure 42 comporte les zones en relief 30, 32 reproduisant une forme du capuchon 24 et du col 26 et les épaisseurs intérieures 44, 46 comportent chacune une découpe 48 reproduisant une section du capuchon 24 et du col 26. Les découpes ont même forme et mêmes dimensions que la zone en relief associée et sont placées en coïncidence avec celle-ci. Le capuchon 24 et le col 26 sont donc immobilisés par rapport à chaque paroi 18, 20 par les découpes 48 et par les zones en relief 30, 32.

Ainsi, les zones en relief 28, 30, 32 et les découpes 48 assurent un calage complet du flacon dans l'emballage. Les différentes épaisseurs intérieures 44, 46 assurent un calage du capuchon 24. Avantageusement, dans le cas où le capuchon 24 a une largeur différente de celle du réservoir 22, les épaisseurs intérieures 44, 46 compensent la différence de dimensions en largeur. Il est possible de prévoir plus de deux épaisseurs intérieures 44, 46. Les zones 30 et 32 sont toutefois facultatives et le capuchon 24 pourrait n'être calé par aucune zone de l'emballage 14.

L'emballage 14 peut être réalisé à partir de carton à fibres longues, de bois, de métal, d'un matériau thermoplastique ou d'un mélange de pulpe de papier et de polymère.

Les zones en relief 28, 30, 32, 34 sont par exemple obtenues par emboutissage ou par embossage de la feuille de matériau. En l'espèce, l'emballage 14 est réalisé à partir de deux couches de carton à fibres longues espacées par un carton ondulé à fibres courtes.

Comme représenté sur la figure 10, le matériau de l'emballage 14 a ici une élasticité propre telle que, sans contrainte extérieure, lorsqu'il est posé sur une surface horizontale immédiatement après déballage de l'article 10, les parois 18, 20 forment entre elles un angle 50 d'au moins 30° .

Dans ce qui suit, les éléments communs aux différents modes de réalisation sont identifiés par les mêmes références numériques.

La figure 11 présente un deuxième mode de réalisation de l'emballage 14 dans lequel l'emballage 14 a la forme générale en « U » et dont l'âme 16 est prolongée par les deux parois 18, 20 destinées à prendre le flacon 12 en sandwich.

L'emballage 14 est d'un seul tenant et recouvre le flacon 12 sur au moins trois de ses côtés. Dans ce mode de réalisation, la zone en relief est une rainure en creux 54, lorsqu'on voit l'emballage 14 de l'extérieur, qui reproduit la forme du flacon 12.

La rainure 54 est en relief lorsque l'on voit l'emballage 14 de l'intérieur. Dans ce mode de réalisation, la rainure 54 est continue mais elle pourrait également ne pas être continue et simplement suggérer une forme du flacon 12.

Dans ce mode de réalisation, le réservoir 22 du flacon est de forme générale cylindrique, ses faces opposées étant parallèles deux à deux, de forme circulaire et sensiblement plane. Le flacon 12 peut présenter un col 26 et comprendre un capuchon 24 dont la largeur est sensiblement égale à la largeur du réservoir 22.

Comme on peut le voir sur la figure 10, l'extrémité libre 40 de l'emballage 14 ne présente pas de pluralité d'épaisseurs et l'âme 16 ne présente pas de zones d'amortissement. Aussi, lorsque le flacon 12 est pris en sandwich entre les deux parois 18 et 20, le fond du flacon 12 n'est pas en contact avec l'âme 16 de l'emballage 14. La figure 12 illustre des moyens de maintien de l'emballage 14 en contact avec le flacon 12, ces moyens de maintien étant formés par un étui 52 dans lequel l'emballage et le flacon sont logés en ayant la configuration de la figure 1 dans laquelle le flacon est protégé par l'emballage L'étui a une forme générale de parallélépipède rectangle fermé sur tous ses côtés sauf sur son côté supérieur qui comprend un rabat ou couvercle pivotant et deux pattes latérales.

Nous allons décrire un procédé d'extraction du flacon 12 de l'étui 52 qui comprend l'emballage 14 en se référant aux figures 12 à 14.

Sur la figure 12, l'étui 52 est représenté ouvert. Dès que l'utilisateur a ouvert l'étui 52, il peut apercevoir le flacon 12 et en particulier le capuchon 24 du flacon. L'utilisateur prend le flacon 12 par le capuchon 24 sans ouvrir l'emballage 14 et, en tirant sur le capuchon, extrait le flacon de l'emballage. Comme représenté sur la figure 13, le flacon 12 étant pris en sandwich entre les deux parois 18, 20 de l'emballage, lorsque l'utilisateur tire sur le capuchon 24, l'emballage s'extrait également partiellement de l'étui 52. Grâce à l'élasticité naturelle du matériau de l'emballage, une fois ce dernier partiellement sorti de l'étui, les deux extrémités libres 40 des parois 18, 20 s'écartent l'une de l'autre et libèrent le flacon 12, comme illustré sur la figure 14. L'utilisateur garde donc en main le flacon seul, toujours tenu par le capuchon.

La manœuvre inverse peut être effectuée pour replacer le flacon et l'emballage dans l'étui.

Bien entendu, l'utilisateur peut saisir le flacon 12 par une partie qui n'est pas le capuchon.

L'utilisateur peut également faire glisser l'emballage 14 hors de l'étui 52, par exemple en inclinant ce dernier et/ou prendre directement l'emballage pour l'extraire complètement ou non de l'étui.

Dès que l'emballage 14 est suffisamment sorti de l'étui 52, grâce à l'agencement de l'emballage, les deux extrémités libres 40 des parois 18, 20 s'écartent l'une de l'autre ce qui permet à l'utilisateur de prendre le flacon 12.

De façon alternative, l'utilisateur peut extraire complètement l'emballage de l'étui et le poser sur une surface plane, grâce à l'élasticité naturelle du matériau, les deux extrémités libres 40 des parois 18, 20 s'écartent l'une de l'autre et libèrent le flacon 12 en formant un angle 50 d'au moins 30 ° .

Bien entendu, on pourra apporter à l'invention de nombreuses modifications sans sortir du cadre de celle-ci.

Notamment, les faces du flacon peuvent ne pas être planes, la largeur du capuchon peut être différente de celle du réservoir, les moyens de maintien peuvent comprendre un bandeau transparent, un étui ouvert ou une patte.

En outre, la zone en relief peut être une rainure en creux, lorsqu'on voit l'emballage de l'extérieur, qui reproduit une forme du flacon. Cette rainure peut ne pas être continue et simplement suggérer une forme du flacon.

On pourrait également prévoir un évidemment dans l'une au moins des zones 28 et 30 des deux parois pour qu'une étiquette du flacon 12 soit visible même lorsque le flacon est recouvert par l'emballage.

L'invention n'est pas limitée aux flacons de parfum et peut être utilisée pour l'emballage et la protection de flacons d'autres produits cosmétiques. En outre, le flacon peut présenter deux faces principales sensiblement planes et circulaires. Cependant, l'invention n'est pas limitée à l'emballage et à la protection de flacons dont deux faces principales sont planes. Ainsi, le flacon peut présenter des faces bombées, voire présenter un réservoir de forme cylindrique ou sphérique.

Par ailleurs, on notera que le fait que le flacon puisse être visible, notamment sur ses côtés, lorsque ce dernier est protégé dans l'emballage, est indépendant de la présence de zones en relief portées par l'emballage. Ainsi, on pourrait envisager que l'emballage ne comporte pas de zones en relief et ait une forme générale en « U » qui permette de voir le flacon sur au moins deux côtés opposés de l'emballage.