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Patent Searching and Data


Title:
ARTIFICIAL INSEMINATION PROBE FOR CATTLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2008/055665
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention relates to an artificial insemination probe (1) for cattle, that comprises a sheath (2) and a deformable envelope (3) defining together with the sheath (2) a tank (5) for containing sperm and that can be introduced into the genital system of an animal. The sheath (2) comprises a filling opening (16a) for introducing sperm into the tank (5) and a discharge opening (16b) for discharging the sperm contained in the tank (5). The envelope (3) is moulded over the sheath (2). More particularly, the envelope (3) and the sheath (2) are formed by dual injection.

Inventors:
LIEGEOIS LUC (FR)
YVOZ JEAN-FRANCOIS (FR)
Application Number:
PCT/EP2007/009632
Publication Date:
May 15, 2008
Filing Date:
November 07, 2007
Export Citation:
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Assignee:
GENES DIFFUSION (FR)
LIEGEOIS LUC (FR)
YVOZ JEAN-FRANCOIS (FR)
International Classes:
A61D19/02
Domestic Patent References:
WO2003047458A12003-06-12
Foreign References:
EP0977522A12000-02-09
EP0922451A21999-06-16
FR2450103A11980-09-26
Attorney, Agent or Firm:
MATKOWSKA, Franck (9 rue Jacques Prévert, Villeneuve d'Ascq, FR)
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Claims:

REVENDICATIONS

1. Sonde (1) d'insémination artificielle pour animaux d'élevage, comprenant un fourreau (2) et une enveloppe (3) déformable délimitant avec le fourreau (2) un réservoir (5), qui est destiné à contenir du sperme, et qui est apte à être introduit dans l'appareil génital d'un animal, le fourreau (2) comportant une ouverture de remplissage (16a) pour l'introduction du sperme dans le réservoir (5) et une ouverture d'évacuation (16b) pour l'évacuation du sperme contenu dans le réservoir (5), caractérisée en ce que l'enveloppe (3) est surmoulée sur le fourreau (2).

2. Sonde selon la revendication 1 , caractérisée en ce que l'enveloppe (3) et le fourreau (2) sont formés par bi-injection. 3. Sonde selon la revendication 1 ou 2 caractérisée en ce que le fourreau (2) comprend une partie tubulaire (10), dans laquelle est réalisée au moins une ouverture longitudinale (11) de longueur (L) fermée par l'enveloppe (3) ou une pluralité d'ouvertures réparties sur une portion de longueur (L) et fermées par l'enveloppe (3), ladite partie tubulaire (10) formant, avec l'enveloppe (3), le réservoir

(5) de la sonde (1).

4. Sonde (1) d'insémination artificielle selon la revendication 3, caractérisée en ce que la partie tubulaire (10) de la sonde (1) est ouverte à une extrémité, ladite ouverture d'extrémité axiale formant l'ouverture de remplissage (16a).

5. Sonde (1) d'insémination artificielle selon la revendication 3 ou 4, caractérisée en ce que la partie tubulaire (10) du fourreau (2) comprend une pluralité d'ouvertures longitudinale (11a ; 11 b ; 11c ; 11d) réparties sur la périphérie de la partie tubulaire (10) du fourreau (2) de manière à former une cage fermée par l'enveloppe

(3).

6. Sonde (1) d'insémination artificielle selon la revendication 5, caractérisée en ce que la partie tubulaire (10) du fourreau (2) comprend une bague (11e) permettant de rigidifier ladite partie tubulaire. 7. Sonde (1) d'insémination artificielle selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que l'enveloppe (3) est en silicone.

8. Sonde (1) d'insémination artificielle selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que l'enveloppe (3) est en élastomère.

9. Sonde (1) d'insémination artificielle selon la revendication 8, caractérisée en ce que l'enveloppe (3) est en élastomère styrénique.

10. Sonde (1) d'insémination artificielle selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisée en ce qu'elle comprend, à son extrémité distale d'évacuation du sperme, un bouchon sécable (8) contenant une cire (7) sous forme de gel, qui est liquéfiable à la température de l'appareil génital de l'animal, et qui obture l'ouverture d'évacuation (16b) de la sonde, lorsque le bouchon sécable (8) est cassé en deux parties.

11. Sonde (1) d'insémination artificielle selon l'un des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que le réservoir (5) de la sonde (1) contient du sperme sous pression.

12. Sonde (1) d'insémination artificielle selon la revendication 11 , caractérisée en ce qu'une partie au moins du sperme contenu dans le réservoir (5) de la sonde (1) est encapsulée dans des microcapsules.

Description:

SONDE D'INSEMINATION ARTIFICIELLE POUR ANIMAUX D'ELEVAGE

Domaine Technique

La présente invention concerne une sonde d'insémination artificielle pour animaux d'élevage, ladite sonde comportant un réservoir, qui est destiné à contenir du sperme, et qui est apte à être introduit dans l'appareil génital d'un animal.

Art antérieur Ce type de sonde d'insémination artificielle est décrit dans la demande de brevet européen EP 0 977 522. La sonde, comprend un fourreau tubulaire apte à accueillir un sac renfermant du sperme. Le sac constitue le réservoir de la sonde d'insémination. La sonde comprend trois parties distinctes, à savoir un réservoir de sperme, un embout permettant le déversement du sperme dans l'utérus de l'animal et une bague permettant de relier la réserve à l'embout. Pour l'insémination, la sonde, y compris le réservoir contenant le sperme, sont introduits dans l'utérus de l'animal. Ceci permet de réaliser l'élévation en température du sperme jusqu'à la température désirée. La source de chaleur étant constituée par l'animal lui- même, le sperme ne peut dépasser ladite température désirée. Toutefois, cette sonde ne donne pas entière satisfaction. Sa fabrication est complexe, du fait notamment de l'opération de positionnement du sac à l'intérieur du fourreau tubulaire De plus, en raison du nombre de pièces constituant la sonde, son assemblage requiert du temps et n'est pas adapté à une production en grande série. Pour ces raisons notamment, la demanderesse a développé un nouveau modèle de sonde d'insémination artificielle comprenant une tige cruciforme et une enveloppe déformable enfilée sur ladite tige cruciforme. Le réservoir est ainsi constitué par la tige cruciforme et l'enveloppe. Le sperme, sous forme d'une solution diluée, comprenant des spermatozoïdes, du liquide séminal et un dilueur, est introduit dans le réservoir au moyen d'orifices de remplissage, qui sont ménagés dans la tige cruciforme et qui

communiquent avec une partie tubulaire située en amont de la sonde. De cette manière, le sperme peut être introduit sous forme liquide et sous pression entre la tige cruciforme et l'enveloppe.

Comparativement à la sonde du document EP 0 977 522, la fabrication d'une telle sonde se trouve simplifiée. Cependant, elle ne donne pas entière satisfaction en ce qui concerne son étanchéité et son assemblage, l'enveloppe étant en effet simplement enfilée sur la tige cruciforme.

Les sondes précitées sont adaptées pour l'insémination artificielle des animaux d'élevage et plus particulièrement pour l'insémination des truies. La période d'ovulation durant laquelle une truie est fécondable, l'œstrus, varie entre 40 et 48 heures. La réussite d'une insémination artificielle chez une truie réside, non seulement dans la bonne détection de l'œstrus, mais aussi dans l'utilisation, au moment opportun, d'une semence de qualité et bien conservée.

Pour ces raisons, il est généralement préconisé de pratiquer une double insémination artificielle pour garantir l'efficacité et la réussite de cette dernière. De manière désavantageuse pour l'éleveur, cette double insémination nécessite d'utiliser successivement deux sondes d'insémination pré-conditionnées avec du sperme, et de ce fait une quantité de sperme deux fois plus importante, ce qui augmente le coût de l'insémination. En outre, cette double insémination requiert davantage d'attention de la part de l'éleveur.

Pour éviter cette double opération d'insémination artificielle, on a proposé récemment d'utiliser du sperme encapsulé à l'intérieur de microcapsules. En effet, les microcapsules permettent de prolonger la diffusion du sperme, pendant toute la durée de la période d'ovulation, tout en préservant sa qualité et sa durée de conservation. Ainsi, il n'est plus nécessaire de pratiquer une double insémination artificielle sur l'animal pour garantir le succès de celle-ci.

La demande de brevet européen EP 0 922 451 décrit des

microcapsules renfermant du sperme pour l'insémination artificielle de truies.

La sonde d'insémination artificielle précitée, comprenant une tige cruciforme et une enveloppe déformable, ne permet toutefois pas le remplissage du réservoir de la sonde avec des microcapsules, les orifices de remplissage de la sonde étant nécessairement de trop faible dimension pour permettre le passage des microcapsules. Ce type de sonde peut ainsi être remplie uniquement avec une solution liquide de sperme dilué.

La demande de brevet français FR 2 450 103 décrit une sonde d'insémination comportant un fourreau et une enveloppe déformable rapportée qui est collée sur le fourreau. Le fourreau comporte un premier canal de remplissage qui communique avec le volume intérieur de l'enveloppe par une ouverture latérale et un deuxième canal central recevant un tube coulissant qui est utilisé pour injecter dans un animal le sperme contenu dans l'enveloppe. Cette sonde présente plusieurs inconvénients. Elle est conçue pour être remplie avec du sperme, une fois seulement que l'enveloppe est introduite dans l'animal. L'assemblage par collage de l'enveloppe sur le fourreau pose des problèmes d'étanchéité du réservoir contenant le sperme. La structure complexe de cette sonde rend sa fabrication plus compliquée et augmente les coûts de fabrication. La mise en œuvre du canal de remplissage de très faible section et du tube coulissant également de très faible section rendent cette sonde totalement incompatible avec l'utilisation de microcapsules.

Objectif de l'invention Un objectif de l'invention est de proposer une sonde d'insémination artificielle du type comprenant un fourreau et une enveloppe déformable délimitant, avec le fourreau, un réservoir qui est apte à être introduit dans l'appareil génital d'un animal, ladite sonde présentant une étanchéité améliorée et permettant une fabrication simplifiée. Résumé de l'invention

A cet effet, selon un premier aspect, l'invention a pour objet une

sonde d'insémination artificielle pour animaux d'élevage, comprenant un fourreau et une enveloppe déformable délimitant avec le fourreau un réservoir, qui est destiné à contenir du sperme, et qui est apte à être introduit dans l'appareil génital d'un animal ; le fourreau comporte une ouverture de remplissage pour l'introduction du sperme dans le réservoir et une ouverture d'évacuation pour l'évacuation du sperme contenu dans le réservoir. L'enveloppe est surmoulée sur le fourreau.

Plus particulièrement, l'enveloppe et le fourreau sont formés par bi-injection. L'invention a également pour objet une sonde d'insémination précitée qui est conforme au premier et/ou au deuxième aspect précités, et dont le réservoir contient du sperme sous pression.

Ledit sperme contenu dans le réservoir de la sonde peut être une solution de sperme dilué comprenant des spermatozoïdes, du liquide séminal et un dilueur.

De préférence, mais non nécessairement, dans le but d'augmenter les chances de succès de l'insémination artificielle, une partie au moins du sperme contenu dans le réservoir de la sonde est encapsulé dans des microcapsules Ainsi, selon un deuxième aspect de l'invention, dans le but d'augmenter les chances de succès de l'insémination artificielle, l'invention a également pour objet une sonde d'insémination artificielle pour animaux d'élevage, comprenant un fourreau et une enveloppe déformable délimitant avec le fourreau un réservoir de sperme qui est apte à être introduit dans l'appareil génital d'un animal, ledit réservoir contenant du sperme sous pression, et une partie au moins dudit sperme étant encapsulée dans des microcapsules.

Brève description des figures L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et non exhaustif, et faite en se référant aux figures annexées, parmi

lesquelles :

- la figure 1 est une vue selon un plan de coupe longitudinal d'une sonde d'insémination artificielle conforme à une variante préférée de l'invention, - la figure 2 est une vue en coupe transversale du réservoir de la sonde d'insémination artificielle selon le plan IMI de la figure 1 ,

- la figure 3 est une vue en coupe transversale de la partie tubulaire de la sonde d'insémination artificielle, selon le plan Ill-lll de la figure 1 , - la figure 4 est une vue en coupe d'un bouchon sécable adaptable à une première extrémité de la sonde de la figure 1 ,

- la figure 5 est une représentation en perspective du bouchon sécable de la figure 4, la figure 6 est une vue en coupe d'un bouchon bi-matière, adaptable à la seconde extrémité de la sonde de la figure 1 , la figure 7 est une représentation en perspective du bouchon bi-matière de la figure 6,

- la figure 8 est un exemple de réalisation de la sonde d'insémination artificielle de la figure 1 , une fois celle-ci conditionnée et prête à être livrée à l'éleveur.

- la figure 9 est une vue selon un plan de coupe longitudinal d'une sonde d'insémination artificielle conforme à une seconde variante de l'invention.

- la figure 10 est une vue selon un plan de coupe longitudinal d'une sonde d'insémination artificielle conforme à une troisième variante de l'invention.

- la figure 11 est une vue en coupe transversale du réservoir de la sonde d'insémination artificielle selon le plan Xl-Xl de la figure 9.

- la figure 12 est une vue en coupe transversale du réservoir de la sonde d'insémination artificielle selon le plan Xl-Xl de la figure

10.

Description détaillée

Comme représentée aux figures 1 , 2 et 3, la sonde 1 d'insémination artificielle conforme à l'invention comprend un fourreau 2 rigide ou semi- rigide, par exemple en matière plastique (notamment polypropylène), et une enveloppe 3 déformable.

Le fourreau 2 comprend une partie tubulaire 10, qui est ouverte à ses deux extrémités (ouvertures axiales 16a et 16b), et dans laquelle est réalisée une ouverture longitudinale 11 sur une longueur L. L'enveloppe 3 délimite, avec la partie tubulaire 10, un réservoir 5 destiné à contenir du sperme.

L'ouverture axiale 16a, à l'extrémité proximale de la partie tubulaire 10, est une ouverture permettant le remplissage de la sonde avec du sperme. A l'opposé, l'ouverture axiale 16b, à l'extrémité distale de la partie tubulaire 10, permet l'évacuation du sperme contenu dans la sonde. Dans l'exemple particulier illustré à la figure 2, l'ouverture 11 longitudinale de la partie tubulaire 10 s'étend, en section transversale (plan de la figure 2), sensiblement sur une demi-périphérie de la partie tubulaire 10. Ainsi, dans la région qui s'étend sur toute la longueur L de l'ouverture 11, la partie tubulaire 10 constitue une gouttière sensiblement en forme de U. Le fourreau 2 comprend également, à l'extrémité proximale de la partie tubulaire 10, des moyens d'adaptation 15, par exemple de type baïonnette, permettant l'adaptation de la sonde 1 d'insémination sur une machine de remplissage.

Le réservoir 5 de la sonde 1 d'insémination peut contenir différents types de sperme. Il s'agit par exemple d'une solution de sperme dilué comprenant des spermatozoïdes, du liquide séminal et un dilueur, ou du sperme encapsulé à l'intérieur de microcapsules, ou encore d'un mélange de ces deux types de sperme (solution diluée et sperme encapsulé). De préférence, et dans le but d'augmenter les chances de succès de l'insémination artificielle, une partie au moins du sperme contenu dans

le réservoir 5 de la sonde 1 est encapsulée dans des microcapsules. Dans ce cas, les sections de passage des ouvertures axiales 16a et 16b précitées et la section de passage de l'ouverture longitudinale 11 doivent être suffisamment importantes pour permettre le passage des microcapsules. Typiquement, le diamètre des microcapsules est par exemple de l'ordre de 5mm à 7mm. Dans ce cas, les sections de passage des ouvertures axiales 16a et 16b précitées et de l'ouverture longitudinale 11 sont par exemple supérieures à 7 mm.

La sonde 1 comprend également un premier bouchon 20 (figures 6 et 7) amovible, permettant d'obturer temporairement et de manière étanche l'ouverture axiale 16a, et un deuxième bouchon 8 (figures 4 et 5) permettant d'obturer temporairement et de manière étanche l'ouverture axiale 16b. Lorsque ces deux bouchons 20 et 8 sont adaptés aux deux extrémités de la partie tubulaire 10 du fourreau 2, le réservoir 5, formé par l'enveloppe 3 et la partie tubulaire 10 du fourreau 2, est fermé de manière étanche.

De préférence, l'enveloppe 3 est surmoulée sur le fourreau 2. Ce surmoulage permet d'une part d'améliorer l'étanchéité du réservoir 5 à l'interface entre l'enveloppe 3 et le fourreau 2, et d'autre part de simplifier et de fiabiliser la fabrication de la sonde 1 d'insémination artificielle.

De préférence, ce surmoulage de l'enveloppe 3 est obtenu en fabriquant l'enveloppe 3 et le fourreau 2 par bi-injection dans un moule. Compte tenu de sa géométrie, le fourreau 2 présente une surface d'accroché suffisante, notamment dans la région du fourreau 2 en forme de gouttière en U qui s'étend sur la longueur L de l'ouverture 11 , pour que l'enveloppe 3 adhère fortement audit fourreau 2.

La fabrication d'une telle sonde 1 est particulièrement rapide car elle ne nécessite pas d'étape intermédiaire d'assemblage de l'enveloppe 3 et du fourreau 2. De plus, l'étanchéité à l'interface entre l'enveloppe 3 et le fourreau 2 est parfaitement maîtrisée.

Selon le mode de réalisation, représenté sur les figures 1 , 2 et 3,

l'enveloppe 3 recouvre l'ouverture longitudinale 11 réalisée dans la partie tubulaire 10 du fourreau 2 et recouvre la partie tubulaire 10 du fourreau 2 sur toute sa périphérie, à l'exception localement de quelques zones de faible dimension non couvertes, et référencées 10a sur les figures 1 et 2. Toutefois, selon un autre mode de réalisation, ladite enveloppe 3 peut recouvrir l'ouverture longitudinale 11 et une partie seulement de la périphérie de la partie tubulaire 10 sur toute la longueur de l'enveloppe 3, ou au contraire recouvrir toute la périphérie de la partie tubulaire 10 sur toute la longueur de l'enveloppe 3. L'enveloppe 3 est déformable, de préférence de manière élastique. Ainsi, lors du remplissage de la sonde 1 avec le sperme, la quantité de sperme et la pression de remplissage sont suffisantes pour déformer l'enveloppe 3 par rapport au fourreau 2, et augmenter le volume du réservoir 5, dans la région de l'ouverture longitudinale 11. Le sperme contenu dans le réservoir 5 est ainsi stocké sous une légère pression. Il en résulte que le transfert et l'écoulement dudit sperme de la sonde 1 , par l'ouverture d'évacuation 16b sont facilités. Un exemple de déformation de l'enveloppe 3, une fois la sonde remplie avec du sperme, est représentée en traits interrompus sur la figure 1 et est repérée 3'. L'enveloppe 3 peut être en silicone ou de préférence en élastomère, et plus préférentiellement encore en élastomère styrénique, plus particulièrement en SEBS (styrène-éthylène-butylène-styrène).

Pour favoriser l'étanchéité du milieu utérin, entre les tissus génitaux et la sonde 1 , l'enveloppe 3 recouvrant la sonde 1 comprend de préférence une collerette 4 apte à se bloquer dans le col utérin de l'animal.

Ladite collerette 4 est compressible et/ou extensible et permet d'éviter les refoulements de sperme lors de son écoulement vers l'utérus de l'animal. A cet effet, ladite collerette 4 comprend une pluralité de saillies circulaires 12, l'ensemble de ces saillies formant un profil sensiblement

conique.

Le bouchon 20 est de préférence, mais non nécessairement bi- matière. Lorsqu'il est bi-matière, le bouchon 20 comprend une partie extérieure 21 en plastique dur (par exemple polypropylène), et une partie centrale 22 en élastomère par exemple en SEBS ou en EPDM (éthylène- propylène-diène-terpolymère), apte à être percée manuellement par une aiguille. Ladite partie extérieure 21 comprend de préférence au moins une saillie circulaire 23 permettant d'assurer une fermeture étanche de l'ouverture de remplissage axiale 16a. La sonde 1 avec bouchon 20 bi-matière peut être remplie de deux manières différentes.

Selon une première méthode de remplissage, on retire le bouchon 20 de l'ouverture axiale 16a, et on introduit le sperme dans le réservoir 5 par l'ouverture axiale 16a de grande dimension. Ensuite, une fois la sonde remplie, on ferme de manière étanche l'ouverture 16a en repositionnant le bouchon 20. Cette première méthode est particulièrement adaptée pour le remplissage du réservoir 5 de la sonde 1 avec du sperme encapsulé à l'intérieur de microcapsules, mais peut également être mise en oeuvre pour le remplissage du réservoir 5 avec du sperme dilué à l'état liquide. Selon une seconde méthode de remplissage, adaptée uniquement pour le remplissage de la sonde avec du sperme liquide, on perce la partie centrale 22 du bouchon 20 au moyen d'une aiguille de remplissage et on introduit le sperme liquide dans le réservoir 5 à travers le bouchon 20. Dans ce cas, la partie centrale 22 du bouchon 20 est réalisée dans un matériau élastomère possédant des propriétés élastiques, lui conférant une aptitude à reboucher le trou de passage de l'aiguille de remplissage, une fois celle-ci retirée. De cette manière, une aiguille peut traverser ladite partie centrale 22 pour introduire une solution de sperme dilué dans le réservoir 5, par l'intermédiaire de l'ouverture axiale 16a et être retirée sans altérer l'étanchéité du réservoir 5 de la sonde au niveau de ladite ouverture de remplissage axiale 16a.

En référence aux figures 4 et 5, le bouchon 8 utilisé pour l'obturation temporaire de la sonde au niveau de son ouverture 16b d'évacuation du sperme, est de préférence un bouchon sécable 8.

Ledit bouchon sécable 8 est constitué d'une partie tubulaire 13 ouverte à une extrémité 13a, et d'une partie pleine 14 comportant un embout sensiblement conique, et fermant l'extrémité opposée 13b de la partie tubulaire 13. Ce bouchon 8 est sécable manuellement en deux partie 13 et 14, selon un plan de rupture 17.

La partie tubulaire 13 du bouchon sécable 8 contient une cire 7 qui est gélifiable à une température légèrement inférieure à celle de l'appareil génital de l'animal, et qui est liquéfiable à la température de l'appareil génital de l'animal. La température à laquelle le bouchon de cire 7 se liquéfie est choisie, à titre d'exemple, aux environs de 30° C, la cire 7 étant à l'état gélifiée en dessous de cette température et à l'état fluide au dessus. La quantité de cire gélifiable 7 est suffisante pour obturer de manière étanche la cavité intérieure de la partie tubulaire 13 du bouchon 8.

Lorsque la sonde 1 d'insémination artificielle est livrée à l'éleveur, le réservoir 5 est rempli de sperme et est fermé à ses deux extrémités au moyen des deux bouchons 8 et 20. La sonde d'insémination 1 est en outre de préférence conditionnée, tel que cela est illustré sur la figure 8, en étant ensachée à l'intérieur d'une nappe protectrice 6 en matière plastique.

Pour cela, ledit fourreau 2 comprend également, comme représenté à la figure 1 , des méplats 9 sur lesquels la nappe protectrice 6 est collée.

L'éleveur utilise la sonde 1 d'insémination artificielle de la manière suivante.

L'éleveur, après avoir pris possession de ladite sonde 1 recouverte de la nappe 6, déchire ladite nappe 6, casse le bouchon sécable 8 et introduit la sonde dans l'appareil génital de l'animal en faisant en sorte de bloquer la collerette 4 dans le col utérin de l'animal. Le réservoir 5 de sonde contenant le sperme est ainsi introduit dans l'animal. A ce stade, le rôle de l'éleveur est terminé.

Un fois le bouchon sécable 8 séparé en deux parties, selon le plan de rupture 17, le sperme contenu dans le réservoir 5 de la sonde est bloqué par la cire 7 à l'état de gel , et ne peut s'écouler en dehors du réservoir 5 par l'ouverture 16b. Une fois que la sonde d'insémination 1 est introduite dans l'animal, sous l'effet de la chaleur corporelle de l'animal, la cire gélifiée se liquéfie, libérant l'ouverture 16b pour le déversement du sperme contenu dans la sonde . Ainsi, sous la propre chaleur de l'animal, le sperme est réchauffé et la cire gélifiable 7 se liquéfie pour permettre automatiquement, une fois la température désirée atteinte, l'écoulement dudit sperme à travers l'ouverture d'évacuation 16b de la sonde, et son déversement automatique dans l'appareil génital de l'animal. De manière avantageuse, l'éleveur n'a pas besoin d'intervenir pour déclencher le déversement du sperme.

On conçoit que l'utilisation d'un tel bouchon sécable 8 contenant une cire gélifiable 7 facilite le travail de l'éleveur, qui n'a plus à surveiller l'élévation en température du sperme puisque le sperme ne peut ni dépasser la température désirée, la source de chaleur étant constituée par l'animal lui-même, ni s'écouler alors que sa température est encore trop basse, ladite cire gélifiable 7 n'étant pas encore liquéfiée.

Ensuite, une fois la période d'insémination écoulée, il ne reste plus à l'éleveur qu'à retirer la sonde 1 de l'animal et à la jeter.

On a représenté sur les figures 9 et 11 , une autre variante de réalisation d'une sonde de l'invention. Dans cette variante, le fourreau 2 comporte une pluralité d'ouvertures longitudinales 11a, 11b, 11c et 11d reparties sur toute la périphérie de la partie tubulaire 10 du fourreau 2. Ainsi, dans la région qui s'étend sur toute la longueur L des ouvertures longitudinales 11a, 11b, 11c et 11d, la partie tubulaire 10 constitue sensiblement une cage.

On a représenté sur les figures 10 et 12, une autre variante de réalisation de réalisation, qui se différencie de la variante des figures 9 et 11 par la présence d'une bague 11e réalisée sensiblement au milieu de la partie tubulaire 10. Cette bague 11e permet de rigidifier la partie tubulaire 10

en forme de cage. Lorsque la sonde est remplie, l'enveloppe 3 se gonfle sous forme de deux ogives (représentées en pointillées sur la figure 10).

L'invention n'est pas limitée aux structures particulières de sonde représentées sur les figures annexées. D'autres variantes de réalisation à la portée de l'homme du métier peuvent être envisagées, sans pour autant sortir du cadre de l'invention.

En particulier et de manière non exhaustive, l'ouverture longitudinale 11 ou les ouvertures longitudinales 11a, 11b, 11c, 11d de la partie tubulaire 10 de la sonde peuvent être remplacées par plusieurs ouvertures de plus faible longueur et réparties sur la longueur L, lesdites ouvertures pouvant être rectangulaires, oblongues, circulaires ou de toutes autres formes. La partie du fourreau formant avec l'enveloppe le réservoir de sperme n'est pas nécessairement tubulaire ou creuse.