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Title:
ASSEMBLY FOR ATTACHING AN ELEMENT TO BE ATTACHED TO A SUPPORT WALL
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/061787
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an attachment assembly (1) for attaching an element (2) to be attached to a support wall (3), comprising a blade (4) that can cooperate with at least one hole in a support wall (3), a support housing (5) that can essentially receive the blade (4), and a means (6) for moving the blade (4) relative to the housing (5), in particular a screw or a clip.

Inventors:
MOGNER RÉGIS (FR)
Application Number:
PCT/EP2022/077406
Publication Date:
April 20, 2023
Filing Date:
September 30, 2022
Export Citation:
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Assignee:
RENAULT SAS (FR)
International Classes:
F16B5/06; F16B5/07
Foreign References:
US6148569A2000-11-21
EP0160057B11988-03-30
DE102014104413A12015-10-01
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Claims:
28

REVENDICATIONS

1 . Ensemble de fixation (1 ) d’un élément à fixer (2) sur une paroi de support (3) caractérisé en ce qu’il comprend une lame (4) apte à coopérer avec au moins un orifice (31 ) d’une paroi de support (3), un boîtier (5) de support apte à recevoir essentiellement la lame (4), notamment apte à guider la lame (4) en translation dans le boîtier (5), et un moyen de déplacement (6) de la lame (4) relativement au boîtier (5), notamment une vis ou un clip :

- le boîtier (5) étant ouvert sur au moins un côté configuré pour s’étendre en regard d’un orifice (31 ) d’une paroi de support (3) ;

- la lame (4) comprenant un corps (41 ) et au moins un organe d’accroche (42) relié au corps (41 ) et configuré pour s’étendre au travers d’un orifice (31 ) d’une paroi de support (3), l’au moins un organe d’accroche (42) étant élastiquement déformable de sorte à être déplacé entre au moins une position de repos, dans laquelle il s’étend au travers d’un orifice (31 ), et une position d’accroche, dans laquelle il est apte à coopérer avec une paroi de support (3),

- la lame (4) comprenant un élément mobile (44) relativement au corps (41 ), notamment une languette (45), agencé de sorte à coopérer avec le moyen de déplacement (6), l’élément mobile (44) étant configuré pour être déplacé entre une position de repos et une position de fixation le long d’au moins une première direction (D1 ) de sorte à déplacer le corps (41 ) relativement au boîtier (5).

2. Ensemble de fixation (1 ) selon la revendication précédente, dans lequel le moyen de déplacement (6) s’étend au travers de la lame (4), notamment de l’élément mobile (44), et d’au moins une ouverture (53) d’un côté du boîtier (5), le moyen de déplacement (6) étant monté en rotation autour de la première direction (D1 ) relativement au boîtier (5) et mobile relativement à la lame (4) le long de la première direction (D1 ), le moyen de déplacement (6) étant configuré pour déplacer la lame (4) relativement au boîtier (5) le long d’une deuxième direction (D2), orthogonale ou sensiblement orthogonale à la première direction (D1 ).

3. Ensemble de fixation (1 ) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le corps (41 ) s’inscrit essentiellement dans un plan principal (400), l’au moins un organe d’accroche (42) comprenant au moins un segment incliné (43), relativement au plan principal (400), dont une extrémité libre porte un profil en crochet (421 ).

4. Ensemble de fixation (1 ) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la lame (4) comprend au moins un organe de centrage (46) relié au corps (41 ) et configuré pour positionner l’ensemble de fixation (1 ) relativement à un orifice (31 ) d’une paroi de support (3), l’organe de centrage (46) s’étendant parallèlement à l’au moins un organe d’accroche (42).

5. Ensemble de fixation (1 ) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le boîtier (5) comprend au moins un organe de maintien (56) de la lame (4) dans le boîtier (5) configuré pour maintenir au moins le corps (41 ) de la lame (4) fixe le long de la première direction (D1 ).

6. Ensemble de fixation (1 ) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le boîtier (5) comprend une embase (54) bordant le côté ouvert et configurée pour venir en appui d’une surface d’une paroi de support (3), le boîtier (5) comprenant au moins un organe d’étanchéité (55) disposé sur l’embase (54) de sorte à être interposé entre ladite embase (54) et une paroi de support (3).

7. Agencement pour véhicule automobile comprenant :

- un ensemble de fixation (1 ) selon l’une des revendications précédentes,

- un élément à fixer (2) apte à loger le boîtier (5), et

- une paroi de support (3) destinée à porter l’élément à fixer (2) et comprenant au moins un orifice (31 ) apte à recevoir au moins l’au moins un organe d’accroche (42) de la lame (4). Agencement selon la revendication précédente, dans lequel le boîtier (5) est une pièce amovible, rapportée et positionnée dans l’élément à fixer (2). Véhicule automobile comprenant au moins une ensemble de fixation (1 ) selon l’une des revendications 1 à 6 et/ou au moins un agencement selon l’une des revendications 7 ou 8. Procédé d’assemblage d’un agencement selon la revendication 7 ou

8, comprenant :

- une étape de positionnement du boîtier (5) contre la paroi de support (3) de sorte que l’au moins un organe d’accroche (42) s’étende au travers de l’orifice (31 ) ;

- une étape de serrage du moyen de déplacement (6) de sorte à déplacer l’élément mobile (44) de la lame (4) vers sa position de fixation

- une étape d’accrochage de la lame (4), dans laquelle l’au moins un organe d’accroche (42) est déplacé depuis la position de repos vers la position d’accroche de manière à coopérer avec la paroi de support (3).

Description:
TITRE : Ensemble de fixation d’un élément à fixer sur une paroi de support

L’invention concerne un ensemble de fixation d’un élément à fixer sur une paroi de support. Notamment, l’invention peut s’appliquer à un élément à fixer au sein d’un véhicule automobile. L’invention porte également sur un agencement comprenant un tel ensemble de fixation et sur un véhicule équipé dudit ensemble de fixation et/ou agencement.

L’invention porte également sur un procédé d’assemblage de l’agencement.

La fixation d’éléments à fixer s’accompagne de nombreuses contraintes. Notamment, le site d’implantation et l’environnement immédiat de la fixation doivent être adaptés afin de permettre, d’une part, d’accommoder des moyens de fixation classiques, tels que des vis ou clips, et, d’autre part, l’utilisation d’outils, tels que des visseuses, sans qu’il en résulte des difficultés excessives d’accès pour un technicien ou que l’utilisation desdits outils s’accompagne de la dégradation de l’élément à fixer, par exemple du fait d’un manque d’espace ou d’un encombrement important.

Par exemple, dans le milieu automobile ou des transports, la fixation des dispositifs d’éclairage, en particulier aménagés en face arrière, peut être soumis à des contraintes d’aérodynamisme imposées au côté extérieur du véhicule, mais aussi à des contraintes de géométrie de conception visant à améliorer l’accessibilité à la zone de chargement, telles qu’il est essentiel de réduire les dimensions de la fixation, notamment dans la largeur du véhicule.

Les fixations classiquement utilisées impliquent notamment l’utilisation d’un moyen de fixation destiné à s’étendre perpendiculairement, ou sensiblement perpendiculairement, au travers d’une partie de l’élément à fixer et de la paroi de support le portant. De telles fixations ne permettent pas de répondre au mieux aux contraintes précitées.

L’invention s’inscrit dans ce contexte et vise à fournir un ensemble de fixation pour un élément à fixer sur une paroi de support, par exemple tel qu’un élément de tôlerie d’un véhicule automobile, adaptées aux contraintes précitées.

L’invention propose un ensemble de fixation d’un élément à fixer sur une paroi de support l’ensemble de fixation comprenant une lame apte à coopérer avec au moins un orifice d’une paroi de support, un boîtier de support apte à recevoir essentiellement la lame, notamment apte à guider la lame en translation dans le boîtier, et un moyen de déplacement de la lame relativement au boîtier, notamment une vis ou un clip :

- le boîtier étant ouvert sur au moins un côté configuré pour s’étendre en regard d’un orifice d’une paroi de support;

- la lame comprenant un corps et au moins un organe d’accroche relié au corps et configuré pour s’étendre au travers d’un orifice d’une paroi de support, l’au moins un organe d’accroche étant élastiquement déformable de sorte à être déplacé entre au moins une position de repos, dans laquelle il s’étend au travers d’un orifice, et une position d’accroche, dans laquelle il est apte à coopérer avec une paroi de support ;

- la lame comprenant un élément mobile relativement au corps, notamment une languette, agencé de sorte à coopérer avec le moyen de déplacement, l’élément mobile étant configuré pour être déplacé entre une position de repos et une position de fixation le long d’au moins une première direction de sorte à déplacer le corps relativement au boîtier.

Notamment, l’élément mobile peut comprendre au moins une languette élastiquement déformable reliée au corps. Le moyen de déplacement peut s’étendre au travers de la lame, notamment de l’élément mobile, et d’au moins une ouverture d’un côté du boîtier, le moyen de déplacement pouvant être monté en rotation autour de la première direction relativement au boîtier et mobile relativement à la lame le long de la première direction, le moyen de déplacement étant configuré pour déplacer la lame relativement au boîtier le long d’une deuxième direction, orthogonale ou sensiblement orthogonale à la première direction.

Le corps peut s’inscrire essentiellement dans un plan principal, l’au moins un organe d’accroche pouvant comprendre au moins un segment incliné, relativement au plan principal, dont une extrémité libre porte un profil en crochet.

La lame peut comprendre au moins un organe de centrage relié au corps et configuré pour positionner l’ensemble de fixation relativement à un orifice d’une paroi de support, l’organe de centrage pouvant s’étendre parallèlement à l’au moins un organe d’accroche.

Notamment, la lame peut comprendre au moins une pluralité d’organes d’accroche, notamment deux organes d’accroche, et un organe de centrage relié au corps et configuré pour positionner l’ensemble de fixation relativement à un orifice d’une paroi de support, l’organe de centrage s’étendant parallèlement à l’au moins un organe d’accroche et l’organe de centrage étant interposé entre deux organes d’accroche adjacents.

Le boîtier peut comprendre au moins un organe de maintien de la lame dans le boîtier configuré pour maintenir au moins le corps de la lame fixe le long de la première direction. Le boîtier peut comprend une embase bordant le côté ouvert et configurée pour venir en appui d’une surface d’une paroi de support. Le boîtier peut comprendre au moins un organe d’étanchéité disposé sur l’embase de sorte à être interposé entre ladite embase et une paroi de support.

L’invention porte encore sur un agencement pour véhicule automobile comprenant :

- un ensemble de fixation tel qu’exposé précédemment,

- un élément à fixer apte à loger le boîtier, et

- une paroi de support destinée à porter l’élément à fixer et comprenant au moins un orifice apte à recevoir au moins l’au moins un organe d’accroche de la lame.

Notamment, en position assemblée:

- le boîtier peut s’étendre au contact d’une surface de la paroi de support, le côté ouvert du boîtier entourant un orifice de la paroi de support ;

- l’au moins un organe d’accroche peut s’étendre au travers du côté ouvert et de l’orifice.

Egalement, la paroi de support peut comprendre un rebord bordant au moins en partie l’orifice et s’étendant en saillie d’une surface de la paroi de support, l’au moins un organe d’accroche pouvant être configuré pour coopérer avec ledit rebord lorsqu’il est placé en position d’accroche.

Le boîtier peut être une pièce amovible, rapportée et positionnée dans l’élément à fixer.

Alternativement, le boîtier et au moins un flanc, voire un étui, d’un élément à fixer peuvent forment un ensemble monobloc, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent être séparés ou dissociés sans résulter en la dégradation, voire la destruction, de l’un et/ou de l’autre. L’invention porte encore sur un véhicule automobile comprenant au moins un ensemble de fixation et/ou au moins un agencement tel qu’exposé plus haut.

L’invention porte enfin sur un procédé d’assemblage d’un agencement tel que décrit précédemment, comprenant :

- une étape de positionnement du boîtier contre la paroi de support de sorte que l’au moins un organe d’accroche s’étende au travers de l’orifice

- une étape de serrage du moyen de déplacement de sorte à déplacer l’élément mobile de la lame vers sa position de fixation

- une étape d’accrochage de la lame, dans laquelle l’au moins un organe d’accroche est déplacé depuis la position de repos vers la position d’accroche de manière à coopérer avec la paroi de support.

D’autres détails, caractéristiques et avantages ressortiront plus clairement à la lecture de la description détaillée donnée ci-après, à titre indicatif et non limitatif, en relation avec les différents exemples de réalisation illustrés sur les figures suivantes :

La figure 1 représente schématiquement un mode de réalisation d’un agencement comprenant un ensemble de fixation selon l’invention.

La figure 2 représente schématiquement un mode de réalisation d’un agencement comprenant un moyen de fixation selon l’état de la technique.

La figure 3 est une représentation schématique de face de l’ensemble de fixation.

La figure 4 est une représentation schématique en coupe de l’ensemble de fixation réalisée le long d’un plan sensiblement horizontal passant par un organe d’accroche. La figure 5 est une représentation schématique en coupe de l’ensemble de fixation réalisée le long d’un plan sensiblement horizontal passant par un élément mobile.

La figure 6 est une représentation schématique de face d’une lame de l’ensemble de fixation.

La figure 7 est une représentation schématique en perspective de la lame prise isolément.

La figure 8 est une représentation schématique latérale de la lame prise isolément.

La figure 9 est une représentation schématique en coupe de la lame réalisée le long du plan passant par l’élément mobile.

La figure 10 est une représentation schématique illustrant l’intérieur d’un boîtier de l’ensemble de fixation.

La figure 11 est une représentation schématique en perspective du boîtier.

La figure 12 est une représentation schématique en coupe selon un plan médian de l’ensemble de fixation lors d’une étape de centrage de l’ensemble de fixation.

La figure 13 est une représentation schématique en coupe selon un plan de coupe passant par l’organe d’accroche, de l’ensemble de fixation lors de l’étape de centrage de l’ensemble de fixation.

La figure 14 est une représentation schématique en coupe de l’ensemble de fixation lors d’une étape de serrage de l’ensemble de fixation.

La figure 15 est une représentation schématique en coupe de l’ensemble de fixation lors de l’étape de serrage de l’ensemble de fixation.

La figure 16 est une représentation schématique en coupe de l’ensemble de fixation lorsqu’il est fixé sur une paroi de support.

La figure 17 est une représentation schématique en coupe de l’ensemble de fixation lorsqu’il est fixé sur une paroi de support. La figure 1 illustre schématiquement un exemple de réalisation d’un agencement 100 comprenant un ensemble de fixation 1 selon l’invention d’un élément à fixer 2 sur une paroi de support 3.

L’élément à fixer 2 peut, tel qu’illustré et décrit dans la description ci- après, être un dispositif d’éclairage d’un véhicule automobile, notamment un dispositif d’éclairage arrière. Il est néanmoins entendu que la présente invention peut s’étendre à tout élément à fixer 2 sur une paroi de support 3, aussi bien dans le domaine automobile que dans d’autres domaines tels que l’aéronautique, le ferroviaire, le maritime, l’électroménager, l’ameublement ainsi que celui des huisseries.

En l’espèce, le véhicule automobile peut être de toute nature. Notamment, il peut être un véhicule particulier, un véhicule utilitaire, un camion ou un bus. En ce sens, la paroi de support 3 peut être, de manière non limitative, un panneau en tôle, par exemple d’alliage d’aluminium ou en d’acier, pliée ou déformée.

La paroi de support 3 comprend au moins un orifice 31 apte à coopérer avec l’ensemble de fixation 1 selon l’invention, c’est-à-dire notamment à recevoir une partie de l’ensemble de fixation 1. De manière préférentielle, l’au moins un orifice 31 peut être de forme oblongue. Alternativement, la paroi de support 3 peut comprendre une pluralité d’orifices 31 aptes à coopérer avec un même ensemble de fixation 1 .

Dans la présente description, on se référera à une orientation du véhicule selon laquelle le terme «longitudinal» correspond à une direction d’avancement habituelle en ligne droite du véhicule le long d’un axe longitudinal Ox d’un repère Oxyz. Le terme «vertical» correspond à une direction parallèle à un axe vertical Oz du repère, orthogonale à l’axe Ox et orienté verticalement lorsque le véhicule se trouve sur un sol horizontal et le terme « transversal » correspond à une direction parallèle à un axe transversal Oy du repère Oxyz, perpendiculaire aux directions longitudinale et verticale.

La figure 2 illustre un exemple d’une fixation classiquement utilisée dans le milieu automobile pour le maintien d’un élément à fixer 2’ sur une paroi de support 3’. Un moyen de fixation 6’ s’étend transversalement, notamment perpendiculairement, à une partie de la paroi de support et à une partie de l’élément à fixer au niveau de laquelle il est disposé. Le moyen de fixation 6’ est disposé au niveau d’un orifice 3T de la paroi de support 3’ et d’un trou 441’, compris dans un flanc de l’élément à fixer 2’, par exemple une jupe d’un dispositif d’éclairage. Aussi, il est nécessaire d’adapter aussi bien la forme que les dimensions de l’élément à fixer ainsi que l’environnement l’entourant afin d’accommoder le moyen de fixation 6’ et des outils nécessaires à la fixation, par exemple une visseuse. De telles contraintes ont tendances à résulter en une augmentation des dimensions des éléments impliqués dans la fixation. Dans le cas particulier de la fixation d’un dispositif d’éclairage, il en résulte une nécessité d’intégrer des surfaces importantes le long de la direction transversale, c’est-à-dire le long de l’axe Oy, incompatibles avec le compactage des dimensions des faces arrières des véhicules par exemple. Par ailleurs, dans une telle fixation, le positionnement d’outils perpendiculairement à la paroi de support 3’, c’est-à-dire de manière à s’étendre le long de l’élément à fixer, peut s’accompagner d’un endommagement de ce dernier dû à l’encombrement de l’espace immédiat entourant la fixation.

En ce sens, de manière générale, l’ensemble de fixation 1 selon l’invention comprend une lame 4 apte à coopérer avec l’orifice 31 de la paroi de support 3, un boîtier 5 de support apte à recevoir essentiellement la lame 4 et un moyen de déplacement 6 de la lame 4 relativement au boîtier 5, tel que, de manière non limitative, une vis ou un clip, tel qu’illustré aux figures 1 et 3 à 5. A des fins de clarté, dans l’ensemble de la description ci-après, on qualifiera de première direction D1 une direction principale d’extension du moyen de déplacement 6.

Le boîtier 5 présente une structure ouverte sur au moins un côté, dit premier côté 51 . Le boîtier 5 comprend, en outre, un côté latéral 52 ou plusieurs côtés latéraux participant(s) à délimiter un volume intérieur 500 du boîtier 5 dans lequel la lame 4 peut être disposée et déplacée. Au moins un côté latéral 52 du boîtier 5 comprend une ouverture 53 traversante, débouchant sur le volume intérieur 500, apte à recevoir le moyen de déplacement 6.

Lorsque l’ensemble de fixation 1 est installé en configuration de fixation, c’est à dire de sorte à maintenir l’élément à fixer 2 relativement à la paroi de support 3 tel qu’illustré à la figure 1 , le premier côté 51 coopère avec la paroi de support 3. Notamment, le premier côté 51 vient en appui d’une première surface 301 de la paroi de support 3. Le premier côté 51 s’étend en regard de l’orifice 31 de la paroi de support 3 de sorte que l’orifice 31 s’ouvre sur le volume intérieur 500 du boîtier 5.

Avantageusement, le boîtier 5 peut comprendre une embase 54 bordant le premier côté 51 ouvert et configurée pour venir en appui de la première surface 301 de la paroi de support 3 lorsque l’ensemble de fixation 1 est monté sur cette dernière. De manière optionnelle mais préférentielle, le boîtier 5 peut alors comprendre au moins un organe d’étanchéité 55 disposé sur l’embase 54 de sorte à être interposé entre l’embase 54 et la paroi de support 3. Par exemple, l’embase 54 peut former un renfoncement apte à recevoir l’organe d’étanchéité 55 ou, de manière alternative, simplement porter un tel organe d’étanchéité. A titre d’exemple non limitatif, l’organe d’étanchéité 55 peut être réalisé à partir d’un élastomère, tel que du caoutchouc. Le boîtier 5, notamment son intérieur, sera davantage détaillé ci-après. La lame 4 comprend un corps 41 et au moins un organe d’accroche 42, relié au corps 41. Lorsque l’ensemble de fixation 1 est assemblé, le corps 41 est destiné à être disposé dans le volume intérieur 500 délimité par le boîtier 5 tandis que l’au moins un organe d’accroche 42 est conformé et dimensionné afin de s’étendre au moins en partie à l’extérieur dudit volume intérieur 500, notamment de sorte qu’au moins une extrémité libre d’un tel organe d’accroche 42 s’étende à l’extérieur dudit volume.

Selon un exemple particulier de réalisation, le corps 41 s’inscrit essentiellement dans un plan principal 400. Autrement dit, le corps 41 est essentiellement plan, c’est-à-dire qu’au moins 50% de sa surface est comprise dans un même plan. Selon des exemples de réalisation préférentiels, non limitatifs, le corps 41 peut être de forme polygonale régulière, par exemple rectangulaire ou carré. On qualifiera de « portion proximale » une portion du corps 41 la plus proche de la paroi de support 3 lorsque l’ensemble de fixation 1 est monté sur cette dernière. A l’inverse, on qualifiera de « portion distale » une portion du corps 41 la plus distante de la paroi de support.

L’organe d’accroche 42 est relié à la portion proximale du corps 41 de manière à s’étendre vers l’extérieur du boîtier 5, en particulier de manière à être disposé au travers de l’orifice 31 de la paroi de support 3 lorsque l’ensemble de fixation 1 est monté sur la paroi de support 3.

Avantageusement, la lame 4 peut comprendre une pluralité d’organes d’accroche 42. Selon un exemple de réalisation préféré, illustré aux figures 3 à 8, la lame 4 peut comprendre deux organes d’accroche 42. A des fins de clarté, la description ci-après est faite en référence à un organe d’accroche 42. Il est néanmoins entendu que toute caractéristique relative à un organe d’accroche 42 peut s’étendre à tout ou partie de la pluralité d’organes d’accroche 42. On qualifiera ci-après de deuxième direction D2 une direction orthogonale à la première direction D1 , passant par la portion distale et la portion proximale du corps 41 de la lame 4 et définissant par exemple une hauteur du corps 41 , et de troisième direction D3 une direction orthogonale aux deux premières et reliant entre eux des organes d’accroche 42.

L’organe d’accroche 42 présente une forme allongée. L’organe d’accroche 42 est élastiquement déformable de sorte à être déplacé entre au moins une position de repos, illustrée en lignes pleines à la figure 4, dans laquelle il s’étend au travers de l’orifice 31 , par exemple sans être en contact de la paroi de support 3, et une position d’accroche, illustrée en lignes pointillées, dans laquelle il est apte à coopérer avec la paroi de support 3, notamment d’un pourtour de l’orifice 31 compris dans la paroi de support 3 et entourant l’orifice 31 . Selon un exemple particulier de réalisation l’organe d’accroche 42 peut être configuré pour être déplacé entre la position de repos et la position de fixation par basculement ou pivotement, notamment autour d’un axe de basculement s’étendant orthogonalement à la première direction D1 , par exemple orthogonal à la deuxième direction D2.

Selon une alternative non représentée, la paroi de support 3 peut comprendre un rebord bordant au moins en partie l’orifice 31 et s’étendant en saillie d’une deuxième surface 302, opposée à la première surface 301 , de la paroi de support 3. L’au moins un organe d’accroche 42 peut alors être configuré pour coopérer avec ledit rebord lorsqu’il est placé en position d’accroche. Notamment un tel rebord peut s’étendre sur tout ou partie d’un pourtour de l’orifice 31 .

Selon un exemple préférentiel de réalisation, une extrémité libre de l’organe d’accroche 42 présente un profil en crochet 421 le long d’un plan orthogonal au plan principal 400 du corps 41 , ici marqué par l’axe AA. On entend par « crochet » qu’au moins une partie de l’organe d’accroche s’étend transversalement au plan principal 400 du corps. Alternativement, ledit crochet 421 peut être une patte.

En outre, l’organe d’accroche 42 peut comprendre un segment incliné 43 s’étendant transversalement au plan principal 400. On entend ici par segment une portion d’un tout, autrement dit une portion de l’organe d’accroche 42. Un tel segment incliné 43 peut, par exemple porter le crochet 421 . L’organe d’accroche 42 est alors conformé et dimensionné de sorte qu’au moins le crochet 421 s’étend à l’extérieur du volume intérieur 500 du boîtier 5 lorsque l’ensemble de fixation 1 est assemblé. Notamment, un tel segment incliné 43 peut être défini par un angle d’inclinaison a compris entre 20 et 80°, particulièrement entre 30 et 70°, voire entre 40 et 65°, relativement au plan principal 400.

En l’espèce, les deux organes d’accroche 42 présentent des formes et inclinaisons identiques. Avantageusement, notamment afin d’optimiser l’insertion et la prise de la lame 4 sur la paroi de fixation, les deux organes d’accroche 42 sont reliés au corps 41 de sorte à s’étendre parallèlement, ou sensiblement parallèlement l’un à l’autre. Autrement dit, les segments inclinés 43 desdits organes d’accroche 42 s’étendent parallèlement l’un à l’autre.

Egalement, les deux organes d’accroche 42 présentent, le long de la troisième direction D3, un positionnement extrême opposé relativement au corps 41 de la lame. Les deux organes d’accroche 42 sont ainsi avantageusement disposés dans la continuité de bords latéraux du corps 41 de la lame 4 opposés le long de la troisième direction D3 au sein de l’ensemble de fixation 1 .

La lame 4 comprend, en outre, un élément mobile 44 relativement au corps 41 , tel qu’illustré à la figure 5 représentant une coupe réalisée le long d’un axe BB passant par ledit élément mobile. Un tel élément mobile 44 est configuré pour être déplacé entre une position de repos, représentée en lignes pleines, et une position de fixation, représentée en lignes pointillées, le long d’au moins la première direction D1 de manière à permettre le déplacement du corps 41 relativement au boîtier 5. En particulier, l’élément mobile 44 est configuré pour coopérer avec le moyen de déplacement 6 de la lame 4, une telle coopération résultant en un déplacement de l’élément mobile 44 d’une position à l’autre. Notamment, un tel déplacement est réalisé le long de la première direction D1 relativement au moyen de déplacement 6.

Notamment, un tel élément mobile 44 est relié au corps 41 . En outre, un tel élément mobile 44 peut être élastiquement déformable. L’élément mobile 44 peut, par exemple, être obtenu par découpe et/ou pliage. En l’espèce, une telle élasticité résulte en partie de la présence d’un évidement 452, ou d’une découpe, entourant au moins partiellement l’élément mobile 44 et le séparant du corps 41 .

Par exemple, l’élément mobile 44 peut présenter la forme d’une languette

45 rattachée au corps 41 par un côté. Dans l’ensemble de la présente description, les termes « languette 45 » et « élément mobile 44 » pourront ainsi être utilisés sans distinction. L’élément mobile 44 s’étend de sorte à être au moins en partie déporté relativement au plan principal 400 du corps 41 , notamment le long de la première direction D1.

Autrement dit, au moins une partie de l’élément mobile 44 est séparée du plan principal 400 par un espace K défini le long de la première direction D1 , une dimension d’un tel espace K étant amenée à varier selon que l’élément mobile est disposé dans sa position de repos, dans sa position de fixation ou dans une position intermédiaire comprise entre ces dernières.

En l’espère la languette 45 comprend une portion extrême 451 , libre, présentant un positionnement déporté relativement au plan principal 400 le long de la première direction D1 . La portion extrême 451 est reliée au corps 41 par une portion inclinée 453, relativement au plan principal 400 du corps 41 , présentant, par exemple, un angle d’inclinaison [3 compris entre 20 et 80°, particulièrement entre 30 et 70°, voire entre 40 et 65°.

L’élément mobile 44 comprend un trou 441 apte à recevoir le moyen de déplacement 6. Particulièrement, le trou 441 peut être taraudé afin de coopérer avec un moyen de déplacement 6 consistant en une vis. De préférence, un tel trou 441 est disposé dans la portion extrême 451 de la languette 45 telle qu’exposée précédemment.

Ainsi, lorsque l’ensemble de fixation 1 est assemblé, le moyen de déplacement 6 s’étend au travers de l’ouverture 53 du côté latéral 52 du boîtier 5 et au travers du trou 441 de la languette 45. Le moyen de déplacement 6 est monté dans l’ensemble de fixation 1 de sorte à pouvoir être déplacé en rotation relativement au boîtier 5, notamment autour d’un axe de rotation 600 parallèle à la première direction D1 . Le moyen de déplacement 6 est également mobile relativement à la lame 4 le long de la première direction D1. Particulièrement, dans l’exemple précédemment détaillé, le moyen de déplacement 6 est mobile relativement à l’élément mobile 44, ici la languette 45.

De la sorte, tel que davantage détaillé ci-après en référence au procédé d’assemblage selon l’invention, lorsque le moyen de déplacement 6 est pivoté, notamment vissé ou dévissé, il en résulte un déplacement de la lame 4 relativement au boîtier 5. En particulier, l’élément mobile 44 est déplacé relativement plan principal 400 et il en résulte un déplacement du corps 41 de la lame 4 relativement au boîtier 5. Selon l’exemple de réalisation illustré, l’ensemble de fixation 1 est configuré de manière telle que le corps 41 de la lame 4 est déplacé selon un mouvement de translation T1 le long de la deuxième direction D2 relativement au boîtier 5. Optionnellement, la lame 4 peut comprendre au moins un organe de centrage 46 de la lame 4 relativement à l’orifice 31 de la paroi de support 3. L’organe de centrage 46 permet ainsi avantageusement de simplifier le positionnement de l’ensemble de fixation 1 relativement à ladite paroi. Il est relié au corps 41 et s’étend d’un même côté du corps 41 que l’au moins un organe d’accroche 42. Autrement dit, lorsque la lame 4 comprend un organe de centrage 46, celui-ci ainsi que l’au moins un organe d’accroche 42 sont configurés pour s’étendre au travers d’une même paroi de support 3. En l’espèce, l’organe de centrage 46 et les deux organes d’accroche 42 sont reliés à la portion proximale du corps

41 et s’étendent au travers d’un même orifice 31 de la paroi de support 3.

L’organe de centrage 46 est dimensionné de manière à présenter une longueur strictement supérieure à une longueur du ou des organes d’accroche 42. On entend par « longueur » la dimension de l’organe considéré mesurée le long de la deuxième direction D2 entre un point le reliant au corps 41 et un point le plus distant du corps 41 . Autrement dit, similairement à l’organe d’accroche 42, l’organe de centrage 46 est conformé et dimensionné de sorte à s’étendre à l’extérieur du volume intérieur 500 du boîtier 5 lorsque l’ensemble de fixation 1 est assemblé. Ainsi, lorsqu’il est nécessaire de positionner l’ensemble de fixation 1 relativement à la paroi de support 3, l’organe de centrage 46 est dans un premier temps positionné au travers de l’orifice 31 , suivi d’au moins un organe d’accroche 42.

En ce sens, l’organe de centrage 46 peut s’étendre au moins en partie parallèlement, ou sensiblement parallèlement, à au moins un organe d’accroche 42. Par exemple, tel qu’illustré à la figure 3 ou 6, l’organe de centrage 46 s’étend le long de l’axe BB, tandis que l’organe d’accroche

42 s’étend le long de l’axe AA, parallèle à l’axe BB. En outre, l’organe de centrage 46 est, de manière optionnelle mais préférentielle, positionné de sorte à présenter un positionnement central au sein de la lame 4 le long de la troisième direction D3, c’est à lire le long d’une largeur de la lame 4. Alternativement ou en combinaison, lorsque que la lame 4 comprend une pluralité d’organes d’accroche 42, l’organe de centrage 46 peut être disposé entre deux organes d’accroche 42 adjacents. L’organe de centrage 46 est ici interposé entre les organes d’accroche 42 le long de la troisième direction D3.

L’organe de centrage 46 présente, de manière préférentielle, une rigidité supérieure à celle des organes d’accroche 42. Aussi, l’organe de centrage 46 présente une dimension, notamment une largeur, supérieure à celle de l’organe d’accroche 42 le long de la troisième direction D3.

Optionnellement, l’organe de centrage 46 peut présenter une forme comparable à celle de l’organe d’accroche 42. Notamment il peut comprendre un segment incliné 461 relativement au plan principal 400 dont une extrémité libre présente un profil en crochet 462. Par exemple, le segment incliné 461 de l’organe de centrage 46 peut être défini par un angle d’inclinaison p compris entre 20 et 80°, particulièrement entre 30 et 70°, voire entre 40 et 65°.

La lame 4 telle qu’exposé ci-dessus peut ainsi être réalisée dans un matériau élastiquement déformable, tel qu’un plastique ou encore un matériau métallique de faible épaisseur, c’est-à-dire par exemple d’épaisseur inférieure à 2 mm. La lame 4 peut, par exemple, obtenue par moulage, impression 3D ou encore par découpe et pliage. Autrement dit, le corps 41 et au moins l’un parmi l’élément mobile 44, l’organe d’accroche 42 et l’élément de centrage peuvent être venus de matière. La lame 4 peut ainsi former un ensemble monobloc, c’est-à-dire par exemple que l’organe d’accroche 42 et le corps 41 ne peuvent être désolidarisés l’un de l’autre sans résulter en la dégradation, voire la destruction, de la lame 4. La rigidité ou l’élasticité des différentes parties de la lame peut alors être modifiée en fonction des dimensions de la partie concernée, tel qu’exposé précédemment.

Le boîtier, notamment son arrangement intérieur, est détaillé aux figures 10 et 11 . Afin d’optimiser le déplacement de la lame 4 au sein du boîtier 5, ce dernier peut avantageusement comprendre au moins un organe de maintien 56 de la lame 4 dans le boîtier 5 configuré pour maintenir au moins le corps 41 de la lame 4 fixe le long de la première direction D1 . L’organe de maintien 56 s’étend dans le volume intérieur 500 du boîtier 5 et est apte à coopérer avec au moins le corps 41 de la lame 4.

L’organe de maintien 56 participe au guidage du déplacement de la lame 4 relativement au boîtier 5, par exemple en translation tel qu’exposé ci- dessus. Egalement, l’organe de maintien 56 permet de maintenir le corps 41 de la lame 4 le long de la première direction D1 afin d’en limiter, voire d’en prévenir, le déplacement, en particulier lorsque l’élément mobile 44 est déplacé entre la position de fixation et la position de repos.

De manière préférentielle, le boîtier 5 comprend une pluralité d’organes 56 de maintien, notamment au moins deux organes de maintien 56 reliés à des côtés latéraux 52 opposés du boîtier 5.

Notamment, l’organe de maintien 56 peut comprendre un rail complémentaire d’un profil de la lame 4, en particulier du corps 41 . Par exemple, un tel rail peut être délimité par une pluralité de nervures 561 ou, inversement, par une rainure portée(s) par un côté latéral 52 du boîtier 5 et s’étendant dans le volume intérieur 500. Le boîtier 5 représenté aux figures 10 et 11 comprend deux organes de maintien 56 similaires, chacun comprenant un rail. Lesdits rails s’étendent le long de la deuxième direction D2 afin de guider au moins le corps 41 de la lame 4 en translation le long de ladite direction. Les rails ici illustrés sont chacun définis par deux nervures 561 . Lesdites nervures 561 peuvent présenter, au sein d’un même rail, des dimensions similaires ou, tel qu’illustré et davantage détaillé ci-après, des dimensions distinctes. Il est également entendu que le boîtier 5 peut être réalisé de sorte à présenter des organes de maintien 56 de formes et/ou de dimensions différentes.

Les nervures 561 sont dimensionnées afin de s’étendre en recouvrement d’une partie du corps 41 de la lame 4 le long de la première direction D1 . Préférentiellement, afin de prévenir le déplacement de la lame 4 hors du rail, les nervures 561 d’un même organe de maintien 56 s’étendent en recouvrement d’au moins 5%, voire 10%, d’une largeur du corps 41 de la lame 4, mesurée le long de la troisième direction D3.

A noter que l’organe de maintien 56 peut également être continu ou, à l’inverse discontinu, le long de la longueur de la lame 4, c’est-à-dire le long de la deuxième direction D2. Alternativement, une pluralité d’organes de maintien 56 peuvent coopérer avec un même bord du corps 41 de la lame 4. En ce sens, pour un rail défini par des nervures 561 telles qu’illustré, celles-ci présentent une dimension totale, mesurée le long de la deuxième direction D2, préférentiellement supérieure à 20%, voire 40%, d’une hauteur du corps 41 de la lame 4, mesurée le long de cette même direction au sein de l’ensemble de fixation 1 assemblé. De manière préférentielle, l’organe de maintien 56 est configuré afin de coopérer avec la portion distale et/ou la portion proximale du corps 41 de la lame. Particulièrement, tel que visible à la figure 4, l’organe de maintien 56 peut présenter une hauteur, le long de la deuxième direction D2, supérieure ou égale à celle du corps 41 le long de cette même direction. Les organes de maintien 56 assurent ainsi le maintien et le guidage de la lame 4, aussi bien lorsque celle-ci est fixe que lorsque celle-ci est déplacée relativement au boîtier 5.

Similairement, le boîtier 5 peut, de manière optionnelle mais préférentielle, comprendre au moins un moyen de maintien 57 du moyen de déplacement 6 permettant, notamment, de limiter ses déplacements hors de son axe de rotation 600. Autrement dit, dans l’exemple illustré, le moyen de maintien 57 est configuré afin de limiter les mouvements du moyen de déplacement 6 le long de la deuxième direction D2 et/ou de la troisième direction D3.

Le boîtier 5 illustré comprend un premier moyen de maintien 571 disposé au niveau du côté latéral 52 du boîtier 5 comprenant l’ouverture 53 apte à recevoir le moyen de déplacement 6. Le premier moyen de maintien 571 borde ladite ouverture 53. Il s’étend notamment depuis une face interne du premier côté 51 jusqu’à l’une des nervures 561 du rail de l’organe de maintien 56 de la lame 4 de sorte à ne pas entraver le déplacement de cette dernière.

Le boîtier 5 comprend également un deuxième moyen de maintien 572, présentant un positionnement opposé au premier moyen de maintien 571 le long de la première direction D1. Le deuxième moyen de maintien 572 comprend un plot comportant un renfoncement apte à recevoir en partie le moyen de déplacement 6, notamment une extrémité libre du moyen de déplacement 6. A titre d’exemple, un tel plot peut être configuré pour recevoir 5 à 30% d’une longueur d’un corps 41 du moyen de déplacement 6, mesurée le long de la première direction D1 , lorsque celui-ci consiste en une vis, voire 5 à 20%. Le premier moyen de maintien 571 et le deuxième moyen de maintien 572 du moyen de déplacement 6 sont ainsi centrés sur un même axe passant par le trou 441 de réception du moyen de déplacement 6, ici l’axe de rotation 600. Il est entendu qu’une telle représentation du boîtier 5 n’est en rien limitative, le nombre et la forme du ou des moyen(s) de maintien 57 pouvant être altérés.

Les figures 12 à 17 illustrent différentes étapes d’un procédé d’assemblage d’un agencement 100 comprenant l’ensemble de fixation 1 selon l’invention. A noter que dans l’exemple illustré, le boîtier 5 est une pièce amovible, rapportée et positionnée dans l’élément à fixer 2, par exemple dans une gouttière aménagée dans l’élément à fixer 2. L’élément à fixer 2 comprend alors au moins un trou 21 apte à recevoir le moyen de déplacement 6, de sorte que le moyen de déplacement 6 maintient solidaire la lame 4, le boîtier 5 et l’élément à fixer 2. Par exemple un tel trou 21 peut être arrangé dans un flanc 20 de l’élément à fixer 2, ou encore dans une jupe d’un dispositif d’éclairage, s’étendant en regard du premier côté 51 du boîtier 5. Selon l’alternative représentée aux figures 10 et 11 , le boîtier 5 et au moins un flanc 20, voire un étui, de l’élément à fixer 2 peuvent former un ensemble monobloc, le présent procédé s’étend ainsi également à un ensemble de fixation 1 dont le boîtier 5 est intégré à l’élément à fixer 2.

L’ensemble de fixation 1 selon l’invention est préassemblé de sorte que la lame 4 s’étend dans le boîtier 5 et que ceux-ci sont maintenus solidaires l’un de l’autre par le moyen de déplacement 6. A des fins de clarté, l’élément à fixer 2 n’est pas représenté dans les figures 12 à 17, il est néanmoins entendu que, pour la fixation d’un tel élément sur la paroi de support 3, l’élément à fixer 2 est alors également maintenu solidaire du boîtier 5 et de la lame 4 par l’intermédiaire du moyen de déplacement 6, tel que représenté à la figure 1 . Egalement à des fins de clarté, la description ci-après est faite en référence à l’un des organes d’accroche 42, elle s’étend néanmoins à la pluralité d’organes d’accroche 42 lorsque la lame 4 comprend plus d’un organe d’accroche 42. Préalablement à la fixation de l’élément à fixer 2, l’ensemble de fixation est disposé de manière telle que la lame 4 s’étend dans le boîtier 5, le corps 41 étant maintenu le long de la première direction D1 par le ou les organes de maintien 56, tel que visible aux figures 12 et 13. Les organes d’accroche 42 et l’organe de centrage 46 s’étendent à l’extérieur du volume intérieur 500 du boîtier 5, vers la paroi de support 3. L’élément mobile 44 est alors soit en position de repos soit dans une position de pré-montage prédéfinie, comprise entre la position de repos et la position de fixation, c’est-à-dire qu’il n’est pas, ou faiblement, déformé respectivement. Autrement dit, l’élément mobile 44 présente un positionnement déporté présentant un espace K relativement au plan principal 400 du corps 41 supérieur à celui observé en position de fixation. Particulièrement, si l’élément mobile est positionné en position de pré-montage, un tel espacement K est également inférieur à celui observé en position de repos. La dimension de l’espace K préalablement à la fixation, c’est à dire en position de repos ou de pré-montage, peut être prédéfinie ou préréglée en fonction des dimensions de la lame et/ou en fonction de l’orifice 31 de la paroi de support afin d’assurer la bonne prise de l’organe d’accroche 42 sur la paroi de support 3 lorsqu’il est déplacé vers sa position d’accroche.

Similairement, l’organe d’accroche 42 peut être dans une position de repos, c’est-à-dire qu’il n’est alors pas déformé, lorsque l’élément mobile 44 est en position de repos, ou dans une position de pré-montage, comprise entre la position de repos et la position d’accroche, lorsque l’élément mobile 44 est dans une position de pré-montage.

Comme illustré à la figure 12 et à la figure 13, le procédé d’assemblage peut comprendre une étape préalable de centrage de l’ensemble de fixation 1 relativement à la paroi de support 3 au cours de laquelle l’organe de centrage 46 est disposé au travers de l’orifice 31 . L’ensemble de fixation 1 est rapproché de la paroi de support 3 jusqu’à ce que les organes d’accroche 42 s’étendent également au travers de l’orifice 31 , toujours en position de repos ou de pré-montage, c’est-à-dire sans être nécessairement en contact avec la paroi de support 3.

L’ensemble de fixation 1 est ensuite positionné de manière à ce que le boîtier 5, notamment son embase 54, soit en appui contre la première surface 301 de la paroi de support 3, tel que visible aux figures 14 et 15. Les organes d’accroche 42 et l’organe de centrage 46 s’étendent au travers de l’orifice 31 , les organes d’accroche 42 s’étendant aux abords du pourtour de l’orifice 31 ou d’un rebord bordant l’orifice 31 et l’ensemble de fixation est dans une configuration intermédiaire dite de « pré-montage ».

Le moyen de déplacement 6 de la lame 4 est ensuite serré. Dans le cas d’une vis, celle-ci est vissée, c’est-à-dire déplacée en rotation autour de l’axe de rotation 600 de manière à déplacer l’élément mobile 44 de la lame 4 vers sa position de fixation. En l’espèce, la languette 45 élastiquement déformable est déplacée de manière à être rapprochée du plan principal 400 du corps 41 , autrement dit de manière à réduire l’espace K existant, le long de la première direction D1 , entre la portion extrême 451 de la languette 45 et le plan principal 400.

Dans l’exemple illustré, la languette 45 est disposée dans la lame 4 de manière telle que le corps 41 est interposé entre la languette 45 et le premier côté 51 du boîtier 5 lorsque l’ensemble de fixation 1 est assemblé. Le serrage du moyen de déplacement 6 déplace ainsi graduellement la languette 45 de manière à la rapprocher de l’ouverture 53, celle-ci remontant le long du corps 41 du moyen de déplacement 6. Selon une alternative non représentée, la configuration inverse pourra être envisagée, c’est-à-dire que la languette 45 peut être interposée entre le corps 41 de la lame 4 et le premier côté 51 le long de la première direction D1 . Le serrage du moyen de déplacement 6 et le déplacement de la languette 45 entraîne, par voie de conséquence, le déplacement graduel de la lame 4 dans le boîtier 5. L’élément mobile 44 demeure immobile le long de la deuxième direction D2, maintenu par le moyen de déplacement 6, tandis que le corps 41 de la lame 4 est déplacé selon un mouvement de translation T1 relativement au boîtier 5 le long de cette même direction. Un tel déplacement est ici en partie conditionné par la position des organes de maintien 56 de la lame 4 intégrés au boîtier 5, de tels organes guidant son déplacement le long de la deuxième direction D2.

Notamment, le corps 41 de la lame 4 est déplacé afin d’être éloigné de la paroi de support 3 le long de la deuxième direction D2, rapprochant ainsi les crochets 421 des organes d’accroche 42 de la deuxième surface 302 de la paroi de support 3. Avec le déplacement de la lame 4 dans le boîtier 5, les organes d’accroche 42 sont rapprochés du ou des organes de maintien 56 jusqu’à ce que ces derniers viennent au contact des organes d’accroche 42. Les organes de maintien 56, ici l’une des nervures 561 formant le rail, exerce un effort sur le segment incliné 43, élastiquement déformable. Celui-ci est alors déplacé de sorte à se rapprocher du plan principal 400 du corps 41 de manière à placer le crochet 421 en prise de la paroi de support 3. Autrement formulé, le déplacement du corps 41 de la lame 4 relativement au boîtier 5 résulte en une étape d’accrochage de la lame 4 au cours de laquelle les organes d’accroche 42 sont déplacés vers la position d’accroche. L’effort exercé par le moyen de maintien 57 sur l’organe d’accroche 42 entraîne notamment un basculement, ou pivotement, des organes d’accroche 42. Un tel basculement B1 est notamment réalisé autour d’un axe de basculement orthogonal à la première direction D1 , en particulier parallèle à la troisième direction D3. Ainsi, le boîtier 5 est avantageusement configuré de manière à coopérer avec l’organe d’accroche 42 afin de le déplacer entre sa position de repos, ou de prémontage, et sa position de fixation. En particulier, au moins une partie du boîtier 5, en l’espèce au moins un organe de maintien 56, est disposée en travers d’une trajectoire suivie par l’organe d’accroche 42 lorsque la lame 4 est déplacée relativement au boîtier 5. Ici, l’organe de maintien 56 est disposé en travers d’une trajectoire définie par un mouvement de translation le long de la deuxième direction D2.

Afin de faciliter un tel basculement, une portion extrême libre de la nervure 561 , configurée pour s’étendre aux abords de la paroi de support 3 et pour coopérer avec l’organe d’accroche 42 lorsque la lame 4 est déplacée au sein du boîtier 5, peut comprendre un bord incliné 573.

Ainsi, le serrage du moyen de déplacement 6 par rotation autour de l’axe de rotation 600, parallèle à la première direction D1 , entraîne le déplacement de l’élément mobile 44 le long de cette même direction de manière à le rapprocher du corps 41 . Il en résulte un déplacement du corps le long d’une direction orthogonale à la première direction D1 , notamment la deuxième direction D2 qui peut, préférentiellement, se faire selon un mouvement de translation. En conséquence, l’organe d’accroche 42 est rapproché de la paroi de support 3 et la lame 4 est déplacée de manière telle que la proportion de la lame s’étendant au sein du volume intérieur 500 du boîtier est augmentée relativement à ce qui est observé lors de la configuration de repos ou de pré-montage de l’ensemble de fixation 1 . La lame 4 est ainsi déplacée dans le boîtier 5 jusqu’à ce que la trajectoire de l’organe d’accroche 42 soit entravée par le boîtier 5 de manière telle que le boîtier exerce un effort sur l’organe d’accroche 42 provoquant un changement de position vers sa position d’accroche. Notamment, un tel changement se fait par basculement autour de l’axe de basculement orthogonal à la première direction D1 et à la deuxième direction D2 comme exposé ci-dessus jusqu’à ce que l’organe d’accroche 42 vienne au contact de la paroi de support 3, en particulier en prise de cette dernière. En particulier, l’organe d’accroche 42 peut être déformé en flexion élastique par action du bord de l’orifice 31.

L’ensemble de fixation 1 est ainsi monté sur la paroi de support 3. Les organes d’accroche 42 sont en position d’accroche, coopérant avec la paroi de support 3 afin de limiter les déplacements du boîtier 5, et donc de l’élément à fixer 2, le long d’un sens de la deuxième direction D2 tandis que le boîtier 5 prévient tout déplacement dans le sens opposé de cette même direction. La paroi de support 3 est ainsi en prise entre les organes d’accroche 42 d’une part et le boîtier 5 d’autre part. La lame 4 et le boîtier 5 sont alors maintenus dans une position fixe l’un par rapport à l’autre. La languette 45 de la lame 4 est plaquée par le moyen de déplacement 6 dans une position telle que la dimension de l’espace K est strictement inférieure à celle observée lorsque la languette 45 est en position de repos ou de pré-montage.

Afin de désassembler l’ensemble de fixation 1 , et ainsi désolidariser l’élément à fixer 2 de la paroi de support 3, les étapes inverses sont exécutées. Le moyen de déplacement 6 est ainsi desserré afin de permettre le retour de l’élément mobile 44 et de l’organe d’accroche 42 vers leurs positions de repos respectives, c’est-à-dire au-delà de la position de pré-montage de l’organe d’accroche 42. Le desserrage du moyen de déplacement 6 par rotation autour de l’axe de rotation 600 entraîne le déplacement de l’élément mobile 44 le long de cette même direction de manière à l’éloigner du corps 41 . Le corps 41 est, par voie de conséquence, déplacé le long d’une direction orthogonale à la première direction D1 , notamment la deuxième direction D2, préférentiellement, selon un mouvement de translation afin de rapprocher la lame 4 de la paroi de support 3 et ainsi en éloigner l’organe d’accroche 42. La lame 4 est déplacée relativement au boîtier 5 de manière telle que ce dernier n’exerce plus d’effort sur l’organe d’accroche 42, celui-ci revient alors de lui-même vers sa position de repos dans laquelle il n’interfère plus avec l’orifice 31 . L’organe d’accroche 42 est ainsi désolidarisé de la paroi de support 3 et s’étend en regard de l’orifice 31 de manière à permettre l’extraction de l’ensemble de fixation 1 , en particulier de l’organe de centrage 46 et des organes d’accroche 42.

La présente invention propose ainsi un ensemble de fixation permettant avantageusement de ne pas utiliser directement des moyens de fixation classiquement utilisés, tels que des vis ou clip, au niveau d’une paroi de support pour la fixation d’un élément à fixer. Une telle fixation indirecte permet de s’affranchir d’une partie des contraintes de dimensionnement propres aux fixations classiquement utilisées. Par exemple, dans le cas d’un dispositif d’éclairage tel qu’exposé dans la présente description, il est alors possible de réduire les dimensions de la paroi de support le long de la première direction D1 et notamment le long de la direction transversale Oy, rendant ainsi l’ensemble de fixation plus adapté à des contraintes de compactage des faces arrières comme cela peut être le cas dans le milieu automobile, ou de manière plus générale, de compactage des dimensions d’un élément à fixer.

En outre, la présente invention permet également une simplification de la fixation, ainsi que de la réalisation, des pièces destinées à des milieux encombrés en déplaçant le moyen de fixation classiquement observée depuis un positionnement perpendiculaire au niveau de la paroi de support vers un positionnement au sein de l’élément à fixer transversal ou parallèle à ladite paroi. Ainsi également, l’utilisation d’outils nécessaire à la fixation en est facilitée en déplaçant le point nécessitant l’utilisation de tels outils à distance de la paroi de fixation, réduisant ainsi les contraintes d’encombrement, mais également le risque d’endommagement de l’élément à fixer puisque le moyen de fixation, en l’espèce le moyen de déplacement, s’étend ici à distance de la paroi de support, le long d’une direction non perpendiculaire à la paroi de support, et que l’outil utilisé peut alors être disposé perpendiculairement au flanc de l’élément à fixer portant l’ensemble de fixation.

La présente invention ne saurait toutefois se limiter aux moyens et configurations décrits et illustrés ici et elle s’étend également à tout moyen ou configuration équivalents et à toute combinaison techniquement opérante de tels moyens dans la mesure où ils remplissent in fine les fonctionnalités décrites et illustrées dans le présent document.