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Title:
ASSEMBLY FOR RETAINING A BOOT ON A GLIDING BOARD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2003/037452
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns an assembly for retaining a boot on a gliding or roller board comprising two mobile carriages (24, 25) bearing rear and front retaining elements (3, 4), each carriage being guided in translation along a slide (18, 19). The invention is characterized in that each of the carriages is displaced along its slide by a longitudinal screw (28, 29) mobile in rotation whereof the body is engaged on part of its periphery in one of the elements among the carriage or the slide, and the thread is engaged on another part of its periphery in a rack (30, 31) of the other element, a driving rod (40) links the two screws, the rod and the two screws are integral in rotation, and one at least of the two screws is freely sliding along the rod.

Inventors:
SOLDAN DANIEL (FR)
Application Number:
PCT/FR2002/003764
Publication Date:
May 08, 2003
Filing Date:
October 31, 2002
Export Citation:
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Assignee:
SALOMON SA (FR)
SOLDAN DANIEL (FR)
International Classes:
A63C9/00; (IPC1-7): A63C9/00
Foreign References:
FR2654351A11991-05-17
FR2803215A12001-07-06
CH676327A51991-01-15
FR2151666A51973-04-20
DE2246668A11974-04-11
Attorney, Agent or Firm:
Lejeune, Benoît (Salomon S.A. Dir. Juridique et Propriété Industrielle Annecy Cedex 9, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Ensemble de retenue d'une chaussure sur une planche de glisse ou de roulage comprenant deux chariots (24,25, 84, 85,98, 99,122, 123,150, 151) mobiles portant des éléments de retenue avant et arrière (3,4, 63,64, 120,121), chaque chariot étant guidé en translation le long d'une glissière (18,19, 68, 69,130, 152,153) prévue pour tre fixée solidairement à la planche de glisse, l'ensemble ayant un dispositif de liaison prévu pour déplacer simultanément les deux chariots le long de leur glissière respective, caractérisé par le fait que chacun des chariots est déplacé le long de sa glissière par une vis longitudinale (28,29, 65,66, 82,83, 126,127, 146,147) mobile en rotation dont le corps est engagé sur une partie de sa périphérie dans un des éléments que sont le chariot ou la glissière, et le filet est engagé sur une autre partie de sa périphérie dans une crémaillère (30,31, 132,133, 148, 149) de l'autre élément, qu'une tringle d'entraînement (40,67, 80,90, 128,155) relie les deux vis, que la tringle et les deux vis sont solidaires en rotation, et que l'une au moins des deux vis est libre dé coulisser le long de la tringle.
2. Ensemble selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la tringle d'entraînement (40,67, 80,90, 128, 155) a une section carrée ou hexagonale et que les vis (28,29, 65,66, 82,83, 126,127, 146,147) ont un logement central de section correspondante.
3. Ensemble selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la tringle (90) est en deux portions (91,92) reliées entre elles par un manchon coulissant (93).
4. Ensemble selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la tringle (108) est en deux portions (109,110) reliées entre elles par un mécanisme d'inversion (111).
5. Ensemble selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la tringle (80) est amovible.
6. Ensemble selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le tringle (40,67, 90) présente une tte d'accouplement (53,96, 97) à au moins l'une de ses extrémités.
7. Ensemble selon la revendication 6, caractérisé par le fait que l'une des vis est solidaire en translation de la tringle et forme la tte d'accouplement.
8. Ensemble selon la revendication 6, caractérisé par le fait que les deux vis (28,29, 65, 66,82, 83,126, 127) sont libres de coulisser le long de la tringle.
9. Ensemble selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le corps des vis (28,29, 65,66, 82,83, 126,127) est logé dans un logement (32,33) réalisé dans l'épaisseur du chariot (24,25, 84,85, 98,99, 122,123) et débouchant à sa face inférieure.
10. Ensemble selon la revendication 9, caractérisé par le fait que le logement (33) du chariot arrière (25) a une longueur supérieure à la longueur de la vis et qu'un ressort de recul (35) est interposé entre la vis et la paroi du logement en étant traversé par la tringle.
11. Ensemble selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la tringle d'entraînement (40, 67, 80, 90) est engagée dans le couloir (42,43) réalisé dans l'épaisseur de chariots (24,25, 84,85, 98,99).
Description:
Ensemble de retenue d'une chaussure sur une planche de clisse L'invention concerne un ensemble de retenue d'une chaussure sur une planche de glisse.

De façon classique un tel ensemble de retenue comprend deux éléments de retenue qui retiennent chacun une extrémité de la chaussure.

Dans le cas d'un ski alpin, les embouts avant et arrière de la chaussure sont retenus par un élément de retenue avant que l'on appelle usuellement une butée et un élément de retenue arrière que l'on dénomme une talonnière.

Pour permettre l'usage de l'engin de glisse par des utilisateurs ayant différentes pointures de chaussures, il est nécessaire de pouvoir modifier l'écartement des éléments de retenue. En particulier dans le cas de la location, les éléments de retenue de l'engin doivent tre réglés en écartement quasiment à chaque utilisation.

Dans le cas du ski alpin en plus, à partir de la position longitudinale qui lui est donnée, l'un des éléments, l'élément arrière, peut encore reculer contre la force de rappel élastique d'un ressort de recul.

De préférence, le réglage d'écartement est réalisé en déplaçant les deux éléments de retenue de façon à ce que la chaussure reste centrée sur l'engin.

Des constructions existent où le déplacement des deux éléments de retenue se réalise de façon simultanée dans des directions opposées. Ainsi la demande de brevet FR 2 151 666 décrit plusieurs solutions de réglage simultané des deux éléments de retenue. La demande de brevet DE 22 46 668 décrit elle aussi une construction mettant en oeuvre des engrenages de diamètres différents pour que le réglage des deux éléments de retenue se fasse de façon simultanée mais avec des amplitudes de déplacement proportionnelles.

Pour ces différents types de construction, le dispositif de liaison qui assure la simultanéité des déplacements et l'immobilisation des éléments de retenue doit tre largement dimensionné pour supporter l'ensemble des contraintes longitudinales qui sont exercées par la chaussure au cours de la pratique du ski.

Une possibilité pour soulager le dispositif de liaison serait d'équiper d'un dispositif de verrouillage chacun des éléments de retenue. Mais cette solution n'est pas totalement satisfaisante dans la mesure où elle nécessite une intervention de verrouillage et/ou déverrouillage sur chacun des éléments de retenue lors d'un réglage.

En outre, le plus souvent les éléments de retenue utilisés pour la location présentent des particularités de construction à cause justement de ce réglage simultané. Il faut fabriquer donc des modèles spécifiques pour ce type d'usage.

Dans ces conditions un besoin existe pour un ensemble de retenue amélioré en ce que le système de liaison ne sert qu'à assurer la simultanéité des mouvements, sans tre soumis à d'autres contraintes au cours de la pratique du ski et en ce que l'opération de réglage est simple à réaliser.

Un besoin existe également pour un ensemble de retenue amélioré où les éléments de retenue peuvent tre équipés d'un dispositif de réglage simultané, ou chacun d'un dispositif de réglage individuel, tout en ayant le mme type de construction.

D'autres buts et avantages apparaîtront au cours de la description qui va suivre.

L'ensemble de retenue d'une chaussure selon l'invention comprend deux chariots mobiles portant des éléments de retenue avant et arrière, chaque chariot étant guidé en translation le long d'une glissière prévue pour tre fixée solidairement à la planche de glisse, l'ensemble ayant un dispositif de liaison prévu pour déplacer simultanément les deux chariots le long de leur glissière respective.

Il est caractérisé par le fait que chacun des chariots est déplacé le long de sa glissière par une vis longitudinale mobile en rotation dont le corps est engagé dans un des éléments que sont le socle ou la glissière, et le filet est engagé sur une autre partie de sa périphérie dans une crémaillère de l'autre élément, qu'une tringle d'entraînement relie les deux vis, que la tringle et les deux vis sont solidaires en rotation, et que l'une au moins des deux vis est libre de coulisser le long de la tringle.

L'invention sera mieux comprise en se référant à la description ci-dessous et aux dessins en annexe qui lui sont attachés.

La figure 1 est une vue de côté et en coupe partielle d'un ensemble de retenue selon un premier mode non limitatif de mise en oeuvre de l'invention.

Les figures la et lb sont des vues locales en zoom.

La figure 2 est une vue en perspective éclatée de l'ensemble de retenue de la figure 1.

La figure 3 est une vue en perspective éclatée d'un ensemble de retenue selon une variante de mise en oeuvre de l'invention.

La figure 4 représente en vue de côté et en coupe l'ensemble de retenue de la figure 3.

La figure 5 est relative à un autre mode de mise en oeuvre de l'invention.

La figure 6 représente une tringle utilisable avec l'ensemble de retenue de la figure 5.

La figure 7 est relative à une variante de réalisation de l'invention.

La figure 8 montre une autre variante.

La figure 9 représente une variante avec un mécanisme d'inversion.

Les figues 10 et 11 représentent de façon schématique un mécanisme d'inversion dans ses deux états de fonctionnement.

La figure 12 est relative à une autre variante de mise en oeuvre de l'invention.

La figure 13 représente en perspective un chariot de la figure 12 vu de dessous.

La figure 14 est relative à une variante de mise en oeuvre de l'invention.

La figure 1 représente la portion centrale d'un ski 1 surmontée d'un ensemble de retenue 2 d'une chaussure.

Le ski est de tout type approprié. L'ensemble de retenue peut tre également monté sur tout autre type de planche de glisse.

L'ensemble de retenue 2 comprend deux éléments de retenue 3 et 4 qui sont chacun prévus pour retenir de façon libérable les extrémités avant et arrière d'une chaussure.

Ainsi, l'élément avant 3 comprend une mâchoire 5 portée par un corps 6. Le corps est monté pivotant sur un pivot 7 porté par un socle 8 qui sera décrit plus en détail ultérieurement. Le corps renferme par ailleurs un ressort de rappel élastique du corps dans une position alignée sur la direction longitudinale définie par le ski et l'ensemble de retenue.

L'élément avant 3 comprend également une plaque d'appui 9 prévue pour recevoir la semelle de chaussure. Le mode d'assemblage de cette plaque au reste de l'élément de retenue avant sera décrit ultérieurement.

L'élément arrière 4 comprend quant à lui une mâchoire 10 mobile par rapport à un corps 11. Le ressort de rappel de la mâchoire est logé dans le corps 11.

Un frein de ski 13 est associé à l'élément de retenue arrière 4. La construction du frein est connue. Il comprend notamment un palier 16 dont la surface supérieure est prévue comme surface d'appui de la semelle de chaussure, deux bches de freinage 14a, 14b qui sont articulées par rapport au palier, qui sont actionnées par une pédale 15 et rappelées dans une position de freinage par un ressort formé avec le prolongement des fils de bche.

Les constructions des éléments de retenue et du frein ne sont pas limitatives et d'autres constructions connues pourraient également convenir. Par exemple au lieu d'avoir une mâchoire et un corps monobloc, et un corps mobile sur un pivot, l'élément avant pourrait avoir un corps solidaire de son socle et une mâchoire mobile par rapport au corps. De la mme façon l'élément arrière pourrait avoir un corps et une mâchoire intégrés, l'ensemble étant porté par des bras reliés au socle par une liaison articulée ou une liaison solidaire.

Egalement pour le frein on pourrait utiliser un ressort de rappel indépendant des fils de bches.

D'autres constructions pourraient aussi convenir.

Les éléments de retenue 3 et 4 sont montés chacun coulissant le long d'une glissière, respectivement 18 et 19. Les glissières sont réalisées en métal ou encore en matière plastique.

Elles sont prévues pour tre fixées solidairement au ski par tout moyen approprié, notamment des vis, ou bien par collage ou soudage à la surface supérieure du ski. De façon optionnelle, une plaquette 20,21 par exemple en matière plastique est interposée entre chacune des glissières et la surface supérieure du ski.

Pour permettre le coulissement le long des glissières, le socle 8 de l'élément de retenue avant et le corps 11 de l'élément arrière sont montés chacun sur un chariot, respectivement 24,25, qui présente une section apte à coopérer en coulissement avec la glissière à laquelle il est associé.

Par exemple comme cela est représenté les glissières ont un profil dont les bords sont repliés pour former des chemins de coulisse, et les chariots ont des rebords latéraux qui sont engagés dans les chemins de coulisse.

Selon une direction longitudinale, les glissières ont une longueur supérieure à celle des chariots. En section la forme et les dimensions des éléments qui coopèrent lors du coulissement peuvent tre différents pour les deux éléments de retenue.

De façon optionnelle, le socle 8 et le corps 11 sont moulés d'une seule pièce avec leur chariot respectif. Par exemple ces pièces sont réalisées en matière plastique éventuellement chargée de fibres par moulage par injection. D'autres matériaux tels qu'un alliage métallique pourraient aussi convenir.

Ce mode de construction n'est pas limitatif, et le socle 8 et le corps 11 pourraient tre des éléments distincts des chariots qui seraient rapportés à la surface supérieure des chariots.

De façon optionnelle, le palier 16 du frein 13 est fixé au chariot arrière 25, en avant du corps 11.

Chacun des chariots est déplacé longitudinalement à l'aide d'une vis à pas hélicoïdal de type vis sans fin, respectivement 28,29. Les vis ont leur axe aligné et orienté parallèlement à la direction longitudinale de déplacement. Les filets des vis sont engagés sur une partie de leur périphérie dans une crémaillère respectivement 30,31 formée dans la paroi de fond de chacune des glissières et orientée selon une direction longitudinale. Selon le mode de réalisation illustré, chacune des crémaillères est formée par une série de crans espacés et orientés selon le pas de denture de la vis. De façon optionnelle la vis présente un filet à section trapézoïdale ou carrée. D'autres sections pourraient aussi convenir.

De façon optionnelle, dans les zones des crémaillères, les glissières ont une forme de gouttière, afin d'augmenter la zone de contact entre la vis et la crémaillère. En outre, les crémaillères s'étendent sur une partie seulement de la longueur des glissières, elles débouchent aux extrémités des glissières qui sont en vis-à-vis pour faciliter la mise en place des chariots dans les glissières.

Le corps des vis est engagé dans un logement, respectivement 32,33 réalisé dans l'épaisseur des chariots 24,25, et le cas échéant de la matière qui se trouve au-dessus du chariot. Les logements débouchent à la surface inférieure des chariots. Leurs dimensions en profondeur sont prévues pour permettre une rotation des vis autour de leur axe, la vis étant par ailleurs en prise avec la crémaillère lorsque le chariot est engagé dans la glissière.

Selon le mode de réalisation illustré, le logement 32 du chariot avant 24 est situé dans la partie arrière du chariot, en arrière de la plaque d'appui 9. Cette position n'est cependant pas limitative. Pour l'élément arrière, le logement 33 est situé à l'aplomb du corps 11. Cette position n'est pas non plus limitative.

Dans le sens de la longueur, pour l'élément de retenue avant, le logement forme une butée longitudinale pour la vis de telle façon que le chariot avant soit solidaire du mouvement longitudinal de la vis. Ainsi l'engagement du chariot sur la glissière se fait par l'extrémité arrière de la glissière. Une fois engagée, la rotation de la vis 28 pilote le déplacement longitudinal du chariot avant par rapport à la glissière. Lorsque la vis est immobile en rotation elle forme une butée longitudinale qui s'oppose au déplacement longitudinal du chariot. Les sollicitations longitudinales qui sont appliquées sur l'élément de retenue avant notamment au cours de la pratique de la glisse sont transmises par la vis à la glissière et au ski.

Pour le chariot arrière, le logement prévu pour la vis a une longueur supérieure à celle de la vis pour permettre un déplacement longitudinal du chariot arrière par rapport à la vis sur une amplitude limitée pour permettre le recul du corps lors des flexions de ski.

Un ressort de recul 35 est logé dans le logement 33 entre sa paroi avant et la vis 29, et de façon optionnelle, une plaquette intermédiaire 34 est intercalée entre le ressort et la vis. Le ressort 35 et la plaquette sont traversés par la tringle.

Le ressort de recul 35 repousse élastiquement le chariot 25 et le corps 11 de la talonnière vers l'avant jusqu'à ce que la vis 29 soit en butée contre la paroi arrière de son logement. Comme dans le cas précédent, la rotation de la vis 29 pilote le déplacement longitudinal du chariot 25. Lorsque la vis est immobilisée en rotation le corps peut reculer sur une amplitude limitée contre la force de rappel élastique générée par le ressort 35. Les sollicitations longitudinales sont transmises par la vis à la glissière et au ski.

Le mode de montage des vis n'est pas limitatif, et l'on pourrait loger le corps de la vis dans la glissière avec le filet des vis en prise avec une crémaillère creusée à la face inférieure des chariots.

Les pas des deux vis et des deux crémaillères sont inversés pour que la rotation des deux vis dans le mme sens provoque des déplacements des chariots dans des directions opposées.

Selon le mode de réalisation illustré, les vis sont entraînées en rotation par une tringle 40 longiligne qui s'étend d'un chariot à l'autre en traversant les vis selon leur axe longitudinal.

Chacun des chariots présente sur l'axe des vis un couloir tubulaire 42,43 qui débouche dans chaque logement. La tringle est engagée dans ce couloir.

Elle a une longueur qui est déterminée pour tre en prise avec chacune des vis quelle que soit la position des chariots par rapport aux glissières.

Pour entraîner les vis en rotation, la tringle a par exemple une section carrée, et les vis ont un logement central de section correspondante. D'autres sections pourraient aussi convenir, par exemple une section hexagonale.

Pour faciliter l'engagement de la tringle dans les vis et pour faciliter la flexion du ski, les logements centraux des vis ont une forme évasée vers chacune des extrémités de la vis de façon à permettre un léger désalignement angulaire entre la tringle et l'axe de la vis.

Ainsi la tringle permet l'entraînement en rotation simultanée des deux vis en rotation, ce qui entraîne par ailleurs les deux chariots en translation longitudinale dans des directions opposées. Les vis ont la possibilité de coulisser longitudinalement le long de la tringle au cours de la rotation de l'ensemble.

Lorsque la tringle est immobile en rotation, les deux vis sont immobilisées en rotation et en translation par rapport à leur glissière respective.

L'orientation du pas des vis est choisie pour qu'à l'inverse, une sollicitation longitudinale exercée sur l'un ou l'autre des éléments de retenue ne puisse pas entraîner la tringle en rotation. Compte tenu de la démultiplication délivrée par le système de vis sans fin et des frottements en jeu une telle rotation inverse est peu probable. Toutefois pour assurer cela, on prévoit de façon optionnelle un frein de tringle ou de vis, qui pourrait tre par exemple une lamelle élastique ou une épingle en appui contre les différentes faces de la tringle ou tout autre moyen approprié apte à créer une succession de points durs, ou encore un frottement continu au cours de la rotation de la tige et des vis.

Ainsi une opération unique, en l'occurrence la rotation de la tringle, pilote le déplacement simultané des deux éléments de retenue. En outre, au cours de la pratique du ski les efforts qui s'exercent sur les éléments de retenue sont transmis aux glissières par les vis, et la tringle ne subit quasiment aucune contrainte en retour de la part des vis.

Les vis et la tringle sont réalisées en tout matériau approprié, par exemple en métal ou en résine acétal ou en matière plastique chargée de fibres.

Selon le mode de réalisation illustré, on profite du passage de la tringle pour réaliser l'assemblage de la plaque d'appui avant 9 au reste de l'élément de retenue.

Comme cela est visible dans la figure 2, un logement 44 est prévu pour la plaque d'appui 9 dans la partie arrière du chariot avant 24. Le logement débouche dans la partie supérieure du chariot ainsi que dans le couloir 42 du chariot. La plaque d'appui 9 a une embase inférieure percée d'un orifice longitudinal qui est aligné avec le couloir tubulaire lorsque la plaque d'appui est engagée dans son logement 44. Une fois en position, la tringle retient la plaque d'appui dans son logement tout en lui permettant de basculer latéralement en provoquant la compression élastique de l'un ou l'autre de deux plots élastiques 48 et 49.

Selon le mode de réalisation illustré, la plaque d'appui est renforcée par un étrier 50, et un tube entretoise 51 est engagé sur la tringle dans la zone de la plaque 9.

D'autres constructions de la plaque d'appui pourraient aussi convenir. Notamment la plaque d'appui pourrait tre fixée et formée par une zone en surélévation par rapport au chariot.

Différents moyens peuvent tre utilisés pour entraîner la tringle en rotation. Selon le mode de réalisation illustré, la tringle a vers l'arrière une tte d'accouplement 53 qui présente intérieurement une empreinte de section hexagonale ou autre prévue pour l'accouplement avec un organe de manoeuvre. Dans le cas illustré, l'organe de manoeuvre est une tige guidée dans un canon oblique 57. Le canon est porté par un chariot secondaire qui est rapporté à l'extrémité arrière du chariot 25 par emboîtement de formes complémentaires et par des goupilles transversales de liaison. Le chariot secondaire a une section transversale qui lui permet de s'engager dans la glissière arrière et de coulisser avec le chariot arrière 25.

L'extrémité 56 de la tige 55 a une forme générale de boule avec des facettes anguleuses pour pouvoir pénétrer dans l'empreinte d'accouplement de la tte 53, et l'entraîner avec un effet de rotule.

Une manivelle 60 est accouplée à l'autre extrémité de la tige. La manivelle permet l'entraînement de la tige en rotation, et donc celle de la tringle. De façon optionnelle, la manivelle est reliée à la tige autour d'une goupille transversale qui lui permet d'tre repliée le long du canon. On peut prévoir qu'en position repliée la manivelle est immobilisée en rotation par rapport au canon.

Selon une variante de construction, l'organe de manoeuvre est accouplé à la tringle uniquement pour les opérations de réglage. La tte est accessible à l'extrémité du chariot arrière, et on lui accouple un outil manuel ou un outillage électrique.

Les figures 3 et 4 sont relatives à une variante de mise en oeuvre de l'invention.

Les éléments de retenue 63,64 et leur montage sur les glissières 68,69 avec les vis 65, 66 et leur tringle d'entraînement 67 sont construits de la mme façon que ce qui a été décrit précédemment.

Dans le cas présent, au lieu d'tre prévues pour tre plaquées contre la surface supérieure du ski, les glissières 68 et 69 reçoivent à leur face inférieure un étrier 70,71. Les étriers sont fixés à leur glissière respective par tout moyen approprié, par exemple par des vis, des rivets, par soudure ou autre. La glissière et l'étrier pourraient aussi tre fabriqués d'une seule pièce.

Les étriers 70 et 71 sont prévus pour chevaucher le ski. Ils ont chacun deux pattes latérales 70a, 70b, 71a, 71b. L'écartement des pattes est égal à la largeur du ski dans la zone du patin, et les pattes sont chacune percée d'un perçage prévu pour le passage d'un tourillon 74,75 de liaison au ski qui traverse la structure du ski dans la zone du patin.

De façon optionnelle une plaquette élastiquement déformable 78,79 est logée sous la glissière 68,69 de part et d'autre des tourillons 74,75 pour un effet de coussin élastiquement déformable entre les glissières et le ski.

Les orifices des pattes et les perçages du ski sont tels que les glissières sont surélevées par rapport à la surface du ski avec une légère compression des plaquettes 78,79.

Pour ce mode de réalisation, le ski est d'un type connu. Par exemple il est réalisé conformément au ski qui est décrit dans la demande de brevet EP 938 917, EP 1 000 641.

Selon une variante de réalisation, les étriers 70 et 71 sont reliés entre eux pour former une plaque de support des éléments de retenue, ainsi que cela est décrit par exemple dans la demande de brevet WO 99/38583.

Avec un tel mode de construction, le ski est plus libre de fléchir régulièrement. En effet, dans les zones des glissières, il existe une possibilité de rotation relative entre le ski et les glissières sur une amplitude limitée.

Les figures 5 et 6 sont relatives à une variante de mise en oeuvre de l'invention. Selon cette variante, la tringle d'entraînement 80 est amovible, c'est-à-dire qu'elle est engagée dans les vis 82 et 83 et le couloir des chariots 84,85 uniquement lors du réglage de position des éléments de retenue. Une fois le réglage effectué, la tringle 80 est extraite de l'ensemble. Les éléments de retenue sont alors maintenus en position par les vis 82 et 83. De façon optionnelle, dans ce cas, la tringle est un outil à disposition du détaillant. Un frein peut tre prévu au niveau des vis pour assurer leur immobilisation en l'absence de la tringle.

La figure 6 représente un mode de réalisation d'un tel outil. La tringle a à son extrémité un support 88 qui est prévu pour reposer sur le ski et qui présente à son sommet une manivelle d'entraînement de la tringle. Dans le cadre de cette variante, on pourrait construire autrement l'outil, en particulier on pourrait prévoir d'accoupler la tringle à un moteur électrique d'entraînement.

La figure 7 est relative à une autre variante de mise en oeuvre de l'invention où la tringle 90 est en deux portions 91 et 92 qui sont accouplées entre elles par un manchon coulissant 93.

Chaque portion de tringle a une tte 96,97 au niveau des extrémités opposées des deux chariots qui est prévue pour l'accouplement d'un outil. Les deux ttes sont immobilisées en translation longitudinale par rapport à leur chariot respectif. Le réglage de position peut dans ces conditions tre réalisé depuis l'une quelconque des extrémités de la tringle.

Selon la variante représentée dans la figure 8, chacun des chariots 98,99 est équipé d'une portion de tringle 100, 101. Les portions ne sont pas accouplées, et le réglage est réalisé de façon indépendante pour chaque élément de retenue.

Cette variante montre qu'il est possible de réaliser des éléments de retenue avec un réglage individuel de position en utilisant les mmes composants que ceux qui ont été décrits précédemment, le seul composant différent étant la tringle. On peut donc utiliser la mme construction d'éléments de retenue et de leur chariot pour réaliser un ensemble de retenue destiné à la vente au public, et un ensemble destiné à la location.

Selon la variante des figures 9 à 11, la tringle 108 est en deux portions 109 et 110 accouplées entre elles par un mécanisme 111 d'inversion du sens de rotation. Le mécanisme a deux états, l'un dans lequel les portions ont le mme sens de rotation, et l'autre où ils ont des sens de rotation opposés. Ainsi, selon l'état de ce mécanisme, la tringle d'entraînement déplace les deux éléments de retenue dans des directions opposées pour ajuster leur écartement, ou dans la mme direction, pour ajuster la position de l'ensemble par rapport au repère de milieu de chaussure du ski.

Les figures 10 et 11 représentent de façon schématique un tel mécanisme réalisé à l'aide d'engrenages. Dans la figure 10 la portion de tringle motrice 110 entraîne un pignon 114 qui entraîne à son tour un pignon relais 115 à deux étages de diamètre différent sur lequel un pignon 116 accouplé à la portion réceptrice 109 est en prise. Le pignon 116 présente également deux étages de diamètre différent. Dans cet état, les deux portions ont le mme sens de rotation.

Dans l'état représenté dans la figure 11, l'étage de petit diamètre du pignon relais 115 entraîne un second pignon relais 118 sur lequel l'étage de petit diamètre du pignon 116 est en prise. Dans cet état, les deux portions ont des sens de rotation opposés. On choisit les pignons de grand diamètre et de petit diamètre avec le mme diamètre pour que la vitesse de sortie soit égale à la vitesse d'entrée au sens de rotation près.

Tout moyen approprié convient pour passer d'un état à l'autre. Par exemple, comme cela se déduit des figures 10 et 11, on peut opérer par déplacement du boîtier 111 qui déplace avec lui les deux pignons relais.

Toute autre construction appropriée peut également convenir. En particulier le mécanisme d'inversion pourrait tre logé dans l'un ou l'autre des deux chariots.

La figure 12 représente un autre mode de mise en oeuvre de l'invention appliqué à un ensemble de retenue de type à étrier. Les étriers 120 et 121 sont portés par des chariots 122, 123. Chacun des chariots est monté coulissant le long d'une portion d'extrémité d'une embase 125. Sur le dessous, chaque chariot a un logement 124 prévu pour une vis de type vis sans fin 126,127. Les deux vis ont des pas inversés. Elles sont entraînées en rotation par une tringle 128 ayant une tte d'accouplement 129.

L'embase repose sur une glissière 130 dans laquelle sont formées deux crémaillères 132,133 selon la direction longitudinale définie par l'embase. De façon optionnelle les chariots se guident sur les bords latéraux de la glissière 130 par des rebords inférieurs 122a, 122b.

Le réglage d'écartement des deux chariots s'effectue selon le mme principe que ce qui a été décrit précédemment. Une fois le réglage effectué, les efforts longitudinaux qui s'exercent sur les chariots sont repris par les vis 126,127 et la glissière 130.

Selon la variante de la figure 14, les deux vis 146,147 sont engagées dans une crémaillère, respectivement 148,149 creusée dans les chariots avant et arrière 150,151.

Comme dans les cas précédents, les chariots sont montés coulissants chacun le long d'une glissière 152,153 reliée solidairement au ski.

Chaque ensemble de crémaillère et de vis a un pas inversé.

Les deux vis 146,147 sont traversées par une tringle d'entraînement 155, qui dans le cas illustré est accessible sur l'arrière du corps de l'élément arrière par une tte 156.

La vis avant 146 est logée dans un évidement creusé au fond de la glissière avant. Vers l'avant la vis est retenue par une bague 157 solidaire de la tringle qui est elle-mme retenue par une butée 158 par exemple formée par un repli de la paroi de la glissière.

Vers l'arrière, la vis avant est retenue par une cale 160. Dans le mode de réalisation illustré, la cale 160 est rapportée et solidarisée à la glissière 152 après la mise en place des éléments dans leur glissière respective.

La vis arrière 147 est retenue vers l'avant par une bague 161 solidaire de la tringle.

Eventuellement une butée 162 formée par exemple par un repli de la paroi de la glissière est situé en avant de la bague 161 pour faciliter la mise en place de l'ensemble lors de son montage.

La vis arrière est repoussée vers l'avant par un ressort 163 monté le long de la tringle et en appui contre la tte 156 de la tringle.

Les vis 146 et 147 sont solidaires en rotation avec la tringle 155. La vis arrière 147 et éventuellement la vis avant 146 sont montées coulissantes le long de la tringle.

Le montage de l'ensemble est opéré de la façon suivante. Les glissières sont assemblées au ski à un écartement prédéfini, un sous-ensemble est formé avec les deux éléments de retenue et leur chariot respectif ainsi que la tringle et les vis en position dans leur crémaillère respective.

La cale 160 est également mise en place sur la tringle, en arrière de la vis 146.

Le sous-ensemble est engagé sur les glissières, chaque chariot étant présenté par l'arrière de sa glissière respective. Le fond des glissières est dégagé suffisamment sur l'arrière pour permettre le passage des vis 146 et 147.

Le sous-ensemble est avancé jusqu'à ce que la bague 157 vienne en appui contre la butée 158.

La cale 160 est alors immobilisée sur la glissière 152, par exemple à l'aide de vis qui sont vissées dans la cale 160 et la glissière au travers d'orifices situés dans la plaque d'appui 164.

Pour ajuster la position longitudinale des deux éléments, on fait pivoter la tringle 155 depuis la tte 156, ce qui provoque le déplacement simultané des éléments de retenue dans des directions opposées.

A l'engagement de la chaussure le corps de l'élément arrière recule avec son chariot et entraîne la vis 147 qui coulisse le long de la tringle contre la force de rappel du ressort 163.

La réaction à la compression du ressort est ramenée à l'élément avant par la tringle 155 et ne transite donc pas par le ski lui-mme.

Au cours de la pratique du ski, c'est la vis avant 146 retenue entre la butée 158 et la cale 160 qui assure le maintien en position de l'ensemble de retenue sur le ski.

Naturellement la présente description n'est donnée qu'à titre indicatif, et l'on pourrait adopter d'autres mises en oeuvre de l'invention sans pour autant sortir du cadre de celle-ci.

Notamment on pourrait avoir un ensemble équipé de chariots nus prévus pour recevoir à leur face supérieure un élément de retenue existant.

Egalement on pourrait rendre l'une des vis solidaire de la tringle en rotation et aussi en translation, la vis formant par ailleurs la tte d'accouplement de la tringle c'est-à-dire que par exemple la vis porte l'empreinte qui permet l'accouplement de l'organe de manoeuvre.

En outre, on pourrait utiliser un pas différent pour les deux vis, de façon que le déplacement de l'un des éléments soit démultiplié par rapport à l'autre.

Enfin l'invention n'est pas limitée au domaine du ski alpin, elle s'applique également au domaine du ski court appelé également"skiboard", du surf de neige, et d'une façon générale aux pratiques sportives où les chaussures de l'utilisateur sont retenues sur une planche de glisse ou de roulage.




 
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