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Title:
ASSEMBLY FOR SUPPORTING AN ACCESSORY GEARBOX OF AN AIRCRAFT TURBINE ENGINE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/248795
Kind Code:
A1
Abstract:
Disclosed is an assembly for supporting a main accessory gearbox (82) of an aircraft turbine engine (10), said accessory gearbox (82) comprising gears and supporting at least one item of equipment (86) driven by the gears, the support assembly being characterised in that it comprises a structure (50) for connecting and supporting the turbine engine (10) to a pylon (32) of the aircraft, the structure (50) comprising: - an intermediate axial portion (50a) for attachment to the pylon (32), having an upper end that defines a linking interface (P3) with the pylon (32), said intermediate axial portion (50a) bearing suspension rods (62, 64), which are intended to be connected to the turbine engine (10); - a front axial portion (50b) extending forward of said intermediate portion (50a) and comprising at least one suspension member (66), which is intended to be connected to the turbine engine (10); and - a rear axial portion (50c) extending rearwards of said intermediate portion (50a) and supporting the main accessory gearbox (82).

Inventors:
BEUTIN BRUNO ALBERT (FR)
PEREIRA ALEXIS (FR)
ZSIGA ZOLTAN (FR)
Application Number:
PCT/FR2022/050965
Publication Date:
December 01, 2022
Filing Date:
May 20, 2022
Export Citation:
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Assignee:
SAFRAN AIRCRAFT ENGINES (FR)
International Classes:
F02C7/32; B64D27/18; B64D27/26; B64D33/00; F01D25/28
Foreign References:
US4068470A1978-01-17
US20190218977A12019-07-18
US5687561A1997-11-18
US4068470A1978-01-17
US20190218977A12019-07-18
US5687561A1997-11-18
US4437627A1984-03-20
US6260351B12001-07-17
US20100193631A12010-08-05
FR2952672A12011-05-20
FR3017660A12015-08-21
Attorney, Agent or Firm:
BARBE, Laurent et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS 1. Ensemble de supportage d’une boite d’accessoires principale (82) d’une turbomachine (10) d’aéronef, ladite boite d’accessoires (82) comportant des engrenages et portant au moins un équipement (86) entraîné par ces engrenages, l’ensemble de supportage étant caractérisé en ce que qu’il comprend une structure (50) de liaison et de support de la turbomachine (10) à un pylône (32) de l’aéronef, la structure (50) comportant :

- une portion axiale intermédiaire (50a) de fixation au pylône (32), comportant une extrémité supérieure qui définit une interface de liaison (P3) avec le pylône (32), ladite portion intermédiaire (50a) portant des bielles (62, 64) de suspension qui sont destinées à être reliées à la turbomachine (10), - une portion axiale avant (50b) s’étendant en avant de ladite portion intermédiaire (50a) et comprenant au moins un organe de suspension (66) qui est destiné à être relié à la turbomachine (10), et

- une portion axiale arrière (50c) s’étendant en arrière de ladite portion intermédiaire (50a) et portant la boite d’accessoires principale (82). 2. Ensemble de supportage selon la revendication 1, dans lequel :

- lesdites bielles (62, 64) s’étendent dans un premier plan sensiblement vertical, appelé plan intermédiaire (P2),

- ledit au moins un organe de suspension (66) s’étend dans un second plan sensiblement vertical, appelé plan avant (P1), ce plan avant (P1) étant à distance axiale du plan intermédiaire (P2),

- ladite boîte d’accessoires (82) est suspendue à ladite portion arrière (50c) par un dispositif de support (84) qui s’étend dans un troisième plan sensiblement vertical, appelé plan arrière (P5), ce plan arrière (P5) étant à distance axiale du plan intermédiaire (P2). 3. Ensemble de supportage selon l’une des revendications précédentes, dans lequel ladite boite d’accessoires (82) est reliée à des premières extrémités d’au moins deux bielles (87) dont des secondes extrémités opposées sont destinées à être reliées à la turbomachine (10).

4. Ensemble de supportage l’une des revendications précédentes, dans lequel l’interface de liaison (P3) avec le pylône (32) est sensiblement plane et s’étend sur une extrémité supérieure de la portion axiale arrière (50c) de la structure (50) de liaison et de support. 5. Ensemble de supportage selon la revendication précédente, dans lequel la structure de liaison (50) s’étend selon un premier axe d’allongement (C) contenu dans un plan médian (P6) qui est perpendiculaire audit plan de liaison (P3), et la boite d’accessoires (82) s’étend de part et d’autre du plan médian (P6). 6. Ensemble de supportage selon l’une des revendications précédentes, dans lequel ladite boite d’accessoires (82) comprend une face avant (82a) traversée par une entrée de puissance (88) et portant éventuellement au moins un équipement (86), et une face arrière (82b) portant au moins un équipement (86). 7. Ensemble de supportage selon l’une des revendications précédentes, dans lequel ledit dispositif de support (84) s’étend vers le haut depuis une face supérieure (82c) de la boite d’accessoires (82), et comprend au moins une bielle.

8. Turbomachine (10) d’aéronef, comprenant un ensemble de supportage d’une boite d’accessoires principale (82) selon l’une des revendications précédentes, la turbomachine (10) étant configurée pour être montée en porte-à-faux sur un pylône (32) grâce à la structure de liaison (50) de l’ensemble de supportage.

9. Turbomachine (10) selon la revendication précédente, comportant un générateur de gaz (12) qui présente un axe longitudinal (A) et entraîne une hélice (52) non carénée, le générateur de gaz (12) comprenant d’amont en aval, dans le sens d’écoulement des gaz, au moins un compresseur (14, 16), une chambre annulaire de combustion (18) et au moins une turbine (20, 22), le générateur de gaz définissant une veine annulaire principale d’écoulement d’un premier flux d’air et étant destiné à être entouré par une veine annulaire secondaire d’écoulement d’un second flux d’air, la structure de liaison (50) étant fixée au générateur de gaz (12) de sorte qu’un axe d’allongement (C) de la structure de liaison soit situé à un rayon mesuré par rapport à l’axe longitudinal, qui soit compris entre le rayon minimal (Rmin) et le rayon maximal (Rmax) de l’hélice (52).

10. Turbomachine (10) selon la revendication 8 ou 9, dans laquelle le générateur de gaz (12) comprend deux compresseurs, respectivement basse pression (12) et haute pression (14), et un carter intermédiaire (26) intercalé axialement entre ces deux compresseurs, ladite boîte d’accessoires (82) étant située juste en aval de ce carter intermédiaire (26).

11. Turbomachine (10) selon la revendication précédente, dans laquelle ledit carter intermédiaire (26) comprend un moyeu central (28) relié par des bras radiaux à une virole annulaire (27) s’étendant autour du moyeu central (28), cette virole annulaire (27) étant reliée auxdites bielles (62, 64) de suspension de ladite portion intermédiaire (50a).

12. Turbomachine (10) selon la revendication précédente, dans laquelle la boite d’accessoires (82) est reliée à ladite virole annulaire (27) par au moins deux bielles (87).

13. Turbomachine (10) selon l’une des revendications 8 à 12, dans laquelle une entrée de puissance (88) de la boîte d’accessoires (82) est reliée à une boîte d’engrenages intermédiaire (92) qui est elle-même reliée par un autre arbre (94) sensiblement radial à des engrenages (96) de prélèvement de puissance sur un arbre du générateur de gaz (12).

14. Turbomachine (10) selon l’une des revendications 8 à 13, comprenant en outre une boite d’accessoires secondaire (98) qui comprend :

- au moins un arbre relié à un démarreur (100),

- et au moins un arbre relié à un générateur électrique (102) ou une pompe hydraulique, ce générateur électrique ou cette pompe hydraulique étant relié à un moteur électrique (104) ou à une turbine hydraulique montée sur la boite d’accessoires principale (82), en vue de l’alimentation électrique ou hydraulique de ce moteur électrique ou de cette turbine hydraulique.

15. Turbomachine (10) selon la revendication précédente, en dépendance de la revendication 10, dans lequel ladite boite d’accessoires secondaire (98) est fixée audit moyeu (28) du carter intermédiaire (26).

Description:
DESCRIPTION

TITRE : ENSEMBLE DE SUPPORTAGE D’UNE BOITE D’ACCESSOIRES D’UNE TURBOMACHINE D’AERONEF

Domaine technique de l'invention

La présente invention concerne un ensemble de supportage d’une boite d’accessoires principale d’une turbomachine d’aéronef. Arrière-plan technique

L’arrière -plan technique comprend notamment les documents US-A- 4,068,470, US-A1 -2019/218977 et US-A-5,687,561.

Une turbomachine d’aéronef comprend un générateur de gaz qui comporte classiquement, d’amont en aval, par référence à l’écoulement des gaz dans la turbomachine, au moins un compresseur, une chambre annulaire de combustion et au moins une turbine. Dans le cas d’un turboréacteur à double corps, respectivement basse pression et haute pression, le générateur de gaz comporte successivement un compresseur basse pression, un compresseur haute pression, la chambre de combustion, la turbine haute pression et la turbine basse pression. Le générateur de gaz définit une veine annulaire d’écoulement d’un flux de gaz, appelé flux primaire, qui traverse les compresseurs, la chambre de combustion et les turbines.

Le rotor du compresseur haute pression est relié au rotor de la turbine haute pression par un arbre haute pression. Le rotor du compresseur basse pression et relié au rotor de la turbine basse pression par un arbre basse pression qui traverse l’arbre haute pression et qui entraîne en rotation une hélice de propulsion située en général à l’amont du générateur de gaz. Lorsque cette hélice est carénée et donc entourée par un carter annulaire, appelé carter de soufflante, cette hélice est appelée soufflante et génère un flux d’air qui s’écoule autour du générateur de gaz et est appelé flux secondaire. Lorsque l’hélice n’est pas carénée, elle génère également un flux d’air qui s’écoule autour du générateur de gaz. La turbomachine est fixée à un élément de l’aéronef, tel qu’une voilure ou le fuselage, par l’intermédiaire d’un pylône d’accrochage ou de fixation aussi appelé mât. Ce pylône a en général une forme générale allongée et comprend une poutre qui s’étend parallèlement à l’axe longitudinal de la turbomachine. Dans le cas où la turbomachine est fixée sous une voilure de l’aéronef, le pylône est situé à 12h (12 heures) par analogie avec le cadran d’une horloge.

Dans la technique actuelle, le pylône comprend des organes amont de fixation et de suspension de la turbomachine qui sont dédiés à un type de turbomachine et qui ne peuvent pas être utilisés pour un autre type de turbomachine. Ces organes de fixation sont par exemple destinés à être fixés sur le carter de soufflante d’une turbomachine, qui entoure l’hélice de soufflante, et qui ne peuvent donc pas être utilisés pour une turbomachine à hélice non carénée car cette turbomachine ne comporte pas de carter de soufflante.

Par ailleurs, le pylône de fixation peut comprendre des organes aval de fixation et de suspension de l’extrémité aval d’une turbomachine. Cette configuration entraîne cependant des inconvénients. En effet, en fonctionnement, le générateur de gaz assure une transmission des efforts entre les points de fixation amont et aval au pylône, qui se traduisent par des déformations du générateur et de gaz et par des modifications des jeux entre les rotors et les stators du générateur de gaz. Le générateur de gaz est ainsi soumis à un moment généré par les efforts axiaux (poussée et reprise de poussée désaxées). La turbomachine est en outre soumise à un moment généré par la dissymétrie d’efforts axiaux sur les aubes de l’hélice de soufflante, et à des efforts provenant de la captation d’air (efforts de manche) par la turbomachine.

On comprend donc que les performances et l’opérabilité de la turbomachine peuvent être affectées par ces efforts. Une solution à ce problème consisterait à fixer en porte-à-faux la turbomachine au pylône. Cela reviendrait donc à suspendre une partie avant ou amont de la turbomachine au pylône et à laisser libre la partie arrière ou aval de la turbomachine, telle que son carter de turbine par exemple. Une autre problématique est liée au hissage de la turbomachine depuis une station de stockage posé au sol jusqu’au pylône auquel la turbomachine est destinée à être fixée. Le hissage d’une turbomachine peut nécessiter des déplacements selon plusieurs directions jusqu’à ce que la turbomachine accoste le pylône et puisse être fixée au pylône.

Un autre inconvénient de la technique actuelle est lié à la position et au montage de la boite d’accessoires principale sur le générateur de gaz. Dans la présente demande, on entend par « boite d’accessoires », une boite d’engrenages (de l’anglais gearbox) qui porte et entraîne des équipements ou accessoires de la turbomachine, tels qu’une pompe, un générateur, etc. Cette boite d’accessoires est communément appelée AGB qui est l’acronyme de l’anglais Accessory GearBox.

Dans la plupart des cas, l’AGB est montée autour du carter de soufflante, ou est située dans un compartiment inter-veines c’est-à-dire dans un compartiment situé entre les veines d’écoulement des flux primaire et secondaire. Lorsque cela est possible, l’AGB est fixée dans ce compartiment sur un carter externe du compresseur haute pression. L’AGB est située à 6h (6 heures) et suspendue par des bielles à ce carter externe. C’est notamment le cas dans les documents US-A-4,437,627 et US-A1 -6,260,351. Toutefois, certaines turbomachines, en particulier celles ayant un taux de dilution relativement important, ont un compresseur haute pression et un carter externe de diamètre relativement faible. Ce carter externe est très sensible aux déformations mécaniques qui ont tendance à l’ovaliser. Cette distorsion est néfaste pour les performances de la turbomachine et en particulier pour le compresseur haute pression car elle impacte les jeux entre le rotor et le stator de ce compresseur. Il est donc préférable de ne pas monter d’équipements lourds et de ne pas solliciter mécaniquement ce carter externe en fonctionnement.

La fixation ou la suspension de l’AGB au carter externe du compresseur haute pression n’est donc pas toujours possible ou souhaitable.

Il a déjà été proposé, par exemple dans le document US-A1 -2010/0193631, de monter l’AGB dans le pylône de fixation. Cependant, l’intégration de l’AGB dans le pylône n’est pas toujours possible et cette configuration n’est proposée que pour des turbomachines à soufflante (hélice carénée).

Il a également déjà été proposé de suspendre l’AGB à un pylône de fixation, comme dans le document FR-A1-2952672. A nouveau, cette configuration n’est proposée que pour des turbomachines à soufflante (hélice carénée). De plus, elle concerne un type de suspension dans lequel le pylône traverse vers l’intérieur et en direction de l’amont la veine d’écoulement du flux secondaire pour se raccorder à un moyeu de carter intermédiaire.

Dans le cas où le pylône est fixé au carter de soufflante, à l’extérieur de la veine du flux secondaire, l’AGB risque d’être disposée au moins en partie dans cette veine et de faire obstacle à une section importante de cette veine. Ceci n’est pas acceptable d’un point de vue aérodynamique, car cela entraîne une augmentation des pertes de charges donc une surconsommation de carburant de la turbomachine. La présente invention propose un perfectionnement aux technologies actuelles, qui permet de résoudre au moins une partie des problèmes et inconvénients évoqués ci-dessus.

Résumé de l'invention L’invention concerne un ensemble de supportage d’une boite d’accessoires principale d’une turbomachine d’aéronef, ladite boite d’accessoires comportant des engrenages et portant au moins un équipement entraîné par ces engrenages, l’ensemble de supportage étant caractérisé en ce que qu’il comprend une structure de liaison et de support de la turbomachine à un pylône de l’aéronef, la structure comportant :

- une portion axiale intermédiaire de fixation au pylône, comportant une extrémité supérieure qui définit une interface de liaison avec le pylône, ladite portion intermédiaire portant des bielles de suspension qui sont destinées à être reliées à la turbomachine, - une portion axiale avant s’étendant en avant de ladite portion intermédiaire et comprenant au moins un organe de suspension qui est destiné à être relié à la turbomachine, et - une portion axiale arrière s’étendant en arrière de ladite portion intermédiaire et portant la boite d’accessoires principale.

La structure de liaison de l’ensemble de supportage selon l’invention présente de nombreux avantages. Un premier avantage est qu’elle permet de suspendre la turbomachine avec des suspensions avant et arrière qui sont rapprochées et intégrées au sein de la structure, ce qui permet d’avoir une structure unique de suspension de la turbomachine. La structure est de préférence reliée à une partie amont de la turbomachine, telle qu’un carter intermédiaire. La turbomachine est alors destinée à être montée en porte-à- faux sur le pylône puisqu’elle ne comprend pas de partie aval, telle qu’un carter de turbine, destinée à être reliée au pylône.

Un second avantage de l’invention est lié au hissage de la turbomachine qui est facilité grâce à la structure de liaison. Cette structure de liaison comprend une interface de liaison avec le pylône qui définit une zone d’accostage du pylône. Lors du hissage de la turbomachine, celle-ci peut simplement être déplacée dans une direction verticale unique du bas vers le haut, jusqu’à ce que la structure soit en appui sur le pylône au niveau de cette interface. La structure est alors fixée au pylône.

Un troisième avantage est lié à la fixation de la boite d’accessoires sur cette structure de liaison. La boite d’accessoires n’est donc pas directement fixée sur la turbomachine, ce qui évite de transmettre des sollicitations mécaniques à la turbomachine en fonctionnement et limite le risque précité d’ovalisation du carter externe du compresseur haute pression de cette turbomachine. Lors du hissage de la turbomachine, la boîte d’accessoires reste reliée au moteur grâce à la structure de liaison qui les relie ensemble. Il n’est donc pas nécessaire de démonter l’AGB et de la déconnecter de la turbomachine lors du hissage et de la fixation de la turbomachine au pylône. La boite d’accessoires conserve par ailleurs ses avantages en termes d’accessibilité et de maintenance. L’invention est applicable à tous les types de turbomachine (turboréacteur, turbopropulseur, APU) installés sous une voilure d’aéronef, sur une voilure ou en arrière fuselage. L’ensemble de supportage selon l’invention peut comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises isolément les unes des autres ou en combinaison les unes avec les autres :

- l’interface de liaison avec le pylône est sensiblement plane et s’étend sur une extrémité supérieure de la portion axiale arrière de la structure de liaison et de support ;

- lesdites bielles s’étendent dans un premier plan sensiblement vertical, appelé plan intermédiaire ;

- ledit au moins un organe de suspension s’étend dans un second plan sensiblement vertical, appelé plan avant, ce plan avant étant à distance axiale du plan intermédiaire ;

- ladite boîte d’accessoires est suspendue à ladite portion arrière par un dispositif de support qui s’étend dans un troisième plan sensiblement vertical, appelé plan arrière, ce plan arrière étant à distance axiale du plan intermédiaire ;

- ladite boite d’accessoires est reliée à des premières extrémités d’au moins deux bielles dont des secondes extrémités opposées sont destinées à être reliées à la turbomachine ;

- la structure de liaison s’étend selon un premier axe d’allongement contenu dans un plan médian qui est perpendiculaire audit plan de liaison, et la boite d’accessoires s’étend de part et d’autre du plan médian ;

- ladite boite d’accessoires comprend une face avant traversée par une entrée de puissance et portant éventuellement au moins un équipement, et une face arrière portant au moins un équipement ; - ledit dispositif de support s’étend vers le haut depuis une face supérieure de la boite d’accessoires ;

-- ladite boite d’accessoires principale est située à 12h (12 heures) ;

-- ledit au moins un organe de suspension est situé à une extrémité avant libre de la seconde portion ; -- ledit au moins un organe de suspension est un groin qui comprend :

- une bielle de fixation à la turbomachine, qui s’étend dans ledit plan avant, et - un corps cylindrique qui est engagé dans un logement de l’extrémité libre de la seconde portion et qui est apte à pivoter dans ce logement autour d’un axe parallèle audit premier axe d’allongement ;

-- la portion axiale intermédiaire porte trois bielles de suspension dans ledit plan arrière, ces trois bielles comportant :

- deux bielles latérales s’étendant respectivement d’un côté et de l’autre de la portion axiale intermédiaire, de manière symétrique par rapport à un plan médian vertical passant par ledit premier axe d’allongement, et

- une bielle centrale située sous la portion axiale intermédiaire ;

-- la portion axiale intermédiaire a une longueur L1 mesurée le long du premier axe d’allongement, qui est inférieure ou égale à une longueur L2 de la portion axiale avant mesurée le long de cet axe ; en variante, L1 est supérieure ou égale à L2 ;

-- la portion axiale avant comprend une plateforme supérieure de fixation d’au moins un pied d’une aube de redresseur ;

-- la ou chaque aube de redresseur est une aube fixe ou une aube à calage variable.

La présente invention concerne encore une turbomachine d’aéronef, comprenant un ensemble de supportage d’une boite d’accessoires principale tel que décrit ci-dessus, la turbomachine étant configurée pour être montée en porte-à-faux sur un pylône grâce à la structure de liaison de l’ensemble de supportage.

La turbomachine selon l’invention peut comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises isolément les unes des autres ou en combinaison les unes avec les autres :

- la turbomachine comporte un générateur de gaz qui présente un axe longitudinal et entraîne une hélice non carénée, le générateur de gaz comprenant d’amont en aval, dans le sens d’écoulement des gaz, au moins un compresseur, une chambre annulaire de combustion et au moins une turbine, le générateur de gaz définissant une veine annulaire principale d’écoulement d’un premier flux d’air et étant destiné à être entouré par une veine annulaire secondaire d’écoulement d’un second flux d’air, la structure de liaison étant fixée au générateur de gaz de sorte qu’un axe d’allongement de la structure de liaison soit situé à un rayon mesuré par rapport à l’axe longitudinal, qui soit compris entre le rayon minimal et le rayon maximal de l’hélice ;

- le générateur de gaz comprend deux compresseurs, respectivement basse pression et haute pression, et un carter intermédiaire intercalé axialement entre ces deux compresseurs, ladite boîte d’accessoires étant située juste en aval de ce carter intermédiaire ;

- ledit carter intermédiaire comprend un moyeu central relié par des bras radiaux à une virole annulaire s’étendant autour du moyeu central, cette virole annulaire étant reliée auxdites bielles de suspension de ladite portion intermédiaire ;

- la boite d’accessoires est reliée à ladite virole annulaire par au moins deux bielles ;

- une entrée de puissance de la boîte d’accessoires est reliée à une boîte d’engrenages intermédiaire qui est elle-même reliée par un autre arbre sensiblement radial à des engrenages de prélèvement de puissance sur un arbre du générateur de gaz ;

- la turbomachine comprend en outre une boite d’accessoires secondaire qui comprend : - au moins un arbre relié à un démarreur,

- et au moins un arbre relié à un générateur électrique ou une pompe hydraulique, ce générateur électrique ou cette pompe hydraulique étant relié à un moteur électrique ou à une turbine hydraulique montée sur la boite d’accessoires principale, en vue de l’alimentation électrique ou hydraulique de ce moteur électrique ou de cette turbine hydraulique ;

- ladite boite d’accessoires secondaire est fixée audit moyeu du carter intermédiaire ; -- ledit démarreur est un démarreur/générateur électrique, une pompe hydraulique ou un démarreur à air ;

-- ladite structure a une forme générale allongée,

-- ladite turbomachine est du type caréné ou non caréné, -- ladite veine secondaire est carénée ou non carénée ;

-- ladite hélice est située en amont des veines principale et secondaire ; en variante, l’hélice est située en aval de ces veines ;

-- la structure de liaison est fixée au générateur de gaz en aval de l’hélice ; en variante, la structure de liaison est fixée au générateur de gaz en amont de l’hélice ;

-- la turbomachine comprend une rangée annulaire d’aubes de redresseur qui est située en aval de l’hélice dans la veine secondaire, la seconde portion de la structure étant située entre deux aubes adjacentes de cette rangée d’aubes ou portant l’une des aubes de cette rangée d’aubes ; -- les aubes de redresseur sont des aubes fixes ou des aubes à calage variable ;

-- les aubes de redresseur sont situées en aval de l’hélice dans la veine secondaire ;

- ledit plan avant est situé en amont ou au droit de bords d’attaque des aubes de la rangée d’aubes, et/ou ledit plan arrière est situé en aval de bords de fuite des aubes de la rangée d’aubes ;

-- l’ensemble comprend en outre un pylône ayant un second axe d’allongement et comportant une extrémité avant de fixation à la première portion de la structure ; -- l’ensemble comprend en outre des barres ou bielles de reprise de poussée, ces bielles comportant des extrémités avant fixées au générateur de gaz et des extrémités arrière reliées à un palonnier fixé au pylône, en arrière de la structure. Brève description des figures

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la lecture de la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : [Fig.1 ] la figure 1 est une vue très schématique d’un ensemble comportant une turbomachine d’aéronef et son pylône d’accrochage, selon la technique antérieure à l’invention ;

[Fig.2] la figure 2 est une vue très schématique d’une turbomachine d’aéronef et montre des points de fixation et de suspension à un pylône d’accrochage, selon la technique antérieure à l’invention ;

[Fig.3] la figure 3 est une vue très schématique d’une autre turbomachine d’aéronef et montre des points de fixation et de suspension à un pylône d’accrochage, selon la technique antérieure à l’invention ; [Fig.4] la figure 4 est une vue schématique en perspective d’un ensemble comportant une turbomachine d’aéronef, un pylône d’accrochage, et une structure de liaison de la turbomachine au pylône ;

[Fig.5] la figure 5 est une vue schématique de côté du pylône et de la structure de liaison de la figure 4 ; [Fig.6] la figure 6 est une vue schématique en perspective d’un organe de suspension avant de la structure de liaison de la figure 4 ;

[Fig.7] la figure 7 est autre une vue schématique en perspective de l’organe de suspension avant de la structure de liaison de la figure 4 ;

[Fig.8] la figure 8 est une vue schématique en perspective de bielles de suspension arrière de la structure de liaison de la figure 4 ;

[Fig.9] la figure 9 est une vue schématique de côté de la structure de liaison de la figure 4 lors d’une étape de hissage vers le pylône ; et [Fig.10] la figure 10 est une vue schématique en perspective et de face de la structure de liaison et du pylône de la figure 4, et illustrent les moments qui s’appliquent en fonctionnement aux points de liaison de la structure à la turbomachine.

[Fig.11 ] la figure 11 est une vue schématique en perspective d’un ensemble comportant une turbomachine d’aéronef, un pylône d’accrochage, et une structure de liaison de la turbomachine au pylône, selon un mode de réalisation de la présente invention ;

[Fig.12] la figure 12 est une autre vue schématique en perspective de l’ensemble de la figure 11 ; [Fig.13] la figure 13 est une autre vue schématique en perspective de l’ensemble de la figure 11 , ans le pylône d’accrochage ;

[Fig.14] la figure 14 est une vue similaire à celle de la figure 11 ; et [Fig.15] la figure 15 est une vue similaire à celles des figures 8 et 10 et montrent des bielles de liaison de la boite d’accessoires.

Description détaillée de l'invention

La figure 1 montre une turbomachine 10 pour un aéronef, cette turbomachine 10 étant ici un turboréacteur à double flux et double corps L’axe A désigne l’axe longitudinal de la turbomachine. Le repère orthonormé XYZ est représenté dans certaines figures dont la figure 1. La direction X est parallèle à l’axe X et orientée vers l’amont ou l’avant de la turbomachine 10, l’axe Y est orienté vers le haut, et l’axe Z est orienté vers un côté.

La turbomachine 10 comprend un générateur de gaz 12 qui comporte d’amont en aval par référence à l’écoulement des gaz le long de l’axe A, un compresseur BP 14 ou basse pression, un compresseur HP 16 ou haute pression, une chambre annulaire de combustion 18, une turbine HP 20 ou haute pression et une turbine BP 22 ou basse pression.

Bien que cela ne soit pas visible dans la figure 1 , le rotor du compresseur HP 16 est relié au rotor de la turbine HP 20 par un arbre haute pression, et le rotor du compresseur BP 14 et relié au rotor de la turbine BP 22 par un arbre basse pression qui traverse l’arbre haute pression et qui entraîne en rotation une hélice de propulsion située à l’amont du générateur de gaz 12 et qui est entourée par un carter annulaire appelé carter de soufflante 24. Le carter de soufflante 24 est relié au générateur de gaz 12 par un carter intermédiaire 26 qui comprend un moyeu central 28 et une série de bras radiaux de liaison du moyeu 28 au carter de soufflante 24.

Le générateur de gaz 12 définit une veine annulaire principale d’écoulement d’un premier flux d’air, appelé flux primaire. Le générateur de gaz 12 est entouré par une veine annulaire secondaire d’écoulement d’un second flux d’air, appelé flux secondaire.

Le flux d’air entrant dans la soufflante se divise en une partie formant le flux primaire. L’air de ce flux primaire est comprimé dans les compresseurs BP 14 et HP 16, puis mélangé à du carburant et brûlé dans la chambre de combustion 18. Les gaz de combustion du flux primaire sont ensuite détendus dans les turbines HP 20 et BP 22 et s’écoulent enfin dans une tuyère d’échappement 30. L’autre partie du flux d’air entrant dans la soufflante forme le flux secondaire qui s’écoule autour du générateur de gaz 12 et qui est destiné à être mélange au flux primaire en aval de la tuyère 30.

La turbomachine 10 est fixé à un élément de l’aéronef par l’intermédiaire d’un pylône 32 qui a une forme générale allongée le long de l’axe A et comprend donc un axe d’allongement B parallèle à l’axe A. Le pylône 32 comporte des organes 34, 38 de fixation et de suspension de la turbomachine 10.

Les figures 1 à 3 illustrent l’état de la technique antérieur à la présente invention.

Dans le premier cas illustré aux figures 1 et 2, il y a trois points ou zones de fixation du pylône 32 à la turbomachine 10. Deux des points sont situés dans un plan amont ou avant P1 perpendiculaire à l’axe A et le dernier point est situé dans un plan aval ou arrière P2 perpendiculaire à l’axe A.

Au niveau du plan P1 , un premier organe de fixation 34 assure la liaison du pylône 32 au carter de soufflante 24. Au niveau du plan P2, l’organe de fixation 38 assure la fixation du pylône 32 à un carter de turbine ou d’échappement 40. Cet organe de fixation 38 est en outre relié par des barres ou bielles de reprise de poussée 36 au moyeu 28 du carter intermédiaire 26. Ces barres 36 assurent la transmission de la poussée de la turbomachine 10 au pylône 32 et donc à l’aéronef. Dans le second cas illustré à la figure 3, il y a seulement les deux points de fixation dans le plan P1 précité, et donc la turbomachine est fixée en porte-à- faux au pylône 32. Dans ce cas, au niveau du plan P1 , l’organe de fixation 34 assure la liaison du pylône 32 au carter de soufflante 24, et des bielles de reprise de poussée 36 assurent la liaison du moyeu 28 du carter intermédiaire 26 au pylône 32, par l’intermédiaire d’un organe de fixation (non représenté) qui est fixé au pylône sans être fixé à la turbomachine. La figure 4 illustre une structure de liaison 50 et de fixation en porte-à-faux d’une turbomachine 10 d’aéronef à un pylône 32.

La turbomachine 10 est illustrée partiellement à la figure 4 et la description qui précède en relation avec la figure 1 peut s’appliquer à la turbomachine 10 de la figure 4 sauf en ce qui concerne la fixation de la turbomachine 10 au pylône 32. Dans cette figure, le carter de soufflante 24 n’est pas représenté car cette technologie s’applique à une hélice 52 qui est carénée par un tel carter 24 pour former une soufflante, ou qui au contraire qui n’est pas carénée. L’hélice 52 comprend des aubes qui s’étendent radialement par rapport à l’axe A de la turbomachine 10. Les aubes de l’hélice 52 s’étendent entre un rayon minimal Rmin mesuré au niveau des pieds de aubes depuis l’axe A, et un rayon maximal Rmax mesuré depuis les sommets des aubes depuis l’axe A. Comme évoqué dans ce qui précède, le flux d’air F1 qui traverse l’hélice 52 est divisé en aval de l’hélice 52 en un flux primaire F2 qui s’écoule dans le générateur de gaz 12, et en un flux secondaire F3 qui s’écoule autour du générateur de gaz 12.

En aval de l’hélice 52, la turbomachine 10 comprend des aubes fixes 54 de redresseur, appelées couramment OGV (acronyme de Outer Guide Vanes). Ces aubes 54 s’étendent radialement par rapport à l’axe A depuis une virole du carter intermédiaire 26.

Le pylône 32 a son axe d’allongement B parallèle à l’axe A et son extrémité amont ou avant est située en aval des bords de fuite 54b des aubes 54. Le pylône 32 a son extrémité avant 32a qui est située au niveau ou au-dessus du carter intermédiaire 26.

Une spécificité du montage est liée à la position du pylône 32 par rapport au flux secondaire F3. Contrairement à l’art antérieur de la figure 1 où le pylône 32 s’étend à distance radiale du générateur de gaz 12, le pylône 32 de la figure 4 s’étend au plus près du générateur de gaz 12. L’axe d’allongement B est ainsi situé à un rayon de l’axe A, qui est compris entre Rmin et Rmax. Comme évoqué dans ce qui précède en relation avec la figure 3, la turbomachine 10 qui est fixée en porte-à-faux au pylône 32 est reliée à ce dernier par des barres de reprises de poussée 36.

Les bielles 36, au nombre de deux, sont disposées de manière symétrique par rapport à un plan médian vertical passant par l’axe A. Elles comportent chacune des extrémités avant 36a fixées au générateur de gaz 12, par exemple au niveau du carter intermédiaire 26, et des extrémités arrière 36b reliées à un palonnier 56 fixé au pylône 32, à distance de son extrémité axiale 32a. Les extrémités 36a, 36b des bielles 36 sont de préférence articulées par des liaisons à rotule, respectivement à des chapes solidaires du carter intermédiaire 26, et des chapes solidaires du palonnier 56.

La turbomachine 10 est fixée et suspendue au pylône 32 par l’intermédiaire d’une structure unique de liaison 50 qui définit deux plans, respectivement avant P1 et arrière P2, de suspension de la turbomachine au pylône.

Comme on le constate à la figure 4, la structure de liaison 50 est située au niveau de l’extrémité avant 32a du pylône 32, si bien que le plan arrière de suspension de la turbomachine 10 est rapproché vers l’avant et du plan avant P1 , ce qui permet le montage en porte-à-faux de la turbomachine 10. On se réfère désormais aux figures 5 à 8 qui permettent de mieux voir les caractéristiques de la structure de liaison 50.

La structure de liaison 50 a une forme générale allongée et a un axe d’allongement C parallèle aux axes A, B. La structure 50 comporte pour l’essentiel deux portions axiales, à savoir :

- une portion axiale intermédiaire 50a de fixation au pylône 32, qui est une portion arrière, et

- une portion axiale avant 50b destinée à s’étendre en avant du pylône 32 et qui est donc une portion avant. Bien que cela ne soit pas limitatif, la figure 5 montre que la portion intermédiaire 50a a une longueur L1 mesurée le long de l’axe C, qui est inférieure ou égale à la longueur L2 de la portion avant 50b mesurée le long de cet axe. La portion intermédiaire 50a comporte une extrémité supérieure 60 qui définit un plan P3 sensiblement horizontal d’interface avec le pylône 32.

Cette portion intermédiaire 50a comprend en outre une extrémité inférieure portant des bielles de suspension 62, 64 qui sont destinées à être reliées à la turbomachine 10 et qui s’étendent dans le plan arrière P2.

La portion avant 50b comprend au moins un organe de suspension 66 qui est destiné à être relié à la turbomachine 10 et qui s’étend dans le plan avant, P1.

La structure de liaison 50 peut être formée d’une seule pièce ou de plusieurs pièces assemblées. Avantageusement, elle comprend une poutre principale 68 qui forme la portion intermédiaire 50a et une partie supérieure de la portion avant 50b. La partie inférieure de la portion avant 50b est alors formée par une pièce structurale 70 rapportée et fixée sous la poutre 68, comme cela est représenté à la figure 7, mais qui peut être intégrée à cette poutre 68. Le plan d’interface P4 entre la poutre 68 et la pièce 70 peut être sensiblement horizontal.

L’organe de suspension 66 est situé à une extrémité avant libre de la portion avant 50b et est ici formé par un groin qui comprend :

- une bride 72 de fixation à la turbomachine 10, qui s’étend dans ledit plan avant P1 , et

- un corps cylindrique 74 qui est engagé dans un logement 76 de l’extrémité libre de la portion avant 50b, et en particulier dans la pièce 70. Le corps 74 est apte à pivoter dans ce logement 76 autour d’un axe D parallèle à l’axe d’allongement C. On comprend ainsi que, dans le plan avant P1, la structure de liaison 50 est reliée à la turbomachine 10 par une liaison pivot glissant autorisant des mouvements de rotation autour de l’axe D.

L’organe 66 peut être configuré pour laisser un degré de liberté à la turbomachine 10 le long de l’axe X. Autrement dit, l’organe 66 peut ne pas être configuré pour reprendre les efforts de la turbomachine 10 et les transmettre au pylône 32 dans la direction X. L’organe 66 est donc avantageusement configuré pour reprendre les efforts dans les directions Y et Z. Dans l’exemple représenté, la structure de liaison 50 comprend trois bielles de suspension 62, 64 dans le plan arrière P2, parmi lesquelles :

- deux bielles latérales 62 s’étendant respectivement d’un côté et de l’autre de la portion intermédiaire 50a, de manière symétrique par rapport à un plan médian vertical passant par l’axe C, et

- une bielle centrale 64 située sous la portion intermédiaire 50a.

Les bielles 62, 64 ont leurs extrémités qui sont articulées par des liaisons rotulantes respectivement à des chapes 78 solidaires du générateur de gaz (en particulier au niveau du carter intermédiaire), et à la portion 50a. Les bielles 62, 64 sont configurées pour reprendre et transmettre les efforts appliqués à la turbomachine dans les directions Y et Z et les moments suivant la direction X. La figure 10 montre que les efforts dans les directions Y et Z sont repris par les bielles 62 (flèches F6), et que la bielle 64 reprend les moments suivant la direction X (flèche F7). Les bielles 36 de reprise de poussée reprennent quant à elle les efforts suivant la direction X.

Comme cela est visible à la figure 4 notamment, la structure de liaison 50 s’étend vers l’avant dans le prolongement du pylône 32 et est fixée au générateur de gaz 12, en aval de l’hélice 52, de sorte que son axe d’allongement C soit situé à un rayon mesuré par rapport à l’axe A, qui soit compris entre les rayon Rmin et Rmax.

La portion avant 50b de la structure 50 est située au niveau des aubes fixes 54 et deux configurations sont alors possibles.

Selon une première configuration illustrée à la figure 5, la portion avant 50b de la structure 50 porte l’une des aubes 54.

Dans ce cas, la portion avant 50b comprend une plateforme supérieure 79 configurée pour être reliée ou solidarisée à une aube 54, en particulier à celle située à 12h. En pratique, cette plateforme supérieure 79 peut porter une ébauche de pied 80 configurée pour être fixée au pied d’une aube 54. Selon une autre configuration non représentée, la portion avant 50b de la structure 50 est située entre deux aubes 54 adjacentes.

Dans une variante non représentée, les aubes 54 sont du type à calage variable et sont donc chacune aptes à être positionnées angulairement autour d’un axe radial avec un angle précis. Dans ce cas, la structure 50 peut comprendre un mécanisme de guidage du pied de l’aube 54, tel qu’un roulement, ou un système d’actionnement comportant par exemple des bielles, un engrenage, un actionneur, etc. Dans encore une autre variante non représentée, la structure 50 pourrait supporter deux aubes 54 voire plus.

La figure 5 permet de constater que, dans l’exemple représenté, le plan avant P1 est situé en amont ou au droit des bords d’attaque 54a des aubes 54, et le plan arrière P2 est situé en aval des bords de fuite 54b des aubes 54 et est destiné à passer au niveau du carter intermédiaire de la turbomachine.

La figure 9 illustre une étape et un procédé de hissage d’une turbomachine 10 équipée de la structure de liaison 50 jusqu’au pylône 32. Bien que la turbomachine ne soit pas représentée dans ce dessin, il faut comprendre que la structure 50 est préalablement fixée à la turbomachine, c’est-à-dire que la bride 72 de son organe 66 est fixée à une bride complémentaire du générateur de gaz 12, en amont ou au droit des bords d’attaque 54a des aubes 54, comme évoqué dans ce qui précède, et les bielles 62, 64 sont fixées au générateur de gaz également. La structure 50 a donc l’avantage de pouvoir être fixée sur la turbomachine dans la ligne d’assemblage de cette dernière. Les bielles de reprise de poussée 36 peuvent également être fixées à la turbomachine 10.

La turbomachine peut être déplacée au sol au moyen d’un chariot ou suspendu et déplacé grâce à un ou plusieurs palans.

La turbomachine est positionnée sous le pylône 32 de sorte que les axes B et C soient parallèles et que la portion 50a de la structure 50 soit située juste au-dessous du pylône 32, comme illustré à la figure 9. La turbomachine est alors hissée vers le pylône 32, par un unique déplacement en translation verticale du bas vers le haut (flèches F5), jusqu’à ce que la portion 50a et le pylône soient en appui dans le plan d’interface P3.

La structure 50 peut alors être fixée au pylône 32, par exemple par des moyens du type vis-écrou ou analogues. Le palonnier 56 fixé aux bielles 36 peut également être fixé au pylône en arrière de la structure 50, comme illustré à la figure 5.

Les figures 11 à 15 illustrent un mode préféré de réalisation de la présente invention qui utilise une structure de liaison 50 telle que décrite dans ce qui précède, et qui concerne un ensemble de supportage d’une boite d’accessoires principale 82 d’une turbomachine, ledit ensemble comportant cette structure de liaison 50.

La turbomachine 10 est du même type que celle représentée à la figure 4 et décrite dans ce qui précède. Toutefois, l’invention n’est pas limitée à ce type de turbomachine (à soufflante non carénée) et pourrait s’appliquer à un autre type de turbomachine, tel qu’une turbomachine à soufflante carénée du type turboréacteur à double flux par exemple.

La description qui précède concernant la turbomachine 10 s’applique donc à la turbomachine des figures 11 à 15 et les numéros de référence utilisés dans ce qui précède sont donc conservés.

La structure de liaison 50 selon l’invention diffère de celle décrite dans ce qui précède en ce qu’elle comprend en outre une troisième portion axiale, à savoir une portion axiale arrière 50c qui s’étend en arrière de la portion intermédiaire 50a et destinée à s’étendre sous le pylône 32. Cette portion axiale arrière 50c peut être formée d’une seule pièce avec la portion intermédiaire 50a.

Selon l’invention, cette portion arrière 50c porte une boite d’accessoires principale 82, aussi appelé AGB comme évoqué dans ce qui précède. Cette boîte d’accessoires 82 comportant au moins une entrée de puissance 88 et des engrenages (non visibles) accouplés à au moins un arbre de sortie (non visible) destiné à l’entraînement d’au moins un équipement 86.

Parmi ces équipements 86, il peut y avoir par exemple un moteur électrique, un générateur électrique, une pompe hydraulique, etc., comme cela sera décrit plus en détail dans ce qui suit.

Dans la configuration représentée dans les dessins, la boite d’accessoires 82 est située à 12h (12 heures) et juste en aval du carter intermédiaire 26. Dans l’exemple représenté, la boite d’accessoires 82 comprend une face avant 82a orientée vers l’amont, une face arrière 82b orientée vers l’aval, et des faces supérieure 82c et inférieure 82d qui relient entre elles les faces 82a, 82b. Comme illustré à la figure 15, la boite d’accessoires 82 peut avoir une forme générale incurvée autour de la turbomachine 10. La face supérieure 82c a alors une forme incurvée convexe et la face inférieure 82d a une forme incurvée concave. Les faces 82a, 82b peuvent avoir une orientation radiale ou perpendiculaire à l’axe A de la turbomachine 10.

Les équipements 86 sont en général situés sur la face avant 82a et/ou la face arrière 82b de la boite d’accessoires 82.

La boîte d’accessoires 82 est suspendue à la portion arrière 50c de la structure de liaison 50 par au moins un dispositif de support 84 qui peut comprendre au moins une bielle.

Comme cela est visible à la figure 13 notamment, ce dispositif de support 84 s’étend dans un troisième plan sensiblement vertical, appelé plan arrière P5. Ce plan arrière P5 est à distance axiale du plan intermédiaire P2 décrit dans ce qui précède.

L’axe d’allongement C de la structure de liaison 50 est contenu dans un plan médian P6 qui est perpendiculaire au plan de liaison P3 et qui passe sensiblement par ce dispositif de support 84 dans l’exemple illustré à la figure 13. Ce dispositif 84 peut comprendre au moins une bielle qui s’étend jusqu’à la structure depuis la face supérieure 82c de la boite d’accessoires 82.

Dans la variante de réalisation de la figure 15, le dispositif de support 84 comprend deux bielles qui s’étendent respectivement depuis la structure de liaison 50 jusqu’aux extrémités opposées de la boîte d’accessoires 82. La portion axiale arrière 50c et les extrémités des bielles peuvent comprendre des chapes 85 d’articulation aux bielles. Ces bielles sont ainsi situées de part et d’autre du plan P6 précité. Les figures 11 à 13 montrent que la boite d’accessoires 82 est reliée à des premières extrémités d’au moins deux bielles 87 dont des secondes extrémités opposées sont reliées à la turbomachine 10, et plus particulièrement à une virole 27 du carter intermédiaire 26. Cette virole 27 est reliée au moyeu 28 du carter intermédiaire 26 par des bras radiaux qui ne sont pas représentés dans les dessins pour plus de clarté.

Le plan médian P6 passe sensiblement entre les bielles 87 et par exemple à égale distance de ces bielles 87, comme illustré à la figure 13. Ces bielles 87 s’étendent vers l’amont et jusqu’à la virole 27 depuis la face avant 82a de la boite d’accessoires 82.

Le dispositif de support 84 et les bielles 87 sont de préférence positionnés et configurés pour assurer un montage isostatique de la boite d’accessoires 82. Les bielles 87 sont par ailleurs de préférence configurées pour autoriser des (micro) déplacements dans les trois directions par rapport au carter intermédiaire 26.

Le plan médian P6 précité passe en outre sensiblement par l’entrée de puissance 88 de la boite d’accessoires 82. Cette entrée de puissance 88 peut être un arbre de transmission de puissance, un conduit ou câble de passage de puissance électrique ou hydraulique, pneumatique, etc.

Dans l’exemple illustré à la figure 14, cette entrée de puissance 88 est formée par un arbre 90 qui traverse la face avant 82a de la boite d’accessoires 82.

L’arbre 90 s’étend sensiblement parallèlement à l’axe C et est relié à une boîte d’engrenages intermédiaire 92 (aussi appelé TGB, acronyme de Transfer GearBox). Cette TGB est elle-même reliée par un autre arbre 94 sensiblement radial à une boite d’engrenages interne 96 (aussi appelé IGB, acronyme de Inlet GearBox). La TGB est par exemple fixée sur la virole 27 du carter intermédiaire 26. L’IGB est montée dans le générateur de gaz et permet de prélever de la puissance sur un arbre du moteur.

L’accouplement d’une AGB à un arbre du générateur de gaz, par l’intermédiaire d’une TGB et d’une IGB, est décrit par exemple dans le document FR-A1-3017660.

L’arbre 90 est de préférence relié à l’AGB et à la TGB par des dispositifs de souplesse (classiquement des dispositifs d’accouplement à cannelures bombées ou de type cardan) qui autorisent des déplacements dans les trois directions. La figure 11 montre que l’ensemble selon l’invention peut en outre comprendre une boite d’accessoires secondaire 98 qui est de préférence fixée au moyeu 28 du carter intermédiaire 26 et qui comprend :

- au moins un arbre relié à un démarreur 100, - et au moins un arbre relié à un générateur électrique 102 ou une pompe hydraulique.

Une boite d’accessoires secondaire 98 peut par exemple être reliée au moyeu du carter intermédiaire et prélever de la puissance mécanique sur un arbre du générateur de gaz de façon connue en soi, comme réalisé pour la boite d’accessoires décrite dans la demande FR-A1 -3017660.

Le générateur électrique 102 est de préférence relié à un moteur électrique 104 monté sur la boite d’accessoires principale 82, en vue de l’alimentation électrique de ce moteur électrique 104. Ce type d’architecture est appelée architecture électrique distribuée. Dans la variante ou le générateur 102 est remplacé par une pompe hydraulique, cette pompe est reliée à un moteur ou à une turbine hydraulique monté sur la boite d’accessoires principale 82, en vue de l’alimentation hydraulique de cette pompe. C’est la transposition hydraulique de l’architecture électrique distribuée. Le démarreur 100 peut être un démarreur/générateur électrique, une pompe hydraulique, un démarreur à air, etc.

Le moteur 104 forme un des équipements 86 de la boite d’accessoires 82.

Un autre de ces équipements 86 peut être une turbine de puissance à air (par exemple pour entraîner les engrenages et donc les équipements). Cette turbine peut être alimentée par de l’air prélevé sur le compresseur haute pression.

La présente invention apporte plusieurs avantages tels que :

• ne plus utiliser le carter externe du compresseur haute pression pour suspendre l’AGB située dans le compartiment inter-veine ; · faciliter le hissage de la turbomachine par l’intermédiaire de la structure de liaison, sans devoir intervenir sur l’AGB, pour la déconnecter par exemple ; • ne pas affecter l’accessibilité et la maintenance de l’AGB par rapport aux solutions employées actuellement ;

• avoir une suspension isostatique de l’AGB ce qui rend son dimensionnement facile ; · réduire la longueur des EBU qui sont les éléments de liaison entre l’aéronef et les systèmes moteur (électricité, hydraulique et carburant) et donc de réduire la masse des EBU ; cet avantage est inhérent à la position à 12 h de l’AGB, il y a forcément moins de longueur à prévoir pour les éléments de liaison (qui passent par le pylône) entre l’aéronef et les systèmes montés sur l’AGB, en comparaison avec une AGB installée à 6h.