TITRE DE L'INVENTION : ENSEMBLE POUR VEHICULE COMPRENANT UN MODULE A DIODE ELECTROLUMINESCENTE, PLAQUE-SUPPORT ET PROCEDE D'ASSEMBLAGE D'UN TEL ENSEMBLE

L'invention concerne les modules à diodes électroluminescentes pour vitrage, notamment pour véhicule automobile.

Il est connu de l'art antérieur des vitrages comportant une ou plusieurs diodes électroluminescentes. Par exemple, la demande internationale de brevet N° WO 2018/178591, en particulier sans ses figures 6B et 6D, divulgue un ensemble pour véhicule automobile comprenant un module à diode électroluminescente et un vitrage feuilleté comportant une feuille de verre intérieure, une feuille de verre extérieure, et une feuille intercalaire de matière plastique située entre lesdites deux feuilles de verre, ledit vitrage présentant une face extérieure destinée à être orientée vers un espace extérieur, un chant et une face intérieure destinée à être orientée vers un espace intérieur, ladite feuille de verre intérieure comportant une ouverture cylindrique traversante et présentant un axe central et ledit module comprenant une diode électroluminescente et comportant une partie éclairante disposée dans ladite ouverture cylindrique.

Cette solution est susceptible d'amélioration car, à l'usage du véhicule, la fixation du module peut perdre de sa fiabilité et le positionnement par rapport au centre de l'épaisseur de la feuille de verre intérieur peut varier. Or, une faible variation de ce positionnement est susceptible d'engendrer une perte élevée de quantité de lumière finalement transmise dans l'épaisseur de la feuille de verre intérieure. Il peut ainsi se produire une déviation de la position de la partie émission de lumière du module par rapport à sa position nominale vis-à-vis de la feuille de verre intérieure.

Le but de l'invention est de pallier les inconvénients de l'art antérieur en proposant un module à diode électroluminescente simple à monter et à démonter, tout en étant extrêmement fiable dans le temps et à l'usage du véhicule, ainsi qu'un procédé d'assemblage simplifié et plus fiable d'un tel module avec un vitrage.

La présente invention repose ainsi sur une solution dans laquelle le module à diode électroluminescente est en permanence sous l'effet d'une force de clippage afin de garantir qu'une partie éclairante (partie d'émission lumineuse) de ce module soit en permanence correctement positionnée par rapport à la feuille de verre intérieure située autour.

Pour ce faire, l'invention se rapporte ainsi, dans son acceptation la plus large, à un ensemble pour véhicule, notamment véhicule automobile, comprenant un module à diode électroluminescente et un vitrage feuilleté comportant une feuille de verre intérieure, une feuille de verre extérieure, et au moins une feuille intercalaire de matière plastique située entre lesdites deux feuilles de verre, ledit vitrage présentant une face extérieure destinée à être orientée vers un espace extérieur, un chant et une face intérieure destinée à être orientée vers un espace intérieur, ladite feuille de verre intérieure comportant une ouverture traversante (c'est-à-dire traversant ladite feuille de verre intérieure sur toute son épaisseur) et ledit module comprenant une diode électroluminescente et comportant une base et une partie éclairante qui est disposée dans ladite ouverture.

Cet ensemble est remarquable en ce qu'il comprend une plaque-support, fixée à une face intérieure de ladite feuille de verre intérieure, ladite plaque-support comportant plusieurs ergots s'étendant à partir de ladite plaque- support en direction dudit espace intérieur afin de retenir ledit module et appliquer ladite base contre une face intérieure de ladite feuille de verre intérieure, de préférence tout autour de ladite ouverture, et/ou appliquer ladite partie éclairante contre un fond de ladite ouverture par effet ressort, de préférence contre la totalité du fond de ladite ouverture, chaque application étant réalisée indirectement par appui d'un élément ressort à la fois sur ledit module (102) et sous lesdits ergots.

Ainsi la partie éclairante du module est correctement positionnée par rapport à la tranche de ladite feuille de verre intérieure dans ladite ouverture et correctement maintenue dans cette position.

Ladite ouverture qui est dans ladite feuille de verre intérieure est « traversante » dans le sens où elle traverse ladite feuille de verre intérieure sur toute son épaisseur ; il ne s'agit pas d'une ouverture qui serait ménagé le long d'un bord de ladite feuille de verre intérieure mais d'un tube qui est de préférence de section constante, circulaire ou ovale par exemple. De préférence, ladite ouverture ne traverse pas ladite feuille de verre extérieure sur toute son épaisseur ; ladite feuille de verre extérieure est de préférence intègre en vis-à-vis extérieur de ladite ouverture.

De préférence, ladite partie éclairante comporte une face en vis-à-vis d'une face intérieure de ladite feuille de verre extérieure (sans être nécessairement au contact avec elle), ladite face étant localisée au milieu de l'épaisseur de la feuille de verre intérieure avec une tolérance de ± 0,5 mm. Avantageusement, ladite tolérance est de ± 0,1 mm, ou mieux de +/-0,05 mm. Ladite plaque-support présente de préférence un trou en étant présente tout autour de la périphérie de ladite ouverture et présente de préférence une forme générale rectangulaire. Avantageusement, ladite plaque-support est en matière plastique.

Lesdits ergots peuvent être au nombre de deux, positionnés diamétralement opposés, afin de permettre une répartition des efforts de retenue dudit module par ladite plaque-support .

Lesdits ergots sont, de préférence, au nombre de quatre, la périphérie de ladite ouverture étant divisée en quatre quartiers, lesdits ergots sont chacun disposés dans un seul quartier périphérique de ladite ouverture, afin de permettre une répartition adéquate des efforts de retenue dudit module par ladite plaque-support.

Dans une variante, lesdits ergots sont, de préférence, orientés deux à deux avec leurs bossages en face l'un de l'autre ; ils sont, de préférence, disposés deux à deux selon la longueur de la plaque-support rectangulaire afin d'obtenir un effet de retenu plus élevé selon cette longueur.

Dans une autre variante, lesdits ergots sont orientés deux à deux avec leurs bossages à l'opposé l'un de l'autre ; ils sont, de préférence, disposés deux à deux selon la longueur de la plaque-support rectangulaire afin d'obtenir un effet de retenu plus élevé selon cette longueur.

Ladite application de ladite base contre une face intérieure de ladite feuille de verre intérieure par effet ressort et/ou ladite application de ladite partie éclairante contre un fond de ladite ouverture par effet ressort est (ou sont) réalisée (s), de préférence, par appui sous lesdits ergots, en direction dudit espace extérieur.

Dans des modes de réalisation, ledit module présente une première paire de pans inclinés et une seconde paire de pans inclinés, un bossage des ergots reposant sous chaque pan incliné, en direction dudit espace extérieur.

De préférence, lesdits pans inclinés présentent un angle compris entre 15° et 45°, de préférence entre 25° et 35°.

Dans des modes de réalisation, ledit module est lié à ladite plaque-support au moyen d'un élément ressort comportant une zone centrale en appui sur une base du module, une première paire de branches et une seconde paire de branches, ladite première paire de branches prenant appui sous, respectivement, une première paire d'ergots et ladite seconde paire de branches prenant appui sous, respectivement, une seconde paire d'ergots. Lesdites branches s'étendant de préférence selon la longueur de ladite forme générale rectangulaire de la plaque-support, afin d'appliquer un effet ressort plus fort.

Quel que soit le mode de réalisation, de préférence, ladite plaque-support comporte des parois de guidages latérales. Au moins une paroi latérale de guidage présente, de préférence, au moins un appui latéral afin de permettre un appui latéral dudit module en direction de l'autre paroi latérale ou à vocation de centrage si deux parois latérales en vis-à-vis présentent au moins un appui latéral. Un appui latéral peut être sous la forme d'une nervure pleine, d'une bosse pleine ou encore d'une lame ressort incurvées.

Quel que soit le mode de réalisation, ledit ensemble pour véhicule peut comporter en outre des moyens de blocage de fuite de lumière vers l'intérieur du véhicule.

Dans une variante de réalisation, lesdits moyens de blocage de fuite de lumière vers l'intérieur du véhicule sont une plaque pare-diffusion présente à côté de ladite plaque-support, contre ladite face intérieure de la feuille de verre intérieure. Ladite plaque pare-diffusion est, de préférence, venue de matière avec ladite plaque-support car il est ainsi plus facile de gérer son positionnement adéquat ; toutefois, elle peut être attachée à ladite plaque- support ou indépendante de cette dernière. Elle permet d'éviter l'émission de lumière rasante à proximité du module, vers l'intérieur.

De préférence, ledit module et ladite plaque-support présentent un jeu, lesdits pans inclinés présentant un angle de sorte que ledit jeu est négatif, de préférence compris entre 0,3 mm et 0,5 mm.

Dans une autre variante de réalisation, lesdits moyens de blocage de fuite de lumière vers l'intérieur du véhicule comportent une première plaque pare-diffusion prenant la forme d'une lame présente à côté de la plaque-support ainsi qu'une deuxième plaque pare-dif fusion fixée contre la première plaque pare-diffusion, de sorte à combler un interstice situé entre ladite première plaque pare-diffusion et la face intérieure de la feuille de verre intérieure , ladite deuxième plaque pare-diffusion comportant en outre une lèvre faisant saillie par rapport à ladite première plaque pare-diffusion et configurée pour prendre appui sur ladite face intérieure.

L'invention concerne également une plaque-support pour l'ensemble pour véhicule, notamment véhicule automobile, selon l'invention.

Cette plaque-support comporte plusieurs ergots s'étendant à partir de ladite plaque-support en direction dudit espace intérieur afin de permettre de retenir ledit module et d'appliquer ladite base contre une face intérieure de ladite feuille de verre intérieure, de préférence tout autour de ladite ouverture, et/ou d'appliquer ladite partie éclairante contre un fond de ladite ouverture par effet ressort, de préférence contre la totalité du fond de ladite ouverture.

L'invention a en outre pour objet un procédé d'assemblage d'un ensemble selon l'invention, ledit procédé comportant : - une étape d'application d'une matière adhésive sur ladite plaque-support et/ou sur ladite face intérieure de la feuille de verre intérieure ;

- une étape de dépose de ladite plaque-support sur ladite face intérieure ; une étape d'assemblage dudit module à ladite plaque- support.

Ces étapes sont, de préférence, successives.

De préférence, une étape de marquage de ladite face intérieure de ladite feuille de verre intérieure est réalisée avant l'étape d'application d'une matière adhésive.

Dans un premier mode de réalisation, l'étape d'assemblage est effectuée par clippage dudit module directement à ladite plaque-support.

Dans un second mode de réalisation, l'étape d'assemblage est effectuée au moyen d'un élément ressort.

On décrira ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, plusieurs formes d'exécution de la présente invention, en référence aux figures annexées sur lesquelles :

[Fig.l] représente schématiquement une vue isométrique d'une partie de vitrage comprenant un module à diode électroluminescente ;

- [Fig.2] illustre schématiquement une vue en coupe selon A- A' de la partie de vitrage représentée sur la [Fig. 1] ;

- [Fig.3] illustre schématiquement une vue isométrique d'une partie d'un vitrage comprenant un module à diode électroluminescente selon un mode de réalisation de l'invention ;

- [Fig.4] représente schématiquement une vue en coupe selon B-B' de la partie de vitrage représentée sur [Fig. 3] ;

[Fig.5] représente schématiquement une vue isométrique d'une étape de marquage selon un procédé d'assemblage d'un module à diode électroluminescente avec un vitrage suivant 1'invention ;

- [Fig.6] illustre schématiquement une vue isométrique d'une étape de collage d'un support sur un vitrage ;

[Fig.7] représente schématiquement une vue isométrique d'une étape d'assemblage selon l'invention ;

- [Fig.8] représente schématiquement une vue isométrique de dessus d'une variante de la plaque support de l'invention, avec des appuis latéraux sous forme de bosses pleines ;

- [Fig.9] représente schématiquement une vue isométrique de dessus d'une variante de la plaque support de l'invention, avec des appuis latéraux sous forme de lames ressort incurvées ;

[Fig. 10a] représente schématiquement une étape de coopération partielle entre un élément ressort et la plaque- support dans une variante de réalisation de l'invention ;

[Fig. 10b] représente schématiquement une étape de coopération finalisée entre l'élément ressort et la plaque- support dans la variante de réalisation de la [Fig. 10a] ;

[Fig. lia] représente schématiquement une étape de coopération partielle entre un élément ressort et la plaque- support dans une autre variante de réalisation de l'invention ;

[Fig. 11b] représente schématiquement une étape de coopération finalisée entre l'élément ressort et la plaque- support dans la variante de réalisation de la [Fig. lia] ;

[Fig. 12] représente schématiquement une étape de coopération entre un élément ressort et la plaque-support dans encore une autre variante de réalisation de l'invention ;

[Fig. 13] représente schématiquement une variante de réalisation de l'invention dans laquelle des moyens de blocage de fuite de lumière vers l'intérieur du véhicule sont utilisés, selon une vue frontale de dessus du vitrage ;

- [Fig. 14a] représente schématiquement une autre variante selon l'invention des moyens de blocage de fuite de lumière vers l'intérieur du véhicule, selon une vue isométrique de dessus du vitrage ;

- [Fig. 14b] est une vue frontale de dessus du vitrage de la variante de réalisation de la [Fig. 14a] .

Dans la description qui suit, le terme « centripète » correspond à une orientation vers le centre du dispositif, ou de l'élément, considéré, et le terme « centrifuge » correspond à une orientation qui tend à s'éloigner du centre du dispositif, ou de l'élément, considéré.

En référence aux [Fig. 1] et [Fig. 3], dans le cadre de l'invention il est illustré schématiquement, en vue isométrique, un vitrage 1 comprenant un module 2 à diode (s) électroluminescente (s) selon un premier mode de réalisation de la présente invention ou comprenant un module 102 à diode (s) électroluminescente (s) selon un second mode de réalisation de la présente invention.

Le vitrage 1 est feuilleté et présente une feuille de verre intérieure 11 et une feuille de verre extérieure 12, ainsi qu'une feuille intercalaire de matière plastique 13 disposée entre elles. La feuille intercalaire de matière plastique 13 peut être, par exemple, du polyuréthane souple, un thermoplastique sans plastifiant tel que le copolymère éthylène/acétate de vinyle (EVA) ou du polybutyral de vinyle (PVB). La feuille intercalaire de matière plastique 13 présente, par exemple, une épaisseur comprise entre 0,2 mm et 1,1 mm, voire entre 0,38 mm et 0,76 mm. La feuille de verre intérieure 11 présente une face intérieure lia, orientée vers l'intérieur du vitrage 1, et une face intercalaire 11b (non visible sur les [Fig. 1] et [Fig. 3]), orientée vers l'extérieur du vitrage 1. La feuille de verre extérieure 12 présente une face intercalaire 12a (non visible sur la [Fig. 1]), orientée vers l'intérieur du vitrage 1, et une face extérieure 12b (non visible sur les [Fig. 1] et [Fig. 3]), orientée vers l'extérieur du vitrage 1. La face intérieure lia est la face intérieure du vitrage 1 et la face extérieure 12b est la face extérieure du vitrage 1. La feuille intercalaire de matière plastique 13 permet de lier la feuille de verre intérieure 11 à la feuille de verre extérieure 12.

Un vitrage est dit « feuilleté » dans le sens où il n'y a pas d'espace gazeux ou d'espace vide entre les au moins trois feuilles qui le constituent dans la direction transversale extérieur - intérieur. Bien que cela ne soit pas illustré, le vitrage peut en particulier comporter deux feuilles intercalaires de matière plastique.

En référence aux [Fig. 2], [Fig. 4] et [Fig. 5], il est représenté schématiquement une vue en coupe du vitrage 1 selon un plan de coupe selon A-A' de la [Fig. 1] pour la [Fig. 2] et selon B-B' de la [Fig. 3] pour la [Fig. 4], ces coupes étant perpendiculaire à la face intérieure lia de la feuille de verre intérieure 11 et une vue en perspective en [Fig. 5] du vitrage 1 sans les modules 2, 102, ni les plaque- support 3, 103.

La feuille de verre intérieure 11 comporte une ouverture 20 qui est ici cylindrique et exécutée sur toute son épaisseur avec une section circulaire constante sur toute sa profondeur et présentant un axe central X. Le module 2, 102 comporte une partie éclairante 21, présentant également un axe central qui est coaxial et confondu avec l'axe central X, et localisée dans l'ouverture 20. Cette partie éclairante 20 présente une première face 21a, présentant une orientation vers l'espace intérieur I, et une seconde face 21b, présentant une orientation vers l'espace extérieur E. Le module 2, 102 comporte une diode électroluminescente (non visible) qui peut être située dans la partie éclairante 21. Cette partie éclairante présente une surface émettrice, qui émet de la lumière en direction latérale, à l'opposé de la tranche (ou « chant ») de la feuille de verre intérieure 11 la plus proche, comme illustré par les flèches L en [Fig. 3] ; Sur les [Fig. 8], [Fig. 9] et [Fig. 13], la lumière est émise vers le haut.

Le vitrage 1 comprend également une plaque-support 3, 103 fixé par collage sur la première face lia de la feuille de verre intérieure 11 grâce à une matière adhésive 4 (couche de colle ou ruban adhésif double face). La plaque-support 3, 103 présente une forme générale rectangulaire qui est présente tout autour de l'ouverture 20, à distance de cette ouverture. La plaque-support 3, 103 présente en outre un trou 30, 130, sur toute l'épaisseur de la plaque-support. Ce trou peut être cylindrique et présenter un axe central qui est coaxial et confondu avec l'axe central X ; le diamètre de ce trou cylindrique est alors supérieur au diamètre de la partie éclairante 20. Ce trou peut être parallélépipédique, comme visible en [Fig. 6] et [Fig. 7].

La plaque-support 3, 103 peut présenter des parois de guidages 31, 32, 131, 132 pour guider le positionnement du module 2, 102.

Au moins une paroi latérale 31, 132 de guidage présente, de préférence, au moins un appui latéral 33, 133 afin de permettre un appui latéral du module 2 en direction de l'autre paroi latérale, respectivement 32, 131.

Quel que soit le mode de réalisation, une plaque pare- diffusion peut être présente à côté de ladite plaque-support, contre ladite face intérieure de la feuille de verre intérieure. Ladite plaque pare-diffusion est, de préférence, venue de matière avec ladite plaque-support car il est ainsi plus facile de gérer son positionnement adéquat ; toutefois, elle peut être attaché à ladite plaque-support ou indépendante de cette dernière. Elle permet d'éviter l'émission de lumière rasante à proximité du module, vers 1'intérieur.

La matière adhésive 4 se présente sous la forme d'une couche ayant une épaisseur variant entre 0,2 mm et 2,0 mm et de préférence entre 0,8 et 1,2 mm, notamment de 1,0 mm et elle est présente, de préférence, tout autour de l'ouverture 20, à distance de cette ouverture 20. La matière adhésive 4 peut être une colle réticulant aux UV, par exemple à base d'acrylate, ou encore à base de polyuréthane ou un mélange d'acrylate et d'époxy (SBT).

Dans le cadre du premier mode de réalisation, en référence aux [Fig. 1], [Fig. 2] et [Fig. 6], le module 2 présente un axe central longitudinal et comporte une base 5, une première protubérance 6, disposée d'un côté de la base 5, et une seconde protubérance 7, disposée de l'autre côté de la base 5. La base 5 et les première et seconde protubérances 6, 7 sont disposées suivant l'axe central longitudinal du module 2. La base 5 comporte une première paire de pans inclinés 8, 8', disposée du côté de la première protubérance 6, et une seconde paire de pans inclinés 9, 9', disposée du côté de la seconde protubérance 7. La plaque- support 3 comprend une première paire d'ergots 14, 14' disposée du côté de la première protubérance 6, et une seconde paire d'ergots 15, 15', disposée du côté de la seconde protubérance 7.

Il est montré, sur la [Fig. 2], un premier ergot 14 de la première paire de ergots et un premier ergot 15 de la seconde paire d'ergots. Le seconde ergot 14' (non visible) de la première paire d'ergots est identique au premier ergot 14 et est orienté dans le même sens. La second ergot 15' (non visible) de la seconde paire d'ergots est identique au premier ergot 15 et est orienté dans le même sens. Les premiers ergots 14, 15 comprennent, respectivement chacun un bossage unique, et ces bossages sont orientés dans des sens opposés, l'un en direction de l'autre. Les seconds ergots 14', 15' comprennent, respectivement chacun un bossage unique, et ces bossages sont orientés dans des sens opposés, l'un en direction de l'autre.

Il est montré sur cette [Fig. 2] un premier pan incliné 8 de la première paire de pans inclinés et un premier pan incliné 9 de la seconde paire de pans inclinés. Le second pan incliné 8' (non visible) de la première paire de pans inclinés est identique au premier pan incliné 8. Le second pan incliné 9' (non visible) de la seconde paire de pans inclinés est identique au premier pan incliné 9. Le bossage de l'ergot 14 comporte une inclinaison intérieure présentant un angle cxi et le bossage de l'ergot 15 comporte une inclinaison intérieure présentant un angle oqs. Le premier pan incliné 8 de la première paire de pans inclinés présente un angle aset le premier pan incliné 9 de la seconde paire de pans inclinés présente un angle ag.De préférence, l'angle i de l'inclinaison intérieure du bossage de l'ergot 14 et l'angle s du premier pan incliné 8 de la première paire de pans inclinés sont sensiblement égaux (ou sont identiques) et l'angle a _ï s de l'inclinaison intérieure du bossage de l'ergot 14 et l'angle premier pan incliné 9 de la seconde paire de pans inclinés sont sensiblement égaux (ou sont identiques). De préférence, en valeur absolue, l'angle ai de l'inclinaison intérieure du bossage de l'ergot 14, l'angle asdu premier pan incliné 8 de la première paire de pans inclinés, l'angle a _ï s de l'inclinaison intérieure du bossage de l'ergot 15 et l'angle du premier pan incliné 9 de la seconde paire de pans inclinés sont sensiblement égaux (ou sont identiques).

Le premier ergot 14 de la première paire d'ergots et le premier ergot 15 de la seconde paire d'ergots peuvent configurés de manière à créer un jeu négatif compris entre 0,1 mm et 0,5 mm avec le module 2. De cette manière, le contact entre la seconde face 21b de la partie éclairante 21 et la feuille intercalaire de matière plastique 13 (ou une pastille matière plastique positionnée à sa place dans le fond extérieur de l'ouverture 20) est assuré afin de transmettre correctement la lumière provenant de la diode électroluminescente .

L'émission de lumière, située entre les faces 21a et 21b, est alignée avec le milieu de l'épaisseur de la feuille de verre intérieure 11 avec une tolérance de ± 0,5 mm afin de permettre une diffusion convenable de la lumière provenant de la diode électroluminescente à travers la tranche de la feuille de verre intérieure. Avantageusement, la tolérance de localisation de l'axe central entre les faces 21a et 21b est de ± 0,1 mm afin d'obtenir un couplage optimal de la lumière émise par la diode électroluminescente à la feuille de verre intérieure.

En effet, les premiers ergots 14, 15 appuient respectivement, par l'intermédiaire de l'inclinaison intérieure de leurs bossages, sur le premier pan incliné 8 de la première paire de pans inclinés et sur le premier pan incliné 9 de la seconde paire de pans inclinés. De la même façon, les seconds ergots 14', 15' appuient respectivement, par l'intermédiaire de l'inclinaison intérieure de leurs bossages, sur le second pan incliné 8' de la première paire de pans inclinés et sur le second pan incliné 9' de la seconde paire de pans inclinés.

Grâce à l'invention, l'épaisseur de la matière adhésive 4 n'a pas d'incidence sur le contact entre la seconde face 21b et la feuille intercalaire de matière plastique 13 (ou le contact avec une pastille matière plastique positionnée à sa place dans le fond extérieur de l'ouverture 20). En effet, les première et seconde paires d'ergots 14, 14', 15, 15' ainsi que les première et seconde paires de pans inclinés 8, 8', 9, 9' sont configurées de manière à produire un effort suffisant pour plaquer le module 2 sur la feuille intercalaire de matière plastique 13, même si l'épaisseur de la matière adhésive 4 varie.

[Fig 6] illustre des appuis latéraux 33 sous la forme de nervures pleines 34, s'étendant selon leur longueur dans la direction extérieur-intérieur.

Dans le cadre du second mode de réalisation, en référence aux [Fig. 3], [Fig. 4] et [Fig. 7], le module 102 présente un axe central longitudinal et comporte une base 105, une première protubérance 106, disposée d'un côté de la base 105, et une seconde protubérance 107, disposée de l'autre côté de la base 105. La base 105 et les première et seconde protubérances 106, 107 sont disposées suivant l'axe central longitudinal du module 102. La plaque-support 103 comprend une première paire d'ergots 114, 114', disposée du côté de la première protubérance 106, et une seconde paire d'ergots 115, 115', disposée du côté de la seconde protubérance 107.

Le vitrage 1 comporte également un élément ressort 116, indépendant du module 102, voire rapporté sur ce module 102, et de la plaque-support 103 et permettant de lier le module 102 à la plaque-support 103. L'élément ressort 116 comprend une zone centrale 117, ici en forme de disque, en appui sur la base 105 du module 102, une première paire de branches 118, 118', disposée du côté de la première protubérance 106 et reliée à la zone centrale 117, et une seconde paire de branches 119, 119', disposée du côté de la seconde protubérance 107 et reliée également à la zone centrale 117.

La zone centrale 117 présente un axe central qui est coaxial et confondu avec l'axe central X. Les branches 118, 118', 119, 119' s'étendent à partir de la zone centrale 117 dans des direction centrifuges par rapport au centre de cette zone centrale et parallèlement à la face intérieure lia de la feuille de verre intérieure. Les branches 118, 118', 119, 119' ainsi que la zone centrale 117 sont plats, afin de diminuer l'encombrement. Les branches 118, 118', 119, 119' sont recourbées à 90° à leurs extrémités opposées à la zone centrale et en direction de la face intérieure lia. Ces extrémités comportent chacune respectivement un ajour 124, 124', 125, 125' (visibles en [Fig. 7]).

La base 105 comporte une première paire de pans inclinés 108, 108', disposée du côté de la première protubérance 106, et une seconde paire de pans inclinés 109, 109' disposée du côté de la seconde protubérance 107.

En référence à la [Fig. 4], il est montré un premier ergot 114 de la première paire de ergots et un premier ergot 115 de la seconde paire de ergots. Le second ergot 114' de la première paire d'ergots est identique au premier ergot

114 et est orienté dans le même sens. Le second ergot 115' de la seconde paire d'ergots est identique au premier ergot

115 et est orienté dans le même sens. Les premiers ergots 114, 115 comprennent, respectivement, un bossage, unique, et ces bossages sont orientés dans des sens opposés, l'un à l'opposé de l'autre. Les seconds ergots 114', 115' comprennent, respectivement, un bossage, unique, et ces bossages sont orientés dans des sens opposés, l'un à l'opposé de l'autre.

Le bossage du premier ergot 114 est localisé dans l'ajour 124 de la première branche 118 et le bossage du premier ergot 115 est localisée dans l'ajour 125 de la première branche 119. Le bossage du second ergot 114' est localisé dans l'ajour 124' de la seconde branche 118' et le bossage du second ergot 115' est localisée dans l'ajour 125' de la seconde branche 119'.

Ainsi, l'élément ressort 116 appuie fermement sur le module 102 de sorte que le contact entre la seconde face 21b de la partie éclairante 21 et la feuille intercalaire de matière plastique 13 (ou une pastille matière plastique positionnée à sa place dans le fond extérieur de l'ouverture 20) est assuré afin de transmettre correctement la lumière provenant de la diode électroluminescente. L'élément ressort 116 présente une épaisseur comprise entre 0,2 mm et 1,0 mm et peut être en acier de type 1.4310 AISi 301.

La seconde face 21b est localisée au milieu de l'épaisseur de la feuille de verre extérieure 11 avec une tolérance de ± 0,5 mm afin de permettre une diffusion convenable de la lumière provenant de la diode électroluminescente. Avantageusement, la tolérance de localisation de la seconde face 21b est de ± 0,1 mm afin d'obtenir une transmission optimale de la lumière émise par la diode électroluminescente. Grâce à l'invention, l'épaisseur de la matière adhésive 4, 104 n'a pas d'incidence sur le contact entre la seconde face 21b et la feuille intercalaire de matière plastique 13. En effet, l'application de la partie éclairante 21 contre un fond de ladite ouverture 20 par effet ressort est configuré de manière à produire un effort suffisant pour plaquer le module 2, 102 sur la feuille intercalaire de matière plastique 13 (ou une pastille matière plastique positionnée à sa place dans le fond extérieur de l'ouverture 20), même si l'épaisseur de la matière adhésive 4, 104 varie.

Les bossages des ergots 14, 14, 15, 15', 114, 114', 115, 115' sont situés à une distance de quelques millimètres du plan général de la plaque-support 3, 103 afin de leur donner une légère flexibilité par rapport à cette plaque-support. Pour augmenter cette flexibilité, il est possible de prévoir que la plaque-support soit en partie ajourée à la jonction avec les ergots, comme visible en [Fig. 4].

La deuxième feuille de verre 12, peut être opaque, transparente, teintée, en verre minéral ou organique à fonctionnalités diverses (revêtement contrôle solaire). La première feuille de verre 11, est transparente (TL>85% ou mieux TL>90% ou même TL>91%) et peut être monolithique, c'est-à-dire constituée d'une feuille de matière unique, ou être composite, c'est-à-dire constituée de plusieurs feuilles de matière entre lesquelles est insérée au moins une couche de matière adhérente, dans le cas de vitrages feuilletés. La (ou les) feuille (s) de matière peut (ou peuvent) être en verre minérale, ayant par exemple subi un recuit ou une trempe, ou en verre organique, notamment en matière plastique telle que le polyvinylbutyral, PC, PMMA, PU, résine ionomère ou polyoléfine.

Il est à noter que le second mode de réalisation a été décrit jusqu'à présent en référence aux seules [Fig. 3], [Fig. 4] et [Fig. 7]. Cela étant, rien n'exclut d'envisager des variantes de réalisation dudit second mode dans lesquelles le nombre d'ergots de la plaque-support 103 et/ou la forme de l'élément ressort 116 et/ou la coopération entre l'élément ressort 116 et la plaque-support 103 peut (ou peuvent) différer.

A cet effet, les [Fig. 10a], [Fig. 10b], [Fig. lia], [Fig. 11b] et [Fig. 12] illustrent schématiquement trois variantes de réalisation dudit second mode. Ces alternatives sont représentées dans ces [Fig. 10a], [Fig. 10b], [Fig. lia], [Fig. 11b] et [Fig. 12] en vue isométrique et de manière simplifiée (i.e. le vitrage 1 n'est ici pas représenté).

Plus particulièrement, les [Fig. 10a], [Fig. 10b] illustrent une première variante du second mode de réalisation. La [Fig. 10a] (respectivement la [Fig. 10b]) illustre une étape de coopération partielle (une étape de coopération finalisée) entre un élément ressort 116' et la plaque-support 103. Dans cette première variante, la plaque- support 103 comporte : - deux ergots 140, 140' agencés, selon l'axe longitudinal du module 102, d'un premier côté de la base 105,

- un ergot 141 agencé, selon l'axe longitudinal du module 102, du côté opposé audit premier côté de la base 105.

Lesdits ergots 140, 140', 141 sont conformés, en termes de bossage (forme, orientation), de manière sensiblement identique aux ergots 114, 114', 115.

Tel qu'illustré par la [Fig. 10a], l'élément ressort 116' comporte deux branches 142, 143 qui se rejoignent au niveau d'une partie de liaison 144 de sorte que l'élément ressort 116' prenne sensiblement la forme d'un V à l'état de repos.

Tel qu'illustré par la [Fig. 10b], la partie de liaison 144 est configurée de sorte à coopérer avec l'ergot 141 en venant prendre appui sous le bossage de celui-ci. Par ailleurs, les branches 142, 143 comportent des extrémités 142', 143' respectives, recourbées vers l'extérieur de la plaque-support 103 et configurées pour coopérer avec les ergots 140, 140' respectivement en venant prendre appui sous les bossages de ceux-ci (la coopération des extrémités 142', 143' avec les ergots 140, 140' s'effectue par déformation de l'élément ressort 116, plus particulièrement par déformation des branches 142, 143).

Les [Fig. lia], [Fig. 11b] illustrent une deuxième variante du second mode de réalisation. La [Fig. lia] (respectivement la [Fig. 11b]) illustre une étape de coopération partielle (une étape de coopération finalisée) entre un élément ressort 116'' et la plaque-support 103. Dans cette deuxième variante, la plaque-support 103 comporte :

- deux ergots 145, 145' agencés, selon l'axe longitudinal du module 102, d'un premier côté de la base 105,

- deux ergots 146, 146' agencés, selon l'axe longitudinal du module 102, du côté opposé audit premier côté de la base 105.

L'élément ressort 116'' comporte deux branches 147, 148 qui se rejoignent au niveau d'une partie de liaison 149 de sorte que l'élément ressort 116'' prenne sensiblement la forme d'un V à l'état de repos.

La coopération entre l'élément ressort 116'' et la plaque-support 103 s'effectue, dans cette deuxième variante, de manière similaire à celle de la première variante des [Fig. 10a], [Fig. 10b], à la différence près que la partie de liaison 149 est ici suffisamment étendue pour prendre appui sous les deux argots 146, 146'.

La [Fig. 12] illustre une troisième variante du second mode de réalisation.

Dans cette troisième variante, il est fait usage d'un élément ressort 116''' prenant sensiblement la forme d'une barre comportant deux extrémités 150, 151. La plaque-support 103, quant à elle, comporte deux ergots 152, 153 agencés, selon l'axe longitudinal du module 102, de part et d'autre de la base 105.

Chacune desdites extrémités 150, 151 présente une forme sensiblement parallélépipédique, et comporte une face agencée en regard de la plaque-support 103 et munie d'une ouverture 150', 151' configurée pour coopérer avec un desdits ergots 152, 153 (la coopération s'effectue par clipsage d'un ergot dans une ouverture).

[Fig 8] illustre des appuis latéraux 133 sous la forme de bosses pleines 135 [Fig 9] illustre des appuis latéraux 133 sous la forme de lames ressorts incurvées 136.

Comme déjà mentionné auparavant, la partie éclairante 21 présente une surface émettrice, qui émet de la lumière en direction latérale, à l'opposé de la tranche (ou « chant ») de la feuille de verre intérieure 11 la plus proche, comme illustré par les flèches L en [Fig. 3]. Cette lumière émise selon lesdites flèches L peut être divisée en trois parties :

- une première partie qui est injectée dans le verre et qui est guidée dans le verre afin qu'elle y reste. Cette première partie correspond à la lumière « utile » au sens où il s'agit de la lumière qui réalise la fonction d'éclairage de 1'ensemble,

- une deuxième partie de la lumière qui est injectée dans le verre de manière non rasante, suivant des angles d'incidence configurés de sorte que la lumière en question ne reste pas dans le verre. Cette deuxième partie de lumière peut donc soit sortir directement vers l'intérieur du véhicule, soit être dirigée vers la feuille intercalaire 13 puis vers la feuille de verre extérieure 12 pour finalement rebondir sur la surface extérieure de cette dernière et ainsi ressortir vers l'intérieur du véhicule un peu plus loin de la partie éclairante 21. En tout état de cause, cette deuxième partie de lumière est susceptible de générer un défaut optique appelé "halo",

- une troisième partie de la lumière qui n'est pas injectée dans le verre mais qui sort à proximité immédiate de la surface du verre du côté intérieur du véhicule. Cette lumière rasante est directement visible depuis la partie éclairante 21 mais illumine également toute aspérité à la surface du verre (comme par exemple de la poussière).

Il ressort donc de ce qui précède que la lumière émise par la partie éclairante 21 peut être à l'origine de défauts optiques/visuels (halo, mise en évidence d'aspérités).

Aussi, quel que soit le mode de réalisation de l'ensemble pour véhicule proposé par l'invention, il peut également être envisagé de remédier aux inconvénients précités en munissant ledit ensemble de moyens de blocage de fuite de lumière vers l'intérieur du véhicule (i.e. des moyens configurés pour bloquer, au moins partiellement, lesdites deuxième et troisième parties de lumière émises selon les flèches L de la [Fig. 3].

Selon un exemple particulier de réalisation desdits moyens de blocage de fuite de lumière, une plaque pare- diffusion 138 peut être présente à côté de la plaque- support 3, 103, contre ladite face intérieure lia de la feuille de verre intérieure 11. Par « à côté de la plaque- support », il est ici fait référence au bord latéral de la plaque-support 103 par lequel de la lumière peut être émise selon les flèches L de la [Fig. 3]. La [Fig 13] illustre une telle plaque pare-diffusion 138 pour le second mode de réalisation. Elle est venue de matière avec la plaque- support 103. Dans cet exemple de la [Fig. 13], ladite plaque pare-diffusion 138 est conformée sensiblement suivant un demi-disque et contribue notamment à masquer l'effet halo qui se produit dans le vitrage.

Selon un autre exemple de réalisation, illustré à titre nullement limitatif par les [Fig. 14a] et [Fig. 14b] dans le cadre dudit second mode de réalisation, et correspondant respectivement à une vue isométrique de dessus et à une vue frontale de dessus du vitrage 1, lesdits moyens de blocage de fuite de lumière comportent une première plaque pare- diffusion 170 prenant la forme d'une lame rectangulaire pouvant soit venir de matière avec la paque-support 103, soit être rapportée et fixée à ladite plaque-support 103 de sorte à en former une extension (la fixation pouvant être réalisée selon toute technique connue de l'homme de l'art). De manière similaire à ce qui a été décrit dans le cadre de la [Fig. 13], ladite première plaque pare-diffusion 170 est présente à côté de la plaque-support 103 au niveau du bord latéral par lequel de la lumière peut être émise selon les flèches L de la [Fig. 3].

Qui plus est, dans cet autre exemple de réalisation, lesdits moyens de blocage de fuite de lumière comportent également une deuxième plaque pare-diffusion 171 fixée, par exemple par collage (par exemple au moyen d'un ruban adhésif), contre une face de la première plaque pare- diffusion 170, de sorte à combler un interstice situé entre ladite première plaque pare-dif fusion 170 et la face intérieure lia de la feuille de verre intérieure 11. Ladite deuxième plaque pare-diffusion 171 comporte en outre une lèvre 172 s'étendant depuis la face supérieure de ladite deuxième plaque 171 (i.e. depuis la face positionnée en regard de la première plaque pare-diffusion 170), faisant saillie latéralement par rapport à ladite première plaque pare-diffusion 171 et configurée pour prendre appui sur la face intérieure lia de la feuille de verre intérieure 11. Ladite lèvre 172 vient par exemple de matière avec la deuxième plaque 171.

Ladite deuxième plaque pare-dif fusion 171 est avantageusement réalisée en matière plastique de sorte à pouvoir être déformée et réaliser ainsi l'appui sur le vitrage 1. Une telle configuration (première et deuxième plaques pare-diffusion 170, 171) se révèle particulièrement avantageusement en ce qu'elle permet notamment masquer, au moins partiellement, l'effet halo, mais également d'absorber ladite troisième partie de lumière telle que mentionnée ci- avant de sorte à éviter l'illumination d'aspérités à la surface du verre.

L'insertion d'une ou plusieurs diodes dans un vitrage 1, permet, par exemple, les fonctionnalités de signalisation suivantes :

- éclairage d'ambiance de l'intérieur du véhicule

- affichage lumineux de motifs décoratifs affichage de témoins lumineux de signalisation destinés au chauffeur du véhicule ou aux passagers (exemple : témoin d'alarme de température du moteur dans le pare- brise automobile, témoin de mise en fonctionnement du système de dégivrage électrique, des vitres ...), affichage de témoins lumineux de signalisation destinés aux personnes à l'extérieur du véhicule (exemple : témoin de mise en fonctionnement de l'alarme du véhicule dans les vitres latérales),

- affichage lumineux sur les vitrages des véhicules (par exemple affichage lumineux clignotant sur les véhicules de secours, affichage de sécurité avec faible consommation électrique signalant la présence d'un véhicule en danger). Le module peut comprendre une diode réceptrice de signaux de commande, notamment dans l'infrarouge, pour télécommander les diodes.

La diode peut être une simple puce semi-conductrice, par exemple d'une taille de l'ordre de la centaine de pm. La diode peut toutefois comprendre une enveloppe protectrice (provisoire ou non) pour protéger la puce lors de manipulations ou pour améliorer la compatibilité entre les matériaux de la puce et d'autres matériaux. La diode peut être encapsulée, c'est-à-dire comprenant une puce semi- conductrice et une enveloppe, par exemple en résine type époxy ou en PMMA, encapsulant la puce et dont les fonctions sont multiples (protection de l'oxydation et de l'humidité, élément diffusant ou de focalisation, conversion de longueur d'onde).

La diode peut être choisie, notamment, parmi au moins l'une des diodes électroluminescentes suivantes :

- une diode avec des contacts électriques sur les faces opposées de la puce ou sur une même face de la puce,

- une diode à émission parallèle aux (faces de) contacts électriques,

- une diode dont la direction principale d'émission est perpendiculaire ou oblique par rapport la face émettrice de la puce, une diode présentant deux directions principales d'émission obliques par rapport à la face émettrice de la puce donnant une forme d'aile de chauve-souris (« batwing » en anglais), les deux directions étant par exemple centrées sur des angles entre 20° et 40° et entre -20° et -40° avec des demi-angles au sommet de l'ordre de 10°à 20°, une diode présentant (uniquement) deux directions principales d'émission obliques par rapport à la surface émettrice de la diode, centrées par exemple sur des angles entre 60°et 85° et entre -60° et -85° avec des demi-angles au sommet de l'ordre de 10° à 30°,

- une diode disposée pour un guidage dans la tranche ou pour émettre directement par l'une ou les faces, ou par l'ouverture de la feuille de verre intérieure (diode alors dite inversée).

Le diagramme d'émission d'une source peut être lambertien. Typiquement, une diode collimatée présente un demi-angle au sommet pouvant descendre jusqu'à 2 ou 3°. Le module peut ainsi intégrer toutes fonctionnalités connues dans le domaine du vitrage. Parmi les fonctionnalités ajoutées sur le vitrage, on peut citer : couche hydrophobe/oléophobe, hydrophile/ oléophile, photocatalytique antisalissure, empilement réfléchissant le rayonnement thermique (contrôle solaire) ou infra rouge (bas-émissif), antireflet. La structure peut comprendre avantageusement une couche diffusante minérale associée à l'une des faces principales qui est une face lumineuse (par extraction du rayonnement). La couche diffusante peut être composée d'éléments contenant des particules et un liant, le liant permettant d'agglomérer entre elles les particules. Les particules peuvent être métalliques ou des oxydes métalliques, la taille des particules peut être comprise entre 50 nm et 1 ym, de préférence le liant peut être minéral pour une résistance à la chaleur. La couche diffusante peut être constituée de particules agglomérées dans un liant, lesdites particules présentant un diamètre moyen compris entre 0,3 et 2 microns, ledit liant étant dans une proportion comprise entre 10 et 40% en volume et les particules formant des agrégats dont la dimension est comprise entre 0,5 et 5 microns. Les particules peuvent être choisies parmi des particules semi- transparentes et de préférence des particules minérales telles que des oxydes, des nitrures ou des carbures. Les particules seront de préférence choisies parmi les oxydes de silice, d'alumine, de zircone, de titane, de cérium, ou d'un mélange d'au moins deux de ces oxydes. Par exemple, on choisit une couche minérale diffusante d'environ 10 pm.

L'invention concerne également un procédé d'assemblage d'un module 2, 102 à diode électroluminescente avec un vitrage 1, comme décrit précédemment. Au cours d'une première étape El, une matière adhésive 4, 104 est appliquée sur la face intérieure lia, de la feuille de verre intérieure 11. Dans une alternative, on applique la matière adhésive 4, 104 sur la plaque-support 3, 103 ou sur les deux.

Lors d'une deuxième étape E2, la plaque-support 3, 103 est déposée sur la matière adhésive 4, 104. Dans une alternative, lors d'une étape réalisée avant la première étape El, on réalise un marquage 40, comme illustré sur la [Fig. 5], sur la feuille de verre intérieure 11, afin de faciliter la dépose de la plaque support 3, 103 sur cette feuille de verre intérieure 11.

Au cours d'une troisième étape E3, le module 2, 102 à diode électroluminescente est assemblé sur la plaque-support 3, 103 par clipsage direct, comme pour le premier mode de réalisation illustré aux [Fig. 1], [Fig. 2] et [Fig. 6], ou par clipsage indirect au moyen d'un élément ressort 116, comme pour le second mode de réalisation illustré aux [Fig. 3], [Fig. 4] et [Fig. 7].

L'assemblage du module 2, 102 à diode électroluminescente avec la plaque-support 3, 103 peut également être réalisé avec une vis de pression, une entretoise élastique faite d'un matériau souple tel que 1'éthylène-propylène-diène monomère, un élastomère thermoplastique ou un silicone.