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Title:
ASSISTANCE DEVICE FOR ASSISTING THE MOVEMENT OF AN OPENING LEAF OF A MOTOR VEHICLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/164843
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an assistance device (1) for assisting the movement of an opening leaf (2), comprising an outer opening control (10) mechanically connected to at least one lock (40, 50), and a locking device (30) associated with the at least one lock, characterized in that it comprises a movement means (90) for moving the opening leaf from a closed position to a partially open position, said movement means being electrically connected to the outer opening control (10) by a control unit (80), an additional control means (15) associated with the control unit (80) enabling the movement of the opening leaf by said opening means (90) from a closed position to a partially open position.

Inventors:
CONAN HERVE (FR)
PARISET JEAN-YVES (FR)
Application Number:
PCT/EP2020/050967
Publication Date:
August 20, 2020
Filing Date:
January 16, 2020
Export Citation:
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Assignee:
RENAULT SAS (FR)
International Classes:
E05B81/20; E05B81/76; E05B81/90; E05B85/10; E05F15/60; E05B83/36
Foreign References:
EP3369880A12018-09-05
DE102011119579A12013-05-29
DE102015107609A12015-11-19
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif d’assistance (1 ) au déplacement d’un ouvrant (2)

comportant une commande (10) d’ouverture extérieure reliée mécaniquement à au moins une serrure (40, 50), un dispositif de verrouillage (30) en relation avec la au moins une serrure, caractérisé en ce qu’il comprend un moyen de déplacement (90) de l’ouvrant d’une position de fermeture vers une position d’entrebâillement, ledit moyen de déplacement étant relié électriquement à la commande (10) d’ouverture extérieure par une unité de contrôle (80), un moyen de commande additionnelle (15) en relation avec l’unité de contrôle (80) rendant apte le déplacement de l’ouvrant par ledit moyen de déplacement (90) d’une position de fermeture vers une position d’entrebâillement et en ce que ledit moyen de commande

additionnelle (15) est disposé sur la commande (10) d’ouverture extérieure.

2. Dispositif selon la revendication 1 , caractérisé en ce que la

commande (10) d’ouverture extérieure comprend une embase fixée sur l’ouvrant et un tirant (12) monté à rotation sur l’embase autour d’un axe (17) disposé à l’une des extrémités du tirant (12).

3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu’il

comprend une platine (20) de commande d’ouverture reliée

mécaniquement à la commande d’ouverture extérieure (10), à la au moins une serrure (40, 50), au dispositif de verrouillage (30) et à un actionneur (60) en relation avec l’unité de contrôle (80) de telle sorte qu’un changement d’état dudit moyen de commande additionnelle (15) provoque un déverrouillage de la serrure (40, 50).

4. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend un moyen d’assistance à la fermeture (70) reliant mécaniquement l’actionneur (60) à la au moins une serrure (40, 50), un changement d’état de l’actionneur (60) engendre un changement d’état de la au moins une serrure (40, 50) de telle sorte que l’ouvrant est apte à se déplacer automatiquement d’une position de crochetage à la caisse vers sa position de fermeture.

5. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend une première serrure (40) positionnée en partie supérieure de l’ouvrant et une seconde serrure (50) positionnée en partie médiane ou inférieure de l’ouvrant.

6. Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les première et seconde serrures (40, 50) sont reliées à la platine de commande d’ouverture (20) et à un moyen d’équilibrage des efforts (70) de fermeture.

7. Dispositif selon la revendication 3 en combinaison avec l’une

quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’actionneur (60) est relié mécaniquement à la serrure (40, 50) par un moyen d’équilibrage des efforts (70) de fermeture de telle sorte qu’un signal de fermeture envoyé de l’unité de contrôle (80) à l’actionneur (60) engendre un changement d’état de l’actionneur (60) et du moyen d’équilibrage des efforts (70) pour modifier l’état de la serrure d’un premier degré de verrouillage vers un deuxième degré de

verrouillage.

8. Véhicule (3) comportant au moins un ouvrant (2) monté à

déplacement par rapport à une structure de caisse du véhicule, caractérisé en ce qu’il comprend un dispositif d’assistance (1 ) au déplacement de l’ouvrant selon l’une quelconque des revendications précédentes.

9. Procédé de mise en oeuvre du dispositif d’assistance (1 ) au

déplacement d’un ouvrant (2) selon l’une quelconque des

revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu’il comprend une étape d’ouverture automatique de l’ouvrant (2) pilotée par l’unité de contrôle (80) laquelle réalise de manière successive, sous l’effet d’un changement d’état dudit moyen de commande additionnelle (15), une commande d’ouverture par l’actionneur (60) afin de déverrouiller la au moins une serrure (40, 50), puis une commande d’ouverture dudit moyen de déplacement (90) de telle sorte que l’ouvrant (2) est déplacé automatiquement d’une position de fermeture vers une position d’entrebâillement.

10. Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu’il comprend une étape de fermeture automatique de l’ouvrant (2) pilotée par l’unité de contrôle (80) laquelle réalise de manière successive, sous l’effet d’un premier degré de verrouillage de la serrure, une commande de fermeture par l’actionneur (60) afin de changer l’état de la au moins une serrure (40, 50) vers un second degré de verrouillage selon lequel l’ouvrant est en position de fermeture.

Description:
DESCRIPTION

DISPOSITIF D'ASSISTANCE AU DÉPLACEMENT D'UN OUVRANT D'UN

VÉHICULE AUTOMOBILE

L’invention concerne un dispositif d’assistance au déplacement d’un ouvrant, notamment une porte pour un véhicule automobile. L’invention concerne également un véhicule comprenant un tel dispositif.

Les portes de véhicule comprennent généralement une commande d’ouverture extérieure comportant une poignée de préhension pour le déplacement manuel d’un ouvrant. On connaît un ouvrant, notamment une porte battante ou coulissante, pour accès à un volume de chargement et/ou à un habitacle. Il a été relevé que l’un des inconvénients des commandes d’ouverture extérieure traditionnelles réside dans leur préhension rendue difficilement réalisable à un utilisateur ayant les bras encombrés par un chargement. La manoeuvre de la poignée passe préalablement par une dépose du chargement afin de rendre possible la manoeuvrer la porte, autant pour son ouverture que sa fermeture.

Pour pallier cet inconvénient, il est connu des dispositifs de déplacement automatisé de ces portes lesquels comprennent un moyen de détection de l’intention d’ouverture/fermeture de l’utilisateur. Il est à titre d’exemple connu un moyen de détection qui est du type d’un capteur de présence positionné sous le véhicule et dont la fonction consiste en la détection de l’intention d’ouverture/fermeture automatique de la porte. L’utilisateur peut alors faire un mouvement de jambe et de pied à proximité du capteur de telle sorte que ce dernier détecte l’intention de l’utilisateur et opère en conséquence un changement de position de la porte. Cependant, cette solution n’est pas intuitive du fait que le capteur est implanté de manière invisible depuis l’extérieur du véhicule, créant pour l’utilisateur des incertitudes quant à la zone de détection du mouvement. Il a en outre été relevé d’autres inconvénients relatifs à l’implantation du capteur sous caisse, ce qui peut le rendre inopérant du fait de la présence de boue par exemple. Il a en outre été relevé qu’une personne portant des charges lourdes, se doit de soulever un pied pour ouvrir le véhicule, ce qui peut s’avérer relativement dangereux, voire entraîner une chute ou n’être tout simplement pas en phase avec des conditions de sécurité au travail pour un professionnel.

Le but de l’invention est de fournir un dispositif d’assistance au déplacement d’une porte remédiant aux inconvénients ci-dessus et améliorant les dispositifs de déplacement de porte connus de l’art antérieur.

En particulier, l’invention permet de réaliser un dispositif d’assistance au déplacement d’une porte qui soit ergonomique, simple et fiable et qui permettent une ouverture sans risques pour une personne portant des charges lourdes. L’invention permet en outre d’améliorer l’accès à la zone de chargement ou d’habitacle sans recourir à une solution complexe et coûteuse d’ouverture totalement automatisée de la porte.

Dans ce but, l’invention concerne un dispositif d’assistance au déplacement d’un ouvrant comportant une commande d’ouverture extérieure reliée mécaniquement à au moins une serrure, un dispositif de verrouillage en relation avec la au moins une serrure.

Selon l’invention, le dispositif d’assistance comprend un moyen de déplacement de l’ouvrant d’une position de fermeture vers une position d’entrebâillement, ledit moyen de déplacement étant relié électriquement à la commande d’ouverture extérieure par une unité de contrôle, un moyen de commande additionnelle en relation avec l’unité de contrôle rendant apte le déplacement de l’ouvrant par ledit moyen de déplacement d’une position de fermeture vers une position d’entrebâillement.

Le dispositif d’assistance objet de l’invention peut en outre comprendre les caractéristiques suivantes prise séparément ou en combinaison entre elles :

ledit moyen de commande additionnelle est disposé sur la commande d’ouverture extérieure ;

ledit moyen de commande additionnelle comprend un interrupteur poussoir monté à articulation sur la commande d’ouverture extérieure, la commande d’ouverture extérieure comprend une embase fixée sur l’ouvrant et un tirant monté à rotation sur l’embase autour d’un axe disposé à l’une des extrémités du tirant,

le dispositif d’assistance comprend une platine de commande d’ouverture reliée mécaniquement à la commande d’ouverture extérieure, à la au moins une serrure, au dispositif de verrouillage et à un actionneur en relation avec l’unité de contrôle de telle sorte qu’un changement d’état dudit moyen de commande additionnelle provoque un déverrouillage de la serrure,

le dispositif d’assistance comprend un moyen d’assistance à la fermeture reliant mécaniquement l’actionneur à la au moins une serrure, un changement d’état de l’actionneur engendre un changement d’état de la au moins une serrure de telle sorte que l’ouvrant est apte à se déplacer automatiquement d’une position de crochetage à la caisse vers sa position de fermeture,

le dispositif d’assistance comprend une première serrure positionnée en partie supérieure de l’ouvrant et une seconde serrure positionnée en partie médiane ou inférieure de l’ouvrant ;

les première et seconde serrures sont reliées à la platine de commande d’ouverture et à un moyen d’équilibrage des efforts de fermeture,

l’actionneur est relié mécaniquement à la serrure par un moyen d’équilibrage des efforts de fermeture de telle sorte qu’un signal de fermeture envoyé de l’unité de contrôle à l’actionneur engendre un changement d’état de l’actionneur et du moyen d’équilibrage des efforts pour modifier l’état de la serrure d’un premier degré de verrouillage vers un deuxième degré de verrouillage.

L’invention a aussi trait à un véhicule comportant au moins un ouvrant monté à déplacement par rapport à une structure de caisse du véhicule, caractérisé en ce qu’il comprend un dispositif d’assistance au déplacement de l’ouvrant conformément à ce qui précède. L’invention concerne également un procédé de mise en oeuvre du dispositif d’assistance au déplacement d’un ouvrant qui se caractérise par le fait qu’il comprend une étape d’ouverture automatique de l’ouvrant pilotée par l’unité de contrôle laquelle réalise de manière successive, sous l’effet d’un changement d’état dudit moyen de commande additionnelle, une commande d’ouverture par l’actionneur afin de déverrouiller la au moins une serrure, puis une commande d’ouverture dudit moyen de déplacement de telle sorte que l’ouvrant est déplacé automatiquement d’une position de fermeture vers une position d’entrebâillement.

Selon l’invention encore, le procédé comprend une étape de fermeture automatique de l’ouvrant pilotée par l’unité de contrôle laquelle réalise de manière successive, sous l’effet d’un premier degré de verrouillage de la serrure, une commande de fermeture par l’actionneur afin de changer l’état de la au moins une serrure vers un second degré de verrouillage selon lequel l’ouvrant est en position de fermeture.

L’invention concerne enfin un véhicule, notamment un véhicule automobile comprenant un tel dispositif d’assistance au déplacement d’un ouvrant. Les dessins annexés représentent, à titre d’exemple, un mode de réalisation d’un dispositif d’assistance au déplacement d’un ouvrant selon l’invention, une commande d’ouverture extérieur dudit dispositif ainsi qu’un véhicule comprenant un tel dispositif.

[Fig. 1 ] La figure 1 est une représentation schématique d’un véhicule comportant un dispositif d’assistance au déplacement d’un ouvrant, selon l’invention.

[Fig. 2] La figure 2 est une vue d’un mode de réalisation d’une partie intérieure d’un ouvrant équipé d’un dispositif d’assistance au déplacement, selon l’invention.

[Fig. 3] La figure 3 est une vue en coupe d’un mode de réalisation d’une commande d’ouverture extérieure pour un dispositif d’assistance au déplacement d’un ouvrant, selon l’invention. [Fig. 4] La figure 4 est un schéma d’un moyen d’équilibrage des efforts de fermeture relié à deux serrures selon une variante de réalisation de l’invention.

[Fig. 5] La figure 5 est une vue d’une platine de commande d’ouverture d’un ouvrant représentée de manière isolée, selon un mode de réalisation de l’invention.

[Fig. 6] La figure 6 est une vue en perspective d’une partie de coin arrière d’une structure de caisse d’un véhicule comportant un moyen de déplacement d’une position de fermeture vers une position d’entrebâillement.

Un exemple d’un mode de réalisation d’un dispositif d’assistance au déplacement d’un ouvrant est décrit ci-après en référence à la figure 1 et suivantes.

Sur la figure 1 est représenté schématiquement les éléments constitutifs du dispositif d’assistance d’un ouvrant 2. Ils se composent d’une commande 10 d’ouverture extérieure, d’une platine 20 de commande, d’un dispositif de verrouillage 30, d’un actionneur 60, d’un équilibreur 70 d’effort et d’au moins une serrure 40, 50. Il est à noter également la présence d’un moyen de déplacement 90 de l’ouvrant et d’une unité 80 de commande dont la mise en œuvre permet d’assister le déplacement de l’ouvrant en pilotant l’actionneur.

Selon un mode de réalisation préféré, l’ouvrant 2 est une porte déplaçable à basculement entre une position de fermeture et une position d’ouverture. Il peut s’agir d’une porte arrière d’un véhicule, notamment un véhicule utilitaire.

Une telle porte 2 est représentée sur la figure 2. Il s’agit ici d’une porte arrière droite, sachant que le dispositif d’assistance de l’invention pourrait tout aussi bien s’appliquer à une porte arrière gauche, une porte latérale, droite ou gauche qui soit de type battante ou coulissante.

La porte 2 est une porte arrière droite qui est adjacente à une porte arrière gauche non représentée. Du fait de cet agencement, la porte arrière droit comprend une serrure supérieure 40 dont le pêne est destiné à venir en prise avec une gâche fixée à la structure 4 de caisse du véhicule 3. La porte 2 comprend une serrure inférieure 50 qui est destinée à venir en prise avec un fil de gâche solidaire de la porte arrière gauche non représentée. La porte 2 comprend donc ici deux serrures 40, 50, l’une étant la serrure supérieure, l’autre la serrure inférieure.

Dans ce qui suit, par soucis de clarté, il est décrit la relation entre une serrure et les organes constitutifs du dispositif d’assistance au déplacement d’une porte comportant une serrure.

La serrure 40, 50 est reliée à la platine 20 de commande par un câble 44, 54.

La platine 20 de commande est reliée à la commande 10 d’ouverture extérieure par un câble 19.

La porte 2 de la figure 2 comprend donc la commande 10 d’ouverture extérieure, la platine 20 de commande, le dispositif de verrouillage 30, l’actionneur 60, l’équilibreur 70 d’effort et deux serrures 40, 50, ainsi que les câbles 19, 44, 54, 64 de transmission d’effort qui relient respectivement la commande 10 d’ouverture extérieure à un bistable de la platine 20, le bistable de la platine 20 à la serrure 40, 50, mais aussi le bistable de la platine 20 à l’actionneur 60. Le bistable de la platine 20 est destiné à basculer d’une position de repos à une position active sous l’effet d’un effort de traction appliqué par la commande 10 ou l’actionneur 60.

La platine 20 comprend un dispositif 30 de verrouillage qui est mécaniquement en prise avec le bistable de telle sorte que selon l’état du dispositif de verrouillage, le dispositif 30 de verrouillage est apte à autoriser ou pas le basculement du bistable, comme cela sera détaillé plus en détail par la suite.

Le dispositif de verrouillage comprend un actionneur 32 et un organe de blocage 31 disposé en partie dans une lumière sensiblement en L ménagée dans le bistable comme cela est visible sur la figure 5.

Le moyen de déplacement 90 est de type à poussoir, en ce sens qu’il comprend un organe mobile 93 qui est destiné à venir contre une zone de rigidification 6 de la porte afin de lui appliquer un effort de poussée vers l’extérieur. Lorsque le pêne de la serrure 40, 50 n’est plus en prise avec la gâche de porte 2, cette dernière est apte à se déplacer, ici selon une rotation autour de charnières (non représentées) d’axe approximativement vertical disposées sur le côté opposé à la serrure de la porte 2.

La commande 10 d’ouverture extérieure, l’actionneur 60 et les câbles 19, 44, 54, 64 sont utilisés pour l’ouverture de la porte 2.

Le moyen de déplacement 90 est un moyen d’assistance à l’ouverture automatique de la porte sur une faible amplitude, plus précisément entre une position de fermeture et une position d’entrebâillement de la porte 2. Outre les moyens utilisés à l’assistance à l’ouverture de la porte, le dispositif objet de l’invention est également apte à opérer la fermeture de la porte. Dans ce qui suit, il est décrit les moyens d’assistance à la fermeture 70 de la porte 2 qui sont utilisés dans le cas d’une porte comprenant deux serrures 40 et 50.

Un tel moyen d’assistance à la fermeture comprend un équilibreur d’effort qui est relié à la serrure 40, 50 par un câble de poussée 42, 52. L’équilibreur d’effort comprend un levier 71 réducteur d’effort sur lequel est monté à rotation un palonnier 73. Le levier 71 est attaché à l’une de ces extrémités au câble 62 de poussée en relation avec l’actionneur 60 qui est également apte à fonctionner en opposition de marche par rapport à l’ouverture. Au niveau de cette extrémité du levier 71 est agencé un pion (non représenté) qui est apte à suivre un chemin de came 75 qui est en arc de cercle autour d’un axe A de rotation. L’autre extrémité du levier 71 réducteur d’effort est monté à rotation autour de l’axe A par un arbre 72 fixé à une plaque 76 support. La plaque 76 support est montée sur la porte 2, notamment sur le caisson de porte, comme cela est représenté sur la figure 4.

Le palonnier 73 est relié aux câbles 42 et 52 qui sont en liaison mécanique respectivement avec les serrures 40, 50 supérieure et inférieure. Chaque câble 42, 52, 62 comprend respectivement un embout de gaine 43, 53, 63 l’immobilisant à la plaque 76. Chaque câble 42, 52 comprend un fil métallique 41 , 51 qui est lié mécaniquement palonnier 73, notamment d’extrémités opposées libres. Le câble 62 comprend un fil métallique 61 qui est lié mécaniquement au levier 71 réducteur d’effort. Entre les extrémités libres du palonnier 73 est agencé un arbre de rotation 74 liant à rotation le palonnier 73 au levier 71 réducteur. Les arbres 72 et 74 sont parallèles entre eux de telle sorte que l’effort de poussée donnée par l’actionner 60 au levier réducteur 71 engendre un déplacement à iso distance des fils métalliques 41 , 51 reliés aux serrures 40, 50. Cela se traduit par un phénomène d’avalement simultané des gâches par les pênes des serrures 40, 50. Un tel dispositif permet ainsi d’assister l’ouvrant dans sa fermeture. Un tel fonctionnement est rendu possible par l’unité 80 de commande qui pilote le fonctionnement de l’actionneur 60. Lorsque cette dernière reçoit un signal représentatif d’un changement d’état des serrures, notamment que les pênes basculent d’une position angulaire de totale libération des fils de gâches à un premier degré de verrouillage correspondant à une position dite de crochetage de la serrure de porte. Lorsque l’actionneur 60 est actionné pour la fermeture par l’unité 80 de commande, les pênes sont respectivement déplacés vers une seconde position angulaire de verrouillage. Du fait de la conception même des pênes et/ou des fils de gâche, un tel mouvement de rotation engendre un avalement de la porte d’une position crochetée vers une position de fermeture totale.

Selon une variante de réalisation, l’actionneur pour la fermeture pourrait être distinct de celui utilisé pour l’ouverture de la porte.

Dans le cas d’une porte avec une seule serrure, le dispositif d’assistance est dépourvu du moyen d’assistance à la fermeture 70 précédemment décrit de telle sorte que l’actionneur destiné au changement d’état de la serrure est directement relié au pêne de la serrure.

Un exemple d’un mode de réalisation d’une commande 10 d’ouverture extérieure va à présente être décrit en référence à la figure 3. La commande d’ouverture extérieure 10 est donc une poignée qui comprend un corps 12. Le corps 12 est destiné à être monté mobile sur un ouvrant, lequel est ici une porte arrière d’un véhicule utilitaire, sachant qu’il pourrait s’agir d’une porte latérale, qui soit battante ou à coulissement. Le corps 12 peut être monté sur la porte 2 selon une liaison pivot 17. Le corps 12 est agencé pour commander le désengagement de la serrure 40, 50 de l’ouvrant 2 par préhension. Notamment, le corps est agencé pour commander le désengagement des serrures 40, 50 de la porte lorsqu’un utilisateur prend en main le corps 12 de la poignée 10 et la déplace par rapport à un panneau de la porte en tirant sur le corps.

Le corps 12 est préférentiellement conçu pour être monté relativement à la porte selon une liaison mécanique avec au moins un degré de liberté en rotation, notamment autour du pivot 17. Ce degré de liberté en rotation, autorise le déplacement du corps 12 entre au moins une première position dite de repos et une deuxième position dite de travail. L’axe de la liaison pivot est par exemple parallèle ou sensiblement parallèle au panneau de porte sur lequel est monté la poignée.

La poignée 10 comprend préférentiellement un cache 1 1 destiné à recouvrir le corps 12 mobile pour une meilleure préhension du corps 12 par l’utilisateur.

La poignée 10 comprend, en outre, un bouton permettant de contrôler le verrouillage ou déverrouillage de la porte quand l’utilisateur opère un appuie sur ce bouton, lequel est du type d’un interrupteur poussoir. Si l’utilisateur est en possession d’un moyen d’identification, par exemple du type d’une carte d’accès main libre équipée d’une technologie d’identification par radio fréquence, à l’approche d’un récepteur (non représenté) embarqué dans le véhicule, quand la porte est verrouillée, le tirage sur la poignée reste identique, mais aucune action mécanique d’ouverture n’est transmise aux serrures du fait d’un débrayage de la liaison mécanique entre la poignée et la serrure. Pour que le déplacement de la poignée lors d’un tirage soit transmis aux serrures, il convient au préalable qu’un appui sur le bouton ait été réalisé pour embrayer la poignée avec la serrure. Les moyens permettant de réaliser l’embrayage et le débrayage de la liaison mécanique entre la poignée et la serrure 40, 50 sont une platine 20 de commande qui sera par la suite détaillée au regard de la figure 5.

Un tel moyen de transmission d’efforts est de type mécanique ou électrique qui est apte à prendre un état embrayé dans lequel il transfère l’effort de traction de la poignée aux serrures ou un état débrayé dans lequel la poignée et les serrures sont désolidarisées. Un tel moyen de transmission d’efforts assure ainsi une fonction de filtrage mécanique en transmettant ou pas l’effort de traction de la poignée pour opérer le basculement d’un état verrouillé à un état déverrouillé d’au moins une serrure de porte, préférentiellement une serrure supérieure et une serrure inférieure de porte arrière. Le filtrage mécanique peut s’opérer mécaniquement, par un bistable qui agit mécaniquement sur les câbles de transmission d’effort reliant chacune des serrures à la poignée. La platine 20 de commande reçoit à cet effet les différents câbles de traction interposés entre la serrure 40, 50 et la poignée. La platine 20 de commande comprend le bistable qui est destiné à être mise en mouvement de rotation sous l’effet d’un effort de traction provenant soit de la poignée 10 soit d’un actionneur 60.

La poignée 10 peut comprendre en outre un joint d’étanchéité 16 destiné à être localisé entre la surface de la porte et le corps 12, au voisinage du pivot 17. Le joint 16 permet de protéger la liaison pivot 17 des poussières et de l’eau.

La poignée 10 comprend en outre un moyen de commande additionnelle 15 qui sera par la suite qualifiée de gâchette. La gâchette 15 permet avantageusement à l’utilisateur de pouvoir actionner la poignée 10 et provoquer le désengagement de la serrure 40, 50 de la porte 2 sans effectuer une préhension du corps 12, par exemple lorsque l’utilisateur porte une charge avec ses deux bras.

La gâchette 15 comprend une zone d’appui accessible à l’utilisateur pour que celui-ci puisse exercer une pression dessus. La gâchette 15 est conçue pour actionner un boîtier de commande 80 lors d’une pression sur ladite zone d’appui qui est disposée légèrement en saillie hors du cache 1 1 recouvrant le corps 12 de la poignée.

Avantageusement, le cache 1 1 comprend une ouverture agencée pour que la zone d’appui de la gâchette 15 soit accessible par l’utilisateur. La gâchette 15 s’étend donc au travers de cette zone d’appui de telle sorte qu’une pression sur la zone d’appui de la gâchette 5 provoque un déplacement d’enfoncement à l’intérieur de la poignée.

La gâchette 15 est mobile par rapport au corps 12 entre au moins deux positions, une position de repos illustrée sur la figure 3, et une position d’activation non représentée.

L’utilisateur peut déplacer la gâchette 15 en position d’activation par une pression qui peut être sensiblement perpendiculaire ou sensiblement perpendiculaire au panneau extérieur de carrosserie (non représenté) de porte 2.

La gâchette 15 est préférentiellement montée sur le corps 12 par une liaison pivot 16. Préférentiellement, la liaison pivot 16 est agencée en dehors de la zone d’appui. De cette manière, les contraintes mécaniques subies par la liaison pivot 16 sont avantageusement diminuées, ce qui favorise une fiabilité du mouvement de la gâchette vers sa position d’activation.

La poignée 10 peut comprendre un ressort de rappel 13. Le ressort de rappel 13 permet de rappeler la gâchette 5 vers la position de repos quand aucune force n’est appliquée sur la zone d’appui, comme cela est le cas sur en figure 3. Le ressort de rappel 13 permet avantageusement d’empêcher toute ouverture non-voulue de la porte.

La poignée 10 comprend un interrupteur 14 qui est relié à une unité de commande 80. Cette dernière est préférentiellement fixée directement sur la structure de caisse 4 du véhicule, comme cela est représenté en figure 6. L’interrupteur 14 de type marche/arrêt est destiné à ouvrir ou fermer un circuit électrique relié à l’unité de commande 80. L’interrupteur 14 est en appui contre une came 18 conçue pour enfoncer l’interrupteur 10 quand la gâchette est en position d’activation. Le corps 12 peut comprendre un fond et deux parois latérales et une surface ouverte en face du fond. Le corps 12 est agencé pour que le fond soit orienté vers le panneau de la porte. Ladite surface ouverte est destinée à être recouverte par le cache 13. La gâchette 15 est préférentiellement conçue pour s’incorporer au moins en partie à l’intérieur du corps 12.

Dans un mode de réalisation, la gâchette comprend une unique pièce solidaire. La gâchette peut comprendre une pièce plastique, préférentiellement réalisée par moulage. La poignée 1 peut en outre comprendre un joint d’étanchéité 7 agencé entre la gâchette 5 et le cache 1 1 pour protéger l’interrupteur 14 des poussières pouvant passer entre l’ouverture du corps 12 et la gâchette 15.

Un exemple d’un mode de réalisation du moyen de déplacement 90 va à présente être décrit en référence à la figure 6.

Il comprend un moto-réducteur 91 dont une roue dentée entraîne à rotation de quelques degrés un organe mobile 93, tel un bras de levier, dont l’extémité libre 94 est destinée à venir en appui contre la zone de rigidification 6 de la porte 2.

Le moyen de déplacement 90 comprend une embase 95 de fixation qui, dans un mode de réalisation permet la fixation dudit moyen de déplacement 90 à la structure 4 de caisse du véhicule, ici au niveau d’un coin supérieur d’un anneau 5 de rigidification de la caisse.

Le moto-réducteur 91 fournit un couple de rotation à l’une des extrémités au bras de levier opposée à celle qui est destinée à pousser l’ouvrant. Un tel couple de rotation engendre un basculement angulaire du bras de levier qui vient alors déplacer automatiquement la porte d’une position de fermeture vers une position d’entrebâillement.

A titre d’exemple, le bras de levier est masqué par l’anneau 5 de rigidification de la caisse dans sa position de retrait, de sorte qu’il est rendu invisible depuis l’extérieur du véhicule. Dans sa position déployée, l’extrémité libre 94 de l’organe mobile 93 est disposée en saillie hors de l’anneau 5 de rigidification, notamment une partie saillante comprise entre 10 et 30 cm, préférentiellement environ 20 centimètres, est ainsi rendue visible. Cette partie saillante est ainsi apte à exercer un effort de poussée contre la porte pour la déplacer de sa position de fermeture à sa position d’entrebâillement.

A titre d’exemple, l’unité 80 de commande est disposée au niveau du moyen de déplacement 90. Selon une variante de réalisation, il pourrait être disposé directement sur le caisson de porte 2.

L’invention concerne aussi une porte 30 comprenant un dispositif d’assistance au déplacement de la porte.

Le dispositif de l’invention est remarquable en ce qu’il permet d’ouvrir automatique la porte vers une position d’entrebâillement pour laisser par la suite à l’utilisateur la maîtrise d’une ouverture manuelle de la porte.

Ce dispositif est aussi remarquable en ce qu’il permet de poursuivre la fermeture manuelle de la porte par l’utilisateur en déplacement automatique la porte d’une position dite de crochetage à une fermeture totale de la porte.

Dans une variante de réalisation, l’unité 80 de commande peut être reliée aux différents actionneurs par des moyens de connexions sans fils.

L’invention comprend également un véhicule 3, notamment un véhicule automobile de type utilitaire, comprenant un tel dispositif d’assistance au déplacement de la porte et / ou une porte 30 équipée de tout ou partie de ce dispositif..

Ainsi, la présente invention permet de fournir deux modes d’ouverture de la porte qui vont à présent être présentés.

Le premier mode d’ouverture se fait manuellement directement par un effort de traction donnée par l’utilisateur à la poignée 10.

Le déplacement du corps 12 vers la deuxième position permet le déverrouillage d’au moins une serrure 40, 50 de la porte 2. Notamment, le déplacement du corps 12 vers la deuxième position est effectué par préhension de la poignée par l’utilisateur et par traction sur le corps, notamment une traction perpendiculairement ou sensiblement perpendiculairement au panneau de porte. La traction est préférentiellement effectuée dans le sens opposé au sens du panneau de porte, autrement dit dans le sens en direction de l’utilisateur.

Le déverrouillage de la serrure 40, 50 peut alors être mis en œuvre de manière mécanique, par exemple à l’aide du câble 19.

Le deuxième mode d’ouverture se fait par la gâchette 15 de la poignée 10. Par une pression sur la zone d’appui de la gâchette 15, l’utilisateur pousse la gâchette 15 en position d’activation, notamment par un appui perpendiculairement ou sensiblement perpendiculairement au panneau de porte. Lors du déplacement de la gâchette vers la position d’activation, la came 18 de la gâchette vient en contact avec l’interrupteur 14 et l’enfonce. L’enfoncement de l’interrupteur 14 engendre l’envoi d’un signal d’ouverture à l’unité 80 de commande qui génère alors le déverrouillage de la serrure 40, 50 puis l’ouverture de la porte par le moyen de déplacement 90 vers une position d’entrebâillement.

La présente invention permet de fournir une assistance à la fermeture de la porte par un principe d’avalement de la gâche par le pêne de serrure dont la position est pilotée par l’unité 80 de commande. Dans ce cas, l’utilisateur pousse manuellement la porte de sa position d’ouverture vesr sa position de fermeture de telle sorte que le pêne de serrure bascule d’un état libre vers un premier degré de verrouillage dans lequel le pêne à basculer autour de la gâche de sorte à opérer le crochetage de la porte. L’unité 80 de commande recevant l’information selon laquelle la serrure 40, 50 vient de basculer vers son premier degré de verrouillage, pilote l’actionneur de fermeture pour basculer le pêne vers un deuxième degré de verrouillage à la gâche. La seconde position consiste en déplacement du pêne qui peut être à rotation autour de la gâche ou à translation de telle sorte que le profil du pêne tend à rapprocher la porte de son état crocheté à un état de fermeture total. La gâche reste continuellement en prise avec le pêne dans ses premier et second degrés de verrouillage. Le rapprochement relatif de la gâche et de la serrure est qualifié d’avalement de la gâche. L’invention est remarquable en ce qu’elle permet de réaliser à moindre coût une assistance fort utile pour la manoeuvre d’ouverture et/ou de fermeture de la porte, qui est appréciable à tout utilisateur d’un véhicule. Ainsi, l’invention trouve une application toute particulière pour un véhicule de type utilitaire, pour lesquels les utilisateurs sont des professionnels pour qui le véhicule est un outil de travail qui se doit d’être adapté à l’usage professionnel tout en répondant aux exigences de sécurité au travail.

Bien entendu, l’invention pourrait aussi trouver une application toute particulière dans un véhicule de tourisme comprenant un ouvrant latéral ou arrière pour lequel l’assistance à l’ouverture et à la fermeture serait recherchée.