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Title:
ATTACHMENT ELEMENT FOR ATTACHING TWO MOTOR VEHICLE PARTS MADE FROM PLASTIC MATERIAL
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/092221
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns an attachment element (3) for attaching a first motor vehicle part (2) made from plastic material to a second motor vehicle part (4) made from plastic material. The attachment element (3) comprises at least one attachment portion (31) suitable for being attached to the second part (4). The attachment element (3) also comprises at least one pressing portion (32) capable of compressing the first part (2) between the pressing portion (32) and the second part (4) and at least one connecting portion (33) linking the attachment portion (31) and the pressing portion (32), the connecting portion (33) forming a first bend (34) with the attachment portion (31) and forming a second bend (35) with the pressing portion (32).

Inventors:
GUILLIER STÉPHANE (FR)
BRIZIN JÉRÔME (FR)
GIMENEZ NELLY (FR)
Application Number:
PCT/EP2018/080839
Publication Date:
May 16, 2019
Filing Date:
November 09, 2018
Export Citation:
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Assignee:
PLASTIC OMNIUM CIE (FR)
International Classes:
B29C45/00; B29C65/00; B62D29/04; B29L31/30
Domestic Patent References:
WO2013140054A12013-09-26
Foreign References:
FR2848976A12004-06-25
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
ANDRIEUX, Benoît (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Elément de fixation (3) d'une première pièce de véhicule automobile (2) en matière plastique avec une deuxième pièce de véhicule automobile (4) en matière plastique, l'élément de fixation (3) comprenant :

- au moins une partie de fixation (31 ) apte à être fixée à la deuxième pièce (4)

- au moins une partie d'appui (32) apte à comprimer la première pièce (2) entre la partie d'appui (32) et la deuxième pièce (4) ;

- au moins une partie de connexion (33) reliant la partie de fixation (31 ) et la partie d'appui (32), la partie de connexion (33) formant un premier coude (34) avec la partie de fixation (31 ) et formant un deuxième coude (35) avec la partie d'appui (32).

2. Elément de fixation (3) selon la revendication 1 , dans lequel le premier coude et le deuxième coude sont choisis de façon à ce que la partie de fixation et la partie d'appui forment chacun une surface localement située dans un plan sensiblement différent.

3. Elément de fixation (3) selon la revendication 1 ou 2, comprenant deux parties d'appui (32) disposées de part et d'autre de la partie de fixation (31 ).

4. Elément de fixation (3) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la partie de fixation (31 ) forme un plan parallèle (P1 ) à un axe longitudinal (A) de l'élément de fixation 3 et la partie d'appui (32) forme un plan (P2) strictement parallèle au plan (P1 ) de la partie de fixation (31 ).

5. Elément de fixation (3) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel la partie de fixation (31 ) présente une forme galbée.

6. Ensemble (1 ) d'une pièce de véhicule automobile en matière plastique et d'un élément de fixation (3) selon l'une des revendications précédentes.

7. Ensemble (1 ) selon la revendication précédente, dans lequel la pièce (2) et l'élément de fixation (3) sont d'un seul tenant et reliés par au moins une partie sécable, prévue pour se rompre sous l'effet d'une contrainte de torsion et/ou d'une contrainte de flexion.

8. Ensemble (1 ) selon la revendication 6 ou 7, dans lequel la pièce (2) présente un orifice (21 ) dans lequel est introduite la partie de fixation (31 ) de l'élément de fixation (3).

9. Ensemble (1 ) selon la revendication précédente, dans lequel l'élément de fixation (3) et une portion de la pièce (2), en périphérie de l'orifice (21 ), sont réalisés dans une matière différente de celle du reste de la pièce (2).

10. Ensemble (1 ) selon l'une quelconque des revendications 6 à 9, dans lequel la pièce (2) comprend au moins une butée de fin de course de l'élément de fixation (3).

1 1 . Ensemble (1 ) selon l'une quelconque des revendications 6 à 10, dans lequel la pièce de véhicule automobile (2) est une pièce de renfort d'un élément de carrosserie (4).

12. Ensemble (1 ) selon l'une quelconque des revendications 8 à 11 , dans lequel l'élément de fixation (3) traverse l'orifice (21 ).

13. Ensemble (1 ) selon l'une quelconque des revendications 6 à 12, comprenant en outre un élément de carrosserie (4).

14. Ensemble (1 ) selon la revendication précédente, dans lequel la partie de fixation (31 ) de l'élément de fixation (3) est assemblée à une face (41 ) de l'élément de carrosserie (4) destinée à être invisible depuis l'extérieur du véhicule.

15. Ensemble (1 ) selon la revendication 13 ou 14, comprenant en outre une couche de polymère (5) disposée entre la pièce (2) et l'élément de carrosserie (4), notamment une couche de polymère (5) compatibilisant avec la matière de l'élément de fixation (3) et avec la matière de l'élément de carrosserie (4).

16. Procédé d'assemblage entre une première pièce de véhicule automobile (2) et une deuxième pièce de véhicule automobile (4), la première pièce (2) et la deuxième pièce (4) étant réalisées en matière plastique, le procédé comprenant les étapes suivantes :

- moulage de la première pièce (2) et d'au moins un élément de fixation (3), la première pièce (2) et l'élément de fixation (3) étant d'un seul tenant et reliés par au moins une partie sécable,

- désolidarisation entre la première pièce (2) et l'élément de fixation (3),

- assemblage entre la première pièce (2) et la deuxième pièce (4) via l'élément de fixation (3).

17. Procédé selon la revendication 16, dans lequel l'étape d'assemblage est réalisée par au moins une méthode choisie parmi : collage, soudage ultrason direct, soudage laser, soudage par vibration.

18. Procédé selon la revendication 16 ou 17, dans lequel l'étape de moulage est une étape de moulage par bi-injection, l'élément de fixation (3) et une portion de la première pièce (2) étant réalisés dans une matière différente de celle du reste de la première pièce (2).

19. Procédé selon la revendication précédente, dans lequel la matière de l'élément de fixation (3) et de la portion de la première pièce (2) est une matière compatible avec la matière de la deuxième pièce (4).

20. Procédé selon l'une quelconque des revendications 16 à 19, dans lequel la première pièce (2) est une pièce de renfort et/ou la deuxième pièce (4) est un élément de carrosserie.

Description:
Elément de fixation pour fixer deux pièces de véhicule automobile en matière plastique

[0001 ] La présente invention concerne le domaine des véhicules automobiles, et notamment des pièces pour l'industrie automobile comportant au moins une partie en matière plastique. L'invention traite plus précisément d'une pièce à rapporter, par soudage notamment, sur un élément de carrosserie.

[0002] Il est connu des solutions pour fixer une pièce en matière plastique sur une autre pièce en matière plastique servant d'élément de carrosserie. La pièce à fixer peut être un support pour un organe fonctionnel du véhicule, comme par exemple un capteur, ou un renfort tel qu'un renfort de becquet rapporté sur une surface extérieure de becquet. Les solutions connues utilisent des rivets, des vis, des encliquetages, et surtout du collage ou des soudures.

[0003] Parmi ces solutions, certaines ménagent l'aspect extérieur de l'élément supportant la pièce, en évitant notamment les retassures ou les moyens de fixation apparents. Ceci est particulièrement important lorsque l'élément de carrosserie supportant la pièce à rapporter est une pièce visible, la pièce à rapporter pouvant être un renfort.

[0004] Par ailleurs, deux pièces réalisées à partir de la même matière (ou à partir de matières compatibles) et de forme complémentaire, par exemple une peau extérieure et une pièce de renfort, ne présentent pas toujours les mêmes propriétés de retrait et d'expansion. De légères variations géométriques entre ces deux pièces existent. En effet, la présence de nervures sur la pièce de renfort, tandis que la pièce visible est lisse, et la présence d'éléments techniques uniquement sur la pièce de renfort sont des facteurs pouvant générer ces légères variations géométriques. Ces variations géométriques conduisent, par endroits, à un manque de contact entre les deux pièces, ce qui se traduit par des défauts de moulage.

[0005] Pour assurer ce contact, on utilise une sonotrode dans un procédé de soudage par ultrason, ou un moyen de pressage pour un procédé de soudage par laser. L'assemblage est donc fait sous contrainte mécanique entre la pièce visible et la pièce de renfort. En d'autres termes, ces contraintes sont nécessaires pour s'affranchir des défauts de moulage (les pièces moulées présentant de légères variations géométriques). Ces contraintes engendrent généralement des déformations réversibles car ces contraintes restent dans la limite d'élasticité de la matière.

[0006] Un des inconvénients rencontrés dans un assemblage sous contrainte est la déformation de la pièce visible après le procédé de soudage. Cette déformation accentue les défauts d'aspects sur la pièce visible.

[0007] De plus, même après relâchement en fin de soudage, la pièce de renfort tend à revenir à sa forme initiale, par effet de retour élastique, et des contraintes mécaniques résiduelles restent dans les pièces. Ces contraintes limitent mécaniquement la durée de vie de la pièce.

[0008] Par ailleurs, si la pièce visible et la pièce à rapporter sont réalisées dans des matériaux ayant des coefficients de dilatation différents, alors une dilatation différentielle peut intervenir lors de l'assemblage, ou après, lors de l'utilisation de l'assemblage sur véhicule. De ce fait, des contraintes apparaissent au niveau des points de soudure, pouvant conduire à une déformation, voire à une désolidarisation des pièces.

[0009] L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients en fournissant un élément de fixation d'une première pièce de véhicule automobile en matière plastique avec une deuxième pièce de véhicule automobile en matière plastique, l'élément de fixation comprenant :

- au moins une partie de fixation apte à être fixée à la deuxième pièce ;

- au moins une partie d'appui apte à comprimer la première pièce entre la partie d'appui et la deuxième pièce ;

- au moins une partie de connexion reliant la partie de fixation et la partie d'appui, la partie de connexion formant un premier coude avec la partie de fixation et formant un deuxième coude avec la partie d'appui.

[0010] Ainsi, grâce à la géométrie de l'élément de fixation selon l'invention, il est possible d'assembler deux pièces de véhicules automobiles tout en conservant la possibilité de laisser un jeu entre ces dernières, ce jeu permettant de conférer une liberté de mouvement entre les deux pièces. Autrement dit, il est possible de libérer les deux pièces de l'obligation de contacts continus l'une avec l'autre grâce au recours à un ou plusieurs éléments de fixation selon l'invention.

[001 1 ] La partie de fixation de l'élément de fixation est une partie destinée à être fixée avec la deuxième pièce sur laquelle est appuyée la première pièce, tandis que la partie d'appui de l'élément de fixation est destinée à venir buter contre la première pièce, et plus précisément contre une portion de la surface de la première pièce qui n'est pas en regard de la deuxième pièce, de sorte à créer un assemblage irréversible. En position assemblée finale, l'élément de fixation est donc fixé à la deuxième pièce et appuie sur la première pièce, de telle sorte que cette dernière est coincée entre la deuxième pièce et la partie d'appui de l'élément de fixation. En outre, la liaison entre la partie de fixation et la partie d'appui réalisée par la partie de connexion sous forme de coudes, confère à l'élément de fixation une géométrie et une capacité de déformation qui permettent de compenser à la fois les variations géométriques et, le cas échéant, la dilatation différentielle entre les deux pièces que l'on souhaite assembler. Par conséquent, il résulte de la liberté de mouvement entre les deux pièces de véhicule, liberté accordée par l'utilisation d'un ou plusieurs éléments de fixation selon l'invention, un assemblage moins contraignant, du point de vue des contraintes mécaniques, pour les deux pièces, ce qui est favorable pour la durée de vie et l'aspect de ces pièces.

[0012] Avantageusement, le premier coude et le deuxième coude sont choisis de façon à ce que la partie de fixation et la partie d'appui forment chacun une surface localement située dans un plan sensiblement différent.

[0013] Autrement dit, la partie de fixation forme une surface qui est localement dans un plan, ce plan étant sensiblement différent du plan dans lequel est localement une surface formée par la partie d'appui. [0014] De préférence, le premier coude et le deuxième coude forment des angles alternes-internes par rapport à un plan qui reliant directement la partie de fixation et la partie d'appui. Un tel plan peut être formé par la partie de connexion, elle-même, lorsque cette dernière est plane. Ainsi, l'élément de fixation est un profilé en forme en S ou en Z garantissant que sa partie d'appui et sa partie de fixation ne sont pas situées au même niveau, ce qui permet d'assurer une meilleure fixation entre les deux pièces de véhicules automobiles au regard des variations géométriques et, le cas échéant, la dilatation différentielle précédemment mentionnées.

[0015] De préférence, la partie de fixation est destinée à être fixée sur une face de la deuxième pièce qui ne sera pas visible depuis l'extérieur du véhicule, une fois celui-ci assemblé.

[0016] Avantageusement, l'élément comprend deux parties d'appui disposées de part et d'autre de la partie de fixation.

[0017] Ainsi, l'élément de fixation présente une forme en U dont les bords sont à la fois évasés et prolongés, la force de rupture nécessaire pour désassembler les deux pièces étant accrue, ce qui offre une sécurité supplémentaire.

[0018] Avantageusement, la partie de fixation forme un plan parallèle à un axe longitudinal de l'élément de fixation et la partie d'appui forme un plan strictement parallèle au plan de la partie de fixation. [0019] Ainsi, la partie de fixation et les parties d'appui forment des plans à la fois parallèles à l'axe longitudinal de l'élément de fixations et non confondus l'un avec l'autre, ce qui implique la présence d'un dénivelé entre ces deux plans, permettant ainsi de relier facilement deux pièces, ou deux portions de pièces, de véhicules qui présenteraient des surfaces planes.

[0020] Alternativement à la précédente variante avantageuse décrite, la partie de fixation présente une forme galbée.

[0021 ] Ainsi, la partie de fixation de l'élément de fixation présente une forme qui peut être complémentaire de celle d'une pièce de véhicule de forme arrondie. Des pièces de véhicule de formes arrondies sont de plus en plus souvent utilisées dans l'industrie automobile. Dès lors, l'élément de fixation selon cette variante de l'invention permet d'assembler deux pièces de véhicule automobile dont l'une au moins présente une forme arrondie.

[0022] L'invention concerne également un ensemble d'une pièce de véhicule automobile en matière plastique et d'un élément de fixation de deux pièces de véhicule automobile en matière plastique, selon l'une quelconque des variantes précédemment présentées.

[0023] Avantageusement, la pièce et l'élément de fixation sont d'un seul tenant et reliés par au moins une partie sécable, prévue pour se rompre sous l'effet d'une contrainte de torsion et/ou d'une contrainte de flexion.

[0024] Ainsi, la pièce et l'élément de fixation peuvent être fabriqués en même temps, ce qui facilite le processus de fabrication et l'automatisation de ce processus. Par la suite, le découplage en vue de l'assemblage avec une deuxième pièce est également facilité, et ce, grâce à la rupture programmée de la partie sécable qui relie la première pièce et l'élément de fixation. Il est dès lors possible de former une ou plusieurs parties sécables dont on est sûr qu'elles se rompront à partir de l'application d'une valeur seuil de force sur une ou plusieurs parties de l'ensemble d'un seul tenant (première pièce-partie sécable-élément de fixation), par exemple à partir d'une valeur prédéterminée d'un couple de rotation. Ainsi, il est possible de programmer précisément que lors de l'étape du processus qui a pour but la désolidarisation de la première pièce et de l'élément de fixation, il soit appliqué, sur au moins une partie de l'ensemble d'un seul tenant, des forces supérieures à la valeur seuil, ce qui sécurise la bonne tenue de cette étape du processus et donc le processus en lui-même.

[0025] Avantageusement, la pièce présente un orifice dans lequel est introduite la partie de fixation de l'élément de fixation. [0026] Ainsi la pièce ménage un ou plusieurs orifices qui permettent le positionnement d'un ou plusieurs éléments de fixation. Dès lors, les parties de fixation des éléments de fixation positionnés dans les orifices de la pièce peuvent être mis en contact avec la deuxième pièce afin d'être fixées à cette dernière, par tout moyen connu de l'homme du métier. Dès lors, il n'est pas nécessaire, dans cette variante de l'invention, de prévoir des zones d'assemblage, entre l'élément de fixation et la deuxième pièce de véhicule, en périphérie de la première pièce de véhicule. De plus, il est également possible de disposer ce ou ces orifices de manière à améliorer les répartitions des forces mises en œuvre pendant et après l'assemblage entre les deux pièces de véhicule. Autrement dit, l'assemblage final entre les deux pièces et la répartition des forces mises en œuvre sont améliorés.

[0027] Avantageusement, l'élément de fixation et une portion de la pièce, en périphérie l'orifice, sont réalisés dans une matière différente de celle du reste de la pièce.

[0028] Ainsi, dans le cas où l'élément de fixation est réalisé d'un seul tenant avec la pièce au sein de son orifice, il est permis de réaliser l'élément de fixation, la portion de la pièce en périphérie l'orifice et les parties sécables les reliant, dans une même première matière. Cela facilite le procédé de fabrication. Le reste de la pièce peut être fabriqué dans une autre matière, compatible avec la première matière utilisée, qui présente des propriétés avantageuses par rapport aux différentes fonctions de cette partie de la première pièce. L'ensemble selon cette variante de l'invention permet à la fois de faciliter sa production et de permettre de combiner les propriétés de matériaux différents.

[0029] L'ensemble selon l'invention peut également comprendre ou une plusieurs des caractéristiques suivantes :

- la pièce comprend au moins une butée de fin de course de l'élément de fixation. Par « course » de l'élément de fixation, on entend par exemple un mouvement de rotation de l'élément de fixation qui permet de détacher l'élément de fixation de la pièce grâce aux parties sécables, ce mouvement de rotation étant prolongé jusqu'à ce que les parties d'appui de l'élément de fixation soient positionnées au-dessus de la première pièce, en contact avec les butées. L'élément de fixation n'est donc pas relâché entre le moment où il est détaché de la première pièce et le moment où il est placé en position pour être fixé à la deuxième pièce ;

- la pièce de véhicule automobile est une pièce de renfort d'un élément de carrosserie ;

- l'élément de fixation traverse l'orifice ;

- l'ensemble comprend en outre un élément de carrosserie ; - la partie de fixation de l'élément de fixation est assemblée à une face de l'élément de carrosserie destinée à être invisible depuis l'extérieur du véhicule ;

- l'ensemble comprend en outre une couche de polymère disposée entre la pièce et l'élément de carrosserie, notamment une couche de polymère compatibilisant avec la matière de l'élément de fixation et avec la matière de l'élément de carrosserie.

[0030] L'invention concerne également un procédé d'assemblage entre une première pièce de véhicule automobile et une deuxième pièce de véhicule automobile, la première pièce et la deuxième pièce étant réalisées en matière plastique, le procédé comprenant les étapes suivantes :

- moulage de la première pièce et d'au moins un élément de fixation, la première pièce et l'élément de fixation étant d'un seul tenant et reliés par au moins une partie sécable,

- désolidarisation entre la première pièce et l'élément de fixation,

- assemblage entre la première pièce et la deuxième pièce via l'élément de fixation.

[0031 ] Le procédé selon l'invention peut également comprendre ou une plusieurs des caractéristiques suivantes :

- l'étape de désolidarisation est réalisée en exerçant une contrainte de torsion et/ou une contrainte de flexion sur la partie sécable

- l'étape de désolidarisation et l'étape d'assemblage sont au moins partiellement concomitantes. Par ce biais, l'élément de fixation n'est pas relâché entre le moment où il est détaché de la première pièce et le moment où il est positionné pour être fixé à la deuxième pièce. Cela évite des soucis de préhension et d'indexation de l'élément de fixation, par exemple par rapport à l'orifice dans la première pièce ;

- en outre, une étape de peinture de la deuxième pièce, cette étape étant préférentiellement réalisée avant l'étape d'assemblage ;

- l'étape d'assemblage est réalisée par au moins une méthode choisie parmi : collage, soudage ultrason direct, soudage laser, soudage par vibration ;

- l'étape de moulage est une étape de moulage par bi-injection, l'élément de fixation et une portion de la première pièce étant réalisés dans une matière différente de celle du reste de la première pièce ;

- la matière de l'élément de fixation et de la portion de la première pièce est une matière compatible avec la matière de la deuxième pièce. Par exemple, la première pièce et la deuxième pièce sont choisies parmi l'un des couples suivants : polypropylène (ci-après « PP ») et PP ; Polycarbonate/Acrylonitrile Butadiène Styrène (ci-après « ABS/PC ») et acrylonitrile styrène acrylate (ci-après « ASA ») ; ABS/PC et ABS/PC ; ABS/PC et acrylonitrile butadiène styrène (ci-après « ABS » ; poly(méthacrylate de méthyle) (ci- après « PMMA ») et ASA ; PMMA et ABS/PC ; PMMA et ABS ; Polycarbonate (ci-après « PC ») et ASA ; PC et ABS/PC ; PC et ABS ; ABS/PC et PC ; Polycarbonate/Polyéthylène Téréphtalate (ci-après « PC/PET ») et ASA ; Polycarbonate/Polytéréphtalate de butylène (ci-après « PC/PBT ») et ASA.

- la première pièce est une pièce de renfort et/ou la deuxième pièce est un élément de carrosserie.

[0032] L'invention sera mieux comprise à la lecture des figures annexées, qui sont fournies à titre d'exemples et ne présentent aucun caractère limitatif, dans lesquelles :

- la figure 1A est un schéma illustrant un élément de fixation selon l'invention

- les figures 1 B, 1 C et 5 sont des schémas illustrant chacun une variante d'assemblage d'un ensemble selon l'un quelconque des modes de réalisation de l'invention avec une deuxième pièce de véhicule automobile ;

- la figure 2 est une coupe schématique selon le plan de coupe ll-ll de la figure 1 B ;

- la figure 3 est un schéma illustrant un ensemble d'une pièce de véhicule et d'un élément de fixation selon un premier mode de réalisation de l'invention ;

- la figure 4 est un schéma illustrant un agrandissement de la zone encadrée de l'ensemble de la figure 3, avant assemblage avec une deuxième pièce de véhicule automobile ;

- la figure 6 est un schéma illustrant un ensemble d'une pièce de véhicule et d'un élément de fixation selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ;

- la figure 7 est un schéma illustrant un agrandissement de la zone encadrée de l'ensemble de la figure 3.

[0033] On va décrire un élément de fixation 3 et un ensemble 1 d'une première pièce de véhicule automobile 2 en matière plastique et de l'élément de fixation 3. Cet ensemble 1 est destiné à permettre l'assemblage de la première pièce 2 et d'une deuxième pièce de véhicule automobile 4.

[0034] Afin de permettre un tel assemblage, l'élément de fixation 3 comprend une partie de fixation 31 qui est apte à être fixée à la deuxième pièce 4. L'élément de fixation 3 comprend aussi deux parties d'appui 32 disposées de part et d'autre de la partie de fixation 31 et aptes à comprimer la première pièce 2 entre les parties d'appui 32 et la deuxième pièce 4. Enfin, l'élément de fixation 3 comprend deux parties de connexion 33 qui relient chacune une extrémité de la partie de fixation 31 et une extrémité d'une des parties d'appui 32, chacune des parties de connexion 33 formant un premier coude 34 avec la partie de fixation 31 et un deuxième coude 35 avec la partie d'appui 32 correspondante.

[0035] Autrement dit, la partie de fixation 31 forme une surface 311 apte à être fixée avec une portion de de la surface 41 de la deuxième pièce 4 et les parties d'appui 32 forment des pattes aptes à venir comprimer la première pièce 2 vers la deuxième pièce 4.

[0036] La fixation entre la partie de fixation 31 et la deuxième pièce 4 peut être directe, comme cela est le cas pour les variantes d'assemblage représentées à la aux figuresl B, 1 C, 2 et 4, ou indirecte, comme cela est le cas pour la variante d'assemblage représentée à la figure 5. Cette fixation, qu'elle soit directe ou indirecte, peut être réalisée par tout moyen adéquat et connu de l'homme du métier. A titre d'exemple non limitatif, de telles méthodes peuvent être le collage, le soudage ultrason direct, le soudage laser ou le soudage par vibration.

[0037] Dans les modes de réalisation et variantes représentés aux figures 1A à 7, les parties de fixation 31 et d'appui 32 sont des surfaces planes et s'étendent parallèlement à un axe longitudinal A. Dans ces exemples, la partie de fixation 31 forme un plan P1 parallèle à l'axe longitudinal A (voir figure 1A). Les deux parties d'appui 32, disposées de part et d'autre de la partie de fixation 31 , forment un plan P2 strictement parallèle au plan P1 de la partie de fixation 31. Autrement dit, les plans P1 et P2, formés respectivement par la partie de fixation 31 et les parties d'appui 32, sont des plans non confondus. Toujours dans ces exemples, les premiers coudes 34 et deuxièmes coudes forment des angles alternes-internes par rapport aux parties de connexion 33 correspondantes, conférant ainsi à l'élément de fixation 3 une forme en U à bords évasés et prolongés. Considéré indépendamment, chacun des deux couples formés d'un premier coude 34 et d'un deuxième coude 35 confère à l'élément de fixation une partie en forme en S ou en Z garantissant que la partie d'appui 32 et la partie de fixation 31 ne sont pas situées au même niveau.

[0038] Toutefois, dans des variantes de l'invention non représentées, la partie de fixation et les parties d'appui peuvent être des surfaces non planes. Il n'est donc pas défini de plans P2 et P1. La partie de fixation peut, par exemple, être de forme galbée et ainsi permettre un assemblage avec une pièce de véhicule de forme arrondie correspondante. Dans le cas de surface galbée, il est particulièrement avantageux d'avoir l'élément de fixation positionné à proximité de la position dans laquelle il est par la suite fixé à la deuxième pièce. En effet, la forme de l'élément de fixation peut ainsi être adaptée pour chaque point de fixation, sans avoir à gérer différentes références de composant. La logistique sur la chaîne d'assemblage est simplifiée et les contraintes mécaniques peuvent être optimisées pour chaque point de fixation. De plus, le procédé d'assemblage tel que décrit dans la présente invention apporte l'avantage de garantir facilement la bonne indexation entre l'élément de fixation et la deuxième pièce.

[0039] Dans les deux modes de réalisation et leurs variantes d'assemblage représentés aux figures 1 A à 7, la première pièce 2 est une pièce de renfort et la deuxième pièce 4 est un élément de carrosserie que la première pièce 2 vient renforcer. La partie de fixation 31 est fixée à la deuxième pièce 4, sur sa surface 41 qui n'est pas destinée à être visible pour les utilisateurs finaux, une fois le véhicule totalement assemblé.

[0040] Comme représenté à la figure 1 B, les parties d'appui 32 de l'élément de fixation 3 sont destinées à venir en appui contre une portion de la pièce 2 périphérique à l'orifice 21 de forme rectangulaire, afin d'appliquer une force de compression sur cette portion de la première pièce 2. Ainsi, lorsque la partie de fixation 31 est fixée à une portion de la face 41 de la deuxième pièce 4, par toute méthode adaptée et connue de l'homme du métier, la pièce 2 est maintenue en position verrouillée par les parties d'appui 32. Par « position verrouillée », on entend un blocage de la première pièce 2 avec une possibilité de jeu entre la première pièce 2 et la deuxième pièce 4. L'élément de fixation 3 permet ainsi d'absorber les efforts résultants de mouvements contraires des deux pièces 2, 4. Il est également possible que l'orifice 21 , présent au sein de la première pièce 2, présente toute forme géométrique appropriée pour que la partie de fixation 31 de l'élément de fixation 3 soit accessible et pour que ses parties d'appui 32 bloquent la première pièce 2, après assemblage avec la deuxième pièce 4.

[0041 ] Le maintien en position verrouillée de la première pièce 2, combiné à la liberté de mouvements entre les première et deuxième pièces 2, 4 garantissent un assemblage sécurisé de ces deux pièces 2, 4, même lorsque ces dernières ont des mouvements différents, par exemple lorsqu'elles sont soumises à des conditions provoquant une dilatation différentielle et/ou lorsqu'elles présentent des coefficients de dilation différents.

[0042] Par ailleurs, dans les variantes représentées aux figures d'assemblage représentées aux figures 1 B, 1 C et 5, l'élément de fixation 3 est dimensionné pour traverser l'orifice 21. Autrement dit, l'élément de fixation 3 est réalisé de sorte que la face 311 de la partie de fixation 31 , destinée à être assemblée avec la une portion de la surface 41 de la deuxième pièce 4, est approximativement en affleurement avec la surface 22 de la première pièce 2, située en regard de la surface 41 de la deuxième pièce 4. Plus précisément, et comme représenté à la figure 2, lorsque que l'épaisseur e de la première pièce 2 est égale à la mesure d, correspondant au dénivelé entre la partie de fixation 31 et les parties d'appui 32, alors la surface 311 de la partie de fixation 31 est strictement en affleurement avec la surface 22 de la première pièce 2. Ainsi, la première pièce 2 et la deuxième pièce 4 sont en contact l'une avec l'autre, avec un jeu minimal entre elles. Lorsque que l'épaisseur e de la première pièce 2 est supérieure à la mesure d, alors les parties d'appui 32 et/ou une portion de la pièce 4 sont mises sous contraintes après l'assemblage entre la partie de fixation 31 et la deuxième pièce 4, ce qui implique un effet ressort au niveau des parties d'appui 32. Dès lors, les parties d'appui 32 plaquent fortement la première pièce 2 contre la deuxième pièce 4, supprimant ainsi tout jeu entre les deux pièces. Enfin, lorsque que l'épaisseur e de la première pièce 2 est inférieure à la mesure d, alors un jeu est présent entre la première pièce 2 et la deuxième pièce 4, après assemblage de la partie de fixation 31 avec la deuxième pièce 4, ce jeu permettant de compenser des mouvements contraires des deux pièces 2, 4, l'une par rapport à l'autre.

[0043] Dans une variante non représentée, la première pièce comprend, au sein de sa portion périphérique à l'orifice, une ou plusieurs butées de fin de course qui permettent de disposer convenablement et/ou d'arrêter la rotation de l'élément de fixation après désolidarisation (rupture de la partie sécable), et ce, afin de le fixer avec la deuxième pièce. Par exemple, la butée peut avoir la forme d'une simple nervure, d'un crochet, ou encore d'une agrafe avec une patte flexible pour clipper l'élément de fixation en position avant de le fixer sur la deuxième pièce.

[0044] Selon un premier mode de réalisation de l'ensemble 1 , visible aux figures 3 et 4, l'élément de fixation 3 est formé au sein même de la première pièce 2, plus précisément, au sein de son orifice 21 et est relié à la première pièce 2 par l'intermédiaire de deux parties sécables (non représentées). Ainsi, le bon positionnement de l'élément de fixation 3 pour sa fixation avec la deuxième pièce 4 est plus facile à obtenir, du fait de la présence de l'élément de fixation 3 dans la zone appropriée de la première pièce 2. Il est à noter que les éléments de fixation 3 selon ce mode de réalisation doivent nécessairement faire l'objet d'une rotation avant la fixation des deux pièces 2, 4, compte tenu de leur longueur insuffisante pour permettre une fixation telle que celle représentée à la figure 1 C.

[0045] Selon un deuxième mode de réalisation de l'ensemble selon l'invention, visible aux figures 6 et 7, l'élément de fixation 3 est toujours formé d'un seul tenant avec la première pièce 2, à l'extérieur de cette dernière et n'est reliée à elle que par une unique partie sécable (non représentée). Ainsi, les efforts nécessaires pour désolidariser l'élément de fixation 3 et la première pièce 2 sont moins importants que ceux nécessaires dans le premier mode de réalisation.

[0046] Indépendamment du mode de réalisation utilisé et après la rupture de la ou des parties sécables, les parties d'appui 32 de l'élément de fixation 3 sont destinées à être positionnées sur la surface de la première pièce 2 qui n'est pas en regard de la surface 41 de la deuxième pièce 4. Un tel positionnement est visible sur les figures 1 B, 1 C, 2 et 5 et permet d'accéder à la surface 311 de la partie de fixation 31 du côté de la surface 22 de la première pièce 2, située en regard de la face 41 de la deuxième pièce 4. Ainsi, pour les variantes d'assemblage des figures 1 B et 1 C, la partie de fixation 31 peut être fixée directement à la deuxième pièce 4, provoquant ainsi le verrouillage de la première pièce 2 par les parties d'appui 32.

[0047] Selon une variante de l'invention représentée à la figure 5, l'ensemble 1 peut également comprendre une couche de polymère compatibilisant 5 avec les matières de l'élément de fixation 3 et de la deuxième pièce 4. Dans cette variante, la partie de fixation 31 peut être fixée directement sur la couche de polymère 5.

[0048] On utilise l'élément de fixation 3 et on forme l'ensemble 1 comme suit.

[0049] En premier lieu, on moule la première pièce 2 et l'élément de fixation 3 d'un seul tenant, ces deux éléments étant reliés l'un à l'autre par l'intermédiaire d'au moins une partie sécable (non représentée).

[0050] Ensuite, dans l'optique d'un assemblage entre la première pièce 2 et la deuxième pièce 4 via l'élément de fixation 3, on désolidarise l'élément de fixation 3 et la première pièce 2 en exerçant une contrainte de torsion et/ou une contrainte de flexion sur la partie sécable. Dans un second temps, on dispose l'élément de fixation 3 sur la première pièce 2 de sorte que sa partie de fixation 31 traverse l'orifice 21 et que ses parties d'appui 32 soient positionnées en regard de la portion périphérique à l'orifice 21 .

[0051 ] Par la suite, on fixe la partie de fixation 31 à la deuxième pièce 4. Liste des références

1 : ensemble de la première pièce de véhicule automobile et de l'élément de fixation

2 : première pièce de véhicule automobile

3 : élément de fixation

4 : deuxième pièce de véhicule automobile

5 : couche de polymère compatibilisant

21 : orifice

22 : face de la première pièce 2 destinée à être en regard de la deuxième pièce 4 31 : partie de fixation

32 : partie(s) d'appui

33 : partie(s) de connexion

34 : premier coude entre une partie d'appui 32 et une partie de connexion 33

35 : deuxième coude entre une partie de fixation 31 et une partie de connexion 33 41 : surface de la deuxième pièce 4 destinée à être en regard de la première pièce 2 311 : surface de la partie de fixation 31 destinée à être fixée à la deuxième pièce 4

A : axe longitudinal de l'élément de fixation 3

P1 : plan formé par la partie de fixation 31

P2 : plan formé par la ou les parties d'appui 32




 
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