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Title:
AUXILIARY CONTACT BLOCK PROVIDING TEMPORARY CONTACT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2004/044940
Kind Code:
A1
Abstract:
Disclosed is an auxiliary contact block comprising a housing (5) which encloses at least one fixed auxiliary contact (300) that is accessible from outside the housing and an auxiliary sliding member (100) that supports at least one movable auxiliary contact (310). Said movable auxiliary contact (310) can be brought in contact with the fixed auxiliary contact in order to modify the state of the auxiliary contact. The auxiliary contact block can be mounted onto an electric contactor in such a way that the auxiliary sliding member (100) is driven by the main sliding member of the contactor. The auxiliary sliding member (100) comprises two parts, one of which leads while the other one is led. One of said parts supports a pin (112) while the other part is provided with a groove that forms a closed loop and cooperates with the pin such that the led part (120) is moved in one direction (F1) so as to successively and temporarily close and open the auxiliary contact when the leading part (110) is displaced in a first direction (F) by means of the main sliding member, said one direction (F1) extending essentially perpendicular to the first direction. When the leading part is then displaced in a direction (O) running counter to the first direction (F), said leading part does not modify the state of the movable auxiliary contact.

Inventors:
ORTEGA ALAIN (FR)
Application Number:
PCT/FR2003/003341
Publication Date:
May 27, 2004
Filing Date:
November 07, 2003
Export Citation:
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Assignee:
ABB ENTRELEC SAS (FR)
ORTEGA ALAIN (FR)
International Classes:
H01H50/54; H01H11/00; H01H15/10; (IPC1-7): H01H50/54
Foreign References:
US3435389A1969-03-25
FR2228290A11974-11-29
Attorney, Agent or Firm:
Laget, Jean-loup (78 avenue Raymond Poincaré, Paris, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Bloc de contact auxiliaire à contact temporaire, du type comportant un boîtier (5) renfermant au moins un contact auxiliaire fixe (30, 300) accessible de l'extérieur du boîtier et un coulisseau auxiliaire (1, 100) portant au moins un contact auxiliaire mobile (31, 310) apte à tre amené temporairement au contact dudit contact auxiliaire fixe (30, 300) pour modifier l'état du contact auxiliaire, ledit bloc de contact auxiliaire étant apte à tre monté sur un contacteur électrique de sorte que le coulisseau auxiliaire (1,100) soit entraîné par un coulisseau principal dudit contacteur électrique, caractérisé en ce que a) le coulisseau auxiliaire (1, 100) est réalisé en deux pièces respectivement menante (10,110) et menée (20, 120) ; b) la pièce menante (10,110) porte des moyens d'accrochage (11, 111) par lesquels elle est apte à tre accrochée au coulisseau principal et entraînée par celuici ; c) la pièce menée (20,120) porte le contact auxiliaire mobile (31, 310) et est reliée à la pièce menante (10,110) par des moyens de liaison comportant au moins un pion (12,112) et une rainure (22,122), ledit pion (12,112) étant apte à parcourir ladite rainure (22,122) au cours du déplacement de la pièce menante (10,110) accrochée au coulisseau principal, ladite rainure formant une boucle fermée telle que quand la pièce menante (10,110) est déplacée dans une première direction (F) par le coulisseau principal, ladite pièce menante oblige la pièce menée (20, 120) à se déplacer dans une seconde direction (FI) sensiblement perpendiculaire à la première direction pendant une première partie de la course de déplacement de la pièce menante (10,110) dans la première direction pour fermer temporairement le contact auxiliaire, et la pièce menée se déplace dans une direction (01) opposée à la seconde direction (FI) pour ouvrir ledit contact auxiliaire pendant une partie finale de la course de déplacement de la pièce menante dans la première direction, et telle que quand ladite partie menante (10,110) est ensuite déplacée dans une direction (0) opposée à la première direction (F), elle provoque un déplacement nul ou négligeable de la pièce menée (20, 120) et ne modifie pas l'état du contact auxiliaire mobile.
2. Bloc selon la revendication 1 caractérisé en ce que le pion (12, 112) est porté par ladite pièce menante (10,110) et la rainure (22,122) est formée dans la pièce menée (20,120).
3. Bloc selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite rainure (22) comporte successivement une première partie (24) qui s'étend obliquement par rapport à ladite première direction (F), une seconde partie (26) parallèle à ladite première direction (F), une troisième partie (27) qui s'étend perpendiculairement par rapport à ladite première direction (F) dans une direction (F 1) telle que lesdites première et troisième parties (24 et 27) de la rainure (22) se trouvent d'un mme côté de la seconde partie (26) de la rainure, et une quatrième partie (28) qui s'étend sensiblement parallèlement à ladite première direction et qui se raccorde à la première partie (24) de la rainure de manière à fermer ladite boucle.
4. Bloc selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la rainure (122) comporte successivement une première partie (124) qui s'étend obliquement par rapport à la première direction (F), une seconde partie (127) sensiblement perpendiculaire à ladite première direction, suivie d'une troisième partie (128) qui s'étend sensiblement parallèlement à ladite première direction et qui se raccorde à la première partie (124) de la rainure (122) de manière à fermer ladite boucle.
5. Bloc selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce que la partie (27 ou 127) de la rainure (22,122), qui est perpendiculaire ou sensiblement perpendiculaire à la première direction (F), a une largeur plus grande que celle des autres parties (24, 26, 28 ; 124,128) de la rainure.
6. Bloc selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la pièce menée (20, 120) du coulisseau auxiliaire (1, 100) se déplace dans la direction (01) opposée à ladite seconde direction (FI) sous l'action d'un moyen élastique de rappel (4., 400).
7. Bloc selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que lesdits moyens de liaison comportent plusieurs rainures (122) qui sont formées dans l'une desdites pièces menée et menante (120 et 110) du coulisseau auxiliaire (100) et qui ont des formes et/ou des dimensions différentes correspondant à des valeurs données différentes de la course de ladite pièce menante (110) dans ladite première direction et à au moins une valeur désirée de la course de ladite pièce menée (120) dans ladite seconde direction, et l'autre desdites pièces menée et menante (120 et 110) comportant plusieurs orifices (114) qui sont associés respectivement auxdites rainures (122) de telle sorte que, quand ledit pion (112) est inséré dans un orifice sélectionné parmi lesdits orifices (114), le pion (112) est en prise avec une rainure sélectionnée correspondante parmi lesdites rainures (122).
Description:
BLOC DE CONTACT AUXILIAIRE A CONTACT TEMPORAIRE La présente invention concerne un bloc de contact auxiliaire à contact temporaire destiné à tre mis en oeuvre avec un contacteur électrique.

Un ou plusieurs blocs de contact auxiliaire est ou sont usuellement monté (s) soit sur la face avant, soit sur une face latérale d'un contacteur.

Chaque bloc de contact auxiliaire comporte au moins un contact, dit contact auxiliaire, faisant partie d'un circuit auxiliaire dont l'ouverture ou la fermeture est commandée en fonction de l'état, ouvert ou fermé, du contacteur.

De manière connue en soi, un tel bloc de contact auxiliaire est monté sur le contacteur électrique de telle sorte que son coulisseau, dit coulisseau auxiliaire, soit entraîné par le coulisseau dudit contacteur.

Le contact auxiliaire ou chaque contact auxiliaire est souvent composé de deux contacts fixes portés par un boîtier et reliés électriquement à deux bornes accessibles de l'extérieur du boîtier, et d'un pont mobile porté par le coulisseau auxiliaire, ledit pont mobile portant deux contacts destinés à tre amenés en contact avec les contacts fixes.

Le pont mobile est disposé perpendiculairement au coulisseau et les deux contacts fixes sont disposés dans un plan parallèle audit pont mobile.

Le coulisseau auxiliaire du bloc auxiliaire sur lequel est monté le pont mobile est lié en déplacement au coulisseau du contacteur de sorte que le déplacement de l'ensemble constitué par le coulisseau du contacteur et le coulisseau auxiliaire s'effectue longitudinalement suivant une direction perpendiculaire à la ligne des contacts fixes.

Cette disposition usuellement mise en oeuvre présente certains inconvénients :

- il est nécessaire d'adapter la course du coulisseau auxiliaire à celle du coulisseau du contacteur ou d'introduire des moyens élastiques autorisant la poursuite de la course du coulisseau du contacteur après la mise en contact des contacts auxiliaires, - la mise en oeuvre de moyens élastiques dans le déplacement des coulisseaux entraîne l'apparition de phénomènes de rebonds intempestifs du pont mobile qui, d'une part dégradent la qualité des contacts auxiliaires, et d'autre part ne permettent pas de connaître de manière exacte le moment de la fermeture desdit s contacts auxiliaires.

Les blocs auxiliaires sont par ailleurs fréquemment utilisés dans des installations comportant un circuit à charges capacitives destinées à améliorer le cosinus phi d'une installation. Dans de tels dispositifs, dits à contact temporaire, les contacts auxiliaires sont destinés à assurer l'alimentation d'une ou plusieurs résistances (ou selfs) disposées en parallèle avec les contacts principaux et doivent tre fermés avant les contacts principaux du contacteur, puis ouverts dès que les dits contacts principaux sont fermés. On obtient ainsi l'insertion pendant un temps très court des résistances ou selfs entre le moment de la fermeture des contacts auxiliaires et leur court-circuitage par les contacts principaux, ce qui permet de réduire la pointe de courant à la fermeture des contacts principaux.

De tels blocs de contact auxiliaire à contact temporaire sont usuellement de conformation très compliquée nécessitant des moyens permettant le désaccouplement du coulisseau principal et du coulisseau secondaire au cours de la fermeture des contact et le réaccouplement au cours de l'ouverture des contacts principaux. De tels blocs à contact temporaire sont alors difficiles à mettre au point et pas toujours fiables.

La présente invention tend à proposer un bloc de contact auxiliaire à contact temporaire ne présentant pas les inconvénients des dispositifs usuellement mis en oeuvre et aisément adaptable pour constituer un dispositif à contact temporaire.

A cet effet, l'invention concerne un bloc de contact auxiliaire à contact temporaire, du type comportant un boîtier renfermant au moins un contact auxiliaire fixe accessible de l'extérieur du boîtier et un coulisseau auxiliaire portant au moins un contact auxiliaire mobile apte à tre amené temporairement au contact dudit contact auxiliaire fixe pour modifier l'état du contact auxiliaire, ledit bloc de contact auxiliaire étant apte à tre monté sur un contacteur électrique de sorte que le coulisseau auxiliaire soit entraîné par un coulisseau principal dudit contacteur électrique, caractérisé en ce que : a) le coulisseau auxiliaire est réalisé en deux pièces respectivement menante et menée ; b) la pièce menante porte des moyens d'accrochage par lesquels elle est apte à tre accrochée au coulisseau principal et entraînée par celui-ci ; c) la pièce menée porte le contact auxiliaire mobile, et est reliée à la pièce menante par des moyens de liaison comportant au moins un pion et une rainure, ledit pion étant apte à parcourir ladite rainure au cours du déplacement de la pièce menante, ladite rainure formant une boucle fermée telle que quand la pièce menante est déplacée dans une première direction par le coulisseau principal, ladite pièce menante oblige la pièce menée à se déplacer dans une seconde direction sensiblement perpendiculaire à la première direction pendant une première partie de la course de déplacement de la pièce menante dans la première direction pour fermer temporairement le contact auxiliaire, et la pièce menée se

déplace dans une direction opposée à la seconde direction pour ouvrir ledit contact auxiliaire pendant une partie finale de la course de déplacement de la pièce menante dans la première direction, et telle que quand ladite pièce menante est ensuite déplacée dans une direction opposée à la première direction, elle provoque un déplacement nul ou négligeable de la pièce menée et ne modifie pas l'état du contact auxiliaire mobile.

Le brevet US-A-3. 435. 389 décrit un ensemble composé d'un contacteur électrique principal et d'au moins un bloc de contact auxiliaire dont le coulisseau est mobile dans une direction perpendiculaire à la direction de déplacement du coulisseau du contacteur électrique principal. Toutefois, dans ce document, le bloc de contact auxiliaire n'est pas du type à contact temporaire et le coulisseau auxiliaire est en une seule pièce.

Le bloc de contact auxiliaire selon l'invention est encore remarquable en ce que : - le pion est porté par ladite pièce menante et la rainure est formée dans la pièce menée ; - la rainure comporte successivement une première partie qui s'étend obliquement par rapport à ladite première direction, une seconde partie parallèle à ladite première direction, une troisième partie qui s'étend perpendiculairement par rapport à ladite première direction dans une direction telle que lesdites première et troisième parties de la rainure se trouvent d'un mme côté de la seconde partie de la rainure, et une quatrième partie qui s'étend sensiblement parallèlement à ladite première direction et qui se raccorde à la première partie de la rainure de manière à fermer ladite boucle,

- la rainure comporte successivement une première partie qui s'étend obliquement par rapport à la première direction, une seconde partie sensiblement perpendiculaire à ladite première direction, suivie d'une troisième partie qui s'étend sensiblement parallèlement à ladite première direction et qui se raccorde à la première partie de la rainure de manière à fermer ladite boucle ; - la partie de la rainure, qui est perpendiculaire ou sensiblement perpendiculaire à la première direction, a une largeur plus grande que celle des autres parties de la rainure ; - la pièce menée du coulisseau auxiliaire se déplace dans la direction opposée à ladite seconde direction sous l'action d'un moyen élastique de rappel ; - lesdits moyens de liaison comportent plusieurs rainures qui sont formées dans une desdites pièces menée et menante du coulisseau auxiliaire et qui ont des formes et/ou des dimensions différentes correspondant à des valeurs données différentes de la course de ladite pièce menante dans ladite première direction et à au moins une valeur désirée de la course de ladite pièce menée dans ladite seconde direction, et l'autre desdites pièces menée et menante comportant plusieurs orifices qui sont associés respectivement auxdites rainures, de telle sorte que, quand ledit pion est inséré dans un orifice sélectionné parmi lesdits orifices, le pion est en prise avec une rainure sélectionnée correspondante parmi lesdites rainures.

Ainsi, le bloc de contact auxiliaire peut tre installé sur des contacteurs électriques dont les coulisseaux principaux respectifs ont des courses de longueurs différentes pour la fermeture des contacts principaux. Pour cela, il suffit de sélectionner à chaque fois selon le cas parmi lesdits orifices, un orifice approprié associé à une rainure dont la

forme et/ou les dimensions correspondent à une valeur de la course de la pièce menante du coulisseau auxiliaire appropriée à la longueur de la course du coulisseau principal du contacteur électrique sur lequel on désire installer le bloc de contact auxiliaire.

L'invention sera mieux comprise grâce à la description qui va suivre donnée à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en coupe d'un coulisseau auxiliaire destiné à équiper un bloc de contact auxiliaire à contact temporaire selon un premier mode de réalisation l'invention, - les figures 2a à 2d sont des vues de côté montrant le déplacement de la pièce menée du coulisseau auxiliaire de la figure 1 lors de la fermeture d'un contacteur principal équipé dudit bloc de contact auxiliaire, - la figure 3 est une vue de côté en perspective représentant, en éclaté, une forme de réalisation concrète d'un bloc de contact auxiliaire à contact temporaire selon un second mode de réalisation de l'invention, - la figure 4 est une vue en perspective éclatée du bloc de contact auxiliaire de la figure 3, vu à partir de l'arrière de la représentation de la figure 3, - les figures 5a à 5d montrent le déplacement du coulisseau auxiliaire équipant le bloc de contact auxiliaire des figures 3 et 4 lors de la fermeture du contacteur principal, - les figures 6a à 6d montrent le déplacement du coulisseau auxiliaire équipant le bloc de contact auxiliaire des figures 3 et 4 lors de l'ouverture du contacteur principal.

On n'a représenté aux figures 1 et 2 que le coulisseau auxiliaire 1 destiné à équiper un bloc de contact auxiliaire selon l'invention.

De manière connue en soi, et comme il sera décrit plus en détail au regard des figures 3 et 4, un bloc de contact auxiliaire est formé d'un boîtier comportant au moins un contact auxiliaire fixe 30 accessible de l'extérieur du boîtier et au moins un contact auxiliaire mobile 31 correspondant porté par le coulisseau auxiliaire 1, dans une fentre 23 de celui-ci, et destiné à tre amené au contact dudit contact auxiliaire fixe 30 pour fermer un circuit auxiliaire. Ledit contact mobile 31 est en permanence repoussé en direction du contact fixe 30 par un ressort de maintien 32 positionné dans la fentre 23.

Ledit contact auxiliaire 30 est fermé ou ouvert en fonction de l'état du contact ou des contacts principaux du contacteur électrique sur lequel est monté le bloc de contact auxiliaire.

A cet effet, le coulisseau auxiliaire 1 est accroché au coulisseau, dit principal, du contacteur électrique par des moyens d'accrochage tels que la pince 11 représentée à la figure 1.

Suivant l'invention, le coulisseau auxiliaire 1 est constitué de deux pièces, à savoir une pièce menante 10 et une pièce menée 20.

La pièce menante 10 porte les moyens d'accrochage 11 par lesquels elle est accrochée au coulisseau principal non représenté et entraînée par celui-ci au cours de ses déplacements alternatifs verticaux dans le sens de la flèche double F/O, la lettre F désignant le sens de fermeture du ou des contacts principaux, tandis que la lettre 0 désigne le sens d'ouverture du ou des contacts principaux.

La pièce menée 20 est entraînée par la pièce menante 10 et porte au moins un contact auxiliaire mobile 31 visible aux figures 2a à 2d.

Ledit contact auxiliaire mobile 31 est positionné dans une fentre 23 de la pièce menée 20 et disposé perpendiculairement à ladite pièce menée 20. Le bloc de contact auxiliaire peut comporter un ou plusieurs contacts

auxiliaires. Dans l'exemple de réalisation représenté aux figures 1 et 2, la pièce menée 20 comporte trois fentres 23 dans lesquelles peuvent tre positionnées des contacts auxiliaires mobiles 31, un seul tel contact auxiliaire fixe 31 étant représenté sur les figures 1 et 2.

La pièce menée 20 comporte au moins une rainure 22, de préférence deux rainures 22 creusées de part et d'autre de ladite pièce menée 20, dans chaque face de celle-ci. Comme visible aux figures 2a à 2d, ladite rainure 22 forme une boucle fermée qui est réalisée en quatre parties, à savoir successivement une première partie oblique 24, une deuxième partie 26 parallèle à la direction F/0 de déplacement du coulisseau principal et de la pièce menante 10 reliée à celui-ci, une troisième partie 27 perpendiculaire à la direction F/0 et une quatrième partie 28 qui est parallèle ou sensiblement parallèle à la direction F/0 et qui se raccorde à l'extrémité supérieure de la première partie 24 de la rainure 22 pour fermer la boucle. L'expression"parallèle ou sensiblement parallèle"utilisée ici à propos de la quatrième p artie 28 de la rainure signifie que, lorsque le pion 12 parcourt de bas en haut ladite partie 28, ledit pion 12 provoque un déplacement de la pièce menée 20 qui est nul, négligeable ou en tous cas insuffisant pour provoquer un changement d'état des contacts auxiliaires 30-31. La troisième partie 27 de la rainure 22 a une largeur plus grande que celles des autres parties 24,26 et 28 de la rainure 22.

La pièce menée 20 est reliée à la pièce menante 10 par au moins un pion 12 porté par ladite pièce menante 10 et disposé dans la rainure 22 de la pièce menée 20. Ledit pion 12 est destiné à parcourir ladite rainure 22 au cours du déplacement de la pièce menante 10 entraînée par le coulisseau principal.

Dans l'exemple de réalisation représenté aux figures 1 et 2, la pièce menée 20 présente deux rainures 22 dans chacune desquelles est engagé un pion 12 de la pièce menante 10.

La pièce menante 10 est de préférence guidée dans le boîtier du bloc de contact auxiliaire par des moyens de guidage agencés de telle sorte que ladite pièce menante ne peut se déplacer que suivant la direction F/0 de déplacement du coulisseau principal du contacteur. De mme, la pièce menée 20 est montée dans le boîtier du bloc de contact auxiliaire de telle sorte qu'elle ne peut se déplacer que suivant une direction F 1/01 perpendiculaire ou sensiblement perpendiculaire à la direction F/0 de déplacement du coulisseau principal du contacteur.

L'expression"sensiblement perpendiculaire", dans le présent contexte, signifie que les directions F 1/01 et F/0 font entre elles un angle de 90° i 10°.

On va maintenant décrire le fonctionnement du bloc de contact auxiliaire comportant le coulisseau auxiliaire représenté sur les figures 1 et 2.

Lorsque le dispositif est au repos, c'est-à-dire lorsque le contacteur principal est ouvert, le coulisseau principal est dans sa position la plus haute et maintient la pièce menante 10 du coulisseau auxiliaire 1 en position haute. Les deux pièces 10 et 20 du coulisseau auxiliaire 1 sont alors positionnées comme représenté aux figures 1 et 2a, chaque pion 12 étant près de l'extrémité supérieure de la première par tie 24 oblique de la rainure 22 correspondante.

Au cours de la fermeture du contacteur principal, le coulisseau principal tire la pièce menante 10 du coulisseau auxiliaire 1 dans le sens de la flèche F, de sorte que chaque pion 12 se déplace vers le bas dans la première partie oblique 24 de la rainure 22 correspondante.

L'inclinaison de la première partie oblique 24 de la rainure 22 provoque le déplacement de la pièce menée 20 dans la direction FI perpendiculaire à F, à l'encontre du ressort de rappel 4 en appui contre une paroi fixe non représentée du boîtier du bloc de contact auxiliaire. Le déplacement de la pièce menée 20 dans la direction FI est visible aux figures 2a à 2d sur lesquelles on a matérialisé par un trait mixte la ligne verticale ZZ le long de laquelle se déplacent les pions 12.

Pendant que chaque pion 12 parcourt la première partie 24 oblique de la rainure 22 correspondante et oblige la pièce menée 2 0 à se déplacer dans la direction FI, le contact auxiliaire mobile 31 se rapproche du contact auxiliaire fixe 30 et vient en contact avec celui-ci (figure 2b). Au cours du déplacement suivant de la pièce menée 20 dans la direction FI, ladite pièce menée continue à comprimer le ressort 4 et comprime le ressort 32 qui maintient le contact auxiliaire mobile 31 pressé contre le contact auxiliaire fixe 30.

Dans la position intermédiaire représentée à la figure 2c, le ressort 32 exerce une pression maximale sur les contacts auxiliaires 30-31 fermés, tandis que la course du coulisseau principal n'est pas terminée.

Dans cette position intermédiaire, chaque pion 12 est disposé à l'extrémité supérieure de la seconde partie 26 de la rainure 22.

Au cours de la poursuite du déplacement du coulisseau principal, chaque pion 12 se déplace dans la seconde partie 26 de la rainure 22 correspondante. Cette seconde partie 26 de la rainure 22 étant parallèle à la direction F de déplacement du coulisseau principal, la pièce menée 2 0 du coulisseau auxiliaire 1 reste immobile et les contacts auxiliaires 30-31 restent fermés pendant que les contacts principaux (non montrés) du contacteur électrique se ferment à leur tour.

Dès que le pion 12 parcourant la partie 26 de la rainure 22 arrive au niveau du bord supérieur la partie 27 de ladite rainure, la pièce menée 20 du coulisseau auxiliaire 1 est repoussée dans la direction 01 par le ressort 4 et provoque ainsi la réouverture des contacts auxiliaires 30-31.

Ceci se produit après la fermeture des contacts principaux du contacteur électrique, mais avant la fin de la course verticale descendante du pion 12 correspondant à la fin de la course du coulisseau principal et de la pièce menante 10 du coulisseau auxiliaire 1 (figure 2d). Cependant, comme la partie 27 de la rainure 22 a une plus grande largeur, le déplacement vertical descendant du coulisseau principal, de la pièce menante 10 du coulisseau auxiliaire 1 et du pion 12 n'est pas entravé par le bord inférieur de la partie 27 de la rainur e 22.

Inversement, au cours de l'ouverture du contacteur électrique, le coulisseau principal se déplace dans la direction O et repousse tout d'abord la pièce menante 10 du coulisseau auxiliaire 1 dans cette direction ce qui a pour effet de déplacer chaque pion 12 dans la quatrième partie 28 de la rainure 22 correspondante, disposée parallèlement à la direction O, sans déplacer la pièce menée 20. A cours de cette phase, les contacts principaux du contacteur électrique s'ouvrent, tandis que les contacts auxiliaires 30-31 restent ouverts.

La disposition suivant l'invention selon laquelle le coulisseau auxiliaire 1 est réalisé en une pièce menante 10 et une pièce menée 20 reliées l'une à l'autre de sorte que la pièce menante 10 se déplace dans la mme direction F/0 que le coulisseau principal, tandis que la pièce menée 20 se déplace dans une direction F 1/01 perpendiculaire à la direction de déplacement de la pièce menante 10, permet de séparer le mouvement nécessaire à la fermeture du contact principal du mouvement nécessaire à la fermeture du contact auxiliaire.

Connaissant la valeur du déplacement H nécessaire à la fermeture des contacts principaux et la valeur du déplacement d nécessaire à la fermeture des contacts auxiliaires, on peut déterminer la forme, la longueur et l'inclinaison de la partie 24 de la rainure 22. Lorsque l'on cherche à fermer les contacts auxiliaires avant les contacts principaux, la fermeture complète des contacts auxiliaires a lieu à la fin d'une course h que l'on peut définir du coulisseau principal.

Le bloc de contact auxiliaire selon l'invention ne présente pas les inconvénients décrits précédemment et dus à la mise en oeuvre de ressorts permettant la poursuite du mouvement du coulisseau principal lorsque le coulisseau auxiliaire est en fin de course.

Dans le mode de réalisation décrit ci-dessus, la seconde partie 26 de la rainure peut avoir éventuellement une longueur nulle, c'est-à-dire que dans ce cas les parties 24 et 27 de la rainure 22 se raccordent directement l'une à l'autre.

Les figures 3 à 6 montrent une forme concrète de réalisation d'un bloc auxiliaire selon l'invention afin de constituer un bloc dit à contact temporaire.

Comme visible aux figures 3 et 4 et de manière connue en soi, le bloc de contact auxiliaire selon l'invention est constitué par un boîtier 5 fermé par un couvercle 51. Des ouvertures 52 du boîtier 5 et des languettes 55 portant des ergots 54 du couvercle 51 assurent la solidarisation dudit couvercle 51 sur le boîtier 5 par encliquetage. Le boîtier 5 représenté sur les figures 3 et 4 porte des moyens 50 d'accrochage sur la face avant du contacteur électrique non représenté au dessin.

Le boîtier 5 porte des contacts auxiliaires fixes 300 qui sont insérés dans des fentes 53 de sorte qu'une de leurs extrémités soit accessible de l'extérieur dudit boîtier 5.

Comme décrit précédemment, le coulisseau auxiliaire 100 du bloc de contact auxiliaire est réalisé en deux pièces, une pièce menante 110 qui peut tre accrochée au coulisseau principal d'un contacteur électrique non représenté au dessin par les moyens d'accrochage 111, et une pièce menée 120 qui porte au moins un contact auxiliaire mobile 310 disposé dans une fentre 123 avec interposition d'un ressort 320 et au moins un ressort de rappel 400.

La pièce menante 110 du coulisseau auxiliaire 100 comporte des nervures 115, par exemple à section en T, destinées à coulisser dans des rainures de guidage non visibles au dessin formées sur la face interne du boîtier 5.

La liaison entre la pièce menante 110 et la pièce menée 120 du coulisseau auxiliaire 100 est réalisé de la manière suivante. La pièce menée 120 a une paroi 125 comportant au moins une rainure 122 tandis que la pièce menante 110 comporte une paroi 113, parallèle à la paroi 125, portant un pion 112 apte à s'engag er dans la rainure 122.

Comme visible à la figure 3, la paroi 113 comporte trois orifices 114, repérés par un marquage, dans lesquels peut tre inséré le pion 112.

Comme visible à la figure 4, trois rainures 122 sont formées dans la paroi 125 autour de trois bossages 129 servant de cames. En se reportant à la figure 5d, on voit que chaque rainure 122 comporte une première partie oblique 124, une deuxième partie 127 qui est globalement perpendiculaire à la direction F/0 de déplacement du coulisseau principal et qui s'étend sous le bossage 129 correspondant, et une troisième partie 128 qui est globalement parallèle à la direction F/0

de déplacement du coulisseau principal et qui s'étend sur un côté du bossage 129. Autrement dit, dans le mode de réalisation des figures 3 à 6, chaque rainure 122 ne comporte pas de partie correspondant à la partie 26 de la rainure 22 du mode de réalisation des figures 2a à 2d.

Comme cela est visible sur les figures 4 à 6, les bossages 129, donc aussi les rainures 122, ont des formes et des dimensions différentes correspondant à différentes courses nécessaires pour la fermeture des contacts principaux et des contacts auxiliaires.

Le choix de l'orifice 114 dans lequel est inséré le pion 112 est effectué en fonction de la course nécessaire pour la fermeture des contacts principaux et auxiliaire s. A chacune des positions possibles du pion 112 correspond une rainure 122 de la pièce menée 120.

Les figures 5a à 5d illustrent le déplacement relatif de la pièce menante 110 et de la pièce menée 120 du coulisseau auxiliaire 100 au cours de la fermeture des contacts principaux. Les figures 6a à 6d sont des figures semblables aux figures 5a à 5d illustrant le déplacement relatif de la pièce menante 110 et de la pièce menée 120 du coulisseau auxiliaire 100 au cours de l'ouverture des contacts principaux. Comme aux figures 2a à 2d, un axe vertical XX est représenté sur les figures 5 et 6 afin de mieux visualiser les déplacements de la pièce menée 120 dans la direction FI/0 1.

Au repos, contacts principaux et auxiliaires ouverts, la pièce menante 110 et la pièce menée 120 du coulisseau auxiliaire 100 sont dans la position relative représentée à la figure 5a et le pion 112 se situe à l'extrémité supérieure de la première partie oblique 124 de la rainure 122.

Au cours du déplacement du coulisseau principal, et donc de la pièce menante 110 du coulisseau auxiliaire 100, dans la direction F, le

pion 112 se déplace le long de la première partie oblique 124 de la rainure 122 (figures 5b et 5c) ce qui a pour effet de déplacer la pièce menée 120 dans la direction FI de fermeture des contacts auxiliaires 300-310. Dans la position représentée à la figure 5c, le pion 112 est à l'extrémité inférieure de la première partie oblique 124 de la rainure 122, les contacts auxiliaires sont fermés ainsi que les contact s principaux.

Lors du déplacement correspondant au passage de la position représentée à la figure 5c à celle représentée à la figure 5d, le coulisseau principal et la pièce menante 110 du coulisseau secondaire 100 se déplacent dans la direction F sur une faible distance c.

Au cours de cette course c, les contacts principaux déjà fermés sont mis en compression par des ressorts non montrés et le pion 112 échappe à la première partie oblique 124 de la rainure 122 pour entrer dans la deuxième partie 127 de ladite rainure 122. Le pion 112 n'étant plus maintenu latéralement, le ressort de rappel 400 repousse la pièce menée 120 dans la direction O1 d'ouverture des contacts auxiliaires.

Ainsi, juste après la fermeture des contacts principaux, les contacts auxiliaires s'ouvrent. Il est bien entendu possible de conformer le bossage 129 de manière à créer entre les parties 124 et 127 de la rainure 122 un partie intermédiaire parallèle à la direction F/0 de déplacement du coulisseau principal pour maintenir pendant une durée prédéterminée les contacts auxiliaires fermés pendant que les contacts principaux se ferment.

La disposition représentée à la figure 6a est identique à celle représentée à la figure 5d, mais le coulisseau principal amorce sa course dans la direction 0 en vue de l'ouverture d es contacts principaux.

Au cours de cette course d'ouverture, la pièce menante 110 du coulisseau auxiliaire 100 est entraînée dans la direction O et le pion 112 se déplace dans la troisième partie 128 de la rainure 122.

Cette troisième partie 128 de la rainure 122 étant globalement parallèle à la direction 0 de déplacement du coulisseau principal et de la pièce menante 110 du coulisseau auxiliaire, la pièce menée 120 reste alors immobile tandis que la pièce menante 110 se déplace dans la direction 0.

La troisième partie 128 de la rainure 122 se termine de préférence, et comme représenté sur les figures 5-6, par une portion un peu oblique de sorte que la pièce menée 120 du coulisseau auxiliaire 100 est déplacée sur une faible course dans la direction 01 d'ouverture des contacts auxiliaires, 300-310, jusqu'à la position relative représentée à la figure 6c, tout en comprimant légèrement le ressort 401.

Grâce à cette disposition, lorsque le coul isseau principal atteint la fin de sa course d'ouverture et la pièce menante 110 du coulisseau auxiliaire 100 atteint également sa position extrme, le pion 112 quitte la troisième partie 128 de la rainure 122 et n'est plus maintenu latéralement ce qui permet au ressort de rappel 401 de déplacer légèrement la pièce menée 120 dans la direction FI de fermeture des contacts auxiliaires 300-301, sans pour autant que ceux-ci se ferment, pour ramener le pion 112 à l'extrémité supérieure de la première partie oblique 124 de la rainure 122, dans la position de repos représentée à la figure 6d qui correspond à la figure 5a.

Comme précédemment, les dimensions et les formes de chacune des parties de la rainure 122 peuvent tre modifiées en fonction des courses des contacts principaux et auxiliaires et des instants recherchés pour la fermeture et l'ouverture de chacun de ces contacts.

Le bloc de contact auxiliaire selon l'invention peut tre ainsi modifié de manière très simple, par une simple adaptation de la forme de la rainure 22 ou 122 pour constituer un bloc à contact temporaire très fiable puisqu'il n'est pas nécessaire de prévoir des moyens de désaccouplement et de réaccouplement des coulisseaux principal et auxiliaire.

L'invention s'applique bien entendu à tous ty pes de contacteurs et de blocs de contact auxiliaire quel que soi t le nombre de contacts portés par chacun.

On ne sortirai pas de l'invention en modifiant le coulisseau auxiliaire du mode de réalisation des figures 1 et 2 pour prévoir plusieurs rainures 22 de formes et dimensions différentes correspondant à des positions différentes du ou des pion (s) 12, ou en modifiant le coulisseau des figures 3 à 6 pour ne prévoir qu'une seule rainure 122 et une seule position du pion 112.

De mme chaque coulisseau auxiliaire peut comporter des rainure et pion sur une seule face ou sur deux faces opposées.

Par ailleurs, bien que les exemples de réalisation montrent un pion porté par la pièce menante et une rainure portée par la pièce menée, on ne sortirai pas de l'invention en positionnant le pion sur la pièce menée et la rainure sur la pièce menante.

En outre, dans les deux modes de réalisation décrits plus haut, au lieu d'avoir une rainure 22 (122), ayant une partie 27 (127) plus large que les autres parties 24,26, 28 (ou 124,128) de la rainure 22 (122), la partie 27 (ou 127) de celle-ci pourrait avoir la mme largeur que les autres parties et s'étendre obliquement vers le bas dans une direction perpendiculaire ou sensiblement perpendiculaire à la partie 24 (ou 124) de la rainure 22 (ou 122), de telle façon que l'ouverture des contacts auxiliaires du bloc de contact auxiliaire soit commandée positivement par la partie 27 (ou 127) de la rainure 22 (ou 122).