Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
AXLE HAND-POWERED TRUCK, THE CHASSIS AND REMOVABLE ACCESSORIES THEREOF
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2005/009820
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention relates to a running truck chassis forming an axle hand-powered truck comprising a pulling or pushing handle and four post rods which are essentially parallel by pairs. The external posts (6, 7) comprise a part (8) which is very inclined with respect to a vertical line and to the axle and arranged near their connection thereto, lower posts (4, 5) which form a bent or hook-shaped part (11, 12) beyond the fixation thereof to the axle (1), thereby making it possible to hold a load or an accessory or the removable part. Said invention can be used for producing small-size hand-powered trucks for transporting important loads on relatively unequal grounds.

More Like This:
WO/1998/038071COLLAPSIBLE CART
Inventors:
BOST JEAN-PAUL (FR)
Application Number:
PCT/FR2004/001976
Publication Date:
February 03, 2005
Filing Date:
July 23, 2004
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
BOST JEAN-PAUL (FR)
International Classes:
B62B1/12; B62B1/14; B62B1/26; B62B5/02; B62B5/06; (IPC1-7): B62B1/14; B62B1/26
Foreign References:
US4040642A1977-08-09
US2514849A1950-07-11
FR1163199A1958-09-23
US3774931A1973-11-27
GB2143481A1985-02-13
Attorney, Agent or Firm:
Pochart, François (58 Avenue Marceau, Paris, FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS
1. Châssis roulant de chariot, à poignée de tirage et/ou de poussage manuel, comprenant un essieu (1) équipé de deux roues (2,3) ou groupes de roues et sur lequel sont soudées ou autrement fixées rigidement quatre barres de montants sensiblement parallèles deux à deux en formant deux barres de montants intérieures (4, 5) et deux barres de montants extérieures (6,7) réalisées de préférence en fil ou en tube métallique standard en un matériau résistant plié ou formé en forme générale de U à barre transversale supérieure avant leur soudure ou leur fixation à l'essieu, dans lequel châssis, d'une part les montants extérieurs (6, 7) comportent au voisinage au raccordement à l'essieu, une partie (8) fortement inclinée par rapport à la verticale et de fixation à l'essieu (1), de sorte à permettre à l'ensemble du châssis de chariot et aux roues (2,3) de l'essieu de franchir aisément de petits obstacles tels que des trottoirs, des escaliers, au cours du roulage par un effet de glissementroulement, et d'autre part, les montants intérieurs (4,5) forment, audelà de leur fixation à l'essieu et à chaque extrémité, une partie recourbée ou en crochet (11,12) et légèrement inclinée du côté opposé à l'inclinaison des montants extérieurs au voisinage de l'essieu, pour permettre l'accrochage d'une charge ou d'un accessoire ou partie amovible du châssis.
2. Châssis roulant de chariot selon la revendication 1, caractérisé en ce que la partie supérieure la plus éloignée de l'essieu des deux montants intérieurs en U (4,5) dépasse au dessus de la barre transversale (13) du U des deux montants extérieurs (6,7), à laquelle elle est soudée (en 15) ou autrement fixée du côté de ladite partie recourbée ou en crochet, d'une faible hauteur en formant un portique (4a, 5a, 14) légèrement incliné du côté de la partie recourbée ou en crochet (11,12) des montants intérieurs (4,5), et en ce que chacun des montants intérieurs (4,5) comporte un anneau intérieur (19) qui lui est rigidement fixé du côté intérieur du U des montants intérieurs et qui est apte à recevoir une jambe (16,17) d'une poignée télescopique coulissante (18) en U à deux jambes, la jambe glissant selon un déplacement sensiblement rectiligne de façon coulissante et, le cas échéant serrée, dans un passage aligné sur le trou de l'anneau intérieur (19) entre la barre transversale (13) du U des montants extérieurs (6,7) et la barre transversale (14) du portique légèrement incliné des montants intérieurs (4,5), en permettant le télescopage de la poignée télescopique.
3. Châssis roulant de chariot selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé en ce que la partie recourbée ou crochet (11, 12) des montants intérieurs (4,5) en U est formée par chacune des deux extrémités de la branche du U de l'ensemble monobloc en fil ou en tube des montants intérieurs en U, extrémité qui est repliée une première fois légèrement en biais par rapport au plan médian du U des montants intérieurs (4,5), est soudée ou autrement fixée à l'essieu, selon ce biais en formant un angle d'inclinaison faible par rapport audit plan médian du U des montants intérieurs (4,5), et qui est repliée une deuxième fois à l'extrémité libre en s'éloignant de l'axe de l'essieu (1), c'estàdire vers le haut en position de service du châssis de chariot, de façon à former la partie recourbée par deux crochets (11,12) en saillie vers le haut en service et légèrement en saillie par rapport au plan médian du U des montants intérieurs (4,5).
4. Châssis roulant de chariot selon les revendications 1 à 3, caractérisé en ce que chacun des montants extérieurs (6,7) comporte, au voisinage de la barre transversale (13), au moins un anneau (33,34) dont l'axe du trou ou passage (35,36) est sensiblement parallèle au plan médian du U des montants extérieurs (6,7).
5. Châssis roulant de chariot selon la revendication 4, caractérisé en ce que chacun des montants extérieurs (6,7) comporte deux anneaux superposés (33,34), formés par soudure ou autre fixation rigide en trois zones (31) d'un profil de fil métallique (32) en forme générale de W.
6. Châssis roulant de chariot selon la revendication 5, caractérisé en ce que le profil (32) en forme générale de W soudé en trois zones sur chacun des montants extérieurs (6,7), forme avec son montant extérieur (6,7) deux trous d'anneau (35,36) de forme allongée dans le sens perpendiculaire au plan du U des montants extérieurs.
7. Châssis roulant de chariot selon la revendication 6, caractérisé en ce que les deux trous d'anneau (35,36) présentent des longueurs de forme allongée différentes, la plus longue étant située à la partie supérieure, c'estàdire la plus proche de la barre transversale (13) du U des montants extérieurs (6,7), de façon notamment à permettre de placer dans des allongements différents un arceau (37) ou un cadre support (44) dont les extrémités sont engagées élastiquement dans des trous des anneaux.
8. Chariot à main à un essieu comprenant un châssis de chariot selon l'une quelconque des revendications 2 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte une poignée télescopique (18) en forme générale de U à barre transversale (20) et à deux longues jambes (16,17) dont chacune est munie à son extrémité libre d'un crochet court (21,22) de retenue en extension de la poignée, constitué par un pliage de l'extrémité sensiblement dans un plan perpendiculaire au plan médian de la poignée en U, ladite poignée (18) étant engagée par chacune de ses jambes dans le trou de l'anneau intérieur (19) correspondant du montant intérieur (4,5) et coulissant par chacune desdites jambes (16,17) de façon ajustée entre la barre transversale (14) de portique du U des montants intérieurs (4,5) et la barre transversale (13) des montants extérieurs (6,7).
9. Chariot à main selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que la poignée télescopique (18) est aisément amovible du fait qu'elle est montée sur le châssis de chariot par introduction de chacun des crochets courts (21,22) dans son anneau intérieur (19) correspondant, de façon sensiblement perpendiculaire au plan des montants intérieurs (4,5) du châssis roulant de chariot et en rabattant ensuite le plan du U de la poignée télescopique (18) à proximité du plan desdits montants intérieurs (6,5) et au dessus (ou au dessous) de l'essieu (1) dudit châssis, jusqu'à amener la barre transversale (20) de la poignée (18) au contact de la barre transversale (13) du U des montants extérieurs (6,7), ce qui permet ensuite de pousser ladite barre transversale (20) et la partie supérieure des jambes longues (16 et 17) de la poignée (18) à l'intérieur du passage laissé libre entre ladite barre transversale (13) et la barre transversale (14) du portique légèrement incliné des montants intérieurs (4,5) et présentant des montants courts (4a, 5a), et du fait que la poignée télescopique (18) est susceptible d'tre démontée en agissant en sens inverse, et le cas échéant, d'tre remplacée par une autre poignée télescopique, le cas échéant, plus longue, ou plus courte, ou plus solide, ou plus rigide, ou plus légère.
10. Chariot à main à un essieu selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il comporte des poignées télescopiques amovibles de longueurs, ou de résistances, ou de rigidités différentes, adaptées aux charges portées par le chariot.
11. Chariot à main à un essieu selon l'une quelconque des revendications 8 à 10, caractérisé en ce que les jambes (16,17) de la poignée télescopique (18) coulissent de façon serrée entre d'une part la barre transversale (14) de portique du U des montants intérieurs (4, 5) dont l'inclinaison, du côté de la partie recourbée ou en crochet (11,12), est réglée pour provoquer un serrage élastique et, d'autre part, la barre transversale (13) du U des montants extérieurs (6,7).
12. Chariot à main à un essieu selon la revendication 11, caractérisé en ce que, lorsque le châssis et la poignée télescopique du chariot sont réalisés en fil rond, au moins une partie des zones respectives susceptibles de frotter au cours du télescopage serré de la poignée est formée en méplat (25,26) par tous moyens appropriés tels qu'aplatissement, limage, fraisage, de sorte à réduire l'usure en épaisseur des zones en friction et à maintenir dans le temps ledit serrage élastique.
13. Chariot à main à un essieu selon l'une quelconque des revendications 8 à 12, caractérisé en ce que la poignée télescopique (18) est susceptible de se déplacer par coulissement dans une position courte dans laquelle chacun des crochets courts d'extrémité (21,22) de la poignée (18) est en appui sur l'essieu (1) ou est placé au voisinage de l'essieu, la barre transversale (20) de la poignée télescopique (18) faisant alors légèrement saillie au dessus ou venant sensiblement au niveau de la barre transversale (14) de portique des montants intérieurs (4,5), de sorte à réduire l'encombrement du chariot ou à permettre le transport du chariot à bras tendu.
14. Chariot à main à un essieu selon l'une quelconque des revendications 8 à 13, caractérisé en ce que la poignée télescopique (18) est susceptible de se déplacer dans une position longue dans laquelle chacun des crochets courts (21,22) d'extrémité des jambes (16, 17) de la poignée est en appui ou sensiblement en appui de retenue sur l'anneau intérieur (19) correspondant des montants intérieurs (4,5), en formant ainsi une poignée de transport longue qui est rendue solidaire du châssis de chariot, d'une part, par l'appui des crochets courts (21, 22) sur les deux anneaux intérieurs (19) et d'autre part, par l'ajustement ou le pincement élastique entre la barre transversale (13) des montants extérieurs (6,7) et la barre transversale (14) des montants intérieurs (4,5).
15. Chariot à main à un essieu selon l'une quelconque des revendications 8 à 14, caractérisé en ce que le chariot comporte un arceau amovible (37) formé sensiblement en demicercle avec des extrémités (40,40a) repliées sensiblement à angle droit et qui sont encliquetées, après déformation élastique de l'arceau, chacune dans le trou (35,36) d'un anneau respectif (33,34) fixé sur l'un des montants extérieurs (6,7), de sorte à permettre à l'arceau de pivoter pour retenir un objet (39) sur le chariot en étant accroché aux anneaux des montants extérieurs.
16. Chariot à main à un essieu selon la revendication 15, caractérisé en ce que les extrémités (40a) de l'arceau (37a) sont repliées vers l'extérieur et sont encliquetées de l'intérieur vers l'extérieur du U des montants extérieurs (6,7), de sorte à confirmer l'encliquetage en cas de réaction de l'objet (39) retenu par l'arceau sur le chariot.
17. Chariot à main à un essieu selon l'une quelconque des revendications 8 à 16, caractérisé en ce qu'il comporte un cadre support amovible (44) muni de deux montants d'accrochage (45,46) en fil métallique plié ou en tube métallique plié et d'au moins deux traverses (52,53) en fil ou en tube métallique fixées à deux pliages à 90° desdits montants d'accrochage pour constituer, par repli vers le haut (en service) du pliage avant en portique (47,48, 49), une sorte de caisson en U qui d'une part est susceptible de recevoir des objets encombrants tels que des paquets ou des bûches de bois (59) ou des piquets et, d'autre part, de prendre appui sur le sol à l'angle (60) du pliage avant en portique de repli vers le haut, en ce que le cadre support amovible (44) comprend, à l'extrémité supérieure en service desdits montants d'accrochage (45,46), des crochets courts (56,57) repliés sensiblement à angle droit parallèlement aux traverses (52,53) et qui sont engagés chacun dans un trou (35,36) d'un anneau (33,34) d'un montant extérieur (6,7) du châssis de chariot et en ce que l'une (52) des traverses fixée à la base des montants d'accrochage (45,46) est engagée derrière la partie recourbée ou en crochet (11,12) des montants intérieurs (4,5), tandis que l'autre (53) des deux traverses du cadre support est disposée du côté dudit angle (60) de repli vers le haut, de sorte à permettre de supporter dans le cadre support (44) une charge concentrée telle qu'un bidon à section rectangulaire ou carrée.
18. Chariot à main selon la revendication 17, caractérisé en ce qu'il comporte un sac amovible souple (51) en matière textile ou autrement flexible et résistante, logé à l'intérieur du cadre support (44) en étant d'une part, relié à sa partie supérieure aux montants extérieurs (6,7) par deux languettes (62) munies chacune d'un anneau ou passage à travers lequel passe le crochet court correspondant (56,57) du montant d'accrochage (46,47) du cadre support (44), et d'autre part, relié à la partie recourbée ou en crochet (11,12) du châssis de chariot, par exemple par un anneau textile (65) à chevauchement et, d'autre part, le cas échéant, à la barre transversale (13) du U des montants extérieurs (6,7), par exemple par un anneau (67) à fermeture par accrochage, le sac souple étant muni, le cas échéant, d'un couvercle ou rabat (63) fermé de façon amovible par un moyen tel qu'un accrochage (64).
19. Poignée télescopique amovible pour un chariot à main et présentant la forme générale d'un U à jambes allongées (16,17) et réalisée en fil métallique notamment en fil d'acier de 8 mm de diamètre, les extrémités des jambes du U étant repliées à angle droit perpendiculairement au plan médian du U pour former deux crochets courts (21,22).
20. Cadre support amovible pour chariot à main réalisé en fil métallique, notamment en fil d'acier de 6 mm de diamètre et comportant deux montants d'accrochage (45,46) et une forme en caisson en U formée par un double repli du fil en constituant une embase d'appui sur le sol par son angle (60) opposé aux montants, après montage sur le chariot, le caisson comportant au moins deux traverses (52,53) à sa base dont l'une (52) est fixée au voisinage de la base des montants et le cas échéant, deux traverses inclinées (54,55) de renforcement reliant chacun des deux montants d'accrochage (45,46) au caisson en U au niveau d'une traverse, l'extrémité supérieure libre de chacun des montants d'accrochage (45,46) étant munie d'un crochet court (56,57) formé par repli vers l'intérieur de l'extrémité du montant pour permettre l'accrochage du cadre support (44) à un trou (35,36) d'un anneau (33,34) sur un châssis de chariot.
21. Sac amovible souple pour un chariot à main, réalisé en matière textile résistante ou en matière flexible, imperméabilisée ou non et comprenant un couvercle ou rabat (63) susceptible de fermer le sac (61) de façon aisément amovible et des attaches, caractérisé en ce qu'il comporte à sa partie supérieure, latéralement de chaque côté, une patte d'attache (62) munie d'un anneau ou passage permettant l'accrochage du sac par un crochet (56,57) traversant le trou de l'anneau ou passage.
Description:
CHARIOT A MAIN A ESSIEU. SON CHASSIS DE CHARIOT ET LEURS ACCESSOIRES AMOVIBLES La présente invention s'applique à un chariot à main à essieu et notamment au châssis roulant pour un tel chariot. Un tel châssis roulant de chariot, à poignée et de longueur apte à tre porté aisément par un adulte à bout de bras, comprend un essieu équipé de deux roues ou groupes de roues et sur lequel sont soudées ou autrement fixées rigidement quatre barres de montants sensiblement parallèles formant deux barres de montants intérieures et deux barres de montants extérieures réalisées de préférence en fil ou en tube métallique standard ou en un matériau résistant plié ou formé en forme générale de U avant leur soudure ou leur fixation à l'essieu.

Les chariots à main sont largement utilisés par le public dans le monde entier, surtout dans le monde urbain qui représente actuellement près d'un tiers de la population mondiale.

Ailleurs, on utilise encore souvent la brouette inventée en Chine depuis au moins trois millénaires et qui permet à un homme seul, de transporter près de 200 kg de marchandises ou de matériaux sur les chemins de roulement les plus divers pourvu que la pente de ces chemins ne dépasse pas environ dix pour cent d'inclinaison, et comme le chariot, de déposer aisément la charge portée pour se reposer ou pour décharger cette charge.

La roue que l'on peut considérer comme la première des grandes inventions humaines, car le feu était préexistant à l'homme et constituait donc une découverte et non pas une invention, a sans doute été utilisée d'abord sur les brouettes avant d'tre utilisée sur l'essieu des chariots. Les chariots à main et à essieu à roues permettent de basculer la charge sur les roues pendant le roulage et présentent donc les avantages de roulage de la brouette tout en étant moins encombrants.

Les chariots utilisés sous de nombreuses formes, depuis le chariot individuel à provision jusqu'aux chariots ou caddies (marque déposée) de supermarché, sont souvent aussi stables parfois mais aussi encombrants qu'une brouette et ne présentent, bien entendu, comme toutes les réalisations humaines, pas que des avantages. Les chariots à main à essieu connus sont destinés à porter des charges parfois encombrantes mais d'un poids limité à environ 20 kg au maximum, correspondant sensiblement à la capacité musculaire des utilisateurs urbains.

Dans certaines applications, des charges plus importantes doivent non seulement tre tirées mais doivent monter fréquemment sur des trottoirs et monter et descendre des escaliers.

Parmi les charges exceptionnelles que transportent parfois les chariots à main, on peut citer

les équipements électroménagers tels que les fours micro-ondes mais aussi les bouteilles de gaz propane et surtout butane, utilisées dans le monde entier sous la forme de la bouteille standard de 13 kg de gaz butane et/ou propane liquéfié, amovible, mobile et qui pèse à pleine charge de 23 kg (butane) à 24 kg (propane) et que beaucoup d'utilisateurs transportent péniblement à la main dans leurs coffres de voiture tandis que d'autres souhaiteraient tirer la bouteille sur un chariot roulant non seulement sur un sol dur, plan et lisse mais aussi sur des sols inégaux, des bords de trottoir et mme des escaliers. Les chariots classiques se révèlent en général insuffisamment rigides et résistants pour gravir de nombreuses fois les trottoirs et les escaliers. Des solutions très pratiques ont été proposées pour des chariots destinés à transporter des bouteilles de gaz, notamment par le déposant, mais le besoin s'est exprimé de disposer d'un chariot à main qui puisse aisément se stocker dans un coffre de voiture et qui soit peu encombrant et qui permette de réaliser non seulement le transport d'une bouteille de gaz mais presque tous les transports effectués par les chariots à main, tels que les transports de provisions, les transports de bois de chauffage, les transports de bidons de pétrole de chauffage de 20 litres, et d'une façon générale tous les transports effectués à la main, notamment au cours des travaux sur le terrain et en campagne, en traversant des escaliers ou passages en pente raide en montée ou en descente.

A cet effet, selon l'invention, le châssis roulant de chariot, à poignée de tirage et/ou de poussage manuel, comprenant un essieu équipé de deux roues ou groupes de roues et sur lequel sont soudées ou autrement fixées rigidement quatre barres de montants sensiblement parallèles deux à deux en formant deux barres de montants intérieures et deux barres de montants extérieures réalisées de préférence en fil ou tube métallique standard en un matériau résistant plié ou formé en forme générale de U à barre transversale supérieure avant leur soudure ou leur fixation à l'essieu, est caractérisé en ce que d'une part, les montants extérieurs comportent, au voisinage de leur raccordement à l'essieu, une partie fortement inclinée par rapport à la verticale et de fixation à l'essieu, de sorte à permettre à l'ensemble du châssis de chariot et aux roues de l'essieu de franchir aisément de petits obstacles tels que des trottoirs, des escaliers au cours du roulage par un effet de glissement-roulement et, d'autre part, en ce que les montants intérieurs forment, au-delà de leur fixation à l'essieu et à chaque extrémité, une partie recourbée ou en crochet et légèrement inclinée du côté opposé à l'inclinaison des montants extérieurs au voisinage de l'essieu, pour permettre l'accrochage d'une charge ou d'un accessoire ou partie amovible du châssis.

Selon un autre mode de réalisation du châssis de chariot selon l'invention, la partie supérieure la plus éloignée de l'essieu des deux montants intérieurs en U dépasse au-dessus de la barre transversale du U des montants extérieurs, à laquelle elle est soudée ou autrement fixée du côté de ladite partie recourbée ou en crochet, d'une faible hauteur en formant un portique légèrement incliné du côté de la partie recourbée ou en crochet des montants

intérieurs, et chacun des montants intérieurs comporte un anneau intérieur qui lui est rigidement fixé du côté intérieur du U des montants intérieurs et qui est apte à recevoir une jambe d'une poignée télescopique coulissante en U à deux jambes, la jambe glissant selon un déplacement sensiblement rectiligne de façon coulissante et, le cas échéant serrée, dans un passage aligné sur le trou de l'anneau intérieur et ménagé entre la barre transversale du U des montants extérieurs, et la barre transversale du portique légèrement incliné des montants intérieurs, en permettant le télescopage de la poignée télescopique.

Selon encore un autre mode de réalisation du châssis de chariot selon l'invention, la partie recourbée ou en crochet des montants intérieurs en U est formée par chacune des deux extrémités de la branche du U de l'ensemble monobloc en fil ou en tube des montants intérieurs en U, l'extrémité qui est repliée une première fois légèrement en biais par rapport au plan médian du U des montants intérieurs, est soudée ou autrement fixée à l'essieu selon ce biais, en formant un angle d'inclinaison faible par rapport audit plan médian du U des montants intérieurs, et qui est repliée une deuxième fois à l'extrémité libre en s'éloignant de l'axe de l'essieu, c'est-à-dire vers le haut en position de service du châssis de chariot, de façon à former la partie recourbée par deux crochets en saillie vers le haut en service et légèrement en saillie par rapport au plan médian du U des montants intérieurs.

Selon encore un autre mode de réalisation du châssis roulant de chariot selon l'invention, chacun des montants extérieurs comporte au voisinage de sa barre transversale au moins un anneau dont l'axe du trou ou passage est sensiblement parallèle au plan médian du U des montants extérieurs. Chacun des montants extérieurs peut comporter deux anneaux superposés, formés par soudure ou autre fixation rigide en trois zones d'un profil de fil métallique en forme générale de W qui forme avec son montant extérieur deux trous d'anneau de forme allongée dans le sens perpendiculaire au plan du U des montants extérieurs. Les deux trous d'anneau peuvent présenter des longueurs de forme allongée différentes, la plus longue étant située à la partie supérieure, c'est-à-dire la plus proche de la barre transversale du U des montants extérieurs, de façon notamment à permettre de placer dans des allongements différents un arceau ou un cadre de support dont les extrémités sont engagées élastiquement dans les trous des anneaux.

Le chariot à main à essieu comprend un châssis de chariot tel que décrit précédemment et est caractérisé en ce qu'il comporte une poignée télescopique en forme générale de U à barre transversale et à deux longues jambes, dont chacune est munie à son extrémité libre d'un crochet court de retenue en extension de la poignée, constitué par un pliage de l'extrémité sensiblement dans un plan perpendiculaire au plan médian de la poignée en U, ladite poignée étant engagée par chacune de ses jambes dans le trou de l'anneau intérieur correspondant du montant intérieur et coulissant par chacune desdites jambes de façon ajustée entre la barre transversale de portique en U des montants intérieurs et la barre transversale du

U des montants extérieurs. Selon un autre mode de réalisation, la poignée télescopique est aisément amovible du fait qu'elle est montée sur le châssis de chariot par introduction de chacun des crochets courts dans son anneau intérieur correspondant de façon sensiblement perpendiculaire au plan des montants intérieurs du châssis roulant de chariot et en rabattant ensuite le plan du U de la poignée télescopique à proximité du plan desdits montants intérieurs et au dessus (ou au dessous) de l'essieu dudit châssis, jusqu'à amener la barre transversale de la poignée au contact de la barre transversale du U des montants extérieurs, ce qui permet ensuite de pousser ladite barre transversale et la partie supérieure des jambes longues de la poignée à l'intérieur du passage laissé libre entre ladite barre transversale et la barre transversale du portique légèrement incliné des montants intérieurs et présentant des montants courts, et du fait que la poignée télescopique est susceptible d'tre démontée en agissant en sens inverse et, le cas échéant, d'tre remplacée par une autre poignée télescopique, le cas échéant plus longue, ou plus courte, ou plus solide, ou plus rigide, ou plus légère. Le chariot à main selon l'invention peut ainsi comporter des poignées télescopiques amovibles de longueurs, ou de résistances, ou de rigidités différentes, adaptées aux charges portées par le chariot. Les jambes de la poignée télescopique peuvent coulisser de façon serrée entre d'une part la barre transversale de portique du U des montants intérieurs dont l'inclinaison, du côté de la partie recourbée ou en crochet, est réglée pour provoquer un serrage élastique et d'autre part, la barre transversale du U des montants extérieurs. Lorsque le châssis et la poignée télescopique du chariot sont réalisés en fil rond, au moins une partie des zones respectives susceptibles de frotter au cours du télescopage serré de la poignée peut tre formée en méplat par tous moyens appropriés tels qu'aplatissement, limage, fraisage, de manière à réduire l'usure en épaisseur des zones de friction et à maintenir dans le temps ledit serrage élastique.

Selon un autre mode de réalisation du chariot à main à essieu selon l'invention, la poignée télescopique est susceptible de se déplacer par coulissement dans une position courte dans laquelle chacun des crochets courts d'extrémité des jambes de la poignée est en appui sur l'essieu ou est placé au voisinage de cet essieu, la barre transversale de la poignée télescopique faisant alors légèrement saillie ou venant sensiblement au niveau de la barre transversale du portique des montants intérieurs, de manière à réduire l'encombrement du chariot ou à permettre son transport à bras tendu.

Selon un autre mode de réalisation du chariot à main à un essieu selon l'invention, la poignée télescopique est susceptible de se déplacer dans une position longue dans laquelle chacun des crochets courts d'extrémité des jambes de la poignée est en appui ou sensiblement en appui de retenue sur l'anneau intérieur correspondant des montants intérieurs en formant ainsi une poignée de transport longue qui est rendue solidaire du châssis du chariot, d'une part par l'appui des crochets courts sur les deux anneaux intérieurs et d'autre part, par l'ajustement

ou le pincement élastique entre la barre transversale des montants extérieurs et la barre transversale des montants intérieurs.

Selon un autre mode de réalisation du chariot à main à un essieu selon l'invention, le chariot comporte un arceau amovible formé sensiblement en demi-cercle avec des extrémités repliées sensiblement à angle droit et qui sont encliquetées, après déformation élastique de l'arceau, chacune dans le trou d'un anneau respectif fixé sur l'un des montants extérieurs, de sorte à permettre à l'arceau de pivoter pour retenir un objet sur le chariot en étant accroché aux anneaux des montants extérieurs. Les extrémités de l'arceau peuvent tre repliées vers l'extérieur et sont alors encliquetées de l'intérieur vers l'extérieur du U des montants extérieurs, de sorte à confirmer l'encliquetage en cas de réaction de l'objet retenu par l'arceau sur le chariot.

Selon encore un autre mode de réalisation du chariot à main à un essieu selon l'invention, le chariot comporte un cadre support amovible muni de deux montants d'accrochage en fil métallique plié ou en tube métallique plié et d'au moins deux traverses en fil ou en tube métallique fixées à deux pliages à 90° desdits montants d'accrochage pour constituer, par repli vers le haut en service du pliage avant en portique, une sorte de caisson en U qui est, d'une part, susceptible de recevoir des objets encombrants tels que des paquets ou des bûches de bois ou des piquets et, d'autre part, de prendre appui sur le sol à l'angle du pliage avant en portique de repli vers le haut, le cadre support comprend, à l'extrémité supérieure, en service, desdits montants d'accrochage des crochets courts repliés sensiblement à angle droit parallèlement aux traverses et qui sont engagés chacun dans un trou d'un anneau d'un montant extérieur du châssis de chariot, et l'une des traverses fixées à la base des montants d'accrochage est engagée derrière la partie recourbée ou en crochet des montants intérieurs, tandis que l'autre des deux traverses du cadre support est disposée du côté dudit angle de repli vers le haut, de manière à permettre de supporter dans le cadre support une charge concentrée telle qu'un bidon à section rectangulaire ou carrée.

Le chariot à main selon l'invention peut comporter un sac amovible souple en matière textile ou autrement flexible et résistante, logé à l'intérieur du cadre support en étant, d'une part, relié à sa partie supérieure aux montants extérieurs par deux languettes munies chacune d'un anneau ou passage à travers lequel passe le crochet court correspondant du montant d'accrochage du cadre support, et d'autre part, relié à la partie recourbée ou en crochet du châssis du chariot, par exemple par un anneau textile à chevauchement et, d'autre part, le cas échéant, à la barre transversale du U des montants extérieurs, par exemple par un anneau à fermeture par accrochage, le sac souple étant muni, le cas échéant, d'un couvercle ou rabat fermé de façon amovible par un moyen tel qu'un accrochage.

L'invention concerne également une poignée télescopique amovible pour un chariot à main et présentant la forme générale de U à jambes allongées et réalisée en fil métallique,

notamment en fil d'acier de 8 mm de diamètre, les extrémités des jambes du U étant repliées à angle droit perpendiculairement au plan médian du U pour former deux crochets courts.

L'invention concerne également un cadre support amovible pour un chariot à main et réalisé en fil métallique, notamment en fil d'acier de 6 mm de diamètre et comportant deux montants d'accrochage et une forme en caisson en U formée par un double repli du fil constituant une embase d'appui sur le sol par son angle opposé aux montants après montage sur le chariot, le caisson comportant au moins deux traverses à sa base dont l'une et fixée au voisinage de la base des montants et le cas échéant, deux traverses inclinées de renforcement reliant chacun des deux montants au caisson en U au niveau d'une traverse, l'extrémité supérieure (en service) libre de chacun des deux montants d'accrochage étant munie d'un crochet court formé par repli vers l'intérieur de l'extrémité du montant pour permettre l'accrochage du cadre support à un trou d'un anneau sur un châssis de chariot.

L'invention concerne également un sac amovible souple pour un chariot à main, réalisé en matière textile résistante ou en matière flexible, imperméabilisée ou non et comprenant un couvercle ou rabat susceptible de fermer le sac de façon aisément amovible et des attaches, caractérisé en ce qu'il comporte, à sa partie supérieure, latéralement de chaque côté, une patte d'attache munie d'un anneau ou passage permettant l'accrochage du sac par un crochet traversant le trou de l'anneau ou passage.

D'autres buts, avantages et caractéristiques apparaîtront à la lecture de la description de divers modes de réalisation de l'invention, faite à titre non limitatif et en regard du dessin annexé dans lequel : - la figure 1 représente en perspective de dessus, de l'avant et en élévation, un châssis roulant de chariot selon l'invention équipé d'une poignée télescopique amovible et d'un arceau pour constituer un chariot à main à un essieu, apte à transporter une bouteille de gaz liquéfié, de propane ou de butane, l'arceau étant monté dans la position pour le transport pour une bouteille de butane ; - la figure 2 représente le chariot à main de la figure 1 portant une bouteille de 13 kg de gaz liquéfié, l'ensemble étant par exemple posé en position de sécurité, couché sur le plancher du coffre d'une voiture automobile ; - la figure 3 représente en élévation, posé en position de repos ou d'attente de chargement sur le sol, et en coupe transversale médiane, le chariot à provisions selon l'invention réalisé avec le châssis roulant de chariot de la figure 1, combiné, d'une part avec un cadre support amovible selon l'invention pouvant servir au transport de pièces lourdes et encombrantes telles que des bûches de bois, et d'autre part, un sac amovible selon l'invention porté par le cadre support ; - la figure 4 représente, en perspective et en élévation de l'arrière, un chariot selon l'invention équipé d'une poignée télescopique amovible, d'un arceau de verrouillage et d'un

cadre support formant panier à bois amovible avec des bûches figurées en traits fins, selon l'invention ; - la figure 5 représente, en perspective et en élévation, un cadre support amovible isolé du type de celui des figures 3 et 4 ; - la figure 6 représente en vue frontale, l'arceau des figures 1 et 2 permettant le verrouillage d'une bouteille de gaz liquéfié sur le châssis de chariot ; - la figure 7 représente, également en vue frontale, une autre version de l'arceau de la figure 6 dans laquelle l'accrochage s'effectue de l'intérieur vers l'extérieur ; - la figure 8 représente en perspective et en élévation arrière la poignée télescopique amovible pour le caisson du chariot selon l'invention ; - la figure 9 représente, à plus grande échelle, la coupe transversale selon la ligne IX-IX de la branche longue de la poignée télescopique dans une zone en contact avec une barre transversale de portique en U des montants intérieurs de châssis ; - la figure 10 représente, à plus grande échelle également, la coupe transversale selon la ligne X-X de la barre transversale de la poignée télescopique repoussée à proximité de la barre transversale de portique en U des montants intérieurs de châssis, de manière à réduire le plus possible la longueur du châssis de chariot ; et - la figure 11 représente, en coupe transversale selon l'axe de l'essieu du châssis de chariot, le montage d'une roue du châssis de chariot.

En se référant aux figures 1 à 4, on voit que le châssis roulant de chariot de la présente invention se compose d'un essieu 1 équipé de deux roues 2 et 3, notamment du type en matière plastique monobloc à palier lisse, qui pourraient par exemple tre remplacées chacune par un groupe de roues montées en triangle du type couramment utilisé pour gravir plus aisément les escaliers. Sur l'essieu 1, sont soudées ou autrement fixées rigidement, par exemple en réalisation monobloc de montage (métal, matière plastique) ou formage (résine synthétique renforcée par des fibres) quatre barres de montants sensiblement parallèles deux à deux en formant deux barres de montants intérieures 4, 5 et deux barres de montants extérieures 6,7. Ces barres de montants sont réalisées de préférence en fil métallique, notamment en fil métallique rond en acier apte à la soudure, mais elles peuvent également tre réalisées en tube métallique ou autre matériau résistant (en version monobloc). Chaque paire de montant est pliée ou formée en forme générale de U avant soudure ou fixation à l'essieu.

Les montants extérieurs présentent, à proximité de leur raccordement par soudure à l'essieu 1, une partie 8 fortement inclinée par rapport à la verticale, ce qui a pour but de permettre à l'ensemble du châssis du chariot et aux roues de l'essieu de franchir aisément de petits obstacles tels que des trottoirs, des escaliers au cours du roulage, par un effet de glissement- roulement. Les parties fortement inclinées 8 se prolongent vers le haut sur les montants extérieurs 6 et 7 par une partie légèrement inclinée par rapport à la verticale et qui assure,

comme représenté sur la figure 2, le décollement des roues de l'essieu par rapport au sol 9 ou une autre surface d'appui lorsque le châssis de chariot est posé à plat sur le sol ou une autre surface d'appui 9 telle que le fond du coffre d'une voiture de tourisme, de manière à interdire tout roulement relatif de ce châssis par rapport à la surface d'appui et à augmenter "l'accrochage"sur cette surface d'appui.

Les montants intérieurs 4 et 5 présentent à chaque extrémité des branches du U situées au voisinage de leur fixation 10 (voir la figure 1) par soudure (ou autre moyen de fixation) à l'essieu 1, une partie recourbée respective 11,12 qui forme deux crochets qui pourraient tre reliés l'un à l'autre par soudure. Ces crochets 11,12 sont légèrement inclinés du côté opposé à l'inclinaison des montants extérieurs, de manière à permettre l'accrochage d'une charge telle qu'une bouteille de gaz par sa virole inférieure (voir la figure 2).

La partie supérieure des montants extérieurs 6,7 et des montants intérieurs 4,5 est constituée par une barre transversale respective 13,14 qui forme le fond du U monobloc de ces montants. Comme on le voit sur la figure 1, les deux montants intérieurs dépassent au- dessus de la barre transversale 13 des montants extérieurs 6,7, barre à laquelle ils sont soudés en 15, du côté de la saillie des crochets 11,12. La partie des montants intérieurs qui passent au-dessus de la barre 13 des montants extérieurs forme une sorte de portique 4a, 5a, 14 qui est légèrement incliné du côté des crochets 11,12, de manière à permettre aux deux jambes 16 et 17 d'une poignée télescopique 18 de se glisser entre la barre transversale 13 des montants extérieurs et la barre 14 des montants intérieurs.

Pour assurer le guidage supplémentaire des jambes 16 et 17 de la poignée télescopique, chacun des montants intérieurs 4,5 comporte du côté intérieur du U de ces montants intérieurs, un anneau intérieur 19 rigidement fixé (soudé) aux montants intérieurs. Chacune des jambes 16 et 17 peut ainsi glisser selon un déplacement sensiblement rectiligne, de façon coulissante dans le passage ménagé entre la barre transversale 13 et la barre transversale supérieure 14, pour permettre le déplacement vers le haut et vers le bas de la figure de la poignée télescopique 18.

Comme cela apparaît également des figures 2 et 3, chacune des jambes 16 et 17 peut tre serrée entre la barre transversale 13 des montants extérieurs et la barre transversale 14 du portique incliné des montants extérieurs. En effet, chacun des montants courts 4a, 5a (des montants intérieurs respectifs 4,5) de la sorte de portique constitue par rapport à la soudure 15 de liaison à la barre 13 une tige de ressort de flexion ancrée ou encastrée en porte-à-faux sur la barre transversale 13 des montants extérieurs. Par pression sur la barre transversale 14 du portique en direction du plan des barres de montant extérieures 4,5, on peut dépasser la limite d'élasticité d'encastrement de soudure des montants courts 4a, 5a sur la barre transversale 13, pour réduire l'épaisseur du passage aligné sur les anneaux 19 à une dimension inférieure au diamètre du fil cylindrique des jambes 16 et 17. La poignée 18 étant introduite

dans les anneaux 19, on peut alors amener la barre transversale 20 de la poignée 18 en face de la barre transversale 14 du portique et la forcer à s'introduire sous la barre transversale 14. En s'introduisant à force dans le passage aligné entre la barre transversale 14 et la barre transversale 13, la barre transversale 20 de la poignée 18, suivie par les jambes 16 et 17, fait fléchir les montants courts 4a, 5a par rapport à leur encastrement de soudure sur la barre transversale 13 au point de soudure 15 et les montants courts 4a, 5a se comportent alors comme des ressorts puissants de serrage des barres 13 et 14 sur les branches 16 et 17.

Pour expliciter encore mieux le montage et le serrage coulissant des jambes 16 et 17 de la poignée télescopique 18 entre les barres transversales 14 et 15, on se reportera non seulement aux figures 1 à 3, mais également aux figures 8 à 10. La poignée télescopique amovible 18 représentée seule ou en élévation à la figure 8 comporte, dans un monobloc réalisé en fil d'acier plié, la barre transversale 20 reliée selon une forme générale en U par des parties de branche respectives légèrement inclinées 16a et 17a aux jambes allongées 16 et 17. La poignée 18 qui doit présenter une certaine rigidité est réalisée de préférence en fil d'acier de 8 mm de diamètre et présente, aux extrémités basses (sur le dessin) des jambes 16 et 17, des parties repliées sensiblement à angle droit et perpendiculairement au plan médian du U pour former deux crochets courts 21 et 22. Ces crochets 21 et 22 viennent en butée sur les anneaux intérieurs 19 lorsqu'on tire la poignée télescopique 18 vers le haut, de manière à limiter l'allongement de cette poignée télescopique 18 et à lui permettre de tirer énergiquement sur les montants intérieurs 4, 5 reliés fermement à l'ensemble du châssis de chariot.

Pour introduire la poignée télescopique 18 en position dans le châssis de chariot, on commence par introduire les crochets courts 21 et 22 dans les anneaux 19 en disposant le plan du U de la poignée 18 de façon sensiblement perpendiculaire au plan des montants intérieurs 4,5 et on rabat ensuite le plan du U de la poignée 18 à proximité du plan des montants intérieurs 4,5 en faisant passer par flexion des jambes 16 et 17 l'extrémité de ces jambes au- dessus des premiers pliages 23,24 à la partie inférieure sur le dessin des montants intérieurs 4,5 et au-dessus de l'essieu 1 jusqu'à amener la barre transversale 20 de la poignée 18 au contact de la barre transversale 13 des montants extérieurs 6,7, ce qui permet ensuite de pousser la barre transversale 20 et la partie supérieure des jambes 16 et 17 de la poignée 18 à l'intérieur du passage laissé libre entre la barre transversale 13 et le portique incliné à barre transversale supérieure 14 et à montants courts 4a, 5a. On comprendra que la poignée télescopique 18 peut aisément tre démontée en agissant en sens inverse de ce qui vient d'tre expliqué pour le montage. On comprend également que l'on peut disposer de poignées de longueurs différentes, une poignée télescopique relativement courte et peu encombrante étant par exemple destinée à un usage urbain du chariot, tandis qu'une poignée télescopique très longue et encombrante (de deux mètres de long par exemple), peut servir à déplacer des charges très importantes (par exemple 200 Kg d'engrais) dans la campagne sur des chemins de

roulement très irréguliers. La poignée 18 aisément amovible et adaptable (sauf en ce qui concerne le fil rond ou d'une autre section qui doit passer dans les anneaux 19 et entre les barres transversales 13 et 14) donne ainsi, au châssis de chariot et au chariot à main utilisant ce châssis, un caractère relativement universel.

Dans le réglage usuel, le passage aligné entre les anneaux 19, la barre transversale 13 et la barre transversale de portique 14 est légèrement moins large que l'épaisseur hors tout de la poignée 18 définie initialement par la section transversale circulaire du fil dans lequel est formée la poignée 18. En forçant la barre transversale 18 et les jambes 16,17 de la poignée, on provoque principalement une flexion en porte-à-faux des montants courts 4a, 5a qui laissent passer les jambes 16,17 en assurant un serrage énergique"en pincement"des barres transversales 13 et 14 sur ces jambes. Ce serrage donne une impression de fermeté au réglage de longueur de la poignée télescopique 18 mais il se produit, au fil du temps et des divers télescopages de la poignée 18, une usure de la surface extérieure des jambes 16 et 17 dans la zone de contact de ces jambes avec les barres 13 et 14, cette usure tendant à diminuer puis à supprimer le serrage en pince des barres 13 et 14, le télescopage de la poignée 18 perdant ainsi sa fermeté et sa retenue en position par friction. Pour diminuer cette usure on peut prévoir, conformément à la vue en coupe de la figure 9, des petits méplats longitudinaux 25 et 26 sur la partie de friction (jusqu'aux arrts 27) des jambes 16 et 17. Des méplats correspondants 28 peuvent également tre ménagés sur les zones des barres transversales 13 et 14 en contact avec les jambes 17 et 17.

Comme on l'a expliqué précédemment, la poignée 18 peut coulisser vers le bas des figures 1,3, 4 en dépassant l'essieu 1, sans venir en appui sur cet essieu lorsque, comme représenté sur les figures 1,3, 4, les crochets courts 21 et 22 sont orientés vers l'arrière, c'est- à-dire du côté opposé aux crochets 11,12. Pour limiter la descente de la barre 20 de la poignée télescopique 18 au niveau de la barre transversale de portique 14, on peut prévoir, comme cela est représenté en coupe sur la figure 10, dans la zone centrale de la barre 20, un écrasement d'aplatissement 29 qui provoque sur la barre 20 un gonflement 30 qui est susceptible de venir en appui de retenue sur la barre 14 pour limiter la descente de la poignée 18 lorsqu'on la télescope en position de moindre hauteur permettant le transport du chariot"à bout de bras".

Les premiers pliages 23,24 des montants intérieurs 4,5, pliages qui sont indiqués sur les figures 1 et 4, sont orientés légèrement en biais par rapport au plan médian des montants intérieurs, de façon à passer également en biais au-dessus de l'essieu 1 auquel ils sont soudés en 10 (indiqué sur la figure 1). Les pliages 23,24 sont prolongés par les pliages qui forment les crochets 11 et 12 qui s'éloignent de l'essieu 1 en formant un angle d'inclinaison faible par rapport au plan moyen des montants intérieurs 4,5, l'extrémité des crochets 11,12 se trouvant

ainsi en saillie par rapport à ce plan moyen pour accrocher et coincer dans un angle un élément à supporter tel qu'une virole de pied de bouteille de gaz ou une barre d'accrochage.

Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 1 à 4, chacun des montants extérieurs 6,7 comporte au voisinage de la barre transversale 13, deux anneaux formés par soudure en trois zones 31 d'un profil 32 de fil en forme générale de W, de façon à former deux anneaux superposés 33 et 34 dont les trous 35 et 36 présentent une forme allongée dans le sens perpendiculaire au plan moyen des montants extérieurs. On voit sur les figures 2 et 3 que la longueur de la forme allongée du trou supérieur 35 est plus grande que celle du trou inférieur 36, de façon notamment à permettre de placer dans les allongements différents un arceau 37 (voir la figure 2) ou un cadre support (voir la figure 3). Dans un autre mode de réalisation simplifié non représenté, le profil 32 peut tre remplacé par un anneau unique soudé aux montants extérieurs à proximité de la barre transversale 13.

Dans les modes de réalisation représentés sur les figures 1,2 et 4, le chariot à main formé par le châssis de chariot comporte un arceau amovible 37 en forme générale de demi-cercle. Cet arceau représenté également en vue frontale sur la figure 6 comporte une partie 38 en forme générale de demi-cercle et destinée à venir en contact avec la surface extérieure cylindrique d'une bouteille telle que la bouteille de gaz 39 sur la figure 2. La partie 38 se prolonge par des parties sensiblement droites 38a dont les extrémités libres 40 sont repliées sensiblement à angle droit vers l'intérieur selon les figures 1,4 et 6 et sont destinées à tre encliquetées, après déformation élastique par ouverture de l'arceau 37, chacune dans un trou correspondant 35 ou 36 de l'un des anneaux 33,34 fixés sur l'un des montants extérieurs 6,7. Comme on le voit sur les figures 1,4 et 6, la partie centrale de l'arceau 37 comporte une protubérance arrondie 41 formée par pliage du fil de l'arceau et qui permet d'exercer un effort de blocage ou de déblocage important lorsque l'arceau 37 est monté coincé sur la bouteille de gaz 39.

Lorsqu'il est encliqueté par ses extrémités pliées 40 dans les trous 35 (prévus normalement pour une bouteille de 13 kg de gaz propane liquéfié) ou dans les trous 36 (prévus normalement pour une bouteille de gaz butane liquéfié), l'arceau 37 peut pivoter vers l'avant pour recouvrir et retenir la bouteille de gaz 39, ou bien vers l'arrière pour libérer cette bouteille de gaz. Comme représenté sur la figure 7, les extrémités libres 40a de l'arceau 37a peuvent tre repliées vers l'extérieur. Elles sont alors encliquetées dans les trous 35 ou 36 de l'intérieur vers l'extérieur, après un léger écrasement de l'arceau sur lui-mme à ses extrémités 40a. Ce montage des extrémités 40a de l'intérieur vers l'extérieur tend à confirmer l'encliquetage dans les trous 35 ou 36 lorsque la bouteille de gaz 39 tend à s'échapper du chariot par basculement, par exemple sous l'effet des forces centrifuges exercées au cours du transport du chariot équipé de la bouteille de gaz.

On a représenté sur la figure 2 une bouteille de gaz propane 39 montée sur le chariot selon l'invention lorsque le chariot est posé en position de sécurité, couché sur le plancher du

coffre d'une voiture automobile. La virole inférieure ou de base 42 de la bouteille 39 fixée rigidement à celle-ci par des traits de soudure est en appui sur les crochets 11,12 en étant retenue et donc accrochée entre ces crochets 11,12, et les montants intérieurs 4,5. L'arrondi 43 la calotte supérieure de la bouteille 39 est susceptible de venir en appui sur la barre transversale 14 des montants intérieurs 4,5 lorsque, du fait de la position couchée de la bouteille 39, la virole 42 se décolle des crochets 11,12. La bouteille 39 est ainsi retenue axialement. Si on remplace la bouteille de propane 39 par une bouteille de butane moins haute mais sensiblement de mme diamètre, la barre transversale 14 est encore susceptible de retenir axialement la bouteille après son déplacement axial lorsqu'elle vient en appui sur le sol 9 dans la position représentée sur la figure 3. Comme on l'a déjà expliqué, on voit que la partie 8 fortement inclinée des montants extérieurs 6,7 décolle les roues 2,3 du sol en position couchée du chariot portant la bouteille de gaz. Le chariot ainsi posé sur une surface d'appui 9 ne peut plus se déplacer qu'en surmontant les forces de friction assez élevées des montants extérieurs 6,7, de la barre 20 de la poignée 18 et de la partie arrondie 43 de la bouteille de gaz sur la surface d'appui 9, du fait de la gravité.

Le châssis de chariot tel que représenté sur la figure 1 peut recevoir un cadre support amovible 44 représenté isolément sur la figure 5. Ce cadre support 44 est constitué de deux montants d'accrochage 45,46 formés dans un fil monobloc et qui sont repliés deux fois sensiblement à 90° pour former à l'avant une sorte de portique de retenue constitué de deux montants courts 47,48 et d'une barre transversale 49. Les montants courts 47,48 sont reliés aux montants d'accrochage 45,46 par des barres de fond 50,51 formées au cours du double pliage à 90° des montants de fond qui forment une sorte de caisson en U. Ce caisson en U est renforcé et rigidifié transversalement par au moins deux traverses en fil ou en tube. Une première traverse 52 est soudée aux deux montants d'accrochage 45,46 au voisinage de leur premier pliage à 90° tandis que, selon le mode de réalisation représenté, une deuxième traverse 53 est soudée aux barres de fond 50,51 au voisinage du milieu de ces dernières. De préférence, la deuxième traverse 53 est formée d'un fil plié en U qui tonne deux traverses inclinées 54,55 de renforcement latéral, soudées également aux montants d'accrochage 45,46 à une faible hauteur au-dessus de la première traverse 52. Les traverses inclinées 54,55 peuvent remplir deux fonctions : soit retenir latéralement un bidon rectangulaire en appui de fond sur les traverses 52 et 53, soit retenir des objets longs tels que des bûches de bois pour les empcher de venir frotter sur les roues 2 et 3 du châssis de chariot.

Les montants d'accrochage 45,46 comportent, à chacune de leur extrémité supérieure (en service) un crochet court 56,57 replié sensiblement à angle droit parallèlement aux traverses.

Comme représenté sur la figure 4, chacun des crochets courts 56,57 est engagé dans un trou (de préférence le trou supérieur) 35 ou 36 des anneaux superposés 33,34. Le cadre support 44 est monté sur le châssis de chariot en engageant, d'une part, la traverse 52 à l'angle intérieur du U

derrière les crochets 11 et 12, et d'autre part, chacun des crochets courts 56,57 des montants d'accrochage 45,46 dans le trou correspondant 35 des anneaux superposés 33,34. Le cadre support 44 est ainsi maintenu fermement solidaire du châssis de chariot. Comme on le voit sur la figure 4, le cadre support 44 qui sur cette figure est doté d'une traverse supplémentaire 58 au pied des montants courts 47,48, est capable de recevoir et donc de porter des objets encombrants et relativement lourds tels que des piquets ou des bidons d'eau ou de carburant, de préférence rectangulaires, mais aussi des bûches de bois (représentées schématiquement en traits fins 59) nettement plus longues que la largeur du cadre support 44, les traverses inclinées 54,55 les éloignant du contact frottant avec les roues 2,3.

Lorsque le châssis de chariot est équipé du cadre support 44, ce dernier peut, pendant son chargement, prendre appui sur le sol à l'angle 60 de repli vers le haut du pliage avant en portique 47,48, 49. L'angle 60 est précisément renforcé par la traverse 58 dans le mode de réalisation de la figure 4 mais cette traverse n'est pas utile dans tous les cas.

Selon un autre mode de réalisation du chariot à main selon l'invention, le chariot comporte un sac souple 61 réalisé en matière textile ou autrement flexible et résistante, imperméabilisée ou non. Le sac 61 est logé à l'intérieur du cadre support 44, comme représenté sur la figure 3, en étant relié à sa partie supérieure aux montants extérieurs 6,7 par deux languettes 62 munies d'un anneau ou passage résistant à travers lequel passe le crochet court correspondant 56 ou 57 du montant d'accrochage. A sa partie supérieure, le sac 61 est muni en outre d'un couvercle ou rabat 63 fermé de façon amovible par tous moyens tels qu'un accrochage 64. A sa partie inférieure arrière, le sac 61 comporte un anneau textile 65 qui, au montage sur le châssis de chariot, chevauche les crochets 11,12.

Comme on le voit sur la figure 3, la partie inférieure ou fond 66 du sac souple 61 est appuyée sur le fond du cadre support 44, à savoir principalement la traverse 53 et accessoirement la traverse d'angle 52 et les barres de fond 50 et 51. Pour renforcer la liaison entre le sac souple et le châssis de chariot, le sac 61 peut comporter un anneau textile 67 de liaison, par exemple par accrochage, à la barre transversale 13 des montants extérieurs 6,7.

Le sac souple amovible 61 peut tre réalisé en toute matière flexible et résistante appropriée : textile, matière plastique résistante ou renforcée par des fibres, imperméabilisée ou non à l'eau et il peut comporter une poignée individuelle permettant de le porter lorsqu'il n'est pas monté sur le chariot à main.

Le châssis de chariot selon la présente invention ne tient pas debout seul lorsqu'il est isolé mais il peut tre posé contre une paroi ou accroché par la barre transversale 14 de portique ou la barre transversale 13. Lorsque le châssis de chariot équipé de l'arceau 37 porte une bouteille de gaz pleine ou vide, telle que la bouteille 39, il est possible au cours du roulage manuel du chariot chargé ainsi constitué, de poser debout le chariot et sa charge en appuyant le rebord extérieur 42a de la virole de fond 42 de la bouteille sur le sol. Le centre de

gravité de l'ensemble de la bouteille 39 et du chariot est ainsi placé au-dessus d'un triangle de sustentation délimité par les deux portages des roues 2,3 sur le sol et le portage du rebord extérieur 42a sur le sol et l'ensemble ne bascule pas. La stabilité du chariot à main chargé d'une bouteille de gaz pleine pesant près de 25 kg est facilitée par l'accrochage au bas de la virole 42 de la bouteille. Cet"accrochage bas"permet de placer la bouteille 39 sur le chariot sans avoir à la lever complètement. Il suffit pour cela de faire basculer la bouteille légèrement sur le côté pour engager la virole 42 sur les crochets 11, 12, puis de rabattre l'arceau 37 sur la bouteille 39 et de télescoper en position longue la poignée télescopique 18 pour reporter l'essentiel de la charge sur les roues 2,3.

Comme on l'a déjà indiqué, des obstacles de faible hauteur sont aisément franchissables par le châssis de chariot, du fait de l'appui alterné sur le bord de l'obstacle tel qu'une marche d'escalier, des roues 2,3 et des parties 8, fortement inclinées par rapport à la verticale, des montants extérieurs 6,7. Cet appui alterné roues 2,3/parties 8 limite les chocs sur l'obstacle par un effet de roulement-glissement. Le raccordement des montants extérieurs 6,7 à l'essieu 1 par les parties 8 fortement inclinées permet également, comme cela est représenté sur la figure 2, de décoller les roues 2,3 du sol lorsque le châssis de chariot ou le chariot équipé est posé sur une surface d'appui 9, notamment en position de moindre encombrement de la poignée télescopique.

Le châssis de chariot selon l'invention et le chariot à main qu'il forme avec ses accessoires amovibles est soumis à des contraintes opposées : il doit tre peu encombrant en position de stockage, notamment dans le coffre d'un véhicule et il doit présenter une longueur relativement importante au niveau de la poignée pour reporter la charge principalement sur les roues. Le chariot à main selon l'invention doit également satisfaire à un autre impératif souvent oublié : il doit rouler sur des sols variés. Cette qualité s'obtient aisément avec des roues de grand diamètre qui présenteront alors l'inconvénient d'tre encombrantes. On a représenté sur la figure 11 un montage des roues du chariot à main selon l'invention assurant un bon compromis encombrement/qualité de roulage. De façon bien connue, la roue 3 massive en matière plastique est maintenue sur l'essieu 1 relié à une partie inclinée 8 soudée en 8a, par un couvercle d'accrochage 68 indiqué également sur les figures 1 et 4 et dont les griffes d'accrochage 69 en acier trempé dur pénètrent dans le métal, plus tendre ou rendu plus tendre par un"coup de flamme", de l'essieu 1. Le moyeu 3a de la roue 3 est ainsi retenu en butée entre la partie inclinée 8 et le couvercle d'accrochage 68 tout en étant susceptible de coulisser légèrement entre ces deux butées. Pour assurer un bon guidage de la roue 3 sur l'essieu et lui permettre de bien tourner après un roulage dans la boue ou d'autres polluants, le moyeu 3 a de la roue 3 présente une grande longueur L1, par exemple supérieure à la longueur L2 de la bande de roulement de la roue, et le jeu normal 70 entre le moyeu 3a de la roue et l'essieu 1 est important, de l'ordre de 2 mm pour un essieu de 10 mm de diamètre. Grâce à ces

dispositions, des roues de dimensions réduites (par exemple de 100 mm de diamètre) pour le chariot présentent de bonnes qualités de roulage sur des sols variés, y compris la terre faiblement tassée, tout en limitant les chocs de roulage absorbés en partie par le jeu 70.

Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés mais elle est susceptible de nombreuses variantes aisément accessibles à l'homme de l'art sans que l'on ne s'écarte de l'esprit de l'invention.