La présente invention se rapporte à une cagoule de protection de tête présentant une face extérieure prévue pour être en contact avec un milieu environnant, une face intérieure prévue pour être en contact avec la tête d'un utilisateur, une section de passage de tête et une ouverture faciale au niveau des yeux de l'utilisateur fermée par une visière fixée de manière détachable à la cagoule, ladite cagoule comprenant une doublure extérieure présentant une face interne et étant ajourée en face de ladite ouverture faciale, ladite doublure formant avec la face extérieure de la cagoule une pochette dans laquelle est glissée de manière amovible ladite visière, ladite cagoule comprenant en outre au moins un élément d'appui intercalé entre ladite face extérieure de la cagoule et ladite doublure, ledit élément d'appui longeant au moins partiellement ladite ouverture faciale.

De telles cagoules sont connues de l'état de la technique et sont particulièrement utilisées dans des environnements aseptiques et stériles où l'utilisateur doit être isolé du milieu environnant. Ceci est particulièrement indiqué dans des environnements tels que les salles blanches et les laboratoires où se préparent vaccins et médicaments. D'une part, dans ce type d'environnement, il convient d'isoler au mieux l'utilisateur afin qu'il ne contamine pas l'environnement dans lequel il travaille et, d'autre part, il s'agit souvent d'isoler l'utilisateur lui-même de substances dangereuses et/ou nocives.

Lorsqu'un opérateur est amené à travailler dans un environnement stérile, il doit particulièrement veiller à ne pas contaminer l'équipement qu'il revêt. Ainsi, l'opérateur doit respecter des procédures d'habillage strictes, lesquelles n'ont de sens que si l'équipement de protection qu'il utilise est lui-même tout à fait stérile. A cette fin, les combinaisons et les cagoules sont généralement fournies après stérilisation, dans des emballages étanches dont une ouverture aisée permet une saisie des équipements stériles. Par ailleurs, en ce qui concerne plus particulièrement les cagoules munies d'une visière, il faut que cette dernière soit non seulement stérile mais aussi parfaitement propre pour assurer une vision correcte et un confort de travail à l'utilisateur.

Plus particulièrement, le document US2583304 décrit une cagoule de protection de tête telle qu'indiquée au début et qui est prévue pour qu'une visière amovible soit glissée et positionnée entre un cadre formant un élément d'appui (ou de support) pour la visière et la face extérieure de la cagoule. Lorsque la visière est placée, cette dernière est donc intercalée entre l'élément d'appui et la face extérieure de la cagoule.

Malheureusement, un tel agencement des différents éléments d'une telle cagoule ne rend pas son utilisation confortable pour l'utilisateur et ne permet pas d'assurer une vision correcte et permanente au travers de la visière dès lors que cette dernière est directement en contact avec la face extérieure de la cagoule et donc très proche du visage de l'opérateur (c'est-à-dire généralement à une distance de seulement quelques millimètres), ce qui provoque notamment la formation de buée voire de condensation sur la visière et ne permet pas le port de lunettes correctrices. Une vision correcte est pourtant crucial lorsque l'opérateur doit manipuler des substances dangereuses, ce qui est souvent le cas quand il s'agit de travailler dans des laboratoires ou dans des salles blanches. En effet, comme mentionné ci-dessus, une telle cagoule connue de l'état de la technique est sujette à la formation de condensation sur Sa visière et est difficilement portable sans gène par un opérateur muni de lunettes correctrices.

Il existe également des cagoules munies d'une visière fixe, comme par exemple la cagoule de protection E51 1 1 101 commercialisée par Protextyl. Une telle cagoule est munie d'une visière fixe y étant attachée pour assurer l'isolation et la protection de l'utilisateur mais aussi pour minimiser les risques de contamination du milieu environnant (vaccins, médicaments, ...) et par le milieu environnant. A la suite de leur utilisation, ces cagoules munies d'une visière fixe devraient être dirigées vers une installation de nettoyage et de stérilisation afin de pouvoir être réutilisées. Or, puisque ces cagoules sont munies d'une visière fixe, laquelle est généralement en un matériau plastique transparent, elles ne peuvent pas être soumises à une stérilisation classique et encore moins une succession de stérilisations où les conditions ne sont pas compatibles avec le matériau formant la visière. Celte-ci se déformerait et pourrait même perdre sa transparence, par exemple sous l'effet de la chaleur ou sous l'effet de rayonnements spécifiques utilisés lors de la stérilisation.

En outre, même si une stérilisation par application de rayons spécifiques pourrait permettre de stériliser les cagoules munies d'une visière, il n'en demeure pas moins que le nettoyage de la visière et particulièrement le nettoyage de la face de Sa visière située à l'intérieur de la cagoule resterait problématique. En effet, afin de nettoyer cette face de la visière, ii faudrait introduire des instruments de nettoyage à l'intérieur de la cagoule ou retourner cette dernière pour exposer la face interne de la visière à nettoyer. Ces opérations seraient contraignantes et requerraient de nombreuses manipulations, coûteuses en manutention et en temps.

Encore une autre approche connue de l'état de la technique consiste à utiliser des cagoules en association avec des lunettes de protection de type « masque de ski » (comme par exemple celles décrites dans le document EP0195517). Cependant, le recours à des lunettes de protection constitue également une problématique récurrente au sein des industries. En effet, une fois utilisées ou suite à une erreur de manipulation lors de leur placement, les lunettes de protection doivent être, tout comme les cagoules, nettoyées et stérilisées. Si le nettoyage et la stérilisation des vêtements (combinaison, cagoule, ...) sont souvent confiés à des sociétés externes qui ramènent ensuite les équipements (combinaison, cagoule, ...) conditionnés stérilement, le nettoyage des lunettes de protection est communément pris en charge par l'industriel qui doit donc disposer d'un équipement spécifique et coûteux ou utiliser des équipements faisant partie de la chaîne de production comme par exemple des stérilisateurs, cette option interférant inévitablement sur le rendement d'une chaîne de production.

En outre, les lunettes de protection, par exemple de type masque de ski, ne couvrent pas le visage intégralement et sont généralement pourvues de bandes élastiques nécessaires à leur fixation par-dessus la cagoule. De telles lunettes ne sont pas forcément prévues pour résister aux conditions drastiques de stérilisation et de nettoyage.

Par ailleurs, les lunettes de protection constituant un équipement individuel et additionnel, l'opérateur doit les manipuler précautionneusement pour le pas les laisser tomber, auquel cas il conviendrait de changer de lunettes de protection puisqu'elles auraient été contaminées. Ce type de protection des yeux est donc contraignant, ralentit ies procédures d'habillage et augmente les risques de contamination, d'une part à cause du risque de chute des lunettes de protection mais aussi parce qu'elles doivent être manipulées, ce qui augmente les risques de transfert de contaminants depuis l'opérateur sur les lunettes de protection et ensuite dans le milieu environnant.

II existe donc un réel besoin de trouver une alternative à l'utilisation des cagoules munies d'une visière fixe, à l'utilisation de lunettes de protection (de type masque de ski) ou encore à l'utilistation d'une cagoule telle que celle décrite dans le document US2583304 afin que des étapes de nettoyage et de stérilisation plus simples, moins onéreuses et plus rapides puissent être réalisées, afin que les étapes de revêtement d'équipements de protection soient moins contraignantes, plus rapides et plus sûres afin de minimiser tout risque de contamination mais aussi pour éviter toute entrave à une vision correcte au travers de la visière (par exemple à cause de la présence de condensation) et supprimer toute gène à l'opérateur qui porte la cagoule (par exemple lorsque ce dernier porte des lunettes correctrices). L'invention a pour but de pallier les inconvénients de l'état de la technique en procurant une cagoule permettant de simplifier les étapes de nettoyage et de stérilisation permettant de se dispenser de l'utilisation de lunettes de protection et permettant d'éviter toute entrave à une vision correcte au travers de la visière tout en assurant le confort de l'utilisateur même si ce dernier porte des lunettes correctrices. Ceci a pour objectif de rendre les étapes de nettoyage et de stérilisation moins contraignantes, moins onéreuses, plus rapides et plus simples mais aussi d'assurer à l'utilisateur un confort de travail en lui permettant de toujours voir correctement au travers de îa visière sans être gêné par cette dernière. Par ailleurs, l'invention a également pour objectif de procurer une cagoule associée à un dispositif de protection des yeux qui, lors de son placement, permet de minimiser les risques de contamination.

Pour résoudre ces problèmes, il est prévu suivant l'invention, une cagoule telle qu'indiquée au début, caractérisée en ce que ladite visière est insérée entre ladite face interne de ladite doublure et ledit élément d'appui.

Une telle cagoule suivant l'invention est particulièrement avantageuse puisqu'elle présente une visière qui peut être placée et retirée aisément. En outre, contrairement aux cagoules connues de l'état de ia technique prévoyant déjà une visière amovible, dès lors que cette dernière est insérée entre la face interne de la doublure et l'élément d'appui suivant l'invention, elle est maintenue à une certaine distance de la face extérieure de la cagoule et donc du visage de l'opérateur, une étanchéité par rapport au milieu environnant extérieur étant assurée par la pochette. Ceci est particulièrement avantageux puisqu'un tel décalage et positionnement de la visière suivant l'invention permet qu'elle ne touche pas le visage de l'opérateur et qu'elle ne gêne pas ce dernier. Ceci permet également aux utilisateurs portant des lunettes correctrices de pouvoir utiliser la cagoule selon l'invention sans être gêné par une visière qui s'appuierait contre la monture des lunettes. En outre, un tel espace qui est naturellement rempli d'air permet de minimiser la formation de condensation sur la visière, ce qui assure à l'opérateur de toujours bénéficier d'une vision correcte.

Contrairement aux cagoules actuelles munies d'une visière fixe, la cagoule selon la présente invention permet donc de disposer d'une visière amovible facilement et rapidement remplaçable, une mise en place de ia visière assurant en outre une isolation et une protection correcte de l'utilisateur par rapport à un environnement. En outre, le fait de pouvoir utiliser une visière détachable, c'est-à-dire amovible, plutôt que des lunettes de protection permet d'éliminer toutes les manipulations liées à la mise en place des lunettes de protection et minimise les risques de contamination liés à leur utilisation.

Une cagoule suivant l'invention permet également, par rapport aux cagoules actuelles munies d'une visière, de simplifier fortement (es étapes de nettoyage et de stérilisation des équipements de protection. En effet, le fait de pouvoir retirer de façon simple et rapide la visière amovible de la cagoule permet en final de disposer d'une part d'un élément textile formé par ia cagoule et, d'autre part, d'un élément en un matériau plastique (ou en tout autre matériau adéquat) constitué par la visière. Par conséquent, il est possible de diriger ia cagoule dépourvue de sa visière vers une installation de traitement classique de nettoyage et/ou de stérilisation (décontamination) alors que la visière peut être acheminée, en vue de sa réutilisation, vers un système de nettoyage adéquat qui ne l'endommagera pas. Une alternative est de simplement procéder au remplacement de la visière usagée par une nouvelle visière propre sur les cagoules décontaminées.

La cagoule de protection de tête suivant l'invention comprend une doublure extérieure ajourée en face de ladite ouverture faciale et formant avec la face extérieure de la cagoule une pochette dans laquelle est glissée de manière amovible ladite visière. La présence d'une telle pochette formant une « zone d'accueil » permet d'y insérer une visière de telle sorte que cette dernière fasse partie intégrante de la cagoule de protection suivant l'invention. De façon surprenante, dans le cadre de la présente invention, il a été déterminé que, même si la visière est amovible, elle permet d'assurer une isolation correcte de l'opérateur par rapport à l'environnement stérile. En effet, la doublure permet de former un espace entre sa face intérieure et la face extérieure de la cagoule, cet espace étant dimensionné de telle sorte qu'il épouse les bords de la visière afin que cette dernière y soit « bloquée » sur l'ensemble de son pourtour et ne bouge pas lors de l'utilisation de la cagoule, par exemple lorsque l'utilisateur penche la tête sur le côté.

Avantageusement, suivant l'invention, ledit élément d'appui est un ourlet formé dans le matériau (textile ou autre) formant la cagoule. Cet ourlet peut inclure un matériau de remplissage comme par exemple une mousse de matière plastique. Cet élément d'appui, outre le fait qu'il forme un élément de guidage lors de l'insertion de la visière dans la pochette formée par la doublure, forme également une couche amortisseuse contre laquelle s'appuie le front de l'opérateur, ce qui assure à ce dernier un certain confort durant son travail. En outre, il est prévu, suivant l'invention que si un élément d'appui est placé au niveau de la partie inférieure de l'ouverture faciale, le matériau de remplissage se présente en deux parties de telle sorte à laisser un espace central exempt de matériau de remplissage, ce qui définit un espace libre dans lequel l'opérateur peut placer son nez, chacune des parties du matériau de remplissage prenant appui sur l'un des pans du nez de l'opérateur.

De préférence, selon l'invention, ladite pochette formée entre la face extérieure de la cagoule et ladite doublure présente au moins un moyen de fermeture. La présence d'un moyen de fermeture permet, suite à l'insertion de la visière dans ladite pochette, de refermer cette pochette afin d'y bloquer temporairement la visière pour qu'elle reste en place durant l'utilisation de la cagoule. Cette fermeture évite par exemple que la visière ne se décale ou ne glisse vers l'extérieur de la pochette, ce qui compromettrait l'isolation de l'utilisateur par rapport à l'environnement et la stérilité de ce dernier. Selon un mode de réalisation, lorsque l'ouverture de îa pochette est située longitudinalement au niveau du front de l'opérateur, un tel moyen de fermeture n'est pas indispensable {même s'il pourrait toutefois être présent) dès lors que la visière est bloquée latéralement mais aussi le long de sa partie inférieure.

Avantageusement, selon l'invention, ledit au moins un moyen de fermeture est choisi dans le groupe constitué d'une tirette, d'une fermeture à bouton-pression, à bouton-poussoir ou d'un moyen auto- agrippant, par exemple de type Velcro®. Il est bien entendu que tout autre moyen de fermeture adéquat peut être utilisé dans le cadre de la présente invention.

De préférence, suivant l'invention, ladite visière est en un matériau plastique transparent ou en tout autre matériau adéquat, par exemple en Plexiglas®. Ce matériau peut être par exemple rigide ou flexible, teinté ou non, anti-griffe ou non, résistant aux acides ou non, selon les domaines d'application. Il est bien entendu que la visière suivant l'invention peut présenter bien d'autres propriétés.

Préférentiellement, ladite visière présente, à sa partie inférieure, une découpe correspondant à la zone où sera positionné le nez de l'utilisateur afin d'éviter qu'une arête en plastique n'y repose, ce qui serait particulièrement inconfortable.

Avantageusement, la cagoule de protection de tête selon l'invention comprend un système d'auto-ajustement de la taille de la cagoule placé à l'arrière de la cagoule, par exemple des boutons pressions permettant de régler la largeur de la cagoule et/ou la hauteur de la cagoule. En choisissant de fixer un bouton pression sur un point d'attache plutôt qu'un autre, il est possible de définir une taille de la cagoule adaptée à Sa morphologie de l'utilisateur de telle sorte que la cagoule épouse correctement !a tête de l'opérateur et soit positionnée de manière à ne pas gêner l'opérateur. D'autres systèmes d'auto-ajustement comme par exemple des liens ou des sangles peuvent également permettre d'ajuster la cagoule à la morphologie de l'opérateur. Par conséquent, une cagoule suivant l'invention peut convenir à plusieurs utilisateurs qui peuvent en adapter la taille, il est bien entendu que tout autre moyen d'auto- ajustement adéquat peut être utilisé dans le cadre de la présente invention.

De façon préférée, la cagoule de protection de tête suivant l'invention fait partie intégrante d'un vêtement de protection pour salle blanche et analogue. En effet, la cagoule suivant l'invention peut tout aussi bien former une pièce unique ou faire partie intégrante d'un vêtement de protection comme par exemple d'une combinaison de protection intégrale, une blouse ou une casaque. Il est bien entendu que la cagoule peut être reliée par tout moyen de fixation adéquat au vêtement de protection, par exemple en y étant cousue ou en y étant fixée à l'aide d'une tirette, de boutons pressions ou encore à l'aide de Velcro®.

De préférence, la cagoule suivant l'invention fait partie intégrante d'un vêtement de protection qui est une combinaison telle que divulguée dans le document EP2303044, cette combinaison comprenant une face extérieure prévue pour être en contact avec un milieu environnant et une face intérieure agencée pour être en contact avec un manipulateur, une première et une deuxième section de jambe reliées l'une à l'autre par une ouverture dans une zone d'entrejambe, une première et une deuxième manche et une partie de corps à laquelle sont reliées les premières et deuxièmes manches par une extrémité liée et les première et deuxième section de jambe également par une extrémité liée, ladite partie de corps comprenant une section de passage de tête, ladite combinaison comprenant en outre au moins une zone de préhension en contact avec la face intérieure dans la partie de corps.

Ladite au moins une zone de préhension d'une telle combinaison peut par exemple être une lichette, un élastique, un patte, un cordon ou peut encore être formée par une zone du tissu (qui ne doit pas être formellement délimitée) de la combinaison, cette zone étant agencée pour être agrippée et saisie.

Avantageusement, la cagoule de protection de tête selon l'invention fait partie intégrante d'un vêtement de protection étant une combinaison dont l'ouverture est située dans la partie de corps, par exemple au centre du thorax ou depuis l'épaule jusqu'à la hanche d'un opérateur.

D'autres formes de réalisation de la cagoule suivant l'invention sont indiquées dans les revendications annexées.

D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront de la description donnée ci-après, à titre non limitatif et en faisant référence aux dessins annexés.

La figure 1 est une vue de face d'une cagoule de protection de tête selon l'invention.

La figure 2 est une vue en coupe et de détail selon l'axe il d'une cagoule de protection de tête selon l'invention.

La figure 3 est une autre vue en coupe et de détail selon l'axe ill d'une cagoule de protection de tête selon l'invention.

Les figures 4a, 4b et 4c illustrent une cagoule suivant l'invention qui est reliée et fait partie intégrante d'un vêtement de protection.

Sur les figures, les éléments identiques ou analogues portent les mêmes références.

La figure 1 illustre une cagoule 1 suivant l'invention qui présente une face extérieure 2 prévue pour être en contact avec le mifieu environnant, une face intérieure 3 prévue pour être en contact avec la tête d'un utilisateur, une section de passage de tête 4 et une ouverture faciale 5 au niveau des yeux de l'utilisateur. L'ouverture faciale 5 est fermée par une visière 6 fixée de manière détachable à la cagoule 1.

Dans l'exemple de réalisation illustré, la cagoule 1 est munie d'une doublure extérieure ajourée 7 dont la fenêtre 7' (ouverture) est située en face de l'ouverture faciale 5 au niveau des yeux de l'utilisateur. Cette doublure 7 forme, avec la face extérieure 2 de la cagoule 1 , une pochette 8 dans laquelle peut être glissée de manière amovible la visière 6. La pochette 8 présente en outre une ouverture latérale 9 munie de moyens de fermeture 10, par exemple une fermeture sous forme d'une tirette. Ces moyens de fermeture 10 permettent le maintien de la visière 6 dans la pochette 8 lorsque l'utilisateur travaille et effectue forcément des mouvements de la tête.

Comme illustré, la pochette 8 encadre la visière amovible 6 sur l'ensemble de son pourtour, ce qui permet de bloquer et de maintenir cette dernière dans l'espace délimité par Sa pochette 8. Un tel encadrement de la visière 6, sur l'ensemble de son pourtour, permet d'isoler l'opérateur du milieu environnant afin d'éviter toute contamination de ce dernier.

Eventuellement, la cagoule 1 peut présenter une ou plusieurs zones formées dans un matériau différent que celui de la face extérieure de la cagoule 1 , par exemple en un matériau perméable. De telles zones peuvent être situées en-dessous et/ou au-dessus de l'ouverture faciale 5 afin de permettre à l'opérateur de respirer aisément mais aussi afin d'aérer l'intérieur de la cagoule 1 .

La figure 2 est une vue en coupe selon l'axe II et illustre un mode de réalisation suivant l'invention. Des éléments d'appui 11 sont présents et sont intercalés entre la face extérieure 2 de la cagoule 1 et la doublure extérieure ajourée 7 dont la fenêtre 7' (ouverture) est située en face de l'ouverture faciale 5 au niveau des yeux de l'utilisateur. Ces éléments d'appui additionnels 1 1 longent l'ouverture faciale 5 et sont placés de telle sorte qu'ils sont par exemple en contact avec le front et/ou avec le nez de l'opérateur. Préférentiel lement ces éléments d'appui 1 1 sont en un matériau mou, par exemple en une mousse plastique pour assurer le confort de l'utilisateur. Selon un mode de réalisation préféré, les éléments d'appui 13 sont des ourlets formés dans le matériau constituant la cagoule 1 , lesdits ourlets étant remplis par le matériau mou.

De façon préférée, la visière 6 est glissée entre lesdits éléments d'appui 11 et la paroi interne de la doublure 7, ce qui permet de maintenir la visière 6 à une certaine distance du visage de l'opérateur. Ceci est particulièrement indiqué lorsque l'utilisateur porte des lunettes correctrices.

La figure 3 est une vue en coupe selon l'axe III et illustre la pochette 8 qui est munie d'une ouverture latérale 9 par laquelle une visière 6 peut être glissée afin qu'elle soit « bloquée » dans ladite pochette 8. La pochette 8 pourvue d'une ouverture latérale 9 permet donc une mise en place puis, après utilisation de la cagoule, un retrait aisé et rapide de la visière 6. Ceci permet finalement de disposer de deux éléments distincts, d'une part de la visière 6 et, d'autre part, de la cagoule 1 , lesquels éléments peuvent dès lors chacun être dirigés séparément vers une station de nettoyage et/ou de stérilisation adéquate.

Les figures 4a, 4b et 4c illustrent une cagoule 1 qui est reliée et fait partie intégrante d'un vêtement de protection 12, en l'occurrence, pour l'exemple, d'une combinaison pour salles blanches (figures 4a et 4b) et analogues (blouse ou casaque en figure 4c). Il est bien entendu que la cagoule 1 peut être reliée par tout moyen de fixation adéquat au vêtement de protection 12, par exemple en y étant cousue ou en y étant fixée à l'aide d'une tirette, de boutons à pression ou encore à l'aide de Velcro®. Selon l'invention, il est également prévu que !a section de passage de tête 4 soit couverte au moins partiellement par le vêtement de protection de telle sorte à être insérée au moins en partie dans le vêtement de protection. Comme illustré aux figures 4 a à c, les combinaisons auxquelles peut être reliée une cagoule selon l'invention peuvent comprendre un système de fermeture, par exemple une tirette, au niveau de rentre-jambe, sur la zone du thorax ou encore partant de l'épaule et rejoignant ia hanche de ia combinaison.

Il est bien entendu que la présente invention n'est en aucune façon limitée aux formes de réalisations décrites ci-dessus et que bien des modifications peuvent y être apportées sans sortir du cadre des revendications annexées.