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Patent Searching and Data


Title:
BALANCING FRAME FOR A RUCKSACK
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2012/066252
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a carrying device (1) of the rucksack type, having a loading receptacle (4) and a stabilized balancing system (5) comprising: a carrying base (6) provided with at least one upright (7) making first contact (M1) with the wearer's back, and having a body portion (9) forming a rigid lateral stay making second contact (M2) with the wearer's side at a separate height (hM2) from that (hM1) of the first contact, at least one lever (12) supported in a rocking manner (13) by said carrying base (6) so as to allow a compensation force for the weight of the load (2) carried to be distributed to either side of the wearer's coronal plane (Pc), guide means (14) guiding the movement of the loading receptacle (4) with respect to the base (6) during the rocking of the lever (12). Rucksacks.

Inventors:
RUFFINATI HERVE DENIS (FR)
Application Number:
PCT/FR2011/052687
Publication Date:
May 24, 2012
Filing Date:
November 17, 2011
Export Citation:
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Assignee:
RUFFINATI HERVE DENIS (FR)
International Classes:
A45F3/04; A45F3/10
Foreign References:
US5161722A1992-11-10
US20040178238A12004-09-16
US4561578A1985-12-31
Other References:
None
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Claims:
REVENDICATIONS

Dispositif de portage (1) de charges (2), du genre sac à dos, pourvu d'un réceptacle de chargement (4) apte à recevoir la charge portée (2), ledit dispositif de portage étant caractérisé en ce qu'il possède un système d'équilibrage stabilisé (5) qui comprend :

- une embase de portage (6) pourvue d'au moins un montant (7) qui présente une première portion de support (8) conçue pour venir prendre un premier appui (M1) sur le corps du porteur (3), ainsi qu'une portion de corps (9) qui relie ladite première portion de support (8) à une seconde portion de support (10), ladite seconde portion de support ( 0) formant un étai latéral rigide qui s'étend depuis ladite portion de corps (9) jusqu'à un second appui (M2) qui est situé au niveau du flanc (11) du porteur (3), à une altitude (hM2) distincte de celle (hMi) du premier appui ( 1),

- au moins un levier (12), distinct du montant (7), soutenu en bascule (13) par ladite embase de portage (6) et comportant un premier bras (12A) relié au réceptacle de chargement (4) et un second bras (12B) de manœuvre opposé, de sorte à permettre le renvoi de part et d'autre du plan coronal (Pc) du porteur (3) d'un effort de compensation (F) du poids (P2) de la charge,

- des moyens de guidage (14), distincts du levier, assurant entre l'embase (6) et le réceptacle de chargement (4) une liaison cinématique qui autorise et guide le déplacement relatif dudit réceptacle de chargement par rapport à l'embase (6) lorsque ledit réceptacle de chargement (4) est entraîné par le basculement du levier (12).

Dispositif de portage selon ia revendication 1 caractérisé en ce que les moyens de guidage (14) sont conçus pour assurer le coulissement sensiblement vertical du réceptacle de chargement (4) par rapport à l'embase (6).

Dispositif de portage selon la revendication 1 ou 2 caractérisé en ce que le montant (7) forme un rail de guidage, de préférence de section ronde ou encore polygonale et aplatie, le long duquel circulent des chariots (50) captifs fixés au réceptacle de chargement (4), tels que des passants en textile, des patins (51) rigides, des douilles (52) lisses ou des douilles (52) à billes.

4 - Dispositif de portage selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que le premier appui (M1) et/ou le second appui (M2) et/ou le point de bascule (13) sont situés au voisinage du plan coronal (Pc), voire contenus dans ledit plan coronal.

5 - Dispositif de portage selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que le premier appui (M1), le second appui (M2) et le point de bascule (13) sont sensiblement alignés verticalement 6 - Dispositif de portage selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que la première portion de support (8) vient prendre le premier appui (M1) sur l'épaule du porteur.

7 - Dispositif de portage selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que la seconde portion de support (10) vient prendre le second appui (M2) sur la hanche du porteur (3), de préférence sur le dessus de la crête iliaque.

8 - Dispositif de portage selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il comporte une ceinture (20) de taille reliée au réceptacle de chargement (4), et en ce que la seconde portion de support (10) prend le second appui (M2) sur le pan latéral de ladite ceinture. 9 - Dispositif de portage selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il comporte une ceinture (20) de taille qui passe avec un jeu vertical (J) à travers un manchon de maintien (23) fixé à la base du réceptacle de chargement (4).

10 - Dispositif de portage selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que le premier appui (M1) forme un appui haut, tandis que le second appui (M2) forme un appui bas, situé à une altitude inférieure, et en ce que la seconde portion de support (10) forme un étai oblique descendant depuis la racine (10A) qui la lie à la portion de corps (9) jusqu'à un pied (10B) formant le second appui (M2), ledit pied étant situé à une altitude inférieure à celle de la racine (10A) et à une distance moindre du plan coronal (Pc) que ladite racine (10A). - Dispositif de portage selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que la seconde portion de support (10) est articulée en lacet autour de la portion de corps (9), de sorte à pouvoir s'orienter indépendamment et librement en azimut par rapport au reste de l'embase (6). - Dispositif de portage selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que la portion de corps (9) et/ou la seconde portion de support (10) est ajustable en longueur, de sorte à permettre le réglage de la hauteur de l'embase (6), et/ou, respectivement, du déport du second appui (M2). - Dispositif de portage selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que la liaison entre le premier bras (12A) du levier et le réceptacle de chargement (4) est assuré par une suspente (46) flexible. - Dispositif de portage selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que l'embase de portage (6) comprend deux montants (7) distants l'un de l'autre et solidarisés l'un à l'autre par au moins une traverse (30), lesdits montants (7) étant de préférence agencés de façon sensiblement parallèle entre eux et/ou de façon sensiblement symétrique par rapport au plan sagittal (Ps) du porteur, lesdits montants comprenant chacun une première portion de support (8) destinée à venir en appui sur l'une des épaules du porteur, de part et d'autre de la tête de ce dernier, ainsi qu'une portion de corps (9) qui se prolonge à sa base par une seconde portion de support (10), laquelle vient en appui sur le flanc du porteur (3) qui lui est le plus proche. - Dispositif de portage selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il comporte au moins un moyen de blocage du levier (33) apte à maintenir le levier (12) à encontre du couple de basculement exercé par le réceptacle de chargement (4), sensiblement dans une position angulaire et un degré d'effort de compensation librement choisi. - Dispositif de portage selon la revendication 15 caractérisé en ce que ie moyen de blocage (33) comprend un organe de renvoi (34) de longueur réglable qui relie le second bras du levier (12B) à un point de retenue (M3), lequel coïncide préférentiellement avec le second appui (M2), de sorte à former une structure triangulaire de maintien.

- Dispositif de portage selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que les moyens de guidage (14) comportent une butée de fin de course définissant une limite inférieure au niveau de laquelle la descente du réceptacle de chargement (4) le long de l'embase (6) est stoppée lorsque le bras de manœuvre (12B) du levier est relâché. - Dispositif de portage selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que le levier (12) est formé par une lame (40) comportant un bossage arrondi (42) destiné à venir en appui dans un berceau (43) de forme sensiblement conjuguée ménagé sur la première portion de support (8), sensiblement à l'aplomb du premier appui ( 1).

- Dispositif de portage selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que la longueur totale (L-|2) du levier est sensiblement comprise entre 10 cm et 25 cm, et de préférence sensiblement voisine de 20 cm.

Description:
ARMATURE D'EQUILIBRAGE POUR SAC A DOS

DOMAINE TECHNIQUE

La présente invention se rapporte au domaine générai des dispositifs de portage de charges destinés à transporter des charges, à dos d'homme, ou d'animal. La présente invention concerne plus particulièrement un dispositif de portage de charge, du genre sac à dos, pourvu d'un réceptacle de chargement apte à recevoir la charge portée.

La présente invention concerne également un kit d'adaptation, et notamment une embase de portage, permettant de convertir un réceptacle de chargement ou un sac à dos existant en dispositif de portage conforme à l'invention.

TECHNIQUE ANTERIEURE

Il est connu de longue date de transporter des charges très diverses, telles que denrées alimentaires, matériels en tout genre, matériaux, etc., en utilisant un moyen de portage permettant le harnachement desdites charges à dos d'homme ou à dos d'animal domestique.

En particulier, il est connu d'employer à cet effet des sacs à dos qui comportent une ou plusieurs poches servant de réceptacle de chargement, ainsi qu'une paire de bretelles qui viennent entourer les épaules du porteur pour soutenir le sac.

Les sacs à dos connus ont fait l'objet de nombreux perfectionnements, en particulier dans les dernières décennies, en raison de l'engouement du grand public pour les activités de loisir en plein air, telles que randonnée, course, ski, escalade, cyclisme, camping, etc.

Il a notamment été imaginé diverses solutions permettant d'améliorer le confort de portage, par exemple par un rembourrage des bretelles, un renforcement de l'armature dorsale du sac, ou encore la mise en uvre d'une ceinture lombaire à fa base dudit sac.

Toutefois, si les sacs à dos connus procurent généralement satisfaction, leur utilisation est parfois susceptible de provoquer une fatigue importante, voire des lombalgies, en particulier lors du transport de charges lourdes, ou à l'occasion de longs trajets.

En outre, il arrive que les sacs à dos connus ne permettent pas un arrimage satisfaisant de la charge portée, de telle sorte que cette dernière peut parfois ballotter en provoquant des secousses ou des chocs de nature à meurtrir le porteur ou à déséquilibrer ce dernier. A ce titre, s'il a été envisagé de doter certains sacs à dos d'une armature rigide, les armatures connues présentent généralement une structure métallique particulièrement complexe, lourde et encombrante, qui est de surcroît susceptible de former des points d'appui durs, à l'origine d'une sudation importante ou de meurtrissures chez le porteur.

EXPOSE DE L'INVENTION Les objets assignés à l'invention visent par conséquent à remédier aux inconvénients susmentionnés et à proposer un nouveau dispositif de portage de charges, du genre sac à dos, qui améliore le confort et la stabilité du portage, notamment lors du transport de charges lourdes.

Les objets assignés à l'invention visent également à proposer un nouveau dispositif de portage de charges présentant une structure compacte, peu encombrante, légère, qui n'occasionne ni fatigue, ni meurtrissures chez le porteur, et qui ne gêne pas les mouvements de ce dernier.

Un autre objet assigné à l'invention vise à proposer un nouveau dispositif de portage de charges qui soit particulièrement polyvalent et puisse être aisément configuré et adapté à la morphologie du porteur ou aux conditions de portage. Un autre objet assigné à l'invention vise à proposer un nouveau dispositif de portage qui soit particulièrement robuste et durable.

Un autre objet assigné à l'invention vise à proposer un nouveau dispositif de portage de charges qui soit pratique, intuitif à manier et à régler. Un autre objet assigné à l'invention vise à proposer un nouveau dispositif de portage de charges qui présente une bonne tenue à vide et dont le rangement et le transport à vide soient facilités.

Un autre objet assigné à l'invention vise à proposer un nouveau dispositif de portage de charges qui soit particulièrement bien adapté aux activités de plein air telles que randonnée, camping, course à pied, cyclisme, navigation, etc., et notamment aux activités exercées en montagne, tels qu'escalade, ski, parapente, rafting, etc.

Les objets assignés à l'invention sont atteints à l'aide d'un dispositif de portage de charges, du genre sac à dos, pourvu d'un réceptacle de chargement apte à recevoir la charge portée, ledit dispositif de portage étant caractérisé en ce qu'il possède un système d'équilibrage stabilisé qui comprend :

- une embase de portage pourvue d'au moins un montant qui présente une première portion de support conçue pour venir prendre un premier appui sur le corps du porteur, ainsi qu'une portion de corps qui relie ladite première portion de support à une seconde portion de support, ladite seconde portion de support formant un étai latéral rigide qui s'étend depuis ladite portion de corps jusqu'à un second appui qui est situé au niveau du flanc du porteur, à une altitude distincte de celle du premier appui,

- au moins un levier, distinct du montant, soutenu en bascule par ladite embase de portage et comportant un premier bras relié au réceptacle de chargement et un second bras de manœuvre opposé, de sorte à permettre ie renvoi de part et d'autre du plan coronal du porteur d'un effort de compensation du poids de la charge,

- des moyens de guidage distincts du levier, assurant entre l'embase et le réceptacle de chargement une liaison cinématique qui autorise et guide le déplacement relatif dudit réceptacle de chargement par rapport à l'embase lorsque ledit réceptacle de chargement est entraîné par le basculement du levier.

DESCRIPTIF SOMMAIRE DES DESSINS

D'autres objets, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus en détails à la lecture de la description qui suit, ainsi qu'à l'aide des dessins annexés, fournis à titre purement illustratif et non limitatif, parmi lesquels :

- La figure 1 illustre, selon une vue tridimensionnelle de face, une variante de réalisation de dispositif de portage de charges conforme à l'invention.

- La figure 2 illustre, selon une vue de trois-quarts dos en perspective le dispositif de portage représenté sur la figure 1.

- La figure 3 illustre, selon une vue en perspective de face, une variante de réalisation d'embase de portage conforme à celle mise en œuvre au sein des dispositifs de portage des figures 1 et 2.

- Les figures 4A et 4B illustrent, selon des vues partielles de côté et de face, un exemple de moyen de réglage en longueur pouvant équiper les portions de corps et/ou les secondes portions de support de l'embase de portage représentée sur la figure 3.

- La figure 5 illustre, selon une vue de détail de côté, une première variante de réalisation de moyens de guidage conformes à l'invention.

- La figure 6 illustre, selon une vue en perspective de face, une seconde variante de réalisation de moyens de guidage conforme à l'invention.

- La figure 7 illustre, selon une vue de détail en perspective éclatée, une variante de réalisation de levier conforme à l'invention.

- La figure 8 illustre, selon une vue de côté, une autre variante de réalisation de dispositif de portage conforme à l'invention. - La figure 9 illustre, selon une vue schématique de côté, la mise en œuvre d'un dispositif de portage conforme à l'invention sur un porteur humain en station debout.

MEILLEURE MANIERE DE REALISER L'INVENTION

La présente invention concerne un dispositif de portage 1 de charges 2 destinées à soulever et à transporter des charges 2 diverses, telles que denrées alimentaires, matériels de toute sorte, matériaux, vêtements, etc. à dos d'homme ou à dos d'animal, c'est-à-dire en utilisant la force musculaire d'un porteur 3 humain ou animal pour soulever et déplacer lesdites charges 2.

Ledit dispositif de portage 1 est pourvu à cet effet d'un réceptacle de chargement 4 qui est apte à recevoir la charge portée 2.

Par « réceptacle de chargement » 4, on désigne tout moyen permettant d'accueillir et de supporter une charge 2, que ladite charge soit posée dans ou sur ledit réceptacle ou suspendue à ce dernier.

Ledit réceptacle de chargement 4 peut par exemple comporter un ou plusieurs crochet(s) de suspension, un ou plusieurs sac(s) ou poche(s), un ou plusieurs plateau(x), une palette, une grille de pose, un siège pour le transport d'un enfant ou d'un adulte, etc.

Par commodité de description, on considérera dans ce qui suit que le dispositif de portage 1 constitue un sac à dos, dont le réceptacle de chargement 4 comprend au moins une poche disposée en vis-à-vis du dos du porteur, c'est-à-dire à proximité de la face dorsale de ce dernier, située sensiblement à l'opposé de la face ventrale par rapport au plan coronal Pc- Bien entendu, l'invention ne sera nullement limitée à une telle variante de réalisation, le réceptacle de chargement 4 pouvant être adapté pour former une poche ventrale ou encore une poche latérale destinée à être placée en vis- à-vis du flanc du porteur 3, l'agencement du dispositif se déduisant alors mutatis mutandis. Par convention, on considérera que le porteur 3 se tient debout sur un plan horizontal, et on désignera par « plan coronal » P c , ou « plan frontal », le plan vertical passant par les épaules du porteur 3 et séparant ce dernier en une moitié ventrale et une moitié dorsale, c'est-à-dire en une face avant et une face arrière, par « plan sagittal » P s le plan vertical perpendiculaire au plan coronal et séparant le corps du porteur 3 en une moitié gauche et une moitié droite, et enfin par « plan transverse » P T le plan perpendiculaire aux plans précédents et passant par les hanches du porteur 3, ledit plan transverse Ρτ étant sensiblement parallèle à l'horizontale sur les figures 1 , 8 et 9.

On notera par ailleurs (Ζ-Ζ') l'axe, ici vertical, qui correspond à l'intersection du plan coronal P c et du plan sagittal Ps, ledit axe formant sensiblement l'axe générateur moyen du porteur 3.

Selon une caractéristique importante de l'invention, le dispositif de portage 1 possède un système d'équilibrage stabilisé 5 qui comprend :

- une embase de portage 6 qui est pourvue d'au moins un montant 7, ledit montant 7 présentant une première portion de support 8 qui est conçue pour venir prendre un premier appui M1 sur le corps du porteur 3, ainsi qu'une portion de corps 9 qui relie ladite première portion de support 8 à une seconde portion de support 10, ladite seconde portion de support 10 formant un étai latéral rigide qui s'étend depuis ladite portion de corps 9 jusqu'à un second appui M2 qui est situé au niveau du flanc 11 du porteur 3, à une altitude h M 2 distincte de l'altitude h M i du premier appui 1 ,

- au moins un levier 12, distinct du montant 7, soutenu en bascule 13 par ladite embase de portage 6 et comportant un premier bras 12A relié au réceptacle de chargement 4 et un second bras 12B de manoeuvre opposé, de sorte à permettre le renvoi de part et d'autre du plan coronal Pc du porteur 3 d'un effort F de compensation du poids P 2 de la charge 2,

- des moyens de guidage 14, distincts du levier 12, lesdits moyens de guidage 14 assurant entre l'embase 6 et le réceptacle de chargement 4 une liaison cinématique qui autorise et guide le déplacement relatif dudit réceptacle de chargement par rapport à l'embase lorsque ledit réceptacle de chargement est entraîné par le basculement du levier 12. Avantageusement, le système d'équilibrage stabilisé 5 conforme à l'invention procure un excellent confort de portage puisqu'il tend à répartir le poids P2 de la charge par rapport au corps du porteur 3, et plus particulièrement de part et d'autre du plan coronal Pc, au moyen d'une embase 6 qui épouse sensiblement la morphologie du porteur, et qui est maintenue de façon stable et relativement ferme sur le corps dudit porteur 3 tandis que le réceptacle de chargement 4 est lui-même guidé par rapport à ladite embase 6, selon une trajectoire spécifique et bien maîtrisée, de préférence localisée dans le dos du porteur, par des moyens de guidage 14 qui assurent, entre ladite embase 6 et ledit réceptacle de chargement 4, séparément et en sus du levier 12, une seconde liaison cinématique supplémentaire, distincte de la première liaison procurée par ledit levier 12 lui-même.

Ainsi, la charge est équilibrée et stabilisée par rapport au corps du porteur, que ce soit en tangage, le système 5 limitant voire empêchant ici sensiblement les mouvements indésirables de basculement d'avant en arrière, en roulis, ledit système 5 limitant voire s'opposant sensiblement au balancement médio-latéral du réceptacle de part et d'autre du plan sagittal Ps, ou en lacet.

Une telle disposition évite notamment que la charge 2 ne ballotte, ne choque le porteur, et notamment sa région lombaire, ou ne menace de déséquilibrer ledit porteur par des secousses ou d'autres mouvements inertiels pendant l'activité concernée. Avantageusement, l'étagement des appuis M1 , M2 permet notamment de stabiliser très efficacement l'embase en tangage.

De préférence, le premier appui M1 et le second appui M2 forment respectivement un point d'appui haut et un point d'appui bas, qui peuvent être sensiblement ponctuels, linéaires, ou, en pratique, surfaciques, la première portion de support 8 pouvant venir prendre ledit premier appui 1 sur l'épaule du porteur 3, et la seconde portion de support 10 pouvant, indépendamment ou en combinaison, venir prendre le second appui M2 sur la hanche du porteur, de façon particulièrement préférentielle sur le dessus de la crête iliaque. De préférence, le second appui M2 est donc situé, en azimut autour de l'axe vertical (Ζ-Ζ'), dans un quadrant immédiatement voisin à celui contenant le réceptacle de chargement, et décalé d'environ 90 degrés par rapport à la ligne médiane dudit réceptacle de chargement. Avantageusement, ledit second appui peut notamment procurer une bonne assise à l'embase, et en particulier une stabilisation latérale en roulis.

Tel que cela est illustré sur les figures 1 , 3 et 8, la première portion de support 8 peut par exemple prendre la forme d'une anse rembourrée destinée à crocheter l'épaule par (e dessus. La portion de corps 9 est de préférence suspendue à ladite première portion de support 8, dans une position verticale intermédiaire, tandis qu'elle se trouve perchée sur la seconde portion de support 10, laquelle peut alors avantageusement former un étai oblique descendant depuis la racine 0A qui la relie à la portion de corps 9 jusqu'à un pied 10B formant le second appui 2, ledit pied étant situé à une altitude inférieure à celle de ladite racine 10A. Bien entendu, il n'est pas exclu que la seconde portion de support 10 soit suspendue, abordant le second appui M2 par le dessous à la manière d'un tirant et travaillant en traction. Toutefois, elle abordera de préférence ledit second appui par le dessus, en étant sollicitée en compression et/ou en flexion.

Avantageusement, l'embase de portage 6 conforme à l'invention peut donc être sensiblement solidarisée au corps du porteur de façon particulièrement ferme mais ergonomique, en venant prendre appui sur des tissus organiques particulièrement résistants et avantageusement situés sensiblement à l'aplomb des structures anatomiques naturelles de portage, telles que la colonne vertébrale, le bassin, et les jambes. A ce titre, le premier appui M1 et/ou le second appui M2, et/ou le point de bascule 13 peuvent être situés, soit chacun indépendamment des autres, soit par paire, soit tous ensemble, au voisinage du plan coronal P c , voire de préférence, être contenu(s) dans ledit plan coronal. De façon particulièrement préférentielle, lesdits premier appui, second appui, et point de bascule sont sensiblement alignés verticalement, parallèlement à l'axe vertical (Ζ-Ζ').

L'embase arrimée au porteur 3 sera par conséquent bien tolérée par ce dernier, et n'engendrera quasiment aucune nuisance, et notamment ne provoquera ni meurtrissures, ni lombalgie, ni fatigue excessive.

A titre d'exemple préférentiel, le premier appui M1 et/ou le second appui M2 et/ou le point de bascule 13 pourront être situés à une distance du plan coronal inférieure ou égale à 10 cm, et de préférence sensiblement comprise entre -10 cm du côté dorsal et + 0 cm du côté ventral, entre -7 cm et +7 cm, voire entre -5 cm et +5 cm, ou encore être situés dans un secteur angulaire latéral 15 sensiblement centré sur le plan coronal et dont l'ouverture angulaire αι 5; mesurée dans le plan transverse et par rapport à l'axe vertical (Ζ-Ζ') est sensiblement comprise entre 45 degrés et 90 degrés.

Avantageusement, l'embase de portage 6 confère au dispositif 1 une certaine rigidité structurelle qui est notamment suffisante pour permettre à la première portion de support 8 et à la seconde portion de support 10 de répartir sensiblement l'effort de portage sur le premier et le second appui, et plus particulièrement de transférer et faire porter sur ces derniers la composante verticale ascendante qui s'oppose sensiblement au poids P 2 de la charge 2, et plus globalement au poids du réceptacle de chargement 4 contenant ladite charge.

A ce titre, et en particulier dans le cas où la portion de corps 9 est située à un niveau intermédiaire de sorte à être suspendue à la première portion de support 8 et à s'appuyer sur un étai oblique descendant depuis la racine 10A jusqu'au pied 10B, les première et seconde portions de support 8, 10 ainsi que la portion de corps 9 pourront être sensiblement inextensibles, incompressibles, et inflexibles, de sorte à pouvoir résister notamment à la compression qui résulte du poids de la charge P 2 , sans subir de flambage. Avantageusement, l'embase de portage 6 peut être sensiblement autoporteuse, de manière à former une sorte de pied sensiblement indéformable apte à soutenir le sac à dos en empêchant son affaissement vertical lorsque ledit sac est posé au sol.

De préférence, la portion de corps 9 du montant 7 se présentera sous la forme d'un élément allongé, par exemple d'une tige, s'étendant sensiblement verticalement, et qui pourra être sensiblement rectiligne, tel que cela est illustré sur les figures 1 et 3, ou au contraire légèrement cintré de sorte à former un bombé vers l'extérieur qui épouse sensiblement le contour du dos, tel que cela est illustré sur la figure 8.

La seconde portion de support 10 pourra quant à elle former un étai oblique, et notamment une tige, sensiblement rectiligne, ou encore incurvé sensiblement en S de telle sorte que ses deux extrémités sont coudées et rabattues chacune dans une direction sensiblement opposée.

Bien entendu, l'angle de déviation η formé entre chaque extrémité de la seconde portion de support 10 et la direction principale du tronçon central de ladite seconde portion de support pourra alors être choisi en fonction de la taille ou de la corpulence du porteur, et notamment former un angle obtus sensiblement compris entre 90 degrés et 160 degrés.

Bien entendu, la seconde portion de support 10, ainsi que, de préférence, la portion de corps 9, voire, globalement, l'ensemble du montant 7, seront formés dans un matériau rigide ou semi-rigide, tel qu'un alliage métallique, notamment un alliage d'aluminium, un polymère, éventuellement renforcé, ou encore un matériau composite, par exemple formé à base de fibres de carbone.

En outre, la géométrie de la pièce formant tout ou partie du montant 7 n'est nullement limitée, ledit montant, ainsi que ses diverses portions, pouvant se présenter sous la forme d'un tube ou d'un rondin de section ronde et constante tel que cela est illustré sur les figures 1 , 3, 4A, 4B et 5, ou encore d'un profilé ou d'une lame pleine de section polygonale et aplatie, et notamment de section sensiblement rectangulaire, tel que cela est illustré sur la figure 6. De façon particulièrement préférentielle, tel que cela est notamment illustré sur les figures 8 et 9, la seconde portion de support 10 tend à rabattre le montant 7 vers le plan coronal Pc, voire traverse de part en part ledit plan coronal Pc, de préférence en descendant de l'arrière vers l'avant, de telle sorte que son pied 10B se situe à une distance moindre dudit plan coronal P c que sa racine 10A.

Avantageusement, une telle disposition permet en effet de venir prendre appui sur le bassin du porteur au niveau d'une structure anatomique de portage résistante, et ce alors même que le réceptacle de chargement 4, ainsi que la portion de corps 9 du montant 7 peuvent être sensiblement déportés à distance dudit plan coronal Pc. Le porteur 3 peut ainsi soutenir l'embase de portage 6 selon un effort de portage relativement naturel, et notamment sans devoir opposer un important effort lombaire, ce qui limite considérablement les risques de fatigue ou d'apparition de douleurs.

De préférence, la seconde portion de support 10 s'étend dans le prolongement de la portion de corps 9, à la base de cette dernière, de sorte à ce que le montant 7 considéré forme une tige non ramifiée présentant un unique second appui M2, une telle structure étant particulièrement simple, légère, peu encombrante et peu onéreuse à fabriquer.

Par ailleurs, le dispositif de portage 1 comporte de préférence une ceinture de taille 20 reliée au réceptacle de chargement 4, ladite ceinture 20 comprenant un ou plusieurs pans flexible(s) destiné(s) à être rabattu(s) et refermé(s) sur les hanches du porteur 3.

Avantageusement, ladite ceinture 20 peut contribuer à stabiliser le réceptacle de chargement 4, en limitant voire en supprimant sensiblement son débattement pendulaire latéral dorsal, de telle sorte que ledit réceptacle de chargement ne peut pas s'éloigner significativement de sa position sensiblement médiane d'équilibre. Avantageusement, la seconde portion de support 10 peut alors prendre le second appui M2 sur le pan latéral correspondant de la ceinture 20, son pied 10B pouvant par exemple être engagé dans une poche renforcée 21 , ou encore être arrimé à une semelle intégrée audit pan latéral par une liaison appropriée. Ainsi, l'étai oblique peut avantageusement s'extraire latéralement du dos du porteur, contourner la taille de ce dernier, pour ensuite aborder le pan latéral de la ceinture 20 par sa tranche supérieure, laquelle est avantageusement durcie ou renforcée pour supporter l'effort d'appui et le répartir dans l'épaisseur de la ceinture. De préférence, la ceinture 20 pourra également comprendre des empreintes iliaques 22, avantageusement creusées radialement dans l'épaisseur du rembourrage de chaque pan latéral, et destinées à venir coiffer les crêtes iliaques du porteur.

Avantageusement, une telle disposition permet de ménager dans la ceinture des épaulements dont le rebord supérieur peut venir en appui sur les hanches, de préférence sensiblement à plat, et transmettre au moins une composante d'effort sensiblement verticale pour offrir au sac à dos, et plus particulièrement à la seconde portion de support 10, un appui stable et bien réparti.

Par ailleurs, la ceinture 20 est de préférence reliée au réceptacle de chargement 4 avec un jeu vertical J qui permet audit réceptacle de chargement 4 de se déplacer par rapport à ladite ceinture, notamment lorsqu'il est entraîné fonctionnellement par le basculement du levier 12, sensiblement sans modifier la position de ladite ceinture par rapport au porteur. A titre indicatif, ledit jeu J peut être sensiblement compris entre 5 cm et 20 cm.

A cet effet, la ceinture 20 pourra avantageusement posséder un pan dorsal 20D, reliant les deux pans latéraux et engagé à travers un manchon de maintien 23 fixé au réceptacle de chargement 4, de préférence à la base de ce dernier, ledit manchon présentant une hauteur de passage supérieure à la hauteur du pan dorsal.

Avantageusement, une telle disposition permet non seulement d'accommoder le déplacement relatif du sac par rapport à (a ceinture lorsque ledit déplacement est provoqué par le levier, mais également de conférer une certaine souplesse en roulis de la ceinture par rapport au réceptacle de chargement 4, et par rapport à l'embase 6, ce qui évite d'entraver les mouvements du porteur, notamment les mouvements de flexion latérale du bassin et du torse, tout en conservant malgré tout cette liberté de mouvement relatif du dispositif 1 par rapport au corps du porteur 3 dans une plage prédéterminée qui évite le ballottement, notamment latéral, du réceptacle de chargement 4.

Par ailleurs, selon une caractéristique qui peut constituer une invention à part entière, en tant que telle ou en combinaison avec Tune ou l'autre quelconque des caractéristiques susmentionnées, la seconde portion de support 10 est de préférence articulée en lacet autour de la portion de corps 9, de sorte à pouvoir s'orienter indépendamment et librement en azimut par rapport au reste de l'embase 6, et notamment par rapport au bloc formé par la portion de corps 9 et la première portion de support 8 du montant 7 correspondant. Avantageusement, un tel agencement permet d'une part d'adapter l'ouverture du montant 7 ainsi que du pan latéral de la ceinture 20 qui lui est associé, ce qui facilite l'enfilage du sac à dos ou, à l'inverse, son rangement, et d'autre part d'assurer un portage relativement souple, bien que captif, qui n'entrave pas les mouvements du porteur. Bien entendu, la jonction, de préférence permanente, entre la portion de corps 9 et la seconde portion de support 10 pourra être conçue de sorte à autoriser au moins, sinon exclusivement, un degré de liberté en lacet, de préférence sensiblement à rotation autour d'un axe parallèle à l'axe vertical (Ζ-Ζ'), ladite liaison étant par ailleurs résistante au flambage et à la flexion. A ce titre, on peut envisager différents types pratiques de liaisons, et notamment une liaison pivot formée par emboîtement d'une extrémité inférieure libre et épaulée de la portion de corps 9 dans un canon lisse creusé dans la racine 10A de la seconde portion de support 10, cette dernière formant elle-même une entité distincte de ladite portion de corps 9. Par ailleurs, selon une caractéristique préférentielle qui peut également constituer une invention à part entière, la portion de corps 9 et/ou la seconde portion de support 10 peut être ajustable en longueur, de sorte à permettre le réglage de la hauteur de l'embase 6 et/ou, respectivement, du déport du second appui M2. Avantageusement, une telle disposition permettra d'adapter le dispositif, et plus particulièrement l'embase, en fonction de la taille et de la corpulence, et notamment du tour de taille, du porteur, et permettra notamment d'ajuster la distance séparant le premier appui 1 du second appui M2, ou encore la distance d'écartement, ou « envergure », séparant les seconds appuis de chaque montant 7 entre eux lorsque l'embase comporte plusieurs montants.

A cet effet, la portion de corps 9 et/ou respectivement la seconde portion de support 10 pourront présenter des moyens de réglage en longueur 24 comportant par exemple, tel que cela est illustré par exemple sur les figures 4A et 4B une jonction télescopique 25 associée à un mécanisme d'indexage 26 comprenant par exemple un doigt 26A escamotable, précontraint radialement et destiné à coopérer avec une pluralité de crans 26B étagés en longueur.

Bien qu'il soit envisageable que l'embase de portage 6 comporte une unique portion de corps 9, cette dernière comprend de préférence au moins deux montants 7, distants l'un de l'autre et solidarisés l'un à l'autre par au moins une traverse 30.

De préférence, lesdits montants sont agencés de façon sensiblement parallèle entre eux et/ou de façon sensiblement symétrique par rapport au plan sagittal Ps du porteur 3.

De préférence, lesdits montants 7 comprennent chacun une première portion de support 8 destiné à venir en appui chacune sur l'une des épaules du porteur 3, de part et d'autre de la tête du porteur.

Les premières portions de support 8 desdits deux montants 7 peuvent avantageusement être réunies, voir formées d'un seul tenant, de sorte à constituer un collier d'épaule dont les deux crochets viennent se rejoindre pour former une traverse 30 dorsale, située légèrement sous la nuque du porteur, tel que cela est illustré notamment sur les figures 1 et 3.

Bien entendu, la traverse 30 pourra être réalisée selon différentes variantes, et par exemple mettre en oeuvre un tube cintré qui est venu de matière avec les portions de corps 9 et qui suit l'échancrure dorsale des premières portions de support 8, tel que cela est illustré sur la figure 3, ou encore être formée par l'âme rigide d'une coque rembourrée constituant un collier d'épaule dans lequel les portions de corps 9 sont emboîtées ou fixées. Par ailleurs, la portion de corps 9 de chacun des deux montants 7 se prolongera de préférence à sa base par une seconde portion de support 10 venant en appui sur le flanc du porteur qui lui est le plus proche.

Ainsi, l'embase 6 conforme à l'invention peut former une armature présentant sensiblement la forme d'un U renversé, dont la base est formée par la traverse 30 située aux épaules et dont les branches sont disposées l'une à gauche et l'autre à droite du plan sagittal et s'ouvrent en s'évasant au niveau des hanches du porteur 3.

Avantageusement, une telle structure présente à la fois une grande simplicité, une grande légèreté, une bonne résistance mécanique, mais également une excellente ergonomie, puisqu'elle épouse le corps du porteur, quelles que soient sa taille et sa corpulence, sans meurtrir ce dernier et sans constituer aucune entrave à ses mouvements, dans la mesure notamment où les régions de l'espace situé au voisinage des bras et de la nuque sont particulièrement bien dégagées, les éléments de l'armature se trouvant en retrait et occupant notamment une région dorsale qui est de toute manière peu accessible naturellement. Globalement, il est remarquable que le dispositif de portage 1 et plus particulièrement l'embase de portage 6, présente de préférence une structure sensiblement symétrique par rapport au plan sagittal Ps du porteur.

Le levier 12 permet quant à lui de créer une structure d'équilibrage sensiblement triangulaire qui est capable d'opposer au moment créé par ie poids P≤ de la charge 2 sur ledit levier 12, et plus particulièrement sur le premier bras 12A, ici postérieur, un moment résistant qui résulte de l'application de l'effort de compensation F exercé sur le second bras de manœuvre 12B, ici antérieur. Tel que cela est illustré notamment sur (es figures 1 , 2 et 8, une poignée 31, formée par exemple par une boucle ménagée à partir d'une sangle flexible 32, peut être attachée au second bras de manoeuvre 12B, et de préférence pendue sensiblement à l'extrémité libre de ce dernier. Avantageusement, cette poignée 31 permet au porteur de suspendre son bras au levier 12, et d'exercer sur ce dernier un effort de compensation F correspondant ici à une traction descendante plus ou moins prononcée.

Avantageusement, l'utilisation d'un levier traversant le plan coronal Pc permet d'équilibrer les contraintes exercées par le poids P 2 de la charge 2 en positionnant le point d'application de la résultante R des efforts de portage, qui est exercée et supportée par le porteur par l'intermédiaire de l'embase et plus particulièrement du premier appui M1 , sensiblement au voisinage du point de bascule 13 et dudit premier appui M1 , c'est-à-dire au voisinage du plan coronal Pc, voire sensiblement dans ledit plan coronal, et par conséquent sensiblement à l'aplomb du centre de gravité du porteur 6 et de ses structures anatomiques naturelles de portage.

Le confort de portage s'en voit ainsi grandement amélioré, et la fatigue minimisée.

De surcroît, bien qu'il soit envisageable de prévoir un levier 12 susceptible d'être actionné et maintenu sous contrainte uniquement de façon temporaire, lorsque le porteur agit manuellement sur le second bras de manœuvre 12B, le dispositif 1 comporte de préférence au moins un moyen de blocage de levier 33 apte à maintenir le levier 12, à encontre du couple de basculement exercé par le réceptacle de chargement 4, sensiblement dans une position angulaire et un degré d'effort de compensation librement choisis.

Avantageusement, le dispositif 1 permet ainsi de maintenir le levier 12 dans un état de basculement sous contrainte déterminé par le porteur, et ce de façon permanente, y compris lorsque le porteur relâche la poignée 31 et le bras de manœuvre 12B, de telle sorte que l'équilibrage de la charge portée persiste alors même que le porteur a les mains libres pour d'autres activités. De façon particulièrement préférentielle, tel que cela est illustré sur les figures, le moyen de blocage 33 comprend de préférence un organe de renvoi 34 qui relie le second bras 12B du levier 12 à un point de retenue M3 distant du point de bascule 13 et procurant un appui direct ou indirect sur le corps du porteur 3. De préférence, ledit point de retenue 3 peut coïncider sensiblement, voire exactement, avec le second appui 2.

Avantageusement, ledit organe de renvoi 34 forme de préférence un tirant sollicité en traction entre le point de retenue M3 et le second bras 12B du levier, et est suffisamment inextensible pour assurer, de façon sensiblement durable et sans subir de déformation élastique ou plastique significative en longueur, la transmission audit levier 12 d'une force de compensation F suffisante pour s'opposer efficacement au poids P 2 de la charge 2.

De préférence, l'organe de renvoi 34 est formé au moins en partie par un élément flexible, telle qu'une sangle, de préférence confondue avec celle utilisée pour former la poignée 31 , qui peut être sensiblement tendue de manière quasi-rectiligne, ou au contraire légèrement incurvée, entre le second bras 12B du levier et le point de retenue M3 en formant de préférence une liaison directe, c'est-à-dire sans coude ni renvoi significatif entre ces derniers.

Ainsi, l'organe de renvoi 34 peut-il former sensiblement l'hypoténuse de la structure triangulaire de maintien susmentionnée.

A ce titre, il est remarquable que l'organe de renvoi 34 peut avantageusement tangenter, longer voire être confondu en partie avec la portion antérieure, et notamment la portion antérieure basse, d'une bretelle 35 qui relie la première portion de support 8 à la partie inférieure de l'embase de portage 6, et de préférence au second appui M2 au niveau du pan latéral de la ceinture 20.

A cet effet, la sangle 32 peut avantageusement aborder de façon sensiblement tangente la bretelle 35, et notamment la face antérieure de cette dernière, laquelle suit de préférence un contour bombé sensiblement convexe en descendant le long de la face antérieure du porteur, ladite sangle 32 pouvant être fixée à ladite bretelle 35 par un moyen de fixation 36 qui permet de reconstituer l'organe de renvoi 34, ce dernier présentant alors, au-dessus dudit organe de fixation 36, un premier tronçon supérieur correspondant à ladite sangle 32, et, en-dessous dudit organe de fixation 36, un tronçon inférieur correspondant à la partie basse de la bretelle 35 qui s'étend au niveau du ventre et des flancs du porteur.

Tel que cela est schématisé sur la figure 9, le levier 12, et plus particulièrement son bras de manœuvre 12B, peut être agencé en saillie ventrale relativement à la bretelle 35, et plus particulièrement par rapport au moyen de fixation 36 et/ou au point au niveau duquel la sangle 32 vient entrer au contact de ladite bretelle, par exemple par superposition, la sangle pouvant alors être orientée, et tendue, selon une direction générale descendant sensiblement de l'avant vers l'arrière.

Tel que cela est illustré sur la figure 8, il est également envisageable que l'extrémité du bras de manœuvre 12B à laquelle est attachée la sangle 32 soit disposée à l'aplomb voire en retrait de la partie antérieure de la bretelle 35 (c'est-à-dire soit plus proche du plan coronal que cette dernière), de telle sorte que la sangle suit, pour rejoindre la bretelle depuis le levier, une direction descendante sensiblement verticale, à l'aplomb du levier, voire sensiblement orientée de l'arrière vers l'avant

Une telle disposition peut notamment permettre à l'organe de renvoi 34 d'une part d'épouser sensiblement le trajet de la bretelle 35, au plus près de cette dernière, sur la majorité sinon la quasi-totalité de sa longueur, en contournant la face antérieure du torse voire en reposant sur cette dernière, et d'autre part d'employer un levier 12 relativement court, ce qui confère au dispositif 1 une structure particulièrement compacte, légère et peu encombrante. Bien entendu, l'organe de fixation 36 assure ici une liaison résistante à la traction et peut notamment être formé, tel que cela est illustré sur la figure 1 , par une boucle autobloquante, de type boucle de ceinture.

A ce titre, i( est remarquable que l'organe de renvoi 34 présente de préférence une longueur réglable, et plus particulièrement ajustable par le porteur qui peut choisir la longueur du brin de sangle 32 qui est tendu entre d'une part le bras de manœuvre 12B du levier, qui fait saillie du côté antérieur du plan coronal en surplomb au-dessus de la partie antérieure de ladite bretelle, et d'autre part l'organe de fixation 36 attaché à ladite bretelle 35, de préférence sensiblement dans le tronçon supérieur situé entre la moitié et les trois-quarts de la hauteur de cette dernière.

Avantageusement une telle disposition permet au porteur de régler la longueur globale de l'organe de renvoi 34, et par conséquent le degré de basculement et l'intensité de la traction exercée sur le levier 12, ce qui permet de moduler et de sélectionner à sa guise l'équilibrage de la charge. Par ailleurs, l'agencement de l'embase 6 ainsi que celui du levier 12, sont de préférence choisis de telle sorte que l'angle d'ouverture a R entre le plan coronal Pc et la droite L1 qui joint le point de retenue M3 au second bras du levier est inférieur ou égal à 60 degrés, de préférence inférieur ou égal à 50 degrés, à 45 degrés, à 35 degrés, à 30 degrés, voire inférieur ou égal à 20 degrés. Avantageusement, en choisissant un angle d'ouverture OR faible, on peut limiter la composante antéro-postérieure de la résultante R qui s'exerce par réaction sur l'épaule du porteur, de manière à, en quelque sorte, « rabattre » ladite résultante contre le plan coronal Pc, tel que cela est illustré sur la figure 9.

Ainsi, la direction de ladite résultante R est relativement proche d'une direction parallèle à celle du plan coronal, et par conséquent sa principale composante se trouve sensiblement verticale, outre le fait qu'elle est appliquée au voisinage de l'axe de la colonne vertébrale, ce qui évite au porteur 3 d'avoir à fournir un effort important en se penchant en avant pour compenser ladite résultante. Bien entendu, ceci contribue à améliorer le confort de portage et à limiter la fatigue. En outre, le choix d'un angle d'ouverture a R à la fois suffisamment important pour fournir un bras de levier permettant à l'effort d'équilibrage F d'exercer un moment d'équilibrage significatif, mais toutefois inférieur aux valeurs susmentionnées, permet d'utiliser un levier 12 ne présentant qu'une longueur réduite, notamment au niveau de son bras de man uvre antérieur 12B. De préférence, le levier forme en effet une saillie relativement courte par rapport au plan coronal, ce qui permet d'équilibrer la charge sans augmenter significativement l'encombrement hors-tout du dispositif et rend celui-ci compatible avec tous les mouvements habituellement effectués lors d'activités de plein air, et notamment d'activités sportives. Ainsi, le dispositif ne risquera pas de heurter un obstacle, tel que branche, paroi rocheuse, matériel de camping ou d'escalade installé, etc. lorsque le porteur marche, se penche, se retourne, se baisse, tourne sur lui-même, ou escalade une paroi.

Plus particulièrement, il est envisageable d'employer un levier 12 particulièrement court, léger et peu encombrant, dont la longueur totale L12 peut inférieure ou égale à 40 cm, voir inférieure ou égale à 30 cm ou 25 cm, et peut notamment être sensiblement comprise entre environ 10 cm, par exemple pour un sac de petite taille destiné à un enfant, et environ 20 cm voire 25 cm, par exemple pour un sac de grande taille destiné à un adulte. Bien entendu, il n'est nullement exclu de mettre en place un levier 12 plus long.

Par ailleurs, le bras de manœuvre 12B sera de préférence plus long que le premier bras 12A, et pourra par exemple présenter une longueur sensiblement comprise entre la moitié et les trois-quarts de la longueur totale L12, et de préférence voisine des deux tiers de ladite longueur totale L12, le bras de manœuvre 12B étant alors sensiblement deux fois plus long que le premier bras 12A, tel que cela est par exemple illustré sur la figure 8.

Avantageusement, une subdivision dans de telles proportions permet de favoriser l'effet multiplicateur obtenu par le bras de manœuvre 2B à ['encontre de la charge.

Bien entendu, le levier 12 est suffisamment rigide et solide pour supporter et manœuvrer en bascule le réceptacle de chargement 4.

A cet effet, il pourra être formé dans tout matériau approprié, tel que polymère, alliage métallique ou composite. En outre, sa forme et sa section ne sont nullement limitées, ledit levier pouvant par exemple être formé par un rondin ou un tube de section circulaire ou polygonale.

Toutefois, selon une variante de réalisation préférentielle correspondant à celle des figures 1 , 7 et 8, le levier 12 peut être formé par une lame 40 sensiblement aplatie, de préférence pleine et par exemple de section sensiblement rectangulaire et d'épaisseur sensiblement constante.

Ladite lame peut éventuellement être cintrée de sorte à présenter globalement une légère courbure concave en vis à vis de l'épaule du porteur 6, de sorte à épouser sensiblement la forme de ladite épaule sans augmenter excessivement l'encombrement du dispositif 1.

Par ailleurs, la bascule 13 peut être de préférence obtenue au moyen d'une liaison de type pivot d'axe 41 fixe, l'embase de portage 6 présentant alors un palier ou une chape traversée par ledit axe qui immobilise le levier 12 en translation, notamment transverse, ou à tout le moins limite le débattement dudit levier afin de former une liaison captive. A cet effet, selon une variante de réalisation préférentielle, la lame 40 peut comporter un bossage 42 arrondi destiné à venir en appui basculant dans un berceau 43 de forme sensiblement conjuguée, lequel est ménagé sur le dessus de la première portion de support 8, et bordé d'une chape 44, une goupille, un boulon ou un rivet étant enfilé à travers ladite chape afin de former l'axe 41 qui se superpose au bossage 42 et maintient ainsi le levier 12 dans ledit berceau 43.

Avantageusement, le berceau 43 peut être creusé dans un élément de renfort 45 rigide et dur, par exemple en plastique, métal ou composite, qui coiffe la première portion de support 8 et enveloppe sensiblement l'épaule.

Avantageusement, un tel agencement permet d'obtenir un levier basculant qui est facile et peu onéreux à fabriquer, particulièrement simple à assembler ou remplacer, et garantit !a fiabilité et la robustesse de la liaison pivot. Bien entendu, d'autres variantes de réalisation sont envisageables, le levier 12 pouvant par exemple être disposé librement dans une gouttière incurvée qui est creusée dans la première portion de support 8 selon une génératrice sensiblement antéro-postérieure.

Avantageusement, l'embase 6, et plus particulièrement la première portion de support 8 est donc conçue pour procurer un appui stable et autonome au levier 12 et notamment pour contrôler sinon empêcher son débattement latéral et l'empêcher de rouler ou de glisser vers l'extérieur de l'épaule, c'est-à-dire pour le retenir sur le corps du porteur, en l'empêchant de se déchausser tout en autorisant son basculement fonctionnel réversible de haut en bas. Par ailleurs, il est possible d'assurer le lien entre le premier bras 12A du levier et le réceptacle de chargement 4, de préférence de manière directe, au moyen d'une suspente 46 flexible de préférence sensiblement inextensible.

Ladite suspente 46 peut avantageusement s'étendre, et plus particulièrement être tendue, sensiblement selon une direction qui s'éloigne du plan coronal, de préférence de manière inclinée vers l'arrière et le bas par rapport au premier bras 12A.

Elle se prolonge de préférence par un renfort 47, par exemple formé par une pièce de tissu cousue ou collée sur le sac, ledit renfort 47 pouvant avantageusement s'étaler sur la paroi latérale du réceptacle de chargement 4, notamment vers l'arrière, voire cercler ce dernier afin d'assurer une excellente prise de la suspente sur ledit réceptacle de chargement. A titre d'exemple, tel que cela est illustré sur la figure 8, la pièce de tissu pourra présenter une forme sensiblement triangulaire, dont l'un des côtés correspond sensiblement à la droite directrice de la suspente 46.

L'extrémité libre postérieure du premier bras 12A, à laquelle est reliée la suspente 46 peut être aussi proche, sinon plus proche du pian corona! Pc que ne l'est le réceptacle de chargement 4, le premier bras 12A étant ainsi particulièrement court et de préférence intégralement logé dans l'espace compris entre les épaules du porteur et la paroi dorsale du sac à dos. Avantageusement, la mise en œuvre d'une telle suspente 46 permet de limiter la longueur de la portion rigide du levier 12, tout en créant une liaison souple, éventuellement permanente, entre ledit levier 12 et le réceptacle de chargement 4, ce qui facilite le pliage, le rangement ou l'enfilage du sac à dos, tout en limitant le poids et encombrement du dispositif.

Par ailleurs, il est remarquable que le dispositif 1 peut comporter des moyens de suspension active qui procurent une suspension élastique du réceptacle de chargement 4 sur l'embase 6, afin notamment d'amortir les chocs provoqués par les secousses inertielles de la charge 2. Ces moyens de suspension peuvent notamment comporter un ressort (non représenté) agissant sur le basculement du levier à encontre de la charge, ou encore utiliser l'élasticité intrinsèque en flexion du levier 12, par exemple par un dimensionnement de la lame 40 tel que cette dernière forme une lame-ressort à encontre de la charge qui s'y trouve suspendue. Lesdits moyens de suspension active peuvent également, le cas échéant, être intégrés aux moyens de guidage 14, et par exemple comprendre un ou plusieurs ressorts hélicoïdaux, éventuellement enfilé sur les montants, que le réceptacle de chargement 4 tend à comprimer lorsqu'il est en position basse, et qui se relâchent progressivement lorsque ledit réceptacle se soulève sous l'action du levier. Par ailleurs, les moyens de guidage 14 conformes à l'invention sont de préférence conçus pour assurer le libre coulissement, sensiblement vertical, du réceptacle de chargement 4 par rapport à l'embase 6.

Plus particulièrement, lesdits moyens de guidage 14 seront de préférence agencés pour autoriser uniquement un déplacement linéaire en translation, éventuellement curviligne mais de préférence sensiblement rectiligne, dont la composante principale, sinon unique, est verticale. Ils supprimeront ainsi de préférence sensiblement au moins un, voire plusieurs degrés de liberté, notamment en débattement transverse, entre l'embase 6 et le réceptacle de chargement 4. De préférence, ils autoriseront une course, et notamment une course verticale minimale, sensiblement comprise entre 5 cm et 20 cm.

De préférence, le ou les montants 7 peuvent former un ou des rails de guidage, qui peuvent être de section ronde ou encore polygonale et aplatie, rail(s) le long duquel ou desquels circulent des chariots 50 captifs fixés au réceptacle de chargement 4, lesdits chariots 50 pouvant notamment être formés par de simples passants en textile, des patins 51 rigides, des douilles 52 lisses glissantes, ou encore des douilles 52 à billes.

De préférence, tel que cela est illustré notamment sur les figures 3, 5 et 6, les patins 51 ou douilles 52 sont de préférence conçus pour entourer le montant 7, et plus particulièrement la portion de corps 9, sur la majorité, sinon sensiblement la totalité, de son périmètre latéral, afin d'assurer une prise et un guidage fiables le long dudit montant 7.

Bien entendu, la liaison cinématique de type glissière obtenue par les moyens de guidage 14 peut être réalisée par tout moyen approprié, et notamment, tel que cela est illustré sur la figure 3, au moyen d'une pluralité de douilles 52 sensiblement cylindriques enfilées en pivot glissant sur chacun des montants 7.

De façon particulièrement avantageuse, les moyens de guidage 14 d'une part empêchent le réceptacle de chargement 4 de ballotter dans le dos du porteur en provoquant des désagréments ou en risquant de déséquilibrer ce dernier, et d'autre part autorisent le déplacement vertical dudit sac, sous l'effet du basculement du levier 12, avantageusement selon une trajectoire captive définie par lesdits moyens de guidage et différente de celle suivie par le levier 12 lui-même, sans que ce déplacement du réceptacle de chargement 4 ne provoque simultanément un déplacement de l'embase 6, et plus particulièrement une modification des appuis M 1 , 2.

Grâce à cette mobilité relative du réceptacle de chargement 4 par rapport aux montants 7, obtenue par une liaison de type glissière, de préférence directe, interposée entre la structure porteuse fixe de l'embase 6 et le réceptacle de chargement 4, on peut manœuvrer les leviers 12 et déplacer verticalement le réceptacle de chargement 4 tout en maintenant l'embase 6 dans une position stable, sensiblement fixe et invariante, sans déplacer les pièces du dispositif qui se trouvent au contact direct du porteur, telles que les portions de support et la ceinture de taille, ce qui évite notamment de créer des frottements entre le réceptacle de chargement 4 ou toute autre partie de l'embase 6 contre le dos du porteur.

Par ailleurs, selon une variante de réalisation non représentée, les moyens de guidage 14 peuvent comporter une butée de fin de course qui définit une limite inférieure au niveau de laquelle la descente du réceptacle de chargement 4 le long de l'embase 6, sous ('effet de fa gravité, est stoppée lorsque le bras de manoeuvre 2B du levier est relâché.

En d'autres termes, les moyens de guidage 14 peuvent avantageusement comporter un obstacle mécanique, rigide ou amorti par ressorts, qui empêche le réceptacle de chargement 4 de chuter en-dessous d'une altitude prédéterminée par rapport à l'embase 6. Avantageusement, il est envisageable de bloquer la descente du réceptacle de chargement 4 au niveau du moyen de guidage 14, et plus particulièrement au niveau de la liaison avec la portion de corps 9, avant que les chariots 50 ne se déboîtent ou ne s'engagent sur la seconde portion de support 10 qui n'est pas nécessairement prévue à cet effet, ou encore avant que le premier bras 12A du levier ne soit totalement basculé en arrière, c'est-à-dire plaqué en arrière en appui contre le socle que forme le renfort 45 du berceau 43, ce qui évite notamment l'endommagement du levier, ou le pincement des doigts du porteur.

Le cas échéant, un ou des ressorts hélicoïdaux de suspension active pourront être enfilés axialement sur chaque montant, et pris en sandwich entre la butée de fin de course d'une part, et le chariot solidaire du réceptacle de chargement d'autre part.

Bien entendu, l'invention concerne également en tant que tel un kit d'adaptation destiné à former un système d'équilibrage 5 et comprenant une embase de portage 6 comportant au moins un montant 7, une bascule 3 apte à accueillir un levier 12, et des moyens de guidage 14 pourvus de moyens d'accueil sur lesquels il est possible de fixer un réceptacle de chargement 4.

Avantageusement, il est envisageable d'adapter un tel kit à un sac à dos existant, en interposant l'embase 6 entre le dos du porteur et la poche du sac, puis en suspendant la poche du sac au premier bras de chaque levier, et enfin en attachant ladite poche aux moyens d'accueil, eux-mêmes formant des chariots montés mobiles à translation verticale le long des montants 7, de telle sorte que l'on modifie le sac initial pour lui procurer les avantages propres à la présente invention.

Le fonctionnement d'un sac à dos conforme à l'invention va maintenant être décrit brièvement en référence la variante de réalisation représentée sur la figure 1.

Tout d'abord, le porteur 3 règle l'embase 6, et plus particulièrement la hauteur et l'envergure latérale de cette dernière, à l'aide des moyens de réglage en longueur 24.

Plus particulièrement, il ajuste la hauteur des montants 7 de telle sorte que la différence d'altitude entre le premier appui M1 et le second appui M2 corresponde sensiblement à la distance qui sépare verticalement ses hanches du sommet de ses épaules.

En outre, il adapte le déport, frontal et latéral, des secondes portions de support 10, de sorte à ce que le pied 10B de chacune d'elle vienne naturellement se poser au droit de chacune de ses hanches. Pour enfiler le sac, il déboucle la ceinture 20 et écarte les rabats latéraux de ladite ceinture, ce qui se traduit par un dégagement azimutal externe des secondes portions de support 10 autour de l'axe vertical matérialisé par leur montant 7 respectif.

En éloignant les pans de ceinture du plan sagittal, il ouvre ainsi un large accès à la face dorsale du sac. II peut alors enfiler les bretelles 35 sur ses épaules. Ce faisant, les premières portions de support 8 de l'embase viennent se positionner sur ses épaules.

Il peut alors rabattre l'un vers l'autre les pans latéraux de la ceinture puis reboucler cette dernière, ce qui assure une prise solide des secondes portions de support 10, aussi bien à gauche qu'à droite, sur ses crêtes iliaques, par l'intermédiaire des empreintes iliaques 22.

Une fois l'embase de portage 6 solidement mais confortablement arrimée sur son dos, le porteur 3 peut saisir les poignées 31 et/ou les bras de manoeuvre 12B de chacun des leviers 12, et exercer sur ces derniers une traction de sorte à les abaisser sensiblement simultanément.

Ce faisant, il provoque le décollement et l'élévation progressive du réceptacle de chargement 4 le long des montants 7, ce déplacement étant toutefois placé sous le contrôle des moyens de guidage 14 qui en déterminent la trajectoire captive.

Une fois atteint le réglage d'équilibrage de charge souhaité, le porteur 3 verrouille les leviers 12 en position en bloquant les organes de renvoi 34 respectifs à la longueur idoine.

A cet effet, il est remarquable que cette fonction de blocage peut être automatique lorsque l'organe de fixation 36 présente un caractère autobloquant mono-directionnel, c'est-à-dire qu'il autorise, par exemple, le déplacement de la sangle 32 selon un sens passant, ici orienté vers le bas, de manière à provoquer le raccourcissement du brin tendu de ladite sangle 32, et à bloquer automatiquement, par effet anti-retour de type encliquetage, ladite sangle 32 pour l'empêcher de s'allonger spontanément vers le haut.

Bien entendu, le blocage automatique sera avantageusement réversible, le porteur 3 pouvant actionner l'organe de fixation 36, et plus particulièrement faire basculer la boucle selon un angle de libération particulier, de sorte à provoquer l'allongement de la sangle 32 sous l'effet de rappel exercé par le levier chargé. A ce titre, i! est remarquable que le porteur 3 peut procéder à tout moment à un ajustement de l'équilibrage, notamment en fonction des variations de poids de la charge de portée.

De façon particulièrement avantageuse, une fois le réglage effectué et le dispositif 1 décollé du sol, les efforts de portage sont particulièrement bien répartis sur le porteur, le poids du dispositif 1 soulevé et de la charge 2 qu'il embarque étant entièrement compensé par le porteur sans que celui-ci ne ressente de fatigue excessive, de douleur ou ne subisse de meurtrissures de ses tissus organiques.

En outre, le maintien du réglage est assuré alors même que le porteur peut conserver ses mains libres pour d'autres tâches.

Par ailleurs, l'embase 6 contribue avantageusement à former une entretoise qui écarte le réceptacle au chargement 4 du dos du porteur, en ménageant ainsi un interstice de ventilation limitant la sudation.

De surcroît, le porteur n'est aucunement gêné, ni par l'embase de portage 6, ni par le levier 12, dans la mesure où ces éléments s'inscrivent sensiblement dans un volume restreint situé au voisinage immédiat de son corps et ne font pas saillie à encontre d'obstacles extérieurs, telles que branches, parois rocheuses, etc.

En outre, il est remarquable que les différentes articulations autorisées au niveau des montants 7 d'une part, et plus particulièrement entre les portions de corps 9 et les secondes portions de support 10, ainsi que le jeu autorisé par le manchon de maintien 23 vis-à-vis de ia ceinture 20 d'autre part, permettent au porteur de jouir d'une grande liberté de mouvements, notamment de basculement du bassin, d'extension ou de contraction du torse, de respiration, ou encore d'extension et de flexion des bras.

Le cas échéant, l'amortissement procuré par la suspension du réceptacle de chargement 4 aux leviers 12 permet au dispositif d'absorber des chocs verticaux provoqués par le déplacement inertiel de la charge 2, ce qui soulage d'autant le porteur, et notamment ses articulations (épaules, bassin, genoux et chevilles). Enfin, le dispositif 1 et notamment l'embase 6 sont particulièrement compacts et légers, et donc faciles à transporter et à ranger, y compris lorsque le réceptacle de chargement 4 est vide ou démonté.

POSSIBILITE D'APPLICATION INDUSTRIELLE

L'invention trouve son application industrielle dans la fabrication d'armure d'équilibrage pour réceptacle de chargement, en particulier pour des sacs à dos, et dans la fabrication de sacs à dos.