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Patent Searching and Data


Title:
BAND CLASP COMPRISING A DEVICE FOR ADJUSTING BAND LENGTH
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/166671
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a band clasp comprising a length adjustment device, characterised in that said adjustment device is not provided with a locking mechanism for preventing length adjustment and/or an activation member intended to release a locking mechanism in order to allow length adjustment in at least one direction of the length of the band. The clasp of the present invention allows a user to make fine adjustments to the useful length of the band by pushing or pulling on the band strand.

Inventors:
GRANITO ELIO (CH)
Application Number:
PCT/EP2019/055351
Publication Date:
September 06, 2019
Filing Date:
March 04, 2019
Export Citation:
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Assignee:
DEXEL S A (CH)
International Classes:
A44C5/24
Domestic Patent References:
WO2018234474A12018-12-27
Foreign References:
US2588655A1952-03-11
CH699067A12010-01-15
EP2875747A12015-05-27
EP2361523A12011-08-31
EP2875747A12015-05-27
US2588655A1952-03-11
CH699067A12010-01-15
EP0913106A11999-05-06
EP2875747A12015-05-27
Attorney, Agent or Firm:
SCHNEITER, Sorin (CH)
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Claims:
Revendications

1. Fermoir (1) pour bracelets comportant un dispositif de réglage de la longueur utile du bracelet (2-8), ledit dispositif de réglage de la longueur utile comportant une partie mobile (2) et un dispositif de support (20-23), la partie mobile (2) étant agencée pour pouvoir effectuer un déplacement par rapport audit dispositif de support (20-23) lors d'un réglage de longueur, l'un choisi parmi ladite partie mobile (2) et ledit dispositif de support (20-23) comportant une structure d’arrêt (10) et l’autre comportant un organe d’indexation (6), ladite structure d’arrêt (10) étant destinée à se positionner dans une encoche (14) de l'organe d'indexation (6), afin de déterminer une valeur discrète et stable de la longueur du bracelet,

caractérisé en ce que

ladite partie mobile (2), ladite structure d'arrêt (10) et ladite encoche (14) sont agencées de façon que lorsqu'une force déterminée est exercée par un utilisateur, ladite force agissant dans un sens en direction longitudinale sur ladite partie mobile (2) ou sur un brin de bracelet connecté à ladite partie mobile (2), ladite force est transmise sur la ladite structure d’arrêt (10) de façon à désengager ladite structure d'arrêt (10) de ladite encoche (14) et à engendrer un déplacement de la partie mobile (2) en direction longitudinale ayant comme résultat le rallongement de ladite longueur utile du bracelet.

2. Le fermoir (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite force est une force de traction permettant de rallonger la longueur utile du bracelet.

3. Le fermoir selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que ladite partie mobile (2) est agencée par rapport à l’organe d’indexation (6) de façon que le déplacement de la partie mobile (2) lors de l'application d'une poussée exercée par un utilisateur agissant directement sur ladite partie mobile (2) ou sur un brin de bracelet connecté à ladite partie mobile (2) engendre le raccourcissement de la longueur utile du bracelet.

4. Le fermoir (1) selon l'une quelconque des revendication 1 à 3, caractérisé en ce que la poussée et/ou la force de traction requises pour permettre le déplacement de la partie mobile (2), sont déterminées au moins en partie par les profils et/ou les formes de la structure d'arrêt (10) et des encoches (14) destinées à recevoir ladite structure d'arrêt (10) afin de déterminer une valeur discrète de longueur.

5. Le fermoir (1) selon l'une quelconque des revendication 1 à 4, caractérisé en ce que ledit organe d'indexation (6) comporte une pluralité d'encoches (14), en que lesdites encoches (14) comportent au moins une structure de contact (17), de préférence une surface de contact (17), et en ce que ladite structure d'arrêt (10) comporte une surface d'appui (19) agencée pour être en contact avec ladite structure de contact (17) et pour glisser sur ladite structure de contact (17) lors d’un déplacement de la partie mobile (2) engendrant le rallongement et/ou le raccourcissement de la longueur utile du bracelet.

6. Le fermoir (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite structure d'arrêt (10) est une dent comportant une première et une deuxième surface d'appui (18, 19) et en ce que, vues de profil, lesdites surfaces d'appui (18, 19) suivent chacune une droite, chacune des droites formant un angle (a, B) par rapport à un axe radial (15), chacun des angles (a, B) étant non nul, de préférence supérieur à 10°.

7. Le fermoir selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite partie mobile (2) comporte un chariot (3) et en ce que ladite structure d'arrêt (10) est agencée par rapport au chariot (3) de façon à pouvoir se déplacer dans une direction comportant une composante radiale, la composante radiale du déplacement permettant à ladite structure d'arrêt (10) de glisser sur une structure d'appui (17) d'une encoche (14) et de se désengager de ladite encoche (14) dans laquelle ladite structure (10) est positionnée.

8. Le fermoir selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit organe d'indexation (6) et ladite structure d'arrêt (10) de la partie mobile (2) sont agencés de façon que la force en direction longitudinale, de préférence une poussée, requise pour réaliser le déplacement de la partie mobile (2) servant pour raccourcir la longueur de bracelet, soit inférieure à la force, de préférence une traction, requise pour réaliser le déplacement de la partie mobile (2) servant pour rallonger le bracelet.

9. Le fermoir selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit dispositif de réglage (2-8) est dépourvu d'un mécanisme de verrouillage pour bloquer le réglage de longueur dans au moins une direction de la longueur de bracelet et/ou d'un organe d'activation tel qu'un poussoir, une tirette et/ou un coulisseau, ledit organe d'activation étant destiné à débloquer un mécanisme de verrouillage afin de permettre le réglage de longueur dans au moins un sens de la longueur de bracelet.

10. Le fermoir (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit réglage de longueur est un réglage fin de longueur discontinu, en valeurs discrètes de longueur.

11. Le fermoir (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est agencé pour permettre le réglage de longueur quand le fermoir est en position ouverte ainsi que quand le fermoir est en position fermée.

12. Fermoir (1) pour bracelets comportant un dispositif de réglage de longueur (2-8), caractérisé en ce que ledit dispositif de réglage (2-8) est dépourvu d'un mécanisme de verrouillage pour bloquer le réglage de longueur dans au moins une direction de la longueur de bracelet et/ou d'un organe d'activation tel qu'un poussoir, une tirette et/ou un coulisseau, ledit organe d'activation étant destiné à débloquer un mécanisme de verrouillage afin de permettre le réglage de longueur dans au moins un sens de la longueur de bracelet.

13. Le fermoir (1) selon la revendication 12, caractérisé en ce que ledit réglage de longueur est un réglage fin de longueur discontinu, en valeurs discrètes de longueur.

14. Le fermoir (1) selon l'une quelconque des revendications 12 ou 13, ledit dispositif de réglage de longueur (2-8) comportant un organe d'indexation (6) et une partie mobile (2) comportant une structure d'arrêt (10) destinée à se positionner dans une encoche (14) dudit organe d'indexation (6) afin de déterminer une valeur de longueur discrète, caractérisé en ce ladite partie mobile (2), ladite structure d'arrêt (10) et ladite encoche (14) sont agencées de façon que, lorsqu'une force déterminée étant exercée dans une direction longitudinale sur ladite partie mobile (2) ou sur un brin de bracelet connecté à ladite partie mobile (2), ladite force pouvant être exercée par un utilisateur, ladite force agit sur la ladite structure d'arrêt (10) de façon à désengager ladite structure d'arrêt (10) de ladite encoche (14) et à engendrer un déplacement de la partie mobile (2) en direction longitudinale ayant comme résultat le rallongement de ladite longueur utile du bracelet.

15. Le fermoir (1) selon l'une quelconque des revendications 12 à 14, caractérisé en ce que ledit organe d'indexation (6) et ladite structure d'arrêt (10) de la partie mobile sont agencés de façon que la force, de préférence la poussée, requise pour effectuer le déplacement de la partie mobile servant à raccourcir la longueur de bracelet est inférieure à la force, de préférence de traction, requise pour effectuer le déplacement de la partie mobile (2) servant à rallonger le bracelet.

Description:
Fermoir pour bracelet comportant un dispositif de réglage de longueur du bracelet

Domaine technique

La présente invention concerne un fermoir pour bracelet, en particulier un fermoir permettant de régler la longueur du bracelet. L'invention concerne également un fermoir dépliant et une montre-bracelet comportant un tel fermoir.

Etat de la technique et problèmes à l'origine de l'invention

Les bracelets pour montres-bracelets comportent généralement des moyens pour régler la longueur du bracelet. Par exemple, dans le cas des bracelets en cuir ou en plastique, l’extrémité libre d’un des deux brins du bracelet comporte une série de trous distribués en direction longitudinale du bracelet. L'extrémité libre de l'autre brin du bracelet comporte un dispositif de connexion, par exemple une boucle à ardillon, permettant de joindre les deux brins en insérant l'ardillon dans le trou correspondant à la longueur souhaitée. Dans le cas des bracelets à maillons métalliques, la longueur du bracelet est ajustée en enlevant ou en ajoutant un maillon dans un ou dans les deux brins du bracelet. Toutefois, dans un cas comme dans l’autre, les réglages possibles de la longueur utile du bracelet sont assez grossiers et il est possible que le périmètre du poignet du porteur de la montre se situe entre deux réglages adjacents.

L'état de la technique connaît des fermoirs pour montres-bracelets qui permettent un réglage fin de la longueur du bracelet. Un tel réglage fin est souhaitable pour adapter de manière précise la longueur du bracelet au poignet du porteur d’une montre-bracelet. D’autre part, comme soulevé dans le document EP 2361523, la taille du poignet d’un porteur peut varier avec les changements de température par exemple.

De nombreux fermoirs équipés d'un mécanisme pour régler finement la longueur sont connus de l'état de la technique. Ces mécanismes comprennent un dispositif ou organe de blocage ou de verrouillage pour prévenir un rallongement et/ou un raccourcissement involontaire ou accidentel. Dans plusieurs fermoirs, on cherche à prévenir plus particulièrement un rallongement involontaire, car le risque d'un raccourcissement involontaire est moins élevé. D’autre part, la possibilité de pouvoir raccourcir le bracelet de manière rapide, sans besoin d'activer un mécanisme de déverrouillage, est même souhaitable pour le porteur, car cette possibilité permet de serrer le bracelet autour du poignet de façon simple et à tout moment. Par exemple, un utilisateur dont la main portant la montre-bracelet est occupée peut toujours resserrer le bracelet autour de son poignet en exerçant une pression à l’aide de l’autre main sur un brin de bracelet dans la direction visant à diminuer la longueur du bracelet. Le brevet européen EP2875747B1 montre un fermoir permettant de diminuer finement la longueur du bracelet en exerçant une force sur le brin de bracelet solidaire d’une partie mobile. Ce fermoir comporte cependant un organe de verrouillage muni d’une dent pour assurer le maintien d’une partie mobile dans une position prédéfinie. Pour effectuer le rallongement du bracelet, l'utilisateur est obligé d'ouvrir le fermoir et d'enfoncer une surface d'appui afin de dégager la dent et déplacer la partie mobile dans le sens du rallongement du bracelet. La construction du fermoir montré dans le document EP2875747B1 est relativement simple, comparé à d’autres fermoirs munis d’un mécanisme de réglage fin de la longueur du bracelet. Néanmoins, il peut être souhaitable de diminuer davantage la complexité du mécanisme et de réduire encore davantage le nombre de pièces.

Un objectif de la présente invention est de simplifier, voire de se passer d'un dispositif de verrouillage ainsi que de l’organe d'activation ou de manipulation qui doit être activé par un porteur pour pouvoir rallonger le bracelet. Un autre objectif de l'invention est de faciliter l’ajustement de la longueur dans les deux sens, et non seulement dans le sens du raccourcissement du bracelet, tout en minimisant le risque d’un changement de longueur accidentel et involontaire.

US 2,588,655 divulgue un fermoir pour bracelet permettant d’ajuster la longueur du bracelet sans devoir activer un dispositif de verrouillage. Ce mécanisme présente plusieurs inconvénients. D’une part, il ne permet pas d’ajuster une valeur discrète et stable de la longueur du bracelet, car il reste toujours un certain jeu et une extensibilité résiduelle. D’autre part, pour ouvrir le fermoir, il est nécessaire de rallonger d'abord au maximum la longueur ajustable. Il serait avantageux de mettre en œuvre un fermoir dans lequel le réglage fin et l'ouverture du fermoir peuvent être activés indépendamment l'un de l'autre.

CH 699 067 divulgue un fermoir comportant des cliquets et deux paires de perçages, permettant à un utilisateur d'ajuster la longueur du bracelet sans devoir activer un mécanisme d'activation. Il serait souhaitable de mettre en œuvre un mécanisme permettant d'ajuster la force requise pour ajuster la longueur, par exemple de façon que la force requise pour raccourcir le bracelet soit moindre que la force requise pour rallonger la longueur utile du bracelet.

Résumé de l'Invention

La présente invention a pour objet un fermoir comportant un dispositif de réglage de la longueur utile du bracelet permettant de rallonger ladite longueur utile sans besoin d'activer un mécanisme de déverrouillage, en agissant directement sur un brin connecté au fermoir.

Selon un premier aspect, l'invention concerne un fermoir, de préférence pour bracelets, comportant un dispositif de réglage de longueur, caractérisé en ce que ledit dispositif de réglage est dépourvu d'un mécanisme de verrouillage pour bloquer le réglage de longueur du bracelet dans au moins un sens et/ou d'un organe d'activation tel qu'un poussoir, une tirette et/ou un coulisseau, ledit organe d'activation étant destiné à débloquer un mécanisme de verrouillage afin de permettre le réglage de la longueur du bracelet dans au moins un sens.

Selon un deuxième aspect, l'invention concerne un fermoir, de préférence pour bracelets, comportant un dispositif de réglage de la longueur utile du bracelet, ledit dispositif de réglage de la longueur utile comportant une partie mobile et un dispositif de support, la partie mobile étant agencée pour pouvoir effectuer un déplacement par rapport audit dispositif de support lors d'un réglage de longueur, la partie mobile comportant une structure d'arrêt et le dispositif de support comportant un organe d'indexation, ou vice versa, ladite structure d'arrêt étant destinée à se positionner dans une encoche de l’organe d’indexation, afin de déterminer une valeur discrète et stabile de la longueur du bracelet.

Selon un deuxième aspect, l'invention concerne un fermoir, de préférence pour bracelets, comportant un dispositif de réglage de la longueur utile du bracelet, ledit dispositif de réglage de la longueur utile comportant une partie mobile et un dispositif de support, la partie mobile étant agencée pour pouvoir effectuer un déplacement par rapport audit dispositif de support lors d'un réglage de longueur, la partie mobile comportant une structure d'arrêt et le dispositif de support comportant un organe d'indexation, ou vice versa, ladite structure d'arrêt étant destinée à se positionner dans une encoche de l'organe d'indexation solidaire dudit dispositif de support ou de ladite partie mobile, afin de déterminer une valeur discrète et stable de la longueur du bracelet.

Selon un autre aspect, l'invention concerne un fermoir, de préférence pour bracelets, comportant un dispositif de réglage de la longueur utile du bracelet, ledit dispositif de réglage de la longueur utile comportant une partie mobile et un dispositif de support, la partie mobile étant agencée pour pouvoir effectuer un déplacement par rapport audit dispositif de support lors d'un réglage de longueur, la partie mobile comportant une structure d'arrêt et le dispositif de support comportant un organe d'indexation, ou vice versa, ladite structure d'arrêt étant destinée à se positionner dans une encoche de l'organe d'indexation solidaire dudit dispositif de support ou de ladite partie mobile, respectivement, afin de déterminer une valeur discrète et stable de la longueur du bracelet, caractérisé en ce que ladite partie mobile, ladite structure d'arrêt et ladite encoche sont agencées de façon que, lorsqu'une force déterminée est exercée par un utilisateur, ladite force agissant dans un sens en direction longitudinale sur ladite partie mobile ou sur un brin de bracelet connecté à ladite partie mobile, ladite force agit sur la ladite structure d'arrêt de façon à désengager ladite structure d'arrêt de ladite encoche et à engendrer un déplacement de la partie mobile en direction longitudinale avec pour résultat le rallongement de ladite longueur utile du bracelet.

Selon encore un autre aspect, l’invention concerne un fermoir pour montre bracelets et/ou une montre bracelet comportant le fermoir de l’invention.

Dans un mode de réalisation, ladite partie mobile est agencée par rapport à l’organe d’indexation de façon que le déplacement de la partie mobile lors de l’application d’une poussée exercée par un utilisateur agissant directement sur ladite partie mobile ou sur un brin de bracelet connecté à ladite partie mobile engendre le raccourcissement de la longueur utile du bracelet.

Dans un mode de réalisation, ladite partie mobile est agencée par rapport à l’organe d’indexation de façon que le déplacement de la partie mobile lors de l’application d’une traction exercée par un utilisateur agissant directement sur ladite partie mobile ou sur un brin de bracelet connecté à ladite partie mobile engendre le rallongement de la longueur utile du bracelet.

Dans un mode de réalisation, la poussée et/ou la force de traction requise pour permettre le déplacement de la partie mobile, sont déterminées au moins en partie par les profils et/ou les formes de la structure d'arrêt et des encoches destinées à recevoir ladite structure d'arrêt afin de déterminer une valeur discrète de longueur.

Dans un mode de réalisation, ledit organe d'indexation comporte une pluralité d'encoches, lesdites encoches comportant au moins une structure de contact, de préférence une surface de contact, et ladite structure d’arrêt comportant une surface d’appui agencée pour être en contact avec ladite structure de contact et pour glisser sur ladite structure de contact lors d'un déplacement de la partie mobile engendrant le rallongement et/ou le raccourcissement de la longueur utile du bracelet.

Dans un mode de réalisation, ladite structure d’arrêt est une dent comportant une première et une deuxième surface d'appui, et lesdites surfaces d'appui, vues de profil, suivent chacune une droite, chacune des droites formant un angle par rapport à un axe radial, chacun des angles étant non nul, de préférence supérieur à 10°.

Dans un mode de réalisation, ladite partie mobile comporte un chariot et ladite structure d’arrêt est agencée par rapport au chariot de façon à pouvoir se déplacer dans une direction comportant une composante radiale, la composante radiale du déplacement permettant à ladite structure d'arrêt de glisser sur une structure d'appui d'une encoche et de se désengager de ladite encoche dans laquelle ladite structure est positionnée.

Dans un mode de réalisation, ledit organe d’indexation et ladite structure d’arrêt de la partie mobile sont agencés de façon que la force en direction longitudinale, de préférence une poussée, requise pour réaliser le déplacement de la partie mobile pour raccourcir la longueur de bracelet, soit inférieure à la force, de préférence une traction, requise pour réaliser le déplacement de la partie mobile pour rallonger le bracelet.

Dans un mode de réalisation, ledit réglage de longueur est un réglage fin de longueur discontinu, en valeurs discrètes de longueur.

Dans un mode de réalisation, le fermoir est agencé pour permettre le réglage de longueur quand le fermoir est en position ouverte ainsi que quand le fermoir est en position fermée.

D'autres aspects de l'invention et des modes de réalisation préférés sont définis dans les revendications et dans la description ci-après.

Brève description des dessins

Les caractéristiques et les avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture d'une description d'une forme d'exécution préférentielle, nullement limitative, donnée uniquement à titre d’exemple, et faite en se référant aux figures schématiques dans lesquelles:

La figure 1 est une vue en perspective éclatée d’un fermoir selon un premier mode de réalisation de la présente invention; la figure 2 est une vue en perspective montrant la face inférieure du couvercle du fermoir de la figure 1.

La figure 3 est une vue en coupe longitudinale du fermoir de la figure 1 dans une première configuration.

Les figures 4A, 4B, 4C et 4D représentent des extraits simplifiés d’une coupe longitudinale du fermoir de la figure 1 dans des configurations différentes.

La figure 5 représente un extrait simplifié d’une coupe longitudinale du fermoir de la figure 1 dans une configuration particulière.

La figure 6 est une vue en coupe transversale montrant le couvercle et la partie mobile du fermoir de la figure 1.

La figure 7 est une vue de face en éclaté de la partie mobile du fermoir de la figure 1.

La figure 8A est une vue en perspective d’un fermoir selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention.

La figure 8B est une vue latérale en élévation d'une lame du fermoir montrée à la figure 8A.

Les figures 9A et 10A sont des vues en coupe longitudinale selon l’axe A-A de la figure 8B, montrant le mécanisme de réglage de longueur en position de repos et activé, respectivement.

La figure 9B et 10B sont des agrandissements de l'extrait B des figures 9A et 10A, respectivement.

La figure 11 est une vue en perspective d'un fermoir selon un troisième mode de réalisation de la présente invention.

La figure 12 est une vue latérale en élévation d’une lame du fermoir montrée à la figure 11.

La figure 13 est une vue en coupe longitudinale selon A-A de la figure 12.

Les figures 14A et 14B sont des agrandissements de l’extrait B de la figure 13, dans lequel le mécanisme de réglage de longueur est respectivement en position de repos ou activé.

Description des modes de réalisations

Le fermoir illustré à titre non limitatif sur les figures correspond à un mode de réalisation préféré de la présente invention. En particulier, le fermoir 1 est du type à boucle déployante et il est notamment destiné à fermer un bracelet de montre. Le bracelet peut être de tout type, comme par exemple en matière plastique souple, en cuir, ou réalisé par un assemblage de maillons métalliques.

En général, les fermoirs comportant un dispositif de réglage fin de la longueur utile du bracelet comportent au moins deux parties agencées de façon à pouvoir effectuer un déplacement relatif en direction longitudinale l’une par rapport à l’autre. Chacune des deux parties comporte un organe de fixation. Un premier organe de fixation est destiné à être connecté à un premier brin de bracelet, et le second organe de fixation est destiné à être connecté à un second brin de bracelet. Dans cette configuration, le déplacement relatif mentionné ci-dessus engendre le rapprochement ou l’éloignement des organes de fixation et ainsi le raccourcissement ou le rallongement de la longueur utile du bracelet.

Souvent, une des deux parties agencées pour pouvoir effectuer le déplacement relatif est désignée comme la "partie mobile". Dans le présent descriptif, la même désignation est utilisée, et l'autre des deux parties est désignée comme le "dispositif de support". Comme il s'agit d'un mouvement relatif entre deux parties et/ou deux assemblages, la partie qui est considérée comme la "partie mobile" n'est qu'une question de convention. Cette désignation est arbitraire dans la mesure où il s'agit d'un déplacement relatif. Généralement, c'est la plus petite des deux parties qui est nommée partie mobile, l'autre partie comportant souvent le mécanisme de fermeture et d'ouverture du fermoir, par exemple sous forme de lames articulées. Dans le contexte de la présente invention, la "partie mobile" pourrait être appelée la "première partie mobile" et le "dispositif de support" pourrait être appelé la "seconde partie mobile", les première et seconde parties mobiles étant susceptibles d’effectuer un déplacement relatif en direction longitudinale.

Typiquement, la partie mobile et le dispositif de support coopèrent moyennant d’une part un organe d’indexation, tel qu’une suite d’encoche, une crémaillère, et/ou une denture, par exemple, et d’autre part une structure d’arrêt, une mâchoire ou encore un verrou, destiné à coopérer avec l’organe d’indexation afin de déterminer des valeurs discrètes de longueur utile. La différence de longueur entre les valeurs est déterminée par l'espacement entre les encoches de l’organe d’indexation. Une valeur discrète et stable correspond à une position concrète, définie par les positions des encoches, dans laquelle la partie mobile est stabilisée et/ou arrêtée par rapport au dispositif de support grâce à l'interaction de la structure d'arrêt et de la crémaillère en l'absence d'une force extérieure.

Dans le cas du mode de réalisation montré dans les figures 1-7, l’organe d’indexation 6 est associé au dispositif de support 20-23 et la structure d’arrêt 10 est associée à la partie mobile. Le fermoir peut également être réalisé vice versa, c'est-à-dire en associant l'organe d’indexation 6 à la partie mobile et la structure d’arrêt 10 au dispositif de support 20-23, sans sortir du cadre de la présente invention.

Les figures 8A à 14B montrent des modes de réalisation dans lesquels les deux structures, l’organe d’indexation et la structure d’arrêt, sont agencées de façon inverse, c'est-à-dire l’organe d’indexation est associé et ainsi solidaire de la partie mobile. De façon générale, l'organe d'indexation est de préférence solidaire de la structure dont il est associé, soit du dispositif de support (fïgs 1-7) soit de la partie mobile (fïgs 8A-14B), selon le cas. La structure d'arrêt est agencée respectivement sur l'autre des deux structures, pour pouvoir engendrer la coopération entre les deux structures. Le fermoir 1 illustré dans les figures 1-7 comporte une fonction de "fermoir" conventionnelle, c'est-à-dire hors dispositif de réglage fin de la longueur utile du bracelet, qui est décrite en détail dans les brevets EP 0913106B1 et EP2875747B1, délivrés au nom de la Demanderesse.

Ces fonctions conventionnelles du fermoir 1 seront décrites ci-après de façon succincte. Le fermoir 1 est destiné à être relié à deux brins d’un bracelet (non représenté) de manière connue, en particulier aux extrémités libres des brins. Tel que décrit dans les brevets EP0913106B1 et EP2875747B1 susmentionnés, le fermoir 1 comporte une base 20, de forme allongée suivant la direction longitudinale du bracelet et légèrement incurvée sur au moins une partie de sa longueur pour mieux épouser la forme du poignet d'un porteur.

Les expressions "direction de la longueur du bracelet" ou "direction longitudinale du bracelet" sont utilisées dans le présent descriptif pour désigner un axe qui est celui des deux brins de bracelet, supposant que le bracelet soit disposé à plat et détaché d'une montre. Quand le bracelet est fermé, la "direction de la longueur du bracelet" désigne la ligne qui suit le pourtour du bracelet. La longueur de bracelet ajustée par réglage fin à l'aide du dispositif de réglage du fermoir selon l'invention se trouve dans la direction de la longueur du bracelet. Dans le cas d’une montre-bracelet à cadran classique, un axe reliant les chiffres 6 et 12 du cadran suit généralement la direction de la longueur de bracelet conformément à la présente définition.

Le fermoir montré dans les figures 1-7 est sensiblement symétrique et comporte donc un plan de symétrie qui s'étend dans la direction de la longueur du bracelet. Les termes "orthogonal" et "transversal" se réfèrent à un axe qui est perpendiculaire à la "direction de la longueur du bracelet" et perpendiculaire au plan de symétrie du fermoir. Dans le cas d’une montre-bracelet à cadran, un axe reliant les chiffres 3 et 9 du cadran a une direction "orthogonale" conformément à la présente définition.

Un axe "radial" est un axe qui est radial par rapport à l’axe du poignet ou de l’avant-bras d’un porteur de montre-bracelet. L’axe radial s'étend dans le plan de symétrie ou dans un plan parallèle au plan de symétrie. Dans la vue des figures 3, 4A-4D, 5, 6, et 7, l'axe "radial" est un axe sensiblement "vertical", et les deux termes sont généralement utilisés de manière interchangeable dans le présent descriptif. Dans le contexte du profil des structures d'arrêt et des encoches de l'organe d'indexation, la "verticale" est une droite et de préférence un plan qui est normal à la direction de déplacement de la partie mobile.

Les termes "bas" et "haut" se réfèrent généralement respectivement au bas et au haut du fermoir tel que montré à la figure 3. Les expressions "au-dessous" et "au-dessus" sont à comprendre de manière analogue, les éléments structurels proches du poignet étant "au- dessous" des éléments plus éloignés.

Si les expressions "direction longitudinale du bracelet", "orthogonal" et "radial" se réfèrent à l’orientation d’un élément du fermoir ou d’un axe de cet élément, ces expressions concernent généralement l’orientation de l’élément ou de son axe quand le fermoir est fermé.

La base 20 comprend deux longerons 21 espacés l'un de l'autre en étant solidaires d'une entretoise transversale 24 disposée à une première extrémité des longerons 21. Un organe de fixation 12 destiné à être relié à une extrémité libre du bracelet, par l’intermédiaire d’une barrette ou tige (non visible), est solidaire de l’entretoise transversale 24. Dans le présent descriptif, l'organe 12 correspond à un second organe de fixation destiné à être relié à un second brin de bracelet (non illustré), le premier organe de fixation 11 étant connecté à la partie mobile comme décrit ci-après.

Un bras dépliant 22 formé par deux branches 22.1 et 22.2 est monté pivotant à l’extrémité opposée des longerons 21, de manière conventionnelle. Les extrémités opposées des branches 22 servent à la fois pour connecter le couvercle 23 aux branches 22.1, 22.2 et pour loger les poussoirs 28 qui permettent d’activer le mécanisme de verrouillage du fermoir permettant d'ouvrir le fermoir par dépliement du bras 25 de la base 20. Les poussoirs 28 sont agencés de manière à agir sur les branches 22.1, 22.2 pour les rapprocher l'une de l'autre lorsqu'ils sont actionnés par un utilisateur souhaitant ouvrir le fermoir 1. Le rapprochement relatif des deux branches 22.1, 22.2 a pour effet de dégager des griffes 36 ménagées sur les branches et insérées dans des évidements 38 complémentaires, ménagés dans la base 20, tel que cela a été décrit en détail dans les brevets EP0913106 Bl et EP2875747B1.

Dans le présent descriptif, un "utilisateur" est de préférence un porteur du fermoir, de préférence un individu portant au poignet une montre-bracelet comportant le fermoir.

Dans le mode de réalisation montré aux figures, le dispositif de réglage de la longueur utile du bracelet est associé au couvercle 23.

Le dispositif de réglage comporte une partie mobile 2 comportant un chariot 3 monté coulissant à l'intérieur du couvercle 23. A cet effet, le chariot 3 comporte une paire de patins de guidage 72 latéraux, destinés à s'insérer dans deux gorges de guidage 4, respectivement aménagées de part et d'autre sur les faces intérieures des deux parois latérales 68 du couvercle 23. Dans le mode de réalisation montré, les gorges de guidage 4 présentent une courbure identique à celle du couvercle 23. Elles débouchent chacune à l'une des extrémités de la paroi latérale correspondante.

Chaque patin de guidage 72 est destiné à coopérer avec une gorge de guidage 4. Grâce à ces caractéristiques, le chariot 3 peut être engagé sous le couvercle 23, par engagement des patins de guidage 72 pour pouvoir y coulisser. Les patins de guidage 72 présentent préférablement une forme allongée suivant la direction longitudinale du bracelet, de telle manière que le chariot 3 ne peut se déplacer qu'en coulissant le long des gorges de guidage 4.

Le chariot 3 loge une pièce 5 transversale ayant, dans le mode de réalisation montré, une forme allongée et l’aspect général d’une barre. La pièce 5 comporte une structure d’arrêt 10. Dans le mode de réalisation montré, la structure d'arrêt comporte deux dents 10. Les deux dents 10 sont agencées sur le même axe transversal et sont séparées par un intervalle dans lequel est agencé un doigt d'arrêt 64. Ci-après, les formes du singulier et du pluriel du terme "dent" se réfèrent à la même structure d’arrêt comportant les deux dents 10. La présente invention n’est pas limitée par le nombre de dents utilisées pour former la structure d’arrêt et couvre, par exemple, l'utilisation d'une ou plusieurs structures d'arrêt, par exemple deux structures d'arrêts partielles, formant ensemble une structure d'arrêt.

Le montage de la pièce 5 sur le chariot 3 est tel qu'il ne laisse à la pièce 5 qu'un seul degré de liberté pour se déplacer lorsque la pièce 5 est montée sur le chariot 3, et lorsque le chariot 3 est monté sous le couvercle 23. La pièce 5 comporte deux trous 31, ménagés proches de ses extrémités latérales. Comme on peut mieux le voir à la figure 6, une vis 7 est insérée dans chacun de ces trous afin de lier la pièce 5 au chariot 3. Des moyens de rappel 8, ici des ressorts, sont agencés sur le fut des vis entre le fond 74 du chariot 3 et la face inférieure de la pièce 5 de façon à solliciter la pièce 5 en direction radiale vers le haut, tout en permettant à la pièce de s'abaisser lorsqu'une force en sens contraire, vers le bas, agit sur la pièce 5. En d’autres termes, dans le mode de réalisation montré, la pièce 5 comportant la dent 10 est logée de façon à pouvoir effectuer un mouvement en translation, de préférence en translation rectiligne. De préférence, ce mouvement en translation a lieu le long d’un axe radial. Dans le mode de réalisation montré, ce mouvement est guidé par les deux vis 7.

D’autre part, la pièce 5 est logée entre une paroi avant 44 et une paroi arrière 48 qui aident à guider la translation de la pièce 5 en direction radiale par rapport au chariot 3. Ces parois sont reliées au fond 74 du chariot 3. Une fois montée dans le couvercle, la pièce 5 est en outre bloquée latéralement par les parois latérales 68 du couvercle 23 (figure 6).

Sur la figure 2 la face inférieure du couvercle 23 est visible. Une gorge centrale longitudinale 69 est ménagée à l'intérieur de la paroi supérieure 26 du couvercle 23. De part et d'autre de la gorge centrale, deux organes d’indexation 6 sont ménagés dans la face inférieure de la paroi 26. Dans le mode de réalisation montré, ces organes d'indexation 6 sont réalisés sous forme de deux crémaillères ou dentures parallèles 6. En général, l'organe d'indexation peut être réalisé, par exemple, sous forme d'une suite d'encoches 14 ou de deux suites d'encoches parallèles, par exemple. Dans le présent descriptif, le numéro de référence 14 est utilisé à la fois pour se référer à une encoche quelconque de façon générale comme pour désigner une encoche particulière.

Lorsque la partie mobile 2 est montée dans le couvercle, chacune des dents 10 coopère avec une des dentures 6, comme montré aux figures 3 et 6 et décrit plus en détail ci-après. Il convient encore de noter que le doigt de course maximale 64 est agencé au milieu sur la pièce 5. Ce doigt 64 est destiné à coulisser dans la gorge centrale 69, de sorte que les extrémités de la gorge servent de butée de course du chariot 2.

Le chariot 3 comporte une paire de parois latérales ou oreilles 73, comportant chacune un trou 11 transversal. Ces trous font office de premier organe de fixation 11, car ils permettent de loger une barrette à ressort de façon connue en soi. L’extrémité libre d’un premier brin de bracelet peut être connecté par cette barrette au chariot 3 de la partie mobile 2. Lors de l'assemblage de la partie mobile 2 dans le couvercle 23, la pièce 5 est d'abord liée par vissage entre les parois avant et arrière 44, 48 du chariot 3, comme montré à la figure 6. Chacune des vis 7 traverse un des trous 31 dans la pièce 5 et l'espace intérieur d'un des ressorts 8, et est ancrée dans le châssis ou le fond 74 du chariot 3. Les ressorts 8 sont emmanchés sur les fûts des vis entre la pièce 5 et le châssis du chariot, de façon à former un espace vide 32 entre le châssis du chariot et la pièce 5. Grâce à cet agencement, la pièce 5 peut se déplacer en direction radiale, guidée par les vis 7 et le long d'une distance définie par la hauteur de la tête des vis 7. La tête des vis 7 loge dans un chambrage 33 agencé dans chacun des trous 31 pour retenir la pièce 5. Le déplacement de la pièce 5 est contré par la force des ressorts vers le bas ou sollicité par la force des ressorts vers le haut dans les figures 3 et 6.

L’ensemble 2 est ensuite attaché au couvercle 23 en insérant les patins latéraux 72 par les extrémités ouvertes des gorges latérales 4. Lorsque la partie mobile 2 est poussée dans les gorges latérales, la pièce 5 est forcée à s'abaisser dans son logement entre les parois 44 et 48, car le bord 67 de l’extrémité libre du couvercle 23 agit par force réactionnelle sur les dents 10 de la pièce 5, et cette force et transmise sur les ressorts. L'abaissement de la pièce 5 dans son chariot 3 à l’encontre de la force des ressorts 8 permet ainsi l’insertion de la pièce mobile lors de l'assemblage. Lorsque la pièce mobile 2 est davantage enfilée dans le couvercle, les dents 10 de la pièce 5 sont continuellement sollicitées vers la face inférieure du couvercle (vers le haut), jusqu'à ce que les dents 10 entrent en coopération avec les crémaillères 6. A ce moment, les dents 10 viennent en prise avec la première encoche des crémaillères 6 et le doigt de course 64 vient en prise avec la gorge centrale 69. Dans cette configuration, montrée à la figure 3, la partie mobile 2 est associée de façon stable au couvercle 23, elle peut alors uniquement effectuer le déplacement prévu pour le réglage de la longueur utile comme sera décrit plus loin ci-après.

Une particularité du fermoir de l’invention est qu’il manque, dans un mode de réalisation préféré, un organe d’actionnement ou de manipulation destiné à débloquer la structure d’arrêt du réglage fin de son engagement avec l'organe d'indexation. Un tel déblocage est nécessaire dans les fermoirs de l’état de la technique afin de pouvoir effectuer le déplacement de la partie mobile dans au moins un des deux sens du réglage de longueur utile. Généralement, au moins le réglage permettant le rallongement de la longueur utile du bracelet est empêché par un mécanisme de verrouillage ou de blocage nécessitant alors un déverrouillage moyennant un organe d'actionnement. De préférence, le fermoir de l'invention est dépourvu d'un tel organe de manipulation pour effectuer le déverrouillage du réglage fin. Le fermoir est de préférence également dépourvu d'un mécanisme de verrouillage bloquant complètement le déplacement de la partie mobile dans au moins une direction longitudinale.

L'invention réside dans la mise en œuvre d'un mécanisme d'indexation permettant de stabiliser la partie mobile 2 par rapport aux autres parties du fermoir, appelé ici "dispositif de support" 20-23, tout en permettant un réglage de la longueur utile par l'application d'une force par l'utilisateur dans un sens précis, généralement dans le sens souhaité, de raccourcissement ou de rallongement de la longueur.

Dans le mode de réalisation montré, ce mécanisme est basé sur la configuration et/ou la forme géométrique de la structure d’arrêt 10 de la partie mobile 2 et de l’organe d’indexation 6 coopérant avec la structure d'arrêt 10, et plus précisément des formes géométriques complémentaires et coopérantes de la structure d’arrêt 10 et de l’organe d’indexation 6. De préférence, ces formes sont choisies de façon à permettre un déplacement de la partie mobile même en absence d'un déblocage. De préférence, les formes géométriques déterminent, ensemble avec la force des moyens de rappel 8, la force requise pour effectuer un déplacement permettant le réglage de la longueur utile.

Dans le mode de réalisation montré dans les dessins, la structure d'arrêt 10 comporte une dent. Contrairement à la solution présentée dans le brevet EP2875747, les deux flancs 18, 19 de la dent 10 sont inclinés par rapport à un axe radial. Comme aucun des flancs de la dent 10 n’est vertical, il n'y a pas de blocage complet, et le profil et/ou l'inclinaison de chacun des flancs de la dent est de préférence choisi(e) de façon à déterminer la force requise pour effectuer le déplacement de la partie mobile en direction longitudinale.

Dans les figures 4 B et 4 C, les profils de la dent 10 de la structure d'arrêt et des encoches 14 de l'organe d'indexation sont visibles et les angles des flancs de la dent et des encoches par rapport à une verticale 15 sont indiqués. A la figure 4B, le premier flanc 18 (le flanc "avant") de la dent 10 est droit et suit un angle a d'environ 63° par rapport à la verticale 15, soit environ 27° par rapport à un axe horizontal dans la figure 4 A. Le flanc opposé 19 de la dent 10 (le second flanc, ou le flanc arrière) forme un angle B d’environ 42° avec la verticale 15. Les encoches 14 de l'organe d'indexation 6 ont un profil sensiblement complémentaire à celui de la dent 10, afin de permettre de recevoir la dent 10 et de déterminer une position de longueur discrète, stabilisée par la coopération de formes complémentaires, comme montré aux figures 3, et 4A et 4D. Cette position discrète est également stabilisée par l’action du ressort 8, qui pousse la dent en direction verticale, vers une encoche 14, afin d’amener la dent en prise avec l’encoche.

Dans le mode de réalisation montré, l'organe d'indexation 6 est réalisé sous forme d'une denture ou d'une crémaillère. La géométrie des encoches 14 est définie essentiellement par l’espace interdentaire, c'est-à-dire par le creux de dent de la denture 6.

A la figure 4C, les premier et deuxième flancs ou surfaces d'appui 16, 17 sont montrés. Le profil de la première surface 16 d’appui suit une droite qui fait un angle g avec la verticale 15. Le profil de la deuxième surface d'appui 17 suit une droite qui fait un angle d avec la verticale 15.

En considérant les trois dimensions, les flancs 16, 17 (ainsi que les flancs 19, 17) sont plans et ces plans sont de préférence inclinés par rapport à la direction de déplacement de la partie mobile. Si l’on considère la verticale 15 comme un plan qui s'étend en direction orthogonale, les plans 16, 17, 18, 17 coupent le plan vertical à un angle (a, b, g, d), de façon que l'intersection suit sensiblement la direction orthogonale.

En raison de la complémentarité entre chacune des encoches 14 et la dent 10, les premiers profils 18, 16, respectivement de la dent 10 et de l’encoche 14, destinés à être en contact dans une position d’indexation, sont de préférence sensiblement parallèles. Par conséquent, les angles a et y formés entre ces profiles et la verticale sont de préférence sensiblement identiques, par exemple identiques dans une marge d’erreur de 0 à 10 degrés, de préférence 0 à 5 degrés.

De même, les deuxièmes profils 19, 17, respectivement de la dent et de l’encoche 14, destinés à être en contact dans une position d'indexation, sont de préférence sensiblement parallèles. Par conséquent, les angles B et d formés entre ces profiles et la verticale sont de préférence sensiblement identiques, par exemple identiques dans une plage de 0 à 10 degrés, de préférence 0 à 5 degrés.

Dans le mode de réalisation montré, les angles a et B ne sont pas identiques. Par conséquent, la dent 10 possède un profil asymétrique. De préférence, la valeur des angles a et B diffère d'au moins 4°, de préférence d'au moins 8°, encore de préférence d'au moins 14°. Par exemple, a est au moins 4° plus grand que B. Le profil des encoches 14 est également asymétrique, en raison de leurs configurations complémentaires, permettant à l’encoche de recevoir la dent sensiblement "sur mesure". A ce stade il convient de mentionner que la dent de la structure dans brevet le EP2875747B1 est également asymétrique, mais un flanc du profil de la dent est sensiblement vertical, raison pour laquelle un déblocage de la dent moyennant un mécanisme séparé est nécessaire. Dans le cas du brevet susmentionné, la structure d'arrêt est pivotable dans son ensemble, et un utilisateur peut actionner une sorte de poussoir afin de désengager la dent de l'encoche.

Les figures 3, 4A-4D illustrent la diminution de la longueur utile du bracelet. Ainsi la partie mobile 2 est déplacée de gauche à droite par rapport aux autres parties du fermoir, notamment par rapport au couvercle 23 et par rapport à l'ensemble des lames dépliantes 22, 23, lorsque le fermoir est fermé. Le fermoir peut rester fermé lors de ce raccourcissement, comme illustré dans les figures. Comme mentionné, l’extrémité d’un premier brin de bracelet est attachée à un organe de fixation 11 du chariot 3. Un utilisateur peut effectuer le raccourcissement en saisissant le brin de bracelet entre le pouce et l'index et en exerçant une poussée dans le sens de la flèche 30 (fïg. 4B), c'est-à-dire directement dans le sens du raccourcissement souhaité. La force de la poussée en direction longitudinale 30 sera transmise à la dent 10. Plus précisément, la force agit à partir du premier flanc 18 de la dent 10 sur la première surface d’appui 16 d’une encoche 14, avec laquelle le flanc 18 est en contact. Comme la surface d'appui 16 ne peut se déplacer, elle retransmet une force réactionnelle sur la dent 10. Cette dernière étant sollicitée en sa position verticale par le ressort 8, la force réactionnelle est transmise par la pièce 5 au ressort. Si la force est suffisamment élevée, le ressort 8 est compressé et la dent 10 est forcée de s'abaisser dans son logement alors que le chariot 3 effectue un déplacement en direction longitudinale 30, comme montré aux figures 4B et 4C. Lors de ce déplacement, la dent quitte son encoche pour ensuite venir en prise avec l'encoche suivante, comme montré à la figure 4D. Lors de ce déplacement, un glissement a lieu entre les surfaces du flanc 18 de la dent et de la surface d'appui 16. La force nécessaire pour effectuer le déplacement décrit ci-dessus dépend de plusieurs facteurs, dont la force du ressort 8 et la friction entre le premier flanc 18 de la dent et la première surface d'appui correspondante 16 de l'encoche. D'autre part, la force dépend également de l’inclinaison du flanc 18 et de la surface d’appui 16 correspondante, car en raison de cette inclinaison, la force en direction longitudinale (sensiblement horizontale dans les figures 3, 4A-4D) est décomposée en des forces partielles dont une force partielle verticale qui permet de compresser le ressort 8 et de dégager la dent 10 de son logement dans l’encoche. Si le premier flanc 18 était horizontal sur la figure 4B, il n’y aurait pas de dent et la force dans le sens de la flèche 30 serait directement traduite en déplacement longitudinal. Si le flanc 18 était vertical et buttait contre une surface d’appui 16 toute aussi verticale, une transmission de la force en une force partielle verticale serait empêchée et le déplacement du chariot 3 complètement bloqué. Ainsi, la géométrie des formes coopérantes de la dent 10 et de l'encoche 14 est choisie pour déterminer la force de poussée requise pour effectuer le glissement entre les surfaces 16, 18 et ainsi le déplacement de la partie mobile 2 par rapport à la partie "fixe" du fermoir 1. De préférence, cette force est assez petite pour qu'un utilisateur puisse aisément effectuer le raccourcissement du fermoir 1 en procédant comme décrit ci- dessus. Au même temps, cette force est assez élevée pour que le risque d'un raccourcissement accidentel et non-souhaité soit diminué.

Dans le mode de réalisation montré, le profil du deuxième flanc 19 de le dent 10 ne suit pas un axe vertical, mais l'angle B susmentionné, cet angle étant de préférence plus de (supérieur é) 0°, de préférence plus de 3°, encore de préférence plus de 5° et encore de préférence plus de 7°, par exemple plus de 10°, plus de 15° ou encore plus de 20°. Comme ce deuxième flanc 19 de la dent 10 est également incliné (comme c’est le cas avec le premier flanc 18 et l’angle a), la coopération entre ce flanc 19 et la surface complémentaire 17 de l’encoche n’engendre pas non plus un blocage complet dans le sens selon la flèche 40 (Fig. 5), plus précisément dans le sens du rallongement du bracelet.

Les indications ci-dessus concernant la configuration du premier flanc 16 et de la première surface d’appui 18 et le raccourcissement s'appliquent également au deuxième flanc 19 et à la deuxième surface d'appui 17 dans le contexte d'une augmentation de la longueur utile. Le fonctionnement du mécanisme lors d’une prolongation de la longueur utile est illustré dans la séquence des Figures 4D, 5 et 4 A. Dans ce cas, un utilisateur portant une montre-bracelet comportant le fermoir saisit le premier brin de bracelet exactement comme décrit ci-dessus, entre le pouce et l'index. Au lieu d'effectuer une poussé, l'utilisateur effectue une traction visant à rallonger la longueur utile. Dans ce cas, c'est le deuxième flanc 19 de la dent 10 qui est tiré vers la deuxième surface d'appui 17, ce qui engendre une force partielle verticale permettant d'enfoncer la pièce 5 plus loin dans son logement dans le chariot 3 et ainsi de dégager la dent 10 de son logement dans l'encoche 14, par glissement entre les surfaces coopérantes 17, 19, de l'encoche 14 et de la dent 10 respectivement, comme montré à la figure 5.

Les formes ou configurations géométriques des surfaces de contact entre le deuxième flanc 19 et la deuxième surface d'appui complémentaire et/ou coopérante 17 sont réalisées de telle façon que la force de traction requise pour effectuer le déplacement dans le sens de la flèche 40 servant à rallonger le bracelet (Figure 5) est plus élevée que la force de la poussée requise dans le sens opposé, selon la flèche 30 (Figure 4B) pour raccourcir la longueur utile. Le risque d'un rallongement accidentel est alors plus faible que celui d'un raccourcissement accidentel.

Dans le mode de réalisation montré, l’ajustement de la force est réalisé par la forme et/ou le profil des surfaces coopérantes 16, 18 et 17, 19, respectivement, pour le raccourcissement et le rallongement. Plus précisément, la force est déterminée par le choix des angles B et d du profil du deuxième flanc 19 et de la deuxième surface d'appui 17 par rapport à la verticale, respectivement. Comme on peut le voir aux figures 4B et 4C, les angles B et d sont non seulement supérieurs à 0, mais plus petits que les angles a et g des faces correspondantes opposées. En d'autres termes, les profils du flanc et de la surface 19, 17 sont plus proches de la verticale, raison pour laquelle la force requise pour effectuer le déplacement dans le sens de la flèche 40 est plus élevée. Au fait, la force de traction nécessaire pour engendrer le déplacement de la dent 10 diminue au fur et à mesure que l'angle des flancs / surfaces d'appui augmente et rapproche l’horizontale (90°). En choisissant le profil des dents et de l’encoche correspondante, il est possible d'ajuster la force requise pour engendrer l'ajustement de la longueur utile. Par exemple, selon un mode de réalisation, la force requise pour effectuer le rallongement est supérieure à celle requise pour effectuer le raccourcissement.

Un raccourcissement accidentel est considéré moins gênant, raison pour laquelle le risque d’un rallongement accidentel est diminué par la forme et l’orientation des surfaces de contact entre la dent et l'encoche. Il convient de noter que, selon l'invention, un changement de longueur accidentel n'est pas complètement exclu, mais la probabilité d'un tel changement est diminuée par la création d'un mécanisme nécessitant une force de traction ou une force de poussée dans un sens souhaité de manière à ce qu’un changement de longueur involontaire et accidentel devienne peu probable.

Le fermoir de la présente invention permet un ajustement de la longueur utile du bracelet par les caractéristiques préférées suivantes: (1) l’absence d’un mécanisme de verrouillage bloquant complètement le déplacement de la partie mobile dans au moins un sens, de préférence dans les deux sens. Par conséquent, un mécanisme destiné à être actionné par un utilisateur pour débloquer le mécanisme de verrouillage et pour ainsi permettre le réglage de la longueur est également absent. (2) Le dispositif de réglage de longueur fin comporte un organe d’indexation définissant des positions de longueurs discrètes. La force requise pour déplacer la partie mobile est déterminée par la forme et l'orientation des parties qui sont destinées à glisser l’une sur l’autre lors de l’ajustement de la longueur. Dans le mode de réalisation montré dans les dessins, la partie mobile est munie d’une dent et la partie de support comporte une crémaillère dont les encoches ont un profil sensiblement complémentaire à celui de la dent. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à une forme particulière de coopération de la partie mobile et de la partie support.

Par exemple, l’invention peut être réalisée à l’aide de cliquets à billes, coopérant avec des positions d'indexation ayant la forme de creux, par exemple au profil demi-sphérique. Dans ce cas la force nécessaire pour effectuer le déplacement peut être contrôlée par le choix du profil du creux.

Les figures 8 à 10B montrent un fermoir 100 selon un deuxième mode de réalisation, dans lequel un organe d’indexation sous forme de crémaillère 106 est agencé sur une première partie ou partie mobile 102, et une structure d’arrêt 110 est agencée sur une deuxième partie ou partie de support 120.

La figure 8 montre l'ensemble du fermoir 100, comportant une première lame 120 comportant deux longerons latéraux 121 espacés l’un de l’autre et étant solidaires d’une entretoise transversale 124 disposée à une première extrémité des longerons 21 et/ou de la première lame 122. Le fermoir 100 comporte également une deuxième lame 122 agencée pour pouvoir s'insérer dans l'espace agencé entre les deux longerons latéraux 121 de la première lame 120. Une première extrémité de la deuxième lame 122 est montée pivotante à une deuxième extrémité de la première lame 120. Comme déjà décrit ci-dessus par rapport au fermoir 1 selon un premier mode de réalisation, la deuxième lame 122 comporte deux branches 122.1, 122.2, agencées pour pouvoir se rapprocher l’une de l’autre, lorsqu'un utilisateur active les poussoirs 128, dont un est agencé sur chacune des branches 122.1, 122.2, à la deuxième extrémité de la deuxième lame. Ce rapprochement des branches permet de déverrouiller et ainsi d’ouvrir le fermoir, comme déjà décrit.

Un deuxième organe de fixation 112 ayant l’aspect d’une boucle à ardillon est agencé à la deuxième extrémité de la deuxième lame 122. Un clou (non visible) est agencé sur la face inférieure de la plaque transversale de la boucle à ardillon 112, permettant de fixer un brin de bracelet en passant ce clou par un trou dans le brin. Il est également possible de prévoir un ardillon (non visible) à cet effet.

Contrairement au fermoir 1 du premier mode de réalisation, la partie mobile 102 du fermoir 100 est agencée à la première extrémité de la première lame 121, comme montré dans les figures 9A à 10B. Les figures 9 A et 10 A montrent des coupes longitudinales à travers la première lame 120 selon la ligne A- A indiquée à la figure 8B.

Comme visible aux figures 9 A et 10 A, la partie mobile 102 a une forme de U, les deux branches libres ou ailes 171, 172 étant logées dans des passages et/ou canaux 104 agencés dans l’entretoise transversale 124. Sur la branche 172, un organe d’indexation 106 est agencé. Dans le mode de réalisation montré, cet organe d’indexation est une crémaillère dentée 106 agencée sur une première branche 171 de la partie mobile 102. Les dents de la crémaillère 106 sont orientées dans une direction orthogonale centrale, vers l’intérieur du fermoir.

Une structure d’arrêt 110 est logée dans l’entretoise transversale 124. L'entretoise 124 comporte une cavité ou un logement allongé 132 en direction orthogonale, qui s’ouvre vers le canal 104. La structure d'arrêt 110 a la forme d'une barre dont une extrémité forme une dent agencée pour passer par l’ouverture du logement 132 et pour s'insérer dans une encoche 114 de la crémaillère 106. Un moyen de rappel 108, de préférence un ressort, est agencé dans l’extrémité borgne du logement 132, afin de solliciter la structure d’arrêt vers la crémaillère pour stabiliser la coopération entre la dent 110 et une encoche 114 de la crémaillère. Les encoches 114 de l'organe d'indexation 106 ont des formes et/ou profils sensiblement complémentaire à celui de la dent 110, afin de permettre de recevoir la dent 110 et de déterminer une position de longueur discrète, stabilisée par la coopération de formes complémentaires, comme décrit ci-dessus par rapport aux figures 3, et 4A et 4D.

Les figures 10A et 10B illustrent la structure d'arrêt 110 dégagée de son encoche 114, afin de pouvoir indiquer les profils et/ou formes complémentaires de la coopération entre la dent et l’encoche.

Comme dans le cas du premier mode de réalisation, la dent 110 et chacune des encoches 114 comportent un premier profil ou flanc, 118 et 116 respectivement. Les deux premiers profils 118, 116 sont destinés à être en contact dans une position d’indexation.

De préférence, les premiers profils ou flancs 118 et 116 sont sensiblement parallèles. Par conséquent, les angles a et g formés entre ces profils et la verticale 15 sont de préférence sensiblement identiques.

De même, les deuxièmes profils ou flancs 119, 117, respectivement de la dent et de l'encoche 114, destinés à être en contact dans une position d'indexation, sont de préférence sensiblement parallèles. Par conséquent, les angles B et d formés entre ces profiles et la verticale 15 sont de préférence sensiblement identiques.

Les indications données ci-dessus par rapport à la géométrie et/ou aux profils de l'encoche et/ou de la dent du premier mode de réalisation s'appliquent par analogie au deuxième mode de réalisation. Comme dans le cas du premier mode de réalisation, un utilisateur pour rallonger ou raccourcir la longueur utile du bracelet en exerçant une traction ou une poussée, respectivement, sur le brin de bracelet attaché au premier organe de fixation, ou directement sur cet organe de fixation si possible, par exemple si ce dernier peut être saisi par l'utilisateur.

La comparaison des premier et deuxième modes de réalisation illustre, entre autre, que la façon dont et/ou l’endroit où la partie mobile est agencée sur l’ensemble du fermoir peut être déterminé par l'homme du métier selon des choix de design ou d'autres préférences ou contraintes et n’est pas une caractéristique limitative de l’invention. De la même façon, l'invention n'est pas limitée par rapport à l'agencement de l'organe d'indexation, sur la partie mobile ou sur la partie support.

Les figures 11 à 14B montrent un fermoir 200 selon un troisième mode de réalisation, dans lequel le dispositif de réglage de la longueur utile du bracelet comporte un dispositif de verrouillage muni d’un organe d'activation, agencé de façon que le dispositif de réglage de la longueur puisse être activé (et ainsi la longueur utile ajustée) sans ou avec l'activation dudit dispositif de verrouillage.

Le fermoir 200 montré aux figures 11 à 14B est similaire à celui montré dans le document WO2018234474, mais adapté à la présente invention. Le mécanisme général de ce fermoir, en particulier le mécanisme d'ouverture, n'est pas décrit à nouveau ci-après.

Le fermoir 200 comporte des première et deuxième lames dépliantes 220, 222. Les organes d'activation 228 pour ouvrir le fermoir sont agencés sur la deuxième lame, et le dispositif de réglage de la longueur utile du bracelet est agencé sur la première lame 220. Il convient de noter que la deuxième lame 222 comporte deux branches 221 et 224 agencées pour pouvoir se rapprocher dans une direction orthogonale lorsque les organes d'activation 228 sont enfoncés, afin de permettre le déverrouillage et l’ouverture du fermoir, de façon similaire à ce qui a été décrit ci-dessus par rapport aux premier et deuxième mode de réalisation.

La première lame 220 comporte une structure ou dispositif de support 223, solidaire de la première lame et agencé de façon centrale, dans le sens orthogonal, sur cette dernière. Cette structure de support peut être formée en une pièce avec la première lame ou sous forme d'une pièce séparée rendue solidaire de la première lame, par exemple.

La structure de support 223 comporte une extrémité libre 267, de préférence en proximité d’une première extrémité de la première lame 220. Une partie mobile 202 est agencée dans un logement 204 longitudinal dans la structure de support 223 de façon à émerger de ladite extrémité libre 267.

Sur la face inférieure de ladite pièce mobile 202, un premier organe de fixation 211 est agencé, un deuxième organe de fixation étant agencé sur ladite deuxième lame 222. A la figure 12, le premier organe de fixation (deux clous agencés au-dessous de la partie mobile), à été omis).

La structure de support 223 comporte également un logement 232 pour une structure d'arrêt 210 ainsi que pour un organe d'activation 251 relié à ladite structure d'arrêt.

La partie mobile 202 est logée pour pouvoir coulisser le long d’une direction longitudinale, et comporte une crémaillère 206 sur un de ces cotés. La pièce comportant la structure d'arrêt 210 ainsi que l’organe d'activation 251 est logée de façon à pouvoir se déplacer dans une direction orthogonale. Une tige 252 relie l’organe d'activation à la structure d'arrêt 210 en passant par dessus la pièce mobile 202, de sorte que l’organe d'activation 251 et la structure d'arrêt sont agencés de part et d'autre de la pièce mobile, reliées par la tige.

Il convient encore de mentionner qu'au moins un moyen de rappel, ici deux ressorts 208, sont agencés de façon à solliciter la structure d’arrêt en direction orthogonale vers la crémaillère 206, afin de stabiliser la coopération entre la structure d’arrêt et une encoche 214 de la crémaillère.

Pour activer le dispositif de réglage fin, un utilisateur peut agir sur l'organe d'activation 251 , en poussant sur cet organe, ce qui engendre le désengagement de la structure d'arrêt 210 de son encoche 214 dans la crémaillère. L’utilisateur peut alors régler la longueur utile du bracelet à souhait, avant de lâcher l’organe d'activation 251 , engendrer la coopération entre la structure d'arrêt et une (autre) encoche 214 de la crémaillère et ainsi stabiliser une valeur de longueur discrète de longueur.

Une particularité du fermoir des figures 11 à 14B réside dans le fait que l'organe d'activation 251 du dispositif de réglage de longueur peut non seulement être activé directement, par exemple par l’appui avec un doigt sur cet organe lorsque le fermoir est ouvert, mais également indirectement, en activant un organe d'activation 228 du mécanisme de l'ouverture du fermoir, comme décrit plus en détail dans le document WO2018234474. Ceci est possible uniquement quand le fermoir 200 est fermé. Dans cette configuration, une des branches 221 de la deuxième lame 222 se trouve alignée avec et/ou directement à côté de l'organe d'activation 251. L'activation du poussoir 228 relié à la branche 221 engendre le déplacement latéral de la branche 221 et l'appui de cette branche sur l'organe d'activation 251. Ainsi, le déplacement de la branche 221 de la deuxième lame engendre le désengagement de la structure d'arrêt 210 de la crémaillère 206 en appuyant sur la l'organe d'activation 251.

Comme on peut le comprendre à partir des figures 14A et 14B, la structure d'arrêt 210 comporte une dent dont la forme, le profil et/ou les flancs sont complémentaires aux formes, aux profils et/ou aux flancs des encoches 214 de la crémaillère 206. D'autre part, la dent 210 et chaque encoche 214 comporte des flancs et/ou profils inclinés, de façon à permettre un désengagement de la dent 210 de son encoche 214 lorsqu'une force en direction longitudinale, donc une traction ou une poussée, est exercée sur la partie mobile 202. Une telle traction ou poussée est typiquement réalisé par un utilisateur qui saisit le brin de bracelet relié à la partie mobile 202 par l’organe de fixation 211 et qui tire ou pousse le brin pour rallonger ou raccourcir, respectivement, la longueur utile du bracelet.

Ainsi, la longueur utile du bracelet selon le troisième mode de réalisation peut également être ajustée sans activation d'un mécanisme de verrouillage/déverrouillage, en particulier sans activer un organe d'activation séparé, mais en tirant et/ou en poussant directement sur le brin de bracelet, par exemple à proximité de l'extrémité du brin qui est attaché à l'organe de fixation.

Comme indiqué ci-dessus, dans un mode de réalisation, le dispositif de réglage est dépourvu d’un mécanisme de verrouillage pour bloquer le réglage de longueur du bracelet dans au moins un sens et/ou d’un organe d'activation tel qu'un poussoir, une tirette et/ou un coulisseau. Dans le cas du fermoir montré aux figures 11 à 14B, un organe d'activation est présent. Mais de préférence, cet organe d'actionnement 251 ne bloque pas le déplacement de la partie mobile. Un verrouillage de la partie mobile dans au moins une direction longitudinale est absent, en raison des formes complémentaires mentionnées ci-dessus.

Dans certains cas, l'organe de fixation solidaire de la partie mobile est proéminent et/ou accessible par un utilisateur pour pouvoir être saisi par ce dernier (p.ex. l’organe de fixation 111 montré à la figure 8A). Dans ces cas, l'utilisateur peut logiquement ajuster la longueur en agissant directement sur l’organe de fixation au lieu d’effectuer la traction/poussée en saisissant le brin de bracelet. Ceci peut être souhaitable lorsque le bracelet est très souple et quand il n’est pas facile de transmettre la force à la partie mobile en saisissant le brin de bracelet en raison de cette souplesse. Il convient de mentionner, que dans plusieurs modes de réalisation montrés, le mécanisme de verrouillage du fermoir, c'est-à-dire le mécanisme prévu pour éviter une ouverture accidentelle du fermoir et pour permettre l’ouverture fermoir, est activable indépendamment du mécanisme de réglage fin. Le mécanisme de réglage fin peut être activé séparément et indépendamment du dispositif de verrouillage du fermoir. D'autre part, la longueur utile du bracelet peut être ajustée quand le fermoir est ouvert, mais également lorsqu'il est fermé, même lorsque la montre-bracelet se trouve en mode de service, au poignet d'un utilisateur.

L’homme du métier ne rencontrera pas de difficulté particulière pour adapter le contenu de la présente divulgation à ses propres besoins et mettre en œuvre un fermoir, notamment pour pièce d'horlogerie, sans sortir du cadre de la présente invention. Par exemple, l'homme du métier peut adapter l’enseignement à une boucle à ardillon ou à une boucle combinée (ardillon/lames déployantes). Dans les boucles combinées, le fermoir comporte des lames déployantes, et au moins un organe de fixation est réalisé sous forme d'une boucle à ardillon. De manière plus générale, le dispositif de réglage de longueur selon l'invention peut être adapté à d’autres types de fermoirs, notamment pour montre-bracelet. D’autre part, l’homme du métier comprendra que le positionnement de la structure d’arrêt (p. ex. la dent) et l’organe d’indexation (p. ex. la crémaillère) sur la partie mobile et la partie support, respectivement, résultent d'un choix de design. L'invention couvre la possibilité de positionner l'organe d'indexation sur la partie mobile et la structure d'arrêt sur la partie support du dispositif de réglage de longueur.