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Title:
BATTERY WITH INTEGRATED MAINTAINING CIRCUIT, ASSOCIATED VEHICLE AND METHOD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/161474
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a battery (12) comprising a casing (72), the casing (72) defining an interior space (74), the battery (12) comprising a set of internal elements, the internal elements being inserted into the interior space (74), the set of internal elements comprising: - at least one electrochemical element (18), - a system (34) for managing the at least one electrochemical element (18), and - a circuit (36) for maintaining the at least one electrochemical element (18), the maintaining circuit (36) being able to obtain a measurement of a parameter relative to the state of health of the at least one electrochemical element (18).

Inventors:
COUMONT JÉRÔME (FR)
Application Number:
PCT/EP2023/054851
Publication Date:
August 31, 2023
Filing Date:
February 27, 2023
Export Citation:
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Assignee:
ACCUMULATEURS FIXES (FR)
International Classes:
H01M10/42; H01M10/48; H01M50/204; H01M50/249; H01M50/569; H01M50/583
Foreign References:
FR3031628A12016-07-15
DE102010007076A12011-08-11
FR2972307A12012-09-07
FR3094841A12020-10-09
Attorney, Agent or Firm:
DOMENEGO, Bertrand et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Batterie (12) comportant un boîtier (72), le boîtier (72) définissant un espace intérieur (74), la batterie (12) comprenant un ensemble d’éléments internes, les éléments internes étant insérés dans l’espace intérieur (74), l’ensemble d’éléments internes comportant :

- au moins un élément électrochimique (18),

- un système de gestion (34) de l’au moins un élément électrochimique (18), et

- un circuit de maintenance (36) de l’au moins un élément électrochimique (18), le circuit de maintenance (36) étant propre à obtenir une mesure d’un paramètre relatif à l’état de santé de l’au moins un élément électrochimique (18).

2. Batterie selon la revendication 1 , dans lequel le système de gestion (34) présente au moins deux états, un état opérationnel et un état de défaillance, le circuit de maintenance (36) étant propre à décharger la batterie (12) jusqu’à un état de charge inférieur ou égal à une valeur de seuil lorsque le système de gestion (34) est dans l’état de défaillance, la valeur de seuil étant comprise entre 10% et 50%.

3. Batterie selon la revendication 1 ou 2, dans lequel la batterie 12 comprend un dispositif d’activation (40) du circuit de maintenance (36) comportant un contact sec (76).

4. Batterie selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel le paramètre relatif à l’état de santé de l’au moins un élément électrochimique (18) est la résistance interne et/ou la capacité.

5. Batterie selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel la batterie (12) comporte, en outre, un contacteur (32) intercalé entre un pôle (24, 26) de l’au moins un élément électrochimique (18) et une borne de sortie (20, 22) et le circuit de maintenance (36) comporte une unité de contrôle du courant (54) délivré par l’au moins un élément électrochimique (18), l’unité de contrôle du courant (54) étant positionnée entre le contacteur (32) et un pôle (24, 26) de l’au moins un élément électrochimique (18).

6. Batterie selon la revendication 5, dans lequel l’unité de contrôle du courant (54) comporte un dispositif de régulation (56), le dispositif de régulation (56) étant, par exemple, un transistor.

7. Batterie selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel le circuit de maintenance (36) comprend également un dispositif de protection (58) électrique du circuit de maintenance (36).

8. Batterie selon la revendication 7, dans lequel le dispositif de protection (58) est un fusible.

9. Véhicule (10), notamment un aéronef (10), comportant une batterie (12) selon l’une quelconque des revendications 1 à 8.

10. Procédé de maintenance d’une batterie (12) comportant un boîtier (72), le boîtier (72) définissant un espace intérieur (74), la batterie (12) comprenant un ensemble d’éléments internes, les éléments internes étant insérés dans l’espace intérieur (74), l’ensemble d’éléments internes comportant :

- au moins un élément électrochimique (18),

- un système de gestion (34) de l’au moins un élément électrochimique (18), et

- un circuit de maintenance (36) de l’au moins un élément électrochimique (18), le circuit de maintenance (36) étant propre à obtenir une mesure d’un paramètre relatif à l’état de santé de l’au moins un élément électrochimique (18), le procédé de maintenance comprenant :

- l’envoi d’une commande au circuit de maintenance (36) pour obtenir une mesure d’un paramètre relatif à l’état de santé de l’au moins un élément électrochimique (18).

Description:
Batterie avec circuit de maintenance intégré, véhicule et procédé associés

La présente invention concerne une batterie et un procédé de maintenance de la batterie associé.

Dans le domaine de l’aviation, les batteries sont utilisées pour plusieurs applications, notamment au démarrage du moteur ou pour alimenter des systèmes critiques en cas de défaillance de leur alimentation principale. Cela implique qu’un aéronef comprend en général entre 1 et 4 batteries par appareil.

Par ailleurs, pour des questions environnementales, il est envisagé de recourir à des moteurs hybrides kérosène - électricité. Ceci conduira à une augmentation de l’utilisation des batteries et donc à la présence de batteries supplémentaires dans l’aéronef.

Chacune de ces batteries faisant l’objet d’opérations de maintenance pour assurer la sécurité du vol de l’aéronef, la maintenance des batteries est une activité qui va prendre de plus en plus de temps.

Il existe donc un besoin pour des batteries présentant une maintenance plus aisée, permettant en particulier le transport des batteries en mode défaillant dans le respect de la règlementation en vigueur.

A cet effet, la description décrit une batterie comportant un boîtier, le boîtier définissant un espace intérieur, la batterie comprenant un ensemble d’éléments internes, les éléments internes étant insérés dans l’espace intérieur, l’ensemble d’éléments internes comportant :

- au moins un élément électrochimique,

- un système de gestion de l’au moins un élément électrochimique, et

- un circuit de maintenance de l’au moins un élément électrochimique, le circuit de maintenance étant propre à obtenir une mesure d’un paramètre relatif à l’état de santé de l’au moins un élément électrochimique.

Selon des modes de réalisation particuliers, la batterie présente une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles :

- le système de gestion présente au moins deux états, un état opérationnel et un état de défaillance, le circuit de maintenance étant propre à décharger la batterie jusqu’à un état de charge inférieur ou égal à une valeur de seuil lorsque le système de gestion est dans l’état de défaillance, la valeur de seuil étant comprise entre 10% et 50%. - la batterie comprend un dispositif d’activation du circuit de maintenance comportant un contact sec.

- le paramètre relatif à l’état de santé de l’au moins un élément électrochimique est la résistance interne et/ou la capacité.

- la batterie comporte, en outre, un contacteur intercalé entre un pôle de l’au moins un élément électrochimique et une borne de sortie et le circuit de maintenance comporte une unité de contrôle du courant délivré par l’au moins un élément électrochimique, l’unité de contrôle du courant étant positionnée entre le contacteur et un pôle de l’au moins un élément électrochimique.

- l’unité de contrôle du courant comporte un dispositif de régulation, le dispositif de régulation étant, par exemple, un transistor.

- le circuit de maintenance comprend également un dispositif de protection électrique du circuit de maintenance.

- le dispositif de protection est un fusible.

La description propose également un véhicule, notamment un aéronef, comportant une batterie telle que décrite précédemment.

La description concerne aussi un procédé de maintenance d’une batterie comportant un boîtier, le boîtier définissant un espace intérieur, la batterie comprenant un ensemble d’éléments internes, les éléments internes étant insérés dans l’espace intérieur, l’ensemble d’éléments internes comportant :

- au moins un élément électrochimique,

- un système de gestion de l’au moins un élément électrochimique, et

- un circuit de maintenance de l’au moins un élément électrochimique, le circuit de maintenance étant propre à obtenir une mesure d’un paramètre relatif à l’état de santé de l’au moins un élément électrochimique, le procédé de maintenance comprenant :

- l’envoi d’une commande au circuit de maintenance pour obtenir une mesure d’un paramètre relatif à l’état de santé de l’au moins un élément électrochimique.

Dans la présente description, l’expression « propre à » signifie indifféremment « adapté pour », « adapté à » ou « configuré pour ».

Des caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple non limitatif, et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels :

- la figure 1 est une représentation schématique d’un véhicule comportant des batteries, et

- la figure 2 est une représentation schématique des éléments d’une batterie de la figure 1. Un véhicule 10 est représenté schématiquement sur la figure 1. Plus précisément, le véhicule 10 est un aéronef 10.

Un aéronef est un moyen de transport capable de s'élever et de se mouvoir en altitude, au sein de l'atmosphère terrestre.

Ici, l’aéronef 10 est un avion.

En variante, l’aéronef 10 est un hélicoptère.

Par ailleurs, il pourrait être considéré d’autres types de véhicules, comme des véhicules automobiles ou des véhicules ferroviaires (trains, métro ou tramway).

L’aéronef 10 de la figure 1 comporte deux batteries 12 : une première batterie 14 utilisée au démarrage de l’aéronef 10 et une deuxième batterie 16 utilisée comme alimentation de secours.

Chacune de ces première et deuxième batteries 14 et 16 sont similaires et présentent les différentes unités visibles à la figure 2.

De manière connue en soi, une batterie 12 comprend un ou plusieurs accumulateurs de courant appelés aussi générateurs électrochimiques, cellules ou éléments. Ces éléments seront notés éléments électrochimiques 18 dans la suite de la description.

Un élément électrochimique 18 est un dispositif de production d'électricité dans lequel de l'énergie chimique est convertie en énergie électrique. L'énergie chimique provient des composés électrochimiquement actifs déposés sur au moins une face d'électrodes disposées dans l'élément électrochimique 18. L'énergie électrique est produite par des réactions électrochimiques au cours d'une décharge de l'accumulateur.

L’état de charge d’un élément électrochimique 18 est souvent désigné par l’abréviation SOC qui renvoie à la dénomination anglaise de « State of Charge ».

L’état de charge SOC est exprimé en pourcentage d’un état de charge maximale.

Les électrodes, disposées dans un conteneur, sont connectées électriquement à des bornes de sortie 20 et 22 de courant (respectivement une borne de sortie positive 20 et une borne de sortie négative 22) qui assurent une continuité électrique entre les électrodes et un consommateur électrique auquel l'élément électrochimique 18 est associé.

Afin d'augmenter la puissance électrique délivrée, on peut associer plusieurs éléments électrochimiques 18 étanches entre eux pour former une batterie 12. Ainsi, une batterie 12 peut être divisée en modules, chaque module étant composé d'un ou plusieurs éléments électrochimiques 18 reliés entre eux en série et/ou en parallèle. Ainsi, une batterie 12 peut par exemple comporter une ou plusieurs branches parallèles d'éléments électrochimique reliés en série et/ou une ou plusieurs branches parallèles de modules reliés en série. Dans un souci de simplification du propos, il est décrit un cas à deux éléments électrochimiques 18 en série dans ce qui suit, sachant que la transposition à d’autres agencements (un unique élément ou plus de deux éléments) est immédiate.

Les deux éléments électrochimiques 18 présentent un pôle positif 24 et un pôle négatif 26.

Dans l’exemple de la figure 1 , le pôle positif 24 est relié à la borne de sortie positive 20 et le pôle négatif 26 est relié à la borne de sortie négative 22.

A titre d’exemple, les éléments électrochimiques 18 sont des éléments lithium-ion

Par ailleurs, la batterie 12 comporte, en outre, une unité de sécurisation 28 de la batterie 12 en cas de dysfonctionnement.

L’unité de sécurisation 28 permet d’isoler les éléments électrochimiques 18 des composants électroniques alimentés par la batterie 12.

Dans l’exemple décrit, l’unité de sécurisation 28 comporte un fusible 30 et un contacteur 32.

A titre d’exemple, le fusible 30 est relié à la borne de sortie positive 20 tandis que le contacteur 32 est relié à la borne de sortie négative 22.

D’autres réalisations de l’unité de sécurisation 28 sont bien entendu possibles.

Notamment, l’unité de sécurisation 28 peut comporter deux contacteurs 32 au lieu d’un seul, chaque contacteur 32 étant relié à une borne de sortie 20 et 22 respective de la batterie 12.

La batterie 12 comporte également d’autres unités permettant de contrôler les éléments électrochimiques 18.

Dans cet exemple, la batterie 12 comporte un système de gestion 34 des éléments électrochimiques 18, un circuit de maintenance 36 des éléments électrochimiques 18 et un dispositif d’activation 40 du circuit de maintenance 36.

Le système de gestion 34 est un système propre à gérer les éléments électrochimiques 18.

Un tel système de gestion 34 permet notamment d'organiser et de contrôler la charge et la décharge de la batterie 12, pour équilibrer la charge et la décharge des différents éléments électrochimiques 18 de la batterie 12 les uns par rapport aux autres.

Dans l’exemple décrit, le système de gestion 34 présente au moins deux états, un état opérationnel et un état de défaillance. Comme son nom l’indique, dans l’état opérationnel, le système de gestion 34 est propre à assurer l’ensemble de ses fonctions alors que, dans l’état de défaillance, le système de gestion 34 n’est pas capable d’assurer au moins une de ses fonctions. En pratique, le système de gestion 34 se met dans l’état de défaillance lorsque le système de gestion 34 détecte une anomalie par rapport au fonctionnement attendu de la batterie 12. Par exemple, le système de gestion 34 peut considérer qu’un courant ou tension trop élevés ou un contacteur défaillant sont des anomalies justifiant d’entrer dans l’état de défaillance.

Le système de gestion 34 comporte un ensemble de capteurs de mesure 42, une unité d’équilibrage 44 et un premier circuit électronique de contrôle 46.

Dans le présent cas, l’ensemble de capteurs de mesure 42 comporte trois capteurs, à savoir : un capteur de tension 48 propre à mesurer la tension aux bornes des éléments électrochimiques 18, un capteur de courant 50 propre à mesurer le courant délivré par les éléments électrochimiques 18 et un capteur de température 52 propre à mesurer la température des éléments électrochimiques 18.

Les capteurs de l’ensemble de capteurs de mesure 42 sont placés entre le fusible 30 et le contacteur 32.

L’unité d’équilibrage 44 est propre à réaliser l’équilibrage des éléments électrochimiques 18.

Pour cela, l’unité d’équilibrage 44 comporte un ensemble de résistances d'équilibrage non représentées pour conserver une bonne lisibilité de la figure 2.

Chaque résistance d’équilibrage est associée à un élément électrochimique 18 respectif et présente un état activé et désactivé.

Dans l’état activé, la résistance d’équilibrage est connectée à l’élément électrochimique 18 pour le décharger alors que dans l’état désactivé, la résistance d’équilibrage n’est pas connectée à l’élément électrochimique 18. Le basculement d’un état à un autre état est, par exemple, réalisé par un basculement d’un commutateur commandé électroniquement.

Pour réaliser un équilibrage des éléments électrochimiques 18, les résistances d’équilibrage correspondant aux éléments électrochimiques 18 présentant les états de charges les plus élevées sont placées dans l’état activé pour homogénéiser les états de charge de l’ensemble des éléments électrochimiques 18.

Le premier circuit électronique de contrôle 46 est propre à contrôler l’ensemble de capteurs de mesure 42 et l’unité d’équilibrage 44.

Le premier circuit électronique de contrôle 46 est également propre à contrôler les éléments électrochimiques 18 et l’unité de sécurisation 28.

Selon les applications, le premier circuit électronique de contrôle 46 est également propre à traiter les mesures issues des capteurs. Le premier circuit électronique de contrôle 46 est un circuit électronique conçu pour manipuler et/ou transformer des données représentées par des quantités électroniques ou physiques dans des registres du calculateur et/ou des mémoires en d'autres données similaires correspondant à des données physiques dans les mémoires de registres ou d'autres types de dispositifs d'affichage, de dispositifs de transmission ou de dispositifs de mémorisation.

En tant qu’exemples spécifiques, le premier circuit électronique de contrôle 46 comprend un processeur monocœur ou multicœurs (tel qu’une unité de traitement centrale (CPU), une unité de traitement graphique (GPU), un microcontrôleur et un processeur de signal numérique (DSP)), un circuit logique programmable (comme un circuit intégré spécifique à une application (ASIC), un réseau de portes programmables in situ (FPGA), un dispositif logique programmable (PLD) et des réseaux logiques programmables (PLA)), une machine à états, une porte logique et des composants matériels discrets.

Le circuit de maintenance 36 est propre à obtenir une mesure d’un paramètre relatif à l’état de santé des éléments électrochimiques 18.

L’état de santé est souvent désigné sous l’abréviation SOH qui renvoie à la dénomination anglaise de « State of Health ». L’état de santé SOH permet d’estimer le vieillissement de la batterie 12 entre un état neuf et un état fin de vie, ou plus généralement, entre un état initial et un état final.

Un paramètre relatif à l’état de santé est tout paramètre impliqué dans l’état de santé, comme par exemple, les valeurs de température, de tension ou de courant des éléments électrochimiques 18.

D’autres exemples seront donnés dans la suite de la description.

Le circuit de maintenance 36 comporte une unité de contrôle du courant 54, un dispositif de protection 58 et un deuxième circuit électronique de contrôle 60.

L’unité de contrôle du courant 54 est une unité de contrôle du courant délivré par les éléments électrochimiques 18.

L’unité de contrôle du courant 54 en association avec le deuxième circuit électronique de contrôle 60 et la mesure de courant permet de réguler et asservir le courant de décharge.

L’unité de contrôle du courant 54 est intercalée entre le contacteur 32 et les éléments électrochimiques 18.

Plus précisément, l’unité de contrôle du courant 54 comporte une résistance 55 et un dispositif de régulation de courant 56.

La résistance 55 présente deux bornes 62 et 64, une borne 62 étant reliée d’une part au contacteur 32 et d’autre part au pôle négatif 26 des éléments électrochimiques 18 et l’autre borne 64 étant reliée indirectement au pôle positif 24 des éléments électrochimiques 18.

Le dispositif de régulation 56 est reliée d’une part à une borne 64 de la résistance 55 et d’autre part au dispositif de protection 58.

La résistance 55 et le dispositif de régulation 56 sont ainsi en série.

Le dispositif de régulation 56 joue à la fois un rôle de régulateur de courant et un rôle de commutateur.

A ce titre de rôle de commutateur, le dispositif de régulation 56 présente à ce titre un état ouvert et un état fermé.

Le dispositif de régulation 56 est, par exemple, un transistor, notamment un transistor à effet de champ à grille isolée. Un tel transistor est plus souvent dénommé transistor MOSFET, l’acronyme MOSFET renvoyant à la dénomination anglaise correspondante de « Metal Oxide Semiconductor Field Effect Transistor » se traduisant littéralement par « transistor à effet de champ à structure métal-oxyde-semiconducteur ».

Dans un tel cas, le dispositif de régulation 56 effectue le rôle de régulateur en fonctionnant dans son régime linéaire.

Pour améliorer la régulation, le dispositif de régulation 56 peut comporter plus d’un transistor, par exemple deux transistors en série.

Le dispositif de protection 58 est un dispositif de protection électrique des éléments du circuit de maintenance 36.

Selon l’exemple décrit, le dispositif de protection 58 est un fusible.

En outre, dans la figure 2, le dispositif de protection 58 est en série avec le l’unité de contrôle du courant 54.

L’ensemble du dispositif de protection 58 et de l’unité de contrôle du courant 54 forme ainsi une branche 66 en parallèle des éléments électrochimiques 18. La branche 66 s’étend entre deux extrémités 68 et 70, la première extrémité 68 de la branche 66 étant reliée au pôle négatif 26 des éléments électrochimiques 18 et au contacteur 32.

Le deuxième circuit électronique de contrôle 60 est propre à mettre en œuvre un ensemble de fonctions. Ces fonctions sont des fonctions de maintenances et correspondent à des étapes d’un procédé de maintenance de la batterie 12.

Certaines de ces fonctions seront décrites plus précisément dans la suite de la description.

D’un point de vue physique, le deuxième circuit électronique de contrôle 60 peut être réalisé de la même manière que le premier circuit électronique de contrôle 46. Dans certains modes de réalisations avantageux, le premier circuit électronique de contrôle 46 et le deuxième circuit électronique de contrôle 60 sont confondus, c’est-à-dire que ces circuits électroniques de contrôle sont réalisés comme un unique calculateur.

Dans un tel cas, les éléments du calculateur impliqués dans la réalisation des fonctions de maintenance font partie d’une partition distincte de la ou des éléments du calculateur réalisant les fonctions du premier circuit électronique de contrôle 46, de sorte que les fonctions de maintenance sont isolées par rapport aux fonctions du premier circuit électronique de contrôle 46.

Le dispositif d’activation 40 du circuit de maintenance 36 est propre à activer ou désactiver le circuit de maintenance 36.

Le dispositif d’activation 40 permet ainsi à un opérateur de contrôler le deuxième circuit électronique de contrôle 60 depuis l’extérieur.

L’extérieur est défini par rapport au boîtier 72 que comporte la batterie 12.

Le boîtier 72 délimite en effet un espace intérieur 74.

Les éléments électrochimiques 18, le système de gestion 34 des éléments électrochimiques 18, le circuit de maintenance 36 des éléments électrochimiques 18 et le contacteur 32 sont des éléments insérés dans l’espace intérieur 74. A ce titre, ce sont des éléments internes de la batterie 12.

Le système de gestion 34 et le circuit de maintenance 36 sont ainsi chacun un circuit embarqué et intégré à la batterie 12.

Le boîtier 72 est pourvu de la borne de sortie positive 20 et de la borne de sortie négative 22.

Le dispositif d’activation 40 comporte un contact sec 76 comportant des extrémités 78 et 80 et des connexions 82 et 84 reliées à une extrémité 78 ou 80 respective du contact sec 76.

Un contact sec 76 est un contact électrique sans différence de potentiel entre ses deux bornes, au contraire d’une résistance par exemple.

Le contact sec 76 est donc activable par un opérateur en venant brancher un terminal sur le contact sec 76.

En activant le contact sec 76, le circuit de maintenance 36 est activé alors que lorsque le contact sec 76 n’est pas activé, le circuit de maintenance 36 est désactivé.

Les extrémités 78 et 80 sont sur le boîtier 72 de la batterie 12.

La première connexion 82 relie la première extrémité 78 du contact sec 76 à la deuxième extrémité 70 de la branche 66.

Comme expliqué précédemment, en utilisation, le circuit de maintenance 36 de la figure 2 est capable de réaliser plusieurs fonctions qui sont maintenant décrites. Un opérateur peut réaliser une opération de maintenance en utilisant le circuit de maintenance 36.

On suppose ici que la maintenance est réalisée alors que l’aéronef 10 est au sol.

L’opérateur vient brancher sur le contact sec 76 un terminal sur une borne de connexion présente sur le boîtier 72, le terminal et le circuit de maintenance 36 étant ainsi reliés par une connexion filaire.

En variante, le terminal et le circuit de maintenance 36 peuvent communiquer par une communication sans fil.

Le terminal est, par exemple, une tablette servant d’interface homme-machine.

Le terminal permet ainsi à l’opérateur de contrôler le circuit de maintenance 36 et notamment ses fonctions.

A titre d’exemple, l’opérateur demande au circuit de maintenance 36 de réaliser une première fonction correspondant à assurer une fonction de décharge des éléments électrochimiques 18.

Le circuit de maintenance 36 est, ici, en effet propre à décharger les éléments électrochimiques 18 jusqu’à un seuil d’état de charge, et ce même si le système de gestion 34 est dans l’état de panne.

Le seuil d’état de charge est inférieur ou égal à une valeur de seuil.

La valeur de seuil est comprise entre 10% et 50%, de préférence comprise entre 20% et 30%, voire égale à 30%.

Selon un premier exemple de réalisation, le circuit de maintenance 36 commande l’unité d’équilibrage 44 pour activer toutes les résistances d'équilibrage et ainsi décharger les éléments électrochimiques 18.

Le circuit de maintenance 36 arrête l’activation des résistances d'équilibrage dès que l’état de charge est inférieur ou égal au seuil d’état de charge souhaité.

Selon un deuxième exemple de réalisation, le deuxième circuit électronique de contrôle 60 commande l’état du dispositif de régulation 56. Le deuxième circuit électronique de contrôle 60 active le dispositif de régulation 56 pour décharger les éléments électrochimiques 18 et l’ouvre lorsque les éléments électrochimiques 18 présentent un état de charge inférieur ou égal au seuil d’état de charge souhaité.

Dans cet exemple de réalisation, le circuit de maintenance 36 est propre à déterminer la valeur de l’état de charge sur la base des mesures de l’ensemble de capteurs de mesure 42.

Comme exemple de deuxième fonction, le circuit de maintenance 36 permet de mesurer la capacité des éléments électrochimiques 18. Pour cela, le circuit de maintenance 36 fait en sorte que les éléments électrochimiques 18 soient équilibrés et chargés à un état de charge choisi.

Le circuit de maintenance 36 place le contacteur 32 dans un état ouvert.

Par ailleurs, le capteur de température 52 mesure la température à cet état de charge complet.

Le deuxième circuit électronique de contrôle 60 commande ensuite le dispositif de régulation 56 laisse passer le courant voulu.

Les éléments électrochimiques 18 se déchargent alors à leur tension minimale.

Pendant la décharge, le capteur de courant 50 mesure la valeur du courant délivré par les éléments électrochimiques 18.

En activant un compteur de temps, le deuxième circuit électronique de contrôle 60 déduit des valeurs de courant mesurées au cours du temps une mesure de la capacité.

Le deuxième circuit électronique de contrôle 60 compare ensuite la capacité ainsi mesurée à une valeur de capacité de référence.

La valeur de capacité de référence est obtenue en utilisant la température mesurée.

Cette comparaison permet de déterminer la présence d’un écart entre la capacité de la batterie 12 et la capacité attendue pour celle-ci.

Le résultat de la comparaison est affiché sur le terminal de l’opérateur et enregistré dans une mémoire de la batterie 12 faisant partie de l’un des circuits électroniques de contrôle.

Par exemple, il est envoyé un message simple du type « comportement normal » ou « dysfonctionnement ».

Alternativement, le deuxième circuit électronique de contrôle 60 détermine l’état de santé SOH à partir du rapport de la capacité mesurée sur la capacité de la batterie 12 à l’état neuf ou initial dans les mêmes conditions de mesure (notamment dans les mêmes conditions de température).

De fait, la capacité diminue avec le vieillissement, traduisant une perte d’énergie disponible. Dans un tel cas, l’expression état de santé SOH lié à la capacité de la batterie 12 est souvent utilisée ou son abréviation SOHC qui renvoie à la dénomination anglaise correspondante de « State of Health related to battery Capacity ».

Dans un tel cas, le paramètre SOHC est affiché sur le terminal et mémorisé dans la mémoire précitée.

Comme exemple de troisième fonction, le circuit de maintenance 36 permet de mesurer la résistance interne des éléments électrochimiques 18.

Similairement au cas de la deuxième fonction, le circuit de maintenance 36 impose une décharge complète aux éléments électrochimiques 18. Pendant la décharge, le capteur de courant 50 mesure la valeur du courant délivré par les éléments électrochimiques 18 et le capteur de tension 48 mesure la valeur de la tension aux bornes des éléments électrochimiques 18.

Le deuxième circuit électronique de contrôle 60 déduit des valeurs mesurées la valeur de la résistance interne des éléments électrochimiques 18, celle-ci étant le rapport entre la tension et le courant.

Le deuxième circuit électronique de contrôle 60 compare ensuite la résistance interne ainsi mesurée à une valeur de résistance interne de référence

La valeur de résistance interne est obtenue en utilisant la température mesurée.

Cette comparaison permet de déterminer si la résistance interne correspond à la résistance interne.

Le résultat de la comparaison est affiché sur le terminal de l’opérateur et enregistré dans une mémoire de la batterie 12 faisant partie de l’un des circuits électroniques de contrôle.

Par exemple, il est envoyé un message simple du type « comportement normal » ou « dysfonctionnement ».

Alternativement, le deuxième circuit électronique de contrôle 60 détermine l’état de santé SOH en calculant le rapport de la résistance interne ainsi mesurée par mesure de la tension et du courant sur la résistance interne de la batterie 12 à l’état neuf ou initial dans les mêmes conditions de mesure (notamment dans les mêmes conditions de température).

De fait, la résistance interne augmente avec le vieillissement de la batterie 12, traduisant une perte de puissance. Dans un tel cas, l’expression état de santé SOH lié à la résistance interne de la batterie 12 est souvent utilisée ou son abréviation SOHR qui renvoie à la dénomination anglaise correspondante de « State of Health related to battery Resistance ».

Dans un tel cas, le paramètre SOHR est affiché sur le terminal et mémorisé dans la mémoire précitée.

Bien entendu, bien d’autres fonctions sont envisageables et les fonctions précitées peuvent être combinées.

Par exemple, il pourrait être envisagé de mettre en œuvre à la fois la deuxième fonction et la troisième fonction et d’afficher un paramètre de SOH dépendant des paramètres SOHC et SOHC.

Le circuit de maintenance 36 permet ainsi de réaliser des opérations de maintenance intégrées dans la batterie 12. Cela permet d’éviter l’emploi d’un dispositif additionnel destiné à assurer ces opérations de maintenance et de réparation et ainsi rendre la maintenance plus aisée. Le circuit de maintenance 36 permet ainsi d’assurer la maintenance au sol d'aéronefs 10 sans équipements externes.

En particulier, le circuit de maintenance 36 permet de réaliser des vérifications du bon fonctionnement de la batterie 12, à travers la mesure de la capacité ou de la résistance interne de la batterie 12.

En particulier, le circuit de maintenance 36 permet de décharger la batterie 12 même si la batterie 12 est dans un état défaillant.

En outre, le circuit de maintenance 36 peut être activé par l’opérateur via le dispositif d’activation 40 et contrôlé par le terminal. Cela permet d’activer le circuit de maintenance 36 uniquement au sol pendant la phase de maintenance. L'opérateur peut activer cette fonction via une interface homme machine.