PROCEDE D'UTILISATION

Domaine technique

L'invention se rapporte à une machine de pliage pour former une ondulation dans une tôle métallique.

Une tôle métallique obtenue au moyen d'une telle machine de pliage est notamment destinée à la construction d'une membrane étanche d'une cuve de stockage de fluide. Aussi, l'invention se rapporte également au domaine des cuves, étanches et thermiquement isolantes, à membranes, pour le stockage et/ou le transport de fluide, tel qu'un fluide cryogénique.

Arrière-plan technologique

Le document WO2015170054 divulgue une machine de pliage pour former, dans une tôle métallique présentant une ondulation préformée, une ondulation perpendiculaire à ladite ondulation préformée. La machine de pliage comporte une matrice inférieure comportant un premier et un deuxième éléments de matrice présentant chacun une surface d'appui de la tôle métallique et une demi-empreinte concave, les premier et deuxième éléments de matrice étant chacun montés coulissants sur un bâti inférieur, selon une direction x perpendiculaire à la direction de l'ondulation à former, de manière à pouvoir coulisser entre une position écartée et une position rapprochée. Dans la position rapprochée précitée, les demi- empreintes du premier et du deuxième éléments de matrice définissent ensemble une empreinte correspondant à la forme de l'ondulation à former. La machine de pliage comporte en outre un poinçon supérieur qui est mobile par rapport au bâti inférieur et présente une forme complémentaire à celle de l'empreinte. En outre, un premier et un deuxième serre-flancs qui s'étendent de part et d'autre du poinçon supérieur, respectivement en regard du premier et du deuxième éléments de matrice, sont montés coulissants selon la direction x, entre une position écartée et une position rapprochée.

En fonctionnement, lorsque la tôle métallique est serrée entre les serre- flancs et les éléments de matrice, le déplacement du poinçon supérieur de sa position de repos vers sa position de pliage entraîne un pliage de la tôle métallique lors duquel la tôle métallique transmet une force de traction selon la direction x aux éléments de matrice et aux serre-flancs et les déplace ainsi vers leur position rapprochée.

Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 16 du document précité, la machine de pliage comporte des moyens d'assistance au déplacement des éléments de matrice et des serres-flancs vers leur position rapprochée. De tels moyens d'assistance sont particulièrement avantageux en ce qu'ils permettent notamment de garantir que les éléments de matrice et les serres-flancs se déplacent sur l'intégralité de leur course, c'est-à-dire jusqu'à leur position finale rapprochée, lors du mouvement du poinçon vers sa position de pliage. Les moyens d'assistance comprennent des suiveurs de came équipant chaque élément de matrice et adaptés pour coopérer avec des surfaces de came portées par le bâti supérieur lorsque celui-ci se déplace vers le bas de sa position de repos vers sa position de pliage. Les surfaces de came sont en outre orientées de telle sorte que lorsque le poinçon supérieur se déplace de sa position de repos vers sa position de pliage, la surface de came exerce un appui sur le suiveur de came tendant à déplacer les éléments de matrice vers leur position rapprochée. De tels moyens d'assistance ne sont toutefois pas pleinement satisfaisants. En effet, les efforts d'assistance au déplacement sont exercés en porte-à-faux sur les éléments de matrice, ce qui est susceptible de dégrader les liaisons glissières via lesquelles les éléments de matrice sont montés mobiles en translation. En outre, les surfaces de came et les suiveurs de came étant respectivement disposés aux niveaux des bords du bâti supérieur et des éléments de matrice, de tels moyens d'assistance conduisent à une augmentation significative de l'encombrement de la machine de p!Î3Q@.

Résumé

Une idée à la base de l'invention est de proposer une machine de pliage pour former une ondulation dans une tôle métallique qui soit fiable et compacte.

Selon un mode de réalisation, l'invention fournit une machine de pliage pour former une ondulation dans une tôle métallique destinée à la construction d'une membrane étanche d'une cuve de stockage de fluide, la machine de pliage comportant :

un bâti inférieur ; une matrice inférieure comportant un premier et un deuxième éléments de matrice présentant chacun une surface d'appui de la tôle métallique et une demi-empreinte concave, les premier et deuxième éléments de matrice étant chacun montés coulissants sur le bâti inférieur, selon une direction x, de manière à pouvoir coulisser entre une position écartée et une position rapprochée, les demi-empreintes du premier et du deuxième éléments de matrice définissant ensemble une empreinte correspondant à la forme de l'ondulation à former lorsque les premier et deuxième éléments de matrice sont dans leur position rapprochée ;

un poinçon supérieur, agencé au-dessus de la matrice inférieure, comportant une extrémité inférieure pourvue d'une tête présentant une forme complémentaire à celle de l'empreinte, ledit poinçon supérieur étant mobile verticalement par rapport au bâti inférieur entre une position de repos et une position de pliage dans laquelle la tête dudit poinçon supérieur est engagée à l'intérieur de l'empreinte de la matrice inférieure de manière à presser la tôle métallique ; et

un premier et un deuxième serre-flancs s'étendant de part et d'autre du poinçon supérieur, au-dessus de la matrice inférieure, respectivement en vis-à-vis du premier et du deuxième éléments de matrice, lesdits premier et deuxième serre-flancs étant montés coulissants, selon la direction x, entre une position rapprochée et une position écartée ; le premier et le deuxième serre-flancs étant mobiles verticalement par rapport au bâti inférieur entre une position relâchée et une position de serrage dans laquelle le premier et le deuxième serre-flancs sont rapprochés respectivement de la surface d'appui du premier élément de matrice et du deuxième élément de matrice de manière à serrer la tôle métallique contre la surface d'appui du premier et du deuxième éléments de matrice ;

la machine de pliage comportant en outre des moyens d'assistance aptes à assister au déplacement des premier et deuxième éléments de matrice vers la position rapprochée ; lesdits moyens d'assistance comportant :

- un premier et un deuxième bras qui sont chacun montés pivotants sur le bâti inférieur autour d'un axe de rotation respectif et comporte chacun une première extrémité agencée pour être déplacée lors du déplacement du poinçon supérieur de sa position de repos vers sa position de pliage de telle sorte que les premier et deuxième bras pivotent lors du déplacement du poinçon supérieur de sa position de repos vers sa position de pliage et une deuxième extrémité équipée d'un suiveur de came ;

les suiveurs de came du premier et du deuxième bras étant aptes à coopérer avec une surface de came respectivement portée par le premier et le deuxième éléments de matrice ; les suiveurs de came et les surfaces de came étant agencés de telle sorte que, lors d'un pivotement des premier et deuxième bras entraîné par le déplacement du poinçon supérieur de sa position de repos vers sa position de pliage, chaque suiveur de came exerce sur la surface de came respective, portée par le premier ou le deuxième élément de matrice, une force tendant à déplacer ledit élément de matrice selon la direction x vers sa position rapprochée.

Ainsi, grâce à de tels moyens d'assistance, le déplacement des éléments de matrice est synchronisé à celui du poinçon supérieur et ne nécessite pas d'actionneur dédié.

En outre, le premier et le deuxième bras étant en appui sur le bâti inférieur, les efforts d'assistance au déplacement des éléments de matrice ne sont pas exercés en porte-à-faux sur les éléments de matrice, ce qui permet de limiter les risques de dégradation des liaisons glissières via lesquelles les éléments de matrice sont montés mobiles en translation.

Selon des modes de réalisation, une telle machine de pliage peut comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes.

Selon un mode de réalisation, les axes de rotation des premier et deuxième bras sont horizontaux et perpendiculaires à la direction x.

Selon un mode de réalisation, les moyens d'assistance comportent une pièce de contact qui est montée mobile verticalement sur le bâti inférieur et qui présente une surface d'appui positionnée entre les demi-empreintes du premier et du deuxième éléments de matrice de telle sorte que la tôle métallique soit pincée entre la surface d'appui de la pièce de contact et le poinçon supérieur et que ladite pièce de contact soit déplacée en direction du bâti inférieur lors du mouvement du poinçon supérieur de sa position de repos vers sa position de pliage ; ladite pièce de contact étant en appui contre la première extrémité de chacun des premier et deuxième bras d'une manière telle que le premier et le deuxième bras pivotent lors du mouvement du poinçon supérieur de sa position de repos vers sa position de pliage. Selon un mode de réalisation équivalent, chaque bras coopère avec une pièce de contact respective.

Selon un mode de réalisation, la surface d'appui de la pièce de contact affleure au niveau de la surface d'appui des premier et deuxième éléments de matrice lorsque le poinçon supérieur est dans sa position de repos.

Selon un mode de réalisation, la première extrémité de chacun des premier et deuxième bras comporte un galet monté fou contre lequel est en appui une surface de came de la pièce de contact.

Selon un mode de réalisation, les surfaces de came portées par le premier et le deuxième éléments de matrice sont chacune interposées, selon la direction X, entre le suiveur de came du premier ou du deuxième bras et la première extrémité dudit bras ; chacun des premier et deuxième bras étant agencé de telle sorte que l'angle formé entre un premier axe vertical passant par l'axe de rotation dudit bras et un deuxième axe passant par ledit axe de rotation et par la seconde extrémité dudit bras diminue lorsque ledit bras pivote en raison du déplacement du poinçon supérieur de sa position de repos vers sa position de pliage de manière à ce que chaque suiveur de came se déplace en direction de la surface de came et exerce ainsi sur la surface de came respective une force tendant à déplacer ledit élément de matrice vers sa position rapprochée.

Selon un mode de réalisation, les surfaces de came portées par le premier et le deuxième éléments de matrice sont des surfaces qui sont orientées selon une direction générale sécante à la direction X.

Selon un mode de réalisation, chaque suiveur de came équipant la seconde extrémité de l'un des premier et deuxième bras est logé dans une rainure portée par l'un des premier et deuxième éléments de matrice, l'une des surface de came définissant l'un des bords de la rainure.

Selon un mode de réalisation, les surfaces de came sont montées réglables selon la direction X respectivement sur le premier et le deuxième éléments de matrice. Ceci permet d'ajuster le positionnement relatif des surfaces de came par rapport aux cinématiques des premier et deuxième bras de manière à ajuster l'intervention des moyens d'assistance. Selon un mode de réalisation, chacun des premier et deuxième bras est coudé.

Selon un mode de réalisation, chacun des suiveurs de came équipant la seconde extrémité des premier et deuxième bras est un galet monté fou.

Selon un mode de réalisation, les moyens d'assistance comportent en outre un troisième et un quatrième bras montés pivotants autour d'un axe de rotation respectif et comportant chacun une première extrémité agencée pour être déplacée lors du déplacement du poinçon supérieur de sa position de repos vers sa position de pliage de telle sorte que les troisième et quatrième bras pivotent lors du déplacement du poinçon supérieur de sa position de repos vers sa position de pliage et une deuxième extrémité équipée d'un suiveur de came ;

les suiveurs de came du troisième et du quatrième bras étant respectivement aptes à coopérer avec une surface de came respective portée par le premier et le deuxième éléments de matrice de manière à assister les mouvements du premier et du deuxième éléments de matrice vers leur position rapprochée lors du déplacement du poinçon supérieur de sa position de repos vers sa position de pliage.

Selon un mode de réalisation, le premier et le troisième bras, d'une part, et le deuxième et le quatrième bras, d'autre part, sont disposés de part et d'autre d'un plan transversal médian orienté selon la direction x.

Selon un mode de réalisation, les moyens d'assistance comportent deux pièces de contact qui sont chacune montées mobiles verticalement sur le bâti inférieur et qui présentent une surface d'appui positionnée entre les demi- empreintes du premier et du deuxième éléments de matrice de telle sorte que la tôle métallique soit pincée entre la surface d'appui de chaque pièce de contact et le poinçon supérieur et que lesdites pièces de contact soient déplacées en direction du bâti inférieur lors du mouvement du poinçon supérieur de sa position de repos vers sa position de pliage ; les deux pièces de contact étant respectivement en appui contre les premières extrémités des premier et deuxième bras et contre les premières extrémités des troisième et quatrième bras d'une manière telle que les premier, deuxième, troisième et quatrième bras pivotent lors du mouvement du poinçon supérieur de sa position de repos vers sa position de pliage. Selon un mode de réalisation, les deux pièces de contact sont symétriques l'une à l'autre par rapport au plan vertical de symétrie.

Selon un mode de réalisation, la machine de pliage est destinée à former l'ondulation perpendiculairement à une ondulation préformée dans la tôle métallique, ladite machine de pliage comportant en outre :

- deux couteaux destinés à la déformation de l'ondulation préformée de part et d'autre d'une zone de croisement entre l'ondulation préformée et l'ondulation à former, les deux couteaux étant montés mobiles sur le bâti inférieur entre une position basse et une position haute de pliage de l'ondulation préformée ; et - un dispositif d'actionnement des couteaux comportant un mécanisme de transmission du mouvement qui est agencé pour transmettre un mouvement entre les pièces de contact et les couteaux de manière à ce que les couteaux soient déplacés vers leur position haute de pliage lors du mouvement du poinçon supérieur de sa position de repos vers sa position de pliage.

Selon un mode de réalisation, les couteaux sont chacun montés coulissants, selon la direction x, sur un organe de support entre une position écartée et une position rapprochée ; l'organe de support étant monté mobile verticalement sur le bâti inférieur ; le dispositif d'actionnement des couteaux comportant deux leviers qui sont chacun montés articulés sur le bâti inférieur et comportent chacun une première extrémité coopérant avec l'une ou l'autre des deux pièces de contact de sorte à entraîner un pivotement des leviers lors du mouvement du poinçon supérieur de sa position de repos vers sa position de pliage et une seconde extrémité ; les secondes extrémités des leviers coopérant avec l'organe de support de manière à déplacer ledit organe de support verticalement et déplacer ainsi les couteaux de leur position basse vers leur position haute de pliage lors du pivotement des leviers entraîné par un mouvement du poinçon supérieur de sa position de repos vers sa position de pliage.

Selon un mode de réalisation, les leviers sont montés pivotants autour d'axes de rotation horizontaux orientés selon la direction x.

Selon un mode de réalisation, les leviers sont symétriques l'un à l'autre par rapport au plan vertical de symétrie. Ainsi, les leviers pivotent dans des sens de rotation opposés ce qui assure un équilibrage des efforts. Selon un mode de réalisation, chacun des couteaux est porté par un chariot monté coulissant sur un rail de guidage qui est fixé à l'organe de support et s'étend selon la direction transversale.

Selon un mode de réalisation, la machine de pliage comprend un ou plusieurs organes élastiques agencés pour rappeler chacun des couteaux vers leur position écartée.

Selon un mode de réalisation, les premier et deuxième éléments de matrice sont rappelés vers leur position écartée par un premier organe de rappel.

Selon un mode de réalisation, le premier et le deuxième serre-flancs sont rappelés vers leur position écartée par un deuxième organe de rappel.

Selon un mode de réalisation, la machine de pliage est destinée à former une ondulation dans une tôle métallique comportant une ondulation préformée s'étendant selon une direction perpendiculaire à l'ondulation à former, le premier et le second éléments de matrice comportant chacun une rainure en forme de V, destinée à recevoir ladite ondulation préformée.

Selon un mode de réalisation, les serre-flancs comportent chacun un élément mâle, en saillie en direction du bâti inférieur, présentant une forme de V qui est apte à venir s'introduire dans la rainure de l'élément de matrice en vis-à-vis, lorsque les serre-flancs sont dans leur position de serrage.

Selon un mode de réalisation, la tête du poinçon supérieur comporte un doigt faisant saillie de la tête en direction du bâti inférieur et disposé en vis-à-vis de la zone d'intersection entre l'empreinte et les rainures des premier et deuxième éléments de matrice.

Selon un mode de réalisation, les premier et deuxième serre-flancs sont montés coulissants verticalement respectivement sur une première et une deuxième plaques de support; lesdites première et deuxième plaques de support étant montés coulissantes selon la direction x sur le bâti supérieur afin de permettre le mouvement des serre-flancs entre leur position rapprochée et leur position écartée ; chaque serre-flanc étant rappelé à distance de sa plaque de support respective par des organes de rappel. Selon un mode de réalisation, les organes de rappel exerçant un effort de rappel entre chaque serre-flanc et sa plaque de support respective sont des ressorts, des vérins à gaz, des vérins hydrauliques ou des vérins pneumatiques.

Selon un mode de réalisation, chaque surface de came présente, dans sa portion supérieure, un profil qui, du bas vers le haut, s'éloigne des demi-empreintes. Un tel profil est particulièrement avantageux en ce qu'il favorise la localisation de l'intervention des moyens d'assistance en fin de course.

Selon un mode de réalisation, l'invention fournit également un procédé d'utilisation d'une machine de pliage précitée, comportant :

- le positionnement d'une tôle métallique en appui contre les surfaces d'appui des premier et deuxième éléments de matrice ; et

- le déplacement du poinçon supérieur de sa position de repos vers sa position de pliage de manière à former une ondulation dans la tôle métallique.

Une autre idée à la base de l'invention est de proposer une machine de pliage pour former une ondulation dans une tôle métallique qui comporte des couteaux destinés à la déformation d'une ondulation préformée perpendiculaire à l'ondulation à former et qui soit fiable et compacte.

Selon un mode de réalisation, l'invention fournit une machine de pliage pour former une ondulation dans une tôle métallique destinée à la construction d'une membrane étanche d'une cuve de stockage de fluide, l'ondulation à former étant perpendiculaire à une ondulation préformée dans la tôle métallique, la machine de pliage comportant :

- un bâti inférieur ;

- une matrice inférieure apte à définir une empreinte correspondant à la forme de l'ondulation à former;

- un poinçon supérieur, agencé au-dessus de la matrice inférieure, comportant une extrémité inférieure pourvue d'une tête présentant une forme complémentaire à celle de l'empreinte, ledit poinçon supérieur étant mobile verticalement par rapport au bâti inférieur entre une position de repos et une position de pliage dans laquelle la tête dudit poinçon supérieur est engagée à l'intérieur de l'empreinte de la matrice inférieure de manière à presser la tôle métallique ; - deux couteaux destinés à la déformation de l'ondulation préformée de part et d'autre d'une zone de croisement entre l'ondulation préformée et l'ondulation à former, les deux couteaux étant montés mobiles sur le bâti inférieur entre une position basse et une position haute de pliage de l'ondulation préformée ;

un dispositif d'actionnement des couteaux comportant :

o au moins un pièce de contact qui est montée mobile verticalement sur le bâti inférieur et qui présente une surface d'appui positionnée à l'intérieur de l'empreinte de la matrice inférieure de telle sorte que la tôle métallique soit pincée entre la surface d'appui de la pièce de contact et le poinçon supérieur et que ladite pièce de contact soit déplacée en direction du bâti inférieur lors du mouvement du poinçon supérieur de sa position de repos vers sa position de pliage ; et o un mécanisme de transmission du mouvement qui est agencé pour transmettre un mouvement entre la pièce de contact et les couteaux de manière à ce que les couteaux soient déplacés vers leur position haute de pliage lors du mouvement du poinçon supérieur de sa position de repos vers sa position de pliage ; le mécanisme de transmission du mouvement comportant au moins un levier qui est monté articulé sur le bâti inférieur et comporte une première extrémité qui est montée mobile dans un logement ménagé dans la pièce de contact de manière à entraîner un pivotement du levier lors du mouvement du poinçon supérieur de sa position de repos vers sa position de pliage.

Un tel agencement est notamment avantageux en ce qu'il permet de réduire les frottements entre la pièce de contact et la tôle métallique. En outre, il autorise également la pièce de contact à avoir une surface d'appui présentant une dimension importante et constante lors du mouvement du poinçon supérieur en direction de sa position de pliage. Ainsi, une telle machine de pliage permet de déformer l'ondulation préformée en évitant que la tôle ne soit marquée dans les zones dans lesquelles elle est en appui contre des pièces de contact destinées à la transmission du mouvement aux couteaux. Selon des modes de réalisation, une telle machine de pliage peut comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes.

Selon un mode de réalisation, la première extrémité du levier est équipée d'un galet monté mobile dans le logement ménagé dans la pièce de contact.

Selon un mode de réalisation, la machine de pliage comporte deux pièces de contact qui sont chacune montées mobiles verticalement sur le bâti inférieur et qui présentent chacune une surface d'appui positionnée à l'intérieur de l'empreinte de la matrice inférieure de telle sorte que la tôle métallique soit pincée entre la surface d'appui de chaque pièce de contact et le poinçon supérieur et que lesdites pièces de contact soient déplacées en direction du bâti inférieur lors du mouvement du poinçon supérieur de sa position de repos vers sa position de pliage ; le mécanisme de transmission du mouvement comportant deux leviers qui sont chacun montés articulés sur le bâti inférieur et comportent chacun une première extrémité montée mobile dans un logement ménagé dans l'une ou l'autre des pièces de contact de manière à entraîner un pivotement des leviers lors du mouvement du poinçon supérieur de sa position de repos vers sa position de pliage.

Selon un mode de réalisation, les leviers sont montés pivotants autour d'axes de rotation horizontaux orientés selon une direction transversale à la direction longitudinale de l'ondulation à former.

Selon un mode de réalisation, les deux leviers sont symétriques par rapport à un plan transversal médian. Ainsi, les leviers pivotent dans des sens de rotation opposés ce qui assure un équilibrage des efforts.

Selon un mode de réalisation, la machine de pliage comporte en outre un mécanisme à butée apte à arrêter le mouvement de la pièce de contact en direction du bâti inférieur. Un tel mécanisme à butée permet notamment d'assurer la précision du position des couteaux dans leur position haute de pliage.

Selon un mode de réalisation, la première extrémité du ou de chaque levier est équipée d'un axe géométrique sur lequel est monté en rotation le galet, ledit axe géométrique étant mobile dans au moins une rainure ménagée dans une paroi de la pièce de contact bordant le logement. Selon un mode de réalisation, l'axe géométrique est apte à venir en butée contre une extrémité de la rainure de manière à former le mécanisme à butée apte à arrêter le mouvement de la pièce de contact en direction du bâti inférieur.

Selon un mode de réalisation, les couteaux sont chacun montés coulissants, selon une direction transversale à la direction longitudinale de l'ondulation à former, sur un organe de support entre une position écartée et une position rapprochée ; l'organe de support étant monté mobile verticalement sur le bâti inférieur ; le ou chaque levier comportant une seconde extrémité ; la seconde extrémité du levier coopérant avec l'organe de support de manière à déplacer ledit organe de support verticalement et déplacer ainsi les couteaux de leur position basse vers leur position haute de pliage lors du pivotement du levier entraîné par un mouvement du poinçon supérieur de sa position de repos vers sa position de pliage.

Selon un mode de réalisation, chacun des couteaux est porté par un chariot monté coulissant sur un rail de guidage qui est fixé à l'organe de support et s'étend selon la direction transversale.

Selon un mode de réalisation, la matrice inférieure comporte un premier et un deuxième éléments de matrice présentant chacun une surface d'appui de la tôle métallique et une demi-empreinte concave, les premier et deuxième éléments de matrice étant chacun montés coulissants sur le bâti inférieur, selon une direction x, de manière à pouvoir coulisser entre une position écartée et une position rapprochée, les demi-empreintes du premier et du deuxième éléments de matrice définissant ensemble l'empreinte correspondant à la forme de l'ondulation à former lorsque les premier et deuxième éléments de matrice sont dans leur position rapprochée.

Selon un mode de réalisation, la surface d'appui de la ou chaque pièce de contact affleure au niveau de la surface d'appui des premier et deuxième éléments de matrice lorsque le poinçon supérieur est dans sa position de repos.

Selon un mode de réalisation, l'invention fournit également un procédé d'utilisation d'une machine de pliage, comportant :

- le positionnement d'une tôle métallique en appui contre ia matrice inférieure ; et - le déplacement du poinçon supérieur de sa position de repos vers sa position de pliage de manière :

à former une ondulation dans la tôle métallique ; et - à déplacer les couteaux de leur position basse vers leur position haute de pliage de l'ondulation préformée.

Brève description des figures

L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description suivante de plusieurs modes de réalisation particuliers de l'invention, donnés uniquement à titre illustratif et non limitatif, en référence aux dessins annexés.

- La figure 1 est une vue en perspective, en coupe transversale, d'une machine de pliage dans une position de repos.

- La figure 2 est une vue en perspective, en coupe transversale, de la machine de pliage de la figure 1 dans une position de pliage.

- La figure 3 est une vue partielle en perspective du bâti inférieur de la machine de pliage dans laquelle l'un des éléments de matrice n'est que partiellement représenté.

- La figure 4 est une vue analogue à celle de la figure 3, en coupe selon un plan transversal.

- La figure 5 est une vue partielle en perspective du bâti inférieur de la machine de pliage dans laquelle les éléments de matrice ne sont que partiellement représentés.

- La figure 6 est une vue en coupe selon un plan longitudinal qui illustre de manière détaillée le dispositif d'actionnement des couteaux, lorsque la machine de pliage est dans sa position de pliage.

- La figure 7 est une vue partielle du bâti inférieur qui illustre partiellement le dispositif d'actionnement des couteaux et les moyens d'assistance aptes à assister au déplacement des premier et deuxième éléments de matrice vers leur position rapprochée.

- La figure 8 est une autre vue partielle du bâti inférieur qui illustre partiellement le dispositif d'actionnement des couteaux et les moyens d'assistance aptes à assister au déplacement des premier et deuxième éléments de matrice vers leur position rapprochée. - La figure 9 est une vue d'une tôle métallique ondulée destinée à la construction d'une membrane étanche d'une cuve de stockage de gaz naturel liquéfié.

- La figure 10 est une vue partielle en perspective du bâti inférieur d'une machine de pliage selon une variante de réalisation.

- La figure 11 est une vue partielle d'une machine de pliage selon un autre mode de réalisation dans une position de repos.

- La figure 12 est une vue partielle de la machine de pliage de la figure 11 dans une position de pliage.

Description détaillée de modes de réalisation

La figure 9 illustre une tôle métallique 1 ondulée, destinée à la formation d'une membrane étanche d'une cuve de stockage d'un fluide cryogénique, tel que du gaz naturel liquéfié.

La tôle métallique 1 de forme rectangulaire comporte une première série d'ondulations 2 parallèles, dites basses, s'étendant selon une direction y d'un bord à l'autre de la tôle et une seconde série d'ondulations 3 parallèles, dites hautes, s'étendant selon une direction x d'un bord à l'autre de la tôle métallique 1. Les directions x et y des séries d'ondulations sont perpendiculaires. Les ondulations 2, 3 sont, par exemple, saillantes du côté de la face interne de la tôle métallique 1 , destinée à être mise en contact avec le fluide contenu dans la cuve. Les bords de la tôle métallique 1 sont ici parallèles aux ondulations 2, 3. Notons que les termes «haute» et «basse» ont un sens relatif et signifient que les ondulations 2, dîtes basses, présentent une hauteur inférieure aux ondulations 3, dîtes hautes. Dans une variante non représentée, les ondulations 2, 3 peuvent avoir la même hauteur.

La tôle métallique 1 comporte entre les ondulations 2, 3, une pluralité de surfaces planes 4. Au niveau de chaque croisement entre une ondulation basse 2 et une ondulation haute 3, la tôle métallique 1 comporte une zone de nœud 5. La zone de nœud 5 comporte une portion centrale 6 présentant un sommet en saillie vers l'intérieur ou l'extérieur de la cuve. Par ailleurs, la portion centrale 6 est bordée, d'une part, par une paire d'ondulations concaves 7 formées dans la crête de l'ondulation haute 3 et, d'autre part, par une paire de renfoncements 8 dans lesquels pénètre l'ondulation basse 2. Les ondulations 2, 3 de la tôle métallique 1 permettent à la membrane d'étanchéité d'être flexible afin de pouvoir se déformer sous l'effet des sollicitations thermiques et mécaniques générées par le gaz naturel liquéfié emmagasiné dans la cuve.

La tôle métallique 1 peut notamment être réalisée en acier inoxydable, en aluminium, en Invar ® : c'est-à-dire un alliage de fer et de nickel dont le coefficient de dilatation est typiquement compris entre 1 ,2.10 ⁶ et 2.1CT ⁶ K ^"1 , ou dans un alliage de fer à forte teneur en manganèse dont le coefficient de dilatation est typiquement de l'ordre de 7.1CT ⁶ K ^"1 . Toutefois, l'utilisation d'autres métaux ou alliages est également envisageable.

A titre d'exemple, la tôle métallique 1 présente une épaisseur d'environ 1 ,2 mm. D'autres épaisseurs sont également envisageables, sachant qu'un épaississement de la tôle métallique 1 entraine une augmentation de son coût et accroît généralement la rigidité des ondulations 2, 3. A titre d'exemple, la tôle métallique présente une largeur de 1 m et une longueur de 3 m.

Les figures 1 à 8 représentent une machine de pliage 9 permettant de former une ondulation basse 2, ainsi que la zone de nœud 5 entre cette ondulation basse 2 et une ondulation haute 3 qui a préalablement été formée.

Par convention, l'orientation « longitudinale » de la machine de pliage 9 est dirigée parallèlement à l'axe y, c'est-à-dire parallèlement à la direction de l'ondulation 2 à former et l'orientation « transversale » est dirigée parallèlement à l'axe x, c'est-à-dire transversalement à la direction de l'ondulation 2 à former.

Comme représenté sur les figures 1 et 2, la machine de pliage 9 comporte un bâti supérieur 10 et un bâti inférieur 11. Le bâti supérieur 10 et le bâti inférieur 11 sont mobiles verticalement l'un par rapport à l'autre entre une position de repos, illustrée sur la figure 1 , et une position de pliage, illustrée sur la figure 2.

Le bâti supérieur 10 est équipé d'un poinçon supérieur 12 et est ainsi apte à exercer sur la tôle métallique une pression permettant son pliage et la formation de l'ondulation 2. Le poinçon supérieur 12 comporte, à son extrémité inférieure, une tête 13 qui s'allonge selon la direction longitudinale. La tête 13 présente une portion convexe dont la section présente une forme de V correspondant à la forme de l'ondulation à façonner. Le poinçon supérieur 12 comporte en outre un doigt 14 faisant saillie de la zone médiane de la tête 13 en direction du bâti inférieur 11. Le doigt 14 présente une forme de lamelle qui est apte à déformer la zone d'intersection entre l'ondulation préformée et l'ondulation à former afin de façonner, dans la zone de nœud, un sommet en saillie.

Par ailleurs, la machine de pliage 9 comporte une matrice qui est constituée d'un premier et d'un deuxième éléments de matrice 15, 16 qui sont montés coulissants horizontalement sur le bâti inférieur 1 1 selon une direction transversale, entre une position écartée et une position rapprochée. Les éléments de matrice 15, 16 comportent une surface d'appui 17 contre laquelle est destinée à venir en appui la tôle métallique 1. Chaque élément de matrice 15, 16 comporte, en outre, au niveau de son bord en vis-à-vis de l'autre élément de matrice 15, 16, une demi-empreinte 18, 19 concave. Lorsque les deux éléments de matrice 15, 16 sont dans une position rapprochée, les demi-empreintes 18, 19 forment ensemble l'empreinte correspondant à la forme de l'ondulation à former. En outre, dans leur position rapprochée, l'empreinte est disposée en dessous de la tête 13 du poinçon supérieur 12.

Des organes de rappel, non représentés, assurent un rappel des deux éléments de matrice 15, 16 vers leur position écartée. Les organes de rappel sont par exemple des ressorts qui sont chacun en appui, d'une part, contre l'un des éléments de matrice 15, 16 et, d'autre part, contre un élément fixe par rapport au bâti inférieur 1 1. Selon un autre mode de réalisation non représenté, les organes de rappel sont des ressorts dont les extrémités sont respectivement en appui contre l'un et l'autre des deux éléments de matrice 15, 16.

Par ailleurs, le bâti inférieur 1 1 est équipé d'éléments de butée 20 permettant de limiter la course retour des éléments de matrice 15, 16 de sorte à définir la position écartée des éléments de matrice 15, 16 par rapport au bâti inférieur 1 1. Les éléments de butée 20 sont fixés contre un bord du bâti inférieur 1 1 et présentent une portion en saillie vers les éléments de matrice 15, 16 et dont l'extrémité forme une surface de butée.

Chaque élément de matrice 15, 16 est solidarisé à des chariots 21 montés coulissants horizontalement, selon la direction transversale, sur des rails de guidage 22 portés par le bâti inférieur 1 1. Les chariots 21 sont avantageusement des chariots à roulement qui comportent une pluralité de corps roulants aptes à coopérer avec des chemins de roulement portés par les rails de guidage 22. Les éléments de matrice 15, 16 comportent chacun, dans une portion médiane un espace libre orienté transversalement, tel qu'une rainure 23 en forme de V, s'étendant selon la direction transversale et autorisant le passage de l'ondulation préformée.

Par ailleurs, le bâti supérieur 10 porte deux serre-flancs 24, 25 s'étendant respectivement de part et d'autre du poinçon supérieur 12. Chaque serre-flanc 24, 25 est disposé en vis-à-vis, au-dessus d'un élément de matrice 15, 16 respectif. Les serre-flancs 24, 25 étant portés par le bâti supérieur 10, ils sont aptes à être déplacés verticalement d'une position relâchée vers une position de serrage dans laquelle ils plaquent la tôle métallique 1 contre la surface d'appui 17 des éléments de matrice 15, 16, lorsque le bâti supérieur 10 est déplacé vers le bâti inférieur 11.

Les serre-flancs 24, 25 sont en outre montés mobiles verticalement par rapport au bâti supérieur 10. Pour ce faire, chaque serre-flanc 24, 25 est monté coulissant verticalement sur une plaque de support 26 via un dispositif de guidage. Le dispositif de guidage comporte une pluralité de guides 27 solidaires de chacun des serre-flancs 24, 25 et montés coulissants dans des alésages ménagés dans la plaque de support 26. Par ailleurs, des vérins à gaz 28, également appelés ressort à gaz, comportent une première extrémité fixée à la plaque de support 26 et une deuxième extrémité fixée à l'un des serre-flancs 24, 25. Les vérins à gaz 28 exercent sur les serre-flancs 24, 25 un effort tendant à les éloigner vers le bas par rapport à la plaque de support 26. Ainsi, grâce à un tel agencement, les déplacements des serre-flancs 24, 25, vers leur position de serrage, et du poinçon supérieur 12, vers sa position de pliage, peuvent être assurés simultanément par le déplacement du bâti supérieur 10 vers le bas en direction du bâti inférieur 11. De manière alternative, les vérins à gaz 28 peuvent être remplacés par tous autres moyens de rappel équivalents, tel que des ressorts hélicoïdaux ou des vérins hydrauliques ou pneumatiques par exemple.

Les serre-flancs 24, 25 sont montés coulissants horizontalement selon une direction transversale, perpendiculaire à la direction longitudinale de l'ondulation à former, entre une position écartée et une position rapprochée. Pour ce faire, chaque plaque de support 26 est solidarisée à des chariots 29 qui sont montés coulissants sur des rails de guidage 30 portés par le bâti supérieur 10. Par ailleurs, un ou plusieurs organes de rappel 31 , représentés sur la figure 1 , assurent un rappel des serre-flancs 24, 25 vers leur position écartée. A titre d'exemple, les organes de rappel 31 sont des ressorts qui comportent une première extrémité en appui contre une face latérale du poinçon 12 et une seconde extrémité en appui contre la plaque de support 26 en vis-à-vis.

Par ailleurs, le bâti supérieur 10 est équipé d'éléments de butée 32 permettant de limiter la course des serre-flancs 24, 25 de sorte à définir la position écartée desdits serre-flancs 24, 25 par rapport au bâti supérieur 10. Chaque élément de butée 32, comporte une aile 34 fixée sur le bâti supérieur 10 qui est munie d'un alésage fileté, et une vis filetée 33, coopérant avec l'alésage fileté, et dont l'extrémité faisant saillie en direction d'un des serre-flancs 24, 25 constitue la surface de butée.

Chaque serre-flanc 24, 25 comporte un élément mâle 35, en saillie et dirigé vers le bas, au-dessus de la rainure 23 ménagée dans l'élément de matrice 15, 16 en vis-à-vis. Dès lors, en fonctionnement, lorsque les serre-flancs 24, 25 sont positionnés dans leur position de serrage, l'ondulation haute préformée est maintenue entre les éléments mâles 35 des serre-flancs 24, 25 et les rainures 23 des éléments de matrice 15, 16. Ainsi, un serrage de la plaque métallique 1 est également réalisé au niveau de l'ondulation préformée.

Par ailleurs, la machine de pliage 9 comporte des moyens d'assistance agencés pour assister le déplacement des éléments de matrice 15, 16 vers leur position rapprochée. Les moyens d'assistance permettent de garantir que les éléments de matrice 15, 16 et par conséquent les serre-flancs 24, 25 se déplacent sur l'intégralité de leur course, c'est-à-dire jusqu'à leur position finale rapprochée lors du mouvement du poinçon supérieur 12 vers la position de pliage.

Les moyens d'assistance comportent pour chacun des éléments de matrice 15, 16 au moins un bras 36, 37, représenté sur les figures 1 à 5, monté pivotant sur le bâti inférieur 11. Les bras 36, 37 sont mobiles en rotation autour d'un axe de rotation 39, 40 horizontal et orienté parallèlement à la direction longitudinale. Dans le mode de réalisation représenté, les moyens d'assistances comportent, pour chacun des éléments de matrice 15, 16, deux bras 36, 37, 38. Les deux bras 36 et 38 qui assistent le mouvement d'un même élément de matrice 15 sont avantageusement identiques et leurs axes de rotation 39, 40 sont alignés. Les deux bras 36, 38 destinés à assister le mouvement d'un même élément de matrice 15 sont disposés de part de d'autre d'un plan transversal médian du bâti inférieur ce qui permet de répartir équitablement les efforts d'assistance exercés sur les éléments de matrice 15, 16.

Comme représenté par exemple sur les figures 3, 7 et 8, les bras 36, 37 sont montés en rotation sur un support 62 en forme de T. Chaque support 62 est positionné à proximité d'un bord du bâti inférieur 11 et est centré par rapport à un plan vertical médian orienté selon la direction longitudinale. Les axes de rotation 39, 40 des deux bras 36, 37 sont positionnés aux deux extrémités de la branche supérieure du T.

Chacun des bras 36, 37 comporte une première extrémité 41 qui est agencée pour être déplacée en direction du bâti inférieur 11 lors du déplacement du poinçon supérieur 12 de sa position de repos (figure 1) vers sa position de pliage (figure 2) de manière à faire pivoter ledit bras 36, 37. Pour ce faire, les moyens d'assistance comportent deux pièces de contact 43, 44 mobiles verticalement sur le bâti inférieur 1 1. Chacune des pièces de contact 43, 44 présente une surface d'appui 45 positionnée à l'intérieur de l'empreinte de la matrice, c'est-à-dire entre les deux éléments de matrice 15, 16. Comme représenté sur la figure 1 , les surfaces d'appui 45 des deux pièces de contact 43, 44 affleurent au niveau de la surface d'appui 17 des éléments de matrice 15, 16 lorsque le bâti supérieur 10 est dans sa position de repos.

Ainsi, lors du mouvement du poinçon supérieur 12 de sa position de repos vers sa position de pliage, la tête 13 du poinçon supérieur 12 vient, dans un premier temps, serrer la tôle métallique 1 contre lesdites surfaces d'appui 45 lorsque le poinçon supérieur 12 arrive dans une position intermédiaire de contact avec la tôle métallique 1. Dans un second temps, le mouvement du poinçon supérieur 12 de sa position intermédiaire de contact précitée vers sa position de pliage, illustrée sur la figure 2, entraîne un déplacement desdites surfaces d'appui 45 vers le bas, en direction du bâti inférieur 11. Ainsi, en fonctionnement, lorsque le poinçon supérieur 12 entre en contact avec la portion de la tôle métallique à plier, le poinçon supérieur 12 exerce sur les pièces de contact 43, 44 une force tendant à les déplacer vers le bâti inférieur 11 , tel que représenté sur la figure 2.

Chacune des pièces de contact 43, 44 est en appui via une surface de came avec la première extrémité 41 de deux bras 36, 37 de telle sorte que lesdits bras 36, 37 pivotent lorsque les pièces de contact 43, 44 sont déplacées vers le bas en direction du bâti inférieur 11. La première extrémité 41 de chacun des bras 36, 37 est équipée d'un galet qui est monté fou autour d'un axe horizontal orienté selon la direction longitudinale et qui coopère avec la surface de came de la pièce de contact 43, 44, ce qui permet de réduire les frottements parasitaires. De manière avantageuse, les galets sont équipés de roulement ce qui permet de diminuer davantage les frottements parasitaires.

Par ailleurs, comme illustré sur les figures 1 à 5, la seconde extrémité 42 des bras 36, 37 comporte un suiveur de came qui est ici formé par un galet 46 monté fou selon un axe qui est horizontal et orienté selon la direction longitudinale. Chaque galet 46 est déporté par rapport au plan dans lequel pivote le bras de manière à pouvoir être logé dans une rainure 47 ménagée dans l'un des éléments de matrice 15, 16. La rainure 47 est définie par deux surfaces s'étendant selon une direction sensiblement verticale de part et d'autre du galet 46 selon la direction transversale. La surface qui délimite la rainure 47 en direction du plan longitudinal médian de la machine de pliage 9 constitue une surface de came 48 apte à coopérer avec le galet 46.

Les deux bras 36, 37 s'étendent dans deux plans transversaux distincts. On observe en outre que les deux bras 36, 37 pivotent selon des sens de rotation opposés lorsque le poinçon supérieur 12 se déplace vers le bâti inférieur 11. Dans le mode de réalisation représenté, les bras 36, 37 sont coudés.

La configuration de chacun des bras 36, 37 peut être définie à l'aide des deux axes géométriques suivants : un premier axe vertical passant par l'axe de rotation dudit bras 36, 37 et un second axe coupant, d'une part, ledit axe de rotation et, d'autre part, l'axe de rotation du galet 46. Les bras 36, 37 sont configurés de telle sorte que l'angle formé le premier et le deuxième axe définis par chacun des bras 36, 37 diminue lorsque ledit bras 36, 37 pivote en raison du déplacement du poinçon supérieur 12 de sa position de repos vers sa position de pliage. En d'autres termes, les bras 36, 37 sont configurés de telle sorte que la portion des bras 36, 37 s'étendant entre leur seconde extrémité et leur axe de rotation se rapproche de la verticale lors du déplacement du poinçon supérieur 12 vers sa position de pliage. Ainsi, lors du pliage, chaque galet 46 exerce sur sa surface de came 48 respective un effort horizontal dirigé vers le plan longitudinal médian de la machine de pliage 9 de manière à assister le déplacement de l'élément de matrice 15, 16 en cause vers sa position rapprochée. A l'inverse, lorsque l'opération de pliage est achevée et que le bâti supérieur 10 retourne vers sa position de repos, les éléments de matrice 15, 16 sont rappelés vers leur position écartée par leur organe de rappel respectif et la surface de came 48 exerce sur le galet 46 un effort horizontal dirigé selon un sens opposé au plan longitudinal médian de la machine de pliage 9 de sorte à faire pivoter les bras 36, 37 selon un sens de rotation inverse jusqu'à ce qu'ils reviennent à leur position initiale, représentée sur la figure 1.

Les rainures 47 sont chacune ménagées dans une pièce 64 dont la position selon l'axe X par rapport à l'élément de matrice 15, 16 respectif peut être réglée. Ainsi, il est possible d'ajuster la période d'intervention des moyens d'assistance. Pour ce faire, chaque pièce 64 est solidarisée à l'élément de matrice 15, 16 respectif par l'intermédiaire d'une vis de réglage 65 qui permet d'ajuster la position relative de la pièce 64 par rapport audit élément de matrice 15, 16.

Dans le mode de réalisation des figures 1 à 8, la surface de came 48 est une surface verticale. Toutefois, la surface de came 48 est susceptible de présenter d'autres profils en fonction de la cinématique de déplacement des matrices souhaitée et de la période de la cinématique dans laquelle une intervention des moyens d'assistance est souhaitée. En particulier, dans la variante de réalisation représentée sur la figure 10, la surface de came 48 présente, dans sa portion supérieure, un profil 66 qui, de bas en haut, s'éloigne du plan longitudinal médian de la machine de pliage. Un tel profil est particulièrement avantageux en ce qu'il favorise la localisation de l'intervention des moyens d'assistance en fin de course.

Par ailleurs, la machine de pliage 9 comporte également deux couteaux 49, 50, notamment représentés sur les figures 3, 4 et 5 portés par le bâti inférieur 11 et un dispositif d'actionnement des couteaux, notamment représenté sur les figures 5 et 6. Les couteaux 49, 50 sont respectivement disposés de part et d'autre du plan longitudinal médian. Les couteaux 49, 50 présentent chacun une lame dirigée vers le haut et s'étendant parallèlement à la direction longitudinale. Les couteaux 49, 50 sont destinés à la déformation de l'ondulation préformée de part et d'autre du croisement entre l'ondulation préformée et l'ondulation à former de manière à façonner des ondulations concaves dans la crête de l'ondulation préformée.

Les couteaux 49, 50 sont montés coulissants, par rapport au bâti inférieur 11 , selon une direction transversale entre une position écartée et une position rapprochée. Pour ce faire, les couteaux 49, 50 sont chacun fixés sur un chariot 51 monté coulissant sur un rail de guidage 52.

Les rails de guidage 52 sont portés par un organe de support 53, représenté sur la figure 6. Des organes élastiques, non représentés assurent un rappel automatique des couteaux 49, 50 vers leur position écartée. Pour ce faire, les organes élastiques agissent entre la portion centrale de l'organe de support 53 et les couteaux 49, 50.

Par ailleurs, l'organe de support 53 est monté mobile verticalement par rapport au bâti inférieur 1 1 entre une position basse et une position haute de pliage de l'ondulation préformée dans laquelle les couteaux 49, 50 sont aptes à coopérer avec l'ondulation préformée afin de la façonner. L'organe de support 53 est guidé en translation par rapport au bâti inférieur 1 1 . Pour ce faire, comme représenté sur la figure 6, l'organe de support 53 présente dans une portion centrale disposée en vis- à-vis du doigt 14, un alésage cylindrique qui coulisse autour d'un tube-guide 54 de forme complémentaire qui est fixé sur le bâti inférieur 11 et fait saillie en direction du bâti supérieur 10.

La machine de pliage 9 comporte un dispositif d'actionnement des couteaux, représenté sur la figure 6, qui est apte à déplacer l'organe de support 53 vers le haut afin que les couteaux 49, 50 soient déplacés de leur position basse vers leur position haute de pliage, lors du pliage. Le dispositif d'actionnement des couteaux comporte deux leviers 55, 56. Les leviers 55, 56 sont chacun montés articulés sur le bâti inférieur 1 1 autour d'un axe de rotation horizontal transversal.

Les leviers 55, 56 comportent chacun une première extrémité 57 équipée d'un galet 58 qui est montée mobile dans un logement 59 ménagée dans l'une ou l'autre des pièces de contact 43, 44. Chaque logement 59 est défini par une surface supérieure et une surface inférieure contre lesquelles roulent le galet et deux parois latérales équipées d'une rainure.

Les leviers 55, 56 pivotent lorsque, en raison du mouvement du poinçon supérieur 12 de sa position de repos vers sa position de pliage, les pièces de contact 43, 44 sont déplacés vers le bas en direction du bâti inférieur 1 1. Comme représenté par exemple sur les figures 1 et 2, l'on observe que la première extrémité 57 des leviers 55, 56 comporte une goupille ou un cylindre métallique 63 coaxial à l'axe de rotation du galet 58 et faisant saillie de part et d'autre du galet 58. Pour ce faire, l'extrémité des leviers 55, 56 peut notamment être équipée d'une fourche comportant deux partie s'étendant de part et d'autre du galet 58 et sur lesquels est fixée la goupille 63. Par ailleurs, la goupille 63 est logée dans des rainures ménagées dans les parois latérales de la pièce de contact 43, 44, de part et d'autre du logement 59, ce qui permet d'assurer la retenue du galet 58 dans le logement 59. En outre, selon une réalisation avantageuse, comme représenté sur la figure 5, la goupille 63 est apte à venir en butée contre l'une des extrémités des rainures de manière à arrêter le mouvement de la pièce de contact en direction du bâti inférieur 11.. Ceci permet un positionnement précis des couteaux dans leur position haute de pliage.

En revenant à la figure 6, l'on observe que les leviers 55, 56 comportent chacun une seconde extrémité 60 coopérant avec l'organe de support 53 afin de le déplacer verticalement lors du pivotement des leviers 55, 56. Pour ce faire, la seconde extrémité 60 de chaque levier 55, 56 coopère avec un rebord horizontal 61 porté par la portion centrale de l'organe de support 53. On observe que les leviers 55, 56 sont symétriques, par rapport à un plan médian transversal. Les leviers 55, 56 pivotent donc dans des sens de rotation opposés, ce qui assure un équilibrage des efforts.

En fonctionnement, lorsque le poinçon supérieur 12 entre en contact avec la portion de la tôle métallique 1 à plier, le poinçon supérieur 12 exerce via les pièces de contact 43, 44 une force sur la première extrémité 57 de chacun des leviers 55, 56. Ces forces tendent à faire pivoter les leviers 55, 56 de telle sorte que les secondes extrémités 60 des leviers 55, 56 agissent sur les rebords horizontaux 61 de l'organe de support 53 et que les couteaux 49, 50 se déplacent vers leur position haute de pliage dans laquelle ils déforment la crête de l'ondulation préformée 3. Lorsque l'opération de pliage est terminée et que le poinçon supérieur 13 est remonté dans sa position de repos, l'organe de support 53 retourne dans sa position basse de repos sous l'effet de la gravité en entraînant un pivotement des leviers 49, 50 selon un sens de rotation opposé jusqu'à ce qu'ils retrouvent leur position initiale de repos. Dès lors, les pièces de contact 43, 44 retrouvent également leur position initiale dans laquelle les surfaces d'appui 45 des deux pièces de contact 43, 44 affleurent au niveau de la surface d'appui 17 des éléments de matrice 15, 16.

Le procédé d'utilisation de la machine de pliage 9 est décrit ci-dessous. Dans un premier temps, la tôle métallique 1 est placée sur les surfaces d'appui 17 des éléments de matrice 15, 16. La tôle métallique 1 est positionnée de telle sorte que son ondulation haute préformée soit positionnée à l'intérieur des rainures 23 en forme de V des éléments de matrice 15, 16.

Par la suite, la bâti supérieur 10 est déplacé vers le bas, en direction du bâti inférieur 1 1 jusqu'à ce que les serre-flancs 24, 25 viennent se positionner dans leur position de serrage dans laquelle ils serrent la tôle métallique contre les surfaces d'appui 17 des éléments de matrice 15, 16. Puis, les vérins à gaz 28 se compriment alors que le bâti supérieur 10 continue à descendre et que le poinçon supérieur 12 déforme la tôle métallique 1.

La tôle métallique 1 étant serrée entre les serre-flancs 24, 25 et les éléments de matrice 15, 16, la tôle métallique 1 , en se déformant sous l'effet du poinçon supérieur 12, exerce une force de traction sur les serre-flancs 24, 25 et les _, éléments de matrice 15, 16, à l'encontre de leurs organes de rappel, afin de les déplacer vers leur position rapprochée.

De manière simultanée, la tôle métallique 1 est également serrée entre le poinçon supérieur 12 et les surfaces d'appui 45 des pièces de contact 43, 44 et les pièces de contact 43, 44 se déplacent vers le bâti inférieur 1 1. Ce déplacement des pièces de contact 43, 44 entraîne simultanément le pivotement des bras 36, 37, 38 et des leviers 55, 56.

Comme expliqué précédemment, le pivotement des bras 36, 37, 38 a pour effet de déplacer les suiveurs de came 46 de telle sorte qu'ils exercent sur les surfaces de came 48 respectives portées par les éléments de matrice 15, 16 un effort conduisant à assister le déplacement des éléments de matrice 15, 16 vers leur position rapprochée. De manière avantageuse, de tels moyens d'assistance sont configurés de telle sorte que les efforts exercés sur les éléments de matrice 15, 16 afin de les déplacer vers leur position rapprochée soient en partie exercés par la tôle métallique, sous l'effet de sa déformation, les moyens d'assistance n'intervenant de préférence qu'en fin de course afin d'assurer que les éléments de matrice 15, 16 atteignent leur position finale rapprochée.

En outre, le pivotement des leviers 55, 56 entraîne le mouvement des couteaux 49, 50 vers leur position haute et par conséquent la déformation de l'ondulation préformée de part et d'autre du croisement entre l'ondulation préformée et l'ondulation à former.

Lorsque le poinçon supérieur 12 a atteint sa position extrême, la bâti supérieur 10 peut alors être ramené vers le haut, en s'éloignant du bâti inférieur 11 en direction de sa position de repos. Les serres-flancs 24, 25 et les éléments de matrice 15, 16 sont alors automatiquement rappelés vers leur position écartée sous l'effet de leurs organes de rappel respectifs. L'organe de support 53 retourne dans sa position de repos sous l'effet de la gravité en entraînant les leviers 55, 56 ainsi que les pièces de contact 43, 44 vers leur position haute initiale. Par ailleurs, lors du rappel des éléments de matrice 15, 16 vers leur position écartée, la surface de came 48 exerce sur le galet 46 un effort tendant à faire pivoter les bras 36, 37 selon un sens de rotation inverse jusqu'à ce que lesdits bras 36, 37 reviennent à leur position initiale.

En relation avec les figures 11 et 12, on observe une machine de pliage selon un autre mode de réalisation. Ce mode de réalisation diffère des modes de réalisation décrits précédemment en ce que la machine de pliage 9 est dépourvue de moyens d'assistance. Toutefois, comme dans le mode de réalisation précédent, la machine de pliage 9 est équipée des pièces de contact 43, 44 qui comportent un logement 59 dans lequel est logé le galet 48 monté à l'extrémité d'un des leviers 55, 56 de manière à ce que les leviers 55, 56 destinés à la transmission du mouvement vers les couteaux 49, 50 soient pivotés lors du mouvement du poinçon supérieur 12 de sa position de repos vers sa position de pliage.

Dans un mode de réalisation avantageux, le mouvement des pièces de contact est guidé de manière à ce qu'elle se déplace suivant une trajectoire définie suivant une direction verticale lors du mouvement du poinçon supérieur entre sa position de repos et sa position de pliage. Le guidage de chaque pièce de contact 43, 44 est par exemple réalisé au moyen d'un support 67 fixé sur le bâtie inférieur 11 et contre lequel coulisse une portion inférieure de la pièce de contact 43, 44.

Nous observons que si la machine de pliage 9 décrite ci-dessus permet de former une ondulation dans une tôle métallique présentant une seule ondulation préformée, l'invention n'est nullement limitée à un tel mode de réalisation. En particulier, il est possible de former une ondulation dans une tôle métallique présentant une pluralité d'ondulations préformées parallèles en alignant une pluralité de machines de pliage 9 telles que décrites ci-dessus, les unes à la suite des autres selon leur direction longitudinale.

Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec plusieurs modes de réalisation particuliers, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention.

On notera en particulier, qu'une telle machine de pliage pourra également être utilisée pour la formation des ondulations hautes d'une plaque métallique. Dans un tel cas, la machine de pliage est simplifiée et ne comporte pas de couteau, de rainure ménagée dans les éléments de matrice et d'élément mâle porté dans les serre-flancs.

L'usage du verbe « comporter », « comprendre » ou « inclure » et de ses formes conjuguées n'exclut pas la présence d'autres éléments ou d'autres étapes que ceux énoncés dans une revendication.

Dans les revendications, tout signe de référence entre parenthèses ne saurait être interprété comme une limitation de la revendication.