La présente demande de brevet revendique la priorité de la demande de brevet française n° 12/03044, déposée le 14 novembre 2013, dont le sujet est incorporé ici par référence. ART ANTÉRIEUR

La présente invention concerne les bicyclettes munies d'un porte- bagage qui peut être utilisé comme trépied pour soutenir et parquer la bicyclette quand elle n'est pas utilisée.

Il est connu de telles bicyclettes, notamment comme celles qui sont décrites dans les US 2007/235979, AT 156199, FR 2546840 et GB 2 310 180. Ces bicyclettes comportent un cadre comprenant au moins une fourche à deux branches, une roue montée en rotation entre les deux branches de la fourche autour d'un axe de rotation situé sensiblement à l'extrémité libre des deux branches, une embase, des bras dont une extrémité est solidaire de l'embase, des moyens pour monter l'autre extrémité du bras en rotation par rapport à la fourche autour de l'axe de rotation de façon que le bras se déplace dans un plan parallèle au plan de rotation de la roue et que l'embase soit apte à prendre, par rapport à la fourche, deux positions extrêmes sensiblement diamétralement opposées par rapport à la roue.

Cette réalisation de bicyclette est intéressante, mais peut présenter sous certains aspects, un manque de sécurité et de stabilité.

SOMMAIRE DE L'INVENTION

Aussi, la présente invention a-t-elle pour but de réaliser une bicyclette du type de celle décrite ci-dessus, qui soit plus sécurisée pour son utilisateur, tout en présentant un aspect esthétique indéniable.

Plus précisément, la présente invention a pour objet une bicyclette apte à rouler sur un sol où règne une force gravitation, définissant ainsi une verticale, ladite bicyclette comportant : ^• un cadre comprenant au moins une fourche à une première branche et une seconde branche,

• au moins une roue de rayon Rr,

^• des moyens pour monter ladite roue en rotation entre les deux branches de ladite fourche autour d'un premier axe de rotation situé sensiblement à l'extrémité libre des deux dites branches,

• une embase,

• un bras,

• des moyens pour solidariser une première extrémité du bras avec ladite embase,

• des moyens pour monter la seconde extrémité du bras en rotation par rapport à ladite fourche autour d'un second axe de rotation sensiblement parallèle au premier axe de rotation de façon que ledit bras se déplace dans un plan parallèle au plan de rotation de ladite roue et passant sensiblement par la première branche de façon que ladite embase soit apte à prendre, par rotation par rapport à ladite fourche, au moins deux positions respectivement haute et basse sensiblement diamétralement opposées par rapport à ladite roue,

caractérisée par le fait que le second axe de rotation est situé, d'une part dans un premier plan perpendiculaire à la verticale et situé à une distance non nulle d'un deuxième plan parallèle au dit premier plan et passant par le premier axe de rotation, et d'autre part dans le demi-espace délimité par ce deuxième plan et comprenant ladite position de haute de l'embase.

BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif mais nullement limitatif, dans lesquels :

Les figures 1 à 3 représentent, selon des vues respectivement de côté, arrière et du côté opposé à celui de la figure 1 , un premier mode de réalisation d'une partie d'une bicyclette selon l'invention, Les figures 4 et 5 représentent, selon deux vues d'un même côté respectivement dans deux configurations possibles, un deuxième mode de réalisation de la même partie d'une bicyclette selon l'invention,

La figure 6 représente, selon une vue du même côté que les représentations selon les figures 3 à 5, un troisième mode de réalisation de cette même partie d'une bicyclette selon l'invention,

La figure 7 représente, sous forme schématique, un autre mode de réalisation de la même partie d'une bicyclette selon l'invention,

La figure 8 représente, à plus grande échelle, un détail d'un perfectionnement à la réalisation illustrée sur la figure 7, et

Les figures 9 à 11 représentent trois vues d'un autre mode de réalisation préféré de la bicyclette selon l'invention, les figures 9 et 10 représentant respectivement deux éléments constitutifs de la bicyclette, la figure 11 représentant l'assemblage complet d'une partie de la bicyclette comportant les deux éléments selon les figures 9 et 10.

DESCRIPTION DÉTAILLÉE

Il est tout d'abord précisé que, sur les figures, les mêmes références désignent les mêmes éléments, quelle que soit la figure sur laquelle elles apparaissent et quelle que soit la forme de représentation de ces éléments. De même, si des éléments ne sont pas spécifiquement référencés sur l'une des figures, leurs références peuvent être aisément retrouvées en se reportant à une autre figure.

Il est aussi précisé que les figures représentent un certain nombre de modes de réalisation de l'objet selon l'invention, mais qu'il peut en exister d'autres qui répondent à la définition de cette invention.

Il est en outre précisé que, lorsque, selon la définition de l'invention, l'objet de l'invention comporte "au moins un" élément ayant une fonction donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments. Réciproquement, si le mode de réalisation de l'objet selon l'invention tel qu'illustré comporte plusieurs éléments de fonction identique et si, dans la description, il n'est pas spécifié que l'objet selon cette invention doit obligatoirement comporter un nombre particulier de ces éléments, l'objet de l'invention pourra être défini comme comportant "au moins un" de ces éléments.

Il est enfin précisé que lorsque, dans la présente description, une expression définit à elle seule, sans mention particulière spécifique la concernant, un ensemble de caractéristiques structurelles, ces caractéristiques peuvent être prises, pour la définition de l'objet de la protection demandée, quand cela est techniquement possible, soit séparément, soit en combinaison totale et/ou partielle.

II est enfin précisé que, dans la présente description, si l'adverbe

"sensiblement" est associé à un qualificatif d'un moyen donné, ce qualificatif doit être compris au sens strict ou approché.

Il est aussi précisé que, dans la présente description, il est utilisé le terme "bicyclette" qui, au sens de la présente description et des revendications qui l'accompagnent, doit être pris pour désigner tout véhicule du type à au moins une roue, de préférence deux roues, comme une bicyclette telle que communément connue sous ce terme, mais aussi tout véhicule qui présente une forme qui puisse s'apparenter à une telle bicyclette, quel que soit le moyen de propulsion de ce véhicule, à pédales, à moteur, etc.

Ceci ayant été précisé, en regard des figures annexées, la présente invention est relative à une bicyclette comme celle décrite dans le document anglais référencé ci-dessus, munie d'un porte-bagage, soit à l'avant soit à l'arrière, qui peut être utilisé comme trépied pour soutenir la bicyclette pour la parquer aisément quand elle n'est pas utilisée.

La bicyclette selon l'invention est apte à rouler sur un sol So où règne une force gravitation, définissant ainsi une verticale Ver (figure 7).

Elle comporte, figures 1 à 7, un cadre 10, très schématiquement représenté sur les figures, comprenant au moins une fourche 11 à deux branches à savoir une première branche B1 et une seconde branche B2 (non visible sur les figures). Elle comporte aussi au moins une roue 20 de rayon Rr et des moyens pour monter cette roue en rotation entre les deux branches B1 , B2 de la fourche 11 autour d'un premier axe de rotation 13 situé sensiblement à l'extrémité libre des deux branches B1 , B2.

Sont aussi prévus une embase 30, un bras 40, des moyens pour solidariser une première extrémité 41 du bras avec l'embase 30, et des moyens pour monter la seconde extrémité 42 du bras 40 en rotation par rapport à la fourche 11 autour d'un second axe de rotation 14 sensiblement parallèle au premier axe de rotation 13 de façon que le bras se déplace dans un plan parallèle au plan de rotation de la roue 20 et passant sensiblement par la première branche B1 , de façon que l'embase 30 soit apte à prendre, dans une rotation dextrorsum selon les illustrations des figures, par rapport à la fourche 11 , au moins deux positions extrêmes haute Ph et basse Pb, figures 4 et 5, avantageusement sensiblement diamétralement opposées par rapport à la roue 20.

Les moyens pour monter la seconde extrémité du bras 40 en rotation par rapport à la fourche 11 autour d'un second axe de rotation 14 sensiblement parallèle au premier axe de rotation 13 comportent, figures 7 et 8, une platine 100 et des moyens pour monter cette platine 100 en rotation autour du premier axe 13 par rapport à la première branche B1 , ce second axe étant monté rotatif sur la platine 100.

Selon une réalisation avantageuse, les moyens pour monter la platine

100 en rotation autour du premier axe 3 par rapport à la première branche B1 de la fourche 11 qui se trouve sensiblement dans le plan dans lequel se trouve le bras 40 sont constitués par deux portions de rainures circulaires 101 , 102 réalisées dans la platine 100, ces deux rainures ayant des rayons de courbure égaux respectivement à R1 et R2, au moins un premier doigt 103 et un second doigt 104, des moyens pour solidariser ces deux doigts avec la première branche B1 de façon qu'ils plongent respectivement dans les deux rainures 101 , 102 et soient respectivement situés à une distance du premier axe 13 égale à R1 et R2 de façon que, lorsque la platine 100 est déplacée en rotation par rapport à la première branche B1 , les deux doigts parcourent respectivement les deux rainures circulaires 101 , 102, et des moyens de blocage/déblocage de ces deux doigts par rapport à la platine, par exemple des écrous de type papillon ou analogue. Selon une caractéristique de l'invention, figure 7, le second axe de rotation 14 est situé, d'une part dans un premier plan P1 perpendiculaire à la verticale Ver et situé à une distance non nulle Ex d'un deuxième plan P2 parallèle au dit premier plan P1 et passant par le premier axe de rotation 13, et d'autre part dans le demi-espace délimité par ce deuxième plan P2 et comprenant la position haute Ph de l'embase 30.

Selon une autre caractéristique de l'invention, figure 8, et un perfectionnement à la réalisation selon la figure 7, le second axe de rotation 14 est en outre situé dans le demi-espace délimité par un troisième plan P3 vertical passant par le premier axe 13 et ne comprenant pas la fourche 11 , et à une distance non nulle Ax de ce troisième plan P3.

De façon tout à fait préférentielle, la distance séparant le second axe de rotation 14 et le point de l'embase 30 le plus proche de ce second axe 14 est inférieure au rayon Rr de la roue 20.

Selon une caractéristique de l'invention, la bicyclette comporte en outre des moyens commandables 50, figures 4 à 6, aptes à prendre deux états respectivement "un état de verrouillage" et "un état de déverrouillage".

Ces moyens commandables 50 sont montés en association avec le bras 40 de façon que, dans leur état de verrouillage, ils bloquent la rotation du bras 40 et de la roue 20 l'un par rapport à l'autre quelle que soit la position que prend le bras 40 par rapport à la fourche 11 et que, dans leur état de déverrouillage, le bras 40 et la roue 20 soient aptes à pivoter librement l'un par rapport à l'autre.

Selon une réalisation particulièrement avantageuse, la roue 20 étant une roue à rayons, les moyens commandables 50 définis ci-dessus, aptes à prendre deux états, sont constitués par un doigt 51 , des moyens pour monter le doigt 51 en translation par rapport au bras 40 selon une direction faisant un angle non nul par rapport au plan dans lequel se déplace le bras 40, optionnellement un angle droit comme illustré, de façon que ce doigt 51 soit apte à prendre au moins deux positions, une position rentrée dans laquelle il ne plonge pas entre deux rayons de la roue 20 et une position sortie dans laquelle il plonge entre deux rayons de la roue 20 pour l'empêcher de tourner par rapport au bras 40, et des moyens de verrouillage, optionnellement à clé, du doigt 51 au moins quand il est dans sa position sortie. Ces moyens de verrouillage sont connus en eux-mêmes et ne seront donc pas plus amplement décrits ici, dans l'unique souci de ne pas compliquer la description.

Selon une réalisation préférentielle, la bicyclette comporte en outre des moyens pour clipser au moins l'un des deux éléments suivants : le bras 40 et l'embase 30, sur au moins l'une des deux branches de la fourche 11 quand l'embase 30 est dans l'une de ses deux positions extrêmes Ph, Pb, figures 4, 5.

De façon très avantageuse, selon une réalisation possible comme illustré sur la figure 6, ces moyens pour clipser au moins l'un des deux éléments, le bras 40 et l'embase 30, sur au moins l'une des deux branches de la fourche 11 sont agencés de façon qu'ils soient aptes à clipser l'un de ces deux éléments sur la branche de la fourche 11 quand le bras 40 est le plus proche de la fourche 11.

Selon une première réalisation, comme illustré sur la figure 6, les moyens 60 pour clipser au moins l'un des deux éléments, le bras 40 et l'embase 30, sur au moins l'une des deux branches de la fourche 11 sont constitués par une pince 61 solidaire de l'un des deux éléments 30, 40 (le bras 4 dans le mode de réalisation selon la figure 6) et une pièce complémentaire 62 apte à être pincée temporairement par la pince 61 , cette pièce complémentaire 62 étant solidaire de l'autre des deux éléments (une branche de la fourche dans le mode de réalisation illustré sur la figure 6), en notant que cette pièce complémentaire 62 peut être une portion de la branche de la fourche elle-même ou une pièce rapportée fixée sur la branche.

Selon un autre mode de réalisation, comme illustré sur les figures 4 et 5, ces moyens 60 pour clipser le bras 40 sur l'une des deux branches de la fourche 11 sont constitués d'un emboîtement à au moins deux parties respectivement mâle 65 et femelle 66, ou même un double emboîtement comme illustré sur ces deux figures, l'une des deux parties étant solidaire du bras 40 et l'autre solidaire de la branche de la fourche 11 via des moyens de solidarisation, par exemple soudure, vissage, etc., ces deux parties étant agencées de façon que, lors de la rotation du bras par rapport à la fourche 11 , elles soient aptes à coopérer l'une dans l'autre, et d'une goupille 67 montée coulissante sur le bras 40 de façon à être apte à bloquer ensemble les deux parties mâle 65 et femelle 66 quand elles coopèrent l'une dans l'autre.

Comme mentionné ci-avant, la bicyclette comporte des moyens de solidarisation de l'une des parties de l'emboîtement mâle-femelle avec la branche de la fourche 11. De façon avantageuse, pour éviter de modifier les fourches existantes ou même les affaiblir, ces moyens de solidarisation comportent préférentiellement une patte 68, figures 4 et 5, solidaire de l'extrémité libre de la branche de la fourche 11 qui se trouve du même côté de la roue que le bras 40.

Selon une réalisation préférentielle, l'embase 30 comporte une portion de goulotte 31 solidaire, par un bord, du bras 40. Elle présente par exemple une forme sensiblement homothétique selon un coefficient positif du pneu de la roue, mais a une largeur supérieure à celle du pneu prise perpendiculairement au plan de la roue, ce qui lui permet de faire office de garde-boue.

L'embase 30 comporte en outre une plateforme 32 dont les fonctions seront précisées ci-après, et des moyens 33 pour solidariser cette plateforme 32 avec la portion de goulotte 31 de façon que cette dernière soit située entre la roue 20 et la plateforme 32, et que cette plateforme soit sensiblement perpendiculaire à un diamètre de la roue.

Selon une autre réalisation préférentielle et avantageuse, cette portion de goulotte 31 est solidaire, à une de ses extrémités 34, du bras 40, comme illustré sur toutes les figures.

Selon une autre réalisation préférentielle, aussi bien du point de vue fonctionnel que du point de vue esthétique, le plan dans lequel se déplace en rotation le bras 40 passe sensiblement par une branche de la fourche 11.

La bicyclette décrite ci-dessus s'utilise de la façon suivante :

Si l'utilisateur de la bicyclette veut la faire rouler sur le sol So, il met l'embase 30 dans sa position Ph, clipse le bras 40 sur une branche de la fourche 11 , et déverrouille le doigt 51 , c'est-à-dire le met dans sa position rentrée. Dans ce cas, la plateforme 32 est sensiblement parallèle au sol So (figure 4) et fixe par rapport au cadre, et elle peut être utilisée comme porte bagage. Quant à la roue 20, elle peut tourner librement, en soulignant que la partie de goulotte 31 peut servir de garde-boue lors du déplacement de la bicyclette par roulement de la roue.

L'utilisateur peut donc se déplacer normalement avec sa bicyclette, de façon connue en soit.

Si en revanche, cet utilisateur ne veut plus utiliser la bicyclette, et par exemple la parquer en un endroit déterminé, il a deux possibilités.

Soit cet endroit comporte des parkings spéciaux pour de telles bicyclettes, par exemple deux arceaux verticaux entre lesquels peuvent être introduite l'une des deux roues de la bicyclette. Dans cette hypothèse, il peut parquer sa bicyclette en la laissant dans sa configuration de roulement définie ci-dessus et en introduisant l'une des deux roues entre les deux arceaux, mais avantageusement en faisant passer le doigt 51 de sa position rentrée à sa position sortie et en le verrouillant par exemple au moyen d'une clé. Dans ce cas, ce doigt 51 sert d'antivol.

Soit cet endroit ne comporte pas de moyens de parking spéciaux. Dans ce cas, l'utilisateur déclipse le bras 40 de la fourche 11 et fait pivoter l'ensemble bras 40/embase 30 autour du second axe 14 pour le faire passer de sa position Ph à sa position Pb (figures 5 et 7) dans laquelle la plateforme 32 se trouve sensiblement au contact du sol So sur lequel la bicyclette peut reposer verticalement. Mais, du fait de la position définie ci- avant de l'axe 14 par rapport à l'axe 13, la goulotte 31 se plaque sur la roue, (éventuellement en se bloquant en force contre la bande de roulement du pneu de la roue).

Pour régler la force de blocage de la goulotte sur la roue, il est nécessaire de pouvoir régler la position de l'axe 14 par rapport à l'axe 13. Cette opération peut facilement s'effectuer en débloquant les doigts 103, 104 et en faisant pivoter la platine jusqu'à obtenir la position voulue de l'axe 14.

Lorsque l'on fait pivoter la platine 100 dans le sens senestrorsum, par rapport aux figures, la distance verticale entre les axes 13 et 14 change, ce qui modifie le "pouvoir serrant" de la goulotte 31 sur la jante en position basse.

De ce fait, la bicyclette tient debout toute seule sur le sol So, avec sa roue arrière 20 qui ne peut plus tourner, ce qui apporte encore plus de sécurité à cette situation de parking. L'utilisateur peut ensuite faire passer le doigt 51 de sa position rentrée à sa position sortie, et le verrouiller au moyen d'une clé comme décrit ci-dessus. Le doigt présente dans ce cas deux fonctions essentielles : (i) assurer la stabilité de la bicyclette par rapport au sol en évitant par exemple que, sous l'effet d'un choc important, la roue 20 tourne et se dégage de l'ensemble bras 40/embase 30, et (ii) assurer une fonction d'antivol comme ci-dessus.

En plus, dans cette configuration, la partie de goulotte 31 permet avantageusement de récupérer les impuretés liquides et autres qui se seraient accumulées sur la roue lors du roulement de la bicyclette, les empêchant de souiller le sol sur lequel repose la plateforme 32.

Dans l'exemple décrit et illustré ci-dessus, les éléments comme notamment le bras 40, l'embase 30 et les moyens de commande 50 sont essentiellement représentés associés à la roue arrière.

Cependant, sans sortir du champ de protection de l'invention, ils pourraient être associés à la roue avant. Ils pourraient même être dupliqués pour être associés respectivement aux deux roues avant et arrière.

Selon une autre réalisation préférentielle, comme illustré sur les figures 9 à 11 , les moyens pour monter la seconde extrémité 42 du bras 40 en rotation par rapport à la fourche 1 autour du second axe de rotation 14 comportent comporte en outre une patte 43 solidaire de la seconde extrémité 42 du bras 40, une pluralité d'orifices 44 réalisés dans la patte 43 et des moyens pour monter le bras 40 en rotation de façon amovible autour du second axe 14 de façon que ce second axe passe dans l'un des orifices 44.

Ces derniers moyens sont bien connus en eux-mêmes et sont du domaine de l'homme du métier. Très schématiquement, ils peuvent par exemple comporter un arbre fileté avec lequel peut coopérer une vis papillon ou analogue. La goulotte 31 est ainsi réglable en hauteur grâce à la pluralité d'orifices 44.

Par ailleurs, comme plus particulièrement visible sur la figure 10, la platine 100 définie ci-avant comporte une excroissance 110 à l'extrémité 111 de laquelle est réalisée une première percée 112, cette première percée 112 et un trou oblong 48 réalisé dans le bras 40 sont agencés de façon que, lorsque l'embase 30 est dans sa position basse Pb, et donc aussi le bras 40, la première percée 112 soit coaxiale avec le trou oblong 48, de façon à pouvoir introduire une tige de blocage, par exemple de serrure, à la fois dans cette première percée et dans le trou oblong 48, pour coopérer avec par exemple la roue 20 à rayon et réaliser ainsi de façon connue un antivol de la bicyclette en position basse Pb de l'embase.

De façon avantageuse, la platine comporte en outre une seconde percée 212 située symétriquement à la première percée 112 par rapport à l'axe 13, figure 10.

Cette seconde percée 212 et le trou oblong 48 sont aussi agencés de façon que lorsque l'embase 30 est dans sa position haute Ph, figure 11 , et donc aussi le bras 40, cette seconde percée 112 soit coaxiale avec le trou oblong 48, de façon à pouvoir introduire une tige de blocage, la même que dans le cas précédent, à la fois dans cette seconde percée et dans le trou oblong 48, pour coopérer avec par exemple la roue 20 à rayon et réaliser ainsi un antivol de la bicyclette qui assure, dans ce cas, un antivol en position haute Ph de l'embase.