Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
BOTTLE FOR SPARKLING WINE, AND METHOD FOR MANUFACTURING SAME
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2012/168579
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a bottle for sparkling wine, which includes a main body on which a throat ending in a neck is mounted, said neck having a mouth for the flow of the wine contained inside the bottle. The invention also relates to a method for producing a wine contained in such a bottle. The invention is characterized in that the sparkling wine has a pressure of strictly 2.5 to 3 bars at 20ºC, and in that the bottle is provided with a cap comprising a sealing capsule that engages with the mouth of the bottle by screwing said cap onto the threaded neck, in order to ensure the sealed closure of the bottle.

Inventors:
FERES YVES (FR)
Application Number:
PCT/FR2012/000232
Publication Date:
December 13, 2012
Filing Date:
June 08, 2012
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
FERES YVES (FR)
International Classes:
B65D41/34; B65D41/04; C12G1/06
Domestic Patent References:
WO2004024584A12004-03-25
WO2010099566A12010-09-10
Foreign References:
US3112201A1963-11-26
US4658976A1987-04-21
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
MACQUET, Christophe (FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS

1. Bouteille de vin effervescent comprenant un corps principal surmonté d'un col se terminant par un goulot, ledit goulot présentant une bouche pour l'écoulement du vin contenu dans la bouteille, caractérisée en ce que* le vin effervescent présente une pression strictement comprise entre 2,5 et 3 bars (soit 250 à 300 kPa) à 20 °C et en en ce que la bouteille est munie d'un bouchon comportant une capsule d' étanchéité maintenue appliquée à la bouche de la bouteille par vissage dudit bouchon sur le goulot fileté, pour un bouchage hermétique de la bouteille.

2. Bouteille selon la revendication 1, selon laquelle le bouchon comprend une coiffe, cette coiffe recouvrant la capsule, et étant vissée au goulot fileté.

3. Bouteille selon la revendication 2, caractérisé en ce que le goulot est fileté à sa face extérieure apparente de la bouteille, en ce que la base du filetage du goulot présente un bourrelet et en ce que le bouchon comprend une bague de retenue fixée à la base de la coiffe par des attaches rompues à l'ouverture du bouchon.

4. Bouteille selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisée en ce que la coiffe est une coiffe métallique .

5. Bouteille selon l'une des revendications précédentes, caractérisée -en ce que la contenance de ladite bouteille est comprise entre 33 centilitres et 1 litre .

6. Procédé de fabrication d'un vin effervescent contenu dans une bouteille selon l'une des revendications 1 à 5, comportant les étapes suivantes selon lesquelles : on fournit un vin tranquille ;

on réalise une prise de mousse ou une carbonatation partielle ou totale du vin tranquille par addition s de dioxyde de carbone à une pression strictement supérieure à 2,5 bar (soit 250 kPa) ; " ' on embouteille le vin effervescent obtenu après prise de mousse ou carbonatation ; et

on bouche la bouteille au .moyen d'un bouchon comportant une capsule d' étanchéité, ledit bouchon étant vissé au goulot fileté de la bouteillë. 7. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que la capsule d' étanchéité est coiffé d'une coiffe vissée au filetage du goulot.

8. Procédé selon l'une des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce que l'effervescence est réalisée par prise de mousse.

9. Procédé selon l'une des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce que l'effervescence est réalisée par carbonatation.

10. Procédé selon la revendication 9, caractérisé en ce que la carbonatation est réalisée à froid, à des températures comprises entre 0 et 5°C.

Description:
BOUTEILLE DE VIN EFFERVESCENT ET PROCEDE DE FABRICATION

DOMAINE DE L' INVENTION

La présente invention concerne une bouteille de vin effervescent, ainsi qu'un procédé de fabrication d'un vin effervescent contenu dans une telle bouteille.

ART ANTERIEUR

Les vins effervescents se caractérisent en ce qu'ils comportent un excès de dioxyde de carbone. Cet excès de dioxyde de carbone est à l'origine d'une surpression dans le vin. Grâce à la fermeture hermétique de la bouteille, qui contient le vin effervescent, le dioxyde de carbone est maintenu dissous dans le vin. Cependant, il se dégage lorsque la bouteille est débouchée, et forme alors des bulles. La quantité de bulles, qui concourt à l'agressivité gustative du vin, . est fonction de la surpression dans le vin.

Les vins effervescents selon l'art antérieur sont des vins mousseux, des crémants, ou alors, des vins pétillants. Plus précisément, il existe les vins mousseux

(VM) , les vins mousseux de qualité (VMQ) , les vins mousseux de qualité produits dans une région déterminée

(VMQPRD) , les crémants, les vins pétillants (VP) , les vins pétillants de qualité produits dans une région déterminée (VPQPRD) , les vins mousseux gazéifiés, et les vins pétillants gazéifiés.

Les vins mousseux (VM) , les vins mousseux de qualité (VMQ) , - les vins mousseux de qualité produits dans une région déterminée (VMQPRD) et les crémants sont élaborés en récipients fermés, au moyen d'une première et, généralement, d'une seconde fermentation alcoolique, à partir d'un moût de raisin ou d'un vin dont le titre alcoométrique volumique total est au moins de 8,5 % du volume. La seconde fermentation, appelée prise de mousse, est habituellement obtenue en ajoutant à un vin tranquille une petite quantité de liqueur de tirage composée de moût de raisin, de sucre et de vin. Le titre alcoométrique volumique réel des vins mousseux dépend de la catégorie de vin mousseux. Les surpressions minimales de ces vins sont de 3 bars (300 kPa) à 20°C. Les vins mousseux gazéifiés présentent de même une surpression minimale de 3 bars à 20 °C. Toutefois, ce vin est obtenu à partir d'un vin tranquille rendu mousseux par l'addition totale ou partielle de gaz carbonique exogène.

Les vins pétillants (VP) et les vins pétillants de qualité produits dans une région déterminée (VPQPRD) sont élaborés au moyen d'une étape de prise de mousse, à partir de vins d'un titre alcoométrique volumique total d'au moins 9 % du volume. Ils présentent par contre une suppression comprise entre 1 et 2,5 bars (entre 100 et 250 kPa) à 20 °C, sensiblement inférieure à la surpression des vins mousseux. Il en va de même pour les vins pétillants gazéifiés qui, contrairement aux vins pétillants et pétillants de qualité produits dans une région déterminée, sont obtenus à partir de vins tranquilles rendus pétillants par l'addition totale ou partielle de gaz carbonique exogène. Compte tenu de la surpression importante des vins mousseux, supérieure à 3 bars, les bouteilles contenant ces vins sont bouchées, de manière hermétique, par des bouchons en liège en forme de champignon. Ces bouchons sont maintenus en place au niveau goulot des bouteilles par une attache bien souvent métallique. Pour déboucher les bouteilles, il est nécessaire de retirer l'attache. La pression est alors suffisante pour expulser le bouchon, lorsque l'utilisateur force sur celui-ci en vue de dégager le bouchon du goulot.

On notera que de tels bouchons ne sont en général pas utilisés pour les vins pétillants. En effet, la pression desdits vins, inférieure à 2,5 bar, n'est normalement pas suffisante pour expulser le bouchon. Les bouchons des vins pétillants sont donc dans la plupart des cas des bouchons classiques, faits de liège ou d'un plastique imitant le liège, et ne présentent pas la forme caractéristique en champignon des bouchons des vins mousseux, mais une forme sensiblement cylindrique. Ces bouchons cylindriques sont enfoncés à force dans le goulot de la bouteille. Ils sont retirés au moyen d'un tire-bouchon. Au-delà de cette pression de 2,5 bars, il n'est pas possible de boucher des bouteilles de vin effervescent au moyen de bouchons classiques sans armature métallique de retenue, car ceux-ci pourraient être expulsés de la bouteille à cause de la pression contenue dans celle-ci.

On ne connaît pas de vins effervescents de pression intermédiaire aux pressions des vins mousseux et pétillants. Le bouchage hermétique de tels vins n'est pas envisagé .

RESUME DE L' INVENTION

Compte tenu de ce qui précède, un problème technique que se propose de résoudre l'invention est de réaliser un nouveau vin effervescent, de pression supérieure à la pression des vins pétillants (supérieure à 2,5 bar, soit 250 kPa) , et qui soit, une fois mis en bouteille, bouché de manière hermétique par des bouchons qui ne risquent pas d'être expulsés de la bouteille, et qui puissent s'extraire de tels goulots, sans nécessiter une pression forte, supérieure ou égale à la pression considérée nécessaire pour une telle expulsion, c'est-à-dire la pression de 3 bars requise pour les vins mousseux et crémants .

La solution de l' invention à ce problème posé a pour premier objet une bouteille de vin effervescent comprenant un corps principal surmonté d'un col se terminant par un goulot, ledit goulot présentant une bouche pour l'écoulement du vin contenu dans la bouteille, caractérisée en ce que le vin effervescent présente une pression strictement comprise entre 2,5 et 3 bars (soit 250 à 300 kPa) à 20 °C et en en ce que la bouteille est munie d'un bouchon comportant une capsule d'étanchéité maintenue appliquée à la bouche de la bouteille par vissage dudit bouchon sur le goulot fileté, pour un bouchage hermétique de la bouteille.

Elle a pour second objet un procédé de fabrication d'un vin effervescent contenu dans une bouteille selon l'une des revendications 1 à 4, comportant les étapes suivantes selon lesquelles :

on fournit un vin tranquille ;

on réalise une prise de mousse ou une carbonatation partielle ou totale du vin tranquille par addition de dioxyde<de carbone à une pression strictement supérieure à 2,5 bar (soit 250 kPa) ;

on embouteille le vin effervescent obtenu après prise de mousse ou carbonatation ; et

on bouche la bouteille au moyen d'un bouchon comportant une capsule d'étanchéité, ledit bouchon étant vissé au goulot fileté de la bouteille. De manière avantageuse, - le bouchon comprend une coiffe, cette coiffe recouvrant la capsule, et étant vissée au goulot fileté ; - le goulot est fileté à sa face extérieure apparente de la bouteille, la base du filetage du goulot présente un bourrelet et le bouchon comprend une bague de retenue fixée à la base de la coiffe par des attaches rompues à l'ouverture du bouchon ; - la coiffe est une coiffe métallique ; - la contenance de ladite bouteille est comprise entre 33 centilitres et 1 litre ; - la capsule d' étanchéité est coiffé d'une coiffe vissée au filetage du goulot ; l'effervescence est réalisée par prise de mousse ; et - l'effervescence est réalisée par carbonatation, cette carbonatation étant effectuée à froid, à des températures comprises entre 0 et 5°C .. .

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée et non limitative qui suit.

DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION

L'invention concerne une bouteille de vin effervescent. Une telle bouteille est par exemple une bouteille de verre d'une contenance comprise entre 33 cl et 1 1. Toutefois, dans d'autres exemple, la contenance de la bouteille peut être différente, notamment supérieure. La bouteille selon l'invention comprend un corps de bouteille. Ce corps est surmonté d'un col. La partie supérieure du col constitue le goulot. Le goulot présente à sa surface extérieure, un filetage. Il présente par ailleurs une bouche pour l'écoulement du vin contenu dans la bouteille. Le vin contenu dans la bouteille est, selon l'invention, un vin rouge, blanc ou rosé, effervescent. Il ne s'agit pas d'un vin mousseux. En effet, ces vins mousseux sont conservés en bouteilles, à des pressions supérieures ou égales à 3 bars (soit 300 kPa) à 20 °C. Il ne s'agit pas non plus d'un vin pétillant. En effet, les vins pétillants sont conservés en bouteilles, à des pressions inférieures ou égales à 2,5 bars (soit 250 kPa) à 20 "C. Il s'agit d'un vin nouveau, conservé en bouteille à des pressions strictement comprises entre 2,5 et 3 bars à 20 °C, c'est-à-dire strictement supérieures à ' 2,5 bar à 20 °C et strictement inférieures à 3 bars à 20°C.

A des telles pressions, les bulles contenues dans le vin, qui se dégagent à l'ouverture de la bouteille, ne présentent pas l'agressivité des bulles des vins mousseux, par exemple du Champagne. Ces bulles sont particulièrement légères, en nombre suffisant, et douces au palais.

Les bouteilles contenant le vin selon l'invention sont bouchées par des capsules d' étanchéité maintenues appliqués à la bouche formant ouverture de la bouteille par vissage du bouchon au filetage du goulot. Ces capsules forment en fait des joints assurant un bouchage hermétique de la bouteille de manière à maintenir la pression de 2,5 à 3 bars sensiblement constante. Le bouchon comprend une coiffe recouvrant la capsule. C'est cette coiffe qui est vissée au filetage du goulot. L'intérieur de la coiffe présente donc un filetage. Le bouchon comprend en outre une bague de retenue de la coiffe vissée au goulot. Cette bague de retenue est en pratique fixée à un bourrelet ex-croissant de la base du filetage de la bouteille. Cette bague de retenue est reliée à la coiffe par des attaches, par exemple de fines attaches métalliques qui sont sectionnées lorsque le bouchon est dévissé pour l'ouverture de la bouteille. Dans un mode de réalisation préférentiel selon l'invention la coiffe et la bague sont métalliques, tandis que la capsule est un élément en forme de disque plastique intégré dans la coiffe, qui vient obturer la bouche de la bouteille.

Le bouchon décrit ci-dessus est particulièrement adéquat pour boucher des bouteilles de vin selon l'invention. En effet, un bouchon classique, en liège par exemple, introduit à force dans le goulot, n'aurait pas suffi à boucher la bouteille sans risque d' expulsion du bouchon, compte tenu de la pression trop forte du vin contenu dans la bouteille. Réciproquement, un bouchon en forme de champignon, retenu par une armature, n'aurait pas autorisé une ouverture simple de la bouteille, la pression contenue dans le vin n'étant pas suffisante pour l'expulsion du bouchon.

Pour la fabrication du vin selon l'invention, on fournit un vin tranquille. Préalablement à l'embouteillage, on réalise une prise de mousse ou une carbonatation partielle ou totale du vin par addition de dioxyde de carbone à une pression strictement supérieure à 2,5 bar et normalement inférieure à 3 bars, le but étant d'obtenir, in fine, un vin effervescent qui présente une pression comprise entre 2,5 et 3 bars, à 20 °C. Cette addition de dioxyde de carbone peut être réalisée à froid par exemple à des températures comprises entre 0 et 5 °C. La bouteille est ensuite bouchée au moyen d'un bouchon comportant une capsule d' étanchéité, ledit bouchon étant vissé au goulot fileté de la bouteille. Avantageusement, la capsule d' étanchéité est coiffé d'une coiffe et c'est cette coiffe qui est vissée au filetage du goulot.