Arrière-plan de l'invention

La présente invention concerne le domaine des boîtes, et notamment celui de la fermeture d'un couvercle d'une telle boîte.

L'invention concerne plus précisément une boîte, de préférence à usage médical, munie d'un couvercle à verrouillage rapide.

Dans le domaine médical, et notamment dans le contexte des opérations chirurgicales, on fait usage de boîtes qui contiennent des dispositifs chirurgicaux, tels que par exemple des instruments chirurgicaux ou bien encore des implants.

Ces boîtes sont généralement utilisées pour ranger les dispositifs chirurgicaux, pour les mettre à disposition du chirurgien, et aussi pour permettre leur stérilisation à l'issue de l'opération. Elles doivent donc pouvoir être ouvertes et fermées rapidement et en toute sécurité par les opérateurs. En effet, en position fermée, le couvercle doit également être verrouillé afin de ne pas risquer d'être ouverte de manière intempestive.

Autrement dit, ce type de boîte doit présenter la fiabilité attendue dans le cadre d'une utilisation en milieu chirurgical.

La présente invention porte plus précisément sur une boîte comprenant :

• une base comprenant une paroi de fond, une paire de parois latérales opposées et une paire de parois d'extrémité opposées, chacune des parois latérales et des parois d'extrémité présentant un bord supérieur et un bord inférieur, chacune des parois étant reliée à la paroi de fond par son bord inférieur;

• un couvercle comportant une plaque ayant quatre coins, une paire de bords latéraux opposés et une paire de bords d'extrémité opposés, le couvercle présentant une position engagée dans laquelle le couvercle coopère avec les bords supérieurs, et une position verrouillée dans laquelle le couvercle est verrouillé à la base ;

Une telle boîte est notamment décrite dans US-6 116 452. Cette boite comporte un couvercle qui passe de sa position engagée à sa position verrouillée en poussant le couvercle selon une direction transversale de la base.

En position verrouillée, le couvercle est retenu à la base grâce au fait que les coins du couvercle coopèrent avec des têtes protubérantes disposées aux quatre coins de la base.

Pour améliorer le verrouillage du couvercle, la boîte est pourvue de poignées rotatives qui présentent une position bloquée dans laquelle elles viennent en appui contre la face supérieure du couvercle.

La boîte décrite dans ce document présente donc deux niveaux de sécurité de verrouillage.

Cependant, dans certains contextes opératoires, notamment dans le cas où les instruments chirurgicaux souillés sont contaminants, ces deux niveaux de verrouillage peuvent se révéler insuffisants pour garantir la sécurité de l'utilisateur.

Objet et résumé de l'invention

Un objet de l'invention est de proposer une boîte du type précité qui permet d'offrir davantage de niveaux de sécurité de verrouillage.

L'invention atteint son but par le fait que le couvercle comprend en outre des ailes intérieure et extérieure qui s'étendent perpendiculairement à la plaque du couvercle depuis au moins l'un des bords de la plaque ; en position engagée, l'aile extérieure est disposée à l'extérieur de la base tandis que l'aile intérieure est disposée à l'intérieur de la base, et le passage entre la position engagée et la position verrouillée est réalisée par une rotation du couvercle autour d'un axe perpendiculaire à la plaque du couvercle, de sorte que, dans la position verrouillée, les ailes intérieure et extérieure enserrent au moins l'une des parois.

Ainsi, selon l'invention, le couvercle peut être verrouillé à la base sans utiliser de protubérances s'étendant depuis les coins de la base. Ce premier niveau de verrouillage est simplement réalisé à l'aide de la coopération entre les ailes extérieure et intérieure du couvercle et la paroi enserrée par les ailes.

On comprend que les ailes extérieure et intérieure, en position verrouillée pincent la paroi, en conséquence de quoi le couvercle est bloqué par rapport à la base. Avantageusement, le couvercle comporte une pluralité d'ailes extérieures et intérieures qui, en position verrouillée, enserrent au moins deux, et de préférence chacune des parois.

Selon un mode de réalisation préféré, chaque bord latéral et chaque bord d'extrémité de la plaque comprend une aile intérieure et une aile extérieure. L'aile extérieure et l'aile intérieure s'étendent successivement le long dudit bord sans se chevaucher.

De préférence, l'aile intérieure présente une face externe tournée vers l'aile extérieure, tandis que l'aile extérieure présente une face interne tournée vers l'aile intérieure, et les faces externe et interne se situent dans deux plans distants d'une distance sensiblement égale ou légèrement supérieure à l'épaisseur de la paroi associée audit bord.

On comprend que le choix de la distance permet de réaliser un pincement plus ou moins fort de la paroi. Si le matériau constitutif du couvercle et des ailes présentent une certaine élasticité, par exemple s'il est réalisé en tôle, on pourra prévoir une distance sensiblement égale à l'épaisseur de la paroi.

De préférence, l'aile intérieure s'étend selon une première moitié dudit bord tandis que l'aile extérieure s'étend selon une seconde moitié dudit bord. Comme mentionné précédemment, les ailes intérieure et extérieure ne se recouvrent pas. Au contraire, on prévoit de préférence un écartement longitudinal entre l'aile intérieure et l'aile extérieure d'un même bord. Cet écartement permet de recevoir la paroi lorsque l'on engage le couvercle sur la base. Puis, lors du passage en position verrouillée, les ailes intérieure et extérieure de chaque bord pivotent autour d'un axe perpendiculaire au plan de la plaque du couvercle et passant sensiblement par l'écartement.

Avantageusement, les ailes intérieures et extérieures sont disposées selon une symétrie centrale par rapport au centre de la plaque du couvercle.

Selon un mode de réalisation préférentiel, l'un des deux bords d'extrémité est défini entre deux coins de la plaque du couvercle ; les bords latéraux s'étendent selon une direction longitudinale orientée depuis les deux coins vers l'autre bord d'extrémité ; et, considéré selon ladite direction longitudinale, l'un des bords latéraux présente successivement une aile extérieure puis une aile intérieure, tandis que l'autre des deux bords latéraux présente successivement une aile intérieure puis une aile extérieure.

On comprend donc que les ailes extérieures et intérieures des bords latéraux sont montées en opposition. De préférence, il en est de même pour les ailes intérieures et extérieures des bords d'extrémité.

Selon un aspect particulièrement avantageux de l'invention, la base comporte quatre coins ; les coins de la plaque du couvercle présentent des échancrures, chaque coin de la base est muni d'un organe de maintien comprenant une tête, la tête faisant saillie au-dessus de la plaque du couvercle, et chaque coin de la plaque du couvercle vient s'engager sous la tête de l'un des organes de maintien lorsque le couvercle est en position verrouillée afin d'empêcher le retrait du couvercle par rapport à la base selon une direction perpendiculaire à la paroi de fond.

De préférence en position verrouillée, les coins du couvercle viennent en appui sous la tête des organes de maintien en sorte qu'il n'existe pas de jeu entre le couvercle et la base.

Cette coopération entre les coins de la plaque du couvercle et les têtes des organes de maintien permet d'offrir un deuxième niveau de sécurité de verrouillage. En effet, on comprend qu'en position verrouillée, le couvercle est à la fois maintenu à la base grâce à l'action des ailes extérieures et intérieures qui enserrent les parois de la base en les pinçant, mais aussi en venant se loger sous les têtes des organes de maintien.

De préférence, chaque échancrure est ménagée entre l'extrémité de l'aile intérieure de l'un des bords et l'extrémité de l'aile extérieure d'un autre bord.

Avantageusement, au moins l'un des organes de maintien s'étend perpendiculairement à la paroi de fond selon la hauteur de la base, et ledit organe de maintien comporte en outre une portion cylindrique disposée sous la tête et dépassant de l'extérieur des parois de la base.

Un intérêt de cette portion cylindrique est de réaliser un pare-choc venant protéger les parois de la base. De préférence, chaque organe de maintien est pourvu d'une telle portion cylindrique en saillie vers l'extérieur au-delà des parois de la base. De préférence, ledit organe de maintien comporte une gorge annulaire définie entre la tête et la portion cylindrique, et, en position verrouillée, l'un des coins de la plaque du couvercle vient s'engager dans ladite gorge.

De préférence, chacun des coins de la plaque du couvercle vient s'engager avec l'une des gorges. L'échancrure ménagée en chacun des coins du couvercle permet de faciliter l'engagement du coin dans la gorge.

Selon un mode de réalisation préféré, au moins l'un des organes de maintien s'étend selon la hauteur de la base et comprend en outre un pied disposé à l'extrémité opposée de la tête tout en s'étendant sous la paroi de fond ; la tête, respectivement le pied, étant configuré pour coopérer avec le pied, respectivement la tête, d'un organe de maintien d'une autre boîte disposée au-dessus, respectivement en dessous. De préférence, le pied est situé à l'aplomb de la tête. Encore de préférence, l'organe de maintien est réalisé en une seule pièce qui s'étend selon la hauteur de la base. Cette configuration prend son intérêt lorsque plusieurs boîtes sont empilées les unes sur les autres. Les efforts verticaux sont alors repris par les organes de maintien empilés les uns sur les autres, ce qui permet d'éviter de déformer les parois ou le couvercle des différentes boîtes empilées.

De manière préférentielle, mais non nécessairement, la paroi de fond présente une découpe ménagée autour dudit pied. Un intérêt est de permettre l'évacuation de fluide hors de la boîte.

Selon un autre aspect avantageux la boîte selon l'invention comporte en outre au moins une poignée fixée de manière rotative à l'une des parois, et la poignée présente une position fermée dans laquelle elle vient en appui contre le couvercle lorsque le couvercle est en position verrouillée afin d'empêcher le pivotement du couvercle vers sa position engagée. De préférence, en position fermée, la poignée vient en appui contre la plaque du couvercle lorsque le couvercle est en position verrouillée afin d'empêcher le pivotement du couvercle vers sa position engagée.

Avantageusement, la poignée, en position fermée, constitue une butée pour les ailes extérieures des bords d'extrémité qui ne peuvent donc pas s'écarter des parois de la base, ce qui a pour effet d'interdire le pivotement intempestif du couvercle vers sa position engagée. Encore de préférence, la poignée vient en appui sur la surface supérieure de la plaque, grâce à quoi elle contribue également à empêcher le retrait du couvercle selon une direction perpendiculaire au plan de la paroi de fond, par exemple dans le cas où les têtes seraient cassées. On comprend donc que la poignée a un double effet de verrouillage particulièrement avantageux.

Compte tenu de ce qui précède, on conçoit que la poignée offre un troisième niveau de sécurité de verrouillage qui vient s'ajouter aux deux niveaux de sécurité précités.

De préférence, la boite est équipée de deux poignées disposées sur deux parois opposées, de préférence les parois d'extrémité.

Pour faciliter la manipulation de la boîte, la poignée comporte une position de préhension dans laquelle la poignée a pivotée de 180° par rapport à la position bloquée.

Pour améliorer encore l'usage sécurisé de la boîte, la rotation de la poignée est bloquée par rapport à la base lorsqu'elle se trouve en position fermée ou en position de préhension.

Selon une autre variante de l'invention, la poignée est fixée de manière rotative aux parois latérales autour d'un axe de pivotement perpendiculaire aux parois latérales, et, en position fermée, la poignée flanque transversalement l'aile extérieure de l'un des bords latéraux du couvercle de manière à empêcher la rotation du couvercle de la position verrouillée vers la position engagée.

La poignée constitue donc une butée pour l'aile extérieure, ce qui a pour effet de bloquer la rotation du couvercle.

En position fermée, la poignée est inclinée par rapport à la verticale, et sa portion de préhension, parallèle au couvercle, vient préférentiel lement en appui contre ce dernier.

De préférence, la boîte comporte deux poignées.

Un intérêt de cette variante est que le couvercle reste en position verrouillée même lorsque l'on retourne la boite sans la prendre par les poignées, et ce, quelle que soit l'inclinaison de la boîte. En effet, les poignées s'étendent verticalement et continuent à flanquer les ailes extérieures des bords latéraux de sorte que la rotation du couvercle vers sa position engagée n'est pas possible. Il en est de même lorsque l'on porte la boite, même inclinée, les poignées étant verticales. Avantageusement, la boîte comporte au moins un dispositif de blocage pour maintenir la poignée en position fermée. De préférence, le dispositif de blocage est fixé à l'une des deux parois latérales entre l'axe de rotation de la poignée et la paroi d'extrémité opposée à la poignée.

De préférence, le dispositif de blocage est un téton faisant saillie depuis la paroi latérale vers l'extérieur de la boîte.

Brève description des dessins

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés, sur lesquels :

- la figure 1 est une vue en perspective de la base de la boîte selon l'invention ;

- les figures 2A à 2D illustrent le couvercle de la boîte selon l'invention ;

- la figure 3 est une vue en perspective de la boîte selon l'invention, le couvercle étant en position engagée et les poignées en position de préhension ;

- la figure 4 est une vue de dessus de la boîte selon l'invention, le couvercle étant en position engagée ;

- la figure 5 est une vue en perspective de la boite de la figure 3 en position verrouillée, les poignées étant en position fermée ;

- la figure 6 est une vue de dessus de la boîte selon l'invention, le couvercle étant en position verrouillée ;

- la figure 7 est une vue de détail de l'un des organes de maintien de la boîte selon l'invention ; et

- les figures 8A à 8D illustrent une variante de la boîte selon l'invention. Description détaillée de l'invention

Sur la figure 1, on a représenté une boîte 10 conforme à la présente invention. Dans cet exemple, il s'agit d'une boîte métallique de stérilisation de dispositifs chirurgicaux. La boîte 10 comprend une base 12 qui comporte une paroi de fond 14, une paire de parois latérales opposées 16, 18 et une paire de parois d'extrémité opposées 20, 22. Comme on le constate sur la figure 1, chacune des parois latérales et des parois d'extrémité présente un bord supérieur 16a, 18a, 20a, 22a et un bord inférieur 16b, 18b, 20b, 22b.

La boîte 10 selon l'invention comporte par ailleurs un couvercle 24 mieux visible sur les figures 2A à 2D qui comporte une plaque 26 muni de quatre coins 26a, 26b, 26c, 26d, une paire de bords latéraux opposés 28, 30 et une paire de bords d'extrémité opposés 32, 34.

Conformément à l'invention, le couvercle 24 comporte en outre des ailes intérieures 36, 38, 40, 42 ainsi que des ailes extérieures 44, 46, 48, 50. Comme on le constate sur la figure 2A, les ailes intérieures 36, 38, 40, 42 et les ailes extérieures 44, 46, 48, 50 s'étendent perpendiculairement à la plaque 26 du couvercle 24 depuis les bords latéraux 28, 30 et les bords d'extrémité 32, 34 de la plaque 26.

En se référant à la figure 2B, on remarque que les ailes intérieures et extérieures s'étendent parallèlement aux bords desquels elles font saillie.

On constate par ailleurs que chacun des bords latéraux et d'extrémité de la plaque 26 comporte une aile intérieure et une aile extérieure disposées dans le prolongement l'une de l'autre. Comme expliqué plus en détail ci-dessous, les ailes extérieure et intérieure sont décalées l'une par rapport à l'autre selon les directions longitudinale et transversale dudit bord. Un espace est donc prévu entre les extrémités voisines des ailes extérieure et intérieure.

Comme on le voit sur la figure 2B, les ailes intérieures sont plus proches du centre O de la plaque 26 que le sont les ailes extérieures.

Toujours à l'aide de la figure 2B, on constate que chacune des ailes intérieures 36, 38, 40, 42 présente une face externe 36a, 38a, 40a, 42a qui est tournée vers l'aile extérieure du même bord, tandis que l'aile extérieure 44, 46, 48, 50 présente une face interne 44a, 46a, 48a, 50a qui est tournée vers l'aile intérieure du même bord.

Les faces externes et internes précitées se situent dans deux plans PI, P2 qui sont distants d'une distance d qui est sensiblement égale ou légèrement supérieure à l'épaisseur e de la paroi associée audit bord.

Un intérêt de cette caractéristique sera décrit ci-dessous.

En se référant à nouveau à la figure 2B, on constate que, pour chacun des bords de la plaque 26, l'aile intérieure s'étend selon une première moitié dudit bord, tandis que l'aile extérieure 44, 46, 48, 50 s'étend selon une seconde moitié dudit bord. On constate donc que les ailes extérieures et intérieures pour un même bord ne se chevauchent pas.

On constate en outre qu'un écartement x est prévu entre l'aile intérieure et l'aile extérieure de chaque bord de la plaque 26. Dans cet exemple, l'écartement x est de l'ordre de 5 à 10 mm. Cet écartement x s'étend selon la direction longitudinale dudit bord considéré.

En se référant à la figure 2B, on constate par ailleurs que les ailes intérieures et extérieures sont disposées selon une symétrie centrale par rapport au centre O de la plaque 26. En d'autres termes, l'aile intérieure 36 fait face à l'aile extérieure 48, l'aile extérieure 44 fait face à l'aile intérieure 40, l'aile intérieure 38 fait face à l'aile extérieure 50 et l'aile extérieure 46 fait face à l'aile intérieure 42.

Si l'on s'intéresse maintenant au bord d'extrémité 32, on constate qu'il est défini entre les deux coins 26c, 26d de la plaque du couvercle. Les bords latéraux 28, 30 s'étendent selon une direction longitudinale L qui est orientée depuis les deux coins précités du bord d'extrémité 32 vers l'autre bord d'extrémité 34.

Considéré selon la direction longitudinale L, le bord latéral 28 présente successivement une aile extérieure 44 puis une aile intérieure 36 tandis que l'autre bord latéral 30 présente successivement une aile intérieure 40 puis une aile extérieure 48. Comme mentionné précédemment, les ailes intérieures et extérieures sont disposées dans la continuité, sans se chevaucher et tout en prévoyant un écartement x entre les extrémités longitudinales des ailes.

Sur la figure 3, on a représenté la boîte avec son couvercle lorsque ce dernier est en position engagée. Comme on le constate sur la figure 3, dans cette position engagée, le couvercle coopère avec les bords supérieurs de la base. Pour ce faire, chacune des ailes extérieures 44,46,48,50 est disposée à l'extérieur de la base, tandis que chacune des ailes intérieures 36,38,40,42 est disposée à l'intérieur de la base. En d'autres termes, les ailes extérieure et intérieure d'un même bord sont disposées de part et d'autre de la paroi de la base. Dans cette position engagée, le couvercle est pivoté d'un angle a de l'ordre de 3° dans cet exemple. Bien évidemment, la valeur de cet angle n'est pas limitative et dépend notamment de la taille de la boîte.

Le couvercle 24 comporte en outre une position verrouillée dans laquelle ce dernier est verrouillé à la base. Le passage entre la position engagée de la figure 4 et la position verrouillée de la figure 5 est réalisé par une rotation du couvercle 24 autour d'un axe A qui est perpendiculaire à la plaque 26 du couvercle. Dit autrement, le verrouillage et le déverrouillage du couvercle est réalisé en faisant pivoter le couvercle par rapport à la base.

En position verrouillée, les ailes intérieures et extérieures enserrent chacune des parois latérales et d'extrémité 16, 18, 20, 22 de la base. Dans cette position verrouillée, chacune des parois est pincée entre l'une des ailes intérieures et l'une des ailes extérieures ce qui a pour effet de bloquer le couvercle par rapport à la boîte.

En se référant à nouveau à la figure 1, on constate que la base 12 comporte quatre coins 12a, 12b, 12c, 12d, chacun de ces coins étant muni d'un organe de maintien 60, 62, 64, 66 qui comprend une tête 60a, 62a, 64a, 66a faisant saillie au dessus de la plaque du couvercle. Chaque organe de maintien 60, 62, 64, 66 comporte en outre un pied 60b, 62b, 64b, 66b qui s'étend en dessous de la paroi de fond 14 de la base.

Chaque organe de maintien est constitué d'une seule pièce, s'étend selon la hauteur h de la base 12 perpendiculairement à la paroi de fond 14. Chacun des organes de maintien comporte par ailleurs une portion cylindrique 60c, 62c, 64c, 66c qui est disposée sous la tête 60a, 62a, 64a, 66a et qui dépasse légèrement vers l'extérieur des parois de la base afin de constituer une sorte de « pare-chocs » pour la boîte.

Comme on le constate plus clairement à l'aide de la figure 1, chaque organe de maintien 60, 62, 64, 66 comporte une gorge annulaire 60d, 62d, 64d, 66d qui est définie entre la tête 60a, 62a, 64a, 66a et la portion cylindrique 60c, 62c, 64c, 66c.

En se référant à nouveau à la figure 4, on constate que chaque coin de la plaque 26 du couvercle 24 présente une échancrure 70, 72, 74, 76 qui permet à chaque coin de la plaque du couvercle de venir s'engager sous la tête de l'un des organes de maintien lorsque le couvercle est en position verrouillée, et ce afin d'empêcher le retrait du couvercle par rapport à la base selon une direction perpendiculaire à la paroi de fond.

Chaque échancrure 70, 72, 74, 76 est ménagée entre l'extrémité de l'aile intérieure de l'un des bords et l'extrémité de l'aile extérieure d'un autre bord.

A l'aide de la figure 6, on conçoit que les bords 70a, 72a, 74a, 76a des coins de la plaque 26 du couvercle 24 viennent se loger dans les gorges 60d, 62d, 64d, 66d des organes de maintien.

Pour l'évacuation des fluides hors de la boîte, comme illustré en figure 7, il est prévu une découpe 14a ménagée autour du pied 60b dans le coin inférieur de la base 12. Les autres coins comportent également une telle découpe.

En se référant à nouveau aux figures 1 et 4, on constate que la base comporte une paire de poignées 80, 82 qui sont montées pivotantes aux parois d'extrémité opposées 20, 22. Pour ce faire, chacune des poignées comporte une partie de préhension 80a, 82a et deux tiges d'extrémité 80b, 82b qui sont montées pivotantes à l'un des organes 84, 86 solidaires des parois d'extrémité 20, 22.

Sur les figures 1, 3, 4, on a représenté la poignée en position de préhension. Les organes 84, 86 sont configurés de sorte que, en position de préhension, les poignées 80, 82 sont bloquées par rapport à la base tout en s'étendant vers l'extérieur de la base. Cela permet à l'opérateur de pouvoir saisir la boîte en toute sécurité car les poignées n'auront pas tendance à pivoter de manière intempestive.

En se référant aux figures 5 et 6, on constate que les poignées 80, 82 présentent en outre une position fermée dans laquelle elles viennent en appui contre la plaque 26 du couvercle 24 lorsque le couvercle 24 est en position verrouillée. Dans cette position, les poignées viennent en appui contre les ailes extérieures, afin de les maintenir plaquées contre les parois de la base, ce qui a pour effet d'empêcher le couvercle de pivoter vers sa position engagée. En outre, les poignées viennent en appui sur la face supérieure du couvercle, ce qui a pour effet supplémentaire d'empêcher le retrait du couvercle selon une direction perpendiculaire au plan de la paroi de fond, par exemple si les têtes sont cassées. Dans cette configuration, le retrait du couvercle par rapport à la base selon une direction perpendiculaire à la paroi de fond 12 est rendu impossible par le fait que les tiges d'extrémité bloquent le couvercle en venant en appui contre la plaque.

Le passage de la position de préhension à la position bloquée se fait par une rotation de 180° des poignées 80,82.

En se référant aux figures 5 et 6, on constate que la boîte selon l'invention présente avantageusement trois niveaux de sécurité de verrouillage : le premier niveau étant constitué par le pincement des parois de la bases grâce aux ailes intérieures et extérieures qui enserrent chacune des parois ; le deuxième niveau de sécurité de verrouillage est réalisé grâce aux coins de la plaque 26 du couvercle 24 qui viennent s'engager dans les gorges des organes de maintien sous les têtes, tandis que le troisième niveau de sécurité de verrouillage est constitué par les poignées de préhension venant en appui contre le couvercle en position bloquée.

Dans la variante illustrée aux figures 8A à 8D, la boîte 10 est une boîte perforée, notamment de stérilisation. Elle pourrait toutefois être dépourvue de trous.

Les poignées 100, 100' comprennent des tiges d'extrémités 102,102' parallèles et des parties de préhension 104,104'. Les poignées 100,100' sont fixées de manière rotative aux parois latérales 16,18. Pour ce faire, les extrémités des tiges d'extrémités distantes des parties de préhension sont montées en liaison pivot aux parois latérales 16,18 selon des axes de pivotement A, A' perpendiculaires aux parois latérales.

Sur les figures 8A à 8C, les poignées 100, 100' sont en position fermée. On constate que, dans cette position fermée, les poignées 100,100' sont inclinées par rapport à la direction verticale.

A l'aide des figures, on conçoit que, en position fermée, les tiges d'extrémité des poignées enserrent les bords latéraux de la boite. Plus précisément, chaque poignée flanque transversalement l'aile extérieure de l'un des bords latéraux du couvercle, ce qui permet d'empêcher la rotation du couvercle de la position verrouillée vers la position engagée. En effet, les tiges d'extrémités 102,102' constituent des butées empêchant la rotation du couvercle.

Sur la figure 8D, on a représenté une situation dans laquelle la boitée est retournée, le couvercle étant positionné en bas, les poignées étant lâchées. Dans cette position, les poignées ne sont donc pas en position fermées. On constate que, sous l'effet de la gravité, les poignées 100,100' (plus exactement les tiges d'extrémités) se positionnent verticalement. Dans ce cas, les poignées flanquent, et donc bloquent encore les ailes extérieures et s'opposent donc à la rotation du couvercle. L'invention permet donc de maintenir la boite verrouillée, même lorsque cette dernière est retournée, et sans que les poignées soient en position fermée. Ce verrouillage avantageux a lieu quelle que soit l'inclinaison de la boîte car il y aura toujours au moins une poignée qui flanquera et donc bloquera l'une des ailes extérieures des bords latéraux du couvercle.

On constate également que, en position fermée, les portions de préhension 104,104' appuient sur le couvercle, ce qui contribue là-encore à empêcher le couvercle de se désengager de la boîte.

Pour maintenir les poignées 100,100' en position fermée, la boite comporte en outre deux dispositifs de blocage, sous la forme de tétons 110,110', qui sont disposés en saillie sur les parois latérales de la boîte. Chaque téton est disposé entre l'axe de pivotement de la poignée et la paroi d'extrémité opposée à ladite poignée. Les tétons sont également disposés entre l'axe de pivotement et le bord supérieur de la boite.

Chaque poignée 100,100' (ou bien les parois latérales de la boîte) est configurée pour se déformer légèrement au passage, en force, des tétons.

Les tétons 110, 110' sont donc configurés pour s'opposer au pivotement des poignées une fois que ces dernières sont en position fermée. Dans cet exemple chaque paroi latérale porte un téton. Toutefois, sans sortir du cadre de la présente invention, on peut prévoir de doubler le nombre de tétons.