L'invention concerne une machine destinée â couper le pain en tranches et comprenant un ensemble de la---.es coupantes mobiles s'étendant dans des plans parallè¬ les .

Une machine à couper le pain en tranches, telle qu'elle est connue chez le boulanger, est généraleir-ent équipée d'un moyen pour placer un pain â couper contre des lames de coupe et le pousser entre les lar.es. Ledit moyen a usuellement une forme lui permettant de s'engager partiellement entre les lames de coupe de manière à bien dégager le pain en fin de coupe.

La coupe de certains pains pose des difficultés â cause de l'adhérence de la mie aux lames lors de la coupe. La mie s'accumulant sur les lames finit par dé¬ chirer le pain et é ousser la coupe. La solution la plus couramment utilisée consiste à lubrifier les lames lors de la coupe en plaçant des feutres de lubrification dans des peignes situés au-dessus e: en dessous de l'espace de coupe. Le peigne de lubrifica¬ tion au-dessus de l'espace de coupe est intégré au presse-pain lorsque celui-ci est prévu, ce qui permet ce couvrir la plus grande plage possible des lames pendant et après la coupe.

Ce système de lubrification a pour inconvénients d'em¬ piéter sur l'espace disponible pour la coupe et de cumuler les sollicitations qu'il occasionne aux lames et celles de la coupe du pain proprement dite. Ces caractéristiques font que, à espace de coupe égal, les lames sont plus longues et davantage sollicitées, ce

qui augmente le risque de bris des lames et nécessite une ér- rgie plus importante peur leur entraînement.

Le but de la présente inventien est de pallier les inconvénients décrits plus haut en proposant un systè¬ me de lubrification tel que la lubrification des lames de coupe se fasse essentiellement, non pas pendant la coupe du pain, mais après la ccupe de celui-ci.

Cet objectif est obtenu, grâce à l'invention, par une machine à couper le pain en tranches comprenant un en¬ semble ce lames coupantes mobiles s 'étendant dans des plans parallèles, laquelle machine est remarquable en ce qu'elle comprend un chariot constitué d'un boîtier présentant sur sa face frontale des dentelures s'éten¬ dant parallèlement à la direction longitudinale des lames coupantes de manière que ces dentelures puissent emboîter lesdites lames coupantes lorsque le chariot arrive en fin de course en ava-r. , ledit boîtier conté- nant une garniture en une — tière capable d'être mouillée et de retenir une substance lubrifiante amenée par un moyen quelconque afin de lubrifier les lames de coupe.

Dans r. mode d'exécution préféré, le chariot est équi¬ pé d'ur. réservoir contenant ur.e substance lubrifiante et le réservoir comprend un di-spositif doseur pour dé¬ livrer une quantité prédéterminée de lubrifiant à cha¬ que ccurse du chariot.

Le dispositif doseur est reali.se de manière simple et sûre. Il est par exemple constitué d'un tube traver¬ sant la cuve du réservoir de part en part, ledit tube débouchant à son extrémité antérieure à l'intérieur du boîtier du chariot, la paroi du tube étant percée d'au

moins un orifice, ledit tube contenant un piston soli¬ daire d'un moyen pour le faire coulisser à l'intérieur du tuba précité en synchronisme avec la course du chario .

Le boîtier du chariot est avantageusement fixé au ré¬ servoir d'une manière détachable, permettant ainsi un accès a sé à la garniture lubrifiante.

Le dispositif de lubrification selon l'invention est utilement complété, dans la partie supérieure de la zone de coupe, par un presse-pain constitué d'un pei¬ gne aux fentes suffisamment fines pour être mouillées par du lubrifiant transféré par les lames de coupe après leur sortie de la garniture en fin de coupe.

Un mode d'exécution exemplaire de l'invention est décrit ci-après à l'aide des dessins joints.

La figure 1 est une vue en perspective partielle d'un dispositif de lubrification exemplaire selon l'inven¬ tion.

La figure 2 est une coupe suivant la ligne II-II de la figure ^' - .

La figure 3 est une vue partielle en coupe suivant la ligne III-III de la figure 2.

Une machine à couper le pain conforme à l'invention est équipée d'un chariot tel que représenté à la figu¬ re 1 par exemple. Ce chariot i qui, dans ce mode de réalisation sert également de pousse-pain, est consti¬ tué d'un boîtier 10 présentant des dentelures 12 pa- rallèles sur sa face frontale 11 afin de permettre

l'emboîtement des lames de coupe (non représentées) en fin de course suivant la flèche P. L'intérieur du boîtier 10 du chariot contient une garniture 13 en une matière capable d'être mouillée par une substance lubrifiante. La garniture 13 est par exemple faite en une matière poreuse telle que du feutre, un mousse, des fibres naturelles ou synthétiques, etc.

Le boîtier 10 du chariot est ouvert sur sa face arrière et est fixé devant un réservoir 2 contenant une substance lubrifiante 21. La fixation se fait par exemple par accrochage dans des réglettes supérieure 3 et inférieure 4 (figure 2). Des guides latéraux 5 servent avantageusement à assurer un guidage adéquat. Le boîtier peut être maintenu en place sur le réser¬ voir 2 par exemple au moyen d'un bouchon 6 prévu sur la cuve 20 du réservoir.

Le boîtier 10 est constitué d'une tôle pliée préala- blement découpée pour obtenir les ouvertures dans les dentelures 12. Il peut également être obtenu d'autre façon. Le réservoir est constitué d'une cuve 20 en tôles pliées fixée sur une traverse 7. Une ou les deux faces latérales sont pourvues d'une jauge 22 permet- tant de vérifier le niveau du lubrifiant 21 dans la cuve 20.

Dans la partie inférieure, le réservoir 2 comporte un dispositif doseur destiné à faire transiter le lubri- fiant u réservoir 2 vers la garniture 13 du boîtier 10. Dans le mode de réalisation représenté à la figure 2, le dispositif doseur 23 est constitué d'un tube calibré 24 traversant la cuve 20 du réservoir de part en part et percé d'un ou de plusieurs orifices 25. Une extrémité du tube 24 débouche à l'intérieur du boîtier

10. A l'intérieur du tube 24 coulisse un piston 26 fixé sur une traverse 27. la traverse 27 est reliée à la cuve 20 du réservoir 2 par un ressort de rappel S de chaque côté de la cuve. La vis de réglage 9 penr-et de fixer la position extrême du piston 26. Au repcs, le piston 26 obture les orifices 25 comme montré à la figure 2. En fin de course du chariot 1, en l'occur¬ rence lorsque celui-ci a poussé un pain entre les lames de coupe, la traverse 27 se trouve retenue par la butée fixe 30 prévue sur le bâti de la machine et la traverse 27 fait alors coulisser le piston 26 à l'intérieur du tube 24 (vers la droite de la figure 2). Ce faisant, le piston 2c dégage les orifices 25 et du lubrifiant contenu dans le réservoir 2 pénètre dans le tube 24 par ces orifices et se trouve ensuite amené à l'intérieur du boîtier 11 où il vient mouiller la garniture 13.

Pendant la course de retour du chariot 1, lorsque la traverse 27 s'écarte de la butée 30, le piston 26 ccu- lisse vers le boîtier 10 et injecte un volume de lubrifiant déterminé dans la garniture 13. Le volume de lubrifiant injecté est variable en fonction du réglage de la vis 9. Le lubrifiant se répartit dans la matière de la garniture 13 par capilarité. Le réglage du chariot 1 par rapport aux lames de coupe s'effectue au moyen d'écrous 28 vissés sur des goujons qui se trouvent soudés à l'arrière du réservoir 2.

Dans une variante d'exécution, un dispositif anti¬ refoulement peut être placé à la sortie du cylindre doseur 23 et celui-ci peut être prolongé côté garnitu¬ res par un tube débouchant sur le haut de la garniture 13 de manière â amener le lubrifiant, non pas par le bas, mais par le haut dans la garniture 13.

le mode de réalisation ce l'invention décrit dans ce qui précède est un exemple donné à titre illustratif et l'invention n'est nullement limitée à cet exemple. Toute modification, toute variante et tout agencement équivalent doivent être considérés comme compris dans le cadre de l'invention.