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Patent Searching and Data


Title:
BRUSH FOR ABRADING THE PARIETAL PLEURA
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2016/128294
Kind Code:
A1
Abstract:
The aim of the invention is to provide a disposable brush which allows the pleura to be abraded using pleuroscopy and allows surgeons to adjust the stiffness of the brush and the area to be abraded during the abrasion process. The invention relates to brushes comprising a longitudinal body (2) which supports rigid bristles (7) and slides within a tubular member (3) that is secured to a handle (5a). According to the invention, a manually actuated slide (4) is connected to the longitudinal body (2), is movable within a longitudinal lumen (9) of the handle and cooperates with indexing means (10-11 and/or 15-16) supported on the edges of the lumen; furthermore, the rigid bristles (7) have elastically deformable cambers (13) with different radii of curvature so as to form a flat fan-shaped brush in the deployed operating position outside the tubular member (3), the bristles (7) of said brush extending laterally from the longitudinal axis.

Inventors:
CHOUX CHRISTIAN (FR)
PAIN BERNARD (FR)
TIFFET OLIVIER (FR)
Application Number:
PCT/EP2016/052414
Publication Date:
August 18, 2016
Filing Date:
February 04, 2016
Export Citation:
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Assignee:
UNIV CENTRE HOSPITALIER (FR)
UNIV JEAN MONNET (FR)
CHOUX CHRISTIAN (FR)
PAIN BERNARD (FR)
International Classes:
A46B9/02; A61B17/32
Domestic Patent References:
WO2007103167A12007-09-13
WO2011143203A12011-11-17
Foreign References:
FR2981840A12013-05-03
US2955591A1960-10-11
US2728257A1955-12-27
FR2981840A12013-05-03
Attorney, Agent or Firm:
PERRIER, Jean-Pierre (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . ) Brosse pour l'abrasion de la plèvre pariétale, comprenant :

- un corps longitudinal (2) portant à l'une de ses extrémités (2a) des brins (7) formant l'organe de grattage (1 ),

- un corps tubulaire (3) entourant le corps longitudinal (2),

- un manche (5a-5b) solidaire du corps tubulaire (3) et contenant des moyens (4) de déplacement longitudinal de l'autre corps, entre au moins une position de travail, dans laquelle l'organe de travail (1 ) dépasse hors de l'extrémité libre du corps tubulaire (3), et une position de rangement, dans laquelle cet organe (1 ) est entièrement escamoté dans le corps tubulaire (3),

caractérisée en ce que les moyens (4) de déplacement du corps longitudinal (2) portant les brins sont constitués par un coulisseau (4), à actionnement manuel, lié à l'extrémité postérieure (2b) du corps longitudinal (2), qui est opposée à celle (2a) portant les brins de grattage (7), le dit coulisseau (4) étant mobile dans une lumière longitudinale (9) du manche et coopérant avec des moyens d'indexation (10-1 1 , ou 15-16) portés par les bords de cette lumière, tandis que les brins métalliques (7) comportent des cambrures (13) déformables élastiquement et ayant des rayons de courbure différents, de manière à former, quand ils sont rétractés dans le corps tubulaire (3), un faisceau de brins parallèles et, quand ils sont en position de travail, hors du corps tubulaire, un balai plan en éventail, dont les brins (7) s'étendent latéralement depuis l'axe longitudinal.

2. ) Brosse pour l'abrasion de la plèvre pariétale selon la revendication 1 caractérisée en ce que le manche (5a-5b) contient des glissières intérieures (8) sur lesquelles peut se mouvoir le coulisseau (4).

3.) Brosse pour l'abrasion de la plèvre pariétale selon la revendication 1 caractérisée en ce que l'angle a de l'éventail formé par les brins (7), mesuré entre, d'une part, un brin B1 parallèle à l'axe longitudinal du corps (2) portant les brins et, d'autre part, le brin B2 le plus cambré sur le coté, a une valeur qui passe de 180 degrés à 90 degrés au fur et à mesure que les brins (7) s'éloignent du brin B1 parallèle à l'axe longitudinal.

4.) Brosse pour l'abrasion de la plèvre pariétale selon la revendication 1 caractérisée en ce que le manche est composé de deux parties (5a-5b) en matière rigide assemblées dans le plan médian longitudinal, tandis que le corps tubulaire (3) est en métal ou matière plastique et que le corps longitudinal (2) est dans une matière, métallique ou en matière plastique, qui favorise son déplacement dans le corps tubulaire (3) formant étui de protection.

5. ) Brosse pour l'abrasion de la plèvre pariétale selon la revendication 1 caractérisée en ce que les bords de la lumière longitudinale (9) sont munis de crans (1 1 ) coopérant avec des languettes élastiques (10) portées par le curseur.

6. ) Brosse pour l'abrasion de la plèvre pariétale selon les revendications 1 et 5 prises ensemble caractérisée en ce que le curseur porte un index transversal (15) coopérant avec une graduation (1 6) ménagée sur les bords de la lumière (9).

Description:
Brosse pour l'abrasion de la plèvre pariétale

L'invention est relative au traitement chirurgical par cœlioscopie d'un pneumothorax se caractérisant par le décollement de la plèvre pariétale du thorax.

Actuellement le traitement comprend une phase d'abrasion ou grattage pendant laquelle le chirurgien irrite par cœlioscopie la plèvre pariétale qui adhère aux cotes avec un matériau abrasif, afin que le saignement qui en résulte génère, en cicatrisant, des adhérences facilitant le collage ultérieur de la plèvre pariétale avec celle viscérale.

Cette technique donne des résultats médicaux satisfaisants mais est contraignante pour le chirurgien qui doit découper des fragments de mousse abrasive pour les amener à une taille permettant de les saisir par une pince passant à travers un trocart de « thoracoscopie ».

On connaît par le document FR2981840 un dispositif d'abrasion pleurale comprenant :

- un corps longitudinal portant à l'une de ses extrémités des brins formant une brosse de grattage,

- un corps tubulaire entourant le corps longitudinal, et, disposés dans un manche,

- des moyens communiquant à la brosse et au corps longitudinal la portant, un mouvement de déplacement par rapport au corps tubulaire.

La brosse peut être déplacée entre une position de rangement, dans laquelle elle est escamotée dans le corps tubulaire, et une position de travail, dans laquelle elle dépasse hors de l'extrémité libre du corps tubulaire, et est animée d'un mouvement de grattage, par exemple rotatif.

Comme ces brins ou poils sont en matière polyamide, telle celle connue sous la marque « NYLON », l'abrasion obtenue est faible et difficilement contrôlable par le chirurgien en cours d'opération.

De plus, les brins sont orientés transversalement sur le coté et/ou longitudinalement en bout, et ne permettent de réaliser le brossage que suivant deux directions perpendiculaires, ce qui est très insuffisant pour le chirurgien œuvrant sur des parties intermédiaires courbes avec un outil dont l'orientation des moyens de grattage est limitée et ne peut pas être modifiée en raison de son guidage selon l'axe longitudinal du trocart. Le remplacement des brins ou poils en polyamides par des brins en matériau rigide pourrait améliorer le pouvoir grattant de l'extrémité des brins, mais non leur raideur qui dépend de leur longueur libre, c'est-à-dire d'un paramètre qui, dans les brosses actuelles, n'est ni ajustable, ni contrôlable par le chirurgien en cours d'opération.

Un autre inconvénient résulte de la forme du dispositif qui, conçu pour une assistance par des moyens moteur, en particulier par rotation, ne permet pas de fournir une force de grattage adaptée aux besoins, ni de modifier le mouvement de grattage comme le voudrait le chirurgien.

L'invention à pour but de remédier à ces inconvénients en fournissant une brosse à usage unique aménagée pour assurer l'abrasion de la plèvre par « pleuroscopie », sans nécessiter des opérations préparatoires mettant en œuvre des moyens d'abrasion à stérilité imparfaite et permettant d'adapter en cours d'opération, la raideur et l'orientation du grattage.

A cet effet, dans la brosse selon l'invention, les moyens de déplacement du corps longitudinal portant les brins sont constitués par un coulisseau, à actionnement manuel et solidaire de l'extrémité postérieure du corps longitudinal, le dit coulisseau étant mobile dans une lumière longitudinale et coopérant avec des moyens d'indexation portés par les bords de cette lumière, tandis que les brins en matériau rigide sont munis de cambrures déformables élastiquement et ayant des rayons de courbure différents, de manière à former, quand ils sont rétractés dans le corps, un faisceau de brins parallèles et, quand ils sont en position de travail, hors du corps tubulaire, un balai plan en éventail, dont les brins s'étendent, latéralement depuis l'axe longitudinal.

La brosse est fournie avec ses brins en position de rangement, c'est-à-dire entièrement rangés, parallèlement et dans l'étui formé par l'extrémité du corps tubulaire. Cela permet de l'engager dans le trocart de diamètre réduit pour l'amener à proximité de la zone à gratter, sans que ces brins ne s'accrochent aux organes vitaux du patient, tels que poumons et cœur.

Quand, dans la phase d'introduction dans le corps du patient, le chirurgien décide que la position d'action est atteinte, en s'aidant de l'indexation il fait sortir tout ou partie des brins du corps tubulaire pour former une brosse présentant la rigidité, c'est-à-dire le « nerf » requis et dont les brins forment un éventail s'étendant depuis l'axe longitudinal de la brosse jusqu'au brin le plus incliné latéralement.

Ainsi, parce que l'indexation sur le manche permet de visualiser l'avancement des brins par rapport à l'extrémité libre du corps tubulaire, le chirurgien peut donner aux brins :

- la raideur qu'il souhaite, et,

- une répartition correspondant aux besoins du grattage, à savoir plus ou moins de raideur et une possibilité de grattage spatiale active en bout ou latéralement.

En fin d'opération, le retrait de la brosse s'effectue rapidement, après avoir ramené les brins dans leur étui, pour ne pas polluer la zone opérée.

Dans une forme d'exécution de l'invention, le manche de la brosse contient des glissières intérieures sur lesquelles peut se mouvoir le coulisseau.

Avec cet agencement, c'est le corps longitudinal qui est déplacé par rapport au corps tubulaire formant étui. Cette solution augmente la longueur du manche, puisque celui ci doit prévoir la course de rétraction des brins, mais elle présente aussi l'avantage de faciliter la rétraction complète des brins à l'intérieur du corps tubulaire et celui de ne pas blesser des organes sur son parcours de rétraction.

Avantageusement, l'angle a de l'éventail formé par les brins, mesuré entre, d'une part, un brin B1 parallèle à l'axe longitudinal du corps portant les brins et, d'autre part, le brin B2 le plus cambré sur le coté, a une valeur qui passe de 180 degrés à 90 degrés au fur et à mesure que les brins s'éloignent du brin B1 parallèle à l'axe longitudinal.

D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé, représentant une forme d'exécution de cette pince.

Figure 1 en est une vue en perspective, quand elle est en position d'utilisation brins sortis ;

Figure 2 est une vue en perspective éclatée de la brosse de figure 1 ;

Figures 3, 4 et 5 sont de vues de coté en coupe à échelle agrandie, suivant respectivement lll-lll et IV-IV de figure 1 , les brins étant partiellement sortis à la figure 4 et totalement sortis à la figure 5 ; Figure 6 est une vue partielle d'une variante de réalisation des brins de la brosse permettant à ces derniers de former un éventail sur sensiblement 90 degrés ;

Figures 7 et 8 sont des vues respectivement en coupe et en élévation de la brosse de figure 6 en position de travail, avec les brins sortis au maximum.

Dans la forme d'exécution des figures 1 à 5, la référence numérique 1 désigne l'organe de grattage, 2 un corps longitudinal, 3 un corps tubulaire dans laquelle peut coulisser le premier, 4 un coulisseau déplaçable dans un manche en deux parties 5a-5b, et 7 les brins formant la brosse.

Le corps tubulaire 3 est lié par son extrémité postérieure au manche 5a-5b. Il possède une section circulaire et s'étend sur une longueur de l'ordre de 280 millimètres, de manière que quand son extrémité antérieure 3a est près de la zone de grattage, le manche soit hors du thorax pour toutes les morphologies pouvant être rencontrées.

II est en matériau rigide, tel que métal ou matière synthétique stérilisable et est compatible avec le matériau constituant le corps longitudinal 2, tel que métal ou matière plastique stérilisable, afin que ce dernier puisse coulisser sans grippage.

Le corps longitudinal 2 présente une section cylindrique lui permettant de coulisser dans le corps tubulaire 3 avec jeu radial réduit. L'extrémité antérieure 2a du corps 2 est liée, par collage, soudage ou brasage, aux extrémités postérieures 7b des brins 7, réalisés en métal. Par son extrémité postérieure 2b, le corps longitudinal 2 est solidaire du coulisseau 4 monté coulissant dans des glissières 8 du manche en deux parties 5a-5b.

Le coulisseau 4 traverse une lumière 9 ménagée dans le manche et forme ainsi curseur de réglage de la position des brins 7, entre une position rétractée de rangement dans le corps tubulaire 3, comme montrée figure 3, et une position totalement sortie de travail, montrée à la figure 5.

Le coulisseau 4 porte aussi des languettes élastiques 10 coopérant avec des crans 1 1 ménagés sur les bords en vis-à-vis de la lumière 9.

Languettes 10 et crans 1 1 peuvent aussi former des moyens d'indexation, mais dans une variante la fonction d'indexation est assurée par un index transversal 15 porté par le coulisseau 4 et pouvant être déplacé en face de graduations 1 6 ménagées sur les bords de la lumière 9. Les moyens 15 et 16 sont très visibles par l'opérateur et complètent la sensation tactile qu'il perçoit par l'engagement des languettes 10 dans les crans 1 1 .

Ainsi, à tout moment, le chirurgien connaît la position de la brosse par rapport au manche et par rapport à l'engagement de cet outil dans le corps.

En jouant sur la longueur de sortie des brins hors du corps tubulaire 3, l'opérateur peut, comme montré à la figure 4 pour une sortie à mi course, obtenir une raideur différente de celle obtenue par une sortie complète des brins, montrée figure 5, et peut donc adapter cette raideur aux besoins du grattage de la plèvre pariétale.

Les deux parties 5a-5b du manche sont obtenues par moulage ou usinage de matière plastique, ou toute autre matière rigide, et s'assemblent dans le plan médian longitudinal du manche. Elles sont liées l'une à l'autre par des vis transversales se vissant dans les puits 12, montrés aux figures 3 à 5. Dans une variante les deux demi-coques sont liées par collage, brasure ou soudure.

Dans la forme d'exécution représentée, les brins 7 de la brosse sont munis de cambrures 13 ayant des rayons de courbure différents de manière à former, quand ils sont juxtaposés en position de travail, comme montré figures 4 et 5, un balai en éventail dont les brins sont répartis sur un plan. Ils s'étendent entre un brin B1 , disposé parallèlement à l'axe longitudinal de la brosse, et un brin B2 saillant latéralemnt. Dans cette réalisation et en position de travail, l'angle a a une valeur de l'ordre de 30 degrés, comme le montre la figure 5.

En position de rangement, montrée figure 3, tous les brins 7 sont disposés parallèlement les uns aux autres en formant un faisceau à l'intérieur de l'extrémité du corps tubulaire 3, constituant alors leur étui.

Les figures 4 et 5 montrent que plus la longueur des brins sortis est grande, plus est agrandie l'angulation de l'éventail plan formé et, plus augmente leur souplesse, donc diminue leur raideur. Elle montre aussi que plus les brins sont sortis, plus ils s'écartent latéralement en augmentant l'étendue spatiale du grattage.

Dans une réalisation les brins sont réalisés dans des fils en acier inoxydable ayant un diamètre compris entre 0,15 et 0,40 mm.

Le chirurgien peut ainsi, pendant son opération d'abrasion de la plèvre, modifier l'étendue de l'éventail obtenu, pour l'adapter à la surface à gratter, ainsi que la raideur de la brosse, par simple déplacement manuel du coulisseau 4 par rapport au manche. Il s'agit là d'un avantage important qui ne peut pas être réalisé avec les moyens actuels.

Dans la variante d'exécution représentée aux figures 6 à 8, dans laquelle les composants portent les mêmes référence que précédemment, les brins 7 forment un éventail s'étendant sur un angle a plus grand, de l'ordre de 90 degrés entre els brins B1 et B2.

Quand ces brins sont en position de travail, comme montré aux figures 7 et 8, les extrémités des brins 7 peuvent fournir un grattage efficace sur toute la périphérie de l'éventail, aussi bien par les brins extrêmes B1 ou B2 que par les brins intermédiaires.

La plus grande ouverture angulaire de l'éventail ne perturbe en rien l'opération de rétraction des brins dans le corps tubulaire 2, puisque, par l'élasticité de leurs cambrures 13, ces brins se rabattent longitudinalement les uns contre lésa autres.

Avec cet aménagement, le chirurgien peut donner à la brosse les configurations des figures 4, 5 ou 7, se différenciant par la raideur des brins et par la répartition angulaire du grattage, et cela en toute connaissance de ces paramètres intérieurs, grâce à l'indexation du corps 2 dans le manche 5a-5b.