L'invention se rapporte aux brosses de nettoyage à fonction multiple et concerne plus précisément un outil brossant ayant une forme nouvelle d'ossature qui permet de combiner avec l'objet à nettoyer des zones de contact qui sont à la fois arrondies ou planes ou semi-planes.

Il existe sur le marché des brosses de nettoyage à fonction généralement unique telles que des brosses de vaisselle, de W. C. ou des brosses de sol (balais), qui sont rondes, arrondies ou plates en fonction de l'usage recherché. Certaines combinent plusieurs formes de surfaces pour tre adaptables à des objets irréguliers, par exemple une brosse de vaisselle plate se terminant par une portion de cylindre.

En outre sur l'ossature de ces brosses on trouve deux types d'empoilage différents, par exemple un souple sur la face inférieure à fonction de brossage ou lavage, et un plus rigide en partie avant pour permettre le grattage. D'autres brosses sont apparues qui apportent la fonction grattage par une zone empoilée supplémentaire sur le dessus de l'ossature, obtenue en reprise, ou par l'adjonction d'un goupillon recourbé et serti ou soudé dans la monture.

Mais l'ergonomie de ces brosses, en fonction grattage notamment, n'est pas toujours évidente. De plus, la nécessité de devoir reprendre les pièces pour une opération supplémentaire d'empoilage ou de sertissage renchérit le prix de revient de la brosse.

L'invention vise notamment à éviter ces inconvénients en proposant un nouveau concept de brosse dont l'empoilage est apte à atteindre simultanément toutes les surfaces continues à nettoyer et précisément celles qui sont plus difficiles d'accès.

L'invention a donc pour objet principal un outil brossant à profils combinés continus essentiellement formé, d'une ossature portant un empoilage ou un revtement nettoyant, et d'un moyen de préhension et/ou de fixation

pour sa manipulation, l'ossature présentant une surface inférieure sensiblement plane et de forme générale triangulaire, outil selon lequel la partie pointue avant forme au moins une portion d'ovoïde prolongeant ladite surface et prolongeant également des parties latérales au moins partiellement toriques qui se développent vers le haut et sur les côtés de la surface triangulaire.

D'autres caractéristiques, avantages et variantes de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre d'exemples non limitatifs de réalisation dans lesquels il est fait référence aux dessins annexés qui représentent : Figures 1 à 3, des vues schématiques respectivement en élévation, en plan et en coupe transversale d'une ossature d'outil brosse.

Figures 4 à 6, des vues schématiques analogues d'une première variante de réalisation.

Figures 7 à 9, des vues schématiques analogues d'une autre variante de réalisation.

Figure 10, une vue en plan d'une variante de réalisation de la figure 2.

Figure 11, une vue en coupe transversale d'une variante de réalisation de la figure 3.

Figures 12 et 13, des vues en élévation de variantes de réalisation de la figure 1.

Figures 14 et 15, des vues respectivement en élévation et en plan d'une ossature équipée d'un système de fixation du textile.

Figure 16 et 17, des vues respectivement en élévation et en coupe transversale d'une autre variante de réalisation de l'ossature.

Figure 18 une vue schématique en élévation d'une ossature avec manche orientable.

Figure 19 une vue schématique en élévation d'une autre variante d'outil formant brosse-douchette.

Figures 20 et 21, des vues respectivement en élévation et en plan d'une variante de réalisation d'une ossature avec manche orientable.

Figures 22 et 23, des vues respectivement en élévation et en plan d'une autre variante de réalisation d'une ossature de brosse à grandes surfaces à manche orientable.

Figures 24 et 25, des vues respectivement en élévation et en plan d'une autre forme de réalisation des figures 22 et 23.

Figure 26, une vue schématique en perspective à plus grande échelle des crans d'indexage de la figure 25.

Figure 27 et 28, des vues en élévation de concepts de réalisation de brosses à laver.

Figures 29 et 30, des vues respectivement en élévation et en plan d'une autre forme de réalisation d'outil brossant.

Figure 31 une vue en élévation d'une variante de réalisation de brosse WC.

Figure 32, une vue en élévation d'une autre variante de réalisation d'une ossature avec manche orientable.

On a représenté sur les figures 1 à 3 une brosse comportant une ossature désignée dans son ensemble par la référence 1, raccordée à un moyen de préhension et/ou de fixation, en l'occurrence un manche 2. L'ossature 1 de forme générale triangulaire présente une surface inférieure plane 10 se raccordant à l'arrière, selon la base du triangle, au manche 2. La partie pointue avant 11 de l'ossature forme au moins une partie d'ovoïde, et dans l'exemple représenté c'est une boule prolongeant la surface 10 et prolongeant également des parties toriques latérales 12 qui se développent vers le haut et sur les côtés de la surface triangulaire 10, éventuellement aussi à l'arrière du côté du manche. En variante de réalisation, au lieu de côtés rectilignes du triangle, on peut avoir un triangle curviligne dont les côtés sont des quart d'ellipse. De mme le segment arrière peut tre une corde, ce qui améliore l'esthétique et augmente la zone plane.

Un empoilage 13 de fibres est assuré sur cette ossature y compris à l'arrière si nécessaire, ce qui favorise le nettoyage de plats type poles par exemple. Dans le cas d'une brosse vaisselle réalisée ainsi, on peut

accéder beaucoup plus facilement aux parties rayonnées des récipients à nettoyer. De plus le traitement d'une surface plane étendue est amélioré et réduit l'usure prématurée de la brosse puisque la pression est répartie. Cette forme est également efficace pour le nettoyage de récipients et/ou surfaces à dominante plane ou à grand rayon de courbure, par exemple une brosse à vaisselle pour les assiettes. Une zone plane 15 est prévue aussi à la partie supérieure.

L'empoilage est assuré à l'aide de fibres synthétiques, animales, végétales ou métalliques serties dans l'armature. On peut aussi prévoir des poils en thermoplastique élastomère injecté, clipsés ou surmoulés sur l'armature rigide. De mme, à partir d'une mme ossature, il est possible de faire évoluer la longueur des poils, ce qui permet d'obtenir des flexibilités différentes avec une mme fibre. Dans la zone sphérique d'extrémité, (l'ovoïde ou la boule 11), il est avantageux d'augmenter la fonction nettoyante, en augmentant la raideur ou la densité des poils ou en recouvrant l'éponge d'une partie grattante. On peut aussi envisager une solution mixte utilisant une éponge plate découpée à l'emporte-pièce et collée ou clipsée par endroits sur l'ossature de façon à déborder légèrement de l'empoilage voisin. Ainsi pour un nettoyage léger, c'est l'éponge qui agit, les poils ne touchant pas la surface.

Pour un nettoyage plus accentué, la pression plus forte écrase l'éponge et les poils touchent la surface. La surface de nettoyage se compose ainsi de profils combinés continus.

En variante, on peut utiliser aussi une éponge double face clipsée.

Dans la variante de réalisation montrée aux figures 4 à 6, l'ossature est formée d'un demi-cône 14 dégressif à partir d'un rayon R1, au dessus de la surface inférieure 10.

Le demi-cône forme un angle a avec cette surface. On retrouve à l'avant une demi-sphère de rayon R2 en continuité avec le demi-cône. Une partie torique de rayon Rz s'étend tangentiellement aux trois surfaces ci-dessus.

L'ossature présentée aux figures 7 à 9 illustre encore une autre variante de réalisation. La surface inférieure

plane 10, triangulaire, est toujours pourvue en partie avant d'une portion de sphère 11, mais une zone plane 15 est prévue en partie supérieure, à la place de demi-cône de l'exemple précédent et en contrebas de la portion de sphère.

Cette forme est particulièrement efficace pour le nettoyage de récipient et/ou surfaces à dominante plane ou à grand rayon de courbure, par exemple une brosse à vaisselle pour les assiettes.

Le type d'ossature selon les figures 1 à 3 peut convenir aussi pour une brosse à laver, si la surface inférieure triangulaire 10 est prolongée par une zone 16 à section constante munie aussi du quart de tore latéral, comme le montre la figure 10. On peut ainsi traiter des surfaces plus importantes, majoritairement planes.

Si l'on cherche à obtenir une brosse plus précisément appropriée au nettoyage de formes arrondies, par exemple une brosse à vaisselle pour les bols, on pourra privilégier la réalisation montrée précédemment, on faisant en sorte que le plat triangulaire inférieur 10 soit un arc à grand rayon de courbure comme on voit plus précisément à la figure 11.

Avec l'ossature illustrée à la figure 7, on peut prévoir des variantes de réalisation montrées aux figures 12 et 13. Dans ce cas, au-dessus de la zone plane 15, on peut clipser une demi-sphère nettoyante de rayon R2, laquelle est pourvue de poils 17 (figure 12). Ou encore la sphère est recouverte d'une couche grattante 18 (figure 13). La liaison des sphères et de l'armature peut tre définitive ou temporaire, ce qui permet dans ce cas de disposer de diverses pièces de rechange.

L'outil précédemment décrit se prte également à recevoir des textiles rajoutés sur l'ossature, jetables ou non, éventuellement perméables ce qui lui permet d'tre utilisé pour l'enduction, de lavage le séchage ou le lustrage de diverses surfaces. Les figures 14 et 15 montrent une ossature 1 équipée, au début du manche 2, d'un système de fixation 19 type accroche-torchon. On peut aussi prévoir à la place un système de fixation à bouton-pression non représenté, ou encore un textile en forme de housse fermée,

l'ossature. En variante on pourrait imaginer un textile de type gant maintenu par un élastique ou un tissu élastique.

Les outils précédemment décrits peuvent tre déclinés avec divers types de manches de formes et dimensions variées. Ainsi on utilise un manche à prise en main directe sur l'ossature, ou à manche décalé-court ou long...

Selon la variante de réalisation montrée à la figure 18 le manche 2 comporte une partie fixe 2a et une partie 2b qui est orientable de 180° par rapport à l'axe de la partie 2a. La poignée 5 du manche peut ainsi occuper les portions hautes ou basses représentées. De cette façon, on optimise les surfaces à traiter en n'étant plus gné par le manche.

D'autre part, à partir d'un évidement central 3 avantageusement obtenu en perçant l'ossature 1 dans le sens de la longueur (figures 16 et 17), et de trous 4 répartis sur la surface 1 et la partie avant 11 et qui débouchant dans l'évidement, on peut raccorder l'outil à un système d'aspiration ou encore à un système de distribution, continu ou discontinu, de liquide ou de gel.

Les trous 4 sont avantageusement certains de ceux qui sont percés directement par la machine sur l'ossature en vue de l'empoilage, et qui ne sont volontairement pas garnis d'une touffe de poils. On évite ainsi de réaliser directement des trous venant du moulage, ce qui est une opération délicate et coûteuse.

Dans la variante où l'outil est raccordé à un système d'aspiration, on dispose alors d'une brosse aspirante, dont les rangées de poils 17 sont judicieusement placées, et interrompues pour créer de larges espaces compartimentés nécessaires au passage des impuretés, comme on le voit plus précisément à la figure 16. En posant sur l'ossature, au- dessus des poils, un textile de type"bonnette"qui est perméable, on dispose alors d'un outil utilisable en zone propre de type hospitalier. En effet les raccordements sol- murs et murs-plafonds étant de plus en plus rayonnés pour minimiser la stagnation d'impuretés et faciliter leur extraction, la brosse aspirante selon l'invention est particulièrement appropriée, de préférence aux balais

conventionnels et aspirateurs plats qui ne permettent pas de traiter simultanément les sols et de remonter dans les rayons.

Dans l'autre variante où l'outil est raccordé à un système de distribution de liquide, une réalisation préférentielle est la brosse douchette montrée à la figure 19. Avantageusement réalisée en une seule pièce, l'évidement central 3 de l'ossature 1 communique avec un manche creux 2 dont l'extrémité est raccordée à un flexible 7 pour l'alimentation en eau. Comme dans la variante aspiration, on dispose dans l'ossature, d'un certain nombre de trous 4 encadrés de touffes de poils 17.

On peut prévoir aussi-pour ne pas modifier une douchette existante-de réaliser cette ossature particulière comme un accessoire brossant qui viendrait se clipser ou se fixer sur la pomme de douche.

On voit qu'avec cette ossature de base et ses diverses variantes précédemment décrites, on dispose d'un outil- brossant qui, par homothétie, pourra se décliner en brosse- vaisselle de petite taille ou en brosse W. C. de plus grande taille ou encore en brosse pour nettoyage de grandes surfaces, en brosse aspirante ou en brosse-douchette etc.

Les ossatures de ces brosses sont empoilées en fonction des besoins, comme indiqué précédemment.

Enfin d'autres variantes de réalisation sont encore envisagées.

En ce qui concerne le manche 2 montré à la figure 18, on peut le remplacer par un manche auto-orientable et escamotable illustré par les figures 20 et 21.

Le manche 2 est raccordé à l'outil 1 par une articulation 20 autorisant son pivotement d'un angle a de l'ordre de 80°, entre deux butées, une butée basse 21 formée éventuellement par la zone plane 15 et une butée haute 22 constituée par exemple d'un profil particulier réalisé sur la poignée 23 de l'outil. Celui-ci prend naturellement sa position angulaire sur la surface à traiter, les efforts étant transmis par le tourillon 24 entre l'outil 1 et le manche 2. En variante le tourillon et les butées pourraient

tre modifiées, ainsi que le débattement a selon l'intért d'avoir un outil à poignée comme représenté ou un outil à manche. On notera que l'empoilage 17 est réalisé, dans le cas de la figure 20, avec une hauteur variable,-entre h et h3-, sur le pourtour de l'outil.

Pour l'usage de l'outil 1 comme brosse à grandes surfaces, on privilégie des réalisations illustrées aux figures 22 et 23. La liaison entre le manche 2 et l'outil 1 est assurée par une articulation 20 de type crabotage avec verrouillage par un système vis-écrou 25, simplement en moulant en une pièce l'outil brosse et une des deux parties crantées de la liaison.

Dans la variante illustrée aux figures 24 à 26, le maintien en position angulaire de l'outil brossant 1 par rapport au manche 2 est assuré par un plot élastique 26 dont la hauteur X2 et la souplesse sont compatibles, avec la hauteur d'écrasement X1 de crans d'indexage 27 mieux visibles sur la figure 26, mais aussi avec l'effort souhaité de maintien résiduel. Ce principe permet un indexage plus rapide que la solution par vissage selon les figures 22 et 23.

La réalisation de la figure 32 montre la possibilité d'un indexage de l'outil brosse sur le manche 2. Ce dernier peut tourner autour d'un axe horizontal. L'articulation 20 est pourvue d'échancrures 32 coopérant avec des petits plots 33 en relief sur l'outil. Deux positions de verrouillage sont ainsi définies, le passage à force d'une position à l'autre étant autorisé par la déformation des plots.

Les figures 27 et 28 illustrent des concepts particuliers de brosses à laver. A la figure 27 l'outil de forme"fer à repasser"dispose d'une poignée 23 rapportée sur l'outil 1 lui-mme et plus précisément sur la partie pointue avant (11) de l'ossature. Dans la version de la figure 28, la poignée 23 forme une anse surmoulée avec l'ossature de l'outil.

Aux figures 29 et 30, on voit que l'outil brossant 1 est clipsé sur une autre brosse rectangulaire 28 à laquelle est fixée la poignée 23.

En variante de réalisation, on peut encore envisager une brosse notamment une brosse WC à diffuseur de liquide comme le montre la figure 31. A cet effet le manche 2 est creusé d'un conduit 29 débouchant vers la partie arrière et orienté vers un goupillon 30, rapporté sur l'outil, sous le manche ce qui permet dans le mme geste que l'action de brossage, d'accéder au rebord interne de la cuvette.

Avantageusement, une lingette 31 peut coiffer le goupillon.