La présente invention se rapporte au domaine de la réalisation de murs ou de colonnes de décoration, et plus particulièrement à une brique d'encastrement du type comportant au moins à une extrémité mâle, un élément mâle en forme d'appendice destiné à tre introduit partiellement et maintenu dans un élément femelle creux ménagé dans une autre brique en vue de permettre la réalisation d'un ensemble de décoration modulable.

L'art antérieur connaît déjà des briques d'encastrement comportant un élément mâle destiné à tre introduit dans un élément femelle ménagé dans une autre brique disposée au-dessus ou au-dessous.

Un inconvénient majeur de ce genre de briques d'encastrement est de ne pas présenter une stabilité suffisante pour permettre la réalisation d'une colonne.

Un autre inconvénient majeur de ce genre de briques d'encastrement est de ne pas présenter une stabilité suffisante à l'encastrement et d'obliger à appliquer un liant entre les briques assemblées ou des éléments de renforts du type comportant des vis ou des goupilles. L'ouvrage ainsi réalisé devient en outre figé et indémontable ou très difficilement démontable.

Un autre inconvénient de ce genre de briques d'encastrement est de ne pas tre prévu pour permettre l'insertion d'un élément plat entre deux briques, afin de permettre de réaliser, par exemple, une étagère ou un plan de travail, ou encore une assise.

L'art antérieur connaît également du brevet américain US 4 932 916 une brique d'encastrement mais l'inconvénient majeur de cette brique est qu'elle est conçue da manière à empcher sa désolidarisation de l'ensemble une fois montée. Elle ne permet donc pas de

réaliser des meubles modulables qui démontables et dont les éléments constitutifs sont interchangeables ; La présente invention entend remédier aux inconvénients de l'art antérieur en proposant une brique d'encastrement dont l'élément mâle comporte à une extrémité des parties présentant des sections différentes, afin de créer deux plans saillants au niveau des plans de contact entre ces différentes parties. Ces plans saillants sont susceptibles de coopérer par frottement avec des plans saillants ménagés dans la partie femelle et provoquer ainsi le maintien de la partie la plus extrme de l'élément mâle dans l'élément femelle par rotation de l'élément femelle ou de l'élément mâle.

Pour ce faire, la présente invention est du type décrit ci-dessus et elle est remarquable dans son acception la plus large en ce que ledit élément mâle comporte à une extrémité une partie à section réduite puis une partie de blocage, de section plus importante, afin de créer aux extrémités longitudinales de la partie à section réduite deux plans saillants et en ce que ledit élément femelle présente une ouverture réalisant un plan saillant et de section suffisante pour permettre l'introduction desdites parties à section réduite et de blocage, ainsi qu'au moins une cavité présentant une section supérieure à la section de l'ouverture et réalisant un plan saillant, afin de permettre la rotation respectivement des plans saillants de l'élément mâle sur les plans saillants de l'élément femelle, ou inversement.

Ainsi, lors de la rotation d'un élément par rapport à l'autre élément, les plans saillants viennent maintenir l'élément mâle dans l'élément femelle.

Ladite partie à section réduite présente de préférence en coupe une forme sensiblement circulaire et ladite partie à section de blocage présente de préférence

en coupe une forme sensiblement carrée de longueur sensiblement égale au diamètre de la partie à section réduite, afin de faciliter cette rotation.

Ainsi, dans cette version, la rotation est du type « quart de tour ».

Chaque brique peut tre constituée de deux portions susceptibles d'tre assemblées par leurs faces internes grâce à des moyens d'assemblage.

La présente invention se rapporte également à un ensemble de portions de briques et à ensemble de décoration constituant un meuble du type étagère, table, portemanteau réalisé par assemblage d'une pluralité de briques selon l'invention.

La brique selon l'invention présente essentiellement deux variantes.

Dans une première variante de l'invention, la brique comporte un élément mâle plus long afin de permettre de bloquer un élément plat supplémentaire entre deux briques en introduisant l'élément mâle dans un trou débouchant ménagé dans l'élément plat supplémentaire.

L'élément mâle est éventuellement amovible de la brique.

L'espace situé à l'intérieur de la brique entre l'ouverture de l'extrémité femelle et l'ouverture de l'extrémité mâle est de préférence vide.

Dans une première variante de l'invention, la brique comporte un élément femelle présentant deux plans saillants internes, afin de permettre le maintien direct d'une brique lorsque le plan saillant distal est utilisé et afin de permettre le maintien d'un élément plat supplémentaire entre deux briques lorsque le plan saillant proximal est utilisé.

Un avantage important de l'invention est de permettre de réaliser des ouvrages de décoration dont l'assemblage et la stabilité sont directement assurés par les éléments essentiels constitutifs de l'ouvrage, sans faire appel à des pièces supplémentaires.

Un autre avantage important de l'invention est de permettre de réaliser des colonnes de décoration simples à monter, simples à démonter et modulables.

Un autre avantage important de l'invention est de permettre de réaliser des colonnes de décoration qui participent également au maintien d'éléments horizontaux qui peuvent servir à la fois de plan de travail, d'étagère ou d'assise.

Un autre avantage important de l'invention est de permettre de réaliser des ensembles de décoration modulables non seulement dans leur aspect général, mais également dans l'aspect spécifique de chacun des composants.

Par exemple, il est possible d'assembler deux positions de briques dont les faces extérieures sont différentes afin de former un type de briques particulier.

La présente invention trouve ainsi notamment une application dans le domaine des jeux de construction pour enfants ; On comprendra mieux l'invention à l'aide de la description, faite ci-après à titre purement explicatif, d'un mode de réalisation de l'invention, en référence aux figures annexées : la figure 1 illustre une vue de face de la première variante de la brique d'encastrement selon l'invention ; 'la figure 2 illustre une vue de dessus de la brique d'encastrement de la figure 1 ;

'les figures 3 et 4 illustrent respectivement une vue en coupe selon BB et selon AA de brique d'encastrement de la figure 1 ; la figure 5 illustre une vue de face d'une brique de pied ou de tte pour la première variante de l'invention ; les figures 6,7 et 8 illustrent respectivement des vues en perspective des différentes phases d'assemblage de deux briques de la première variante de l'invention ; les figures 9 et 10 illustrent respectivement une vue de profil et une vue de dessus d'un élément plat supplémentaire ; la figure 11 illustre une vue de face d'une deuxième version de la brique selon l'invention permettant le maintien d'un élément plat supplémentaire ; la figure 12 illustre une vue en perspective de l'assemblage de deux briques de la première variante de l'invention et d'un élément plat supplémentaire ; les figures 13 et 14 illustrent respectivement une vue de face de l'élément mâle amovible pour une brique de la première variante de l'invention et une vue en coupe selon CC de la figure ; les figures 15,16 et 17 illustrent respectivement une vue de face d'une brique de la première variante de l'invention à élément mâle amovible, une vue en coupe selon DD de la figure 15 et une vue en coupe selon FF de la figure 15 ; 'les figures 18 et 19 illustrent respectivement une vue de profil et une vue de dessus d'un élément plat supplémentaire pour la première variante à élément mâle amovible ou pour la deuxième variante ;

la figure 20 illustre une vue de profil d'une portion de la deuxième variante de la brique d'encastrement selon l'invention ; 'la figure 21 illustre une vue de profil d'un bouchon selon l'invention pour boucher les trous de 1'éléments plat supplémentaire ; la figure 22 illustre une vue de profil d'une étagère réalisée avec des briques d'encastrement selon la deuxième variante de l'invention ; 'la figure 23 illustre une vue de profil d'un siège réalisée avec des briques d'encastrement selon la deuxième variante de l'invention ; et la figure 24 illustre une vue de profil d'une table réalisée avec des briques d'encastrement selon la deuxième variante de l'invention.

La brique selon l'invention est une brique (0) d'encastrement, illustrée figures 1 et 2, présentant par exemple une forme parallélépipédique et une section carrée ou une surface extérieure (45) de forme quelconque et elle est du type comportant au moins à une extrémité mâle, un élément mâle (1) en forme d'appendice destiné à tre introduit partiellement et maintenu dans un élément femelle (2) creux ménagé dans une autre brique (0) en vue de permettre la réalisation d'un ensemble de décoration (5) modulable.

La brique (0) selon l'invention est caractérisée en ce que ledit élément mâle (1) comporte dans le sens longitudinal, à une extrémité, une partie à section réduite (11) puis une partie de blocage (12), de section plus importante, afin de créer aux extrémités longitudinales de la partie à section réduite (11) deux plans saillants S1 et S2 et en ce que ledit élément femelle (2) présente une ouverture (21), réalisant un plan saillant P2 et de section suffisante pour permettre

l'introduction desdites parties (11) et (12), ainsi qu'au moins une cavité (22) présentant une section supérieure à la section de l'ouverture (21) et réalisant un plan saillant P1, afin de permettre la rotation R des plans saillants S1 et S2 respectivement sur les plans saillants Pi et P2, ou inversement des plans saillants P1 et P2 respectivement sur les plans saillants S1 et S2.

Pour faciliter cette rotation R, il est préférable que la partie à section réduite (11) comporte une section au moins en partie circulaire.

Ainsi, la partie à section réduite (11) peut tourner dans l'ouverture (21) et la partie de blocage (12) s'oppose à ce que l'élément mâle soit retiré de l'élément femelle après la rotation.

Ladite partie à section réduite (11) présente de préférence en coupe une forme sensiblement circulaire, de diamètre Z, afin de faciliter cette rotation.

De plus, ladite partie à section de blocage (12) présente de préférence en coupe une forme sensiblement carrée et la longueur du côté de ladite forme carrée est sensiblement égale au diamètre Z de la partie à section réduite (11), comme illustré figure 3, de façon à faciliter l'introduction de la partie de blocage (12) dans la cavité (22).

Ainsi, la rotation qui permet le blocage longitudinal est de type « quart de tour ».

De plus, lorsque ladite ouverture (21) de l'élément femelle (2) présente en coupe une forme sensiblement carrée et lorsque la longueur du côté de ladite forme carrée est sensiblement égale au diamètre Z de la partie à section réduite (11), comme illustré figure 4, la partie de blocage (12) est alors maintenue plus fermement dans l'élément femelle (2).

La brique (0) présente un axe longitudinal de symétrie Y et la partie de blocage (12) de l'élément

mâle (1) est de préférence décalée transversalement de 45° par rapport à l'ouverture (21) de l'élément femelle (2) de manière à permettre un alignement parfait des briques (0) à section carrée après la rotation R d'un quart de tour.

Des moyens de blocage temporaires de rotation sont de préférence prévus sur les plans saillants S1/P1 et/ou S2/P2.

Dans une première variante, pour que les plans saillants S1 et S2 coopèrent respectivement avec les plans saillants Pi et P2, la partie à section réduite (11) présente une longueur sensiblement égale à l'épaisseur E de ladite ouverture (21).

Lorsque la brique (0) est utilisée pour réaliser une colonne en association avec d'autres briques (0), il n'est pas nécessaire que la brique de pied qui se trouve à l'extrémité inférieure de la colonne comporte un élément mâle, comme illustré figure 5, ni que la brique de tte qui se trouve à l'extrémité supérieure de la colonne comporte un élément femelle, ou inversement.

Pour une meilleure compréhension de l'invention, un exemple de mise en oeuvre de la première variante de la brique (0) est présenté ci-après, par référence aux figures 6,7 et 8. Cet exemple peut également tre appliqué pour la mise en oeuvre de la deuxième variante de la brique selon l'invention.

Cette mise en oeuvre nécessite essentiellement deux phases : une phase d'introduction I de l'élément mâle (1) dans l'élément femelle (2) et une phase de rotation R de l'élément mâle (1) dans l'élément femelle (2), ou inversement, afin de les assembler et de bloquer longitudinalement cet assemblage.

La phase d'introduction I de la partie à section réduite (11) et de la section de blocage (12) de l'élément mâle (1) dans l'ouverture (21) de l'élément femelle (2) est illustrée à la figure 6.

La juxtaposition de deux briques (0) ainsi obtenue est illustrée figure 7.

La phase de rotation R de la partie à section réduite (11) de l'élément mâle (1) dans l'ouverture (21) de l'élément femelle (2), ou inversement, afin de bloquer la section de blocage (12) dans la cavité (22) est illustrée à la figure 8.

L'élément mâle (1) présente ainsi deux surfaces S1 et S2 en contact avec deux surfaces PI et P2 de l'élément femelle (2). Lorsque ce contact est ferme, il se produit un effet de blocage.

Dans cette première variante de l'invention, la brique (0) inférieure peut servir d'appui à un élément plat supplémentaire (3), illustré figures 9 et 10, qui peut tre, par exemple, une planche d'étagère ou un plateau de plan de travail et qui est inséré entre une brique (0) inférieure et une brique (0) supérieure.

Pour assembler cet élément plat supplémentaire (3) entre deux briques (0), l'élément plat supplémentaire (0) comporte un trou (31), de section suffisante pour permettre le passage de la partie à section réduite (11) et de la partie de blocage (12) de l'élément mâle (1).

Dans cette première variante de l'invention, la partie à section réduite (11) présente alors une longueur sensiblement égale à l'épaisseur E de ladite ouverture (21) augmentée de l'épaisseur T de l'élément plat supplémentaire (3), comme illustré figure 11.

Dans cette variante, le plan saillant S1 coopère toujours avec le plan saillant P1 et l'élément plat

supplémentaire (3) est positionné entre les plans saillants S2 et P2.

De préférence, ledit trou (31) présente une forme carrée et la largeur du côté de ladite forme carrée est sensiblement égale au diamètre Z de la partie à section réduite (11).

L'élément plat supplémentaire (3) est alors coincé entre la brique inférieure et la brique supérieure, comme illustré figure 12.

Dans une autre version de la première variante de l'invention, ledit élément mâle (1) est un élément intermédiaire qui est solidarisé de manière amovible à la brique (0). Pour ce faire, il comporte à l'extrémité opposée à la partie de blocage (12), une deuxième partie à section réduite (13) puis une partie de liaison (14), afin de créer un plan saillant S3 entre les deux parties (13) et (14), comme illustré figures 13 et 14.

De plus, ladite brique (0) comporte à son extrémité mâle une ouverture (4) de section suffisante pour permettre l'introduction de la deuxième partie à section réduite (13) et de la partie de liaison (14) dans l'extrémité mâle de la brique (0) et réaliser un plan saillant P3 destiné à coopérer, par rotation avec le plan saillant S3, comme illustré figures 15 et 16.

Pour faciliter cette rotation R, il est préférable que la deuxième partie à section réduite (13) comporte une section au moins en partie circulaire.

La deuxième partie à section réduite (13) présente de préférence en coupe une forme sensiblement circulaire, de diamètre Z', afin de faciliter cette rotation ainsi qu'une longueur proche de l'épaisseur E'de l'ouverture (4).

De plus, ladite partie de liaison (14) présente en coupe une forme sensiblement carrée et la longueur du

côté de ladite forme carrée est sensiblement égale au diamètre Z'de la deuxième partie à section réduite (13).

Pour permettre de bloquer le plan saillant S3 de la partie de liaison (14) après rotation de l'élément mâle (1) par rapport à la brique (0) ou inversement, ladite ouverture (4) comporte, de préférence, sur sa face intérieure une pluralité d'évidements (5), comme illustré figure 17.

Pour le maintien de l'élément plat supplémentaire (3), ledit élément mâle (1) comporte en outre, entre les parties à section réduites (11) et (13), une partie de maintien (15) de section supérieure, afin de créer un plan saillant S4 entre les deux parties (11) et (15) et dont l'épaisseur U est retranchée de la longueur de la partie à section réduite (11).

Une pluralité d'évidements (32) sont alors de préférence ménagés en périphérie du trou (31) de manière à bloquer en rotation le plan saillant S4 contre le plan P4, comme illustré figures 18 et 19.

De préférence, la première partie à section réduite (11) présente toujours une épaisseur égale à la somme des épaisseurs E et E'et ces épaisseurs sont de préférence identiques.

Ainsi, ledit élément mâle (1) présente une configuration unique, quelques soient les versions et lorsque aucun élément plat supplémentaire (3) n'est inséré entre deux briques (0) successives, le plan S4 peut venir collaborer avec le plan P3.

Les deux parties à section réduites (11) et (13) présentent, de préférence, un diamètre identique.

Pour faciliter le maintien de l'ensemble d'encastrement, il est en outre préférable d'aligner les formes carrées des parties (12), (14) et (15) selon l'axe

des parties à section réduites (11) et (13), comme illustré figure 13.

Les évidements (32), tout comme les évidements (5), présentent de préférence une forme triangulaire, et réalisent les quatre coins d'un carré ayant un côté de longueur respectivement Z ou Z'. Pour faciliter le blocage, les extrémités des triangles peuvent en outre tre agrandies.

Toutes les versions de l'invention permettent de gagner de la matière, dans la mesure où l'espace (6) situé à l'intérieur de la brique (0) entre la partie mâle (1) et la partie femelle (2), peut tre vide.

Les épaisseurs E et E', respectivement des ouvertures (21) et (4) sont de préférence identiques.

De plus, lorsque l'élément mâle (1) est amovible, il n'est plus nécessaire de réaliser une brique de pied ou une brique de tte spécifique, ne comportant pas d'élément mâle (1).

Dans la deuxième variante de l'invention, illustrée figure 20, la partie à section réduite (11) présente une longueur L sensiblement égale à la longueur F de ladite cavité (22) et en ce que ladite cavité (22) présente un plan saillant intermédiaire P5 situé à une distance G du plan saillant P1 égale à l'épaisseur intermédiaire T'd'un élément plat supplémentaire (3), illustré figure 18 et 19, ledit élément plat supplémentaire (3) comportant un trou (31) de section suffisante, pour permettre le passage de la partie à section réduite (11) et de la partie de blocage (12) de l'élément mâle (1), une pluralité d'évidements (32) étant ménagés en périphérie du trou (31) de manière à bloquer en rotation le plan saillant P2 et l'épaisseur intermédiaire

T'étant constituée de la distance entre le fond des évidements (32) et une face extérieure dudit élément plat supplémentaire (3).

Cette deuxième variante présente l'avantage d'tre plus modulable que la première car la partie femelle inclut à la fois des moyens de retenue de la brique directement adjacente et des moyens de retenue de l'élément plat supplémentaire (3) par coopération avec une brique adjacente. Il n'est plus nécessaire non plus de prévoir de brique de pied.

Les exemples de mises en oeuvre développés pour la première variante de la brique selon l'invention illustrés figures 6 à 8 et 12 sont également applicables à cette deuxième variante.

Les moyens de blocage temporaires de rotation prévus sur les plans saillants S1/P1 et/ou S2/P2 sont constitués par exemple chacun par un bossage (26) ménagé sur un plan saillant, par exemple le plan S1, susceptible de coopérer avec une rainure (16) ménagée sur le plan saillant adjacent lors du montage, par exemple le plan P1.

Les moyens de blocage temporaires de rotation peuvent également tre constitués par exemple de moyens de clipage.

Les moyens de blocage temporaires de rotation peuvent également tres constitués de moyens de butés empchant la rotation et obligeant à tourner dans le sens inverse pour débloquer.

La brique (0) d'encastrement selon l'invention présente de préférence dans ses deux variantes un axe longitudinal de symétrie Y et peut tre constituée de deux portions longitudinales (40) susceptibles d'tre assemblées

selon une direction parallèle audit axe Y grâce à des moyens d'assemblages.

Lesdits moyens d'assemblages sont constitués par exemple d'une pluralité d'appendices (41) destinés à coopérer avec une pluralité de trous (42), lesdits appendices (41) présentant un diamètre légèrement supérieur au diamètre desdits trous (42), lesdits appendices (41) et lesdits trous (42) étant ménagés sur la face intérieure (43) desdites portions (40).

Lesdits appendices (41) et lesdits trous (42) sont disposés de préférence transversalement par paires (44), lesdites paires (44) étant constituées chacune d'un appendice (41) et d'un trou (42).

La brique (0) d'encastrement selon l'invention peut bien sûr tre réalisée en différents matériaux naturels ou synthétiques. La deuxième variante, telle qu'illustrée figures 20 et 21 est plus particulièrement destinée à tre réalisée par moulage de matière plastique.

Des renforts internes peuvent tre positionnés à l'intérieur de la portion de brique.

La présente invention se rapporte également à un ensemble de portions (40) de briques (0) dans lequel au moins une partie desdits portions (40) présente une face intérieure (43) identique et une face extérieure (45) différente, afin de permettre d'intervertir les portions constituant chaque brique.

La présente invention se rapporte également à un ensemble de décoration (5) constituant un meuble du type étagère (51), comme illustré figure 22, siège (52), comme illustré figure 23, ou table (53) comme illustré figure 24, réalisé par assemblage d'une pluralité de briques (0) selon

l'invention et éventuellement d'un ou de plusieurs éléments plats supplémentaires (3).

Les trous (31) du ou des éléments plats supplémentaires (3) peuvent tre complétés à l'aide d'un capuchon (4) constitué d'un élément femelle (2) dont le plan saillant Pi est plat ou présente un élément de décoration, comme illustré figure 21.

L'invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple. Il est entendu que l'homme du métier est à mme de réaliser différentes variantes de l'invention sans pour autant sortir du cadre du brevet.